Suite à sa précieuse victoire lors du match retour des huitièmes de finale de la Coupe Arabe des Clubs Champions face au Nasr saoudien, disputé le mercredi 28 novembre 2018 à Alger, Ooredoo, Sponsor officiel du Mouloudia Club d’Alger (MCA), adresse ses chaleureuses félicitations aux joueurs et au staff technique et administratif du Doyen.
Dans son message de félicitations au Mouloudia d’Alger, le Directeur général de Ooredoo, M. Abdullatif Hamad Dafallah, a déclaré : « Ooredoo est heureuse de ce nouvel exploit des Champions Mouloudéens et les félicite pour cette qualification amplement méritée aux quarts de finale de la Coupe Arabe des Clubs Champions. Cette deuxième victoire du Doyen face au club saoudien confirme l’énorme potentiel des joueurs algériens et la force de l’équipe et sa suprématie au niveau arabe. Ooredoo réitère son engagement dans le soutien au sport national et sa fierté d’accompagner les grands clubs sportifs algériens qui honorent le football national en portant le drapeau algérien très haut dans les compétitions footballistiques régionales et continentales. »
A la veille de cette rencontre, une délégation de Ooredoo, à sa tête le Directeur général, a effectué une visite de courtoisie au centre d’entrainements du Mouloudia Club d’Alger afin d’encourager les joueurs de l’équipe. Une délégation de Ooredoo a également assisté au match au stade du 5 Juillet. Dans le même cadre, une campagne de communication d’encouragement au Doyen a été diffusée à travers les journaux sportifs.
Pour rappel, Ooredoo a signé en octobre dernier un contrat de sponsoring avec le MCA dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de soutien au football national.
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Après la raffinerie d’Augusta acquise récemment en Italie, Sonatrach pousse les feux en Turquie avec, comme perspective quasi garantie, l’implantation d’une usine de polypropylène sur le sol turc.
Le conglomérat turc Ronesans Holding et la compagnie algérienne Sonatrach vont investir plus d’un milliard de dollars dans la construction d’une usine de polypropylène en Turquie. L’installation sera construite dans la zone industrielle de Ceyhan, dans la province d’Adana au sud de la Turquie. C’est pour la première fois que le montant d’investissement du groupe Sonatrach en Turquie a été annoncé. Il a été donné, hier, par le président de Ronesans Holding, Erman Ilicak, et qui porte sur un investissement de 1,2 milliard de dollars au total, rapporte l’agence Reuters. Le contrat avec le partenaire turc sera signé “dans un avenir proche”, à en croire le patron du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kadour. “Nous sommes bien avancés dans nos discussions avec le partenaire turc, et je crois que nous allons signer, incessamment avec le partenaire turc pour la réalisation d’une unité de propylène en Turquie”, a précisé
M. Ould Kaddour dans un point de presse tenu à l’issue de la cérémonie de signature d’un contrat entre une filiale de Sonatrach et le britannique Petrofac pour l’augmentation des capacités de production du gaz des champs de Tinhert. Après la raffinerie d’Augusta acquise récemment en Italie, Sonatrach pousse les feux en Turquie avec, comme perspective quasi garantie, l’implantation d’une usine de polypropylène sur le sol turc. La compagnie publique des hydrocarbures continue ainsi de réorienter ses activités vers l’international. Cet investissement permettra au groupe d’Abdelmoumen Ould Kaddour de réduire ses importations des produits propylènes en provenance notamment de la Chine. Le projet turc de Sonatrach acte par la même la volonté du groupe d’accélérer sa stratégie d’internationalisation avec, comme premier élément de conquête, l’acquisition de la raffinerie Augusta en Italie, la création d’une joint-venture dédiée au négoce international et à la commercialisation de produits raffinés, l’ouverture de l’activité de l’exportation de gaz naturel aux partenaires étrangers et l’investissement dans une plateforme de production de polypropylène en Turquie. Ces investissements illustrent en tout cas la conviction de Sonatrach que seuls les investissements à l’international pourraient compenser, en partie, la chute des revenus du pays en devises conséquemment à la baisse des cours du brut sur le marché international. La stratégie de Sonatrach, équilibrée entre la réduction des importations de certains produits qui seront fabriqués dans ses installations à l’étranger et conquérir des marchés extérieurs dans le domaine du raffinage et des produits pétroliers, semble gagnante, du moins sur papier. Dans son projet en Turquie, en association avec Ronesans, Sonatrach sera actionnaire avec 30% et fournira la charge qui est de 450 000 tonnes de propane pour l’unité. Un mémorandum d’entente avec la société turque a été signé en août 2017 pour la réalisation d’une étude de faisabilité sur un projet d’installation de déshydrogénation du propane en Turquie. En tout cas, l’appétit de Sonatrach pour la pétrochimie n’a jamais été aussi féroce, notamment à l’international où le groupe a été jusqu’ici quasi absent, à l’heure où nombre de sociétés nationales d’hydrocarbures accéléraient dans les acquisitions et les joint-ventures à même de peser sur l’échiquier mondial de produits raffinés.
Ali Titouche
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«Vers une didactique des langues maternelles : quel impact sur l’enseignement de tamazight et sa promotion ? Quel est le rôle du numérique pour favoriser sa diffusion ?» est le thème du colloque qui se tient depuis hier et se poursuivra aujourd’hui à l’Université de Tizi Ouzou (UMMTO).
Durant cette rencontre, la onzième du genre qu’organise le CNLPET, centre national linguistique pédagogique de l’enseignement de tamazight, les spécialistes en sciences du langage et des didacticiens issus des universités algériennes sont invités à réfléchir sur les bonnes pratiques pédagogiques et didactiques les mieux adaptées pour l’enseignement de tamazight, en tenant compte des données sociolinguistiques inhérentes au champ linguistique amazigh, en particulier, et algérien en général, tout en considérant le facteur neurolinguistique propre à l’apprentissage des langues maternelles et secondes.
«L’idée de ce colloque est de faire réfléchir les acteurs scientifiques dans les départements universitaires chargés de l’enseignement de tamazight et les autorités (MEN et MESRS) sur la nécessité de réorganiser le cursus de formation des formateurs de manière à prendre en charge les différentes variantes linguistiques de tamazight qui ne sont pas prises en charge actuellement», dira le Pr Dourari, directeur du CNLPET qui préconise non pas de faire table rase de l’expérience de l’enseignement de tamazight tel que pratiqué jusque-là sur le territoire national mais d’y apporter les adaptations et les correctifs nécessaires qui ne mettent pas de côté la réalité et les besoins des locuteurs et des apprenants qui ont en commun l’usage de tamazight avec ses différentes variantes.
«L’Etat algérien a le devoir de travailler pour la formation des formateurs en tamazight pour l’école et l’administration dans les différentes variantes de cette langue, tout en faisant un travail dans le sens de la convergence linguistique (standardisation) étalé sur le long terme», préconisera le directeur du CNLPET, rappelant que «le législateur a raison de mentionner que tamazight a été consacré langue officielle dans ses différentes variantes et non pas dans une seule forme (…) la pluralité des variantes implique des approches didactiques différentes et adaptées à chacune des ces variantes», expliquera Pr Dourari qui met l’accent sur les considérations neurolinguistiques, à savoir les facteurs d’efficacité d’attractivité et de motivation à susciter chez l’apprenant de cette langue.
S. A. M.
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Hier matin, une vingtaine de travailleurs du siège de la DSP de Bouira ont observé sur les lieux, un piquet de grève de deux heures pour protester contre certaines décisions de la directrice, qu’ils jugent excessives à leur égard. Et justement, l’action d’hier est venue après le refus de la directrice d’autoriser les travailleurs affiliés au Snapap de participer à une action de wilaya prévue par ce syndicat pour ce jeudi.
D’après le représentant de cette section installée récemment au niveau du siège de wilaya du Snapap, le refus de la directrice de leur donner l’autorisation pour organiser leur assemblée au sein du siège de la direction les a poussés à faire cette réunion au niveau du siège de wilaya du Snapap en présence d’un huissier de justice. Or, après cette assemblée au cours de laquelle la section syndicale Snapap de la DSP de Bouira a été installée, et après que la directrice eut été destinataire du P-V d’installation de cette section, par voie postale après son refus d’accepter le P-V par voie de huissier, celle-ci vient de leur signifier qu’elle ne reconnaît pas cette section pour la simple raison que celle-ci a été organisée en dehors des structures de direction de la santé.
Et justement, lors de notre entrevue sur ce sujet avec la directrice de la DSP, celle-ci a avancé les mêmes raisons qui l’ont poussée à ne pas reconnaître cette section syndicale puisque, selon elle, les textes de loi sont clairs : la section syndicale doit être installée et l’assemblée organisée à l’intérieur des structures de la DSP et ce n’est pas le cas.
En somme, un imbroglio puisque les travailleurs disent que c’est suite au refus de la directrice de les autoriser à organiser cette assemblée qu’ils se sont rabattus sur les locaux du Snapap, mais la directrice nous affirme le contraire, soutenant qu’elle n’a jamais refusé aux travailleurs de s’organiser et de s’affilier avec quelque syndicat que ce soit, pourvu que celui-ci soit reconnu par l’Etat. Cela étant, outre ce problème, les travailleurs et les travailleuses rencontrés lors de ce piquet de grève se disent lésés et subissent, pour certains d’entre eux, des pressions de la part de cette responsable.
Sur ce point, la directrice qui indique que les grévistes représentent une minorité sur la soixantaine de travailleurs qui exercent au niveau de la direction, rappelle qu’elle ne fait qu’appliquer les lois et qu’elle n’a jamais lésé quiconque dans son salaire, ni défalqué un centime de sa paie.
Quant à certaines décisions prises par ses soins comme le refus d’accepter un congé de décès d’un parent pour quelqu’un qui est en congé annuel, ou le fait de transférer un autre de son poste vers un autre poste de même catégorie, cela relève de ses prérogatives.
Mais malgré toutes ces réponses, les grévistes persistent sur le fait que leur directrice fait des pressions insupportables sur certains employés, alors que d’autres, ceux qui sont affiliés à un autre syndicat, l’UGTA en l’occurrence, sont plutôt choyés.
Y. Y.
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La secrétaire générale du Parti des travailleurs estime que le président de la République ne se présentera pas pour sa propre succession lors de l’élection présidentielle prévue au printemps prochain.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Louisa Hanoune, qui affirmait, hier, à l’occasion d’une conférence de presse, que le parti qu’elle dirige n’a pas encore abordé la question de la prochaine élection présidentielle, estimant «qu’il n’est pas encore temps», a soutenu que la «priorité de l’heure» pour le parti était de tout faire pour «sauver le pays de la menace d’effondrement» qui le guette. Pour elle, la «fracture qui atteint le plus haut sommet de l’Etat est béante, ce qui met en péril la pérennité de l’Etat» au vu d’une «colère qui s’exacerbe» du fait de la «criminelle politique d’austérité» qui ne profite qu’à la «minorité de nouveaux riches qui bénéficient de largesses et autres cadeaux».
Elle ne s’est, néanmoins, pas privée d’émettre son «avis personnel» que le président de la République ne sera pas candidat à sa propre succession au printemps prochain. «Il n’y a aucune chance pour qu’il le soit», a-t-elle déclaré. Une «conviction» que Hanoune a tenu à partager malgré son aveu de «l’opacité totale» qui caractérise la scène nationale qui n’autorise pas de lisibilité. A cela faudra-t-il ajouter les «scénarios effarants» les uns les autres qui, selon elle, ne font que «polluer davantage la situation».
La secrétaire générale du PT qui dit, en outre, ne pas croire en un «candidat du consensus» au système qui, visiblement, a «épuisé son stock» en la matière, pour reprendre un homme politique qui, avant sa retraite, nous avait gavés de ses formules et ses constats assassins, s’en est prise aux partisans de la continuité qui, a-t-elle averti, ne veut dire autre chose que «condamner le pays à l’effondrement et au chaos et à très court terme».
Et la solution à ce constat partagé par nombre d’acteurs politiques, sociaux, syndicaux et autres de la société civile ? Louisa Hanoune est catégorique, s’en tenant à son mot d’ordre de «rupture avec le système en place» qui, selon elle, «ne peut se réformer de l’intérieur» tant, a-t-elle expliqué, il a atteint un degré avancé de «putréfaction».
Et de s’interroger faussement, comme à ses habitudes, si les institutions du pays étaient capables d’éviter l’effondrement. Ce qui suppose, a convenu la secrétaire générale du PT, un rapport de force actuellement en faveur du pouvoir en place. Mais elle se dit convaincue qu’un jour ou l’autre, celui-ci viendra non pas de la classe politique mais de la société tant, selon elle, ses divers segments, dont notamment les «syndicats et autres associations et comités, arriveront à faire jonction car tout ce beau monde se rendra compte que ses causes d’apparence séparées sont fondamentalement communes car partageant leur substrat éminemment politique». Traitant du rapport de la Cour des comptes pour l’année 2016 qui vient d’atterrir à l’Assemblée populaire nationale (APN), Hanoune estime que de par ses chiffres, il confirme le «caractère prédateur et parasitaire de l’économie nationale» en sus de sa facette «antisociale, anti-jeunes et anti-travailleurs».
«Quel destin commun avons-nous avec Riyadh ?»
A propos de la visite attendue du prince hériter saoudien à Alger, la secrétaire générale du PT la considère comme une blague de mauvais goût», voire comme une «énorme provocation». Et de promettre de tout entreprendre pour que cette «dérive» ou cette «aventure» n’ait pas lieu et que le prince hériter saoudien «ne vienne pas souiller et salir la terre d’Algérie».
Hanoune, pour qui la réaction par ailleurs «tardive» du porte-parole du ministère des Affaires étrangères «n’engage que son auteur», a interpellé ce dernier en ces termes : «De quelle confiance en la justice saoudienne faites-vous allusion ?» Pour elle, le destin commun évoqué par le porte-parole de notre ministère des Affaires étrangères n’est que le «produit de sa seule imagination», affirmant que «notre destin est tout l’opposé de celui du royaume wahhabite, le protecteur de l’entité sioniste» qui a fait plus de 10 000 victimes au Yémen et qui vient de faire fausse route à l’accord d’Alger de septembre 2016 portant plafonnement de la production du pétrole, un «coup de poignard dans le dos de l’Algérie».
M. K.
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Football
Ligue 1 Mobilis (mise à jour)
Jeudi 29 novembre (17h45)
USMA-ES Sétif
Ligue 2 Mobilis (15e journée)
Vendredi 30 novembre (15h)
USM El-Harrach-JSM Skikda
ESM-MC Saïda
Football
Ligue 1 Mobilis (mise à jour)
Jeudi 29 novembre (17h45)
USMA-ES Sétif
RCR-USM Blida
ASMO-US Biskra
NCM-RC Kouba
MCEE-JSM Béjaïa (17h)
WAT-ASO Chlef (17h)
USMAn-A Bou-Saâda (17h)
Championnat national amateur
(11e journée)
Groupe Ouest
Vendredi 30 novembre (15h)
CRB Dar El-Beïda-USMM Hadjout
SA Mohammadia-SKAF Khemis
MB Hassasna-ASB Maghnia
RCB Oued R’hiou-MCB Oued Sly
US Remchi-GC Mascara
IRB Maghnia-OM Arzew
JSM Tiaret-SCM Oran
IRB El Kerma-CRB Ben Badis
Groupe Est
Vendredi 30 novembre (15h)
AB Merouana-HB Chelghoum Laïd
E. Collo-CRB Kaïs
AB Chelghoum Laïd-CR Village Moussa
CRB Ouled Djellal-CRB Aïn Fekroune
US Chaouia-CA Batna
USM Khenchela-USM Aïn-Beïda (à huis clos)
JSD Jijel-MO Constantine
AS Khroub-US Tébessa
Groupe Centre
Vendredi 30 novembre (15h)
ESM Koléa-IB Lakhdaria
US Béni Douala-IB Khemis Khechna
ES Ben Aknoun-AR Ouargla
WR M’sila-CRB Aïn Oussera
WA Boufarik-JS Haï Djabel
NARB Réghaïa-RC Arbaâ
CR Béni Thour-NT Souf (à huis clos)
NRB Touggourt-RC Boumerdès
Interrégions (10e journée)
Groupe Est
Vendredi 30 novembre (15h)
ES Bouakeul-NRB Grarem
WM Tébessa-CB Mila
ESB Besbès-O Magrane
ES Guelma-NRC Boudjelbana
CRB Aïn Yagout-MB Rouissat
IRB Robbah-MSP Batna
IRB El Hadjar-NASR El Fedjoudj
Hamra Annaba-CRB Dréan
Groupe Centre-Est
Vendredi 30 novembre (15h)
Hydra AC-MB Bouira (11h)
MB Hassi Messaoud-IRB Berhoum (11h)
US Oued Amizour-USM Sétif
FC Bir El-Arch- AS Bordj Ghedir
JS Azazga-DRB Baraki
US Souf-NRB Teleghma
OM Ruisseau-ASC Ouled Zouaï
SA Sétif-IRB Aïn Lahdjar
Groupe Ouest
Vendredi 30 novembre (15h)
CRM Bouguirat-IRB Aïn Hadjar
USM Oran-WA Mostaganem
JS Emir Abdelkader-CSR Tindouf
CR Témouchent-JS Sig (Huis clos)
IS Tighennif-CRC Tiaret (à huis clos)
CRB Sfisef-CRB Hennaya
ICS Tlemcen-ZSA Témouchent
CRB Adrar-MB Sidi Chahmi
Groupe Centre-Ouest
Vendredi 30 novembre (15h)
FCB Frenda-CRB Boukadir
IRB Laghouat-IRB Aflou
IRB Boumedfaâ-CRB Froha
CRB Sendjas-ES Berrouaghia
RA Aïn Defla-E Sour Ghozlane
USB Tissemsilt-ORB Oued Fodda
ARB Ghriss-JSM Chéraga
CR Zaouïa-SC Aïn Defla
Championnat européens
Allemagne (13e journée)
Vendredi 30 novembre (20h30)
Fortuna Düsseldorf-Mayence
Samedi 1er décembre (15h30)
Werder Brême-Bayern Munich
Dortmund-Fribourg
Stuttgart-Augsbourg
Hanovre-Hertha Berlin
Hoffenheim-Schalke 04 (18h30)
Dimanche 2 décembre
RB Leipzig-Mönchengladbach (15h30)
Eintracht Francfort-Wolfsburg (18h)
Lundi 3 décembre (20h30)
Nuremberg-Bayer Leverkusen
Angleterre (14e journée)
Vendredi 30 novembre (21h)
Cardiff City-Wolverhampton
Samedi 1er décembre (16h)
Crystal Palace-Burnley
Newcastle-West Ham
Manchester City-Bournemouth
Leicester-Watford
Huddersfield-Brighton
Southampton-Manchester United (18h30)
Dimanche 2 décembre
Chelsea-Fulham (13h)
Arsenal -Tottenham (15h05)
Liverpool-Everton (17h15)
Espagne (14e journée)
Vendredi 30 novembre (21h)
Rayo Vallecano-Eibar
Samedi 1er décembre
Celta Vigo-Huesca (13h)
Valladolid-Leganés (16h15)
Getafe-Espanyol Barcelone (18h30)
Real Madrid-Valence (20h45)
Dimanche 2 décembre
Betis Séville-Real Sociedad (12h)
Gérone-Atlético Madrid (16h15)
FC Barcelone-Villarreal (18h30)
Alavés-Séville FC (20h45)
Lundi 3 décembre (21h)
Levante-Athletic Bilbao
Italie (14e journée)
Samedi 1er décembre
SPAL-Empoli (15h)
Fiorentina-Juventus (18h)
Sampdoria Gênes-Bologne (20h30)
Dimanche 2 décembre (15h)
AC Milan-Parme (12h30)
Frosinone-Cagliari
Sassuolo-Udinese
Torino-Genoa
Chievo Vérone-Lazio Rome (18h)
AS Rome-Inter Milan (20h30)
Lundi 3 décembre (20h30)
Atalanta Bergame-Naples
France (15e journée)
Vendredi 30 novembre (20h45)
Saint-Etienne-Nantes
Samedi 1er décembre (20h)
Lille-Lyon (17h)
Angers-Caen
Nîmes-Amiens
Monaco-Montpellier
Guingamp-Nice
Dimanche 2 décembre
Toulouse-Dijon (15h)
Marseille-Reims (17h)
Rennes-Strasbourg (17h)
Bordeaux-Paris SG (21h)
Basket-ball
Division nationale 1 seniors-messieurs (5e journée)
Vendredi 30 novembre (16h)
USM Blida-PS El-Eulma
IRBB Bou-Arréridj-OMS Miliana
OSB Bou-Arréridj-USM Alger (17h30)
Samedi 1er décembre
O Batna-CSMBB Ouargla (15h)
CRB Dar El-Beïda-GS Pétroliers (16h)
US Sétif-NB Staouéli (16h)
NA Hussein-Dey-AB Skikda (16h30)
WO Boufarik-Rouiba CB (17h30)
Division Nationale 1 seniors-dames
( 4e journée)
Vendredi 30 novembre
DRNB Staouéli-USA Batna (15h)
Hussein-Dey Marines-MT Sétif (15h)
GS Pétroliers-OC Alger (16h)
JF Kouba-RC Bordj Bou-Arréridj (16h).
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La sélection algérienne féminine de handball, devant prendre part au Championnat d’Afrique des nations (CAN-2018) prévu du 02 au 12 décembre à Brazzaville, s’envolera demain, vendredi 30 novembre pour le Congo.
Notre Sept national féminin de handball, pour rappel, a effectué un stage de préparation à Alger (16-23 novembre) durant lequel le staff technique national composé d’Abdelkrim Bendjemil, Nassima Dob et Houda Benachi avait fait appel à 18 joueuses. «Nous avons formé un groupe solide et c’est le plus important. Les filles proviennent de différents clubs. Nous devons créer une osmose et donner des indications tout en présentant une stratégie en attaque et en défense. Je sais qu’au niveau des clubs, le GSP et le HBCEB travaillent très bien.
On va donc chercher à améliorer notre jeu et choisir les combinaisons à appliquer», avait déclaré Bendjemil récemment qui affirme qu’«il ne faut pas faire de cette Coupe d’Afrique, un objectif. Cependant, elle va nous permettre de se mettre dans le bain de la compétition africaine puisque plusieurs joueuses vont la disputer pour la première fois. Mon vœu est de travailler à longue échéance avec l’équipe nationale». Les Algériennes, pour rappel, sont versées dans la poule A de la CAN aux côtés de la Tunisie, le Cameroun, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. La poule B, par ailleurs, est composée de l’Angola (tenante du titre), du Congo (pays hôte), de la RD Congo, de la Guinée et du Maroc.
L’Algérie entamera la compétition dimanche 2 décembre face à la Côte d’Ivoire (11h) avant d’affronter le Cameroun lundi à 15h puis la Tunisie mardi 4 décembre à 17h et le Sénégal, mercredi 6 à 13h. Lors de la phase de poules, chaque équipe jouera quatre rencontres. Un classement sera établi avec la qualification des quatre premières sélections pour les quarts de finale à éliminations directes programmés samedi 9 décembre. A l’issue de CAN-2018, les trois premières sélections se qualifieront au Mondial-2019 prévu à Tokyo, Japon.
Ahmed Ammour
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Après le départ de Maâmar Berriche de la barre technique de l’USM Blida basket-ball, à l’issue de la 4e journée, nous apprenons que la direction du club de la ville des Roses compte confier l’équipe à Yacine Aït-Kaci. Ancien international, celui-ci a entraîné dans le passé le CRB Dar El-Beïda avec lequel il avait atteint plusieurs finales de la Coupe d’Algérie.
Ah. A.
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Près de 26 000 demandeurs d’emploi dans le cadre du système classique ont été placés à Alger, durant les neuf premiers mois de 2018, a-t-on appris, du directeur de l’emploi de la wilaya.
A ce propos, M. Abderrachid Brahimi a précisé que durant les neuf premiers mois de 2018 (de janvier à septembre), 25 709 demandeurs d’emploi ont été placés dans des postes d’emploi dans le cadre classique dont 25 338 sous des contrats de travail à durée déterminée (CDD) et 324 sous contrats de travail à durée indéterminée (CDI). Ces postes sont répartis à raison de 17 662 pour le secteur économique privé et à raison de 1 886 postes pour les société étrangères activant dans la région, a expliqué M. Brahimi. S’agissant de la répartition de ces postes par secteur d’activité, le même responsable a fait état du placement de 9 440 personnes dans le secteur industriel, 4 308 personnes dans le bâtiment, 317 personnes dans le secteur agricole, et 11 644 personnes dans les services, soulignant que sur les 25 709 placements effectués, 20 098 ont été au profit des demandeurs de sexe féminin et 5 611 au profit des demandeurs de sexe masculin.
Détaillant la situation du marché du travail, M. Brahimi a fait état de l’enregistrement de 57 172 demandes d’emploi, dont 38 078 introduites par des demandeurs de sexe masculin et 19 094 de sexe féminin, dont 19 083 sans qualifications, soit un taux de 33%. Chez la catégorie des cadres et cadres supérieurs, 17 931 demandes d’emploi (31%) ont été enregistrées, contre 13 181 demandes (23%) chez la catégorie agents qualifiés et 3 708 demandes introduites par des demandeurs ayant la qualification de technicien supérieur (6%). Pour ce quiest des offres d’emploi en fonction des secteurs d’activités, 43 306 offres ont été enregistrées, dont 18 521 dans le secteur des services, 10 747 offres dans le bâtiment et 13 826 offres dans le secteur de l’industrie, en sus de 482 offres dans le secteur agricole.
Ces offres concernent le Secteur public avec 11 964 offres, ainsi que le secteur privé avec 28 184 offres, contre 3 158 offres dans les entreprises étrangères activant en Algérie. Dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP), il a indiqué que le nombre d’offres d’emploi selon le type de contrat était estimé à 1664 postes recensés durant les neuf premiers mois de l’année en cours, dont 1372 contrats d’insertion des diplômés (CID), 274 contrats d’insertion professionnelle (CIP) , et 18 installations dans le cadre des contrats de formation-insertion (CFI). Il fait état, également, de 6 524 contrats de travail aidé (CTA), et 5 323 contrats dans le cadre du dispositif de promotion de l’emploi. Parallèlement à ces chiffres, le nombre de recrutement dans le cadre du DAIP a atteint 1870 postes, dont 1597 dans le cadre des CID, 214 CIP, et 59 CFI. M. Brahimi a salué enfin les efforts déployés par les différents dispositifs mis en place par l’état pour assurer le financement, le soutien et l’emploi aux jeunes.
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Une superficie estimée à 16 000 hectares (toutes espèces de céréales confondues) est semée à travers la wilaya de Tlemcen depuis le lancement au mois d’octobre dernier de la campagne labours-semailles, a-t-on appris dimanche d’un responsable de la direction des services agricoles de Tlemcen.
La présente campagne, qui se déroule dans de bonnes conditions, concerne une superficie totale de l’ordre de 172.500 ha dont 53.000 ha de blé dur, 28.000 ha de blé tendre, 86.500 ha pour les orges et 5.000 ha pour les avoines, a indiqué Abderrahim Benzamra qui a, par ailleurs, souligné que la nouveauté pour cette campagne est la constitution de commissions locales composées de représentants de subdivisions agricoles, de la Chambre d’agriculture et de l’UNPA pour accompagner notamment les céréaliers exploitant de grandes superficies sans documents authentifiés, en l’occurrence la fiche signalétique. Ces commissions se chargeront d’élaborer des procès-verbaux de constat avec un plan de situation des parcelles à exploiter qui permettront au bénéficiaire d’obtenir un crédit de campagne (crédit RFIG) en se basant sur la fiche signalétique établie par la chambre de l’agriculture, a-t-on expliqué. Une fois l’opération terminée, les bénéficiaires devront s’adresser aux communes pour procéder à la déclaration d’emblavure, a-t-on ajouté.
Afin d’assurer une bonne campagne, des séances de vulgarisation de proximité sont assurées par les représentants de la DSA en plus des regroupements qui sont organisées périodiquement sur des thèmes définis comme les semoirs, l’irrigation d’appoint des céréales, l’utilisation rationnelle des engrais de fond et de couverture, l’utilisation des herbicides en sus des différents programmes d’accompagnement et d’aide de l’Etat, a déclaré le même responsable. Il a par ailleurs fait savoir que deux programmes de soutien sont en cours. Il s’agit du programme de soutien à la mobilisation des ressources hydriques (forages) et le matériel d’irrigation (pivots, enrouleurs, kits d’aspersion, réalisation de bassins d’irrigation destinés uniquement pour l’irrigation d’appoint des céréales dans le but de sécuriser la production céréalière.
En parallèle avec cette campagne, la direction des services agricoles a initié un autre programme qui concerne les légumineuses alimentaires, notamment la lentille. Tlemcen qui emblavait, d’une manière non encadrée dans les précédentes campagnes, une superficie maximale de 20 hectares, passera cette année à 200 ha. En terme d’accompagnement pour la réalisation de ce programme, la DSA, la CCLS et la chambre de l’agriculture ont réparti le matériel indispensable à cette culture (rouleaux et semoirs ) à travers toutes les subdivisions agricoles de la wilaya pour qu’ils soient facilement accessibles aux agriculteurs touchés par ce programme qui vont bénéficier, pour la première fois, de l’accès au crédit RFIG, a-t-on indiqué.
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Parmi les cèdres pluricentenaires de la forêt de Tannourine, dans le nord du Liban, se dressent des squelettes gris d’arbres morts. Ici, ce n’est pas le feu qui tue l’emblème du pays, mais le réchauffement climatique.
La hausse des températures et la baisse des chutes de pluie et de neige a fait proliférer depuis la fin des années 1990 un insecte qui ronge les aiguilles des «cèdres de Dieu», comme on les appelle parfois au Liban, semant chaque année la mort parmi les arbres les plus jeunes. Le Cephalcia tannourinensis fait des ravages dans cette cédraie située à 1.800 mètres d’altitude, comme dans plusieurs autres forêts du nord libanais. «C’est comme si un feu avait balayé la forêt», lâche Nabil Nemer, entomologiste forestier, membre du comité de gestion de Tannourine. «En 2017, 170 arbres se sont totalement desséchés», déplore-t-il. Il suffit de creuser quelques centimètres au pied d’un tronc pour voir grouiller dans la terre humide les minuscules larves vertes à l’origine du mal. Elles menacent désormais l’arbre symbole du pays, ce cèdre arboré sur la monnaie et le drapeau libanais et auquel le Français Lamartine avait rendu hommage dans un poème. Le problème n’est pas nouveau: durant l’Antiquité, des forêts entières avaient ainsi été décimées. A l’époque, les Pharaons d’Egypte l’importaient pour fabriquer des navires et il aurait servi à la construction du temple du roi Salomon à Jérusalem.
«Dérangé dans son micro-habitat»
Mais si l’insecte ennemi du cèdre existe depuis des milliers d’années, le réchauffement du climat, particulièrement fort dans le bassin méditerranéen, l’a rendu plus dangereux. Dans ce bassin auquel le Liban appartient, «le changement climatique est plus intense» que la moyenne mondiale, relève Wolfgang Cramer, scientifique membre du réseau d’experts méditerranéens sur l’environnement et le changement climatique (MedECC). En temps normal, cette espèce d’insecte qui aime le froid et l’humidité de ces zones montagneuses peut dormir sous terre dans «une petite loge» entre trois et quatre ans, avant d’émerger et de s’attaquer aux bourgeons. Mais «avec la sécheresse, cette larve est dérangée dans son micro-habitat», explique M. Nemer, précisant que la température a augmenté de deux degrés à Tannourine en l’espace de trente ans. Les insectes sont plus nombreux, sortent plus rapidement de terre et foncent pour se nourrir sur une proie idéale: les cèdres âgés de 20 à 100 ans, considérés comme «jeunes» dans l’échelle temporelle des arbres.
Insecticide bio et champignons
Pour lutter contre ce phénomène, les autorités ont avec succès utilisé dès 1999 des insecticides propagés par hélicoptère. Mais depuis quatre ans, les larves sont de nouveau en croissance, et ce type d’intervention est désormais interdit au profit d’insecticides biologiques. Dès 2016, un traitement à base de champignons a été appliqué, mais il est moins efficace et nécessite surtout plus de financements, une main-d’oeuvre plus importante et des laboratoires spécialisés, lesquels font cruellement défaut. Les autorités doivent s’impliquer davantage, plaide M. Nemer, qui espère la création d’un département chargé de «la santé des forêts». Au Liban, la surface forestière, déjà rongée par l’urbanisation croissante et les incendies, recouvre près de 140.000 hectares, soit 13% du territoire, selon le ministère de l’Agriculture. On y trouve principalement des chênes, des pins, des genévriers mais aussi des cèdres et des sapins. Et pour ces forêts, la situation risque d’empirer. D’ici 2050, le pays s’attend à une hausse de la température comprise entre un et deux degrés. Selon un article publié dans la revue Nature par le MedECC, le «futur réchauffement en Méditerranée pourrait être supérieur de 25% aux taux mondiaux».
«Ne pas perdre espoir»
Pour lutter contre ces menaces, le ministère de l’Agriculture libanais a lancé fin 2012 un ambitieux programme de plantation de 40 millions d’arbres, «tous natifs du Liban», sur 70.000 hectares, insiste Chadi Mohanna, un haut responsable du ministère. Jusque-là «entre deux et trois millions d’arbres» ont déjà été plantés, dit-il. L’initiative, qui devait prendre fin en 2030, accuse du retard. M. Mohanna se veut néanmoins optimiste: «On va commencer à apercevoir un changement dans les vingt ou trente prochaines années, avec plus d’humidité, et quelques degrés en moins en période de canicule», soutient-il. Les campagnes de reforestation se font en collaboration avec des ONG et le grand public. En un dimanche ensoleillé de novembre, sur le flanc escarpé du Mont-Liban, des dizaines de scouts étaient au rendez-vous pour planter 300 jeunes cèdres à la réserve naturelle de Jaj. Ici, les arbres vieux de 500 ans, voire parfois millénaires, s’élancent majestueusement au milieu d’un paysage rocailleux. L’initiative, organisée par l’association Jouzour Loubnan («les racines du Liban», en arabe) en partenariat avec l’armée, marquait le 75e anniversaire de l’indépendance du Liban. Garçons et filles ont mis en terre des cèdres hauts de quelques centimètres seulement, avant de les coiffer d’un cône métallique entouré de pierres pour les protéger de la neige et des troupeaux venus paitre. Depuis sa création en 2008, Jouzour Loubnan a planté 300.000 arbres à travers le pays. «Le cèdre a traversé des millions d’années, il est capable de faire face au changement climatique et de s’y adapter», promet Magda Bou Dagher Kharrat, cofondatrice de l’association. «On n’a pas le droit de perdre espoir, mais on doit l’aider».
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Donald Trump a consolidé sa majorité républicaine au Sénat avec la victoire dans le Mississippi d’une candidate controversée pour des propos aux échos racistes, à l’issue du dernier scrutin des élections de mi-mandat qui débouchent sur un Congrès américain divisé.
Deux meetings à la veille du vote, tweet d’encouragement à l’ouverture des urnes: le président américain n’avait pas ménagé ses efforts pour assurer la victoire de Cindy Hyde-Smith. Sa réélection, a priori garantie dans cet état profondément conservateur, était apparue compromise ces derniers jours après des propos aux teintes racistes qui avait choqué, dans un Mississippi encore profondément marqué par le passé violent de la ségrégation. Cet état pauvre et conservateur a finalement confirmé son statut de fief républicain, en donnant un confortable avantage à la sénatrice républicaine sortante: Cindy Hyde-Smith a battu mardi son opposant démocrate, Mike Espy, lors de ce deuxième tour, avec quelque 55 % contre 45 % des voix, selon les chaînes NBC et FOX. «Nous sommes tous très fiers de vous !» a rapidement tweeté Donald Trump, la félicitant pour la «grande VICTOIRE».
Après des élections de mi-mandat toujours perçues comme un référendum sur le président aux Etats-Unis, les républicains renforceront donc leur contrôle du Sénat à la prochaine rentrée parlementaire en janvier, avec 53 sièges sur 100, contre 51 aujourd’hui. Mais la «vague démocrate» s’est en revanche bien matérialisée à la Chambre des représentants, où l’opposition à Donald Trump détiendra une nette majorité. Devant ses supporteurs dans le Mississippi, le président républicain avait donc martelé lundi soir, avoir «besoin de tous les votes républicains possibles au Sénat» pour défendre son programme sur l’immigration, le droit de porter des armes, les baisses d’impôts et la lutte contre l’avortement.
«Que le début»
C’est Cindy Hyde-Smith elle-même qui avait grippé la campagne bien huilée pour sa réélection, avec plusieurs commentaires immédiatement perçus comme ayant une connotation raciste dans cet état où la mémoire des nombreux lynchages de Noirs, perpétrés jusqu’à la fin des années 1960, reste douloureuse. En présentant l’un de ses partisans devant quelques supporteurs, Cindy Hyde-Smith, 59 ans, a ainsi affirmé qu’elle se placerait «au premier rang» si celui-ci l’invitait à une «pendaison publique». à une autre occasion, elle a salué la «superbe idée» de restreindre l’accès aux urnes des étudiants progressistes, alors que plusieurs États ont été accusés de limiter le vote des minorités. Des mots maladroits qui ont été détournés, s’est défendue Cindy Hyde-Smith.
Les critiques n’ont pas cessé pour autant dans cet État où la population noire (37 %) est la plus élevée des États-Unis. Un journal local a révélé ce week-end, que la sénatrice sortante, puis sa fille, avaient étudié dans des écoles privées permettant d’éviter aux élèves blancs de partager les salles de classe avec des camarades noirs. Google, les supermarchés Walmart, la ligue américaine de baseball: plusieurs grands noms ont publiquement demandé à Cindy Hyde-Smith qu’elle leur rembourse les fonds versés à sa campagne. Ayant fait campagne sur un message rassembleur pour tenter de mobiliser l’électorat noir, les abstentionnistes mais aussi plus de 20 % des Blancs nécessaires à sa victoire, Mike Espy, ancien élu noir de la Chambre et ex-membre du cabinet de Bill Clinton, avait affirmé vouloir «combler les différences». En vain. Mais à 64 ans, il s’est montré optimiste après la défaite, sur Twitter, avec la prochaine sénatoriale et l’élection présidentielle de 2020 en vue: «Ne vous y trompez pas, ce soir n’est que le début».
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Depuis quelques années, la municipalité de Hammadi, limitrophe de l’aéroport international de Dar-el-Beïda (Alger), mais située sur le territoire administratif de la wilaya de Boumerdès, a acquis, auprès des services de sécurité et des fonctionnaires de la Direction du commerce de la wilaya de Boumerdès (DC/WB) la mauvaise réputation d’être une plaque tournante de trafics de marchandises.
Située dans une région stratégique à quelques minutes du plus grand port du pays, la ville de Hammadi et sa périphérie ne sont pas éloignées de l’un des dix ports secs que compte la wilaya de Boumerdès plus ceux implantés dans l’est de la wilaya d’Alger.
L’ouest de la wilaya de Boumerdès compte également un nombre important d’unités de production. «Il n’y a pas moins d’un millier de hangars fermés à Hammadi», nous révèle un cadre de la DC/WB. Notre vis-à-vis ne se fait aucune illusion quant à la situation par rapport à la loi des marchandises se trouvant entre les murs de ces hangars. D’ailleurs, les deux dernières affaires qu’ont découvertes les contrôleurs de la DC/WB concernant la manipulation de la date de péremption de milliers de boîtes de concentré de tomate et la destruction illégale de lait pour bébés contaminé qui a été importé et payé en devises ont été localisées à Hammadi où ces produits ont été entreposés.
Les agents de l’Etat ne sont pas à leur première affaire dans leur chasse constante aux affaires de marchandises importées ou produites dans des conditions douteuses et circulant, par ailleurs, illégalement dans cette région.
Des Chinois et des entreprises chinoises impliqués
Pour rappel, le Soir d’Algérie avait rapporté, en exclusivité, le 15 juin 2015, deux affaires d’importations frauduleuses de marchandises avant d’être emmagasinées dans des entrepôts à Hammadi. Dans la première affaire découverte toujours à Hammadi, étaient impliquées deux petites entreprises (Sarl Yachang et Sarl Zenwei Kessing Faw) appartenant à des ressortissants chinois et une filiale appartenant au holding ESCES, également chinois.
Lors d’un contrôle routinier dans un garage de mécanique appartenant à la Sarl Yachang, dont le registre de commerce est établi pour les travaux de mécanique (prestations), les agents de contrôle de la DC/WB avaient découvert que cette Sarl détenait un énorme stock de marchandises importées frauduleusement comprenant pas moins de 69 types d’articles. Dans cette liste figuraient, en effet, des moteurs pour machines électriques, des perceuses, des scies électriques, des extincteurs, des machines de production de parpaing, de l’outillage à main, de la quincaillerie et même des articles de bureautique.
Les agents de la DC/WB avaient évalué le stock du lot de marchandises importées illégalement à 55 233 663,01 DA (plus de 55 milliards de centimes). Pendant que les agents de l’Etat poursuivaient leurs investigations, voilà que le gérant de la Sarl Zenwei Kessing Faw, un autre Chinois, se présentait à la Direction du commerce de Boumerdès pour dire aux enquêteurs que la marchandise lui appartient et qu’il l’avait importée dans le cadre de son contrat de sous-traitance dans le projet de la Grande-Mosquée d’Algérie. Il semblerait qu’effectivement, ces marchandises auraient transité par ce projet qui bénéficie d’un véritable couloir vert, sous haute protection politique, permettant aux Chinois d’introduire n’importe quoi mais facturé sur le budget, gardé secret, du projet en question.
Billets de banque, pétards, fumigènes, ivoire, vins de luxe,…
Durant la même période de juin 2015, une seconde affaire, liée à l’importation illégale et la détention de marchandises prohibées, a démarré, toujours à Hammadi, par l’arrestation de six Chinois en résidence illégale en Algérie. Les six individus avaient été présentés devant la justice qui les a inculpés pour séjour illégal. Ils ont été, par conséquent, placés sous mandat de dépôt. Après interrogatoire mené par les gendarmes de Boumerdès, il s’est avéré que ces derniers travaillaient illégalement. Ils étaient en charge de fabrication d’équipement en menuiserie aluminium (portes et fenêtres) pour le compte d’un holding chinois ESCES qui a la charge de réaliser des milliers de logements en Algérie. Le hangar servant d’atelier de production clandestin de portes et fenêtres a été construit par l’entreprise chinoise en question sur le terrain agricole que leur a loué un privé algérien.
Notons que ces travailleurs clandestins utilisaient une matière importée de Chine alors qu’à moins de 2 km de ce lieu clandestin, il existe une unité industrielle qui produit le profilé en aluminium. Après quelques recherches, les gendarmes de Boumerdès ont obtenu de la justice le feu vert pour perquisitionner. Ce qui les a menés à une grosse découverte. Ils ont, en effet, trouvé dans ce hangar des conteneurs de centaines de milliers de pétards, des fumigènes, ainsi que 2 500 bouteilles de spiritueux chinois de luxe. Quelques mois plus tard, en décembre 2015 (le Soir d’Algérie du 7 décembre), les gendarmes de la section de recherche du Groupement de la Gendarmerie de Boumerdès avaient mis la main, après perquisition légale, sur un véritable trésor. Dans une villa en location, pas loin de Hammadi, les gendarmes ont trouvé la somme de 1 milliard et 500 millions de centimes en monnaie nationale, 20 kg d’ivoire, 11 152 diverses bouteilles de boissons alcoolisées, 600 cartouches de cigarettes de marque étrangère et un important lot de produits alimentaires (pâtes alimentaires, thé, haricots secs, riz,…).
Les gendarmes avaient arrêté trois Chinois âgés de 21 à 53 ans. En clair, la ville de Hammadi finira, un jour ou l’autre, par poser de gros problèmes aux autorités.
Abachi L.
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Nouvel épisode de la bataille de l’héritage Hallyday et nouvel imbroglio: la demande de gel des royalties formulée mardi, par les aînés du chanteur a été éclipsée par la démission surprise du gérant du trust regroupant une partie des biens de la star.
Bank of America a « démissionné » mercredi, de ses fonctions de gérant du trust (« trustee ») regroupant une partie du patrimoine de Johnny, a annoncé l’avocat de la banque américaine à l’ouverture d’une audience en référé devant le tribunal de grande instance de Paris. Ce trust, établi en Californie au seul bénéfice de Laeticia Hallyday, la veuve de Johnny, est au centre des inquiétudes formulées par les avocats de Laura Smet et David Hallyday. Selon eux, il s’agit d’un « coffre-fort » d’où aucun avoir ne pourra jamais être extrait. Cette structure juridique regroupe déjà des avoirs du chanteur décédé en décembre 2017, mais Bank of America avait demandé en juillet d’y ajouter ses Harley Davidson, voitures de luxe mais aussi les redevances dues par les majors Warner, Universal et Sony sur ses ventes de disques, notamment celles de son album posthume « Mon pays c’est l’amour » qui s’est écoulé à plus d’un million d’exemplaires.
Une audience doit avoir lieu le 22 janvier en Californie pour décider du transfert de ces avoirs dans le giron du trust. Pour éviter un tel scénario, Laura Smet et David Hallyday ont saisi le tribunal pour demander de geler le versement de 75 % des revenus découlant des ventes de disques de leur père. « La démission du trustee implique qu’aucune démarche ne sera effectuée », a voulu rassurer Me Ardavan Amir-Aslani, l’avocat de Laeticia. « Il n’y a pas urgence », a-t-il insisté, demandant un renvoi de l’audience au-delà de janvier 2019, en raison de cette situation nouvelle. Une demande rejetée par le tribunal. Depuis le décès de Johnny Hallyday à 74 ans le 5 décembre 2017, les maisons de disques ont bloqué tout versement de royalties dans l’attente du règlement du litige sur l’héritage du chanteur.
“Aller simple irréversible”
Les deux aînés ont déjà obtenu dans une autre procédure le gel des droits d’auteur, les revenus tirés de la diffusion des titres du chanteur, et des propriétés françaises du musicien. Une mesure qui a évité le placement dans le trust de ces biens comme l’ont affirmé les avocats de David et Laura. « Chacun sait que Johnny Hallyday est une part de la France et un destin français », a rappelé Me Emmanuel Ravanas, avocat de Laura Smet, pour justifier le gel des royalties. Le transfert des actifs vers le trust, « c’est un aller simple et de façon irréversible », a insisté Me Pierre-Jean Douvier, l’avocat de David. « Nous aurions des héritiers qui pourraient être redevables de droits de succession et qui n’auraient pas le patrimoine ou les revenus pour payer ces droits », a-t-il soutenu.
En raison de sa démission, « Bank of America ne peut plus rien faire sur les actifs qui ne sont pas dans le trust », a contesté Me Arnaud Albou, l’un des avocats de Laeticia, récusant tout « danger imminent ». « N’ayant pu bloquer la sortie de l’album, ils demandent le gel des royalties, le succès de cet album est leur échec », a-t-il attaqué, faisant référence à « Mon pays c’est l’amour », dont la commercialisation avait été rendue incertaine par une autre action en justice de Laura Smet et David Hallyday. Ils réclamaient un droit de regard, finalement refusé par la justice. Aucune des trois maisons de disque ne s’est opposée au gel des royalties. Mais toutes ont fait part de leur refus de communiquer les contrats les liant à Johnny Hallyday.
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Entre janvier et la fin du mois dernier, les importations ont atteint 38,240 milliards de dollars, ce qui donne une petite économie de 134 millions de dollars par rapport à la même période de l’année dernière, lorsque, entre janvier et octobre 2017 donc, elles étaient à 38,374 milliards de dollars.
L’interrogation revient de manière quasi-récurrente : à quoi servent réellement les mesures de restriction des importations ? Les défenseurs de la politique commerciale du pays répondront sans doute que le fait est là : le déficit commercial de l’Algérie s’est établi durant les dix premiers mois de cette année à 4,11 milliards de dollars alors qu’il était de pratiquement 10 milliards l’année dernière à la même période, soit un gain de 58,5%. De quoi faire taire tous les sceptiques certes, mais d’un côté, il serait de bon ton de relativiser ces statistiques en expliquant que cette embellie sur le plan du déficit commercial on la doit à la spectaculaire remontée des cours du pétrole jusqu’à fin septembre dernier.
Des cours (plus de 70 dollars en moyenne) qui ont gonflé la facture des exportations pour offrir, contrairement aux trois années précédentes, toute latitude aux gestionnaires de l’argent du pays de couvrir nos importations. Ceci même s’il faudrait noter qu’en volume, la Sonatrach a moins exporté qu’à la même période de l’année dernière, lorsque le pétrole valait en moyenne 50 dollars. Jusqu’à fin octobre de cette année, l’Algérie a engrangé 31,795 milliards de dollars grâce à ses hydrocarbures, soit une hausse de plus de 18% par rapport à la période considérée en 2017. Dans le même temps, malgré le satisfecit affiché ces dernières semaines par les cadres du ministère du Commerce, les exportations hors hydrocarbures, malgré une hausse spectaculaire de plus de 50%, ont toujours une aussi faible influence sur la balance commerciale.
L’enseignement essentiel des statistiques émises par les douanes est donc la persistance de l’importance de la facture d’importation. En effet, les restrictions n’ont permis d’économiser que 134 millions de dollars puisque tout au long des dix derniers mois écoulés, l’Algérie ayant importé pour 38,240 milliards de dollars contre 38,374 milliards entre janvier et octobre de l’année dernière. Une lourde facture d’importation qui contredit ainsi le discours et fait toujours le bonheur des fournisseurs de notre pays au premier rang desquels on retrouve la Chine avec ses 6,41 milliards de dollars, soit 16,76% de nos importations globales, talonnée par le quatuor européen que mène la France avec 3,86 milliards de dollars (10,11%), suivie de l’Italie avec 3,06 milliards de dollars (8%), l’Espagne avec 2,95 milliards de dollars (7,7%) puis l’Allemagne avec 2,62 milliards de dollars (6,85%).
Au regard de la crise des cours qui secoue le marché pétrolier depuis un mois maintenant et la propension toujours aussi grande des importations, il y a tout lieu de nourrir quelque crainte sur le ralentissement du déficit commercial à la fin de l’année et, par ricochet, sur nos réserves de change.
Azedine Maktour
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L’étude du plan de protection et préservation du site archéologique numide d’Imedghassen, dans la commune de Boumia (30 km de Batna), vient d’être relancé, après un arrêt depuis 2012 en raison de problèmes techniques, a indiqué dimanche, à l’APS, le directeur local de la culture.
à ce propos, M. Amar Kebbour a révélé que le bureau d’études algérois, ayant mené la deuxième phase de l’étude du plan de protection et préservation de ce site vient d’être recontacté, soulignant que même si cette étude a été approuvée il faudra, toutefois, attendre la levée de certaines réserves. La troisième et dernière phase de cette étude sera lancée très prochainement afin de déterminer avec précision la gestion de l’environnement immédiat du site, y compris les normes techniques et la hauteur des constructions qui seront réalisées ultérieurement en dehors du périmètre de la zone protégée, a-t-il ajouté. Le directeur de la culture a, par ailleurs, fait état de l’existence en parallèle d’un projet visant la protection du tombeau numide royal d’Imedghassen s’inscrivant dans le cadre d’un programme de coopération entre l’Algérie et l’Union européenne.
Datant du III ème siècle av. J.-C, le tombeau d’Imdeghassen est, selon les historiens, le plus ancien mausolée royal antique conservé d’Afrique du Nord, un monument typiquement berbère du fait de sa forme cylindrique, connu sous le nom de « Bazina » (monument funéraire berbère). Classé patrimoine national protégé en 1967, le site est depuis quelques années dans un état de dégradation avancée, ce qui a nécessité la mise en place d’un plan d’urgence pour éviter que le mausolée ne soit détruit totalement.
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Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vient d’annoncer l’ouverture de la 41e session de la commission universitaire nationale. Pour cela, le département de Tahar Hadjar vient d’appeler les maîtres de conférences de classe «A», justifiant de 5 ans d’expérience, à déposer leur candidature au plus tard le 25 décembre prochain.
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La Chambre basse du Parlement vient de s’enrichir d’un nouveau groupe parlementaire, le 10e aux côtés de ceux du FLN, RND, MSP, TAJ, Alliance Nahda-Adala-Binaa, Front El Moustakbel, MPA, FFS, PT et celui des indépendants.
Porté par Nazih Benramdhane, élu député à Guelma sur la liste du MPA avant d’en claquer la porte juste après son élection, ce groupe dénommé Alliance pour l’Algérie de demain est constitué de 37 députés sans appartenance partisane. Il vient de bénéficier du soutien logistique du nouveau président de l’APN.
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Par Chaabane BENSACI
Il y a 10 jours à peine, le sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) finissait dans une impasse, sans communiqué final, après des échanges houleux entre les représentants américains et chinois.
Pour son dixième round, le G20 va entamer un sommet argentin, vendredi et samedi prochains, dont le climat apparaît d’ores et déjà extrêmement tendu. Jamais, les dissensions ou les motifs de friction entre les grandes puissances n’auront été à ce point critiques, en témoigne la guerre commerciale menée par les Etats-Unis du président Donald Trump contre la Chine, l’Iran et même ses anciens alliés de l’Union européenne ou du Japon. S’y greffent ensuite les multiples foyers de tension au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et en Europe de l’Est où le bras de fer entre la Russie et l’Ukraine encouragée par l’Otan est loin d’être désamorcé. Last but not least, les discordes avouées ou latentes sur l’Organisation mondiale du commerce et plus encore sur le réchauffement climatique minent les rapports entre supergrands tandis que les pays en développement sont contenus dans des rôles d’observateurs qu’on «écoute» poliment, sans plus. Parmi ces derniers, il y a en outre la présence remarquée, mais non remarquable, du prince héritier saoudien marqué au fer par l’affaire Khashoggi.
Les chefs d’Etat et de gouvernement des 20 premières puissances de la planète – 19 Etats et l’Union européenne, pesant 85% du Produit intérieur brut mondial – vont ainsi se pencher sur les sujets qui fâchent, bien plus nombreux que ceux qui peuvent prêter à sourire. Dès l’ouverture du sommet, se posera sans nul doute la question du conflit intervenu lundi dernier entre les marines russe et ukrainienne, trois navires militaires ukrainiens ayant tenté de violer l’espace maritime russe. Prompt à la détente sur Twitter, le président américain Trump a laissé entendre qu’il pourrait annuler la rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, une rencontre à la préparation de laquelle travaillaient les équipes des deux pays, depuis plusieurs semaines. Si une telle initiative venait à se concrétiser, ce serait un froid sibérien qui tomberait aussi sec sur l’ensemble du sommet, durant les deux jours prévus.
Trump a indiqué qu’il prendrait sa décision lorsqu’il aura reçu le rapport de ses conseillers en sécurité nationale sur la situation ukrainienne, sachant que Kiev a déjà enfoncé le clou en promulguant la loi martiale pour un mois, renouvelable autant que de besoin. L’économie mondiale connaît un certain roulis, du fait des représailles américaines envers la Chine dont les exportations ont été lourdement et globalement taxées par le président Trump. Ce qui ne l’empêche pas cependant de pronostiquer un «bon accord» pour bientôt. Mais il y a 10 jours à peine, le sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) finissait dans une impasse, sans communiqué final, après des échanges houleux entre les représentants américains et chinois et d’aucuns craignent que le G20 ne subisse les conséquences de ce bras de fer économique qui plombe le commerce mondial.
Le 15 novembre 2008, le premier sommet du G20 vantait les vertus du multilatéralisme qui apporterait au monde une prospérité de nature à transcender la crise financière. Mais aujourd’hui, on sait que l’administration Trump réfute catégoriquement la démarche et prône au contraire un «chacun pour soi» strict et implacable au nom de «l’America first», confirmant d’ailleurs la tendance générale à l’émergence au nord comme au sud de dirigeants populistes tels que Bolsonaro au Brésil.
Dans ce contexte, on voit mal quel poids sera celui des «représentants» des pays en développement, en mal de crédibilité avec l’affaire Khashoggi et en proie à des contestations, de plus en plus nombreuses, sur le front social et économique. Le G20 pourra-t-il ainsi apporter une quelconque réponse aux attentes de la planète meurtrie? Ce serait un vrai miracle…
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L’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a porté plainte lundi devant la justice argentine contre le prince, dit «MBS», dans les dossiers Khashoggi et du Yémen.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, soupçonné d’avoir commandité le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, est arrivé hier à Buenos Aires pour participer au sommet du G20. Les télévisions argentines ont diffusé des images de son arrivée à l’aéroport, où il a été accueilli par le ministre argentin des Affaires étrangères Jorge Faurie.
Six avions transportaient la délégation saoudienne et la logistique.
Le prince pourrait rencontrer à Buenos Aires son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, avec lequel les relations sont extrêmement tendues depuis le début de l’affaire Khashoggi.
L’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a porté plainte lundi devant la justice argentine contre le prince, dit «MBS», dans les dossiers Khashoggi et du Yémen, la Constitution argentine reconnaissant la compétence universelle en matière de crimes contre l’humanité.
«Les autorités judiciaires argentines ont commencé à analyser une plainte sur le rôle présumé du prince héritier Mohammed ben Salmane sur de possibles crimes de guerre commis par la coalition menée par l’Arabie saoudite au Yémen et des cas de torture par des responsables saoudiens», selon l’ONG.
HRW a également demandé à la justice argentine d’enquêter sur la «possible complicité» de MBS dans le meurtre de Jamal Khashoggi le 2 octobre. Le procureur général Ramiro Gonzalez doit décider s’il requiert l’ouverture d’une instruction.
Le prince héritier doit assister vendredi et samedi au sommet du G20 à Buenos Aires. Il s’est rendu ces derniers jours aux Emirats arabes unis, au Bahreïn, en Egypte et en Tunisie.
Cette tournée internationale marque sa première sortie hors de son pays depuis le début du scandale causé par le meurtre de Jamal Khashoggi, collaborateur du quotidien américain Washington Post et pourfendeur du régime de Riyadh.
Mardi, une manifestation massive a eu lieu à Tunis, sur l’avenue Habib Bourguiba, pour contester la visite du prince-héritier saoudien Mohamed Ben Salmane.
Les manifestants ont exprimé leur colère quant à la visite du prince saoudien en scandant plusieurs slogans, à l’instar, «L’Arabie saoudite et le Qatar, ennemis de l’humanité», «La Tunisie libre et Ben Salmane en dehors» ou encore «Dégage, tu n’es pas le bienvenu». Les protestataires ont, également, entonné l’hymne national durant leur marche. Cependant, le prince héritier d’Arabie saoudite a eu un accueil très chaleureux de la part du président de la République, Béji Caïd Essebsi même si la visite n’a duré que quelques heures.
MBS est accusé par la presse et des responsables turcs d’avoir commandité le meurtre de Jamal Khashoggi, un assassinat qui a terni l’image de l’Arabie saoudite dans le monde alors que les autorités saoudiennes démentent toute implication.
La grande question que se posent les médias internationaux est de savoir quel va être le comportement des autres dirigeants du monde vis-à-vis du prince héritier saoudien, exception faite du président américain Donald Trump qui lui a déjà apporté son soutien, en écartant les conclusions de la CIA quant à sa responsabilité.
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