Algérie Télécom a annoncé la baisse des prix d’abonnement à internet dès janvier 2019. L’annonce a été accueillie avec joie par les clients. Cependant, ces jours-ci, une offre promotionnelle proposée reviendra plus chère à l’utilisateur que s’il payait ses abonnements mensuels ordinaires. En effet, les clients qui se présentent aux différents guichets d’Algérie Télécom pour payer leur dernière facture se voient invités à acheter un forfait de 3 mois au prix actuel pour bénéficier en contrepartie d’un mois de connexion gratuite. En calculant le coût réel de cette offre, les clients ont trouvé qu’Algérie Télécom les invite réellement à payer leur connexion internet pour les trois premiers mois de l’année 2019 plus cher.
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MARRAKECH – Le Pacte mondial sur les migrations des Nations Unies a continué mardi de susciter les plaidoyers en faveur du texte alors que les défenseurs des droits de l’Homme et les ONG appellent les pays signataires à mettre réellement en oeuvre leurs engagements en plaidant pour des pratiques idéales en matière de migration.
Les orateurs ont poursuivi leurs plaidoyers en faveur du Pacte pour une « migration sûre, ordonnée et régulière » soumis depuis lundi à une conférence internationale à Marrakech, initiée par les Nations Unies, en présence des Etats adhérents au Pacte et ceux des organisations internationales, plaide pour des pratiques idéales en matière de migration.
Aux côtés d’autres dirigeants présents à la conférence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé les « nombreux mensonges » sur le Pacte qui a généré des « tensions politiques » dans plusieurs pays et fait éclater la coalition gouvernementale en Belgique, avec la démission des ministres issus du parti nationaliste flamand.
Non contraignant, le Pacte recense des principes –défense des droits de l’homme, des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale– et liste 23 propositions pour mieux gérer la migration, comme l’échange d’informations et d’expertises, ou l’intégration des migrants. Il préconise d’interdire les détentions arbitraires, n’autorisant les arrestations qu’en dernier recours.
« La société civile va surveiller ce qui se passe et demandera des comptes », a souligné l’ONG Oxfam. « Il est important de saisir cette chance et de pousser pour que ça avance (…) », a indiqué notamment Sarnata Reynolds, responsable d’Oxfam pour les migrations.
Pour sa part, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Michelle Bachelet a reconnu lors d’une cérémonie officielle dédiée au 70e anniversaire de la déclaration des droits de l’homme que « les Etats n’ont pas toujours tenu les engagements qu’ils ont pris il y a 70 ans », tout en insistant sur les progrès accomplis.
En ce qui concerne la migration, « on parle d’un pacte contraignant ou non contraignant… Mais il y a maldonne: il ne s’agit pas de politique intérieure mais de dignité de l’être humain », a dit Francesco Rocca, président de la Croix rouge internationale.
La fondatrice de « One Child », une association centrée sur les mineurs migrants, a été invitée à prendre la parole à l’ouverture officielle des débats. « La migration peut être bien entendu une expérience sûre et positive…Mais que dire des 30 millions de mineurs qui sont obligés de partir de chez eux à cause de violences et des conflits? », a lancé Cheryl Perera devant la conférence.
Alors que les nationalistes européens se mobilisent contre le Pacte à l’approche des élections européenne de mai 2019, la chancelière allemande Angela Merkel le soutient comme plusieurs Premier ministres européens: l’Espagnol Pedro Sanchez, le Portugais Antonio Costa, le Grec Alexis Tspiras, le Danois Lars Lokke Rasmussen, –qui vient de resserrer la politique migratoire de son pays– et le Belge Charles Michel, qui a donc maintenu son déplacement au prix de l’unité de sa coalition.
Dans un discours, Mme Merkel a plaidé pour le multilatéralisme en rappelant l' »histoire de son pays, marqué par le nazisme ».
« La réponse au nationalisme pu a été la fondation des Nations unies et l’engagement de trouver ensemble des réponses à nos problèmes communs », a-t-elle dit.
Une quinzaine de pays ont fait part de leur retrait ou du gel de leur décision après avoir approuvé le texte le 13 juillet à New York (Autriche, Australie, Bulgarie, Chili, Estonie, Hongrie, Italie, République tchèque, République dominicaine, Lettonie, Pologne, Slovaquie, Slovénie et Suisse). Les Etats-Unis avaient quitté le processus en décembre 2017 en le jugeant contraire à la politique de migration du président Donald Trump.
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CONSTANTINE – La nécessité d’investir dans la ressource humaine pour promouvoir le patrimoine culturel algérien a été soulignée mardi à Constantine, lors de la manifestation « ponts de communication du patrimoine des cités » qui se tient au musée national des arts et expressions culturelles (palais d’Ahmed Bey).
Nasreddine Bouziane, de l’université Salah-Boubnider (Constantine-3), a ainsi porté l’accent sur le rôle des médias et les autres institutions de socialisation que sont l’école et la mosquée « dans la prise de conscience de l’importance du patrimoine culturel par les enfants et les jeunes ».
Selon le conférencier, une étude réalisée lors de la manifestation « Constantine, capitale 2015 de la culture arabe » avait montré que « l’individu constantinois ignorait les spécificités et valeurs du patrimoine culturel de la cité du Vieux Rocher ».
Soulignant l’importance de la valorisation des particularités culturelles du patrimoine, il a cité le cas de nombre de pays parvenus en peu de temps à promouvoir leur culture donnant l’exemple par la Turquie, l’Egypte et la Jordanie.
De son côté, Foudhil Deliou a déclaré les mécanismes de promotion parmi les jeunes de la culture patrimoniale par notamment les nouvelles technologies de communication que les institutions muséales peuvent exploiter pour améliorer leur attractivité.
« Plus que tout autre temps, les institutions sont aujourd’hui dans l’obligation de faire usage de ces nouvelles technologies pour mieux communiquer », a-t-il dit.
La rencontre a donné lieu à plusieurs communications sur notamment la notion de musée de l’enfant, la dimension anthropologique du commun culturel et les modalités de son utilisation pour l’enracinement de l’appartenance identitaire chez les jeunes générations.
La manifestation « ponts de communication du patrimoine des cités », inscrite dans le cadre des activités du musée public national des arts et des expressions culturelles traditionnelles propose au public plusieurs expositions de collections de divers musées nationaux et des sorties vers les sites archéologiques.
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ALGER- La 8e Edition du Festival national de la création féminine, prévue du 13 au 17 décembre, au Palais de la Culture Moufdi Zakaria (Alger), sera consacrée aux jeunes talents, en fixant, pour la première fois, un âge limite aux participantes, ont affirmé les organisateurs de cette manifestation.
Les organisateurs ont sélectionné, pour cette édition, organisée sous le thème « Jeunes regards sur les arts », 27 participantes parmi les candidates inscrites sur la page Facebook, ouverte par le festival en août dernier, en fixant un âge limite aux participantes, qui ne doit pas dépassé 40 ans, pour le thème 1 dédié aux arts du patrimoine (broderie, tissage, poterie, sculpture, peinture et autres) et moins de 30 ans pour le thème 2 consacré au traitement de l’image (photographie, infographie, vidéo et autres).
Le programme de cette nouvelle édition englobe des ateliers d’exposition consacrés au tissage et à la broderie, ainsi que des activités scientifiques et culturelles, notamment des conférences sur le patrimoine et l’art dont une conférence sur les arts visuels animée par la réalisatrice Malika Laichour Romane, intitulée « les métiers de la photo:
question de vision » et une autre sur « les arts du patrimoine » intitulée « l’art de la broderie: nouveau et ancien », animée par Warda Segni, enseignante en sociologie à l’université de Constantine, spécialisée dans l’étude des pratiques sociales et des traditions de Constantine.
Les organisateurs ont choisi d’organiser une soirée artistique à la clôture de la manifestation, animée par Malya Saadi, dans l’art chaabi, un genre musical qui était réservé jusque-là aux hommes.
Lancée en 2010, cette 8e édition sera marquée par un hommage à la mémoire de Aïda Lazib, membre organisateur du festival depuis sa création, décédée récemment.
En parallèle aux expositions et activités organisées dans le cadre du festival, un jury veille à choisir les meilleurs travaux exposés.
Un nouveau thème est retenu pour chaque édition de ce rendez-vous qui attire des exposantes issues de plusieurs wilayas, dont « les différentes formes de textile » (1e édition) et autres thèmes liés au patrimoine.
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ALGER- Le ministre de la Santé, de la Population et de a Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a décidé de mettre fin aux fonctions du Directeur général et du secrétaire général du Centre Hospitalo-universitaire (CHU) de Bejaia, pour « mauvaise gestion », a annoncé mardi un communiqué du ministère.
Le ministère de la santé a constaté « la mauvaise gestion » lors « des différentes opérations de contrôle et d’inspection effectuées dernièrement », a précisé le communiqué, ajoutant que « ces dépassements ont influé négativement sur le fonctionnement de l’établissement et la qualité des prestations prodiguées aux patients ».
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Cette manifestation économique, ouverte dimanche au public, se décline en vitrine de l’industrie locale, donnant visibilité sur la plupart des marques et modèles produits et commercialisés en Algérie.
“La production automobile algérienne : diversification et développement” est le slogan de l’événement, qui attire des foules de visiteurs entre particuliers, professionnels désirant renouveler leurs parcs roulants, et simples curieux.
Une quarantaine de firmes sont représentées dans les différents stands disposés sur une superficie totale de 12.000 mètres carrés, où elles rivalisent d’arguments attractifs pour séduire les acheteurs potentiels.
Ainsi, des remises de plus de 300.000 dinars sont concédées par certaines marques de véhicules touristiques et utilitaires, alors que le montant déduit du prix initial des gros engins (travaux publics) peut atteindre 500.000 dinars.
Toutefois, plusieurs visiteurs abordés à cette occasion affichent une moue mitigée quant aux prix affichés, estimant que les participants auraient gagné à faire montre d’une meilleure compétitivité pour mieux convaincre les consommateurs.
“J’espérais trouver des prix à un niveau moins élevé, pensant que la tradition de tout salon spécialisé est de proposer du neuf à un prix imbattable”, a déclaré Nabil, fonctionnaire qui misait sur un petit véhicule “pas cher”.
“Je ne cherche pas le luxe, je veux juste ce qu’il faut pour déposer mes deux enfants à l’école le matin et rejoindre mon lieu de travail plus éloigné aujourd’hui puisque je viens d’emménager dans une nouvelle habitation à la sortie d’Oran”, a confié ce salarié qui escompte une perspective plus heureuse dans le marché de l’occasion.
D’autres visiteurs se font plus pragmatiques, affirmant que si les remises sont insuffisantes, le salon n’en constitue pas moins une opportunité à saisir quitte à “emprunter” via les organismes bancaires ou financiers dédiés au leasing (crédit-bail).
Une des grandes nouveautés de ce 18ème Salon “AutoWest” réside dans le fait qu’il se conjugue aux trois temps, à savoir le présent, le passé et le futur.
Ainsi, tout visiteur, acheteur ou simple curieux, peut y découvrir les marques les plus prisées de l’heure, côtoyant leurs aînées du temps jadis exposées dans les pavillons de deux clubs oranais collectionneurs de vieilles voitures.
Le futur de l’industrie nationale se reflète, quant à lui, dans les projets d’extension des usines de construction locales déjà en activité.
L’avenir se dessine aussi dans la création d’un nouveau modèle de véhicule algérien, tel le pick-up monocabine “Oryx” dont le prototype final est dévoilé à l’occasion de ce Salon.
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Après trois générations de prototype, des milliers d’heures d’ingénierie et trois ans de développement , le modèle final d’Oryx Motors, dénommé Timgad, voit le jour et est présenté au cours de cette 18ème édition du Salon d’Oran.
Disposant d’un numéro de châssis international en tant que Constructeur Algérien et obtenu sous la référence BRH, l’Oryx Timgad est un pick-up 4×2 simple cabine de 1230 kilogrammes animé par 1.6 Ess 115ch et un couple maxi de 150 Nm à 4000 Tr/Mn de PSA Powertrain avec qui le constructeur algérien a signé un contrat de partenariat pour la fourniture de groupes propulseurs. Associé soit à une BVM5 soit à une BVA, le Timgad affiche, selon Oryx Motors, un 8,7 secondes pour abattre le 0 à 100Km/h.
Considérant que le GPL est le «Diesel algérien», écologique et 2.5 fois moins cher que le Diesel, Oryx Motors annonce également la possibilité de doter son pick-up, en option, d’un kit GPL adapté tout en précisant que la châssis
a également été conçu pour recevoir un kit GPL de manière sécurisée.
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SETIF – Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a affirmé mardi à Sétif que le site archéologie d’Aïn Boucherit dans la commune de Guelta Zerga près d’El Eulma est devenu « un pôle d’attraction mondial qu’il faut préserver ».
Dans une déclaration à la presse sur ce même site, où il a été récemment découvert que la présence humaine remontait jusqu’à 2,4 millions d’années en Afrique du Nord, le ministre en visite dans la wilaya dans le cadre de la célébration des manifestations du 11 décembre 1960 a considéré que ces découvertes « nous poussent à accorder en urgence un intérêt majeur pour ce site ».
Selon M. Mihoubi, le site exige « un intérêt particulier et global » incluant sa sécurisation contre toute possibilité d’atteinte, estimant qu’il (le site) est appelé à devenir « un pôle d’attraction pour les chercheurs du monde soucieux de procéder à des recherches supplémentaires ».
Il a assuré à ce propos que son département allait mettre en place des mécanismes pour aider et accompagner le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) à pousser plus loin ses fouilles sur ce site pour y installer une station de recherche permanente et un centre d’interprétation archéologique.
« Un tel espace scientifique permettra aux professionnels d’être à proximité des sites de découvertes et leur épargne la déplacement à Alger pour analyser les pièces archéologiques », a souligné le ministre, estimant que cela offrira la possibilité aux chercheurs de parvenir à d’autres résultats et, a-t-il ajouté, « c’est ce que nous attendons d’eux ».
M. Mihoubi s’est dit attendre à ce que ce site qui a acquis une notoriété mondiale devienne, un lieu de tourisme culturel donnant à la région « une dimension culturelle, historique et touristique ».
Le ministre a salué le grand intérêt et attention particulière accordés à ces recherches par le président de la République Abdelaziz Bouteflika relevant qu’en dépit de la conjoncture économique du pays, le budget consacré à la recherche scientifique a connu une hausse montrant l’importance qui lui est accordée par l’Etat.
Lors de sa visite au moudjahid invalide Ferhat Benbebouch à son domicile dans la commune de Bir El Arch, M. Mihoubi a noté que les manifestations du 11 décembre 1960 représentent un moment fort de la marche du peuple algérien et a estimé que la visite de moudjahidine est « un devoir qui contribue à transmettre le message des chouhada aux nouvelles générations ».
Le ministre a entamé sa visite dans cette wilaya par une cérémonie de recueillement à la mémoire des chouhada devant le monument du chahid de la ville de Sétif et a visité dans la commune de Bir El Arch une exposition historique tenue à l’occasion, à la maison de jeunes locale.
Il poursuivra sa visite en assistant au musée public national à une partie des travaux d’une journée d’étude sur »Sitifis, 19 siècle depuis la fondation, référent historique et évolution civilisationnelle ».
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ANNABA – Les travailleurs du complexe sidérurgique Sider El Hadjar (Annaba) sous Contrat de travail aidé (CTA) ont maintenu mardi leur mouvement de protestation pour la troisième journée consécutive pour exiger leur titularisation, un mouvement qui n’a pas perturbé l’activité de l’entreprise, a indiqué le secrétaire général du syndicat de l’entreprise.
Les protestataires ont organisé une marche pacifique dans l’enceinte du complexe pour réclamer que leur situation soit régularisée, sans perturber les activités habituelles du complexe, a affirmé Riad Djemai, ajoutant que plus de 300 travailleurs ont participé à cette marche.
De son côté, Chemseddine Maâtallah, président directeur général du complexe sidérurgique Sider El Hadjar, a déclaré que « les portes du dialogue demeurent ouvertes », rappelant que des représentants des protestataires avaient été reçus et informés des possibilités du complexe et des perspectives futures en matière de préservation des acquis des travailleurs, de stabilité de l’entreprise et de son développement.
Au total, 1.599 travailleurs recrutés avec des contrats de travail à durée déterminée (CDD), dont 498 avec des contrats de travail aidés (CTA) jusqu’au mois de novembre 2018, sont concernés.
Ces contrats remontent aux années 2016, 2017 et 2018, selon des responsables de la direction générale du complexe Sider, qui emploie au total 4 500 travailleurs
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TIPASA – Le président du Conseil supérieur de la langue arabe (CSLA), Salah Belaid, a mis l’accent, mardi à Tipasa, sur l’impératif pour l’école algérienne d’évoluer, ultérieurement, vers le plurilinguisme après avoir assuré aux générations une maîtrise des deux langues officielles que sont l’arabe et tamazight.
« La première étape nécessite une maîtrise des deux langues officielles par les générations montantes, avant de s’orienter impérativement vers une ouverture sur les autres langues mondiales, soit un plurilinguisme ‘ciblé’ », a indiqué M. Belaid dans une déclaration à l’APS, en marge d’une rencontre sur les « Réformes des ouvrages de 2ème génération dans l’école algérienne », organisée au centre universitaire de Tipasa.
« S’attacher aux langues arabe et tamazight ne veut pas dire s’enfermer et négliger la langue de l’Internet (anglais) et d’autres langues (espagnol, chinois), qui ont leur place sur l’échiquier mondial », a-t-il relevé. Le plurilinguisme ciblé en Algérie « veut également dire la préservation de la langue française en tant que butin de guerre », tout en restant « ouverts aux langues des sciences et du savoir », a-t-il soutenu, avant d’ajouter que « rester attaché à une seule langue, mène vers une voie de garage (…) ».
Concernant l’appellation dite « 2ème génération », le président du Conseil supérieur de la langue arabe a assuré qu’il n’existe qu' »une seule génération » qui veut dire, selon lui, « des réformes, à savoir offrir une valeur ajoutée et réviser certaines insuffisances en prenant en compte les changements et les évolutions, tout en accordant assez de temps au ministère de tutelle pour éditer un livre exempt d’erreurs. » Le CSLA, a-t-il toutefois soutenu à ce propos, « est un partenaire du ministère de l’Education nationale dans l’élaboration du livre dit de 2ème génération ».
M. Belaid a, par ailleurs, prôné le dialogue et le vivre ensemble, précisant que les nations se sont développées grâce à la critique constructive qui met en avant les spécialistes et savants dans différents domaines des sciences et leur fait écho, estimant que la langue arabe est une « langue universelle du fait qu’elle n’a pas disparue et a résisté au temps. Mais demande toutefois un enrichissement dans le domaine scientifique pour remédier à certaines insuffisances ».
Dans le même sillage, il a relevé le besoin des générations futures de « réformes à court, moyen et long termes », tout en recommandant de se « méfier de certains contenus douteux » des réseaux sociaux, liés notamment aux classements des langues et des universités mondiales, entre autres.
« Il faut s’intéresser aux langues mères et aux mathématiques, s’intéresser à la logique en générale », a-t-il plaidé, car, a-t-il dit, « l’enfant a plus besoin d’explications rationnelles et scientifiques » pour évoluer, « vient ensuite l’apprentissage des langues, notamment l’anglais ».
Salah Belaid a, également, appelé à s’ouvrir davantage sur les nouvelles technologies, tout en sensibilisant parents et élèves sur les risques liés aux supports technologiques (tablettes, smartphones) et au « langage » utilisé sur les réseaux sociaux.
La rencontre, abritée par l’Institut de langues et littérature arabe du centre universitaire « Morsli Abdellah » de Tipasa, a abordé différents axes liés aux exigences de la réforme de l’Ecole algérienne, selon Adel Lakhdar, président du comité d’organisation.
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ALGER- Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a réitéré, mardi à Alger, l’attachement de l’Etat « à promouvoir la liberté de la presse et à soutenir les médias dans l’accomplissement de leurs missions ».
Dans son allocution à l’occasion de la célébration du 56e anniversaire de création du quotidien Ec-Chaab (11 décembre 1962), M. Kaouane a mis en avant « l’attachement de l’Etat à promouvoir la liberté de la presse et à soutenir les médias dans l’accomplissement de leurs missions », rappelant, à ce titre, le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de la Journée nationale de la presse, dans lequel il avait mis en avant « le souci de l’Algérie de développer une presse nationale professionnelle et indépendante ».
Soulignant « la grande responsabilité des médias nationaux dans la transmission de l’histoire des luttes de notre vaillant peuple et ses sacrifices aux générations montantes », le ministre a indiqué que le 11 décembre, qui coïncide avec l’anniversaire de création du quotidien Ech-Chaab, demeurera l’une des honorables stations de la glorieuse Histoire de l’Algérie, une histoire écrite en lettres d’or par ses valeureux chouhada et ses vaillants moudjahidine ».
Un évènement comme les manifestations du 11 décembre 1960 « est un symbole phare de la résistance de tout un peuple et un message à l’humanité entière quant à sa résignation à recouvrer ses droits à l’autodétermination à l’indépendance ».
Rappelant le rôle important de la presse nationale dans cette histoire et dans son écriture », le ministre a affirmé qu’elle poursuit aujourd’hui son oeuvre de concert avec la politique de l’Etat et les attentes du peuple en vue d’atteindre le progrès et le développement escompté », saluant, à ce propos, le rôle du quotidien « Ech-Chaab » dans l’accompagnement des efforts de construction et d’édification après l’indépendance et pour l’adaptation au exigences du pluralisme médiatique et aux développements technologiques modernes.
Dans une déclaration à la presse, en marge de cette cérémonie, M. Kaouane a affirmé que le journalisme a « ses principes, ses règles et son éthique » et que « seul le professionnalisme fera la différence ».
Il a fait savoir qu' »il n’existe, à ce jour, aucun dossier d’accréditation de nouvelles chaines de télévision privée », ajoutant que les procédures y afférentes « sont connues et que celui qui veut l’accréditation d’une nouvelle chaine n’a qu’à se rapprocher des services compétents ».
Pour sa part, la directrice générale du quotidien « Ec-Chhaab », Amina Debèche a indiqué, à cette occasion, que « le travail journalistique requiert le sens du patriotisme et le respect de l’éthique professionnelle ».
Cette cérémonie a été marquée par la remise des distinctions à nombre de journalistes, techniciens et fonctionnaires administratifs du quotidien « Ec-Chaab » et la projection d’un film documentaire retraçant son histoire depuis sa création.
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ALGER- Le potentiel photovoltaïque de l’Algérie est estimé à près de 2,6 millions de térawatts/heure (TW/h) par an, soit 105 fois la consommation mondiale d’électricité, a indiqué mardi à Alger le consultant et chercheur dans le secteur des énergies renouvelables, M’hamed Hammoudi.
Intervenant lors de la conférence-débat « Le potentiel, les opportunités et les défis de la mise en place des énergies renouvelables en Algérie » organisée par le collectif de réflexion CARE, ce consultant a fait savoir que « logiquement », les wilayas du sud sont celles pouvant contribuer le plus dans la production des énergies renouvelables au vu de la surface disponible et du taux d’ensoleillement.
Ces wilayas étant Tamanrasset avec un potentiel de contribution à la production photovoltaïque nationale de 28%, Adrar avec 21%, Illizi avec 14% puis Tindouf, Bechar et Ouargla avec 7,5% chacune.
Le consultant a également indiqué que l’Algérie bénéficie d’un potentiel important d’énergie éolienne alors que cela n’est pas assez pris en considération.
Il a ainsi cité les wilayas d’Oran, Médéa et Alger dans le top 3 en terme de potentiel éolien.
Dans le cadre de la mise en place du programme national de développement des énergies renouvelables (PNDER), l’Algérie ambitionne l’installation de 22.000 MW, soit un investissement de 34 milliards de dollars.
« Il y a 5 ans, le même projet aurait coûté 60 milliards de dollars », a fait savoir M. Hammoudi se félicitant de l’actualisation du PNDER en 2015.
Cette actualisation a permis d’offrir la plus grande part de ce programme à l’énergie photovoltaïque (61,7%) et à l’éolien (22,77%) et à différer l’investissement dans certaines technologies plus onéreuses sur du plus long terme, notamment concernant la technologie solaire thermique.
De plus, d’ici 2030, ce programme permettra d’atteindre 27% de renouvelable dans le mix national énergétique, ce qui induirait pour le pays une économie annuelle de 38 milliards de m3 de gaz naturel.
Actuellement, la part de consommation locale de gaz par rapport à la production nationale ne cesse d’augmenter passant de 31% à 46% entre 1991 à 2017.
Par ailleurs, M. Hammoudi a salué la volonté d’adhésion de l’Algérie au marché spot européen afin de fournir l’Europe en énergie, soulignant que l’Italie et la Finlande sont les plus importants importateurs européens d’énergie électrique.
Il a également mis en lumière le potentiel du marché africain que l’Algérie pourra intégrer par l’établissement d’une liaison avec la Mauritanie.
En Afrique, 640 millions de personnes n’ont pas accès de manière régulière à l’électricité.
L’Europe et l’Afrique pourraient ainsi constituer des marchés porteurs pour le renouvelable algérien, surtout si l’Algérie installe des capacités de stockage de cette énergie pour la commercialiser à des moments où la demande extérieure est plus forte au cours de l’année, a-t-il souligné.
En effet, les prix spot moyens du marché européen atteignent 120 euros/MWh, en Italie le MWh se commercialise à 276 dollars et en Espagne à 228 dollars.
En Afrique, le prix moyen est de 140 dollars/MWh, tandis qu’en Algérie, celui-ci coûte 42 dollars.
Concernant les moyens de stockage, des technologies existent permettant de stocker les surplus de production et ainsi remédier à l’instabilité de la disponibilité des ENR.
Pour ce faire, le chercheur a évoqué plusieurs moyens de stockage telles que des batteries spécifique (stockage de l’énergie de quelques heures à quelques jours), un autre stockage sous forme d’air comprimé ou bien à travers la transformation de l’énergie en gaz (hydrogène puis méthane) dont le stockage peut durer entre plusieurs mois à quelques années.
A noter qu’en 2017, la consommation électrique mondiale était de 24.800 TWh/an. L’Algérie consomme annuellement 78 TW/an.
Selon M. Hammoudi, les prévisions scientifiques affirment que d’ici 2025, l’Algérie consommera entre 123 à 160 TWh/an.
De plus, l’électricité à travers le monde provient de sources non renouvelables carbonées à hauteur de 73,5%. En Algérie, la production électrique provient pour sa part à 97% du gaz naturel.
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ALGER- Les travaux de la conférence nationale sur l’exception d’inconstitutionnalité ont pris fin mardi, avec comme toile de fond le renforcement de l’Etat de droit, des libertés et des droits de l’homme en Algérie.
Le principe de l’exception d’inconstitutionnalité, consacré par la Constitution révisée en 2016 et qui sera effectif à partir de mars 2019, est une procédure permettant à l’une des parties au procès de contester une disposition législative si elle estime qu’elle porte atteinte à ses droits et libertés garantis par la Constitution.
Le citoyen peut, ainsi, par le biais de son avocat, soulever cette exception d’inconstitutionnalité devant le juge de fond qui a entre les mains ce contentieux, c’est à dire devant un tribunal, une Cour d’appel, la Cour suprême, un tribunal administratif ou le Conseil d’Etat.
Pour soulever cette exception d’inconstitutionnalité, la requête présentée doit être « écrite, motivée, distincte et indépendante » du dossier judiciaire, avait expliqué le procureur général près de la Cour de Guelma, Djadi Abdelkrim, précisant que cette question « doit être liée à une disposition législative dont l’issue du contentieux en dépend ou bien la poursuite pénale est fondée sur cette disposition ».
« Pour que cette exception d’inconstitutionnalité soit valable, il faut qu’il n’y ait pas auparavant une décision du Conseil constitutionnel à travers laquelle ce dernier avait déjà déclaré que cette disposition est conforme avec la Constitution », avait relevé ce juriste.
Les éléments soulevés « doivent reposer sur des arguments sérieux pour les présenter au juge qui aura à se prononcer sur la recevabilité ou l’irrecevabilité de cette demande », avait-il souligné, ajoutant que « si les conditions sont réunies, la requête, avec les différents documents relatifs au dossier, est transmise à la Cour suprême (si c’est le tribunal administratif, elle est transmise au Conseil d’Etat) ».
Les parties, représentées par leurs avocats, ainsi que le représentant du gouvernement, ont la possibilité de présenter leur observation au sein même du Conseil constitutionnel qui se prononcera par décision. Si ce dernier juge non conforme la disposition législative, cette dernière sera corrigée par l’instance législative.
Pour le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, le mécanisme de l’exception d’inconstitutionnalité qui entrera en vigueur en mars prochain « permettra d’épurer le cadre juridique pour être en conformité avec la Constitution ».
De son côté, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, avait indiqué que l’introduction de l’exception d’inconstitutionnalité était destinée notamment à l’élimination de tous les facteurs qui pourraient constituer « une faiblesse ou un fléchissement du pays ».
Il avait ajouté que grâce à l’usage de cette disposition, le citoyen « contribuera au renforcement de l’Etat de droit et veillera à la préservation de ses droits garantis par la Constitution », précisant qu’il deviendra « un partenaire dans la consécration, la sauvegarde et le respect de ses droits ».
Le ministre avait estimé que ceci constitue « une avancée significative dans le renforcement de l’Etat de droit pour lequel nous continuerons à oeuvrer, sans relâche, à l’approfondissement de ses fondements, à la promotion de ses composantes et à l’ancrage de ses règles dans les faits ».
Pour sa part, le représentant résident adjoint de du Programme des Nations Unis pour le développement (PNUD), Edwine Carrié, avait soutenu que l’introduction du principe de l’exception d’inconstitutionnalité s’inscrit « en droite ligne du renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit en Algérie ».
Il avait souligné que les reformes engagées par l’Algérie, notamment le principe de l’exception d’inconstitutionnalité, représentent « une étape cruciale dans la dynamique des réformes pour la concrétisation de la primauté du droit et du renforcement de la démocratie participative ».
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Cristiano Ronaldo n’aura pas mis longtemps à conquérir l’Italie. Auteur d’un début de saison exceptionnel avec la Juventus (11 buts, 7 passes décisives), l’international portugais carbure déjà.
Heureux dans sa nouvelle vie, CR7 n’en oublie pas pour autant Lionel Messi, son meilleur ennemi. «J’aimerais qu’il vienne ici et qu’il relève le défi comme moi», a-t-il lâché aux médias italiens. En cinq mois chrono, Cristiano Ronaldo a (déjà) fait de la Serie A son nouveau jardin. Avec dix buts au compteur, l’attaquant de la Juventus est le deuxième meilleur buteur du championnat italien, juste derrière Krzysztof Piatek (Genoa) et ses onze réalisations. Épanoui dans son nouveau club, heureux de sa nouvelle vie, l’ancien joueur du Real Madrid ne regrette en rien son transfert cet été. «Je suis très content ici, Turin est une superbe ville.
La Juve est un club fantastique avec une organisation incroyable. Mon impression jusqu’à maintenant est fantastique», a-t-il confié à La Gazzetta dello Sport ce lundi. Son passé au Real Madrid ? «Je veux gagner ici, le passé c’est le passé. Le reste ne compte pas. Si je venais à jouer contre le Real en Ligue des champions, je donnerais tout», explique CR7. «Les différences entre Manchester, le Real et la Juve ? La mentalité, en Italie, est différente. Ici, les équipes se préoccupent plus de bien défendre que d’attaquer, confie Ronaldo. Même l’organisation est différente, comme la mentalité. En Espagne, c’est plus relax. ici, tu dois être plus concentré, sérieux, travailler plus dur…»
«Messi ne me manque pas»
Dans son tour des médias italiens (Gazzetta dello Sport, Tuttosport, Corriere dello Sport), Cristiano Ronaldo a bien évidemment été interrogé sur son meilleur ennemi : Lionel Messi. Et le Portugais l’assure, l’attaquant du Barça ne lui «manque pas». «Je n’aime pas quand on me compare aux autres, ce n’est pas juste. Je fais mon travail, j’ai gagné partout où je suis allé. Si vous regardez les statistiques vous verrez. Je ne dois rien prouver, j’ai gagné avec mes équipes et ma sélection», assure l’attaquant de la Juventus, qui explique être «sorti de sa zone de confort» pour «relever un nouveau défi».
«Je crois en moi et j’ai prouvé aux gens que je suis toujours un joueur incroyable», ajoute Ronaldo. Avant de lancer directement un défi à Lionel Messi. «Peut-être que moi je lui manque… J’ai joué en Angleterre, en Espagne, en Italie, au Portugal, pendant que lui a toujours joué en Espagne. Peut-être qu’il a plus besoin de moi… Pour moi la vie est un défi, j’aimerais qu’il vienne en Italie, un jour. Qu’il fasse comme moi et qu’il accepte le défi», lâche CR7. Mais s’il est heureux au Barça, je le respecte : c’est un joueur fantastique, un bon gars mais il ne me manque pas. C’est ma nouvelle vie et j’en suis heureux».
«Le Ballon d’or ? Je pense le mériter tous les ans»
Pour conclure son interview à la Gazzetta, Cristiano Ronaldo a également été interrogé sur le Ballon d’or, remporté cette année par Luka Modric, son ancien coéquipier au Real Madrid. Alors, déçu ? «Je pense le mériter tous les ans, je travaille pour ça. Mais si je ne le gagne pas, ce n’est pas la fin du monde», répond le quintuple vainqueur du trophée. «Je respecte la décision. J’ai tout fait pour le remporter, les statistiques ne mentent pas (…) Mais ne pensez pas que je suis malheureux, vous pensez que je vais rentrer chez moi et que je vais me mettre à pleurer ?», s’interroge le joueur de la Juventus. Après avoir «félicité» Modric, qui «mérite» cette récompense, Ronaldo a lancé un ultime message à son ancien coéquipier. «L’an prochain, on s’affrontera de nouveau et je vais tout faire pour être encore là. Compris ?» Message reçu.
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“Faire croire que ce sont tous les Algériens qui vont bénéficier de la prise en charge en France est un leurre”, assène le chef du service oncologie du CPMC.
Le protocole annexe à la convention générale datant de 2016 sur la Sécurité sociale, relatif aux soins de santé programmés et dispensés en France aux ressortissants algériens, ratifié par décret du président Abdelaziz Bouteflika, le 17 novembre dernier, suscite une vive colère chez les praticiens nationaux. Le professeur Kamel Bouzid, chef du service oncologie du CPMC, qui s’engage à parler au nom de ses confrères, y voit plutôt une manière de “financer le système sanitaire français” à travers la prise en charge par la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas), pour une infime partie d’Algériens, en l’occurrence les responsables au “bras long”, et jamais, dit-il, l’ensemble des Algériens, comme tentent de le faire croire les autorités.
Pour lui, c’est aussi et surtout une “injure”, voire une “insulte”, aux praticiens algériens, en particulier, et une manière de jeter le “discrédit” sur le système national de santé, en général. Le professeur se dit davantage “scandalisé” par le fait les dispositions de cette convention soient adoptées par le Parlement français. “56 ans après l’indépendance, l’Assemblée nationale française parle du sort des Algériens malades. C’est juste scandaleux!”, regrette le Pr Bouzid, qui qualifie cette convention de “mascarade”. D’où, il appelle à son “abolition”. Cette convention est, en réalité, promulguée par les gouvernements français et algériens juste pour parer à une situation ancienne qui avait généré un contentieux financier estimé à quelque 25 millions d’euros de dettes impayées par l’Algérie aux hôpitaux français.
De l’avis du Pr Bouzid, ce contentieux serait une chance donnée aux autorités algériennes pour mettre fin à tout accord dans le domaine sanitaire avec la France. Il dénonce ainsi une “manière d’exporter les malades algériens au détriment des soignants nationaux et du système de santé national”. Pour lui, cet accord ne profiterait guère aux Algériens, mais bel et bien au système sanitaire français et à “la mafia nationale”, faisant allusion aux hauts responsables du pays. Le professeur est catégorique à ce titre : “Faire croire que ce sont tous les Algériens qui vont bénéficier de la prise en charge en France est un leurre.” Regrettant que l’argent des cotisants ne profite, en réalité, qu’aux hauts responsables et à leurs ayants droit, le professeur suggère à ces derniers de créer, s’il le faut vraiment, un “fonds spécial” et “d’arrêter de se faire soigner dans l’ex-France coloniale avec notre argent”.
Cela d’autant plus que la commission de la Cnas en charge d’étudier les dossiers de la prise en charge n’est plus représentative et que les dossiers sont “expédiés” de manière “subjective”. Il rappelle qu’une commission représentative des quatre régions du pays a été mise en place en 1994, à l’ère du ministre Yahia Guidoum, et avait pour objectif de limiter, voire d’arrêter, les transferts pour soins à l’étranger. Des accords, ajoute-t-il, avaient été, alors, conclus avec la Jordanie et l’Écosse pour la prise en charge des patients dont les soins n’étaient pas encore dispensés en Algérie. Mais cette commission, regrette-t-il, sera dissoute en 1999. Elle a été depuis réduite à une commission composée de 5 membres, tous du Centre.
À croire, ironise, chagriné, le professeur, qu’à l’Est et à l’Ouest, on ne tombe pas malade. L’objectif en 1994, raconte-t-il, était non seulement de réduire, voire d’arrêter, le transfert des malades à l’étranger, mais aussi de promouvoir la technicité et les pôles d’excellence en Algérie. “À aucun moment, il n’a été question d’exporter des malades. Mais voilà que 25 ans après, on est en plein dedans !” regrette le professeur, qui reproche à la Cnas de n’avoir jamais eu à rendre de comptes sur les dépenses et les résultats des transferts de malades à l’étranger. “Quel est le bilan des transferts pour les soins à l’étranger ? Autrement dit, qui part ? Où vont-ils et comment y vont-ils”, s’interroge-t-il, en relevant que les prises en charge à l’étranger sont bannies dans son service depuis 10 ans.
Le professeur dénonce, par ailleurs, la perversion de certains citoyens qui trouveraient plutôt normal de mourir dans un hôpital parisien qu’en Algérie. Il convient de signaler que l’ambassade de France a confirmé l’entrée en vigueur de ce protocole annexe dans un communiqué rendu public avant-hier, dont l’objectif est de préciser que “les soins ne sont pas gratuits en France pour les ressortissants algériens”.
Farid Abdeladim
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Le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe, le Tunisien Taïeb Baccouche, révèle qu’il a déjà lancé les préparatifs d’un sommet de cette instance régionale, suite à l’accord du Maroc pour l’accueillir en 2019.
“Une correspondance a été déjà adressée aux ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA) pour les convier à une réunion restreinte à Tunis, en préparation du 7e sommet des chefs d’État de l’UMA prévu au Maroc en 2019”, a déclaré le secrétaire général de l’UMA, Taïeb Baccouche, au média tunisien en ligne “lapresse.tn”. Il a fait cette déclaration à l’occasion d’une table ronde organisée samedi par l’Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe, sous le thème “Capables de construire un grand Maghreb arabe”.
Taïeb Baccouche a indiqué que “le ministre des Affaires étrangères marocain a affirmé la disposition de son pays à accueillir les travaux du 7e sommet de l’Union du Maghreb arabe à l’occasion du 30e anniversaire de sa création”.
Le SG de l’UMA a assuré que le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie ont accepté l’invitation à tenir une session du conseil exécutif de l’Union à Tunis, tout en exprimant le souhait de l’accueillir. Rappelons que l’Algérie avait saisi officiellement le SG de l’UMA pour l’appeler à organiser dans les délais les plus rapprochés une réunion du conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA, en soulignant qu’il s’agit d’une initiative qui s’inscrit en droite ligne de la conviction intime et maintes fois exprimée par l’Algérie de la nécessité de la relance de l’édification de l’ensemble maghrébin et de la réactivation de ses instances.
Par ailleurs, Taïeb Baccouche a souligné que “les efforts du SG de l’UMA pour la tenue du 7e sommet des chefs d’État des pays du Maghreb, reporté depuis 2007 et qui était prévu en Libye, vont dans le sens de l’appel lancé récemment par le roi Mohammed VI à l’Algérie pour la création d’une commission mixte dédiée à l’examen des questions litigieuses en suspens, dont notamment celles relatives aux frontières fermées entre les deux pays”. Faut-il croire que l’Union du Maghreb arabe va connaître un regain de dynamisme, alors qu’on la croyait définitivement enterrée après que le Maroc a présenté sa candidature à intégrer la communauté économique des pays de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), et que la Tunisie en a fait de même avec le marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) ? Attendons de voir d’abord sur quoi débouchera la réunion ministérielle de l’UMA pour voir si cette proposition de Rabat d’accueillir le sommet le 17 février 2019, soit à l’occasion du trentième anniversaire de la création de cette entité régionale, sera confirmée. Si c’est le cas, le septième sommet de l’Union du Maghreb arabe aura finalement bien lieu une douzaine d’années plus tard.
Merzak Tigrine
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Riyad refuse d’extrader en Turquie des personnes suspectées d’être impliquées dans l’assassinat à Istanbul du journaliste saoudien Khashoggi, a affirmé, dimanche soir à Riyad, le ministre des Affaires étrangères Adel al-Jubeir, après une demande en ce sens d’Ankara.
La Turquie avait demandé mercredi l’arrestation de deux proches du prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed ben Salmane, en lien avec le meurtre de Jamal Khashoggi le 2 octobre dans le consulat de son pays. “Nous n’extradons pas nos citoyens”, a annoncé M. Jubeir lors d’une conférence de presse à Riyad. D’après l’agence de presse étatique Anadolu, la justice turque a émis des mandats d’arrêt visant Ahmed al-Assiri et Saoud al-Qahtani, accédant à la requête du procureur général d’Istanbul, qui les soupçonne de faire partie des planificateurs du meurtre.
Les deux hommes ont été démis de leurs fonctions le 20 octobre alors qu’une tempête diplomatique s’abattait sur Riyad après le meurtre de Khashoggi, qui a considérablement terni l’image de la pétromonarchie, notamment celle de Mohammed ben Salmane. Après avoir affirmé dans un premier temps que le journaliste avait quitté vivant le consulat, Riyad a fini par reconnaître, sous la pression internationale, qu’il avait été tué et démembré à l’intérieur de la représentation diplomatique. Le mois dernier, le procureur général saoudien avait annoncé que 11 suspects détenus en lien avec l’enquête sur le meurtre avaient été inculpés, sans communiquer leur identité. M. Jubeir avait souligné pour sa part que Mohammed ben Salmane n’avait rien à voir avec cet assassinat, alors que tous les éléments de l’enquête turque et celle de l’agence de renseignement américaine (CIA) plaident pour son implication directe dans ce crime.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a plusieurs fois réclamé l’extradition des suspects arrêtés par Riyad, mais le pouvoir saoudien insiste pour que tout procès se déroule en Arabie Saoudite.
R. I./Agences
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“Les textes de loi prévoient uniquement la prorogation du mandat du président de la République en cas de guerre”, explique l’avocat Mokrane Aït Larbi.
Depuis peu, l’idée d’un report du scrutin présidentiel fait son chemin. Son promoteur, le président du MSP, Abderrezak Makri, ne dit pas sur quel artifice juridique compte-t-il l’asseoir. Une base légale ? Un fait accompli politique ? S’agissant des motifs légaux d’un ajournement de l’élection présidentielle, la Constitution prévoit une seule situation : un état de guerre. Selon Me Mokrane Aït Larbi, “il n’y a aucune base légale pour justifier le report de l’élection présidentielle”. Plus explicite, l’avocat indique que les textes de loi prévoient uniquement “la prorogation du mandat du président de la République en cas de guerre”, précisant que ce mandat présidentiel est prolongé jusqu’à la fin du conflit armé.
La loi fondamentale ne prévoit pas d’autres situations. Aussi, pour rendre le report légal, il faudra créer la situation qui devra le justifier. Or, il est impensable de provoquer une guerre, sinon une révolte généralisée, uniquement pour satisfaire un tel fantasme politique. Il reste donc le coup de force. En effet, si le régime choisit le report du scrutin présidentiel pour, par exemple, se donner le temps de réunir un consensus autour d’un candidat, il se heurtera à la loi qu’il a lui-même confectionnée et adoptée. Dans ce cas de figure, le régime recourra, une fois de plus, à un coup de force et à une énième violation de la loi. C’est vraisemblablement à cela que travaillent les courtisans. Surtout si la reconduction de Bouteflika n’est pas actée. Pour le moment, elle n’est pas évidente, mais elle n’est pas définitivement exclue aussi.
Le désarroi du régime se voit dans les initiatives — ballons-sondes — que les alliés, TAJ notamment, ont mises en évidence. L’alliance présidentielle a exprimé sa détermination à examiner toute proposition et initiative qui “s’inscrit en droite ligne avec les réformes politiques engagées par le Président”. Ce qui semble être un partage des rôles pas du tout innocent, puisque la même idée de report est partagée à la fois par un parti de l’opposition, le MSP, et un autre proche du pouvoir, TAJ. Tout ce remue-ménage a lieu à moins de cinq mois du scrutin présidentiel. Ce qui ajoute de la brume sur une scène politique déjà confuse et floue. L’opposition reste toujours suspendue à la décision du pouvoir de présenter ou pas Abdelaziz Bouteflika pour un 5e mandat. Le régime est préoccupé par les scénarios qu’il mijote sans pouvoir trancher.
Les questionnements sont nombreux et ne trouvent pas de réponse. Toutes les conjectures sont autorisées, y compris celle qui privilégie l’idée d’une mise en scène visant à distraire l’opinion via des initiatives tous azimuts.
Mohamed Mouloudj
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Le constat est désormais presque unanimement partagé : le pays est dans une “impasse politique”, eu égard au flou artistique et à l’opacité qui entourent l’élection présidentielle. Mais, également, compte tenu de la situation générale, dont les marqueurs sont loin de prêter à l’optimisme. Lors d’une conférence de presse animée, hier à Alger, à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire de la Déclaration des droits de l’Homme, les membres du directoire de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh, aile de Me Benissad) ont, à l’unisson, dépeint une situation désastreuse de l’état des droits dans le pays, à telle enseigne qu’ils prédisent de “sombres perspectives”, si le choix d’ouverture et du respect des libertés n’était pas opéré par le régime en place. “Les élections n’ont aucun sens.
Les Algériens les boudent, car elles n’ont jamais été libres. Et il n’y a aucune garantie que les prochaines seront propres et honnêtes. Quand les droits sont bafoués, les manifestations sont interdites, l’expression libre est muselée, les activistes traqués et les médias lourds mis au service du régime, nous disons que les conditions ne sont pas réunies pour une élection libre”, a estimé le président de la Laddh, Me Noureddine Benissad. “Un pays qui ne respecte pas les droits n’ira pas loin”, prophétise-t-il. “On a régressé. S’il n’y a pas une volonté politique pour le respect des libertés, la société est alors morte”, ajoute-t-il encore, lui dont l’association n’est toujours pas agréée, en dépit du respect de toutes les procédures exigées par la nouvelle loi sur les associations.
“Les acquis de plusieurs années de lutte de militants ne sont pas seulement menacés, mais remis en cause. On est dans une impasse politique. Personne ne ressent l’ambiance électorale et rien n’est garanti. Personne ne peut prédire ce qui va se passer dans un mois”, observe, pour sa part, l’avocat Aïssa Rahmoune. Selon lui, “le régime est devenu une SPA où nul n’est assuré d’y demeurer”. De son côté, Moumene Khellil, le SG de l’association, soutient que le “pouvoir ne s’occupe pas de la société, ni des droits, mais s’occupe plutôt de ses affaires”. En témoigne, à ses yeux, l’ampleur prise par le phénomène des harragas, signe de “l’opacité et de la perte d’espoir en l’avenir” et de “l’impasse”.
Plaidoyer pour des “états généraux” des droits de l’Homme
Pendant plus d’une heure, les conférenciers ont égréné un chapelet de violations de droits et d’atteintes aux libertés de la part d’un régime qui ne respecte pas les “conventions” ratifiées ni ses engagements internationaux. “La situation est troublée dans tous les domaines”, résume Me Benissad. “Faillite dans la construction d’un État qui respecte les droits depuis 1962”, “marches interdites”, “une loi sur les associations contraignante”, “poursuite de la même situation qu’avant malgré la levée de l’état d’urgence”, “restrictions ciblant la société civile”, “développement du phénomène des harragas, un drame national”, “un discours populiste autour des migrants”, “recours abusif à la détention préventive et le non-respect de la présomption d’innocence”, comme on l’a vu avec les journalistes et blogueurs récemment incarcérés, “des prisons surpeuplées et déshumanisées”, “la question des disparus, en quête de vérité et justice”, “harcèlement des Ahmadis”, “des handicapés (envion 4 millions) laissés pour compte”, “remise en cause des droits socioéconomiques” et l’explosion de la corruption érigée en “prédation” sont autant de marqueurs de l’état des droits de l’Homme dans le pays, selon Me Benissad. Membre actif à Béjaïa, Mahrez Bouiche évoque “la montée horrible de la répression depuis un mois et demi”.
“La répression s’est généralisée. Depuis deux ans, quatre marches seulement ont été autorisées”, relève-t-il. Il évoque également les interdictions qui ciblent les cafés littéraires. À cela s’ajoutent la “situation des hôpitaux” et l’oppression que subissent les femmes. Face à cette situation, la Laddh ne préconise rien moins que l’organisation des états généraux des droits de l’Homme. “Une sorte de Grenelle à discuter. On est prêts à affronter toutes les expressions, même officielles. Il faut mettre le holà”, propose Me Benissad. “Toutes les organisations, les avocats, les juristes, les associations, la société civile en général devons nous retrouver, sans exclure personne, pour discuter et faire un audit sur le plan juridique et en finir avec la loi de 2012 (sur les associations) pour faire de la société civile un contre-pouvoir capable de formuler des propositions pour l’avenir”, détaille-t-il. “Il y a trop d’arbitraire”, déplore-t-il. Par ailleurs, Me Guenane a évoqué la difficulté de la ligue à accéder aux statistiques sur toutes les questions inhérentes aux violations des droits.
Karim Kebir
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