M. Sidi Achour a annoncé que Samp détient l’exclusivité dans la distribution du lubrifiant Motul sur les deux-roues après l’accord signé avec Meklati multimarques MMDI.
La société Sidi Achour Motos Pièces (Samp) a annoncé, lors d’une conférence de presse organisée à la 18e édition du Salon de l’automobile et du motocycle d’Oran (Autowest-2018), l’arrivée de la marque Ixon en Algérie. Selon Rédha Sidi Achour, le patron de Samp, l’année 2019 sera charnière pour le marché des deux-roues, en ce sens où les Algériens se mettent de plus en plus en mode moto, et la marque premium Ixon, qui sera représentée par Samp, changera bien des choses en termes de sécurité et de confort. Selon le conférencier, “cette nouvelle représentation s’inscrit en droite ligne du développement de ce secteur en Algérie, d’une part, et de la satisfaction du client, d’autre part, et ce, en proposant une gamme de vêtements et d’équipements moto de haute performance, de qualité meilleure et d’assurer un produit homologué répondant aux normes internationales de sécurité. À partir de là, Samp proposera aux motards algériens la gamme incontournable d’équipements et de vêtements signée par le géant français Ixon.” Pour M. Sidi Achour, représenter Ixon, le n°1 des ventes de vêtements moto en France, avec 2 collections par an et près de 50 nouveautés chaque saison pour se positionner en 15 ans comme le leader incontesté, constitue un nouveau challenge. Du reste, Samp propose, durant toute la durée du Salon Autowest-2018, l’intégralité de la gamme Ixon, l’une des séries les plus complètes dans le marché des vêtements moto. Adaptée à tous les univers (Racing, Roadster, Adventure, Heriatge, Urbain et Casual), Ixon propose 12 catégories de pantalons, de blousons, de gants ou encore de la bagagerie et des combinaisons intégrales. Concernant Autowest-2018, Samp a décliné des prix imbattables sur les derniers modèles des casques Shark et les vestes Bering. Ces deniers sont proposés respectivement à partir de 24 900 DA et 19 900 DA. Par ailleurs, Samp a également annoncé l’adhésion de la marque Wunderlich, spécialiste d’accessoires de moto BMW, à la famille du leader des équipements pièces et accessoires moto en Algérie. “Nos rayons accueillent cette année la nouvelle collection des accessoires de protection destinés aux machines BMW commercialisées en Algérie, tous modèles et cylindrées confondus”, a indiqué M. Sidi Achour. Parallèlement, celui-ci a eu le mérite de faire une exhibition d’un coussin airbag (sous forme de veste), et destinée à protéger le motocycliste en cas de sinistre routier. Enfin, M. Sidi Achour a estimé que près de 80% des motocycles fabriqués en Algérie ne sont pas homologués, contre 20% seulement qui répondent aux normes requises à l’international, non sans dénoncer la contrefaçon qui gangrène le secteur des deux-roues, à commencer par les équipements de sécurité, à l’image des casques pour motos qui sont commercialisés à 2000 DA. M. Sidi Achour a plaidé, en ce sens, pour une concertation des acteurs qui interviennent sur ce marché, comme la création d’une association et/ou d’un club qui réunirait les professionnels de cette filière laissée pour compte. “Nous n’avons pas le choix. Soit on s’organise et on donne du punch pour ce secteur, dont l’avenir est prometteur, soit on expose davantage les motocyclistes aux sinistres”, a encore estimé le conférencier.
F. B.
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L’usine du constructeur japonais Nissan en partenariat avec son représentant historique le Groupe Hasnaoui semble enfin voir le bout du tunnel avec l’approbation du CNI, selon Alg24.
Citant des sources sûres, Alg24 annonce que ce projet a été validé lors du réunion du Conseil National de l’Investissement présidée par le Premier Ministre Ahmed Ouyahia, le jeudi 06 décembre.
Prévue dans un premier temps à la fin 2016, cette usine d’assemblage des modèles Nissan devrait ainsi voir le jour dans les mois à venir dans la wilaya de Relizane pour y assembler les Nissan Sunny, la Micra et le pick-up Navara entre autres pour une capacité de production de 60.000 unités/an, du moins selon ce qui a été annoncé en son temps mais qui pourrait avoir été revue à la hausse et aller vers les 100.000 unités. Un chiffre qui devrait également se faire avec l’assemblage de la marque Datsun, ressuscitée par Nissan en 2013 avec une nouvelle philosophie orientée vers le low-cost, et qui ambitionne de tripler ses ventes d’ici 2022 et pour cela rien de mieux que d’aller chercher des parts de marchés dans certains marchés preneurs comme le sont l’Afrique, le Moyen-Orient et le sud-est asiatique et parmi ces marchés, l’algérien semble être le prochain objectif de la marque après son installation au Pakistan, comme le rapporte la presse de ce pays en se basant sur les déclarations de Peyman Kargar, senior vice-président chez Nissan.
Pour rappel, Nissan Algérie avait déjà envisagé la distribution de la marque mais les changements des lois et la restriction des importations a freiné le représentant algérien dans son initiative.
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La nouvelle Peugeot 508 est récompensée par le trophée toutes catégories confondues « Voiture Argus 2019 ». Commercialisée en octobre, la nouvelle berline du Lion totalise près de 7 000 commandes en Europe depuis sa révélation au public en mars dernier à Genève. Après le SUV 3008, c’est la deuxième Lionne récompensée en trois ans par ce trophée.
« Nous sommes fiers que la nouvelle Peugeot 508 ait décroché le Trophée « Voiture Argus 2019 » décerné par des journalistes issus de la presse spécialisée, nationale et régionale. Ce trophée récompense les prestations proposées par la nouvelle 508 en termes d’agrément de conduite, de qualité de fabrication, de design et de coût d’usage. Il conforte le travail continu de toutes les équipes pour améliorer les valeurs résiduelles et contribuer à la montée en gamme de la marque. » a déclaré Jean-Philippe Imparato, Directeur Général de Peugeot.
Laurent Blanchet, directeur du Produit Peugeot, a reçu le Trophée de la berline Familiale et Premium de l’année pour la nouvelle 508. Le jury composé de 19 experts de la rédaction de L’Argus a récompensé l’efficacité et le confort procurés par son châssis, ses performances, ses aides à la conduite bien calibrées ainsi que ses consommations mesurées. La nouvelle Peugeot 508 sort vainqueur parmi six concurrentes de prestige. Avec ces deux nouveaux trophées, elle totalise 10 prix depuis sa présentation en mars.
Gilles Vidal, directeur du Design Peugeot, a reçu pour, sa part,le prix spécial du jury pour Peugeot e-LEGEND Concept. Ce trophée salue l’engouement du public pour ce concept, qui porte la vision optimiste de l’avenir selon Peugeot : le véhicule autonome, électrique, connecté et personnalisable restera désirable et orienté vers le plaisir de conduite. Véritable manifeste technologique, l’e-LEGEND Concept prend la forme d’un véhicule emblématique au gabarit réaliste, dont le design reprend les codes de l’ADN de la marque. Depuis sa présentation au Mondial de Paris 2018, une pétition en ligne pour sa production en série a rassemblé plus de 51 000 signataires. C’est le quatrième prix reçu en moins de deux mois par Peugeot e-LEGEND Concept.
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Handicapé moteur à 100%, un commerçant attend depuis six mois une autorisation de réouverture de son local d’à peine 17 m2 pour pouvoir nourrir une famille de sept membres. Malgré le changement du registre du commerce pour exercer une activité de restauration rapide, ne nécessitant pas un agrément particulier, il n’arrive pas à se faire entendre à la daïra de Birtouta où on refuse de le recevoir, malgré ses nombreuses tentatives, la dernière remontant à deux semaines en présence d’un huissier de justice. “Je me suis conformé à la réglementation, comme cela m’a été exigé, et j’ai pu me faire délivrer un nouveau registre du commerce à la chambre de commerce de Zéralda. Mais je suis toujours bloqué”, dénonce
L. Sofiane (50 ans), qui interpelle les autorités compétentes pour réparer l’injustice qu’il subit.
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Pour réaliser une conduite d’évacuation des eaux usées, la wilaya d’Alger n’a pas trouvé mieux que de creuser profondément dans un gros pilier pour encastrer une bonne longueur du PVC. Une opération qui fragilisera le pilier et risque de le faire s’effondrer. Un danger pour les habitants des lieux et les passants dans cette rue commerçante.
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À deux mois du huitième anniversaire de la chute de Hosni Moubarak (11 février 2011), l’Égypte a discrètement restreint la vente de gilets réfléchissants jaunes. Six détaillants du centre-ville du Caire, où se concentrent les magasins de sécurité industrielle, ont déclaré qu’ils ne vendaient plus de gilets jaunes. Deux ont refusé de les vendre, sans donner aucune explication, mais les quatre autres ont dit à l’Associated Press que la police leur avait interdit de le faire. “Ils ne semblent pas vouloir que quiconque fasse ce qu’ils font en France”, a déclaré un détaillant. “La police est venue ici, il y a quelques jours, et nous a ordonné d’arrêter de les vendre. Quand nous avons demandé pourquoi, ils ont répondu qu’ils agissaient sur instructions”, a déclaré un autre. Tous deux ont parlé sous condition d’anonymat par peur de représailles.
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La ville tunisienne Sakiet Sidi Youcef, frontalière avec l’Algérie, sera alimentée en gaz naturel à partir du gazoduc algérien installé sur la frontière avec la Tunisie. Cet approvisionnement va entrer en vigueur le 22 décembre, selon la presse tunisienne qui indique, par ailleurs, que le raccordement au réseau, actuellement en travaux, sera achevé dans moins d’une semaine. Selon la même source, ce raccordement touchera une dizaine de quartiers de la cette ville avant qu’il ne soit généralisé à toute la cité. Par ailleurs, indique la même source, même la prochaine zone industrielle de Sakiet Sidi Youcef sera approvisionnée par le même canal de distribution en gaz naturel.
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La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Imane Houda Feraoun, de passage hier à Bouira, s’est montrée ostensiblement agacée par une question de journalistes relative au dernier rapport de Speedtest Global Index qui classe l’Algérie à l’avant-dernière place en matière de vitesse de connexion. Évidemment, elle a refusé d’y répondre. Pourtant, il y a à peine quelques jours, elle soutenait, un brin fière de l’annoncer, que “l’Algérie dispose du meilleur réseau internet en Afrique”.
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Employée depuis 22 ans dans le cadre social, à l’école primaire d’Oumadhen, à Beni Zmenzer, où elle percevait un salaire de 3 000 DA, qui a été porté à 5 000 DA, une mère de famille, L. Sadia, a lancé, hier, un appel de détresse aux autorités afin de pouvoir au moins subvenir aux besoins les plus élémentaires de ses enfants. Cette mère de six enfants, et épouse d’un homme au chômage, dit à présent espérer être régularisée dans son travail pour au moins bénéficier d’une couverture sociale. Le cas de cette femme est, à juste titre, illustratif de la précarité de l’emploi social qui se compte par milliers en Kabylie et qui ne sert, à vrai dire, qu’à maquiller les chiffres du chômage.
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L’Arctique s’est encore réchauffé à l’hiver 2017-2018, la glace de la région se réduit, les caribous disparaissent et les algues rouges remontent vers le nord, indique le rapport annuel de l’administration océanique et atmosphérique américaine (NOAA) publié mardi. L’année 2018 a été la deuxième plus chaude en Arctique depuis que les relevés existent, à partir de 1900. Il a fait 1,7 C plus chaud que la moyenne des trois dernières décennies et le réchauffement y est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale. Le record absolu date de 2016. La tendance est évidente: les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, selon la NOAA, qui a coordonné ce rapport de référence écrit par plus de 80 scientifiques de douze pays.
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L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a un peu réduit sa production de brut en novembre, en raison notamment du déclin enregistré par l’Iran, qui fait face au retour des sanctions américaines. La production totale de brut de l’organisation a baissé de 11.000 barils par jour en novembre à cause d’une moindre production de l’Iran, du Venezuela, du Nigeria et de l’Irak, selon des sources secondaires (indirectes) citées par l’Opep dans son rapport mensuel sur le pétrole publié mercredi. Elle a atteint un total de 32,97 millions de barils par jour.
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L’armée égyptienne a annoncé mercredi avoir tué 27 terroristes depuis début novembre, ce qui porte à environ 500 le nombre de terroristes abattus en dix mois dans le cadre d’une opération menée dans le Sinaï (est) contre le groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI/Daech). Une vaste campagne « antiterroriste » baptisée « Sinaï 2018 » a été lancée le 9 février, après une attaque attribuée par les autorités à Daech, qui avait fait plus de 300 morts dans une mosquée dans le nord de la péninsule.
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Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a reçu mercredi au siège de son ministère, M. Li Lianhe qui lui a remis les copies figurées des lettres de créances l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine auprès de la République algérienne démocratique et populaire, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
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Les Etats-Unis n’ont pas réussi à diviser les Iraniens en imposant des sanctions contre le pays, a déclaré mercredi le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. « Toutes les mesures contre l’Iran prises par les Etats-Unis ces deux dernières années, notamment les sanctions globales, avaient pour but de créer des divisions et des émeutes mais elles n’ont pas réussi à atteindre leur but », a déclaré l’ayatollah Khamenei sur son site internet officiel.
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4 cuisses de poulet, 150 g d’olives vertes dénoyautées, 40 g de fromage râpé, 1 oignon, 15 cl d’huile d’olive, 2 citrons, sel, poivre
Salez, poivrez les cuisses de poulet. Mettez-les dans un plat creux. Arrosez de 5 cl d’huile d’olive et du jus des citrons. Couvrez. Laissez mariner 1 heure en les retournant une à deux fois. Ébouillantez et égouttez les olives. Mixez-les avec l’oignon haché, le fromage ainsi que le reste d’huile d’olive. Poivrez. Préchauffez le four sur thermostat 6 (180°C). Égouttez les cuisses de poulet. Faites-les dorer sous un gril chaud pendant 5 à 6 min de chaque côté. Rangez-les dans un plat. Arrosez-les de la marinade puis recouvrez-les de la purée d’olives. Poursuivez leur cuisson 25 à 30 min.
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La rencontre de la mise à jour du calendrier de la division nationale 1 de basket-ball, messieurs, qui devait opposer le WO Boufarik au GS Pétroliers, prévue initialement hier, mardi, à Boufarik, a été reportée à la dernière minute.
Le choc entre les deux ténors de la discipline a été reporté suite au recours introduit par le président du WO Boufarik sur la décision de la Fédération algérienne de basket-ball (FABB) qui a infligé une sanction de 4 matchs à huis clos à son équipe. «Nous nous sommes déplacés lundi après-midi au siège de la fédération pour présenter le dossier de qualification d’un joueur à titre de prêt.
En arrivant sur place, nous avions appris que notre équipe venait d’écoper d’une sanction de quatre matchs à huis clos à cause de la dernière rencontre jouée à domicile. Dans la notification, la fédération a mentionné les jets de projectiles et de pétards alors que la rencontre s’est déroulée dans un esprit sportif exemplaire sur le terrain. Les responsables de l’équipe de Sétif nous ont même félicités pour l’ambiance et l’accueil. Les supporters, qui étaient nombreux, n’ont exprimé que leur joie. Aucun supporter n’a été blessé. On ne va pas nous infliger une sanction de quatre matchs à huis clos la veille d’un grand choc face au GSP à cause d’un pétard. Soyons logiques et lucides. La télévision a même montré des séquences de la rencontre face à l’US Sétif. Tout le monde a vu qu’il régnait une bonne ambiance», nous a déclaré Khaled Mehnaoui, président du WOB, qui dénonce cette décision qu’il considère «arbitraire».
La formation de Boufarik a, par ailleurs, introduit un recours et demande à la fédération de revoir sa décision. «Nous n’allons pas nous taire. C’est une décision injuste envers notre équipe», ajoute l’ancien international qui s’interroge «à qui profite notre suspension ? Là, je me rends compte qu’effectivement, le WOB dérange. Qui ? je mets un point d’interrogation». Après six journées de championnat, le WO Boufarik, qui compte un match en moins, a réalisé cinq victoires consécutives…
Ahmed Ammour
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Une lumière aveuglante enveloppe Belcourt ce matin. Les rayons du soleil qui ont eu peine à percer une brume où se mêlent humidité et pollution produisent un effet de réverbération dont Ismaïl se protège avec un chapeau de coton blanc et noir. De loin, il parvient, toutefois, à répondre à des amis qui l’invitent à rejoindre la traditionnelle commémoration du 11 Décembre…
Abla Chérif – Alger
(Le Soir) – De loin toujours, s’installe alors un dialogue fait de gestuelle entre le cinquantenaire aux yeux soulignés de khol et le groupe qui l’invite. Avec des gestes précis, il leur fait comprendre qu’il n’a pas le temps de se joindre à la cérémonie organisée par les autorités locales. Ces dernières semblent pourtant compter sur les «anciens», les fils du quartier n’ignorant rien des évènements commémorés en ce début de matinée. Ismaïl ne se compte pas parmi les anciens. Il est de cette génération intermédiaire nourrie aux histoires que lui racontaient sa mère, sa grand-mère, des filles de l’ex-Clos-Salembier venues très jeunes à Belcourt.
Comme beaucoup de ses voisins, il éprouve, cependant, beaucoup de mal à entretenir vivace l’histoire de Décembre 1960. «L’enseignement n’a pas porté ses fruits, les problèmes quotidiens ont fait des ravages», murmure-t-il, tête baissée. «Pourtant, on ne peut pas oublier, on ne peut pas faire semblant que rien ne s’est passé ce jour-là, sinon nous ne serions pas là, enfin presque… J’ai quitté le pays durant la décennie noire, aujourd’hui, je ne peux plus vivre ici, j’ai refait ma vie là-bas», poursuit-il, avec une voix plus forte. Ses yeux balayent sans cesse les lieux. Le carrelage qui recouvre les trottoirs allant de Hassiba à Belcourt ont été enlevés dans le cadre d’une opération de rénovation qui tarde à prendre fin. Le groupe d’amis qui assistait à la cérémonie de dépôt d’une gerbe de fleurs est invité à nous rejoindre.
A petits pas pressés, ils s’éloignent de Laâkiba et de ses bruits. Hussein, le plus âgé, s’engouffre dans une ruelle pour s’éloigner des sacs d’ordures éventrés que l’on trouve un peu partout. Il éprouve un grand besoin de parler du 11 Décembre. «Si on s’accroche à notre histoire, et qu’on l’enseigne comme il le faut aux jeunes générations, on pourra peut-être aider nos enfants à s’en sortir, à se forger une identité, mais, pour l’instant, c’est une catastrophe.» Très vite, il en arrive au sujet. Ses mains tremblantes caressent un mur à la peinture écaillée. Des morceaux d’affiches datant des dernières élections locales sont encore là. Au-dessus, des graffitis. Sa voix se fait grave : «Le 10 décembre 1960, je me trouvais là au même endroit avec mon père. J’avais dix ans à l’époque. Des Français manifestaient ce jour-là pour réclamer une Algérie française. J’entendais les grands dire que de Gaulle était arrivé. Les musulmans ont réagi et sont sortis scander des slogans en faveur de l’indépendance. J’étais excité. De retour à la maison, j’ai trouvé ma mère et des voisines affairées à coudre des drapeaux. Mon père a fermé la porte de la pièce où elles se trouvaient. J’ai appris plus tard que tout le monde se préparait pour le lendemain. Tout le monde est sorti, il y avait un monde fou, et beaucoup d’enfants étaient présents à l’évènement. Nous étions conscients nous aussi de ce qui se passait. Et puis, les soldats français ont réagi, ils ont tiré, tué sans discernement.»
Hussein halète, des images défilent devant ses yeux. Un voisin, un jeune de 26 ans, passe à ce moment-là. Il tient entre les mains un journal qui traite des harragas. «Je ne comprends pas, ils évoquent uniquement l’arrivée des victimes de Raïs-Hamidou, il y a pourtant deux corps qui ont été remis à leurs familles à la Concorde.»
Le débat dévie sans que personne en prenne garde. «Vous avez des nouvelles des petits qui sont partis ? Comment se fait-il que personne ne leur ai encore parlé ? Ils sont en prison ? J’espère que rien ne leur est arrivé.» Il y a près de quinze jours que deux jeunes de Belcourt ont quitté le pays. Deux nouveaux harragas dont parle le quartier. «On avait deviné ce qui allait se passer, ils en parlaient beaucoup, comme tout le monde ici d’ailleurs. C’est grave, nos jeunes n’ont même plus peur de la mort, disparaître en mer, c’est pourtant terrifiant. Ils fuient, tête baissée, la vie ne leur offre rien ici. Même les universitaires sont sans perspectives.» D’un geste de la main, il balaye les alentours, pointe du doigt les façades grises des bâtisses, les ordures qui s’entassent, les vendeurs à la sauvette qui peinent à écouler leurs marchandises tout en surveillant tout mouvement policier.
«La nuit, c’est pire, depuis un moment, c’est mal éclairé, on se retrouve dans les cafés pour essayer de passer le temps, mais le cœur n’y est pas, auparavant, il y avait la peur du terrorisme, aujourd’hui, il y a la peur de perdre ses enfants en mer, ou de les voir sombrer dans la drogue. C’est devenu très grave.» La discussion dure un moment, mais Hussein finit par se reprendre. «Va appeler ton père», lance-t-il au jeune. Lorsque ce dernier arrive, il lui demande d’évoquer l’histoire de l’une des victimes des évènements du 11 Décembre 1960. Avant de le faire, il raconte : «C’est comme si c’était hier. Tout Belcourt était sorti, il y a eu beaucoup de morts. La petite Saliha Ouatiki, douze ans, était sur les épaules d’un manifestant lorsqu’elle a été atteinte en pleine poitrine par un soldat français. Il l’a ciblée parce qu’elle portait un drapeau national. Aujourd’hui encore nos mères cachent soigneusement d’anciennes photos de cette foule qui portait des emblèmes nationaux. Les Français étaient devenus fous de rage. Et puis, très vite, les manifestations se sont étendues à de nombreux quartiers de la capitale.»
L’histoire qu’il devait raconter est celle d’une jeune fille alors âgée de 17 ans en 1960. Sa mère lui avait remis un drapeau flambant neuf pour défiler ce jour-là, mais, à peine sortie de chez elle, des soldats se sont précipités et l’ont emmenée pour la questionner sur l’origine du drapeau. N’en sachant rien réellement, elle a été torturée puis relâchée en fin de journée. Elle n’a jamais pu s’en remettre. Ni quitter Belcourt où les évènements d’hier se mêlent à ceux d’aujourd’hui dans son esprit confus.
A. C.
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Le syndicat national des chercheurs permanents appelle à une journée de mobilisation le 17 décembre prochain. La date initialement prévue pour le 25 juin dernier a été reportée en raison de l’engagement du syndicat dans l’organisation de la 89e session du conseil exécutif de la fédération mondiale des travailleurs scientifiques. La délégation algérienne s’est vu malheureusement refuser l’autorisation par le ministre.
Nedjma Merabet – Alger (Le Soir) – Nombreuses sont les revendications des chercheurs permanents qui voient se profiler les dangers menaçant leur secteur. Malgré des lois promulguées, on constate en revanche un retard, ou du moins un manque de volonté d’exécuter les mesures promises par le gouvernement. On peut citer les plus importantes, parmi lesquelles l’intégration des chercheurs permanents dans la fonction publique, bloquée depuis 2008, la révision de la loi fondamentale régissant la fonction de chercheur permanent, la révision de l’échelle des salaires, la mise en place d’un ministère dédié à la recherche scientifique permanente au développement technologique qui rassemblerait toutes les institutions de recherche et ce, dans tous les secteurs.
Les chercheurs permanents demandent également la fin de la marginalisation dont ils font l’objet, une représentativité au niveau des comités consultatifs, un programme de développement des ressources humaines, matérielles et financières pour la recherche en fonction des besoins de développement du pays.
Un point particulièrement important est également soulevé par les contestataires, et qui concerne le problème des grades amenés à disparaître. Effectivement, les chargés d’études, les attachés de recherche et les chargés de recherche sont des fonctions en voie d’extinction, à défaut du renouvellement de ces postes ; les conséquences seront purement et simplement la mort de la recherche scientifique.
La question du logement pour les chercheurs fait également partie des revendications, compte tenu des 550 logements qui avaient été promis par le premier ministre en 2013.
Les chercheurs demandent également le droit à la formation pour être à jour des nouveautés, ou encore un traitement plus équitable en termes de vacance, au même titre que les enseignants.
N. M.
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