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Pas moins de 40 108 interventions ont été effectuées depuis janvier jusqu’au 30 novembre de l’année en cours par les brigades de contrôle de la qualité des produits et de répression de la fraude, affiliées à la Direction du commerce de Relizane.
Les brigades de contrôle ont fait état de 2 292 procès-verbaux relatifs à 3 067 infractions. En guise de sanction contre 432 contrevenants, les mêmes services ont proposé la fermeture temporaire de leurs établissements. «Comme action urgente contre la vente parasitaire et anarchique», soulignera M. Reguad, premier responsable départemental du secteur de tutelle, qui réitèrera la nécessité impérative de multiplier le contrôle de la qualité des produits de large consommation.
Dans le détail, ce nouveau bilan fait état de 21 960 interventions ayant permis la vérification de produits alimentaires et industriels. Actions ponctuées par l’établissement de 1 983 procès-verbaux aux contrevenants, à la suite de 2 037 infractions. Parmi celles-ci, qui sont liées à l’absence d’hygiène, à la non-garantie du produit mis en vente et pour différents autres motifs.
En matière de maîtrise de la sécurité du produit, lesdites brigades ont effectué pas moins de 18 148 interventions, avec établissement de procès-verbaux pour 1 009 contrevenants, pour 1 030 infractions.
Les services concernés ont également saisi une quantité de produits alimentaires d’une valeur de 1 224 748 047,89 DA. S’agissant de l’obligation de l’information du consommateur, toujours en novembre dernier, les mêmes services ont mené plusieurs actions de contrôle.
Pour le motif de non-respect des règles d’étiquetage du produit, des procès-verbaux ont été établis à l’encontre de 115 contrevenants.
Selon le même bilan, la direction étatique sus-mentionnée a également organisé, comme à l’accoutumée, des journées de sensibilisation sur l’hygiène et la prévention contre les intoxications alimentaires, et ce, parallèlement aux inspections de certaines cantines scolaires.
A. Rahmane
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La Chambre de commerce et d’industrie a organisé, récemment, sous l’égide du ministère du Commerce, une journée d’étude sur les contrats de partenariat entre le secteur public et le secteur privé, au niveau du centre touristique la Corne d’Or de Tipasa.
Ont pris part à cet événement le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Tipasa, M. Djelal Serandi Maâmar, ainsi que M. Maroc, le SG de la chambre CCI de Tipasa.
Il convient de signaler que le représentant du ministère de l’Energie et des Mines a prononcé une allocution qui a précédé la communication du Dr Kaoubi Mahfoud, expert économique, qui se trouve à la tête d’un cabinet conseil spécialisé en ingénierie, finances, conseil, audit, ainsi qu’en diagnostic et conseil d’assistance d’entreprises.
D’emblée, le Dr Kaoubi a fustigé le manque de visibilité de certaines entreprises en précisant qu’«en économie, tout se paie». Selon ce conférencier, «les opportunités qui existent aujourd’hui n’existeront pas forcément demain et l’argent qui existe aujourd’hui n’existera pas forcément demain» en avertissant que «l’instabilité est là, c’est-à-dire que l’on a créé des problèmes monstres pour ces entreprises, dès lors que l’on évalue leur chiffre d’affaires, leur manque de visibilité et le changement de réglementation».
Evoquant «les moyens réduits de certains pays africains qui arrivent à réussir, comparativement aux moyens, infrastructures, capacités et au potentiel humain et financier de l’Algérie, on reste sur un sentiment d’insatisfaction». Face à cette réalité, le Dr Kaoubi s’élève contre les pratiques bureaucratiques existantes dans notre pays, en citant plusieurs exemples. «On peut réaliser un hôpital et cela coûtera moins cher à la société, en utilisant moins d’appels d’offres, moins de contrôleurs financiers, moins d’efforts et de moyens dans le traitement des dossiers et cela avec moins de ressources, de temps et d’argent. Ainsi, on aura moins de 10 agents dans un bureau et les gens seront plus heureux et la collectivité se comportera mieux et notre chiffre d’affaires se développera à deux chiffres, avec un meilleur taux de croissance, que cela soit dans les hydrocarbures que dans les BTP. Tout cela est une question de bon sens», dira le Dr Kaoubi, en espérant que «notre pays ira dans la stabilité des textes et la correction d’éléments qui impacteront notre taux de change».
Evoquant l’investissement étranger, l’orateur dira : «Bien qu’on ait du retard dans la maîtrise des possibilités de production, c’est en se frottant et en s’associant à des gens qui savent mieux faire, qui peuvent mieux faire qu’on peut apprendre rapidement, qu’on peut se développer ; c’est ça la solution, c’est d’avoir affaire à des gens qui savent mieux que nous et de s’enrichir, tout en enrichissant.» Et au conférencier de conclure : «Nous, malheureusement, on se referme sur nous-mêmes avec le risque de nous écrouler.» Par ailleurs, le directeur des impôts de Tipasa évoquera la notion de partenariat en disant que «l’administration des impôts en Algérie dispose d’un système déclaratif, c’est-à-dire l’une des meilleures organisations des impôts au monde, car ce système repose sur la déclaration, où l’administration dispose du droit de contrôle».
Intervenant à ce titre, le Dr Kaoubi évoquera le concept de la privatisation en révélant qu’il y a plus de 1 370 entreprises qui sont probablement dans l’attente de pouvoir être revendues, mais il y a le problème de la privatisation que le gouvernement est en charge de régler sans démagogie. En d’autres termes, «nous avons vu, l’année passée, une levée de boucliers lors de l’opération d’achat et de revente, cela avant la baisse des prix du pétrole ; la loi sur les privatisations existe, mais reste en attente d’adoption définitive ; il faut dire la vérité aux travailleurs quelles qu’en soient les conséquences. En effet, si aujourd’hui, on a un arsenal juridique, cela permet d’avoir une légitimité, à la lumière d’un budget à 3 500 milliards de dinars ; demain peut-on continuer dans les mêmes conditions ?» L’expert dira à ce propos : «Réaliser aujourd’hui des routes qui coûtent deux fois moins cher, c’est heureux ! Mais la réalité est tout autre dès lors que l’on réalise des autoroutes, sans paramétrages, c’est-à-dire sans l’étude préalable de leur exploitation ; pourquoi 10 années après, le péage n’existe pas ?»
Quant à Mme Hechad, une architecte et ancienne présidente d’association professionnelle du BTP, elle évoque les expériences des formations doctorantes à la carte, proposées par les entreprises professionnelles au profit des étudiants des universités algériennes, c’est-à-dire former des cursus de doctorants selon les besoins économiques du pays.
Houari Larbi
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C’est devenu, pratiquement, un secret de polichinelle et une lapalissade que de dire que les 5 fontaines publiques qui se trouvent au niveau du centre-ville d’El Tarf sont délaissées par les services techniques de la commune.
Une situation des plus révoltantes quand on sait que des sommes faramineuses ont été déboursées il y a deux années, pour la réalisation de telles structures qui font partie du mobilier urbain de la commune d’El Tarf.
Pire, les 5 fontaines qui sont une coquetterie architecturale de plus pour El Tarf, se dégradent chaque jour, inexorablement, devant l’apathie et la passivité des édiles de la commune qui n’ont de yeux que pour le programme PCD (programme de développement communal) et ce qu’il charrie comme avantages personnels et au diable le «beylek».
De ce fait, il est devenu urgent de mettre en place un organisme totalement indépendant de la commune, ayant pour fonction et dessein principaux, l’entretien du mobilier urbain et des placettes publiques qui, elles aussi, sont malheureusement livrées au vandalisme de toutes sortes et au laisser-aller.
Quoi qu’il en soit, les habitants d’El Tarf sont amplement conscients et à la fois résignés qu’avec l’actuelle ossature de l’assemblée communale, rien ne présage de bon pour la commune d’El Tarf, c’est plutôt la descente aux enfers devant les yeux médusés et parfois complices des responsables locaux. Une situation à méditer.
Daoud Allam
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Le wali de Mila, M. Amieur Mohamed, a procédé ce dimanche 9 décembre à la mise en service de 3 projets destinés à l’alimentation en gaz naturel, de trois importants hameaux situés dans 3 communes rurales, en l’occurrence, Lemaâoune (Ouled Khelouf, Ayadh (Layadhi Barbès) et Laghfara (Rouached).
Une opération qui a touché près de 400 foyers, mettant du baume au cœur des centaines de citoyens habitués à vivre des hivers rigoureux, dans ces régions montagneuses déshéritées du nord de la wilaya.
Dans une déclaration à la presse, lors de ce périple, le wali de Mila a tenu à informer que plusieurs autres projets du genre sont en cours de réalisation et seront mis en service incessamment et, particulièrement, celui qui va démarrer à partir de la commune de Hamala et passera par plusieurs agglomérations secondaires, dans 6 communes du nord de la wilaya, et qui bénéficiera à près de 11 000 foyers, un programme financé sur budget de wilaya et PCD. Pour information, la wilaya de Mila a atteint un taux de couverture en gaz naturel, de l’ordre de 84,25%, taux appelé à grimper davantage, dès la réception du programme en cours de réalisation ou en voie d’être lancé (26 communes touchées sur les 32 qu’englobe la wilaya).
A. M’haïmoud
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Une opération de nettoyage citoyen a été initiée depuis plus d’un mois par les autorités locales. Elle a été organisée dans le cadre d’une opération lancée par le chef de l’exécutif, après avoir pris possession des lieux.
«Ce projet a pour but de lutter contre les ordures et les déchets sauvages omniprésents dans l’environnement des riverains, mais aussi pour motiver l’implication citoyenne aux côtés des divers services concernés, et aboutir à des actions durables», déclare ce dimanche, le wali de Guelma, devant les élus locaux, lors de la 4e session ordinaire de de l’APW.
«Les pouvoirs publics sont résolument engagés dans le maintien de la propreté de la cité», a-t-il indiqué, en appelant les Guelmis à prendre part à cette initiative. En effet, rendez-vous était donné à des bénévoles des cités Rahabi, Bourouayeh, Guehdour… pour ramasser les déchets et participer à cette démarche citoyenne.
Mégots, ordures ménagères, canettes, sachets en plastique… et déchets en tout genre ont rempli des dizaines de sacs, depuis le lancement de cette opération. Toutefois, le chef de l’exécutif reconnaît le manque de moyens des services communaux d’hygiène. «Dans ces conditions, il est bien plus difficile dans une ville comme Guelma d’imposer des gestes civiques», déclare-t-il devant l’Assemblée de wilaya. Et d’enchaîner «nous avons dégagé pas moins de 130 milliards de centimes pour doter les communes de moyens de nettoyage, dont une quarantaine de camions-bennes tasseuses, une vingtaine de camions-bennes à ordures ménagères, une quinzaine de rétrochargeurs».
Et, sans surprise, les élus de l’APW ont largement défendu cette politique.
Noureddine Guergour
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C’est à la fin des années 1970, à Paris, que le narrateur entra pour la première fois au service d’une grande famille saoudienne. Aussitôt il découvrit un monde extravagant, peuplé de riches prodigues et de sybarites masqués d’hypocrisie.
Akli Bellabiod venait de pénétrer dans un drôle de musée réunissant excès, aberrations, horreurs parfois. Depuis, il a travaillé pour d’autres importants personnages et dans l’entourage de la famille royale, y compris en Arabie Saoudite où il lui arrivait de séjourner. De ce fait, son livre présente un réel intérêt documentaire. C’est un témoignage de première main sur un underground obscur, souvent voilé par le faux éclat du clinquant et par les discours fallacieux. Dans cette histoire basée sur des faits vécus personnellement par l’auteur, il n’y a rien de plus que des choses vues, entendues, ressenties… Un vivier d’informations factuelles sur la vie des gens au quotidien, sur leur environnement, leur face cachée et leur part secrète.
Mais, dans cette peinture d’une société, le narrateur ne cède pas à la facilité. Il ne se limite pas à énumérer les frasques, les iniquités, les injustices, les leurres et les impostures : il fait en sorte que sa trajectoire participe à une expérience d’un milieu et des gens, que son témoignage soit une pénétration d’un monde caché qui doit être dénoncé. Tout en démasquant la perversité et la cruauté des hommes malfaisants, l’auteur élargit ses observations, tire les leçons de ses expériences, interroge le réel et l’apparent. Par exemple, il pousse la réflexion et l’analyse jusqu’à explorer les recoins les plus obscurs de la condition de la femme saoudienne, voire des autres formes d’exploitation et d’esclavage. En contrepoint, il évoque dans les premiers chapitres son enfance et son adolescence à Alger, ses premiers séjours en France… La juxtaposition des deux vécus donne un éclat surprenant au récit.
Pour l’auteur, en effet, le lien est important : «L’avenir n’appartient pas aux hommes mais à leur histoire. Le passé pour moi est comme un réservoir qui permet à chacun de nous d’avancer dans la vie.
Comme le dit le proverbe, ‘‘le silence est l’apprentissage de l’exil’’.» Et de citer William Shakespeare : «Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des puissants… car les puissants ne travaillent qu’à marcher sur nos vies.» Akli Bellabiod a pratiqué divers métiers après ses études. L’école de la vie lui a notamment fait tirer beaucoup d’enseignements de son expérience «saoudienne». Il en a été marqué à un point où il voit dans l’écriture de ce témoignage comme une délivrance : «Je ne veux pas que ce fardeau que je porte depuis des années me soit éternel. (…) Aujourd’hui, j’ai été rattrapé par ma conscience. Je veux écrire en toute connaissance de cause, sans vouloir viser d’autres considérations et en n’attaquant aucune personne en particulier. Je souhaite me limiter à énoncer les évènements dont j’ai été témoin, ni plus ni moins.» Autre précision : ce livre «est le fruit du travail d’un fervent croyant, musulman, sunnite de surcroît.
Ici, je tiens en effet à souligner que je ne suis pas un mécréant au sens des islamistes radicaux, ceux-là mêmes qui veulent transformer notre islam philosophique et scientifique en un islam politique radical, sans conviction profonde, dévastateur. Un islam de haine et de mépris. Quand il n’est pas miné par des rapts, nourri de rançons et d’argent facile, qui sont devenus le fonds de commerce avec lequel on alimente la haine, la méchanceté envers les non-musulmans et le reste du monde. Cela m’est insupportable, à la fois sur le plan humain mais aussi spirituel…» Révolté par le takfirisme wahhabite, l’auteur rappelle que ce sont les pétrodollars de l’Arabie Saoudite qui ont favorisé l’expansion de cette idéologie obscurantiste et mortifère aux quatre coins du monde, avec comme carburant «la violence et la haine de l’autre sans crainte du mensonge et de la falsification de l’histoire».
Il évoque aussi ce qui a précipité l’écriture du livre : «J’ai décidé de sortir de mon silence le jour où j’ai appris par la presse qu’une jeune Franco-Algérienne nommée Sarah K., âgée d’à peine 14 ans, avait été violée et tuée alors qu’elle se trouvait à la Mecque, accompagnée de ses parents. Elle accomplissait un petit pèlerinage (omra). C’est donc en Terre sainte qu’une bande d’hommes sans scrupule ont abusé de cette jeune fille, avant de la faire disparaître en la balançant par le balcon de l’hôtel où elle séjournait avec ses parents. Ses sadiques agresseurs courent impunément, toujours en liberté. D’après les autorités saoudiennes, Sarah se serait volontairement jetée par le balcon de l’hôtel. (…) Par cette triste bavure, les autorités saoudiennes ont tenté, une fois de plus, de déguiser un viol et un meurtre en suicide.»
Dans la longue et «honteuse liste des crimes» figure également «le cas d’une hôtesse de l’air de la compagnie nationale Air Algérie, qui fut violée et violentée par plusieurs individus avec un acharnement qui dépasse l’entendement, alors qu’elle se trouvait dans sa chambre d’hôtel à Djedda où elle séjournait avec ses collègues de travail. Elle a reçu des premiers soins avant de rentrer en Algérie sur un brancard et, suite à cet incident, cette malheureuse hôtesse de l’air a été licenciée de son poste. Ses agresseurs n’ont jamais été inquiétés…» Akli Bellabiod revient à son expérience personnelle, pour souligner que ses séjours en Arabie Saoudite l’ont «conforté dans la nécessité de dire la vérité, quelle qu’elle soit». Quitte à livrer un témoignage dur, fort, dérangeant pour certains. Pour lui, «ce monde-là est dangereux, non seulement à cause du mal que les hommes font, mais aussi à cause de l’inertie de ceux qui les observent de loin et qui lâchement ne font rien».
Parce que le plus bigot et oppressif régime du monde s’est taillé un statut d’impunité qui interdit de le critiquer, en plus d’être hyper-protégé par les démocraties «droit-de-l’hommistes», Etats-Unis en tête. En retour, les intérêts du soi-disant «monde libre» sont bien gardés. «Avec une bourse au cou, nul ne peut être pendu», enseigne le proverbe russe. Il est vrai que le royaume des ténèbres recèle un coffre-fort qui regorge de trésors. La docile vache à lait peut également jouer un rôle-clé dans les parties d’échecs de la stratégie occidentale et atlantiste (le rôle d’idiot utile, diront certains !). Autant donc fermer les yeux sur des situations révoltantes et sur un état de schizoïdie pourtant flagrant. Résultat, «aucun média n’ose braquer ses projecteurs sur ces drames qui se jouent quotidiennement dans cette partie du monde».
En plus du viol des femmes, il y a d’autres sujets «tabous» que personne ne cherche à lever. «Ce fut une expérience terrible pour moi d’avoir découvert l’Arabie Saoudite, ce pays plein de paradoxes», confie l’auteur. Il écrit à propos de certaines choses dont on fait silence : «Je crois utile de dénoncer ici l’existence en Arabie Saoudite des réseaux de prostitution de mineurs, spécialisés dans le kidnapping de jeunes étrangères pour les proposer ensuite à des maisons closes. Sans aucun contrôle, ces dernières poussent comme des champignons à travers le territoire national, en particulier dans les grandes villes comme Djedda et Riyad. Une association d’entremetteurs propose également des jeunes garçons mineurs yéménites…» Que dire aussi «des maisons et des bunkers qui sont de véritables palais des Mille et Une Nuits, aménagés et décorés à l’occidentale par des sociétés étrangères», que l’auteur a visités ? Des «discothèques de luxe (…) généralement fréquentées par des membres de la haute société, en particulier par certains jeunes princes assoiffés qui se permettent tout».
Pour sa part, la police religieuse «ne rôde jamais dans ces quartiers obscurs, assurant la protection de ces nababs». Le réquisitoire contre cette «jeunesse intouchable» et contre la police religieuse est foudroyant : «Quand le soleil se couche dans cette partie du monde austère sous l’emblème du conservatisme ‘’wahhabite’’, tous les interdits volent en éclats dans les petits palais. Tout se passe sous silence à l’intérieur de ces extravagantes maisons de luxe où se complaît cette jeunesse dorée, imbue d’argent et de pouvoir.» Quant à la fameuse commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice (la police religieuse), eh bien «les donneurs de leçons qui la composent (…), avec une liberté qui leur est réservée, participent très souvent incognito à ces soirées d’orgies».
Dans l’un des «pays les plus fermés de la planète, et surtout totalement insensibles aux droits de l’homme», les femmes sont évidemment le souffre-douleur de la police religieuse. Elles «sont victimes d’une discrimination flagrante en contradiction avec les préceptes de l’islam. Les conditions de vie des femmes saoudiennes sont désastreuses, et cette atteinte à la liberté individuelle m’a toujours interpellé, attristé, scandalisé, révolté. Tout est préparé pour que les femmes servent de défouloir à ceux qui veulent satisfaire un instinct basique. Que ce soit pour des raisons économiques, sociales, politiques ou religieuses, on est dans le déni de la femme en tant que personne et citoyenne à part entière». Que dire de plus, sinon que «tout le mal réside dans le statut civil de la femme qui est traitée comme une enfant mineure, considérée comme irresponsable et mise sous tutelle le long de sa vie». Dans cet Etat policier obsédé par sa sécurité intérieure, il est également utile de rappeler que «lors d’une procédure judiciaire pénale, la présomption d’innocence n’existe pas. Les prévenus sont donc d’office considérés comme coupables. (…) Ils sont privés de la possibilité de se faire accompagner d’un avocat». Avec des conditions de détention particulièrement déplorables, «l’Arabie Saoudite demeure toujours en tête des pays les plus répressifs et les plus fermés du monde. Aucune personne n’est épargnée, même pas les enfants qui sont torturés dans les prisons avec autant de violence que les adultes».
Le bref inventaire des pièces d’un musée des horreurs à nul autre pareil est suivi d’autres digressions sur les «bellâtres» irrespectueux des lois coraniques (dont la tragique prise d’otages du 20 novembre 1979 à la Mecque). Akli Bellabiod s’accorde alors un instant de répit. Comme pour s’oxygéner, se relever et mieux dire les faits par la suite. Belles pages consacrées à un ressourcement mémoriel profond et nécessaire : les peurs et les souffrances durant la guerre d’Algérie, les petits bonheurs vécus à Alger, la mère au grand cœur, les petits boulots, l’exil en France (à 15 ans) et la participation à l’action clandestine du FLN, le retour à Alger juste à temps pour la célébration de l’indépendance… «Adolescent, je n’ai pas fait la guerre, mais c’est la guerre qui m’a fait», dit-il. Cette indépendance-là, ce n’était pourtant pas celle qu’il avait rêvée pour son pays : «Je n’ai jamais aimé l’injustice. C’est d’ailleurs cette sentence despotique qui m’a propulsé vers la porte de l’exil.»
à 27 ans, en 1973, l’auteur redécouvrait Paris. Il en tomba amoureux. Il y revient en 1975 avec sa petite famille. Premier emploi dans une société de gardiennage. Le hasard d’une rencontre va changer son destin. Il entre au service d’un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur de l’Arabie Saoudite pour lui servir de chauffeur, de guide, lui faciliter différentes réservations, veiller à sa sécurité… Au programme : hôtels luxueux, grands restaurants, cabarets. «à l’issue de cette première journée, je compris qu’il aimait la vie facile. (…) La vie continua ainsi de coucherie en beuverie.»
Le deuxième employeur saoudien, un certain Mahmoud, «était le beau-frère du roi. Il a en effet épousé la sœur de la troisième épouse du roi Fahd. Il n’appartient pas à la famille des Saoud ni son épouse non plus, mais il occupait un haut poste comme cadre supérieur au ministère de de l’Intérieur.» Il y eut ensuite «un général de l’armée de terre qui, dès son arrivée à l’aéroport, me demande de lui remettre le carnet de contact de plusieurs filles». Détails croustillants sur le défilé ininterrompu des noceurs noctambules… «Un constat m’est venu à l’esprit rétrospectivement.
Parmi les responsables saoudiens que j’ai accueillis à Paris, je n’en ai vu aucun consacrer son temps à la prière. L’hypocrisie de ces hommes de pouvoir, qui se sentaient au-dessus des lois et ne se souciaient ni de Dieu ni du Coran, m’a toujours frappé», fait remarquer l’auteur. La consommation de drogue et les casinos pouvaient être aussi au menu, notamment dans le sud de la France (Nice, Cannes, Monte Carlo).
Totalement à contresens de ses mœurs dissolues, «toute l’Arabie Saoudite est soumise à une réglementation tellement stricte qu’elle empoisonne littéralement la vie des citoyens. La liste des interdits est longue». Le rire même est interdit ! «Imposer de telles restrictions sur les bons moments de la vie, punir les comportements normaux, amènent les gens à braver l’interdit. C’est dans la nature des choses. De telles frustrations génèrent toutes les obsessions et finalement amènent les hommes aux pires excès. De fait, j’ai constaté que tous les Saoudiens que j’ai connus étaient infidèles et enclins à tous les abus.» à l’invitation de Mahmoud son employeur, le narrateur s’est envolé pour Riyad. Attachez vos ceintures ! Le royaume des paradoxes réserve bien des surprises. à la sortie de l’aéroport, l’auteur a vite compris qu’il mettait les pieds dans un état policier.
En ce mois sacré de Ramadan, il retrouve Abdelkrim, son premier employeur à Paris. Il est sidéré par le comportement de son hôte, car celui-ci «flottait déjà dans une intense et hallucinante odeur d’alcool» et il «n’arrivait pas à se tenir debout pour faire sa prière». Et lui qui croyait «que de tels excès n’arrivaient qu’à Paris et qu’au moins, dans leur pays, les Saoudiens appliquaient avec rigueur et ferveur les principes de l’Islam». Après seulement quelques jours à Riyad, le narrateur découvre la nuit qui abolit tout.
«La nuit saoudienne est souvent celle des excès», il suffit de franchir la porte de maisons luxueuses pour voir s’étaler l’ostentation et la fatuité du vice. Autre bizarrerie saoudienne constatée, cette fois, dans les magasins de luxe, avec «le trafic illicite qui se déroulait à l’abri des inspections de la police religieuse qui, pourtant, n’avait de cesse de tout vouloir contrôler… en principe.» Dans les arrière- boutiques se passent en effet «des choses étranges et choquantes» : «Outre le whisky servi en cachette, une majorité des gérants organisaient des lupanars.» Le commerce de la chair y est fructueux, «des hommes pouvaient trouver une maîtresse à toute heure de la journée», sans compter les mariages mut’aâ «conclus aux dépens de filles souvent très jeunes».
Une jeune étudiante rencontrée à Dammam confiait à l’auteur : «En Arabie, les femmes ne possèdent que deux choses : leur voile et leur tombe.» Il arrive même que leur mort soit programmée. Comme le jour où, à Djedda, le narrateur a été témoin de la décapitation publique d’une femme accusée d’adultère ! Une scène surréaliste, horrible.
Etant entendu que «chaque Saoudien formé dans une université coranique ne reconnaîtra que la charia et rien d’autre», tout cela semble procéder d’un enchaînement logique des faits. La tolérance zéro envers les autres cultures, la corruption à tous les niveaux, un taux de chômage élevé, une jeunesse désemparée et en manque d’espaces de liberté… tout cela laisse présager un avenir sombre. «Mon père chevauchait un chameau, je conduis une Rolls
Royce ; mon fils vole en jet, son fils chevauchera un chameau», avait prédit le proverbe saoudien. L’auteur continue à sonder les plaies de l’Arabie Saoudite : la pédophilie «qui fait des ravages», la répression de la contestation et des activités partisanes, le règne de la peur, la torture des femmes saoudiennes, le financement des réseaux islamistes, la censure des médias, l’esclavage des femmes, la politique discriminatoire envers les travailleurs étrangers, une segmentation sociale très prononcée, etc. Loin, très loin du storytelling saoudien et de la fable que les wahhabites aiment raconter, le texte «est une plongée en apnée, courageuse, dans un monde secret et d’ordinaire inaccessible» (quatrième de couverture). Akli Belladiod a réussi à décrypter une société fermée simplement en racontant une histoire vraie — la sienne —, et en saisissant parmi une matière vivante de quoi écrire un ouvrage qui frappe par sa netteté.
Hocine Tamou
Akli Bellabiod, Dans le secret des grandes familles saoudiennes, éditions Celigne, Alger 2018, 240 pages, 1000 DA.
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Istanbul la perle du Bosphore est le titre du nouveau beau livre en langue française de plus de 500 pages, paru chez les éditions algéroises al Bayazin. Ce voyage vers la métropole turque commence à Alger. En effet, tout un chapitre est intitulé «Cezayer- Türkiye» (Algérie-Turquie). Le lecteur y trouve beaucoup d’informations notamment sur la longue histoire commune datant de la période ottomane.
Le lecteur trouvera même une liste de locutions ou termes «osmanlis» (ottoman) encore usités jusqu’à nos jours en Algérie, comme «Tebsi» (assiette), «zawali» (pauvre), «chadi» (singe) ou «torchi» (poivron). L’écrivain, journaliste et artiste-peintre algérien Jaoudet Gassouma a signé un long article sous le titre éloquent de
«Algérie-Turquie : une présence qui transcende le temps».
Pour ceux qui veulent partir en voyage d’affaires, de tourisme ou autre, en Turquie, l’ouvrage comporte «tout (ou presque) ce qu’il est bon de savoir avant de fouler le sol turc». Mais le meilleur est à l’escale d’Istanbul ! Avec ce guide, vous ne risquez pas de vous perdre. «Afiyet olsun» (Bon appétit), la cuisine turque est réputée pour ses merveilles. Istanbul est «une symphonie de magnificence».
L’écrivain algérien Kaddour M’hamsadji qui l’a visitée, livre ses impressions étalées sur plusieurs pages. Il écrit notamment qu’en Turquie, un pays étalé sur deux continents, «l’Asie et l’Europe se donnent la main».
On ne peut pas visiter la Turquie sans aller voir de plus près des merveilles architecturales comme le palais de Topkapi, la mosquée Sultanahmet, le musée des arts islamiques ou le musée Ayasofia. Dans son journal de voyage, un chrétien orthodoxe a écrit : «Sans doute, le plus grand défi architectural pour l’islam était d’égaler, voire de surpasser le plus grand temple de la chrétienté, Sainte-Sophie. Une fois que la ville fut conquise par les Turcs en 1453, c’est exactement ce que firent leurs architectes et ils atteignirent, en effet, la quasi- perfection avec la Mosquée Bleue, la Mosquée Süleymanye et d’autres.»
Pas à pas, le guide renseigne le visiteur algérien en Turquie de sa descente de l’avion jusqu’au retour à l’aéroport après un séjour sans la moindre mauvaise surprise en Turquie et dans la perle du Bosphore. Le livre comporte à la fin un chapitre intégré consacré à la ville de Bursa, située à environ 150 km d’Istanbul et qui fut la première capitale de l’Empire ottoman.
L’émir Abdelkader y avait séjourné de 1852 à 1855, après sa libération des geôles françaises. Bursa, une ville d’environ trois millions d’habitants, est, en outre, jumelée avec les villes algériennes Mascara et Tlemcen.
Les éditions al bayazin travaillent sur une version en langue arabe du livre Istanbul, la perle du Bosphore.
Kader B.
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1 poulet, 30g de beurre, 1 c. à soupe de farine, 3 tomates, 1 bouquet de basilic, 3 verres d’eau, 150g de champignons, 15 olives noires, 1 bouquet garni (persil, thym, laurier), sel, poivre, persil
Coupez le poulet en morceaux, les mettre dans une sauteuse et les faire dorer de toutes parts dans le beurre. Lorsque les morceaux sont bien dorés, les saupoudrer de farine, bien mélanger.
Pelez les tomates, épépinez-les puis coupez-les en dés. Les ajouter au poulet avec 3 feuilles de basilic frais, l’eau, le bouquet garni, saler et poivrer. Faites mijoter 30 min. Ajoutez les champignons au poulet ainsi que les olives noires.
Laissez mijoter encore 30 min. Dressez le poulet dans un plat de service creux, avec la sauce ; parsemez de persil ciselé. Serviz avec des tagliatelles fraîches.
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A priori, pas vraiment ; le rhume est une maladie virale. Nous l’attrapons si nous entrons en contact avec un virus et une température qui descend n’est pas suffisante pour nous faire tomber malade.
Cependant, le froid est tout de même un facteur de risque. En effet, notre nez et nos voies respiratoires sont faits pour se débarrasser des microbes avant qu’ils ne nous fassent tomber malade. En hiver et en automne, quand l’air est sec et froid, les muqueuses sont irritées et remplissent donc moins bien ce rôle de défense.
Traîner sous la pluie, ça donne le rhume ?
La pluie, désagréable et refroidissante, est moins mauvaise pour les voies respiratoires. En revanche, la pluie nous incite (tout comme le froid) à rester à l’intérieur de nos maisons et à emprunter les transports en commun. Conséquence : nous sommes plus souvent réunis dans des espaces intérieurs. Une aubaine pour les virus du rhume qui trouvent là l’occasion rêvée pour contaminer de nouvelles personnes !
Le chocolat light est-il moins calorique ?
Non. Le chocolat light n’a de léger que le nom. Le sucre est remplacé par des polyols et quelquefois par des graisses. Le chocolat est alors aussi calorique qu’un chocolat normal, voire plus.
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Le ministre de la Santé a réuni hier les présidents des conseils scientifiques, les directeurs généraux des CHU et les directeurs des centres anti-cancer. Hasbellaoui qui a annoncé sa feuille de route pour 2019, a instruit sur la nécessité de la réhabilitation des services hospitaliers et la relance des projets interrompus. La généralisation du dossier électronique du malade et la dotation de l’ensemble des pharmacies hospitalières d’un outil de gestion informatisé des médicaments font également partie des défis du secteur pour la nouvelle année.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Visiblement, on peut espérer que 2019 soit l’année de la modernisation du secteur de la santé avec l’introduction de moyens technologiques.
Hasbellaoui qui a tenu hier une réunion d’évaluation avec des présidents des conseils scientifiques, des directeurs généraux des CHU et des directeurs des CAC, a donné des instructions «strictes» en vue de généraliser le déploiement du dossier électronique médical au niveau de tous les centres hospitalo-universitaires, dans le cadre du système informatique national.
Le premier responsable du secteur a également recommandé à ce que l’ensemble des pharmacies hospitalières soient dotées d’un outil de gestion informatisé des médicaments, notamment la gestion du stock et le circuit du médicament.
Le ministre de la Santé qui a annoncé son plan de travail pour 2019 a ordonné la création d’un Registre national des maladies orphelines, a indiqué un communiqué rendu public par ce département. Parmi les axes prioritaires aussi de la feuille de route de Hasbellaoui, la nécessité d’améliorer le fonctionnement des urgences médico-chirurgicales et de remédier à tous les dysfonctionnements en matière d’accueil, d’orientation et d’hygiène hospitalière ; d’assurer tout ce qui facilite la prise en charge des cas urgents, en veillant à la disponibilité et l’entretien régulier du matériel et des équipements médico-chirurgicaux.
Concernant le cadre de travail en milieu hospitalier, le ministre, souligne le communiqué, a rappelé la nécessité de créer toutes les conditions favorables aux équipes médicales et paramédicales afin de s’acquitter au mieux de leurs tâches et de garantir la sécurité aux équipes de garde. Le premier responsable du secteur a aussi instruit pour «porter les activités médico-chirurgicales à un plus haut niveau, d’améliorer et organiser le travail et la gestion des services des urgences, conformément aux efforts consentis par l’Etat pour améliorer ces services qui reflètent le système de santé tout entier».
Hasbellaoui a aussi demandé à ce que les dettes de la PCH soient acquittées «dans les plus brefs délais», tout en préparant ses contrats dans les délais. Au sujet de la transplantation, le ministre a ordonné de poursuivre le programme national de transplantation d’organes, de tissus et de cellules, sous réserve de l’accréditation de l’Agence nationale des greffes d’organes. Le ministère de la Santé a souligné, par ailleurs, que deux réunions seront programmées au cours des prochains jours pour examiner la question de l’organisation des urgences médicales et de la radiothérapie.
S. A.
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2 œufs, 1/2 petit verre à thé d’huile, 50 g de sucre en poudre, zeste d’un citron, 1 sachet de sucre vanillé, 1 sachet de levure pâtissière, de la farine selon le mélange
Sirop : 500 g de sucre en poudre, le jus d’1/2 citron
Le sirop : Mettre dans une casserole le sucre, le jus de citron et couvrir d’eau, laisser cuire sur feu doux et vérifier la cuisson en posant une goutte de sirop sur une assiette, celle-ci ne doit pas s’étaler.
La pâte : Battre les œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et devienne mousseux, ajouter l’huile et le sucre vanillé, la levure, travailler énergiquement ce mélange, ajouter la farine tamisée peu à peu en travaillant sans cesse jusqu’à obtention d’une pâte homogène et souple.
Etaler la pâte au rouleau sur une épaisseur d’1 cm sur un plan de travail fariné. Découper la pâte en rondelles à l’aide d’un emporte-pièce rond ; après, trouer ces rondelles à l’aide d’un autre emporte-pièce qui a la forme d’un dé à coudre.
Faire frire les beignets dans un bain d’huile chaud jusqu’à ce qu’ils soient dorés, les tremper dans le sirop chaud. Servir aussitôt.
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Derrière le drame des harragas se cache un commerce juteux profitant à des passeurs désormais comparables à des filières relevant du crime organisé. La traversée de la Méditerranée coûte cher, très cher…
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Les temps où le secret entourait l’évocation du prix d’un «voyage» de harraga sont révolus depuis un long moment déjà.
Les dimensions prises par la situation, la prolifération des passeurs attirés par le gain offert par la détresse humaine mais aussi la levée du tabou sur un phénomène au centre de toutes les discussions ont permis de répondre à toutes les interrogations qui pouvaient se poser à un certain moment.
Les langues se sont déliées et il en faut parfois peu pour avoir les détails «procéduriers» de l’aventure en mer.
«Le soir dans les quartiers, on évoque très souvent nos copains partis, dès que c’est possible, on s’envoie des vidéos, on discute, la harga est devenue un sujet naturel, et tout le monde sait à présent de quelle manière se déroule ‘’l’affaire’’», raconte un jeune étudiant de Bab-el-Oued.
Mehdi n’est pas candidat à l’aventure, il vit seul avec sa vieille mère et parvient à peine à s’en sortir avec la retraite de son défunt père. Il sait aussi qu’une traversée à bord d’une embarcation, même de fortune, est au-dessus de ses moyens.
«Pour cela, il me faudrait aller voler ou emprunter, ce qui revient au même puisque cela demeurera une grosse somme à rembourser», dit-il. Mehdi a vu la manière avec laquelle deux de ses anciens voisins, ayant récemment embarqué pour l’Italie, se sont démenés pour réunir la somme à payer. «Ce sont deux jeunes de 22 et 26 ans, leur travail consistait à vendre des bricoles durant le mois de Ramadhan, le reste du temps, ils vivotaient. Et comme tous les voisins du quartier, ils entendaient parler de ce qui se passait. Au sein des groupes, il se trouve toujours une personne bien renseignée pour donner toutes les informations possibles pour la harga», poursuit-il.
Depuis plusieurs semaines, le bruit court que le prix demandé par les passeurs a augmenté sensiblement en raison de la surveillance accrue des points de départ en mer. «Les personnes désirant partir doivent pratiquement prendre en charge tous les aspects liés à la traversée.»
Il explique : «Le passeur doit d’abord savoir combien de personnes il aura à transporter et c’est à partir de là qu’il donnera son prix.» Le premier prix concerne celui de la barque. Pour assurer la traverser de douze à treize personnes, l’embarcation doit avoir des dimensions de cinq à six mètres. Dans ce cas, le coût de l’embarcation est fixé à 80 000 DA. «Le plus dur, c’est les moteurs, il en faut deux, l’un servira de secours en cas de panne.
Les harragas doivent cotiser pour acheter au moins un moteur, son prix est de 500 000 dinars ce qui fait à peu près 39 000 DA par personnes. Lorsque la météo est capricieuse, ou que la période est risquée, les passeurs exigent les deux moteurs, ce qui fait près de 90 000 DA par candidat. Et puis il y a aussi le GPS et les gilets de sauvetage et les bidons d’essence, tout ceci coûte également très cher.»
«Le prix du voyage qui coûtait 40 000 DA par personne il y a de cela une année est aujourd’hui à 460 000 DA, car il a fallu augmenter le prix que demandent les individus chargés de surveiller le mouvement des gardes-côtes.»
D’autres informations recueillies auprès de chercheurs chargés de travailler sur le phénomène des harragas permettent également d’en savoir davantage sur le sujet. En raison de la «forte demande, nous dit-on, les passeurs qui effectuaient auparavant trois voyages par saison en sont à cinq ou six».
A. C.
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Le président de la République a ratifié en novembre dernier le protocole annexé à la convention générale entre le gouvernement de la République algérienne et celui de la République française, relatif aux soins de santé programmés, dispensés en France aux ressortissants algériens. Désormais, des Algériens peuvent accéder aux soins dans les hôpitaux français et ce, sous certaines conditions. Cependant, ce décret présidentiel ne fait pas l’unanimité chez les représentants des professionnels de santé.
Mohammed Bekkat, président du conseil de l’ordre des médecins :
«Je ne comprends pas cette levée de boucliers»
Le professeur Bouzid a récemment qualifié cette décision, dans les colonnes du site électrique TSA, d’«injure». Allant jusqu’à dire que cette ratification «est un mépris vis-à-vis du soignant algérien». Or, Mohammed Bekkat, président de l’Ordre des médecins, estime qu’il s’agit «d’une tempête dans un verre d’eau».
Le président de l’Ordre des médecins rappelle qu’il y a deux ans de cela, la Sécurité française et la Caisse de la sécurité algérienne se sont réunies pour trouver comment épurer les dettes cumulées suite aux soins des patients algériens en France. A l’époque, la Cnas avait expliqué qu’il ne s’agit pas de dettes contractées par la Caisse de Sécurité sociale mais par des patients qui sont en France dans un cadre touristique ou autre et qui se sont soignés dans les hôpitaux français. Le docteur Bekkat poursuit en expliquant qu’il y a eu des négociations entre les deux parties algérienne et française qui ont abouti à un protocole d’accord. Cet accord signé par le Président, dit-il, n’est pas nouveau puisque, depuis toujours, il y a eu des transferts de patients pour des soins à l’étrangers. «Je ne vois pas où sont les cris d’alarme et je ne comprends pas cette levée de boucliers alors qu’il n’y a rien de nouveau», estime le président de l’Ordre des médecins.
Lyes Merabet, président du SNPSP :
«On aurait aimé que ces efforts soient fournis pour améliorer notre système de santé»
Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), dit que son syndicat aurait aimé que ces efforts pour arriver à cette convention soient fournis pour renforcer les moyens humains et matériels du système de santé algérien notamment en matière de formation et de budget. «Nous manquons de moyens financiers et nous souffrons du manque de personnel et de formation, on aurait aimé que l’Etat fournisse des efforts financiers pour diversifier nos structures de santé et créer des instituts de formation paramédicale, des USH, des hôpitaux généraux et des structures légères, qu’elles soient privées ou publiques, on aurait souhaité aussi la mise en place de la carte sanitaire dont on parle depuis des années et qu’on n’arrive toujours pas à mettre en place pour consacrer le réseau de soins et garantir l’accès aux soins à tous les Algériens et permettre l’épanouissement des régions enclavées de l’intérieur du pays», a souligné le représentant des praticiens de santé publique. Selon lui, l’effort d’investissement qu’il faudra faire est de financer en Algérie pour renforcer notre système de santé. Or, dit-il, cette convention ne va pas bénéficier à tous les patients.
Dans ce cas, s’interroge-t-il, pourquoi ne pas signer également des conventions avec d’autres pays comme l’Allemagne, le Canada ou encore les pays du Golfe ? «Nous ne comprenons pas pourquoi aller jusqu’à signer une convention puisque cela va être au profit des Français et au détriment des Algériens, car les structures de santé françaises vont profiter et bénéficier de l’argent des cotisations des travailleurs à la Cnas», a souligné le Dr Merabet qui estime que cet argent doit être investi pour améliorer la prise en charge des patients en Algérie.
Mohamed Youcefi, président du SNPSSP :
«Les cas de transfert doivent être exceptionnels et profiter à tous les patients qui le nécessitent»
Mohamed Youcefi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique, juge le principe en lui-même «étant une bonne chose». Cependant, dit-il, il faut que le transfert profite véritablement aux malades qui le nécessitent. «On aimerait qu’il n’y ait plus de transferts mais pour arriver à ça, les pouvoirs publics doivent assumer leurs responsabilités pour régler les problèmes des compétences et des médecins spécialistes en particulier pour que ces compétences restent en Algérie et profitent aux malades algériens car on n’aimerait pas que nos malades partent se soigner à l’étranger loin de leurs proches», a déclaré le porte-parole des patriciens spécialistes. «Les transferts, ajoute-t-il, doivent se faire uniquement et exceptionnellement dans des cas que nous ne pouvons pas prendre en charge en Algérie en raison d’une technique ou d’un matériel que nous n’avons pas, et c’est très rare. Pour le SNPSSP, le transfert à l’étranger lorsqu’il doit se faire doit profiter à tous les Algériens qui le nécessitent, «quel que soit leur niveau social».
S. A.
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Les parents d’élèves pourront consulter les relevés de notes de leurs enfants par SMS à partir de ce trimestre, selon le ministère de l’Education. Pourtant, lors d’une première tentative, l’opération a été un échec puisque des enseignants affirment ne pas pouvoir accéder au logiciel et introduire les notes.
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Le nord du pays, de l’est à l’ouest, sera marqué par une chute brusque des températures accompagnée d’intempéries, à partir de jeudi 13 décembre.
Une information diffusée par Houaria Ben Rakta, chargée de l’information à l’Office national de météorologie (ONM). Un bulletin météorologie spécial (BMS) plus détaillé sera émis au cours de la journée.
Les chutes de neige devraient atteindre l’intérieur du pays dépassant les 1000 mètres d’altitude.
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Le pays organisateur de la CAN-2019, retirée au Cameroun fin novembre, sera connu le «9 janvier» à l’issue de la réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), a annoncé à l’AFP son président Ahmad Ahmad, hier à Paris.
Après la clôture de l’appel aux candidatures programmée le 14 décembre, «tout sera finalisé le 25 décembre pour faire sortir une short-list de candidats avec leur évaluation et des notations claires. Le comité exécutif va se réunir le 9 janvier à Dakar (Sénégal), où nous donnerons la décision», a expliqué Ahmad Ahmad dans un entretien à l’AFP. Combien de candidatures l’instance a-t-elle reçues pour l’instant ? «D’après mes informations, il y a deux ou trois lettres d’intentions qui sont arrivées», a répondu le président de la CAF. Comme le Maroc, annoncé comme le candidat le plus crédible pour organiser la première CAN de l’histoire à 24 équipes, du 15 juin au 13 juillet prochain ? «Je ne sais pas mais il y a l’Afrique du Sud, qui a envoyé une lettre d’intention. Il y a deux ou trois pays qui ont demandé le cahier des charges», a-t-il ajouté.
En ce qui concerne le Congo-Brazzaville, annoncé comme candidat par l’un des vice-présidents de la CAF vendredi avant un démenti du ministre des Sports congolais dimanche, Ahmad Ahmad n’a pas voulu confirmer ou infirmer. «Je ne vais pas parler des problèmes internes d’un pays. C’est un problème congolais interne. Voyez plutôt du côté de la fédération et du gouvernement», a-t-il déclaré. En 2014, la CAF alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup: 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. L’instance africaine a finalement retiré fin novembre l’organisation de l’édition 2019 au Cameroun, en raison de retards dans les travaux d’infrastructures et une situation fragile sur le plan sécuritaire. Mais «pour arranger les choses de manière vraiment humaine», la CAF a décidé de confier l’organisation de l’édition 2021 au Cameroun et 2023 à la Côte d’Ivoire, avait annoncé Ahmad Ahmad hier sur la chaîne de télévision Afrique Média TV. «En 2021 ils seront prêts: on organise la CAN au Cameroun. Et en 2023 on organise en Côte d’Ivoire. C’était la décision prise par le comité exécutif», le 30 novembre à Accra, avait-il ajouté.
«Le Cameroun est d’accord»
Le Cameroun, qui s’est vu retirer fin novembre l’organisation de la CAN-2019, «est d’accord» pour devenir l’hôte de l’édition 2021, a par ailleurs assuré Ahmad Ahmad. «J’ai la lettre, je communique avec la présidence de la République. On est d’accord pour 2021», a annoncé le président de l’instance dans l’entretien accordé à l’AFP. En 2014, la CAF alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup: 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. Interdit d’un point de vue réglementaire, ce décalage aurait pu pousser le Cameroun à porter plainte devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Mais «s’il attaque au TAS, le Cameroun perd 2021 et ce sont les sanctions qu’il va recevoir.
Du point de vue du règlement (de la CAF), c’est ce qui est prévu : ils n’étaient pas prêts à temps, alors ils sortent (de 2021), ne participent pas aux deux prochaines éditions, et écopent de sanctions financières», menace le président de l’instance, tout en excluant un tel scénario. Au regard des nombreuses visites d’inspection qui ont eu lieu dans le pays depuis plusieurs mois, la CAF aurait-elle pu prendre une décision plus tôt ? «Pendant plusieurs mois le Cameroun s’est arrêté à cause de problèmes de paiements, des problèmes de pluies qui ont retardé les travaux… Mais nous ne pouvions pas aller au-delà de cette date», a confié M. Ahmad. «Connaissant les réalités sur notre continent, nous étions sûrs qu’il y aurait toujours quelqu’un pour reprendre (l’organisation de la CAN-2019)». «Cela ne nous arrange pas (de l’avoir retirée au Cameroun), si vous voyez les investissements qui ont été faits. Le Cameroun est une grande nation du football, si la jeunesse bénéficie de ce genre d’installations (en 2021), le foot africain va être tiré vers le haut», a-t-il ajouté.
«On attend la Côte d’Ivoire pour 2023»
La Confédération africaine de football (CAF) «attend» une réponse de la Côte d’Ivoire, qui n’est plus le pays hôte de la CAN-2021 après le retrait de la CAN-2019 au Cameroun et le décalage des éditions, pour accepter l’organisation de la CAN-2023, a annoncé à l’AFP le président de l’instance, hier. «On attend. Nous avons fait la même démarche (qu’avec le Cameroun), nous avons envoyé la lettre. Lundi ou mardi, il y aura une réunion entre le Premier ministre et les gens qui s’occupent de l’organisation de la CAN, donc on va voir», a expliqué Ahmad Ahmad dans un entretien à l’AFP. Quid de la Guinée, désignée à l’origine pour 2023, mais dont le dossier «n’existe pas» selon l’un des vice-présidents de l’instance africaine ? «Ils ont demandé la CAN-2019 et 2021 mais ils n’ont pas demandé la CAN-2023. Personne ne l’a demandée et la CAF n’a pas ouvert la candidature pour la CAN-2023», a expliqué son nouveau président, en poste depuis mars 2017. Le pays va-t-il recevoir par ricochet l’organisation de l’édition 2025 ? «Théoriquement, c’est pour la Guinée. Mais il faut que la question se pose encore. Est-ce que la Guinée va le faire ? Parce qu’ils ne l’ont pas demandé. Il faut qu’il y ait une remise en question de tout le monde», a-t-il ajouté.
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Une foule nombreuse a entamé, ce mardi matin, à 11h, une marche de soutien à Cevital, à partir du complexe agroalimentaire du groupe, à Béjaïa, pour se diriger vers le siège de la wilaya.
Des organisations sociales et professionnelles, des élus locaux, des militants associatifs, des acteurs politiques, des opérateurs économiques, des syndicalistes autonomes, des étudiants et autres personnalités ont tenu à prendre part à la marche.
Plusieurs slogans sont scandés par la foule qui réclame «le déblocage des projets de Cevital» et permettre ainsi au Groupe de «créer la richesse et l’emploi dans la région», mais aussi «à travers le pays».
La marche, initiée par la Coordination des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques, est toujours en cours.
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La Suisse a été marquée par une hausse remarquable concernant les demandes d’asile des algériens, au mois de novembre.
En effet, plus de quatre-vingt demandes ont été introduites par des ressortissants algériens désireux de rester sur le territoire de la Confédération Helvétique, selon la presse locale. Une hausse de treize dossiers déposés a été enregistrée, en comparaison avec le mois précédent.
Ainsi, les principaux demandeurs d’asile en Suisse sont issus de l’Érythrée avec 184 demandes, soit 70 demandes de moins qu’en octobre, l’Afghanistan (130 demandes; + 30), la Syrie (123 demandes; -37) et la Turquie (94 demandes; -51). Les demandes d’asile ont connu une baisse en 2018, la Suisse a enregistré 14’320 demandes, soit 15,7% de moins que pour la même période l’an dernier.
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La Mission Economique Business France en Algérie prévoit d’organiser au second semestre 2019, la 1ère édition d’Ambition Santé. Cet événement économique sera une plate-forme privilégiée réunissant les entreprises et acteurs français et algériens du secteur de la santé, qui pourront ainsi échanger entre professionnels et partager les dernières innovations de leur secteur. Cet événement doit permettre de nouer des partenariats pérennes entre acteurs économiques des deux pays.
Ambition Santé prolongera ainsi en 2019, le succès des 3ème rencontres algéro-françaises de la Santé qui se sont tenues mi-novembre à Alger, en partenariat avec le ministère de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière. Ces deux événements portent le label « French Healthcare », comme le prévoit la convention signée avec l’association du même nom qui porte cette marque collective lancée par l’Etat français pour promouvoir l’excellence et le savoir-faire français dans les technologies de santé.
Ambition 2019 donne donc rendez-vous à tous les opérateurs algériens intéressés, qui seront cordialement invités à y participer.
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