L’Algérie a refoulé une cargaison de blé en provenance d’Argentine, pour un défaut de qualité, a rapporté l’agence Reuters. Le blé expédié vers l’Algérie était « en-dessous des standards de qualité contractuels », selon l’agence qui cite ArgenTrigo, Chambre argentine de l’industrie du blé.
Contenu sur le marché, une récolte de 19 millions de tonnes.La partie argentine a expliqué, que ce rejet est un « cas isolé », affirmant que « le blé argentin est généralement en bon état ». Le blé a été expédié par l’entreprise chinoise COFCO, spécialisée dans le transport de céréales. « C’était une expédition de COFCO, et le problème est que le blé n’était pas dans un excellent état. Il était déjà à moitié-germé, lorsque la cargaison a été chargée », a reconnu David Hughes, président d’Argen Trigo, cité par Reuters. L’Algérie est le deuxième plus grand client pour le blé argentin. En 2018, 900.000 tonnes de blé ont été importés de ce pays,pour une valeur de 160 millions de dollars. De même sources, on apprend que les contrôles des céréales, au niveau du port algérien, ont permis aux autorités algériennes de détecter que la cargaison en question, ne répondait pas aux normes pré-requises.
De même source, la compagnie propriétaire du blé, Cofco, aurait exporté vers l’Algérie un blé de faible qualité. La teneur en farine qui résulte de cette cargaison, est faiblement panifiable. Ce qui altère la fermentation et la cuisson de la farine en question. Un argument suffisant, pour refuser la cargaison livrée. Seule explication plausible pour les médias argentins, c’est que l’entreprise en question aurait exporté un blé qui a germé au cours de la traversée. On signale, dans ce sillage, que la céréaliculture en Argentine a souffert d’une pluviométrie abondante, courant octobre et novembre, une situation qui a affecté la qualité des récoltes. La presse argentine s’interroge, cependant, sur l’impact de cet incident sur les prochaines cargaisons prévues. De même source, on estime les exportations argentines en blé, à 2,8 milliards de dollars.
Les Argentins craignent que le scénario de la cargaison rejetée par Alger, ne se reproduise pour leurs prochaines livraisons. A noter que l’Algérie a affirmé sa volonté de diversifier ses fournisseurs en blé. La Russie avait annoncé la presse en octobre dernier, serait à la tête des futurs fournisseurs de l’Algérie.
L’Algérie a importé 3,2 millions de tonnes de l’UE
L’Algérie a importé de l’Union européenne, 3,2 millions de tonnes de blé tendre, durant la campagne 2017/2018, selon le dernier bilan de France Agrimer. Près de 98% de cette quantité est importée de France. Durant la campagne 2016-2017, la quantité importée de l’UE était de 3,5 millions de tonnes, selon la même source. Quant aux importations de blé dur, elles ont atteint 57.622 tonnes durant la campagne 2017-2018, soit 100% de France.
Pour l’orge, l’UE a exporté vers l’Algérie une quantité de 318.215 tonnes durant la même campagne. Pour rappel, l’Algérie avait importé de l’Europe une quantité de 2,4 millions de tonnes de blé tendre, durant les six mois de la campagne 2017- 2018 contre 2,9 millions de tonnes de blé tendre durant les six mois de la campagne 2016-2017, selon les services douaniers français. Quant au blé dur, l’Algérie a importé 34.998 tonnes durant les six mois de la campagne 2016-2017, alors que durant la campagne 2017-2018, elle a importé une quantité de 32 546 tonnes, toujours selon la même source. Notons également qu’en avril dernier, l’Office algérien interprofessionnel des (Oaic), a acheté 388.000 tonnes de meunier, pour une facture d’achat autour de 90 millions de dollars.
Ce n’est que le dixième des besoins du pays, selon l’Oaic, qui ne trouve le choix que d’aller vers le marché international pour d’autres approvisionnements à l’issue de la campagne céréalière de cette année. L’Algérie demeure un des plus grands importateurs de céréales au monde. Rien que durant les deux premiers mois de 2018, notre pays en a importé pour 542,8 millions de dollars contre 530,6 millions de dollars (+2,3%),durant la même période de l’année passée.
Par Riad El Hadi.
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A peine quelques semaines après le scandale du jus en poudre « AMILA », dont la mauvaise utilisation a provoqué plusieurs cas d’intoxications dans la wilaya d’El Bayadh, la Santé publique est encore une fois mise à mal à Médéa ! Ainsi, plusieurs informations sont parvenues, la semaine écoulée, au bureau du groupement de Gendarmerie Nationale de cette wilaya du centre.
Ces dernières portaient sur l’existence d’un atelier clandestin de fabrication de graisse alimentaire (SMEN), dont le gérant, âgé de 61 ans, est un certain « M.B ». Les premiers éléments recueillis ont permis de convaincre le procureur de la République, qui a établi un mandat de perquisition. Sur les lieux, l’état hautement insalubre du local, a tôt fait d’emmener les gendarmes à prendre la décision de sceller le périmètre.
D’autant qu’il s’agissait de production d’un produit alimentaire très prisé par les familles algériennes : le SMEN (graisse végétale). Ainsi, plus de 1.900 cartons contenant chacun 24 boites en plastique de 800g de « SMEN », de marque « SMEN SOUMAM » ont été saisies. Soit, pas moins de 38 tonnes de ce produit destiné à finir dans les assiettes des habitants du centre du pays !
Par R.N.
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R.N.
La saison d’hiver devra connaître un cumul de précipitations «proche de la normale à au-dessus de la normale» sur le nord du pays, depuis les régions du littoral jusqu’aux hauts plateaux de l’Ouest, selon les prévisions saisonnières du Centre climatologique national (CCN).Selon les données fournies à l’APS par le directeur du CCN, Salah Sahabi Abed, pour «les précipitations, le cumul saisonnier devra être normale à au-dessus de la normale sur l’ensemble des régions du littoral algérien jusqu’aux hauts plateaux à l’ouest avec 85% de chance». Pour les températures, «la moyenne saisonnière sera à 80% de probabilité normale à au-dessus de la normale c’est à dire normale à plus chaude que la normale climatologique habituellement observée», a-t-il indiqué.
Il a noté, à ce propos que, globalement, «les prévisions saisonnières donnent des tendances moyennes pour la vigueur de la saison et dans certains cas, les fluctuations sub-saisonnières peuvent dominer». Dans le même cadre, M. Sahabi a indiqué avoir représenté, fin novembre dernier en Egypte, l’Office national de la météorologie (ONM) à un forum régional sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’objectif étant d’»arrêter avec les experts de différents centres climatiques spécialisés une prévision consensuelle des températures et des précipitations pour la saison globale hivernale décembre-janvier-février». Il s’agit, également, d’»évaluer les prévisions établies des saisons précédentes», a-t-il ajouté. Cette rencontre a réuni des experts du climat relevant de l’OMM, et aussi de la France, la Russie, l’Allemagne, la Serbie, l’Italie et l’Espagne, ainsi que des services hydrométéorologiques nationaux et instituts de recherche de la région méditerranéenne.
Cette prédiction est «basée sur la production des modèles climatiques dynamiques et statistiques ainsi que les caractéristiques climatiques des téléconnexions atmosphériques (anomalies climatiques reliées entre elles sur de grandes distances, typiquement des milliers de kilomètres, ndlr), connues à grande échelle», a précisé M. Sahabi.
Selon le responsable du CCN, au terme de leurs travaux, les experts ont conclu que pour cette année, les prévisions penchent sur des «conditions d’instabilité et donc de pluviosité importante sur le sud de l’Europe et les régions côtières de l’Afrique du nord, à l’instar du nord de l’Algérie». Il a expliqué, à cet égard, que «l’analyse des différentes sources de prévisibilité (activité solaire, la couverture neigeuse, l’étendue de glace de mer, El Nino) sur la base des relevés en mois de novembre 2018 montre une tendance probable à un déplacement vers le sud des systèmes de basses pressions pour l’hiver 2018/2019 qui seront associés à des perturbations génératrices de pluies et de conditions humides». Il relevé, à ce propos, que «cela pourrait conduire par conséquent à une augmentation des précipitations sur le bassin méditerranéen».
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R.N.
Les services de la gendarmerie nationale de Mostaganem ont démantelé, dernièrement, deux réseaux d’organisation d’opérations d’émigration clandestine par voie maritime et arrêté onze individus dans deux opérations distinctes, a-t-on appris, hier de la cellule de communication du groupement territorial de ce corps de sécurité. La première opération a été menée dans la commune d’Ouled Boughalem (90 km à l’Est de Mostaganem) où une patrouille de la gendarmerie nationale a saisi une embarcation de fabrication traditionnelle, un moteur et un véhicule utilitaire. Six individus ont été arrêtés.
La deuxième opération s’est soldée par l’arrestation de cinq personnes qui s’apprêtaient à quitter clandestinement par voie maritime le territoire nationale.
Les gendarmes ont saisi, lors de cette opération, menée dans la commune de Sidi Lakhdar (50 km à l’Est de Mostaganem), une embarcation et un moteur. Après les procédures d’enquête d’usage, les mis en cause seront présentés devant la justice, a-t-on précisé de même source.
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R.N.
Un corps sans vie a été découvert hier près de la plage de Trouville, site balnéaire relevant de la commune d’Aïn El Turck, par les unités du groupement territorial des gardes-côtes d’Oran, a-t-on appris de la cellule de communication de ce corps sécuritaire.Le cadavre, celui d’une femme, a été découvert hier à 11 heures près de la plage de Trouville par les unités du groupement territorial des garde-côtes d’Oran. La dépouille a été déposée par les éléments de la protection civile à la morgue de l’hôpital d’Aïn El Turck, a-t-on ajouté de même source.
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R.N.
Six personnes ont trouvé la mort et 56 autres ont été blessées dans des accidents de la route survenus ces dernières 48 heures à travers le territoire national, selon un bilan de la Protection civile rendu public samedi. L’accident qui a provoqué le plus de victimes s’est produit dans la wilaya de Saida, où une personne est décédée et 4 autres ont été blessées suite au renversement d’un véhicule léger sur la RN 92, dans la commune de Youb, précise la même source.Par ailleurs, 3 personnes sont décédées à Constantine suite à l’inhalation de gaz monoxyde de carbone : 2 à la nouvelle ville Ali Mendjeli, dans la commune d’El Khroub, un homme âgé de 30 ans et une femme enceinte de 29 ans, et un autre homme âgé de 33 ans à la cité Karabssi, dans la commune d’Ouled Rahmoun.
Vingt-quatre autres personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant d’appareils de chauffage et chauffe-bains ont été secourues et ont reçu sur place les soins de première urgence, prodigués par les unités de la Protection civile: 3 dans la wilaya de Naâma, 4 à Tissemsilt, 4 à Blida, 3 à Sétif, 4 à Constantine et 6 à Bouira.
Les victimes ont été ensuite évacuées dans un état «satisfaisant» vers les établissements de santé, indiquent les services de la Protection civile.
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B. M.
Introduit dans la liste des fêtes légales en Algérie, par la loi n°18-12 du 2 juillet 2018, le Nouvel An berbère «Yennayer» se fête, désormais, dans tout le pays. La 2èmeédition de la Semaine culturelle amazighe sera riche cette année, à Oran.Un programme varié a été élaboré du 7 au 12 janvier, sous le slogan « fêtons ensemble amazigh ». Cette manifestation organisée en commun par le musée Zabana, la commune d’Oran et l’Association culturelle Noumidia’ en collaboration avec les directions de la Culture, de la Jeunesse et des Sports et du Tourisme comprend plusieurs activités culturelles et artistiques programmées au Musée de l’art contemporain, au Théâtre Abdelkader Alloula’, à la Médiathèque, à la Cinémathèque et à l’Auberge de jeunes de Belgaid.
La journée du 7 janvier est prévue pour l’inauguration de cet évènement, la présentation de la troupe folklorique amazighe au Musée de l’art contemporain suivie d’une exposition de l’artisanat amazigh à la Médiathèque et d’une soirée littéraire à l’Auberge des jeunes de Belgaid. La journée du 8 janvier sera consacrée à des ateliers prévus à la Médiathèque sur les métiers de l’Artisanat, le Numérique, le Conteur, le Théâtre, l’Enseignement de tamazigh et la fabrication des masques de carnaval, en plus d’une conférence présentée par Messaoud Babadji, au Musée de l’art contemporain, d’une soirée littéraire et poétique, à l’Auberge de jeunes de Belgaid. Dans la journée du 9 janvier, il est prévu la poursuite des ateliers au Musée de l’art contemporain et la présentation du projet de l’utilisation des technologies modernes pour la préservation du patrimoine amazigh et du court-métrage «Châbnou… un quotidien sans commentaires ».
La journée du 10 janvier sera consacrée au Festival culturel amazigh à l’Ecole supérieure polytechniques Maurice Audin’, en plus de conférences au Musée de l’art contemporain et la présentation du film Mechahou’ à la Cinémathèque d’Oran et une soirée culturelle au Théâtre Abdelkader Alloula.
Au programme du 11 janvier, la présentation de troupes folkloriques, à la Médiathèque, une conférence sur « la diversité culturelle, une valeur ajoutée », au Musée de l’art contemporain et dans la soirée des festivités du Nouvel An berbère prévu à la place 1er Novembre 1954. La semaine culturelle sera clôturée le 12 janvier avec le carnaval IRAD’ à la Médiathèque, en plus d’un défilé de mode et un après-midi littéraire.
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K. Assia
Dans le cadre du renforcement du dispositif de lutte contre l’émigration clandestine, les éléments de la brigade de la gendarmerie d’El Ançor ont saisi, avant-hier, lors d’une tournée de contrôle, un bateau de plaisance destiné aux candidats à l’émigration clandestine. Une enquête a été ouverte afin d’identifier les individus impliqués dans ces traversées clandestines. Depuis plusieurs mois, le dispositif de sécurité a été renforcé, en mer et sur la terre ferme.Les patrouilles ont été, également, intensifiées sur les plages de Kristel, Aïn Franine, Cap Blanc et Bousfer et où des dizaines de tentatives d’émigration clandestine ont été avortées.
Les gendarmes ont, aussi, neutralisé plusieurs réseaux de passeurs dont celui composé de 4 individus, arrêtés en décembre dernier, sur la plage de Aïn Franine. Les mis en cause ont été appréhendés au moment où 7 harraga dont 4 Algériens, 1 Yéménite et 2 Palestiniens devaient prendre le large. Un autre réseau de passeurs composé de 3 individus a également été démantelé par les gendarmes de Hassi Ben Okba, en décembre dernier. Ils devaient aider des harraga à embarquer clandestinement.
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M. Aziza
Le nombre des tentatives d’émigration clandestine connaissent ces dernières années une hausse inquiétante. Des Algériens dont des femmes et des enfants tentent de franchir clandestinement la Méditerranée pour rejoindre l’Europe au péril de leur vie.Selon des chiffres rendus publics hier par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), près de 4.000 tentatives d´émigration clandestine ont été déjouées en 2018 par les gardes-côtes, dont 287 femmes et 1.126 mineurs accompagnés ou non accompagnés. Pour la Ligue, ces chiffres ne reflètent pas la réalité du terrain, puisqu’il s’agit uniquement des harraga qui ont été interceptés, sans tenir compte de ceux qui sont morts noyés en mer lors de leur fatale aventure et qui n’ont pas été repêchés à ce jour.
Force est de constater que le nombre des tentatives d’émigration clandestine est en hausse d’une année à l’autre. Selon les chiffres avancés par la LADDH, pas moins de 3.983 tentatives d’émigration clandestine ont été déjouées en 2018, contre 1.206 tentatives déjouées par les gardes-côtes en 2016. A ce propos, la LADDH affirme avoir recensé la mise en échec de tentatives d’émigration de 9.753 individus depuis début 2015 à la fin 2018, tandis que 3.000 personnes seraient mortes depuis 2009. Selon la Ligue, les candidats à l’émigration sont généralement des jeunes qui fuient le chômage et la dégradation de leur niveau de vie.
Pour ce qui est des ressortissants algériens qui ont pu rejoindre l’Europe, mais qui sont détenus dans de centres de détention, la LADDH a, en l’absence de statistiques officielles, avancé des chiffres «partielles». La Ligue a ainsi tenté de cerner le chiffre des ressortissants algériens détenus à l’étranger en se basant sur les informations partielles collectées auprès des familles des concernés ou à partir des rapports d’ONG. «Des informations qui restent sûrement incomplètes», reconnaissent les rédacteurs du communiqué. La Ligue avance le nombre de 12.700 personnes détenues au cours des dix premiers mois de l’année en cours contre 14.000 pendant l’année précédente qui sont détenues dans des centres de rétention en Europe.
Pour Houari Kaddour, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), ce phénomène ne trouvera de solution qu’avec un dialogue ouvert sur une coopération économique équitable entre les pays des deux rives de la Méditerranée. Pour lui, il faut s’attaquer aux vraies causes de l’émigration clandestine, en estimant que «le vrai crime de l’émigration clandestine n’est pas celui de ces innocents si jeunes, morts en voulant vivre dignement, mais le vrai forfait est celui de l’impossibilité qui leur est faite de circuler librement, un droit garanti aussi bien par le droit national qu’international et que bafoue une politique migratoire occidentale obsolète».
La Ligue estime que franchir aujourd’hui clandestinement la frontière d’un pays est la stricte conséquence logique de sa fermeture abusive au-devant des humains quand on l’ouvre de plus en plus et totalement pour les marchandises et les services.
Au-delà de cette lecture faite par la LADDH, de nombreuses questions restent posées, notamment sur les réseaux. Qui organise ces traversées clandestines ? Comment peuvent-ils organiser des opérations d’émigration en masse sans être interceptés ?
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Rachid Boutlelis
La campagne d’assainissement du foncier urbain lancée depuis le début de l’année au niveau des communes de la daïra de Ain El Turck a permis aux services concernés de dresser une douzaine de mises en demeure a des propriétaires de terrain non clôturés, a-t-on appris de sources proches de la daïra.Ces mises en demeure ont été dressées par la commission de la wilaya d’Oran, chargée de la protection de l’environnement contre les propriétaires de lots de terrains non clôturés, au niveau des trois municipalités de la daïra d’Ain El Turck, à savoir El Ançor, Bousfer et le chef-lieu. Les contrevenants à la règlementation en vigueur ont été sommés de procéder à l’installation de clôtures, dans un délai n’excédant pas 15 jours, ou de lancer les travaux de leurs projets.
Il s’agit là d’une deuxième opération de contrôle après celle menée l’année dernière qui avait permis à la commission d’adresser une douzaine de mises en demeure à des propriétaires de terrains contrevenants. Selon nos sources, cette décision vient en application des directives du wali d’Oran, à l’issue d’une visite qu’il a effectuée récemment dans cette daïra. Il importe de noter que suite à ces instructions, une commission mixte a été mise sur pied pour recenser les propriétaires des les lots de terrain abandonnés depuis plusieurs années, essimés à travers les trois municipalités en question. Cette décision vise notamment à assainir un tant soit peu cette déplorable situation aux conséquences négatives sur l’environnement et notamment sur le cadre de vie de la population de ladite contrée, qui est confrontée à une démographie galopante. Outre la commune de Ain El Turck, des commissions ont été mises en place au niveau des trois autres communes pour l’entame des opérations de recensement de ces terrains. Ces commissions qui sillonnent tous les quartiers des communes côtières auront à saisir par écrit les propriétaires contrevenant pour prendre les mesures relatives à l’installation de clôtures autour de leurs lots de terrain.
Nos sources indiquent également que certains de ces propriétaires de lots de terrain au niveau des localités de Clairefontaine, Bouiseville et Paradis, ont déjà installé des palissades, pour éviter toute mesure coercitive de la part des services concernés. Il importe de signaler aussi que la grande majorité des ces lots de terrains, répertoriés dans les quatre communes se sont transformés avec le temps en décharge à ciel ouvert où stagnent les eaux pluviales durant la période hivernale, lieux propices à la reproduction de toutes sortes d’insectes et de rongeurs. Faisant fi de la règlementation en vigueur, des contrevenants déversent toutes sortes de détritus et autres débris dans ces parcelles de terre sans se soucier des conséquences indésirables sur le cadre de vie de la population et sur l’environnement.
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Rachid Boutlelis
A l’instar d’autres communes de la wilaya, les responsables des communes d’Aïn El Turck et Bousfer, peinent à établir les listes des bénéficiaires des logements sociaux, à cause, à la fois, des travaux inachevés dans certains chantiers et du nombre très élevé des demandeurs de logement par rapport aux quotas réalisés. En effet, si l’on se réfère au nombre de demandes déposées par les mal-logés, le nombre dépasse de très loin l’offre. Selon des sources proches de la commune d’Aïn El Turck, des milliers de demandes ont été déposées durant les 15 dernières années par des familles, alors que les quota impartis aux communes de la Corniche oranaise ne dépassent pas les 1.000 logements. A ce titre, des responsables de famille de la localité de St Germain, dans la municipalité d’Aïn El Turck, qui tentent de survivre dans des conditions précaires, dans des habitations rudimentaires, se sont rapprochés du Quotidien d’Oran’ pour exprimer leur inquiétude quant à leur hypothétique relogement. Les représentants de ces familles de mal-logées, se rendent régulièrement aux sièges de l’APC et de la daïra, pour attirer l’attention des responsables concernés à travers des regroupements. Un membre du comité de quartier de ladite localité a fait remarquer, à ce sujet, « que l’arrêt des travaux du projet de réalisation d’une cité de 300 logements sociaux du quartier d’El Bahia, à mi-chemin du village de Cap Falcon, qui ont été lancés, en 2011, par l’ex-wali d’Oran, M. Boudiaf en l’occurrence, inquiètent grandement les familles postulantes ». Notons, en effet, que le lancement de ce projet de 300 logements sociaux a suscité une grande satisfaction chez ces familles, qui ont malheureusement rapidement désenchanté, une année après, en apprenant l’arrêt des travaux suite à la défaillance de l’entreprise qui a été chargée de sa réalisation. « A ce jour, soit 6 années après leur subit arrêt, les travaux n’ont toujours pas redémarré. Les familles du vieux bâti, qui ont déposé des demandes de logements auprès des services concernés, ne savent plus à quel saint se vouer » a, encore déclaré le représentant du comité.D’une source proche de l’APC d’Aïn El Turck, on apprend que « les travaux de ce projet, qui se sont arrêté, à hauteur d’un taux d’avancement d’un peu plus de 20% et ce, suite à la défaillance de l’entreprise réalisatrice, devront recevoir l’aval du contrôle technique, CTC, afin d’être relancés. Au cas où ils ne répondraient plus aux normes, ces logements devront faire l’objet de démolition pour être reconstruits de nouveau ».
En attendant le verdict, les familles postulantes devront prendre leur mal en patience. A Aïn El Turck, un quota de 500 logements sociaux sera, bientôt, réceptionné. Ce quota sera attribué aux mal-logés de la daira d’Aïn El Turck. Il est fort probable que la faible offre du quota de logements sociaux, face à la forte demande, constituera un véritable casse-tête pour les responsables locaux. En effet, la demande s’amplifie encore, au gré des familles sinistrées venues de différentes régions du pays, notamment de l’Oranie, qui se sont installées dans les bidonvilles essaimés à travers la contrée côtière d’Aïn El Turck et dont les plus importants sont répertoriés dans le chef-lieu. Le projet de réalisation d’une cité de 500 logements sociaux, ne sera vraisemblablement pas en mesure de satisfaire la demande considérable des familles postulantes qui dépasse les 4.000 demandes.
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Houari Saaïdia
Se voulant plus ambitieuse que son nom, la pénétrante portuaire va pénétrer dans le port. Défiant maintes tentatives de la réduire en un raccourci Port-Autoroute à effet apaisant sur le réseau urbain par contournement de poids lourds, cette boucle côtoyant le rivage par enrochement sur mer et se frayant un tunnel en falaise, se refuse la petite étiquette d’itinéraire exclusif pour le transport containérisé. Elle s’auto-optimise, au plus grand bien de la ville.Ce qui était une option est désormais un fait. Sur les trois variantes suggérées par l’étude technique relative à la configuration d’entrelacement entre la pénétrante du port et le centre-ville d’Oran, c’est le scénario d’un prolongement de cette liaison autoroutière dans l’enceinte portuaire et sa connexion avec la Corniche à hauteur de la Pêcherie qui a été retenu en fin de compte. Si le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, qui est à l’origine de cette version d’allongement vers le port, était déjà confiant quant à la suite de « son » idée, et ce sur la base de plusieurs éléments dont l’accord de principe du ministre des Transports et des Travaux publics, Abdelghani Zâalane, encore fallait-il qu’il aille bien plaider ce dossier, qui requiert l’aval commun de plusieurs hautes instances.
Pour la simple raison qu’il se rapporte au port, qui est assujetti depuis juillet 2004 aux dispositions du code ISPS (International Ship and Port Facility Security. En français : Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires) et qui, à cet effet, reçoit périodiquement une délégation d’experts américains de l’US Cost Guard dans le cadre du suivi et de l’évaluation du degré d’application des mesures ISPS et l’échange d’information relatives à la sûreté de l’infrastructure portuaire. L’aspect impact sécuritaire du projet d’ouverture du port sur la voie autoroutière ayant été bien étudié, toutes les dispositions pour ne pas enfreindre les règles très strictes du Code ISPS ont été prises, selon nos sources.
OUVERTURE DANS LE «STRICT RESPECT» DU CODE ISPS
« Le port d’Oran est condamné à s’ouvrir sur la ville. Il y a au fond un cumul d’erreurs. Sans vouloir faire la rétrospective des faits, il est grand temps de corriger la situation. Nous sommes à pied d’œuvre ». C’est par cette petite analyse que Mouloud Cherifi avait répliqué à une question à propos du port d’Oran dans la foulée du débat sur le passage de la pénétrante portuaire, l’aménagement du périmètre de la Pêcherie et par effet connexe l’embellissement de la ville tout entière. Cette ouverture ne doit pas de toute évidence s’opérer aux mépris des impératifs liés à la vocation de cette structure portuaire et à sa fonctionnalité, même si une externalisation de certains services annexes et autres activités aval s’impose plus que jamais dans un port fort surencombré et qui peine à héberger même ses compartiments principaux que sont le port commercial et de voyageurs, le terminal à conteneurs et le port de pêche. Certes, il n’y a pas une incompatibilité – encore moins une contradiction – entre la fonctionnalité du port et l’aspect sécuritaire qui lui est lié d’avec son ouverture sur la ville, mais certaines contraintes, au premier rang desquelles figure l’exiguïté de l’enceinte, sont de nature à limiter et à modérer les réaménagements intérieurs susceptibles de donner à la Marina un caractère touristique et convivial dans une certaine mesure. Ceci alors que l’un des éléments cruciaux de la pénétrante portuaire vient d’être achevé, à savoir le tunnel à deux tubes unidirectionnels de 1.600 mètres de long.
LES VARIANTES «FOUR POINT» ET «ZABANA» RELEGUEES AU SECOND PLAN
En effet, le canal desservant le sens port-Canastel vient d’être mené à bout, avec la jonction des deux portions creusées de part et d’autre. Un événement qui valait bien une petite cérémonie inaugurale à l’occasion de la dernière visite en date du ministre des Transports et des TP, où ce dernier avait donné d’ailleurs son feu vert pour la variante de passage de cette liaison Port-Autoroute Est/Ouest dans l’enceinte portuaire, la préférant de loin aux deux autres options qui suggèrent respectivement une jonction à hauteur de l’hôtel « Four points by Sheraton » et au niveau de l’échangeur de Zabana. Alors que le premier tube, celui qui aura à desservir la circulation sortant du port et allant vers Canastel, avait été totalement achevé, le second tube parallèle vient de le rejoindre. La partie digue qui s’étend sur 1.760 mètres, elle aussi est menée à bout tout comme le tronçon de tranchée couverte sur 1.000 mètres. Cependant, la section autoroutière sur 2.880 mètres (profil mixte) n’en est qu’à 60% de réalisation, tandis que le viaduc est de loin le lot le moins avancé (20% seulement), et ce en raison de nombreuses contraintes liées principalement à la nature du sol, selon le directeur du projet représentant le maître d’ouvrage, l’Algérienne des Autoroutes (ex-ANA).
LE VIADUC DE 1,3 KM : LE LOT LE PLUS EN RETARD
Il faut noter que le réajustement du coût de ce projet par un avenant en augmentation de 1,5 MDA (portant ainsi l’enveloppe de ce mégaprojet à 45 milliards de DA) accordé par l’Etat à la faveur d’une réévaluation de l’AP lors du Conseil des ministres de fin décembre 2016, était justifié par les changements introduits dans la consistance du projet, qui prévoyaient la réalisation d’un second tunnel à double voie, d’une longueur de près de 1.600 mètres, afin d’éviter le déplacement d’un ensemble urbain et le transfert des différents réseaux. Le projet révisé suggérait entre autres de réaliser un accès reliant la pénétrante au rond-point des Falaises via un ouvrage d’art. Le projet de la pénétrante du port d’Oran, dans sa première tranche sur 8 km sur un total de 26 km de liaison extra-muros pour rallier l’Autoroute Est-Ouest, sera achevé avant fin 2019, selon le maître d’ouvrage. Le projet dans son intégralité consiste en trois sections, à savoir la réalisation d’une liaison autoroutière reliant le port d’Oran à la 1ère Rocade-sud au niveau du carrefour de Canastel sur une distance de 8 km, la mise à niveau de la 1ère Rocade-sud entre le carrefour de Canastel et l’échangeur de la RN 4 (sur 10 km) et la mise à niveau de la RN 4 de l’échangeur de la 1ère Rocade-sud jusqu’à la bretelle autoroutière d’Oran (sur une distance de 8 km).
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Les 6 auteurs d’un ‘’casse’’ viennent d’être arrêtés par les éléments des unités de la gendarmerie nationale. Ces derniers se sont attaqués au siège d’une société, sise à Mostaganem, en dévalisant son coffre d’un montant de 3 milliards, 156 millions et 600 mille de centimes, sans oublier de dérober l’un de ses véhicules et finir par prendre la fuite.
Dans le cadre de l’exécution du plan de commandement du groupement territorial de la gendarmerie nationale de Mostaganem, relatif à la lutte contre les agressions des personnes et de leurs biens, et en se basant sur un appel reçu sur la ligne verte ‘’1055’’, informant que des inconnus se sont introduits au sein de l’une des sociétés activant à Mostaganem , se sont emparés d’une forte somme d’argent et un véhicule relevant des biens de cette dernière et ont pris la fuite vers une destination inconnue, et après une opération de surveillance , d’investigation , la fermeture de toutes les issues probables que les mis en cause pouvaient emprunter pour fuir et le repérage du véhicule volé par le recours au GPS , fixé sur ce dernier, les éléments des unités du groupement territorial, dans un laps de temps record, sont parvenus à appréhender les 06 voleurs dont l’âge varie de 29 à 39 ans, à récupérer la voiture volée , à restituer le montant d’une valeur de 3 milliards , 156 millions et 600 mille de centimes, et à saisir deux autres véhicules , dont l’un de marque ‘’Symbol’’ et l’autre de marque ‘’Peugeot’’ qui ont été utilisés dans le ‘’casse’’. Les 6 voleurs seront traduits devant les autorités judiciaires, une fois l’enquête achevée.
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Cette commission de wilaya, mise en place, il y a plus de cinq années, a été réactivée pour permettre de récupérer toutes les assiettes non exploitées par des agriculteurs, en application du décret exécutif 03-313, et ce, afin d’injecter des programmes d’utilité publique. Ces projets concernent la réalisation de logements sociaux, de LSP et aussi de logements entrant dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire (RHP), ainsi que des infrastructures sportives et culturelles. La dernière opération lancée, il y a plus de trois années, avait permis de récupérer un important portefeuille foncier dans les communes de Misserghine, Mers El Hadjadj, El Ançor, Bousfer, Boutlélis, Sidi Chahmi, Tafraoui et Oued Tlélat. Entre autres projets, la réalisation de 145 logements à Misserghine, 29 logements à Mers El Hadjadj, 69 logements à El Ancor, une maison de jeunes à Tafraoui, notamment. Une première opération, lancée en 2011 avait permis la récupération d’une superficie de 166,5 ha de terres agricoles, situées à l’intérieur du tissu urbain, pour la projection d’équipements d’utilité publique. Les 166 ha récupérés sont répartis entre les communes d’Es-Senia, Bir El Djir et El Kerma. Concernant les projets inscrits sur ces assiettes, il y a lieu de citer la réalisation d’un Centre de formation professionnelle de 200 places pédagogiques et d’un internat de 60 lits, à Aïn El-Beida, dans la commune d’Es-Senia et la réalisation d’un espace de loisirs et de détente sur une superficie de 78 ha, sur des terrains récupérés près de Dhaya Morsli. Dans le cadre de la prise en charge des familles, touchées par les inondations, dans la commune d’El Ançor, des terrains ont été récupérés à Sidi Hamadi, pour la réalisation de 50 logements ruraux. Une autre parcelle à Gueddara, dans la même commune, pour la réalisation de 50 autres logements ruraux. Dans la commune de Hassi Mefsoukh, un terrain a été récupéré pour la réalisation d’une école fondamentale. Il est à souligner que la saturation du portefeuille foncier dans la commune d’Oran et dans la plupart de celles non exploitées et situées à l’intérieur du tissu urbain. Une solution qui permet de prendre en charge les équipements publics prioritaires, notamment les programmes de logements et les infrastructures scolaires et sanitaires. Signalons, enfin, que plus de 600 ha de terres agricoles viennent d’être déclassés dans la commune de Bethioua, au profit de la nouvelle zone industrielle où sont implantées des entreprises industrielles à l’image de l’importante usine de la société turque Tosyali.
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Selon une source généralement bien informée, un produit utilisé en dialyse a été vendu et en grande quantité à des fellahs et des éleveurs et plus particulièrement ceux qui possèdent des chevaux ou versent dans l’élevage équin. Notre source indique que ce produit est spécifiquement utilisé en dialyse. Cependant, des fellahs en contact avec certains experts, ont prouvé son efficacité pour la procréation de chevaux, autrement dit, ce produit donne plus de force pour le cheval en matière de fécondité. Sous le nom d’érythropoïétine-E.P.O-, laquelle est une hormone secrétée par le cortex rénal dont la synthèse est oxygénodépendante et agit comme un facteur de croissance hématopoïétique et stimule la synthèse des globules rouges au niveau de la moelle osseuse, afin de permettre à l’organisme à s’adapter à différentes situations physiologiques, en régulant le stock de globules rouges et de l’hémoglobine sanguine, nous dira un expert sous couvert de l’anonymat. Pour rappel, ce produit qui n’est disponible qu’au niveau de la pharmacie centrale, relevant du secteur hospitalier a été cédé à
des prix oscillant entre 20.000 et 25.000 dinars, le flacon, aux fellahs et aux éleveurs de chevaux, apprend en exclusivité, le journal « Réflexion » auprès de sources bien informées qui ajoutent que les responsables de ce scandale sont actuellement sous le viseur de la direction de l’hôpital qui mène une enquête très approfondie où le trou financier parait frôler 1 milliard de cts et c’est un préjudice causé à l’hôpital et c’est un des mobiles de dysfonctionnements expliquant le calvaire vécu par les dialyses. Nous y reviendrons.
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Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine par la voie maritime, les éléments des unités du groupement territorial de la gendarmerie nationale de Mostaganem, sont parvenus dans diverses opérations menées, à démanteler deux réseaux spécialisés dans l’organisation de l’émigration clandestine.
La première opération effectuée à travers le territoire communal d’Ouled Boughalem s’est soldée par l’arrestation de six (06) individus et la saisie d’une embarcation dotée d’un moteur et un véhicule de marque ‘’Expert’’. Quant à la seconde opération, elle s’est déroulée à Sidi Lakhdar et s’est soldée par l’arrestation de cinq (05) autres personnes qui s’apprêtaient à quitter le territoire national à bord d’une barque, équipée d’un moteur. Les mis en cause seront traduits par devant la justice, dès la fin de l’enquête.
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L’autoroute Est-Ouest deviendra payante à partir du deuxième semestre de 2019, indiquent des sources concordantes. L’Agence nationale des autoroutes (ANA) est sur point de trancher la question relative à la gestion de l’ensemble des tronçons autoroutiers.
Pour le moment, on planche sur l’examen et l’étude des offres techniques et financières réceptionnées après le lancement de l’avis d’appel international. Tout porte à croire que les 1216 km de l’autoroute Est-Ouest seront cédés à une entreprise étrangère ayant des qualifications et de l’expérience dans le domaine en partenariat avec une société algérienne pour une durée qui sera précisée dans le contrat de gestion. Cette étape sera précédée par la fixation du prix du kilomètre ainsi que l’installation des péages au nombre d’une cinquantaine qui devraient être conformes aux normes internationales.
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Le ministre de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar, a appelé samedi, à partir de Mascara, les présidents d’APC à consacrer des quotas aux jeunes et aux handicapés au titre du programme de l’habitat rural.
En procédant à la remise des arrêtés de 80 aides à l’habitat rural dans la commune de Fraguig, dans le cadre de sa visite dans la wilaya, Abdelwahid Temmar a estimé que les présidents des APC chargés d’établir des listes d’aides à l’habitat rural doivent réserver des quotas au profit des jeunes et des handicapés pour leur faciliter leur insertion dans la société.
« L’Etat accorde des facilités aux citoyens des zones rurales pour disposer d’une habitation décente et ce, à travers la généralisation du programme de l’habitat rural groupé. L’Etat réserve des terrains, prend en charge l’aménagement externe et les travaux de base avec l’aide accordée de 700.000 DA. Les bénéficiaires auront le choix d’achever leur construction à leur guise » (Temmar)
Le ministre a salué le succès que connaît la formule de l’habitat rural, initiée par le Président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika, au profit des populations rurales qui ont durement souffert lors de la décennie noire.
« Cette formule est très prisée par les citoyens et a contribué au retour et à la stabilité de nombreux citoyens qui ont quitté leurs villages durant la décennie noire et la relance de l’agriculture », a souligné M. Temmar.
Par ailleurs, le ministre a annoncé que des quotas supplémentaires d’aides à l’habitat rural sont réservés à la wilaya de Mascara pour répondre à la demande croissante sur ce type de soutien et œuvrer à achever tous les programmes en cours de réalisation dans les délais impartis.
A Hai Medebbar, au chef-lieu de wilaya, le ministre a posé la première pierre d’un projet de 1.000 logements de type location-vente, confié à une entreprise turque. Il a insisté sur le respect des délais de réalisation, la qualité des travaux, la réalisation des travaux d’aménagement externe avant l’achèvement des logements.
Enlançant le chantier de construction de 50 logements promotionnels aidés (LPA) à Haï Khessiba, à Mascara-ville, le ministre a souligné la nécessité de respecter les vœux des familles nombreuses en diversifiant les offres allant du F2 à F5 et ne pas se contenter des F3et F4 comme c’est le cas actuellement.
Lors de cette visite, un exposé a été présenté sur le secteur de l’habitat dans la wilaya de Mascara qui a bénéficié, depuis 2002 à ce jour de 47.204 aides à l’habitat rural permettant à ce jour la réalisation d e 42.000 habitations.
La wilaya a bénéficié, durant la même période, de 30.690 logements publics locatifs dont 20.000 sont achevés en plus de 6.765 logements location/vente AADL dont 1400 réalisés, 4.400 autres en cours de travaux en attendant le lancement du quota restant de ce type de logements.
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La nécessité de façonner un écosystème favorable à l’émergence de startups pour développer les nouvelles technologies en Algérie a été mise en exergue par des chercheurs algériens à l’occasion d’un forum organisé samedi à Alger par Algérie Télécom.
Dans ce sens, le chercheur Belkacem Habba a souligné l’importance de façonner un écosystème favorable à l’épanouissement de l’innovation et de la créativité à travers l’accompagnement de startups « depuis l’idée jusqu’à la concrétisation du projet ».
Il a plaidé, lors de ce forum qui ambitionne d’être un espace de partage d’expérience et de motivation pour les étudiants dans le domaine des TIC et de l’entrepreneuriat, en faveur de la mise en place d’un dispositif permettant d’augmenter la vitesse d’exécution de projets innovants « en collaborant dans un environnement différent de l’entreprise classique et en adoptant de nouveaux modes de travail ».
M. Habba, qui figure dans la liste des 100 meilleurs inventeurs totalisant 1400 brevets d’invention dans le domaine des TIC notamment aux Etats-Unis d’Amérique et au Japon, a fait savoir que « pour la réussite de startups en Algérie, l’écosystème doit intégrer notamment des Fablab (laboratoires de fabrication) qui vont permettre à chaque startup de réaliser son projet innovant, lequel doit passer nécessairement par la pré-incubation, l’incubation et l’accélération ».
De son côté, Mme Sylia Khecheni, directrice de la recherche et développement d’Algérie Télécom et qui a obtenu la troisième place au concours « Stars Of Sciences » ayant réuni 18 nationalités arabes, a appelé les étudiants algériens à se lancer dans la création de startups dédiées aux TIC, un secteur porteur en Algérie.
Relatant sa propre expérience, elle a expliqué s’être distinguée, lors de ce concours, par rapport à ses concurrents avec son prototype qui consiste à créer un appareil de surveillance et de brouillage des drones amateurs pour la protection de la vie privée.
« C’est un appareil qui sert au brouillage ciblé des drones gravitant autour d’une zone », a-t-elle expliqué, ajoutant que les drones, en vente libre dans plusieurs pays du monde et qui permettent de prendre des photos aériennes, peuvent constituer une atteinte à la vie privée.
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Les travaux de réalisation et d’équipement de cette structure médicale spécialisée, qui sont actuellement à un taux d’avancement de l’ordre de 97%, seront finalisés et le projet sera livré au premier trimestre de cette année, a-t-on indiqué.
Ce projet, qui a connu un retard considérable dans sa réalisation depuis 2013, a nécessité un financement de plus de 600 millions DA (réalisation et équipement). Il permettra, une fois en service, une réelle prise en charge des différentes pathologies cancéreuses dans la région du sud-ouest du pays, a-t-on souligné.
Cettestructure, qui dispose d’une capacité de 140 lits, s’étend sur une superficie globale de sept (7) hectares localisée au nord de Bechar, sera aussi dotée d’un hôtel destiné à l’accueil des familles des malades en plus des différents services et structures spécialisés dans le dépistage des cancers et la prise en charge et l’accueil des malades, a-t-indiqué.
La mise en service prochaine de ce centre mettra un terme aux transferts des malades de la région vers les autres régions du nord-ouest du pays pour les besoins de soins spécialisés, a-t-on assuré à la direction locale de la Santé.
La réalisation de cette nouvelle structure hospitalière s’inscrit dans la perspective de la dotation de la région en structures médicales spécialisées, dans le cadre du plan national anti-cancer, a-t-on fait savoir a la direction locale du secteur.
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