Le but recherché à travers cette mesure est de permettre aux élèves ponctuels et jouissant d’une bonne conduite, de rejoindre les bancs de l’université dans le cas où ils échouent à l’examen du bac.
L’examen du baccalauréat 2019-2020 connaîtra un changement de taille. L’évaluation continue des élèves sera prise en compte dans le calcul de la moyenne générale de l’élève. C’est ce qu’a fait savoir hier Samia Mezaib, directrice de l’évaluation et de la prospection au ministère de l’Education nationale lors de son intervention sur le plateau de la matinale d’Ennahar TV.
«L’évaluation de l’élève sera prise en considération à partir de la deuxième année secondaire», a précisé Samia Mezaib.
Le but recherché à travers cette mesure, selon la responsable, est de permettre aux élèves ponctuels et jouissant d’une bonne conduite de rejoindre les bancs de l’université dans le cas où ils n’arrivent pas à avoir la moyenne requise durant l’examen du bac.
«Les résultats de l’ examen du bac ne reflètent pas réellement les capacités et les compétences de l’élève», a-t-elle argué.
La réforme de l’examen du bac, qui sera de façon totale à partir de 2021, connaîtra aussi l’introduction d’une autre mesure durant le bac de 2020-2021. «Il s’agit de la prise en compte des moyennes de l’élève dans les examens des trimestres de la troisième année», a signifié la directrice, notant que cette démarche va pousser les élèves à être sérieux et assidus durant toute l’année scolaire. Il faut dire à ce propos que ces deux mesures sont judicieuses. Elles viendront en effet au bout du phénomène de la légèreté avec laquelle les élèves abordent l’examen du bac, voire les études au palier du secondaire.
La mesure de la prise en compte des moyennes des trimestres mettra aussi un terme au phénomène de l’abandon précoce des classes, ayant pris une ampleur grave ces dernières années. Pour rappel, la réforme du bac va connaître en plus de l’introduction de ces deux mesures, la réduction de la durée du bac et l’annulation de certaines matières.
La ministre de l’Education, qui ne cesse d’aborder ce sujet, a fait savoir récemment que son département va lancer au début de l’année en cours(2019) une campagne de sensibilisation à l’adresse des parents d’élèves et les partenaires sociaux afin de leur expliquer les démarches et les réformes que va connaître l’examen du bac.
La campagne de sensibilisation va se dérouler, faut-il le rappeler, sous forme de conférences. Par ailleurs, en abordant le niveau scolaire des élèves dans les différentes matières, Samia Mezaib a indiqué que les mathématiques et les langues étrangères posent toujours des problèmes pour les élèves. «Toutefois, le ministère a constaté une certaine amélioration durant ces dernières années auprès des élèves», a-t-elle nuancé.
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Une mesure de fermeture momentanée du grand marché de bestiaux d’El Kerma a été prise par le wali d’Oran en plus d’une interdiction de regroupement du bétail pour éviter l’apparition et la propagation de la fièvre aphteuse, ont annoncé jeudi les services de la wilaya.
Après la propagation de la fièvre aphteuse qui a touché les cheptels ovins dans plusieurs régions du pays, le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, a décidé la fermeture du marché principal de bétail d’El Kerma (Es-sénia), ainsi que l’interdiction de tout regroupement de bétail sur le territoire de la wilaya à partir du 2 janvier, pour une durée d’un mois.
Ces mesures qui visent à éviter l’apparition et la propagation de la fièvre aphteuse, excluent les animaux acheminés vers l’abattoir et dont les propriétaires disposent d’un certificat vétérinaire, tout en garantissant une surveillance rigoureuse sur les réseaux routiers, ajoute-t-on encore.
Contactée par l’APS, l’inspectrice vétérinaire générale de la wilaya d’Oran, Nabila Bencheikh, a indiqué que les services vétérinaires ont enregistré le décès d’une dizaine d’agneaux, au niveau de deux foyers, au Douar Boujemaa et à Sidi Chahmi. Ces bêtes présentaient des symptômes très proches de la fièvre aphteuse, a-t-on expliqué.
«Des prélèvements de sang ont été effectués et envoyés au laboratoire de Mostaganem pour déterminer la nature de la maladie», a noté Mme Bencheikh.
Le SG de la Chambre d’agriculture d’Oran, Lahouari Zeddam, a indiqué, pour sa part, que des campagnes de sensibilisation seront organisées à partir de la semaine prochaine, au profit des éleveurs, pour leur expliquer les symptômes de cette maladie et les mesures à adopter en cas de son apparition.
La fièvre aphteuse est une maladie virale grave du bétail, hautement contagieuse, qui touche les bovins, les ovins, les caprins et d’autres artiodactyles. APS
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L’année 2018 dans la wilaya de Souk Ahras s’est caractérisée par la mise en place d’un plan d’urgence et le début de concrétisation de programmes alternatifs destinés à améliorer et à renforcer l’approvisionnement en eau potable de la population.
Face à la baisse «importante et préoccupante» du niveau de l’eau du barrage d’Ain Dalia d’une capacité de 76 millions m3, qui s’est effondré à 3 millions m3, les autorités publiques ont procédé, à la fin du mois de mars dernier, à la mise en place de mesures visant à accroître les structures de base du secteur des ressources en eau par le biais de forages et d’investissement dans des projets d’envergure, à l’instar des barrages et des grands transferts d’eau.
Dans ce contexte, l’entreprise «Formid» a procédé, en mars dernier, au forage de 17 puits profonds, dont deux (2) puits totalisant 3.800 m3/jour à Taoura et trois (3) autres dans la région d’El Kadrane, dans la commune de M’daourouch, d’un apport journalier de 1950 m3, alors que deux (2) nouveaux puits devraient être achevés «prochainement» à Targuelt et Haddada.
Selon le directeur local des ressources en eau (DRE), Mohamed-Tahar Rouabhia, le Groupe Cosider a entrepris, conformément au plan d’urgence, de creuser 7 puits dont 4 ont été achevés dans la région de M’daourouch et Mechroha d’une capacité respective de 400 m3/jour et 1.050 m3/jour.
Il a également fait état de la réalisation d’un autre puits à Safel Ouiden (1.200 m3) et d’autres forages similaires qui ont été achevés à Ain Zana avec un apport de 350 m3/jour, alors que les travaux sont en cours pour effectuer un nouveau forage dans la commune de Oued Driss.
Ce même responsable a précisé, en outre, que deux puits profonds ont été réalisés dans la région de Henancha (400 m3/jour) et à Tiffech. Les travaux ont de ce dernier ont été interrompus.
Il a ajouté par ailleurs que les travaux de forage d’un puits profond à Taoura (4752 m3 par jour) par l’agence nationale des ressources en eau (ANRH) sont terminés, et qu’un cahier des charges relatif à la réalisation de puits profonds dans les communes d’Ain Zana, Rakouba, Ouled Moumen, Sidi Fredj et Zaârouria a été élaboré.
Transfert des eaux du barrage de Chafia vers Souk Ahras en 2019 Lors d’une récente visite dans la wilaya de Souk Ahras, le secrétaire général du ministère des Ressources en eau, Hadj Belkateb, a fait état du lancement, au cours du premier semestre de l’année 2019, des travaux de transfert des eaux du barrage de Chafia (El Tarf) vers Souk Ahras.
M. Belkateb a aussi donné le coup d’envoi aux travaux de forage de 4 nouveaux puits dans plusieurs régions de la wilaya, suite au plan d’urgence mis en place au mois de mars dernier relatif au forage de 17 puits profonds pour un montant estimé à 2 milliards de DA.
Parmi ces puits supplémentaires, deux (2) sont situés près du village de Boumaâraf El Sebti, dans la ville de Taoura, le troisième dans la région de Madaure à Dréa, alors que le quatrième sera implanté dans la région de Ouled Boukhil (commune de Dréa), sous l’égide de l’ANRH, en tant que maitre d’ouvrage déléguée chargé de veiller au bon déroulement des travaux confiés à une entreprise chinoise, pour un délai de 3 mois.
Ces opérations de forage permettront aux habitants de la ville de Souk Ahras et des communes voisines d’être alimentées avec une moyenne de 20 heures par jour, a-t-on indiqué, tandis que les habitants de la commune de Oued Kebrit seront approvisionnés en eau potable à partir du barrage de Oued Mellègue.
En outre, deux puits profonds seront «prochainement» creusés dans la commune de M’daourouch, au moment où les communes de Sédrata, Bir Bouhouche et Zaouabi bénéficieront de l’apport d’une station de traitement des eaux du barrage de Oued Charef afin de satisfaire leurs besoins en eau potable.
Aussi, pour faire face à la pénurie criante d’eau potable au niveau de la concentration urbaine de Lefouidh, dans la commune frontalière de Ouled Moumen, un puits profond a été foré début décembre 2018, en plus du remplissage du réservoir de cette même zone d’habitation à l’aide de camions citernes pour alimenter les foyers en eau potable.
De son côté, Ahcène Bentounsi, chef de la daïra de Haddada a affirmé à l’APS que les communes de Haddada et Ouled Moumen ont bénéficié récemment d’un important programme d’approvisionnement en eau potable à la faveur du transfert des eaux du puits de Louhichi à Haddada, avec un apport de 1 000 m3, mais aussi à khedara et ses mechtas jusqu’à Ouled Moumen et Lefouidh pour un montant de 400 millions DA.
Le même responsable a ajouté que les travaux de la première tranche (Haddada) sont actuellement en cours, tandis que les autres projets seront lancés «prochainement», ce qui permettra d’alimenter en eau les citoyens de ces communes et leurs mechtas.
Par ailleurs, dans le cadre du processus de transfert d’eau du puits Louhichi vers Haddada, Khedara et Ouled Moumen, un réservoir d’eau de 500 m3 va être érigé dans la mechta Zelfa et des réservoirs ainsi qu’un réseau d’alimentation en eau dans les communes de Khedara et Ouled Moumen, a-t-il renchérit.
Selon les services de la DRE, la wilaya de Souk Ahras compte 4 barrages d’une capacité totale de 419 millions m3 dont 2 sont en exploitation, à savoir celui de Ain Dalia (76 millions m3) qui enregistre actuellement 2, 873 millions m3, et celui de Oued Charef (152 millions m3), ne comptant plus que 40 millions m3 et destiné à irriguer le périmètre d’irrigation (Zouabi-Sédrata-Bir Bouhouche) sur une superficie de 2500 ha.
Les mêmes services ont ajouté que les 2 autres barrages sont pour l’heure en voie d’achèvement, à savoir le barrage Mellègue (156 millions m3) destiné à alimenter en eau le complexe de transformation de phosphate de Oued Kebrit, ainsi qu’à l’irrigation et l’alimentation en eau des habitants de la région Sud des commune de Dréa, Taoura et Sidi Fredj.
Le taux d’avancement des travaux de ces ouvrages hydrauliques ont atteint 97%, avec un taux de remplissage de l’ordre de 90 millions m3, alors que le barrage de Oued El Djedra, d’une capacité de 35 millions m3, enregistre un taux d’avancement des travaux de l’ordre de 40%. APS
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Au total 50 minibus destinés au ramassage scolaire ont été distribués jeudi à Tizi-Ouzou au profit des communes de la wilaya lors d’une cérémonie organisée à la cité administrative.
D’une valeur de 330 millions DA, ces minibus sont acquis sur le compte de la caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales (CSGCL).
Ils s’ajoutent à 5 autres distribués, l’année écoulée (2018), par le ministère de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme.
Le wali Abdelhakim Chater, a souligné lors de cette cérémonie que la distribution de ces minibus vise à «améliorer les conditions de transport des élèves et s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Etat pour améliorer le cadre et les conditions de vie des citoyens».
D’autre part, 5 banaliseurs destinés au traitement des déchets hospitaliers, d’une valeur totale de 56 millions DA ont été également remis, lors de cette cérémonie, à des structures hospitalières locales dont l’EPH d’Azazga, Tigzirt, Draa-El Mizan, Larbaa Nait Iraten et l’EPS Sbihi Tassadit de Tizi-Ouzou. APS
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Soucieux du bien être de leurs enfants, les parents tentent de trouver la bonne formule pour les vacances scolaires. Chacun y va des moyens en sa possession. Les espaces d’attraction et leurs offres de loisirs ne sont pas disponibles dans toutes les wilayas.
Ainsi des parents se voient obligés de faire le déplacement vers d’autres villes afin de séjourner chez des proches et jouir des commodités offertes ça et là où ces lieux s’imposent comme étant des espaces de détente pour les familles et leurs enfants.
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«M’hamed Issiakhem: père de la peinture moderne algérienne», est le titre d’un documentaire sur la vie et l’oeuvre de ce peintre, réalisé par Hafida Meraksi. Cette oeuvre, soutenue par la maison de la culture Zeddour Brahim Belkacem d’Oran, est l’aboutissement d’une recherche approfondie sur M’hamed Issiakhem (1928/1985), sa vie, son itinéraire artistique et sa contribution au développement de l’art pictural national, a souligné Hafidha Meraksi, cadre de cet établissement culturel. Ce documentaire se base sur des témoignages des proches du défunt artiste et traite également de ses oeuvres artistiques qui reflètent ses souffrances, ses blessures physiques et intérieures et son fort attachement à son peuple et à sa société. Cette oeuvre audiovisuelle vise à faire découvrir aux jeunes artistes M’hamed Issiakhem, cette figure de la peinture algérienne, l’une des plus connues et des plus appréciées à l’échelle mondiale. Le documentaire a été projeté, lors de la cérémonie de clôture du Salon national des arts plastiques, organisé dernièrement à Oran en présence d’un grand nombre d’artistes de différentes générations.
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C’est demain que débutera la phase retour décisive de la Ligue 1 Mobilis. Et qui dit phase retour, veut dire gros enjeux. Et au vu de la navigation à vue des responsables de la FAF et de la Ligue de football dans le traitement des différents problèmes que pose le «professionnalisme à l’algérienne», il est très important d’avertir de tous les dangers qui guettent notre scène footballistique d’ici à la fin de la saison. Le premier danger est bien évidemment ce fléau social face auquel tous les dispositifs prônés ont échoué. Ce qui s’est passé, avant-hier, à Jijel lors du match des 1/16es de finale de la coupe d’Algérie entre le CR Village Moussa et le MC Alger, en «ouverture» de cette année 2019 en est la preuve concrète pour une vigilance extrême.
Les chiffres de la violence qui font peur
Quatorze personnes, dont six éléments de la police, ont été blessées à divers degrés suite à des jets de pierre et de projectiles de la part des pseudos-supporters du Village Moussa.
Et justement, ces chiffres doivent être ajoutés au dernier bilan de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) arrêtés au 17 novembre dernier.
Ces chiffres indiquent bien le retour «en force» de ce fléau au premier plan dans les stades de football, avec 53 cas de violence enregistrés sur le territoire national (385 personnes blessées dont 105 policiers et 66 véhicules endommagés dont 53 appartenant aux services de l’ordre).
D’où, la nécessité absolue de mettre le paquet pour combattre ce fléau en débutant par des campagnes de sensibilisations tous azimuts avec l’implication de tous et allant jusqu’à l’application stricte des règlements et surtout des lois de la République, sans aucune complaisance et surtout en sanctionnant ces fauteurs de troubles «récidivistes» avec la fermeté qu’il faudrait pour que ces sanctions servent de leçons à tous ceux qui veulent ou qui pensent utiliser la violence comme expression de mécontentement.
Attention particulière à l’arbitrage
Or, les derniers évènements de Jijel, montrent également, que l’arbitrage joue un rôle si important dans la gestion d’un match de football que celui-ci constitue justement un «corps» qu’il faut d’abord bel et bien «assurer» et «rassurer» et donc le «soutenir» pour que les arbitres «honnêtes» soient débarrassés de toute influence négative les poussant «volontairement» ou «instinctivement» aux erreurs pouvant être fatales. Là, et tout comme c’est le cas pour les clubs endettés qui sont «avertis» par la FAF, l’instance fédérale et sa tentacule la Ligue de football se doivent également d »avertir» les responsables des clubs d’avoir des comités de supporters dignes de ce nom.
La difficile mission de la programmation
D’autre part, les responsables de la programmation des matchs se doivent vraiment de «réfléchir» d’une manière pragmatique à respecter cette satanée programmation pour terminer ce cham pionnat à la date prévue.
Le temps imparti pour le déroulement de ce championnat est bien court, faut-il bien le souligner. Et là, il est utile de rappeler que la fin du championnat 2018-2019 est prévue pour le dimanche 5 mai 2019. Cette décision a été prise le 30 juillet dernier en raison du déroulement, en été, de la prochaine coupe d’Afrique des nations (CAN 2019), prévue du 7 au 30 du mois de juin.Et comme l’élection présidentielle est prévue au mois d’avril, les responsables concernés par la programmation se doivent donc de bien comprendre la «complexité» de cette mission qu’ils doivent assurer durant cette phase retour du championnat d’Algérie bien décisive. Ce ne sont là que des paramètres des plus importants, parmi tant
d’autres, qu’il faut prendre en considération pour assurer le bon déroulement des compétitions du football dans notre pays. L’appel à la sagesse, à la vigilance et au sens des responsabilités de chacun, du simple petit supporter aux responsables quels que soient leurs statuts est d’importance capitale pour éviter tout dérapage…
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Mardi, des affrontements ont opposé le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), dominé par l’ex-branche d’Al-Qaïda, à une coalition de groupes rebelles et ont eu lieu dans l’ouest de la province d’Alep.
Au moins 19 personnes, dont la plupart étaient des combattants, ont été tuées mardi dans des affrontements entre des terroristes et des groupes extrémistes rebelles dans le nord de la Syrie, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Ces affrontements ont opposé le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), dominé par l’ex-branche d’Al-Qaïda, à une coalition de groupes rebelles et ont eu lieu dans l’ouest de la province d’Alep.
Les terroristes de HTS ont accusé lundi le groupe rebelle Noureddine Zinki d’avoir tué cinq de leurs combattants et ont alors lancé une offensive contre des positions rebelles dans cette province limitrophe de celle d’Idlib. 12 combattants de HTS, cinq membres du groupe Noureddine Zinki et deux civils ont péri dans les affrontements, selon l’OSDH qui a fait mention de 35 autres personnes blessées. Le groupe Noureddine Zinki est une des principales composantes du Front national de libération (FNL), l’alliance rebelle la plus importante en Syrie, soutenue par la Turquie. HTS et d’autres groupes terroristes dominent plus de la moitié de la province voisine d’Idlib, ultime grand bastion insurgé en Syrie. Le reste de la province est essentiellement sous contrôle du FNL. Les deux formations sont à couteaux tirés depuis deux ans et s’affrontent régulièrement pour prendre le contrôle de territoires.
Près de huit ans après le début d’une guerre dévastatrice en Syrie, les groupes extrémistes opposants au régime syrien assistent impuissants au retour en force du président Bachar al-Assad, après avoir été lâchés par leurs soutiens internationaux. Après l’euphorie des «victoires» en mars 2011, dans le sillage du Printemps arabe, des milliers de civils et de déserteurs avaient rejoint les milices instrumentalisées par les pays de la région qui cherchaient à abattre le régime syrien au grand profit d’Israël. Soutenus au début de leur prétendue «révolution» par les Occidentaux, la Turquie et certains Etats arabes, notamment, rebelles et terroristes ont été abandonnés au fil des ans par leurs «parrains» qui ont vu leurs intérêts évoluer et diverger, selon les experts. Face à la machine de guerre du pouvoir, aidé de ses alliés indéfectibles russe, iranien et le Hezbollah libanais, les forces extrémistes ont été de défaite en défaite et ont subi de multiples revers, perdant depuis 2015 tous leurs fiefs. Ils sont aujourd’hui acculés dans la province d’Idlib (nord-ouest), où ils sont dominés par une alliance terroriste baptisée Hayat Tahrir al Cham, elle-même issue d’Al Nosra, branche syrienne d’Al Qaïda, ainsi que dans de minuscules zones de la province voisine d’Alep. Ebranlé par les assauts conjugués de la coalition internationale que dirigent les états-Unis et par les offensives des factions terroristes dans plusieurs villes du pays, l’état syrien a vécu une tourmente de 2011 jusqu’à l’été 2015. Mais en octobre, le régime, accusé d’attaques chimiques, de tortures et d’arrestations arbitraires, a réussi non seulement à se maintenir mais aussi à reconquérir les majeures parties du territoire grâce, surtout, à l’appui russe. Il contrôle désormais plus des deux-tiers de son territoire et semble sur la bonne voie pour briser son isolement diplomatique régional. Quant à l’opposition politique en exil, sa voix peine à se faire entendre. Plusieurs séries de négociations indirectes avec le régime sous l’égide de l’ONU n’ont jamais abouti. Au début du conflit, les pays du Golfe comme l’Arabie saoudite ont activement soutenu la rébellion, fournissant financements et armement, mais leur aide s’est tarie. Avec Donald Trump qui va retirer ses soldats de Syrie, la Russie et l’Iran et, dans une moindre mesure, la Turquie qui appuie certains groupes rebelles, ont désormais les cartes en main.
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Outre le cessez-le-feu, l’accord prévoit un échange de 15.000 prisonniers ainsi que des mesures pour faciliter l’acheminement de l’aide à Taëz (sud-ouest), ville aux mains des loyalistes et assiégée par les Houthis. Les pourparlers inter-yéménites reprennent fin janvier.
Les parties en conflit au Yémen, le mouvement armé «Ansarullah» (Houthis) et le gouvernement, continuaient mardi de s’accuser mutuellement sur la non application de l’accord, signé entre les belligérants sous les auspices de l’ONU en Suède, qui vise à entamer des discussions de paix et à mettre fin aux hostilités dans le pays. Les éléments du mouvement «Ansarullah» (Houthis) ont commencé à se retirer du port de Hodeïda, une ville clé de l’ouest du Yémen, en application d’un accord conclu avec le gouvernement début décembre, un retrait mis en doute par des officiels yéménites. Les Houthis ont commencé samedi «la première phase de redéploiement (en se retirant) du port de Hodeïda», selon un responsable du mouvement Ansarullah à l’agence de presse yéménite Saba. Mais un officiel pro-gouvernemental a fait part de la «surprise» des loyalistes. «A qui ont-ils (les houthis, ndlr) confié le port, et comment»? a-t-il demandé, ajoutant que «les Houthis ont profité de leur contrôle de Hodeïda pur placer leurs combattants dans la marine et les gardes-côtes, ce qui est une source d’inquiétude pour le gouvernement légitime». Dans un communiqué, repris par l’agence Saba, un autre officiel pro-gouvernemental a estimé qu’il s’agissait «d’une tentative transparente pour modifier le sens de l’accord» obtenu au début du mois en Suède.
L’accord parrainé par l’ONU et conclu en Suède prévoit une trêve qui est déjà entrée en vigueur le 18 décembre à Hodeïda, principal front du conflit et point d’entrée de l’essentiel des importations du pays et des aides humanitaires. La ville est contrôlée depuis 2014 par les Houthis contre lesquels les forces gouvernementales avaient mené une offensive pour tenter de reprendre le contrôle de la cité. Les forces gouvernementales sont ainsi tenues de se retirer des parties de la ville qu’ils ont conquises.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé la semaine dernière d’envoyer des observateurs civils au Yémen pour notamment sécuriser le fonctionnement du port stratégique de Hodeïda et superviser l’évacuation des Houthis de cette ville. Toutefois, la trêve reste fragile: dans les faits, les combats, escarmouches et autres échanges de tirs n’ont pas réellement cessé depuis son entrée en vigueur alors que les deux parties s’accusent mutuellement de la violer. Outre le cessez-le-feu, l’accord de Suède prévoit un échange de quelque 15 000 prisonniers ainsi que des mesures pour faciliter l’acheminement de l’aide à Taëz (sud-ouest), ville aux mains des loyalistes et assiégée par les Houthis. Les pourparlers interyéménites doivent reprendre fin janvier.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a estimé samedi que les Nations Unies vont continuer à rassembler les peuples afin de construire des ponts et créer des espaces, pour des solutions en 2019. Dans son message du Nouvel An, le chef de l’ONU a fait remarquer que le monde subit une épreuve d’effort, car le changement climatique va vite, les divisions géo-politiques s’approfondissent, les inégalités progressent et des nombres records de personnes se déplacent pour rechercher la sécurité et la protection. Malgré ces défis, M. Guterres a dit qu’il y a aussi des raisons d’espérer, soulignant les progrès réalisés au niveau des négociations sur le Yémen, des tensions en Ethiopie et en Erythrée, du conflit au Soudan du Sud, et de la mise en oeuvre de l’Accord de Paris sur le climat. Dans ce contexte, le Programme alimentaire mondial (PAM) a accusé lundi les Houthis de détourner une partie de l’aide humanitaire à destination du Yémen et appelé à des mesures urgentes pour arrêter ce «comportement criminel». Faute de quoi, le PAM serait contraint de cesser sa collaboration avec les Houthis, a affirmé cette agence des Nations unies pour l’aide alimentaire d’urgence, basée à Rome. Une grande partie de l’aide destinée aux habitants de la capitale Sanaa, contrôlée par le mouvement armé, n’est jamais arrivée à destination, a précisé le PAM dans un communiqué. D’autres cas de détournement ont également été relevés dans d’autres régions du pays contrôlées par les Houthis, ajoute le PAM. De leur coté, les Houthis ont nié mardi détourner une partie de l’aide humanitaire envoyée aux civils, accusant le PAM d’acheminer «des aliments avariés» dans le pays.
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Les parties en conflit au Yémen, le mouvement armé « Ansarullah » (Houthis) et le gouvernement, continuaient mardi de s’accuser mutuellement sur la non application de l’accord, signé entre les belligérants sous les auspices de l’ONU en Suède, qui vise à entamer des discussions de paix et à mettre fin aux hostilités dans le pays.
Les éléments du mouvement « Ansarullah » (Houthis) ont commencé à se retirer du port de Hodeida, une ville clé de l’ouest du Yémen, en application d’un accord conclu avec le gouvernement début décembre, un retrait mis en doute par des officiels yéménites.
Les Houthis ont commencé samedi « la première phase de redéploiement (en se retirant) du port de Hodeida », selon un responsable du mouvement Ansarullah à l’agence de presse yéménite Saba.
Mais un officiel pro-gouvernemental a fait part de la « surprise » des loyalistes. « A qui ont-ils (les houthis, ndlr) confié le port, et comment », a-t-il demandé, ajoutant que « les Houthis ont profité de leur contrôle de Hodeida pur placer leurs combattants dans la marine et les gardes-côtes, ce qui est une source d’inquiétude pour le gouvernement légitime ».
Dans un communiqué, repris par l’agence Saba, un autre officiel pro-gouvernemental a estimé qu’il s’agissait « d’une tentative transparente pour modifier le sens de l’accord » obtenu au début du mois en Suède.
L’accord parrainé par l’ONU et conclu en Suède prévoit une trêve qui est déjà entrée en vigueur le 18 décembre à Hodeida, principal front du conflit et point d’entrée de l’essentiel des importations du pays et des aides humanitaires. La ville est contrôlée depuis 2014 par les Houthis contre lesquels les forces gouvernementales avaient mené une offensive pour tenter de reprendre le contrôle de la cité.
Les forces gouvernementales sont ainsi tenues de se retirer des parties de la ville qu’ils ont conquises. Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé la semaine dernière d’envoyer des observateurs civils au Yémen pour notamment sécuriser le fonctionnement du port stratégique de Hodeida et superviser l’évacuation des Houthis de cette ville.
Toutefois, la trêve reste fragile: dans les faits, les combats, escarmouches et autres échanges de tirs n’ont pas réellement cessé depuis son entrée en vigueur alors que les deux parties s’accusent mutuellement de la violer.
Outre le cessez-le-feu, l’accord de Suède prévoit un échange de quelque 15.000 prisonniers ainsi que des mesures pour faciliter l’acheminement de l’aide à Taëz (sud-ouest), ville aux mains des loyalistes et assiégée par les Houthis. Les pourparlers interyéménites doivent reprendre fin janvier.
Guterres lance un appel en faveur de l’unité
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a estimé samedi que les Nations Unies vont continuer à rassembler les peuples afin de construire des ponts et créer des espaces, pour des solutions en 2019.
Dans son message du Nouvel An, le chef de l’ONU a fait remarquer que le monde subit une épreuve d’effort, car le changement climatique va vite, les divisions géo-politiques s’approfondissent, les inégalités progressent et des nombres records de personnes se déplacent pour rechercher la sécurité et la protection.
Malgré ces défis, M. Guterres a dit qu’il y a aussi des raisons d’espérer, soulignant les progrès réalisés au niveau des négociations sur le Yémen, des tensions en Ethiopie et en Erythrée, du conflit au Soudan du Sud, et de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.
« Alors que nous nous apprêtons à commencer cette nouvelle année, prenons la résolution de faire face aux menaces, de défendre la dignité humaine et de construire – ensemble – un meilleur avenir », a ajouté le secrétaire général. « Lorsque la coopération internationale fonctionne, c’est le monde qui gagne », a-t-il dit.
Dans ce contexte, le Programme alimentaire mondial (PAM) a accusé lundi les Houthis de détourner une partie de l’aide humanitaire à destination du Yémen et appelé à des mesures urgentes pour arrêter ce « comportement criminel ».
Faute de quoi, le PAM serait contraint de cesser sa collaboration avec les Houthis, a affirmé cette agence des Nations unies pour l’aide alimentaire d’urgence, basée à Rome. Une grande partie de l’aide destinée aux habitants de la capitale Sanaa, contrôlée par le mouvement armé, n’est jamais arrivée à destination, a précisé le PAM dans un communiqué.
Plusieurs rapports ont établi qu’une partie de cette aide alimentaire était en fait mise en vente sur les étals des marchés de la capitale yéménite, après avoir été détournée par une organisation contrôlée par les Houthis et chargée par le PAM de la distribution de cette aide à Sanaa.
D’autres cas de détournement ont également été relevés dans d’autres régions du pays contrôlées par les Houthis, ajoute le PAM. De leur coté, les Houthis ont nié mardi détourner une partie de l’aide humanitaire envoyée aux civils, accusant le PAM d’acheminer « des aliments avariés » dans le pays.
Le conflit entre les houthis, et les troupes loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi, s’est intensifié en mars 2015 avec l’intervention de la coalition militaire sous commandement saoudien aux côtés des progouvernementaux.
La crise au Yémen a fait au moins 10.000 morts depuis 2015 et provoqué la pire crise humanitaire au monde et jusqu’à 20 millions de personnes sont « en situation d’insécurité alimentaire », selon l’ONU.
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MEDEA – L’ancien centre ville de Médéa, dont les premières édifications remontent à plusieurs siècles, vient d’être classé site sauvegardé du patrimoine national, a révélé jeudi le directeur local de la Culture.
Ce classement en site sauvegardé est le « couronnement » d’une longue procédure, qui a durée plus de quatre années et ayant abouti à l’intégration de l’ancien centre ville de Médéa au patrimoine national, a indiqué, à l’APS, Brahim Benabderrahmane, ajoutant qu’une étude portant élaboration d’un plan permanent de sauvegarde et de préservation du site sera lancée, dans les tous prochains jours, dans la perspective de sa mise en valeur.
Une étude préliminaire, axée sur l’historique du tissu urbain à classer, l’analyses des différents styles architecturaux qui composent ce site, ainsi que la récolte de données historiques et documentaires inhérentes à ce dernier, avait été réalisée dans le cadre de la procédure de classification, a-t-il expliqué.
Le plan permanent de sauvegarde de l’ancien centre ville de Médéa va permettre, selon ce responsable, de déterminer les futures actions à entreprendre sur le site, de façon a mieux le valoriser, d’une part, et le protéger contre toute forme d’atteinte susceptible de porter préjudice à ce patrimoine.
La direction de la Culture va opter, lors de la mise en œuvre de ce plan de sauvegarde, pour une démarche « participative » visant à associer, aussi bien le mouvement social, les notables, les chercheurs, que les élus et les différentes administrations techniques, dans l’exécution de chacune des étapes, a fait savoir le responsable.
Le but de cette démarche est de proposer les meilleures idées, coordonner le travail sur le terrain et situer le champ d’intervention de chaque partie, notamment quant à la nature des travaux à réaliser au niveau du site sauvegardé, et veiller à préserver le cachet particulier de patrimoine, a-t-il conclu.
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ALGER – Le duo Mohamed Akil – Rabie Kohli du CSA Chorta d’Oran a été sacré champion d’Algérie de judo kata, spécialité Nage No Kata, lors de la finale disputée jeudi à la salle Harcha-Hacène (Alger) avec la participation de sept équipes.
Akil et Kohli avec un total de 471 points, ont devancé le duo du DSM Boudouaou composé des frères Meroune et Nacer Bouguetaya (424 pts) alors que Mohamed et Rabie Amrani du WAFA Sidi Bel Abbes ont complété le podium avec 391 points.
Cette neuvième édition du Championnat d’Algérie de judo kata a été marquée par l’annulation des épreuves féminines faute de participantes, ont indiqué les organisateurs.
Les épreuves du Championnat d’Algérie de judo seniors se poursuivent vendredi et samedi avec le déroulement des épreuves de kumité individuelles, messieurs et dames.
La journée de vendredi sera consacrée aux poids légers avec six finales au programme de la compétition. Il s’agit des catégories (-60kg, -66 kg, -73kg) chez les messieurs et (-48kg, -52kg, -57kg) chez les dames.
Les éliminatoires débuteront à partir de 9h00 du matin, alors que les finales sont prévues à partir de 16h00.
Selon le directeur technique national (DTN) de la Fédération algérienne de judo (FAJ), Salim Boutabcha, cette compétition est un rendez-vous »important » pour les judokas algériens avant d’aborder »le Grand Slam de Paris », prévu en février prochain.
»Ce Championnat inscrit dans le calendrier de l’instance fédérale reste une étape importante pour nos judokas avant le Grand Slam de Paris.
La majorité d’entre eux vont se donner à fond malgré la rude concurrence pour assurer leur billet de participation », a-t-il déclaré.
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PARIS – Les « stylos rouges », un mouvement regroupant plus de 40.000 personnes travaillant dans l’enseignement, emboîtent le pas aux « gilets jaunes » pour des revendications socio-économiques et un besoin de considération.
Se sentant les « oubliés » de la crise sociale que travers la France depuis quelques mois, les enseignants et professeurs du primaire et du secondaire ont décidé de créer leur mouvement à travers les réseaux sociaux pour pallier à l’inaudibilité de leurs syndicats.
Lancé le 12 décembre dernier, le mouvement a recueilli à la date du 2 janvier plus de 45.000 adhérents, même s’il n’est pas encore organisé. C’est le deuxième mouvement social en France qui est né hors syndicats. A travers Facebook, le groupe reste fermé et toute demande d’intégrer le mouvement doit être validée.
Un chapelet de revendications sont portés par ce mouvement, se disant apolitique, qui ne se contente pas de rester dans le monde virtuel en projetant des actions sur le terrain dès la rentrée après les vacances d’hiver. Mais ils doivent, ont-ils annoncé, définir leur mode d’action.
Il faut rappeler qu’à travers le tag Pasdevague, il y a deux mois, les professeurs avaient dénoncé le silence du ministère de l’Education nationale face aux violences dans les écoles. Parmi leurs doléances, ils revendiquent le dégel du point d’indice des salaires correspondant aux heures de travail et moins d’élèves par classe et de contrats précaires.
« Pour l’instant, nous listons nos revendications et nous allons nous mettre d’accord sur les événements à mettre en place par département, parce que toute la France est concernée par ce mouvement », lit-on sur leur mur, indiquant qu’ils vont soutenir les lycéens et les étudiants dans leur combat contre les dernières réformes du bac et de Parcoursup. « Le temps de l’action est maintenant venu.
Après les gilets jaunes et les lycéens, les stylos rouges ont décidé de suivre le mouvement et reconquérir certains droits », ont-ils ajouté. Ils réclament du gouvernement une revalorisation de leur métier « tant mis à mal », une « vraie bienveillance » de l’Etat pour ses élèves en améliorant leurs conditions d’apprentissage, soulignant qu’il est temps que l’Etat prenne soin de ses enseignants.
Ce mouvement est venu grossir les rangs de la contestation sociale, même si, en apparence, le mouvement des « gilets jaunes » donne l’impression d’un affaiblissement après presque deux mois de mobilisation.
Il vient également à quelques jours de la « Lettre aux Français » que le président Emmanuel Macron a l’intention de la diffuser à travers la presse et les réseaux sociaux pour expliquer son initiative de lancer au courant du premier trimestre le « grand débat national ».
Sous la tension du mouvement des « gilets jaunes », le président Macron a du ajuster sa politique en matière sociale sans pour autant changer de cap dans son programme de réformes, ce qui lui a valu d’ailleurs une chute vertigineuse de sa popularité.
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ALGER – Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a indiqué jeudi que des cas sporadiques de rougeole « sont encore notifiés dans certaines wilayas », insistant sur la nécessité de vacciner les enfants contre la rougeole, conformément au calendrier national de vaccination.
« Toutes les mesures pour pallier à l’apparition de ces cas sporadiques ont été prises dans le cadre du plan national de surveillance au cas par cas de la rougeole », a rassuré le ministère dans un communiqué, rappelant, toutefois, que cette maladie « peut entraîner de graves complications pouvant causer le décès chez les enfants non vaccinés et les adultes ».
Selon le ministère, la vaccination demeure « la seule protection » contre la rougeole, soulignant l’importance d’atteindre « un taux de couverture vaccinale d’au moins 95% chez les nourrissons pour éliminer la transmission ».
Pour ce faire, le ministère de la Santé insiste sur la nécessité de « vacciner les enfants contre la rougeole conformément au calendrier national de vaccination, la 1ère prise de ROR à l’âge de 11 mois et la 2ème à l’âge de 18 mois ».
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ORAN – Le nouveau film documentaire « Yes Lukan Tour » de Melissa Yami, dédié à la notion de citoyenneté positive, a été projeté jeudi à Oran, permettant à de nombreux jeunes de s’imprégner des initiatives positives accomplies ces dernières années dans différentes wilayas du pays.
La séance s’est déroulée au siège de l’association socioculturelle locale « Santé Sidi El-Houari » (SDH) au profit, notamment, des jeunes stagiaires de l’école-chantier de cette organisation citoyenne bénévole et de cadres du mouvement associatif national.
« Il s’agit d’une projection en avant-première oranaise », a indiqué la vice-présidente de SDH, Assia Brahimi, rappelant que depuis sa sortie il y a quelques mois « Yes Lukan Tour » a été présenté en France, à Alger et à Djanet.
Le documentaire met en relief une trentaine d’initiatives individuelles, associatives ou entrepreneuriales ayant un impact positif sur l’environnement, la santé, l’éducation, le patrimoine et le social.
La jeune réalisatrice évoque ainsi plusieurs actions phares, à l’instar du K’sar de 1.050 logements construits à Ghardaïa par un groupe de citoyens qui a utilisé des matériaux locaux en s’évertuant à respecter l’architecture traditionnelle mozabite.
Cette initiative a permis aux couches basse et moyenne d’accéder à un logement à un prix estimé au tiers de la moyenne nationale dans le marché immobilier.
Parmi les autres exemples évoqués, la création d’un atelier de tissage de tapis à Timimoun qui forme et emploie des femmes de différents villages voisins.
Les tisserandes contribuent ainsi à la préservation des motifs traditionnels du Gourara avec des techniques ne portant pas atteinte à l’environnement sachant que les teintures utilisées sont d’origine végétale bio.
Les associations oranaises « SDH » et « Bel-Horizon » sont également citées dans le documentaire qui met en valeur leurs actions citoyennes respectivement dans les domaines de la formation/insertion des jeunes et la découverte du patrimoine historique local.
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ALGER – L’Inspecteur général de la Sûreté nationale, le contrôleur de police Hachichi Mohamed Tahar a mis l’accent sur l’impératif de « renforcer les rapports de la communication sécuritaire de proximité à travers des campagnes et des actions de sensibilisation servant le citoyen dans plusieurs domaines », indique jeudi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Lors d’une réunion d’orientation, tenue mercredi au non du Directeur général de la Sûreté nationale, avec les forces de Sûreté des wilayas de Relizane et de Tiaret, le contrôleur de police Hachichi a expliqué que ces rencontres visent à « accompagner les efforts consentis par les forces de police sur le terrain à travers l’ensemble du territoire national afin de promouvoir la performance policière, et ce, en concrétisation des missions constitutionnelles de la DGSN pour la protection du pays et du citoyen et dans le respect des lois de la République ».
L’Inspecteur général de la Sûreté nationale a transmis, lors de cette rencontre, « un message de remerciements et de reconnaissance » du DGSN, le colonel Mustapha El Habiri, à l’ensemble des forces de police « pour les efforts consentis dans la protection du citoyen et des biens et la lutte contre toutes les formes de criminalité et d’atteinte à l’ordre public ».
Il a appelé l’ensemble des éléments de police à « poursuivre leurs efforts au service du citoyen et du pays », donnant aux chefs des services opérationnels des instructions et des orientations pour la coordination et la consolidation des actions avec l’ensemble des partenaires sécuritaires sur le terrain afin de garantir la sécurité du citoyen et de ses biens dans le respect des principes des droits de l’Homme ».
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RAMALLAH – Pas moins de 413 violations israéliennes ciblant des journalistes palestiniens ont été constatées en 2018 dont la mort de deux confères et la blessure de 278 autres, a fait savoir jeudi, l’agence palestinienne de presse Wafa dans un rapport.
L’agence a dénoncé la poursuite des agressions israéliennes ciblant la corporation médiatique palestinienne par des tirs de balles réelles, le lancement du gaz lacrymogène, ainsi que des arrestations arbitraires de journalistes palestiniens.
Qualifiée de « politique sauvage préméditée », cette agression à l’égard des journalistes palestiniens, veut « réduire leurs activités et leurs rôles » lors de la couverture des faits par des violations continues au niveau des territoires palestiniens.
Wafa, a interpellé dans son rapport, les organisations de défense des droits de l’Homme, les fédérations et les syndicats de la presse arabes et internationale au lancement de campagnes internationales de soutien aux journalistes palestiniens afin de mettre un terme à l’escalade israélienne.
Le même document, a fait état de 278 journalistes blessés par des balles israéliennes réelles, et également du gaz lacrymogène, outre des agressions corporelles. Durant la même année, douze (12) journalistes ont été interpellés, et leurs cartes d’identités de presse leur ont été retirées.S’ajoute à cela, le cas d’attaque des bureaux de l’agence Wafa qui se trouvent dans la ville de Ramallah par des dizaines de soldats israéliens lourdement armés, suscitant une vague de condamnations le jour de la célébration des 70 ans de l’adoption de la déclaration des droits de l’Homme par l’assemblée générale de l’ONU.
Novembre dernier, l’agence Wafa avaient fait état de 24 violations israéliennes contre des journalistes dont 18 avaient été blessés.
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ALGER – De nouvelles structures pédagogiques viendront renforcer le secteur de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au niveau de la wilaya d’Alger, à l’occasion de la prochaine rentrée universitaire, a révélé, jeudi, le ministre du secteur,Tahar Hadjar.
S’exprimant au terme d’une visite d’inspection du pôle universitaire sis à la ville nouvelle de Sidi Abdellah, du projet de réalisation de 8.000 places pédagogiques à l’Université d’Alger 2, ainsi que du projet de réalisation de 4.000 lits à Bab Ezzouar, M. Hadjar a indiqué que son secteur, sera renforcé, à la prochaine rentrée universitaire, avec 14.000 places pédagogiques et 15.000 lits, soulignant à ce propos, que la réception de ces structures permettra d' »amorcer une rentrée universitaire confortable à Alger ».
Rappelant que ces structures sont situées au niveau du pôle universitaire de la ville nouvelle de Sidi Abdellah qui connaîtra la réception de 6.000 places pédagogiques sur un total de 20.000 places et 11.000 lits, relevant à cet égard, la possibilité d’inaugurer deux facultés sur un total des cinq (5) facultés qu’abrite ce pôle universitaire.
L’Université d’Alger 2 connaîtra, à son tour, la réception de 8.000 places pédagogiques avec la prochaine rentrée universitaire, en sus d’un bloc administratif et d’autres structures prochainement, a fait savoir le ministre.
Inspectant le projet de réalisation de 4.000 lits à Bab Ezzouar, le ministre a fait état du parachèvement des structures dédiées à l’hébergement, les travaux de réalisation du restaurant central devant être parachevés vers fin avril prochain.
A cette occasion, M. Hadjar a affirmé que ces projets, qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, visaient à « garantir, aux étudiants, des conditions de scolarisation optimales », soulignant l’impératif de « parachever ces projets dans les délais impartis ».
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ALGER – Les personnes refoulées dernièrement aux frontières sud du pays « ne sont pas des migrants », a affirmé, jeudi à Alger, un responsable au ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, qui qualifie d »erronés et de fallacieux » les éléments d’informations contenus dans des rapports diffusés sur ce sujet.
Des informations faisant état d’un refoulement par les autorités algériennes vers le Niger de dizaines de personnes, en majorité des Syriens, ont été publiées par des médias et des sites internet en se basant sur des informations d’organisations de droits de l’homme.
« Il y a des éléments tout à fait erronés et fallacieux et qui ne correspondent pas aux événements tels qu’ils se sont déroulés », a déclaré à l’APS, Hassan Kacimi, directeur au ministère de l’Intérieur chargé du centre opérationnel du ministère et du dossier de la migration.
« D’abord ils les ont présentés comme étant des migrants alors qu’ils ne le sont pas. Pourquoi ne sont-ils pas des migrants ? Tout simplement ce sont des membres de l’armée syrienne libre qui étaient à Alep », précise le responsable, regrettant que certaines organisations de droits de l’homme reprennent de fausses informations.
M Kacimi a réfuté aussi « les accusations selon lesquelles les autorités algériennes auraient refusé à ces personnes qu’elles demandent l’asile ».
« Ces djihadistes, quand ils sont arrivés en Turquie, si vraiment ils étaient menacés dans leur vie, pourquoi n’ont-ils pas demandé le droit d’asile en Turquie? », s’est interrogé M. Kacimi, qui a noté que ces gens-là ont bénéficié de faux passeports avant d’être transférés par avion vers le Soudan et ensuite vers la Mauritanie.
Le même responsable pose également une série d’interrogations : quel est le migrant qui peut se permettre le luxe de voyager par tant de capitales et de débourser plus de 200 millions de centimes pour arriver aux frontières sud de l’Algérie ? Qui finance l’organisation, l’encadrement et la protection de ces djihadistes ?
Il a relevé, dans ce sens, qu’à partir de la Mauritanie, « ils rentrent vers le Nord du Mali sous une protection de groupes terroristes qui les ramènent vers Ain Khalil pour les faire rentrer dans le territoire national par Timiaouine. Et il y a une deuxième route qui passe (par avion) du Soudan vers Bamako ou il y a de fortes complicités locales où on les fait remonter vers Agadez où ils sont pris charge par des groupes armés pour les faire remonter vers les frontières algériennes ».
Se posant aussi des questions sur les financements de « ces colonnes de djihadistes », sur la partie qui leur accorde une protection, M. Kacimi regrette que tous ces éléments d’informations ne soient pas évoqués dans les communiqués de ces organisations.
Autre chose, a ajouté le même responsable, « si c’étaient vraiment des migrants en détresse et qu’ils avaient besoin de la protection des autorités algériennes, pourquoi, quand ils sont arrivés aux frontières algériennes, ils ne se sont pas adressés aux autorités algériennes qu’ils ont évitées pour échapper au contrôle des autorités publiques ».
Il a souligné que ces personnes ont été interceptés « en flagrant délit de franchissement illégal des frontières algériennes et ils ont été installés dans le centre d’accueil de Tamanrasset où ont été confirmés leur origine et leur parcours ».
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TUNIS (Reuters) – Deux terroristes présumés se sont suicidés jeudi en Tunisie en actionnant des ceintures d’explosifs lors d’une fusillade avec les forces de sécurité, a annoncé le ministère tunisien de l’Intérieur.
Les forces de l’ordre avaient investi leur repaire, situé à Jilma, à 250 km environ au sud de Tunis, dans le centre du pays, a ajouté le ministère.
L’un des deux hommes tués a été identifié comme étant Azzedine Alaoui, chef de la « Brigade du Djihad et de l’Unité », a déclaré le porte-parole du pôle judiciaire antiterroriste Sofiene Sliti.
Azzedine Alaoui était le cerveau d’un « complot terroriste » visant à prendre le contrôle du gouvernorat de Sidi Bouzid, dans le centre du pays, a dit Sofiene Sliti aux journalistes.
En 2014, il avait rejoint Jund al Khilafa, un autre groupe armé opérant dans les montagnes entre les villes de Sidi Bouzid et Kasserine, avant de rejoindre la Brigade du Djihad et de l’Unité, également connue sous le nom de cellule de Sidi Bouzid, a ajouté le porte-parole du pôle antiterroriste.
La plupart des membres de cette cellule ont été arrêtés par les forces de sécurité tunisiennes lors d’une opération menée le 5 décembre dernier.
Les autorités tunisiennes estiment qu’environ 3.000 Tunisiens ont rejoint ces dernières années les rangs du groupe Etat islamique (EI) ou d’autres organisations armées djihadistes en Irak, en Syrie ou en Libye, sur fond de crise sociale aiguë dans les régions centrale et méridionale de Tunisie.
Le pays a connu trois attentats majeurs en 2015, deux visant les touristes au musée du Bardo à Tunis et sur une plage de Sousse, le troisième ciblant la garde présidentielle dans la capitale. Ces trois attaques avaient été revendiquées par l’EI.
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