La rencontre, CRB Baraki – HBC El Biar, se jouera le mardi 15 janvier (18h30) à Baraki, a indiqué mardi la Fédération algérienne de la discipline (FAHB) sur sa page facebook.
Ce derby de la capitale, comptant pour la 11e journée (groupe A) du championnat national de handball, division Excellence, devait avoir lieu samedi dernier, cependant, le match n’a pas eu lieu en raison de l’absence des arbitres.
Concernant les autres parties, cette 11e manche a été marquée par la première défaite de la saison de l’ES Ain Touta. Le patron de la poule A s’est incliné sur le parquet du nouveau promu, la JS Saoura.
La prochaine sortie dans la Division Excellence, qui coïncidera avec la 12e journée, aura lieu ce vendredi.
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Dix-huit communes de Ain Defla seront privées de gaz durant une durée de 22 heures à compter de ce vendredi à 8h jusqu’à samedi 6h du matin, a indiqué la correspendante de la radio Chaine 3. La Sonelgaz qui s’excuse auprès de sa clientèle explique que cette coupure est dictée par la nécessité de changer un ancien gazoduc atteint de vétusté.
« Cette opération consistant en la mise en service d’un nouveau gazoduc de 16 pouces au niveau de Sidi Lakhdar, nécessite la coupure du gaz », explique Mohamed Said Helassa, directeur de l’énergie à la wilaya d’Ain Defla.
Pour atténuer les souffrances des foyers concernés, particulièrement, en cette période de froid, Naftal rassure que toutes les dispositions ont été prises pour les alimenter en gaz butane, rapporte Rym Rahmani, correspondante de la radio Chaine 3.
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Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a adressé jeudi ses « félicitations » au peuple et aux acteurs politiques congolais « pour la tenue des élections dans des conditions jugées satisfaisantes par la mission d’observation électorale de l’UA.
« La situation en République démocratique du Congo exige, quelle que soit l’issue définitive des élections, la recherche d’un véritable consensus national fondé sur le respect des principes démocratiques et des droits de l’homme, ainsi que sur la préservation et la consolidation de la paix », a-t-il ajouté.
La commission électorale congolaise (Céni) a proclamé l’opposant Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle du 30 décembre, d’après les résultats provisoires.
Mais cette victoire a aussitôt été contestée par l’autre grand candidat de l’opposition Martin Fayulu, qui a dénoncé un « putsch électoral » dans une interview à la radio RFI.
« Toute contestation des résultats proclamant l’opposant Félix Tshisekedi vainqueur de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) ne peut se faire que « pacifiquement », a encore indiqué M. Moussa Faki.
Rappelant la nécessité de « consolider la démocratie et préserver la paix » en RDC, il a estimé dans un communiqué qu’il « est important que toute contestation des résultats proclamés, notamment celle portant sur leur non conformité avec la vérité des urnes, se fasse pacifiquement, par le recours aux procédures prévues par les textes en vigueur et le dialogue politique entre toutes les parties prenantes ».
Avec deux ans de retard, le président Joseph Kabila avait accepté de se retirer, contraint par la Constitution qui lui interdisait un troisième mandat d’affilée. Il est au pouvoir depuis l’assassinat de son père et prédécesseur Laurent Désiré Kabila début 2001.
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190 g de farine, 150 g de sucre, 3 œufs, 1/2 paquet de levure, 15 cl de crème liquide, 75 g de beurre, 2 pommes
1 – Battre le sucre avec le beurre mou jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter les œufs un à un. Lorsque le mélange est homogène, ajouter la crème liquide . Mélanger.
2 – Mélanger la farine avec la levure chimique et l’ajouter progressivement à la pâte, tout en remuant.
3 – Beurrer et fariner un plat rectangulaire d’environ 30 cm sur 20 cm. Verser la pâte et lisser.
4 – Éplucher les pommes, les couper en quartier, retirer la partie centrale puis couper chaque quartier en tranches épaisses. Disposer les tranches de pommes en ligne sur le dessus de la pâte, en les enfonçant légèrement.
5 – Enfourner à 200°c pendant 30-35 minutes. Couvrir avec une feuille d’aluminium si le dessus du gâteau bronze trop vite. Vérifier la cuisson en piquant la lame d’un couteau, elle doit ressortir sèche.
Pour finir
Laisser tiédir le gâteau puis le saupoudrer de sucre vanillé. Couper le gâteau en bouchées lorsqu’il est froid.
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Les pays limitrophes avec le Niger observent avec inquiétude la remontée massive de migrants africains vers Agadez transformée, depuis un moment, en réceptacle pour réfugiés attirés par les fausses promesses européennes.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Alger, Tunis et Rabat estiment que le temps a finalement donné raison à leur décision de ne pas céder aux pressions européennes pour l’ouverture de camps de réfugiés sur leur territoire. L’expérience nigérienne le prouve largement aujourd’hui. Agadez, où s’est ouvert il y a quelques mois l’un de ces camps, assiste à une migration massive de populations bercées par le doux rêve de pouvoir un jour reconstruire leur vie sur l’autre continent. L’idée est venue de plusieurs dirigeants européens, animés, disaient-ils alors, de bonnes intentions destinées à «humaniser l’immigration» et d’éviter aux concernés des traversées périlleuses au cours desquelles des centaines d’entre eux trouvent la mort. Une manière aussi, affirmaient ces derniers, de couper l’herbe sous le pied des réseaux de passeurs en passe de se transformer en véritables bandes criminelles transnationales.
Emmanuel Macron avait notamment insisté sur tout le sérieux et l’engagement français à faire de ces lieux de transit des campements provisoires, le temps que doit durer l’étude des dossiers des demandeurs d’asile. Au cours de l’année précédente, le Président français s’était également engagé à accueillir dans son pays 10 000 personnes d’ici la fin de l’année 2019. Celles-ci étaient censées provenir du Niger mais aussi du Tchad, deux pays ayant accepté d’ouvrir les campements tant souhaités par Paris et ses alliés.
D’autres pays, parmi lesquels la Grande-Bretagne et l’Allemagne, avaient promis d’en faire de même. Des missions dépêchées par ces Etats au Niger ont pris le temps d’évaluer la situation à Agadez, d’observer les fonctionnaires du HCR, étudier les dossiers des demandeurs d’asile. Une «étude» qui «se résume en fait à écouter le récit de ces pauvres femmes et hommes ayant traversé de vastes territoires dans l’espoir d’une vie nouvelle, meilleure, et ces derniers sont jugés uniquement sur leur bonne foi. Bien sûr, il y a des vérifications d’identité, mais en général, tout s’arrête à ce niveau», confient des sources bien au fait des procédures en cours. Moins de deux cents personnes ont eu le privilège de voir leur «dossier» accepté par les autorités françaises au cours des mois précédents.
La procédure s’est faite ensuite plus lente, puis plus rien depuis décembre passé. Agacées, les autorités nigériennes ont fini par réagir, alerter, réclamer que les promesses européennes se concrétisent. En vain. Le piège d’Agadez s’est refermé sur des milliers d’apatrides au statut flou. Plus de mille Soudanais ayant fui la région du Darfour se trouvent ainsi dans l’expectative. D’autres sont en passe d’arriver. Au cours de l’année 2017, un millier d’autres personnes en provenance de pays africains en guerre contre les groupes terroristes ou en proie à une profonde misère ont rejoint elles aussi Agadez. Le bureau du HCR (Haut Commissariat aux réfugiés) ploie sous les demandes d’asile.
La population locale, elle-même confrontée à la malvie, s’est d’ailleurs épanchée dans les journaux français en quête de vérité sur la situation en cours dans cette région. Il en ressort une inquiétude exprimée également par le maire de cette localité qui évoque «l’appel d’air» déclenché depuis la mise en place du campement pour migrants.
L’afflux est massif, «les familles vivent dans l’insécurité car parmi les réfugiés, une partie des hommes maîtrise parfaitement le maniement des armes», avouaient encore des responsables locaux ne cachant pas que les responsables d’Agadez sont aujourd’hui débordés.
La pression se fait ressentir fortement chez les réfugiés aussi. Beaucoup projettent de poursuivre leur route et de remonter plus haut, vers des territoires encore plus proches de l’Europe. Aux frontières algériennes, les soldats de l’ANP sont en alerte maximum. Ici, les forces de sécurité qui font cordon autour du pays refoulent chaque semaine des centaines de tentatives d’entrées irrégulières.
La pression qui monte à Agadez inquiète. «L’Europe a tout simplement créé une arrière-cour en Afrique, et ils voulaient en faire de même avec l’Algérie, ce qui a été fermement refusé. La présence du HCR à Agadez est un signal qui a attiré les réfugiés, des malheureux à la recherche d’une vie meilleure, mais ils ont été arnaqués, comme ces pays qui ont accepté l’ouverture de campements.
Actuellement, il y a des déplacements massifs, Agadez ne pourra pas les contenir plus longtemps, l’Europe n’a pas tenu ses promesses. Le chaos d’Agadez risque de déborder de ce territoire», affirme à Alger un spécialiste du dossier.
A. C.
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500 g de pois chiches en conserve, 1 oignon rouge, 1 gousse d’ail, 15 g de persil plat, 1 cuillère à café de cumin en poudre, sel, poivre, huile pour la cuisson
Trempez les pois chiches dans un bol d’eau froide pendant toute une nuit.
Le lendemain, rincez-les à l’eau froide puis égouttez-les bien.
Passez les pois chiches au mixeur pour obtenir une purée.
Ajoutez alors dans le mixeur l’oignon rouge pelé et émincé, le persil ciselé, le cumin, du sel et du poivre et mixez à nouveau jusqu’à obtention d’une pâte bien lisse, épaisse et homogène.
Mettez la préparation au réfrigérateur pendant 30 minutes.
Avec vos mains, confectionnez ensuite 35 à 40 boulettes avec la préparation, en les applatissant légèrement.
Faites chauffer un peu d’huile dans une poêle et faites-y cuire les falafels 5 minutes de chaque côté, jusqu’à ce qu’elles soient dorées.
Servez chaud ou froid avec une sauce allégée ou une salade verte pour le repas.
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Ils prétendent guérir, prédire l’avenir, se disent dotés d’un don divinatoire et d’un grand pouvoir spirituel, ceux qui exercent cette pratique bien médiévale, encore très répandue dans la société, sont légion.
Ces voyantes et cheikhs disent avoir la solution pour toutes les préoccupations de la vie : problèmes sociaux, maladies, malchance, divorce, mauvais œil, mariage, chômage… Ils font croire au remède «miracle» qu’ils vendent… à bon prix. Les voyantes pullulent en Kabylie. Il n’y a pratiquement pas de localité qui n’en compte pas.
A Azazga, à une trentaine de kilomètres à l’Est de la ville de Tizi-Ouzou, chef-lieu de wilaya, s’étend cette belle citée réputée pour son civisme, ses bons restaurants et sa bonne bouffe. Paradoxalement, elle est aussi connue pour ses multiples voyantes et cheikhs. Ceux qui connaissent les lieux savent que chaque quartier, que ce soit de l’ancien village (Tadarth), ou de la nouvelle ville (Tizi Bouchène), abrite au moins une ou un.
En empruntant les ruelles étroites de l’ancien village, le potentiel client n’a qu’à demander aux passants de le guider chez la voyante du coin. Là, il s’aperçoit de l’embarras du choix. L’la Ouardia a une réputation qui dépasse les frontières de la localité. La porte de sa maison franchie, une dizaine de personnes était déjà dans la cour, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre.
L’ambiance est plutôt tendue, rappelant celle des salles d’attente des hôpitaux ou des cabinets médicaux. Bizarrement, la clientèle est, majoritairement, de la gent féminine, plutôt jeune et citadine. Il a suffi d’un simple échange pour que les uns et les autres se livrent.
Zohra raconte son histoire : «Je suis enseignante de français, je travaille dans un CEM. Je ne pensais pas venir un jour ici. Je suis toujours célibataire malgré mes multiples prétendants que j’ai eu !», raconte-t-elle en soupirant. «C’est cette voyante qui m’a ouvert les yeux. J’ai appris qu’on m’a jeté un mauvais sort depuis mon adolescence», lance-t-elle. La jeune femme semble convaincue de ce qu’elle avance. Zohra, apprend-on, est à sa quatrième visite chez cette voyante. D’après ses dires «c’est important de suivre le traitement pour chasser définitivement le mauvais sort.»
Le dernier consiste à «prendre une douche sous la Baraka de la voyante, ses mains sont bénies et l’eau est mélangée à beaucoup d’herbes, faire fondre du plomb et utiliser les B’khors», et pour tout couronner, «un hidjab à porter avec soi». Zohra, la quadragénaire, y croit très fort et ne désespère pas de rencontrer l’âme sœur grâce à la bénédiction de «L’la Ouardia». Ferroudja, quant à elle, livre une autre bataille, face à «la stérilité». Mariée depuis 10 ans, elle n’a pas encore d’enfants.
Le patient face au désespoirLa pression familiale l’a poussée dans les bras des voyantes et cheikhs. Elle en a vu plusieurs, avant d’entendre parler de L’la Ouardia. Seule contre tous, elle dit «qu’après Dieu, elle compte sur cette voyante». Désespérée, elle applique toutes les recettes qu’elle lui prescrit mais sans résultat pour le moment. «Grâce à ces rites, j’ai au moins la paix chez moi, ce qui n’était pas le cas auparavant», dit-elle.
En réponse à la question de ne pas avoir recouru aux méthodes scientifiques, elle explique : «Je ne perds rien à essayer, j’ai vu des médecins et je verrai aussi des voyantes : pourvu que ça marche». Un jeune homme à l’autre bout de la cour capte attention. Il semble très agacé par l’attente. Lui, avec un sourire, raconte sa mésaventure avec… le travail. Il a occupé plusieurs postes importants vu qu’il est ingénieur de formation, mais n’arrive à en garder aucun. Pour lui, c’est évident «il s’agit d’un sortilège».
Son objectif est donc de «se libérer de ce sortilège». Il vient pour la première fois après que son ami l’ait convaincu. Notre tour est venu de rencontrer cette mystérieuse dame. Plutôt belle, la cinquantaine, maigrichonne avec un regard troublant, ce qu’elle a tenu à faire savoir, est que la relation entre elle et le client est avant tout une «relation de confiance». Elle dit jouer le « rôle du psychologue». Elle nous apprendra, toutefois, que «les traitements prescrits aux malades sont inoffensifs», réfutant l’utilisation de «la magie noire». «Mon rôle c’est de guérir, apporter du bonheur et améliorer au mieux que je peux la vie de ces malheureux», affirme-t-elle, ajoutant : «c’est ma destinée, je n’ai pas fait le choix.Depuis que j’avais 8 ans, les signes commençaient à apparaitre, je m’isolais, et je faisais des rêves prémonitoires. Avec le temps, les choses s’accentuaient et le résultat est devant vous», murmure-t-elle. Quittant la demeure de la voyante, on s’est rendus chez un cheikh tout aussi connu dans la région et ailleurs. Il habite une cité pas loin de l’arrêt des fourgons de Fréha. Il a aménagé son F3 familial pour accueillir sa clientèle qui se compte en dizaines par jour. L’ambiance est différente, chez lui.
Les adeptes sont pour la plupart des «envoûtés ou possédés par des Djins» et «des gens auxquels on a jeté des sorts maléfiques», explique-t-il. Utilisant le Coran mais aussi d’autres rites, ce Cheikh accompli «des miracles», selon certains. Les expériences des uns et des autres sont différentes. On a d’un coté, ceux qui y croient et qui semblent donner du crédit à ces pratiques pensant même aux bienfaits de «la thérapie». D’autres moins convaincus, voire septiques, essaient sans grande conviction. La tentation, la curiosité en sont les principales motivations.
Entre l’interdit du religieux et l’ambigüité du juridiqueLe phénomène du point de vue religieux est «illicite», nous dira un Imam. Du point de vue juridique, la loi ne parle pas précisément de «voyance» ou de «sorcellerie», nous dira maitre Merah. Expliquant que la loi parle toutefois de certaines pratiques incriminées, liées à cet exercice, comme porter atteinte aux cimetières, dont l’exhumation des morts, passible de prison ferme. Ce vide juridique explique pourquoi ces voyantes et ces cheikhs ne sont pas inquiétés et exercent au vu et su de tous.
Pour les spécialistes en anthropologie sociale comme le Pr Youcef Hantabli, le recours à cette pratique dénote d’une «perte de contrôle de la réalité physique, qui incite à la recherche des solutions méta-réalistes». «Le recours à la magie du point de vue anthropologique, est un phénomène humain connu des sociétés primitives, mais aussi des sociétés développées», explique-t-il. «Les horizons de changement et de localisation de soi, ainsi que la recherche d’une reconnaissance sociale, sont devenus insaisissables de manière rationnelle, en fonction des réalités et des possibilités de réalisation».
Cette pratique moyenâgeuse considérée comme du charlatanisme, attire beaucoup d’adeptes prêts à débourser des sommes colossales dans l’espoir de voir leur vie améliorée et leurs soucis résolus. Les voyantes et Cheikhs, de leurs cotés, promettent monts et merveilles aux clients et profitent de leur naïveté et crédulité pour leur soustraire le maximum. Alors que la clientèle était, il ya des années de cela, réduite à une tranche d’âge définie, à savoir les femmes âgées, aujourd’hui, la pratique s’est étendue à toute la société, même des intellectuels. Désespoir quand tu nous tiens !
Kamela Haddoum.
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Pour rejoindre leurs écoles, les collégiens et lycéens de Boukhelifa, inscrits dans les établissements de la commune voisine, Tichy, vivent un «calvaire quotidien».
Afin de rejoindre leurs écoles le matin, ou retourner chez eux le soir, ils doivent, à l’aller comme au retour, soit prendre place à bord des bus desservant Béjaïa aux communes côtières de l’Est ou faire le trajet à pied. Cependant, quelques transporteurs rechignent à marquer des arrêts au PK07 et El-Djabia pour embarquer les adolescents. Une situation qui pénalise fortement ces derniers, contraints parfois à faire le trajet à pied. Un trajet éreintant et dangereux et suscitant l’inquiétude des parents. Ces derniers interpellent les autorités municipales de Boukhelifa et la direction des Transports de Béjaïa sur cet état de fait : «Les transporteurs refusent de faire des arrêts au PK7 et El-Djabia pour transporter nos enfants jusqu’à Baccaro et Tichy.
Les parents véhiculés assurent le transport de leurs enfants, mais qu’en est-il pour ceux qui n’ont pas ce moyen ?», s’indigne un parent d’élève, scolarisé dans un collège à Tichy, invitant le maire de Boukhelifa à mettre à la disposition de ces élèves un bus de ramassage scolaire. Faute de moyens, la municipalité se trouve dans l’incapacité de mettre un bus à leur disposition. «Nous sommes une commune sans ressources. Nous vivons des subventions d’équilibre allouées par les pouvoirs publics. Certes, nous assurons le ramassage scolaire, mais uniquement dans les zones rurales. Pour les élèves de la commune scolarisés dans les collèges et lycées de Tichy, nous n’avons, hélas, pas de moyens pour leur assurer du transport scolaire», indique la maire de Boukhelifa, expliquant que le transport des élèves doit être assuré par les transporteurs des communes de la côte Est de Béjaïa.
En réponse aux doléances des parents des collégiens et lycéens de Boukhelifa, un responsable à la direction des transports de la wilaya souligne qu’ «il est du devoir des transporteurs intervenant sur les lignes Béjaïa et toutes les communes situées à l’Est du chef-lieu de wilaya d’assurer le transport de ces élèves», tout en les invitant à faire part de leur requête «par écrit pour enquêter et prendre les mesures qui s’imposent».
F. A. B.
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Avec le concours de la maison de jeunes de Snadla et plusieurs associations locales, l’association culturelle Idlès de Sidi Boubekeur, dans la commune de Draâ El-Gaïd (daïra de Kherrata), a concocté un riche programme pour Yennayer qui s’étalera sur trois jours.
Ainsi, aujourd’hui, une exposition sur l’historique de la lutte du Mouvement berbère et une autre concernant les objets traditionnels de la région seront organisées au niveau de la maison de jeunes. Durant l’après-midi, un match entre deux équipes locales se déroulera au niveau du stade communal.
Dans la soirée de demain, le film «La montagne de Baya» sera projeté et précédé d’une déclamation de poèmes en langue kabyle par le poète Isaoune Mohamed. Le même jour, l’association CMS Draâ El-Gaïd organisera une exhibition de Vo Viêtnam et un couscous traditionnel sera servi aux participants et à tous les invités à l’heure du dîner. Dans la matinée du samedi 12 janvier, une exposition de gâteaux traditionnels est prévue au niveau du hall de la maison de jeunes de Snadla, en sus d’une conférence-débat sur l’histoire de Yennayer qui sera assurée par Fateh Heril, maître de conférences à l’université de Béjaïa.
Dans la soirée, un monologue sera présenté par l’association Kalima de Béjaïa. Pour la clôture, une soirée musicale, animée par le chanteur Salim B Nabi, est programmée. «Ces festivités sont une manière et une occasion de célébrer nos coutumes et honorer la mémoire de nos aïeux qui ont résisté pour qu’elles puissent traverser les temps. A notre tour de les pérenniser et de passer le flambeau aux générations futures», a déclaré Fateh Saït, président de l’association culturelle de Draâ El Gaïd.
Sami D.
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Ces jours-ci à Kantidja, un village du douar de Boumahni, le thermomètre indique des températures très basses. Un froid glacial sévit, en effet, dans cette localité haut perchée, rendant la scolarité des enfants de l’école Frères Titouche, non raccordée au gaz naturel, très pénible. «Ils souffrent du froid. Est-ce qu’on peut réellement chauffer une salle de plus de 40 mètres carrés avec un bain d’huile?», s’interrogera un parent d’élève.
Celui-ci nous apprendra que, selon les informations qu’il détient, les poêles à mazout vétustes sont en panne : «On nous a dit qu’elles sont en réparation. Pourquoi attendre ces moments de grands froids pour penser à ces enfants? Vraiment, il est impossible à ces petits chérubins d’assimiler leurs cours correctement dans des conditions pareilles.
Le directeur a fait des écrits à l’APC et à l’inspecteur administratif de la circonscription, en vain», confiera le parent qui s’est enquis de ce problème. Pour le même interlocuteur, il fallait tout préparer avant l’arrivée du froid. «Les services météorologiques prévoient encore une baisse sensible des températures dans les prochains jours, pour ne pas dire dans les prochaines heures. Nous exhortons les responsables locaux à agir vite», soulignera la même personne. A noter que si les classes sont très peu chauffées, les repas servis à la cantine sont chauds.
Dans cette commune, il y a quatre écoles du versant de Boumahni qui ne sont pas encore alimentées en gaz naturel. D’ailleurs, le jour même de l’installation de l’exécutif communal, après une année de blocage, ce point a été évoqué par de nombreux intervenants. Tous les responsables présents à la cérémonie avaient promis d’aider l’exécutif afin de rattraper le retard. Le premier jour de la rentrée des vacances scolaires d’hiver, une commission, composée d’élus et de représentants des services techniques, ont visité toutes les écoles de la commune, où ils ont recensé les manques à combler et des réparations à opérer dans l’immédiat.
À souligner que les cinq autres écoles de la commune, dont deux du chef-lieu communal, sont alimentées en gaz naturel depuis déjà quelques années. La généralisation de cette commodité à travers tous les villages se poursuit toujours.
Amar Ouramdane
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La commune d’Aokas vient de consacrer une enveloppe de cinq millions de dinars, puisée du fonds commun des collectivités locales, pour la réhabilitation du marché hebdomadaire de la localité. L’entreprise retenue aura à refaire tous les étals et bitumer les artères, entre autres. Il est utile de souligner que le marché hebdomadaire d’Aokas rapporte annuellement à la commune, dans le cadre de sa location, une importante somme qui lui permet d’équilibrer sa trésorerie.
Par ailleurs, toujours dans le cadre des aménagements, les mêmes services ont engagé une entreprise pour rafistoler le quartier de Tala Khaled, dont la programmation a été faite pour l’année dernière. Le retard est dû au déplacement d’un câble électrique reliant la station d’Aguemoun, au centre-ville. Le financement du projet est réparti sur deux tranches, dont la première est financée dans le cadre des PCD. Ainsi, les habitants de Tala Khaled peuvent enfin se réjouir de la prise en charge de leur quartier.
G. A.
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La maison de jeunes Seddar Slimane, au chef-lieu de la daïra de Maâtkas, compte célébrer Yennayer avec faste, cette année.
C’est à travers l’amélioration et l’enrichissement du programme initial tracé il y a plusieurs jours que les responsables et adhérents de la maison de jeunes ont décidé fêter le nouvel an berbère. Même si les activités ne s’étaleront que sur la seule journée de demain, il n’en demeure pas moins que celles-ci sont nombreuses et diversifiées entre celles strictement relatives au traditionnel et celles ayant trait au livre, aux conférences et à la poésie. La journée de demain sera donc marquée par des expositions (Tuga et Tagula) de plantes et des plats traditionnels les plus prisés par les Kabyles.
Toujours au volet traditionnel, on notera la programmation d’une parade représentant le rituel d’Anzar, qui sera exécutée par des enfants adhérents de la maison de jeunes en question, en plus d’un banquet traditionnel en l’honneur des citoyens et invités à cet événement festif. Par ailleurs, une conférence-débat sera animée par Omar Sider sur le thème «Origines et symbolique de Yennayer». Celle-ci sera précédée d’une projection d’un film documentaire retraçant la vie des villageois et habitants de la région de Maâtkas vers la fin des années soixante et celles de la période post-indépendance. Le poète Guechtouli Lyès assurera, en outre, une vente-dédicace de son recueil de poésie qu’il a tout récemment édité.
Ce programme sera prolongé par un récital de poésie par un ensemble de jeunes poètes issus des divers villages de la daïra de Maâtkas, avec, en guise de clôture, un gala Chaâbi, qui sera également animé par de jeunes chanteurs du cru et formés au sein de la maison de jeunes organisatrice. «Depuis l’année passée, Yennayer a pris une autre dimension, et cette année, nous avons préféré enrichir cet évènement par rapport au programme que nous avons mis au point initialement, il y a une quinzaine de jours. Nous avons tenu à étoffer les activités pour mieux marquer l’occasion et lui donner plus d’envergure d’année en année», dira Rachid Malek, directeur de ladite structure de jeunes.
Rabah A.
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Une enveloppe financière de l’ordre de 350 millions de centimes vient d’être consacrée par l’Assemblée Communale Populaire d’Oued Ghir pour le renouvellement des équipements des cantines scolaires de ses écoles primaires, a indiqué le maire Yacine Ramdani.
Cet argent est destiné à l’acquisition de nouveaux ustensiles de cuisine : fourchettes, cuillères, assiettes, plats, robots électriques et autres équipements. Cette opération s’inscrit, indique-t-on, dans le cadre des efforts fournis par l’APC d’Oued Ghir pour améliorer les conditions de la restauration scolaire des écoliers de la commune.
Par ailleurs, l’APC d’Oued Ghir contribue à hauteur de pas moins de 10 DA/repas pour garantir aux élèves des plats consistants et adéquats. Dans un autre chapitre, un budget similaire, soit 350 millions de centimes, a été alloué par l’exécutif communal pour doter les salles de classe de plusieurs écoles primaires de nouveaux tableaux, chaises et tables afin d’améliorer les conditions de scolarité des écoliers et de travail des instituteurs.
Pour rappel, l’APC d’Oued Ghir a bénéficié, également, à l’instar de toutes les communes de la wilaya de Béjaïa, d’un montant financier dans le cadre du FCCL, destiné au lancement de travaux de rénovation des écoles primaires, comme la plomberie, la boiserie, l’étanchéité et la peinture.
B. S.
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Le nouvel an berbère est souvent célébré dans l’aârch N’ath Béni Douala suivant un programme d’activités très riche, concocté par le mouvement associatif et les différents comités de village. Dans le but de préserver les traditions séculaires kabyles, les citoyens du village Taourirt Moussa ont déjà lancé une semaine culturelle, qui s’étalera jusqu’à samedi (12 janvier), au siège de l’association Tagrawla. Là, des films sur l’événement et la société kabyle, en général, sont projetés, en sus de pièces théâtrales et d’ateliers d’apprentissage de Tamazight.
À Ath Zmenzer, les citoyens d’Ath Anane seront égayés par une mosaïque d’activités, alliant plusieurs rites et traditions, durant les deux journées du 11 et 12 janvier, avec des expositions de robes Kabyles, la projection du film «Le chant des cigales», des pièces théâtrales et un gala artistique pour clôturer les festivités. Initiée par l’association Assirem de Thighzert, dans la commune d’Ath Aïssi, la première édition du Concours du meilleur «Couscous Yennayer» sera organisée à cette occasion. Les inscriptions seront clôturées aujourd’hui. Les meilleurs plats seront connus durant une cérémonie spéciale Yennayer, après-demain samedi.
Une journée lors de laquelle les membres de ladite association réservent beaucoup de surprises aux présents. A rappeler que Yennayer est le premier jour de l’an du calendrier agraire amazigh, qui correspond au 12 janvier du calendrier grégorien. Il sera fêté dans la commune d’Ath Douala avec l’organisation un carnaval en souvenir, selon la légende, de Chechanq (Sheshong), le fondateur, d’origine berbère, de la XXIIe dynastie des Pharaons. Comme chaque année, ce rendez-vous incontournable sera célébré dans la convivialité et la solidarité des habitants, autour de plats traditionnels spécialement préparés pour l’occasion pour renouer avec une communion ancestrale.
Lyes M.
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Eu égard à la promiscuité de la mairie de M’Kira, une opération d’extension a été retenue et sera lancée bientôt, indique le staff municipal. «C’est une opération déjà inscrite par l’ancienne équipe.
Dès notre installation, nous avons poursuivi les procédures. Hier (avant-hier, ndlr), j’ai récupéré tous les plans du CTC. Tout est prêt pour le lancement du projet, scindé en deux tranches», confiait avant-hier Hocine Bassaïd, adjoint au maire. Et de préciser: «Pour chacune des tranches, nous avons six millions de centimes».
Selon notre interlocuteur, les travaux seront lancés incessamment. «Une fois le projet réalisé, de nombreux services seront créés dans cette antenne», dira-t-il encore, en évoquant la probabilité de transférer l’état civil vers d’autres locaux du même édifice. Dans cette municipalité rurale, il y a un grand manque en matière d’édifices publics pendant que certains bureaux sont trop exigus. «Quand on a assez d’espace, le personnel travaillera dans le confort et les citoyens seront accueillis dans des conditions optimales», estime-t-il. À noter que l’ancien siège APC est actuellement occupé par une section d’intervention spéciale de la Gendarmerie nationale.
Par ailleurs, la bibliothèque communale est fermée depuis plus de deux ans. «Nous demandons aux autorités locales de la rouvrir parce qu’elle est indispensable dans notre chef-lieu. Ell a fonctionné quelques années et depuis l’expiration des contrats des employés qui y officiaient, ils n’ont pas été remplacés», déclarera un jeune étudiant accosté devant les locaux. En tout cas, même si cette extension a été accordée à l’APC, il n’en demeure pas qu’il est temps de doter le chef-lieu de cette municipalité rurale d’autres services afin de rapprocher le citoyen de l’administration quand on sait que la création de cette municipalité remonte déjà à plus de trente années.
Par ailleurs, tout le monde estime que le rapprochement des citoyens de l’administration passe aussi par la création d’antennes administratives dans les villages les plus peuplés. C’est l’avis d’un habitant de Tamdikt : «En principe, notre localité devrait avoir une annexe administrative. Pour se faire délivrer un certificat de résidence, nous faisons plus de dix kilomètres pour rallier le chef-lieu communal (Tighilt Bougueni). Pourtant, une population importante réside dans cette vallée jusqu’à la frontière avec Chabet El-Ameur (Boumerdès). Et puis, ce sera une antenne qui rendra aussi des services à nos voisins de la commune de Tizi-Gheniff, tels ceux de Marako, Adila et les hameaux environnants».Amar Ouramdane
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Depuis leur réception en 2009, les 48 locaux à usage commercial et artisanal, sis au village Larbâa Takdimt, sont demeurés vides et inexploités.
En effet, ces unités réalisées dans le cadre du programme « 100 locaux par commune » n’ont jamais connu une quelconque activité, car elles ont été érigées dans une bourgade qui a pour nom Larbâa Takdimt, peuplée par une centaine d’habitants seulement. Situé à 4 km du chef-lieu de Boudjellil, ce petit village, qui fut avant la guerre de Libération nationale le lieu de la tenue d’un marché hebdomadaire avant qu’il ne soit délocalisé par les forces coloniales vers Tazmalt, abrite ces 48 locaux sans pour autant en bénéficier ! Pire encore, quelques-uns ont été squattés depuis des mois déjà pour servir de lieux d’habitation.
En effet, plusieurs locaux ont été transformés par des squatteurs en login au su et au vu de tout le monde, en y effectuant même des travaux de réaménagement de sorte à les adapter à l’habitat. «Il est fort à parier que si les choses en restaient là, cet ensemble des 48 locaux commerciaux serait transformé en cité-dortoir», ironise un habitant. D’aucuns s’interrogent sur les raisons qui ont amené l’exécutif communal de l’époque à dégager une assiette dans ce hameau pour l’érection de ces locaux en rase campagne.
Sachant qu’il y a des villages peuplés, contrairement à Larbâa Takdimt, lesquels pouvaient abriter ces locaux chacun avec un quota précis. «On aurait aimé que ces 48 locaux soient dispatchés sur les villages de Boudjellil, Aftis et Tala lbir, où l’on compte un grand nombre d’habitants et une activité commerciale appréciable», préconise-t-on.
S. Y.
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La onzième journée du championnat national du football féminin chez les seniors débutera demain. Elle sera marquée par le difficile déplacement du CFA à Relizane, alors que le FCB recevra l’ASI Oran et l’ESFA se rendra à Touggourt. Après avoir été battu à domicile le week-end passé par l’ASSN, le CF Akbou se rendra à Relizane pour affronter l’Affak locale qui a été tenu en échec par l’ESFA (1 – 1) vendredi passé, un match très difficile pour les Akbouciennes qui risquent de laisser des plumes devant une grande équipe relizanaise qui occupe la seconde place au classement général.
Le FC Béjaïa, qui est revenu d’Alger le week-end passé avec une défaite, aura une bonne opportunité pour se racheter en recevant l’AS Intissar Oran, battu lui aussi à domicile ; Un match qui ne doit pas échapper aux Béjaouies pour empocher les trois points de la victoire et soigner leur position au classement. L’ESF Amizour, qui a forcé l’Affak Relizane au partage des points, se rendra à Touggourt pour affronter le SMBT locale, lanterne rouge avec zéro point au compteur, une chance pour les filles d’Amizour pour aligner une quatrième victoire depuis le début du championnat.
Z. H.
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Le cours de la monnaie unique européenne repart à la hausse sur la place publique. La forte demande constatée, ces derniers jours, par les cambistes a revigoré la valeur de l’euro.
Après des jours d’incertitudes, l’euro repart à la hausse dans les cotations parallèles, aidé par le commerce souterrain qui s’installe allègrement pour colmater les brèches causées par les restrictions à l’importation. Déjà bien huilé par les vacances de fin d’année, la quasi-totalité des Algériens ayant célébré le réveillon en Tunisie, l’euro a encore gagné quelques dinars depuis.
Il est ainsi passé de 223 dinars contre un euro, à 225 dinars, hier. Les cambistes de la ville de Tizi-Ouzou tentent d’expliquer par un regain soudain des «gros acheteurs» qui ne peuvent être que «des importateurs des produits interdits par la liste du gouvernement». Ainsi, après une période d’instabilité qu’a connue le marché de change parallèle, la tendance est à nouveau à la hausse. Les habitués connaissent l’endroit où il faut se rendre.
Au centre-ville, près d’un café, à proximité d’une banque. C’est l’adresse connue de tous. Les cambistes rodent à longueur de journées dans les parages, attendant un potentiel client. Des gens de tous âges s’y rendent quotidiennement pour une opération de change. «Il fait combien l’euro ? C’est la question que pose tout automobiliste ou piéton qui s’adresse à un des cambistes que nous avons rencontrés sur place. «Vente ou achat ?», réplique-t-il.
Hier, le cours de la devise était en hausse. Un jeune homme explique que le change est autour de 220 DA pour 1euro vendu et 225 DA pour un euro acheté. Cela dit, explique-t-il, le marché est «à la hausse». Selon ce jeune cambiste, «les fêtes de fin d’année ont fait que la demande sur l’euro augmente et qui parle de hausse de demande parle forcément de hausse de taux de change». À signaler que pour la journée d’hier, le cours de l’euro à la banque d’Alger était à 132,75 à l’achat et à 140,90 à la vente.
Les fluctuations que connait depuis le mois dernier le marché parallèle de la devise s’avèrent être un faux indicateur de la maitrise objective et rationnelle de la masse monétaire nationale. Elle traduit plutôt la nervosité des portefeuilles des importateurs, dont les horizons s’assombrissent du jour au lendemain, faute d’une stratégie claire et ferme sur les importations. La restriction des importations a freiné l’élan de la hausse de l’euro sur le marché parallèle, autrement, des données macro économiques actuelles devraient être favorable à une cotation qui frôlerait les 240, voire les 250 dinars pour un euro échangé dans le marché parallèle, nous a expliqué un économiste.
1 euro vaut 230 DA à BéjaïaCes jours-ci, la monnaie européenne est en hausse dans toutes les villes de la vallée de la Soummam. Ainsi, a-t-on vérifié hier auprès d’un cambiste d’Akbou, 1euro vaut 230 DA à la vente et se négocie entre 210 et 210, 25 DA à l’achat. «Lorsqu’il s’agit d’une grande somme, on peut acheter un euro à 210, 25 dinars», a-t-il précisé.
En franchissant, depuis maintenant des mois, la barre des 200 DA, la devise européenne bat ainsi tous les records réalisés depuis sa mise en circulation début 2002. Pour un banquier de Béjaïa, «les craintes de voir le dinar perdre davantage de sa valeur dans les prochains mois a, en partie, poussé bien des détenteurs de la monnaie nationale à échanger leurs épargnes contre un placement plus sûr en euros». Pour de nombreux cambistes, l’écart entre les deux monnaies se creusera davantage dans un avenir proche.
Kaméla H. et Boualem S.
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L’expert en économie, Ferhat Aït Ali, parle dans ce court entretien de la dévaluation du dinar et de ses retombées.
La Dépêche de Kabylie : Jusqu’où ira la dévaluation du dinar ?
Ferhat Aït Ali : Le dinar n’a jamais cessé d’être dévalué depuis 1999, année durant laquelle il était de 55 dinars pour un dollar, et cela a été fait pour créer plus de dinars et régler des dépenses et salaires en monnaie locale, sans toucher à la masse en dollars, même quand il n’y a pas eu de rentes suffisantes.
À partir de 2014, le gouverneur a aligné les dinars existants sur la masse en dollars restante, en pensant la sauvegarder en baissant le pouvoir d’achat des Algériens, ce qui a massacré les petites bourses et effrayé le gouvernement sur leur réaction. On a, donc, arrêté la dévaluation en coupant l’accès au port par des mesures bureaucratiques. Nous avons, ainsi, un dinar stable et qui ne permet pas d’importer, mais là aussi c’est un échec.
On envoyait les importateurs au square pour acheter les devises afin d’importer les produits interdits, ce qui n’est pas une perte pour eux parce qu’ils paient la devise plus chère, mais les rentes fiscales, comme les droits de douanes, ne sont pas rentabilisées car il s’agit de l’économie de contrebande et cela a augmenté le prix de l’euro et du dollar.
Pour le dinar, la dévaluation a été ralentie sur ordre politique sinon elle serait plus accentuée que cela, mais elle finira par arriver et en bloc cette fois, moins il y a de dollars et plus il y a de dinars et moins ils valent. La devise flambe quand il y a plus de demande que d’offre. Les produits interdits à l’importation ont été importés par l’entremise du square, ce qui a apporté une demande nouvelle de 1 milliard de dollars vers ce marché, avec une offre limitée par la surfacturation qui est sous surveillance.
Pourquoi les indicateurs économiques ne permettent toujours pas de corriger cette grande disparité Dollar/Dinar ?
L’économie nationale est une économie de rentes en amont et d’intendances en aval. On cherche des dollars pour nourrir et équiper la société et quand il n’y en a pas, on baisse les approvisionnements, c’est une économie de casernement. Une économie ne bloque rien, elle crée de la richesse qui dispense d’importer ce qu’on produit chez soi et qui exporte pour payer ce qu’elle importe et en ce sens, nous ne pouvons pas appeler notre système une économie pour le pouvoir d’achat, il vaut ce que vaut le baril dans un pays branché sur un baril.
Popos recueillis par Kamela Haddoum.
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Ce n’est un secret pour personne: l’entraîneur national, Djamel Belmadi, préférait que la prochaine CAN ait lieu en Afrique du Sud et pas en Egypte. Son souhait n’a finalement pas été exaucé, après que le bureau exécutif de la CAF eut voté pour le dossier égyptien.
Une mauvaise nouvelle donc pour l’Algérie et surtout pour le sélectionneur national, Djamel Belmadi, qui, pour certains, avait fait une déclaration maladroite en faisant part de son souhait de voir la CAN organisée par l’Afrique du Sud et non par l’Egypte. Il est vrai que Belmadi a justifié son souhait par le climat trop chaud qui sévit en Egypte en juin, mais les Egyptiens ont mal interprété cette déclaration et s’en sont pris au sélectionneur national. Ils ont estimé que Belmadi en tant qu’Algérien n’a pas soutenu la candidature de l’Egypte et qu’il est contre cette candidature en raison de son animosité aux Egyptiens et à l’Egypte.
Il faut relever que l’Algérie et l’Egypte entretiennent des relations tumultueuses depuis l’incident de 2009 quand le bus de l’équipe nationale de football avait été caillassé au Caire. L’Algérie avait éliminé par la suite l’Egypte dans un match de barrage disputé à Oum-Dermane (Soudan) et l’avait empêchés d’aller à la coupe du monde de 2010. Depuis lors, les relations se sont détériorées, bien que les deux pays affichent une entente de façade. Aujourd’hui encore, la déclaration de Belmadi ne rendra pas service à l’équipe nationale qui participera à la CAN de l’Egypte en juin 2019.
En plus des coulisses qui ont toujours été hostiles à l’Algérie, les Egyptiens utiliseront tous les moyens pour mettre la pression sur l’Algérie surtout que les Verts affichent leurs ambitions de s’illustrer dans cette CAN et pourquoi pas la remporter. Ce qui est quasiment impossible en Egypte, sachant que les Pharaons ont remporté toutes les CAN qu’ils ont organisées. Mais le manager général des Verts, Hakim Medane, s’est empressé de rectifier le tir, dès que la première instance footballistique continentale a tranché en faveur des ‘’Pharaons’’.
«Le déroulement de la prochaine CAN en Egypte n’est pas une mauvaise chose. Ce pays possède des infrastructures sportives et hôtelières de premier ordre. Et puis, concernant la chaleur devant y régnant habituellement dans cette période de l’année, elle est de loin moins sévère par rapport à beaucoup d’autres pays en Afrique», a assuré l’ancien attaquant international.
Hakim S.
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