MOSTAGANEM – Les participants à une conférence historique et littéraire sur « La poésie révolutionnaire féminine durant la Guerre de libération nationale » ont insisté, samedi à Mostaganem, sur l’importance d’éditer, d’archiver et de préserver ce patrimoine poétique en tant qu’élément de la mémoire historique du pays.
« La poésie révolutionnaire des femmes témoigne des événements historiques à la double échelle nationale et locale », a estimé Omar Djamel Edine Dahmani, de l’université de Sidi Bel Abbès.
« Les femmes ont évoqué les batailles contre l’armée française, les exactions de cette dernière contre les populations, les conditions inhumaines des Algériens détenus et torturés dans les camps et prisons », a ajouté l’intervenant, estimant que « ce corpus poétique peut aider les chercheurs à décrire et relater des événements historiques et à les replacer dans leur contexte social ».
Pour sa part, la chercheuse en patrimoine oral, Nadia Ayati, de la wilaya de Tlemcen, a souligné que « Goul », « Essaf » et « Zraa » sont des genres poétiques faisant partie du patrimoine oral transmis par les femmes.
« La Guerre de libération nationale constitue un des principaux sujets abordés par la femme poétesse », a-t-elle relevé. La conférencière a estimé que « ce genre de poésie Melhoun doit être classé et préservé eu égard à ses valeurs créatives et artistiques, ses messages et contenus pouvant être utilisés comme matière de réécriture de cette partie de l’histoire du pays ».
Cette conférence a été organisée par la bibliothèque principale de lecture publique Dr Moulay Belhamissi du chef-lieu de wilaya. Elle a été également marquée par l’intervention de plusieurs poètes de Mostaganem, Sidi Bel Abbès, Tlemcen et Alger.
Une exposition des livres historiques, archives et manuscrits a été organisée au niveau de la galerie d’arts. Cette manifestation vise à mettre en exergue le soutien apporté par la femme à la cause nationale à travers la poésie ainsi que sa contribution à décrire par des vers de hauts faits de la révolution armée.
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ORAN – Une vente aux enchères, la première du genre consacrée aux costumes traditionnels oranais, sera organisée lundi soir au complexe touristique des Andalouses, a-t-on appris samedi auprès des organisateurs.
Cette opération, coïncidant avec le dernier jour de l’année en cours, est initiée par la Chambre locale d’artisanat et des métiers (CAM). « Elle concernera quatre produits réalisés par des artisans affiliés à la CAM », a indiqué à l’APS le président de cette structure, Ferhat Boukhari.
« L’objectif de cette initiative est de promouvoir davantage ce genre de produit qui reflète le riche patrimoine culturel du pays », a-t-il ajouté, prédisant un « franc succès » à cette initiative notamment avec la forte présence des familles ayant choisi de séjourner au complexe les Andalouses en cette période de vacances et de fête de fin d’année.
Le responsable a fait, en outre état, de la signature de conventions avec différents responsables d’établissement touristiques d’Oran pour l’organisation d’autres activités liées à l’artisanat.
« Lors de la précédente saison estivale, nous avons enregistré un grand engouement pour les expositions de produits d’artisanat organisées aussi bien dans des lieux publics que des plages. Cette affluence reflète l’intérêt accordé par le citoyen à tout ce qui a trait à son patrimoine et sa culture », s’est félicité le responsable.
La CAM table également sur l’organisation à Oran de la 19e édition des jeux méditerranéens en 2021 pour donner une nouvelle impulsion aux activités artisanales à faire découvrir aux délégations étrangères, selon le président de la CAM. Par ailleurs, la sixième édition du Salon national de l’artisanat et des métiers, ouverte mercredi passé, se poursuit au Centre de l’artisanat d’Oran, sis à Haï Essabah (Oran Est).
Le salon connait une affluence notable de la part des visiteurs, a indiqué M. Boukhari, soulignant que des ateliers sont organisés en marge de cette manifestation, dont un dédié à la formation des artisans aux techniques de la présentation de leurs produits afin de leur donner une meilleure visibilité pour être commercialisés.
Le 6e Salon de l’artisanat et des métiers, auquel prennent part des artisans représentant 20 wilayas du pays, sera clôturé le 2 janvier prochain.
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BORDJ BOU ARRERIDJ – La sélection militaire de cross, malgré l’absence de ses cinq meilleurs athlètes du moment, tous préservés en vue des prochains Championnats arabes de la discipline, a réussi à dominer le Cross El Mokrani, quatrième étape du Challenge national de cross-country, disputé samedi à Bordj Bou Arréridj, et marqué par la victoire de Hakima Takeznount (38 ans) chez les dames.
En effet, malgré l’absence des Kheireddine Bourouina, El Hadi Laâmèche, Hamza Hadjlaoui, Rabah Khaouas et Zengli Mansour, la sélection militaire a réussi à rafler les deux premières places au cross El Mokrani, respectivement par Chouaib Zeghdane et Aymen Boulaïnine, au moment où Islam Boudiaf, du MJ Hassi-Messaoud a complété le podium.
Chez la dames, et profitant également de l’absence des Kenza Dahmani, Riham Sennani et Malika Benderbal, également retenues en Equipe nationale en vue des prochains Championnats arabes à Amman, c’est la concurrente indépendante Hakima Takeznount qui s’est imposée, devant Wiam Yahia (RCA) et Chaïma Lamari (OBBA).
Takeznount, qui fêtera ses 38 ans le 12 janvier prochain, avait représenté l’Algérie aux Championnats du monde de 2002, en cross court et elle avait décroché la 16e place, par équipes.
Dans les autres catégories d’âge, les clubs de Bordj Bou Arréridj, en l’occurrence le NCBBA, l’OBBA et l’ACBBA étaient présents pratiquement sur tous les podiums, particulièrement chez les cadettes, les cadets et les juniors (garçons).
Outre les internationaux qui ont été préservés pour les prochains Championnats arabes, le cross d’El Mokrani a été marqué par l’absence de la plus grande majorité des clubs de l’Ouest, ayant probablement préféré se ménager, surtout après les gros efforts fournis la semaine passée, lors du cross de la Soummam (Béjaïa).
« Le niveau a été tout juste moyen, y compris chez les jeunes, car là encore, les meilleurs crossmen sont actuellement en stage bloqué et n’ont pas participé » a admis la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA).
Le Cross « El Mokrani », quatrième étape du Challenge national de Cross-country, a été marqué par la participation d’environ 800 athlètes (toutes catégories), représentant 20 wilayas.
Les Championnats arabes de cross (toutes catégories) sont prévus le 5 janvier à Amman (Jordanie). La sélection algérienne, forte de 36 athlètes (18 messieurs et 18 dames) se rendra sur place dès le 2 dudit mois. Ce sera à bord d’un vol direct Alger-Amman, prévu à 16h50, de l’Aéroport international Houari-Boumediene d’Alger.
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ALGER – Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a adressé, samedi, un message de condoléances à la famille du défunt Abdelmalek Benhabylès, décédé vendredi soir, dans lequel il salue les qualités du regretté et sa longue expérience puisée de son militantisme au sein du Mouvement national et de la Guerre de libération.
« C’est avec tristesse et affliction que j’ai appris la disparition du regretté, ami et frère, Abdelmalek Benhabylès, que Dieu ait son âme, et il me peine que l’Algérie perde un militant d’une immense culture et un homme aux idées pertinentes et judicieuses acquises grâce à son sérieux et à ses efforts, ainsi qu’une longue expérience puisée de son militantisme au sein du Mouvement national et de la Guerre de libération », a indiqué le chef de l’Etat écrit dans son message.
Le chef de l’Etat a souligné que le défunt avait mis, après l’indépendance, toutes ses potentialités au service des différents postes supérieurs qu’il avait occupés et autres missions dont il s’était acquittées haut la main, avec ses compagnons, pour l’édification d’un Etat algérien moderne.
Rappelant « les vertus et qualités qui ont valu au défunt l’estime et la considération de tous ceux qui ont eu à l’approcher et de ses compagnons qui appréciaient tant son discours pondéré et ses remarques succinctes, mais ô combien pertinentes, le président Bouteflika a ajouté que le défunt Benhabylès était vertueux, attentionné, prévenant à l’égard de ses compagnons et des gens et fidèle à sa patrie.
« Comme toutes créatures, le défunt est allé rejoindre son Créateur, laissant des nuées de chagrins dans le ciel de sa famille et ses proches, que les larmes et le deuil ne peuvent consoler mais le croyant ne peut que se résigner à la volonté de Dieu et faire montre de patience, autant que ses compagnons de lutte et ses amis, dont le chagrin et la compassion ne peuvent que vous réconforter », a poursuivi le président de la République.
« Je prie Dieu d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de l’accueillir en Son vaste paradis aux côtés de ceux qu’Il a comblés de Ses bienfaits et entourés de Sa grâce éternelle, de même que je prie Dieu d’accorder le courage et la patience à tous les membres de sa famille et de les rétribuer pour cette épreuve », a-t-il conclu.
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TAMANARASSET – Le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mohamed Hattab, a procédé samedi à la pose de la première pierre du projet de réalisation du centre sportif africain « Olympafrica » dans la commune de Tazrouk (270 km Nord-est de Tamanrasset).
« Cette nouvelle structure sportive par excellence revêt une importance particulière eu égard à sa dimension africaine, car elle contribuera à la sélection et la structuration des jeunes capacités sportives et au développement du mouvement sportif dans la région du Grand Sud du pays », a souligné M. Hattab en marge de la pose de la première pierre de ce projet sur les hauteurs de la commune de Tazrouk (1.800 m d’altitude), dans le cadre de sa visite de travail dans la région.
Accompagné du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, et du président du Comité Olympique Sportif Algérien (COA) et de l’Association des Comités nationaux olympiques africains (ACNOA), Mustapha Berraf, ainsi que des représentants des comités olympiques du Mali, du Niger et du Sénégal, Mohamed Hattab a affirmé que le secteur de la jeunesse et des sports de la wilaya a été consolidé par plus de 200 projets, dont l’Olympafrica constitue un plus aux efforts de développement des sports dans cette wilaya, dans les régions voisines et même pour les pays africains limitrophes ».
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, a, pour sa part, souligné que « cet important centre, est un acquis pour la région, caractérisée par de multiples spécificités, et offre l’opportunité aux jeunes de la région de développer leurs talents et de démontrer leurs capacités » dans les différentes disciplines. De son côté, le président du COA, Mustapha Berraf, a indiqué que le Comité « s’emploie activement et dans un effort soutenu à la réussite de ce projet et à la promotion des sports dans la région ».
Le futur centre sportif africain, qui occupe une superficie de cinq (5) hectares, comporte une piste d’athlétisme, un stade de football, des salles de sports spécialisées (basket-ball, handball, judo, karaté, et autres), en plus d’une piscine de proximité, des pavillons administratifs, un centre d’accueil, devant servir également à la formation supérieure dans différentes disciplines sportives, selon les explications fournies à la délégation ministérielle.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS) a, au terme de sa visite dans la wilaya de Tamanrasset, inspecté le chantier de réalisation d’un stade d’athlétisme dans la commune de Tazrouk.
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ALGER – L’ancien président du Conseil constitutionnel, Abdelmalek Benhabylès, décédé dans la nuit du vendredi à Alger à l’âge de 98 ans, a été inhumé samedi au cimetière de Sid Naâmane à Bouzaréah (Alger).
Les obsèques se sont déroulées en présence notamment, du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, du ministre d’Etat, conseiller spécial du président de la République, Tayeb Belaiz, du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et du ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh, du secrétaire général de la présidence de la République, Habba El-Okbi, ainsi que des personnalités politiques et nationales et ses proches.
Né à Sétif, Abdelmalek Benhabylès, avait été militant du mouvement national, au sein du Parti du peuple algérien (PPA) et du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD ), au Front de libération nationale (FLN historique), cadre de l’Union des étudiants musulmans algériens (UGEMA) et vice-président de l’association des étudiants Nord de l’Afrique ainsi que membre du gouvernement provisoire de la République algérienne.
Il avait occupé plusieurs postes de responsabilité après l’indépendance, notamment, ambassadeur en Tunisie et au Japon, avant d’être désigné secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.
Il avait occupé le poste d’ambassadeur en Suisse et au Vatican, puis a été membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme. Il avait présidé une organisation non gouvernementale, l’Académie de la société civile algérienne et est fondateur de l’Association d’amitié algéro-japonaise.
Il a aussi occupé le poste de ministre de la Justice, puis secrétaire général de la présidence sous le mandat du défunt président de la République, Chadli Bendjedid. Le dernier poste occupé par Abdelmalek Benhabylès était président du Conseil constitutionnel de 1989 à 1995.
Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a loué le riche parcours du regretté et sa longue expérience de militantisme durant la révolution, ses qualités humaines et son abnégation au service du pays.
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ALGER – Le monde a célébré le 16 mai dernier et pour la première fois la journée internationale du Vivre-ensemble en paix, fruit d’une initiative de l’Algérie, inspirée de son histoire et de ses principes et tendant à promouvoir les valeurs de paix, de réconciliation et de tolérance au sein de chaque société et entre les nations.
Cette célébration a constitué, incontestablement, un succès diplomatique pour l’Algérie et traduit la reconnaissance, par la communauté internationale, des efforts qu’elle a consentis pour rétablir la paix et sécurité dans le pays et de sa contribution à la promotion de la culture de la paix et du dialogue dans le monde.
Le projet de proclamer une journée internationale du Vivre-ensemble en paix avait été formulé, en 2014 lors d’un congrès à Oran, par l’Association internationale soufie Alawiyya, avec le soutien de l’Etat algérien. Cette ONG, basée à Mostaganem, oeuvre à la promotion de l’éducation et la culture soufie.
Ce projet a été, ensuite, adopté par consensus par les pays membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) en décembre 2017. La résolution 72/130 de l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 16 mai Journée internationale du Vivre-ensemble en paix en tant que « moyen de mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité ».
L’Assemblée générale de l’ONU a exhorté les Etats membres de l’ONU à promouvoir la culture de la paix et de la réconciliation et à s’inspirer, en cela, de l’expérience algérienne. Elle a, également, appelé à prendre des initiatives éducatives, à mener des activités de sensibilisation et à inciter les êtres humains au pardon et à la compassion.
Le président de l’Association soufie Alawiyya, Cheikh Khaled Bentounès, a défini la notion de vive-ensemble comme étant « l’acceptation de l’Autre et la diversité, des valeurs à même de réconcilier l’humanité et de favoriser un monde en paix ».
Cheikh Bentounès s’est félicité des échos très favorables reçus par l’initiative algérienne, à l’image de l’Ethiopie, qui a récemment créé un ministère pour le vivre-ensemble, et le Rwanda en adoptant cette idée comme « base de sa politique de réconciliation nationale ».
Le Mali souhaite, lui aussi, s’inspirer de l’expérience algérienne en matière de réconciliation nationale, a indiqué le président de la Commission vérité, justice et réconciliation, Ousmane Oumarou Sidibé.
L’expérience de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme et le radicalisme, un modèle reconnu
L’expérience de l’Algérie dans la lutte et la prévention du terrorisme et le radicalisme est, également, devenue un modèle dans le monde.
L’Algérie a développé une stratégie de déradicalisation qu’elle a mise à la disposition des Nations unies. Cette stratégie s’articule autour de la dimension globale de la lutte contre le terrorisme, la politique de réconciliation nationale et la valorisation des référents religieux du pays.
Elle s’articule, en outre, autour de l’affermissement de la démocratie et de l’Etat de droit, la justice sociale, la réforme du système éducatif, la promotion du statut de la femme dans la société et la réponse aux demandes sociales majeures notamment, l’emploi et le logement.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait pris, en 2005, l’initiative de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, massivement plébiscitée par le peuple algérien lors d’un référendum. Elle faisait suite à la loi sur la Concorde civile, adoptée également par référendum en 1999.
La Charte pour la paix et la réconciliation nationale, s’inspirant des nobles valeurs de l’Islam, appelant à la réconciliation et à l’union, avait permis de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité après une décennie de violence terroriste qui avait fait quelque 200.000 victimes et de relancer le processus de développement économique et social.
Les valeurs de paix et de réconciliation nationale ont été consacrées dans la Constitution révisée en 2016.
La démarche de l’Algérie a également consisté en la réhabilitation et la réappropriation de son histoire et de son identité nationale dans leur triple dimension amazighe, arabe et musulmane, en faisant notamment de tamazight une langue nationale et officielle au côté de la langue arabe, et de Yennayer (nouvel an amazigh), célébré depuis des millénaires dans toutes les régions du pays, une fête nationale.
Proclamation du 1er Novembre: respect des libertés sans distinction de races ou de confessions
L’initiative de l’Algérie, pour la consécration d’une journée internationale du Vivre-ensemble en paix, repose sur des « valeurs morales, culturelles, sociales et humaines auxquelles le peuple algérien est foncièrement attaché », avait souligné le président Bouteflika dans un message à l’occasion de la célébration de cette Journée internationale.
Des personnalités comme Saint Augustin, un homme de paix qui a marqué l’Eglise, et l’Emir Abdelkader qui a protégé les chrétiens d’Orient en Syrie, sont des symboles des valeurs d’humanité et de tolérance.
La Proclamation du 1er Novembre 1954, marquant le déclenchement de la guerre de Libération du colonialisme français, et représentant un acte fondateur de l’Algérie contemporaine, prône « le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions ». Elle est exempte de toute référence à la haine, à l’exclusion ou à la marginalisation.
L’initiative de l’Algérie intervient à un moment où se développe dans le monde des discours haineux véhiculant l’idée de choc des civilisations et teintés d’exclusion, d’extrémisme, de repli sur soi, de xénophobie, d’islamophobie et discrimination sous toutes ses formes.
Face à ces dérives l’Algérie a, constamment, plaidé pour la promotion du dialogue, de l’entente et de la coopération entre les religions et les cultures, puisant ses références, en cela, dans les enseignements de l’Islam, qui prône la paix et la coexistence.
En droite ligne de ces valeurs et principes, l’Algérie n’a cessé, sur le plan international, de promouvoir les principes, les idéaux et les objectifs de la Charte des Nations unies dans les relations internationales, et ce aussi bien dans le règlement des conflits politiques que dans l’instauration de relations économiques plus équilibrées.
L’Algérie avait déjà appelé dans les années 70 à un dialogue mondial visant à fonder des relations économiques plus équitables entre pays industrialisés et pays en développement lors d’une Assemblée générale extraordinaire convoquée par l’ONU.
L’année 2018 s’est achevée par la béatification à Oran, en présence du représentant du Pape François, de 19 religieux chrétiens morts en Algérie durant la décennie noire et la réouverture de la chapelle de Notre-Dame de Santa Cruz sur le mont Murdjadjo, après sa restauration. Tout un symbole.
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ALGER – Les forces de police relevant des services de Sûreté de la wilaya d’Alger ont arrêté 86 individus impliqués dans divers crimes, principalement le trafic de drogue, et saisi plus de 250 comprimés psychotropes, a indiqué samedi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Lors de descentes opérées les deux derniers jours au niveau de différents quartiers de la capitale, notamment les points noirs, les forces de police relevant des services de Sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé à l’arrestation de 86 individus impliqués dans des crimes de « possession et trafic de drogues et de comprimés psychotropes » et « port d’armes blanches prohibées », a précisé le communiqué.
Ces descentes se sont soldées également par la saisie de 256 comprimés psychotropes et de 15 armes blanches de différents types et tailles », a ajouté la même source.
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GHARDAIA – Pas moins de 950 Logements publics locatifs (LPL) ont été distribués à leurs bénéficiaires dans la wilaya de Ghardaïa durant l’année 2018, a-t-on appris auprès des responsables de la direction du logement (DL) de la wilaya.
Ces logements font partie d’un programme de 2.705 unités de même type retenues en faveur de la wilaya, alors que le reste des logements (1.755) sont en cours de parachèvement, a indiqué à l’APS le directeur du secteur Abdelhalim Mellat .
Neuf cent treize (913) logements ruraux ont été réalisés dans la même période par les bénéficiaires après avoir reçus une aide de l’Etat, a fait savoir le même responsable, précisant que 2.335 parcelles de terrains d’une superficie de 200 à 250 M2 ont été également attribuées pour l’auto construction.
Au Total 27.756 parcelles de terrain sur un quota de 30.000 parcelles retenues pour la wilaya de Ghardaïa ont été déjà attribuées, dont 11.852 bénéficiaires ont entamé réellement les travaux de construction de leur logement, selon ce responsable.
« Les pouvoirs publics sont engagés à accélérer le rythme de réalisation de ces programmes d’habitat social pour répondre au mieux aux attentes des populations de la wilaya, en application de l’instruction interministérielle (N 6 du 1 décembre 2012 ) relative au développement de l’offre de foncier public dans le sud afin d’y résorber le déficit en logements accumulé durant des années et donner aux citoyens le moyen d’accéder à un lot de terrain à bâtir viabilisé », a rappelé M. Mellat.
Le programme de logement (1.370 LPL, 100 logement AADL et 2.832 logements ruraux) est en cours de réalisation sur le site du nouveau pôle Urbain de Hassi El Garaa dans la wilaya déléguée d’El Meneaa qui s’étend sur une superficie de plus de 600 hectares, a-t-il fait savoir.
Le parc de logement de la wilaya de Ghardaïa se compose de plus de 103.500 unités, tous types confondus avec un taux d’occupation du logement (TOL) estimé à 5,39 personnes par habitation, selon les données du secteur.
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OUARGLA – Une centaine de jeunes skieurs amateurs issus de différentes communes d’Ouargla ainsi que d’autres de wilayas limitrophes prennent part à la 3ème édition du festival de ski sur sable ouverte samedi dans la commune d’Ain El-Beida (10 km d’Ouargla) .
Organisée conjointement par l’office communal du tourisme et le club sportif de ski sur sable d’Ain El-Beida en coordination avec la direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya d’Ouargla, cette manifestation (29-31 décembre) s’assigne comme objectifs le développement de la pratique de cette discipline qui pourra jouer un »rôle d’attractivité touristique », ont estimé les organisateurs.
Dans ce sens, le président du club sportif local de ski sur sable Ali Mekadem a indiqué que « le ski sur sable a commencé, ces dernières années, à attirer de nouveaux adeptes, de toutes les tranches d’âge, en dépit du manque de moyens nécessaires », soulignant à ce titre l' »importance de sa promotion et à le faire passer d’une passion pour divertir à une discipline sportive qui contribuera à la promotion de la destination touristique ».
La cérémonie d’ouverture de cette compétition sportive qui se déroule sur les dunes de l’Erg Bousselah (environ 80 mètres d’hauteur) a été marquée par des spectacles animés par des troupes folkloriques locales.
La commune d’Ain El-Beida est située au niveau du Grand Erg oriental où les dunes les plus élevées peuvent atteindre une hauteur de 250 mètres, selon le Schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT).
Le Grand Erg oriental, considéré comme une véritable mer de sable, s’étend sur environ les deux-tiers du territoire de la wilaya d’Ouargla.
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MOSCOU – La Russie et la Turquie ont convenu samedi de « coordonner » leurs actions sur le terrain en Syrie dans le contexte du retrait annoncé des militaires américains, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
« Nous sommes tombés d’accord sur le fait que les représentants militaires russes et turcs sur le terrain vont continuer de coordonner leurs actions dans ce nouveau contexte avec pour but d’éradiquer la menace terroriste en Syrie », a déclaré M. Lavrov à l’issue de pourparlers à Moscou avec une délégation turque.
Nous avons discuté de la manière dont nous allons coordonner notre travail en commun dans le contexte » du départ des Américains, a confirmé son homologue turc Mevlüt Cavusoglu. Lavrov s’est dit « optimiste » après ces discussions qui ont notamment impliqué Cavusoglu, les ministres de la Défense des deux pays, Hulusi Akar et Sergueï Choïgou, et des responsables du renseignement.
Ces pourparlers interviennent après l’annonce la semaine dernière par le président américain Donald Trump du retrait des militaires américains de Syrie. La Russie et la Turquie ont également promis de coopérer pour favoriser le retour des réfugiés syriens dans leurs foyers et de leur fournir une aide humanitaire, ainsi que de poursuivre le travail en vue de la création d’une zone démilitarisée à Idleb.
Un sommet sur la Syrie réunissant les présidents russe Vladimir Poutine, turc Recep Tayyip Erdogan et iranien Hassan Rohani est prévu pour début 2019, selon Moscou. Jeudi dernier, la décision du président américain avait été jugée « juste », par son homologue russe Vladimir Poutine.
Le 19 décembre courant, les Etats-Unis ont entamé le retrait de leurs troupes de la Syrie, avait annoncé la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, affirmant que cette décision n’allait pas mettre fin à la campagne militaire menée par la coalition internationale contre le groupe terroriste autoproclamé « Etat Islamique » (EI/Daech).
M. Sanders a précisé que ce retrait ne constituait pas, pour autant, un « désengagement » américain de la Syrie et ne signifie pas également la fin de la coalition internationale, menée contre Daech, par les Etats-Unis.
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BOUIRA – Le président du Mouvement El-Islah El-Watani, Filali Ghouini, a appelé samedi l’élite politique et tous les partenaires sociaux à œuvrer pour l’unification des rangs afin de « relever les défis socio-économiques et sécuritaires auxquels fait face l’Algérie en cette conjoncture actuelle ».
« Il est temps pour l’élite politique du pays d’agir et d’œuvrer pour l’unification des rangs en cette conjoncture actuelle. C’est avec l’union que l’Algérie peut relever des défis socio-économiques et sécuritaires majeures », a souligné M. Ghouini lors d’une rencontre avec les cadres locaux du parti tenue au siège de l’Office des établissements de jeunes (ODEJ) de la ville de Bouira.
« Le parti El-Islah soutient toute initiative de l’Etat allant dans le sens du consensus et du dialogue national afin de débattre des différentes questions d’actualité et qui préoccupent nos jeunes », a-t-il dit Dans son discours, M. Ghouini a évoqué les élections pour le renouvèlement partiel des membres du Sénat, souhaitant que les élus choisiront des sénateurs conscients et capables de travailler pour l’amélioration de la situation sur le plan social et économique.
« Nous souhaitons que le choix des sénateurs réponde aux critères pouvant servir les intérêts suprêmes de la nation. Les futurs sénateurs doivent être aussi capables de représenter dignement le citoyen algérien », a insisté le patron d’El-Islah.
« Les élus doivent choisir les sénateurs de façon transparente sans qu’ils soient sous pression », a souligné l’orateur. Par ailleurs, M. Ghouini a saisi l’occasion pour réitérer son soutien à un cinquième mandat pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, jugeant qu’il « est le seul garant pour la poursuite du développement du pays et du processus de la réconciliation nationale ».
« Nous réitérons notre appel au Président de la République pour se présenter à un cinquième mandat afin de poursuivre ses efforts de réconciliation et les efforts du développement que connaît les différentes régions du pays », a-t-il ajouté, tout en reconnaissant qu’il existe des carences à combler afin de pourvoir répondre aux aspirations des jeunes algériens.
A propos de l’immigration clandestine (El-Harga), Filali Ghouini a qualifié de très dangereux ce phénomène, qui, a-t-il déploré, « fait des dizaines de victimes en mer ». « Nos jeunes prennent des embarcations de fortunes et traversent la mer à cause du chômage et des mauvaises conditions de vie », a estimé le président d’El-Islah, tout en appelant les hautes autorités du pays à répondre rapidement aux aspirations des jeunes avant que la situation ne se complique davantage.
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Alors que le secteur du 7eme art en Algérie est éclaboussé par un énième scandale quant à la contestation par une partie de la profession, de la nomination par la tutelle du nouveau directeur de la cinémathèque algérienne, le ministre de la Culture vient de se distinguer par une nouvelle sortie médiatique bien que peu surprenante dans le fond car assez entendue ces derniers temps. Est- ce sa manière de faire diversion? De quoi s’agit-il? Lors d’une visite à Aïn Defla, à l’extérieur d’Alger, donc Azzedine Mihoubi a mis l’accent encore une fois sur l’importance du secteur privé d’investir dans le domaine du cinéma, indiquant par ailleurs que la gestion des salles de cinéma «ne doit plus faire partie des prérogatives de l’Etat.» et de rajouter: «Dès lors que la gestion d’une salle de cinéma est une entreprise purement commerciale génératrice d’argent, elle ne peut qu’être confiée au secteur privé.» S’adressant à toute personne susceptible d’investir dans ce domaine, il notera que la seule exigence est de «se conformer à la réglementation en vigueur», et ce au regard de l’économie moderne. Ceci s’applique aussi au théâtre. A-t-il fait savoir. Aussi, arguant que le cinéma relève du domaine culturel, a-t-il fait savoir, il relèvera que les prérogatives de son ministère et des services de l’APC et de la wilaya consistent en la rénovation des salles, mais ceci «ne peut durer éternellement», a-t-il estimé. «Dans la quasi-totalité des pays du monde, les salles de cinéma, voire les musées, sont gérés par des privés et dès lors que la culture est le produit de la société, il appartient à cette dernière de prendre en charge ce volet de la manière qu’elle juge la plus opportune», a-t-il argumenté.
Aussi, l’opération de réhabilitation des salles de cinéma coûterait une enveloppe financière de 40 millions de dinars. Un chiffre conséquent et surtout des arguments de relance du secteur et d’ouverture des parcs moribonds, des salles de cinéma qui datent depuis des années. Ce qui nous amène à dire: pourquoi toutes ces lenteurs?
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DJELFA – Cinq (5) membres d’une même famille sont décédés samedi à Djelfa, suite à une intoxication au monoxyde de carbone, a-t-on appris auprès des services de la Protection civile de la wilaya.
L’unité secondaire de la Protection civile de la daïra de Messaàd (75 km au Sud de Djelfa) est intervenue aux environs de 9H30 de la matinée au village Athmane ( à 3 km à l’Est de la ville) pour évacuer cinq membres d’une même famille décédés suite à une intoxication au monoxyde de carbone, a-t-on indiqué de même source.
Selon les premières informations communiquées à ce sujet, il s’agit du père âgé de 31ans, de la mère âgée de 29 ans, d’un enfant de 5 ans et deux jumeaux de 3 ans qui seraient morts intoxiqués par les émanations de monoxyde de carbone provenant du chauffage de leur domicile. Une enquête a été diligentée pour déterminer les causes exactes de cette tragédie familiale, est-il précisé de même source.
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ALGER – Les efforts diplomatiques menés en 2018 en vue de la résolution du conflit au Yémen ont été couronnés par la signature d’un accord sur le cessez-le-feu à Hodeida et l’échange de centaines de prisonniers entre les belligérants.
Après une guerre fratricide, durant toute l’année écoulée, entre les troupes du Mouvement Ansarullah (Houthis) et l’armée gouvernementale, soutenue par une « coalition arabe » sous conduite saoudienne, les observateurs entrevoient un possible règlement politique à la crise dans ce pays devant permettre d’alléger les souffrances endurées par la population touchée de plein fouet par les conséquences de la guerre notamment la famine et les épidémies mortelles.
En plus de cessez-le-feu observée par les deux parties, une mission militaire de l’ONU se trouve sur place pour surveiller le respect de l’accord sur l’arrêt de combats, ce qui permet l’acheminement des aides à la population.
L’accord, arraché sous les auspices de l’ONU, en Suède, a donné espoir à la communauté internationale qu’une possible solution basée sur un règlement politique à la guerre est possible, d’autant plus que des consultations sont d’ores et déjà fixées en début 2019.
Cette perspective, souhaitée et soutenue par la communauté internationale, est jugée indispensable pour mettre un terme ce conflit, qualifié de « dévastateur » et de « véritable tragédie ».
Avec son lot de victimes et de famine ayant touché plus de 20 millions de personnes, suite à la poursuite des combats, le conflit yéménite s’est davantage enlisé en 2018.
La paix a été compromise et les populations ont été lourdement éprouvées par cette guerre, qui aurait causé, selon les estimations de l’ONU, plus de 10 000 morts et 50 000 blessés depuis son éclatement en 2015, alors que plus de huit millions de personnes ont été atteintes par la famine.
Les quelques trêves, observées sous l’effet de la pression de la communauté internationale, n’ont pas permis pour autant d’atténuer un tant soit peu les souffrances endurées, aussi bien par les enfants, les femmes que les personnes âgées.
Chacune des deux parties campait sur ces positions et s’entêtait à défendre sa « suprématie » sur le terrain des combats.
Les combats s’intensifiaient, la communauté internationale impuissante
Devant cet état de fait, l’espoir de voir une paix durable aboutir relevait, selon les observateurs, presque de l’impossible, notamment après l’échec des derniers pourparlers de Genève, en septembre 2018, pour lesquels la communauté internationale s’était fortement mobilisée et impliquée.
Les conséquences de cette guerre dépassaient tout entendement, traduisant ainsi l’impuissance de la communauté internationale à trouver une solution à même d’atténuer les souffrances endurées par les populations yéménites.
Réclamant de nouvelles aides humanitaires, Mark Lowcock, haut responsable de l’ONU, affirmait que le Yémen restera « le théâtre de la plus large opération humanitaire au monde » et que celle-ci doit être encore plus importante en 2019, en raison de besoins de plus en plus croissants.
Près de 80% de la population du Yémen, soit approximativement 24 millions de personnes, avaient besoin d' »une forme ou autre de protection et d’une assistance humanitaire ».
Al Hodeida assiégée, la situation humanitaire détériorée
La situation humanitaire au Yémen s’est détériorée à cause de l’insécurité régnant à Hodeida, par où transitent 70% des importations du pays.
Cette ville a été visée durant l’année 2018 par une importante offensive menée par les forces gouvernementales soutenue par la coalition en vue de la reprendre aux troupes Houthis, malgré les mises en garde de la communauté internationale quant aux conséquences d’une telle opération.
En outre, le conflit yéménite a engendré des épidémies et des maladies, dont le choléra qui a fait, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 2000 morts et près d’un million de personnes atteintes de diarrhée sévère dans les différentes provinces, alors que le pays était soumis à un blocus maritime, aérien et terrestre imposé par l’Arabie saoudite.
Au vu de cette réalité, des observateurs de la scène internationale ont estimé que le gouvernement yéménite et le mouvement « Ansar Allah » (Houthis) n’ont pas d’autre alternative au règlement politique du conflit, d’autant plus que les dernières démarches entreprises par l’émissaire de l’ONU, Martin Griffiths, ont donné de l’espoir que les deux parties pouvaient réellement surpasser les obstacles et s’inscrire dans la résolution pacifique de cette crise.
Ainsi, la conclusion d’un accord pour un cessez-le-feu à Hodeida et l’échange des centaines de prisonniers à l’issue des pourparlers de paix en Suède ont démontré que les belligérants pouvaient bien s’entendre et mettre fin à la tragédie.
Certes, le chemin vers la paix et la réconciliation reste long, mais il n’en demeure pas moins que le moment est « décisif » pour mettre fin à un conflit qui n’a que trop duré, dont l’option militaire a plutôt accentué le malaise et l’a rendu plus complexe.
« Il est temps de s’engager dans une solution politique définitive pour le Yémen », a affirmé, dans ce contexte, M. Griffiths, qui n’a montré aucun signe de désespoir depuis son engagement dans la médiation, malgré la complexité de sa mission.
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GHAZA (Palestine) – Six Palestiniens dont un journaliste et une secouriste ont été blessés vendredi par des tirs de balles réelles de l’armée israélienne lors des manifestations pacifiques des « marches du Retour » à proximité de la barrière érigée par l’occupation dans la Bande de Ghaza, ont rapporté des médias, citant le ministère de la santé.
Selon un communiqué, le département palestinien de la santé, a également annoncé la mort du jeune Karam Mohammad Numan Fayyad, 26 ans, par des tirs de l’armée israélienne, à l’Est de la ville de Khan Younes, au sud de l’enclave.
L’agence de presse palestinienne, Wafa, a quant à elle, fait état samedi, de huit blessés dont un enfant et un journaliste lors d’une « série de frappes aériennes » par des avions de combat israéliens, ayant ciblé plusieurs sites de la ville de Deir Balah au centre de Ghaza, « endommageant les biens des Palestiniens ».
Selon l’agence, un jeune Palestinien de 22 ans, Hatem Al-Mohateseb du Tel Rumeida au centre d’Al-Khalil, a été « attaqué et battu par dix (10) colons ». D’après le témoignage du jeune, « les soldats de l’occupation se sont précipités dans la région pour assurer la protection aux colons agresseurs ».
Au moins 253 Palestiniens, dont 45 enfants, ont été tués par les forces de l’occupation israélienne depuis le début des manifestations de la « Grande marche de retour » en mars dernier, selon un rapport du centre « Abdallah Al-Horani pour les études et la documentation » de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Lors de ces marches qui se poursuivent depuis huit mois, 25.477 Palestiniens ont été blessés dont 13.750 par des balles réelles, ajoute la même source, dont 4.379 enfants, 2.050 femmes, 460 membres des équipes de secours, et 263 journalistes.
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Genève – Le réchauffement climatique a un fort impact sur le territoire de certaines espèces animales, révèle un nouveau rapport publié par le fonds mondial pour la nature (WWF) qui dresse le bilan des animaux, « gagnants et perdants en 2018 ».
« 2018 a été une piètre année pour le règne animal, même si certaines espèces ont pu élargir leurs habitats en raison du réchauffement climatique, à l’image du guêpier d’Europe, d’autres, comme le hareng de la Baltique ou le harfang des neiges, voient leur territoire rétrécir pour les mêmes raisons », explique le WWF, basé en Suisse.
Selon le même rapport, « le hareng de la Baltique est au nombre des grands perdants de l’année 2018″ ajoutant qu » alors qu’il fut un temps où sa population semblait inépuisable, ses effectifs se sont mis à faiblir ces dix dernières années ,de nombreux poissons connaissent un destin similaire: surpêches, leurs populations sont épuisées ou victimes du dérèglement climatique ».
Le WWF a fait savoir également que « l’orang-outan de Tapanuli fait également partie des moins chanceux, à peine découvert, le voilà déjà sévèrement menacé ».
« Le rorqual commun et la baleine grise sont porteurs d’espoir, les premiers effets des interdictions de pêche se faisant sentir. Au nombre d’un millier, les gorilles des montagnes sont nettement plus nombreux que ce que l’on pensait. Ces animaux sont cependant toujours considérés « en danger, car menacés par le braconnage et l’agriculture », explique le rapport.
« Ces exemples montrent que les mesures de protection des espèces fonctionnent. Cependant, il ne faut pas se leurrer, il nous reste un chemin difficile à parcourir si nous voulons préserver la diversité des espèces sur la planète », affirme Pierrette Rey, porte-parole au WWF Suisse, cité par le rapport.
En outre, le guêpier d’Europe, par exemple, a élargi son habitat. « Dans les années 1990, on ne comptait sous nos latitudes qu’une poignée d’individus. Aujourd’hui, 53 à 72 couples nichent en Europe, attirés par la hausse des températures », précise la même source.
« Cela ne fait pourtant pas du guêpier un réel gagnant du réchauffement climatique. Son lien étroit avec les écosystèmes menacés, comme les gravières, et la disparition en masse des insectes pourraient bien lui couper les ailes « , ajoute le fonds mondial pour la nature.
Parmi les autres espèces considérées comme gagnantes en 2018, selon le rapport, figurent le chat marsupial moucheté, le phoque gris de la Baltique, les gorilles des montagnes et la baleine grise du Pacifique.
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OUARGLA – Le tramway de Ouargla, en service depuis une dizaine de mois, est l’un des grands projets retenus en 2018 en faveur de cette wilaya pour renforcer le transport urbain et accompagner l’extension de cette ville du Sud du pays.
La mise en exploitation de ce moyen de transport moderne n’a pas manqué de renforcer les atouts d’attractivité de cette ville saharienne et l’embellissement du cadre urbain de Ouargla à travers les multiples opérations de reconfiguration et d’aménagement urbain l’ayant accompagné et ayant apporté une valeur ajoutée et une touche de modernité tout au long de son tracé, à l’instar de la partie jouxtant le musée saharien ou le flanc Ouest d’Ouargla, à la sortie de la ville, ou le tramway serpente de petites dunes de sable.
Bien qu’ils aient été réticents au lancement de ce projet structurant et contribuant à la modernisation de Ouargla et en dépit des désagréments en raison du retard accusé dans l’exécution des travaux du fait de la nature des reliefs sablonneux, de la perturbation du trafic routier et urbain, de la gêne causée aux commerces, et des dérangements fréquents causés par les coupures temporaires des réseaux d’électricité et de téléphonie, les habitants de la ville ont vite fini par l’adopter.
Après sa mise en service en mars dernier, les habitants de la ville se sont aussitôt habitués à emprunter le tramway qui leur a apporté diverses prestations de confort, dont la ponctualité, la rapidité, et son exploitation sur une bonne tranche horaire, jusqu’à 23 heures, notamment pour ceux de la cité En-Nasr (périphérie de Ouargla) et les étudiants.
Employant plus de 400 agents permanents, des différents services techniques et administratifs, le tramway de Ouargla, le 5ème à être mis en service dans le pays par l’entreprise du métro d’Alger (EMA), à impact écologique et ayant nécessité pour sa réalisation un investissement de 40 milliards DA, assure la couverture d’un réseau long de 9,7 km avec une capacité de transport de plus de 3.000 passagers/ heure.
Son tracé est jalonné de 16 stations, de la cité En-Nasr au centre-ville, via les pôles universitaires, la gare multimodale, diverses institutions, édifices publics, et entreprises.
Le tramway pour l’impulsion d’autres domaines d’activités
Le tramway d’Ouargla, dont la conception a été adaptée à la nature et au climat sahariens, constitue la concrétisation d’engagements faits par les pouvoirs publics pour l’amélioration du cadre de vie de la population locale, et la dynamisation des différentes secteurs et domaines d’activités économiques, a estimé Hadj Chetioui, un notable de la ville.
Pour le directeur du Tourisme et de l’artisanat (DTA), Abdallah Belaid, « toute relance des activités touristiques dans la région requiert la mise en forme de projets structurants, à l’instar du tramway, l’aménagement de structures aéroportuaires, susceptibles d’apporter un plus au tourisme dans la région ».
Approchée par l’APS, Mme Rabéa, quadragénaire, a énuméré divers avantages offerts par ce moyen de transport urbain, soulignant que « le tramway lui permet d’accompagner son fils (8 ans) aux besoins spécifiques, dans des conditions confortables au centre spécialisé existant au centre ville d’Ouargla ».
Abondant dans le même sens, Djamel, employé à l’université de Ouargla, a évoqué la propreté et la sécurité parmi les avantages offerts par le Tramway et faisant défaut chez les transporteurs privés, avant d’émettre le souhait de voir cette propreté perpétuée par l’implication de tout un chacun pour la préservation de cet acquis.
Près de 2.200 passagers empruntant le tramway se sont abonnés, au premier mois seulement de sa mise en service, selon les responsables de SETRAM, ajoutant que l’opération n’a cessé depuis de connaitre une tendance à la hausse de la part aussi les citoyens, notamment les étudiants et les travailleurs.
L’on a estimé alors que ce nombre était relativement important par rapport à la courte durée de lancement du tramway, traduisant ainsi l’efficacité de ce service public.
La nouvelle formule d’abonnement unique, entre SETRAM et l’entreprise publique de transport urbain et semi-urbain (ETUSU), portant sur un abonnement mensuel de 1.200 DA, lancée le 5 juillet dernier, permet aux passagers de circuler librement avec leurs moyens de transport.
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ALGER – La pièce de théâtre, « Tahcil El Haçel », une satire qui met en garde contre l’anéantissement de la Nation arabe, est, à son tour, entrée, vendredi à Alger, en compétition du 13e Festival national du théâtre professionnel (Fntp), dans une ambiance de grands soirs.
Le nombreux public du théâtre national, Mahieddine-Bachetarzi, a pu apprécier les évènements rocambolesques du spectacle « Tahcil El Haçel » (enfoncement du tourmenté dans davantage de problèmes), produit par le Théâtre régional d’Oum El Bouaghi et mis en scène par Lahcène Chiba (qui a expliqué le titre de la pièce), sur un texte de Ali Tamert.
Une simulation théâtrale, visant à montrer ce qui se passe dans l’imaginaire de tout un chacun, a donné lieu à un microcosme social, rendu par un jeune couple, qui va assister impuissant à une succession d’intrusions d’inconnus masqués dans leur maison, s’apparentant à différentes factions rivales, en guerre à plusieurs endroits dans les pays arabes.
S’autodétruisant les uns les autres, les auteurs de cette « violation de domicile caractérisée », enfants d’une même et grande nation, vont s’entretuer, symbolisant leur mort par le jet de leurs masques dans la corbeille à ordures, montrant ainsi, « à quoi ils en sont arrivés », explique Lahcène Chiba.
Dans une satire, puisant dans le registre des théâtres, grotesque et absurde, et s’inspirant dans la direction d’acteurs des méthodes biomécaniques de Meyerhold, le couple, image du peuple algérien dans leur maison, l’Algérie donc, bien qu’il essaye de discuter avec les parties en conflit, observe une neutralité affichée, à travers le gris des accoutrements qu’il portait.
La trame, au fil « fragile », a été nourrie par plusieurs situations distinctes qui prennent chaque fois fin avec l’intervention violente du personnage interprétant l’histoire, qui apparait déchirant les pages qu’il venait tout juste de consacrer à l’évènement qui venait de se terminer par la mort de son (ou ses) auteurs.
Dans le rôle des époux, frappés par l’urgence absolue du moment, Soumiya Bounab et Hichem Guergah, époustouflants d’énergie, ont tout fait sur scène, dans un jeu burlesque, précis et juste, appuyé par de belles acrobaties, occupant tous les espaces de la scène et tirant vers le haut, la dizaine de comédiens qui les ont accompagnés.
Amina Feriek, Rachid Maâmriya, Tarek Achba, Ferhat Abdel Aâli, Loucif Merzoug, Ramzi Achour, Hamid Mohamed Cherif, Seddam Sahraoui, Nadjib Zeroual, Imad Yahi, Djamel Belhocine et Ahmed Chafaï, ont brillamment servi le spectacle également, entretenant avec les deux jeunes premiers, des échanges intenses au rythme ascendant et soutenu.
La scénographie, une œuvre réussie de Abdelghani Taïbi, était faite de longs pantalon blancs que les comédiens ont utilisé suggérant des silhouettes de morts dans le cimetière, ainsi qu’un ensemble de chaises, faisant fonction d’une sorte de salle d’attente, où chacun attendait son tour pour commettre son intrusion dans le domicile du jeune couple.
La bande-son, œuvre de Abdelkrim Khomri, a été tout aussi concluante avec des lignes mélodique et quelques bruitages inspirant le doute et l’incertitude, « contexte de toutes ces révolutions dans les pays arabes », de l’avis de Ali Tamert, appuyée dans la création des atmosphères lugubres du cimetière, par un éclairage quelque peu assombri.
L’Histoire qui se donne la mort à la fin du spectacle, « Tahcil El Haçel », a su traduire le fort intérieur de chacun à travers les différents rôles distribués, dotés de codes judicieusement simplifiés par le metteur en scène, pour rendre la lecture des évènements plus accessible à l’assistance, lui permettant de saisir le péril qui frappe les pays arabes.
Le public, savourant chaque instant de la pièce dans l’allégresse et la volupté, a longtemps applaudi les artistes, dont certains étaient en pleurs, à l’issue de la représentation.
Ouvert le 22 décembre dernier, Le 13e Fntp se poursuit jusqu’au 31 du même mois, avec au programme de samedi, les spectacles, « Yalil, Ya Aïn » du TR de Constantine et « Baccalauréat » du TR de Mostaganem.
Au-delà des spectacles en compétitions au nombre de dix-huit, le Théâtre municipal d’Alger-Centre accueille huit autres spectacles en off.
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ALGER – Six (6) personnes ont perdu la vie et 32 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation, survenus au cours des dernières 48 heures dans plusieurs régions du pays, indique samedi un bilan établi par les services de la Protection civile.
La wilaya de Médéa déplore le bilan le plus lourd avec le décès d’une personne suite à deux accidents de la circulation ayant causé des blessures à 12 autres personnes.
Durant la même période, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer les premiers soins à 3 personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant des appareils de chauffage et chauffe-bains, dont 02 personnes à la wilaya de Sétif et 01 autre personne à la wilaya de Bouira.
La Protection civile est intervenue également pour l’évacuation des corps sans vie de 03 personnes décédées par asphyxie suite à l’inhalation du monoxyde de carbone (CO) dont 02 personnes à la wilaya de Khenchela et 01 autre personne à la wilaya de Djelfa.
Les éléments de la protection civile sont intervenus, par ailleurs, pour l’extinction de 04 incendies dont 01 incendie à Constantine, 01 incendie à Oum El Bouaghi, 01 incendie à Tizi Ouzou et un autre à Bordj Bou Arreridj.
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