Hormis les caméras d’astreinte installées par la DGSN au niveau de la capitale et des autres villes du pays, les caméras de surveillance déployées, jusqu’ici, opéraient sous le contrôle de l’Armée dans le cadre de la lutte antiterroriste.
La lutte antiterroriste, la montée de la criminalité et de la délinquance, la violence dans les stades et la maîtrise de la voie publique pour fluidifier la circulation automobile et lutter contre les accidents de la circulation à Alger ont été au programme de la visite, mercredi soir, du directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le colonel Mustapha El-Habiri, au service central de la télésurveillance de la Sûreté d’Alger où il s’était enquis des différentes missions assignées à cette structure. Dicté par l’urgence et ayant constaté un déploiement accru des effectifs, le patron de la DGSN a voulu donner un coup d’accélérateur au projet d’installation dans la capitale de 5 000 autres caméras de surveillance pour assurer un meilleur maillage sécuritaire d’Alger, de sa banlieue, des nouvelles cités et autres agglomérations émergentes, de la nouvelle aérogare et de la grande mosquée d’Alger. Avec seulement 1 000 caméras installées dans le cadre de l’astreinte pour sécuriser les infrastructures névralgiques, comme la Présidence de la République, le Palais du gouvernement, les ministères et les chancelleries étrangères basées à Alger, la DGSN s’était retrouvée devant la nécessité de se doter de ces nouveaux outils et bien d’autres technologies pour produire de l’information et du renseignement, à même d’alimenter en continu les différents centres opérationnels en données pour rationaliser le déploiement de ses troupes, d’une part, et anticiper l’intervention, d’autre part. “Ces outils de télésurveillance permettront de renforcer la lutte contre la criminalité, la délinquance et le banditisme dans la capitale. Les premières caméras de télésurveillance dans le centre-ville ont permis de réduire considérablement les actes de vols et de criminalité. Il est temps de généraliser ce processus pour mieux fédérer nos troupes”, a indiqué une source proche de la DGSN. En ce sens, lors de sa visite aux différents départements qui composent le service central de la télésurveillance d’Alger, M. El-Habiri a eu droit à des démonstrations de la part des cadres en charge de la gestion dudit service ainsi que sur l’utilisation des technologies de pointe pour faire face aux différentes formes de criminalité. Pour le moment, hormis les 1 000 caméras d’astreinte installées par la DGSN au niveau de la capitale et des autres villes, les caméras de surveillance déployées, jusqu’ici, opéraient sous le contrôle de l’Armée dans le cadre de la lutte antiterroriste, et ce, depuis les attentats de 2007. Autre casse-tête auquel cette institution fait face à longueur de journée, le flux automobile, les embouteillages et le vol de véhicules. Avec un parc automobile de 1 600 000 véhicules, soit 26,07% de la totalité du parc national automobile (PNA), le Grand-Alger étouffe, au quotidien sous les embouteillages qui compliquent davantage la tâche aux forces de l’ordre. En ce sens, M. El-Habiri a exhorté ses états-majors à penser à des palliatifs, et ce, en attendant l’installation de nouvelles caméras de surveillance et des feux multicolores qui soulageraient à bien des égards les 13 SSP (service de la sécurité publique) de la capitale. Ainsi, le patron de la DGSN, qui s’était rendu par ailleurs au centre de commandement et de contrôle de la Sûreté nationale, a décliné une feuille de route pour les cadres et les personnels, appelés à redoubler d’efforts pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Selon notre source, ce centre collecte toutes les données sécuritaires filmées par les caméras de surveillance installées à Alger, à Oran et à Blida. Composé de huit structures, ce centre abrite, entre autres, une salle de gestion du système de surveillance, une salle pour les caméras hors système (l’aéroport, le port et les stades) et une salle pour les grands évènements.
FARID BELGACEM
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Depuis le début des vacances d’hiver, des enfants, plus nombreux que d’habitude, passent leurs journées non pas à s’amuser, à aller dans les lieux de détente et de loisirs, mais sur les trottoirs de la ville d’Oran.
Agés souvent de 8 à 14 ans, des gamins de milieux modestes vendent le long des grands boulevards, dans les rues du centre-ville, aux abords des marchés, des babioles en tout genre. Sur un carton, Redouane, 10 ans, a posé quelques paquets de mouchoirs en papier, d’où il les a eus, on ne sait pas. Mais ce ne sont pas ses parents qui l’ont envoyé les vendre, dira-t-il. D’autres, à peine plus grands, se faufilent entre les véhicules, à un feu rouge et vendent des ballons. Aux abords des marchés plus classiques, des enfants vendent du pain maison, des feuilles de rouguague faites par la mère. Ceux-là ont été mobilisés par la famille pour arrondir les fins de mois. Nos jeunes, ceux qui vendent des mouchoirs, des ballons, ou encore des kits mains libres pour portables, font plus dans la débrouille, histoire de s’acheter des Adidas, à manger ou autres choses que les parents ne pourront pas forcément leur assurer. Mais qu’ils soient envoyés ou utilisés par les parents ou non, c’est un signe de la situation difficile dans la société, et de pratiques qui se répandent.
La crise, les augmentations des prix, font que les écarts entre la population s’agrandissent et créent des phénomènes de ce genre.
F. Moulay
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Contrairement à la 4G qui s’est développée à une cadence plutôt au ralenti, la nouvelle génération de la téléphonie et l’internet mobiles – la 5G – devrait permettre aux Algériens de se mettre rapidement au diapason.
Les essais menés à Oran vers la mi-novembre dernière par la filiale d’Algérie Télécom, Mobilis, et son partenaire Huawei ont été très convaincants avec un débit de transmission de données de 1,8 Giga/seconde. D’autres essais sont prévus dans d’autres wilayas dans les toutes prochaines semaines.
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Sous le slogan «Mettre votre casque, c’est sauver votre vie», une campagne de sensibilisation dans le domaine de la sécurité routière a été initiée par la Gendarmerie nationale dans le territoire de la wilaya.
Un communiqué rendu public fait état que «conformément à la volonté des autorités visant à réduire les accidents de la route et à poursuivre les résultats de la prévention obtenus sur le terrain par les unités de la gendarmerie de Tipasa, et au vu des tragiques accidents de la route ayant fait des victimes, une campagne de sensibilisation aux risques générés par la moto a été lancée».
Le communiqué nous apprend également que cette catégorie de conducteurs a payé le prix fort en 2018, soit 264 morts et 1 212 blessés, un taux de 12,30% du nombre total d’accidents de l’année 2018 au niveau national. Rappelons les tragiques statistiques de ces types d’accidents de la route, qui ont eu lieu dans la wilaya de Tipasa.
Ainsi, à la fin de l’année 2018, une famille qui roulait sur le tronçon de l’université de Koléa fut victime du comportement insensé et irresponsable d’un jeune motard, qui cabrait sa grosse moto près du giratoire, non loin du stade de Koléa.
Cette folle manipulation a effrayé la conductrice du véhicule, qui a perdu le contrôle du véhicule pour aller heurter violemment le parapet, placé en contrebas. Ce tragique accident a causé le décès de la conductrice, des traumatismes à l’époux et à leur jeune fille qui revenait de l’université.
Plus loin, à l’entrée est de Cherchell, en pleine nuit, un groupe de jeunes motards, en provenance de Koléa, ont heurté le parapet d’un autre giratoire, mal situé, qui a mené l’un des motards directement contre la glissière de béton. Cela a eu pour conséquence un grave traumatisme crânien à l’un des motards, un étudiant, qui a perdu l’usage des membres inférieurs avec l’altération de la parole et des mouvements.
Pour les années précédentes, les statistiques communiquées sont effarantes : selon l’un de ces bilans, 722 accidents de la circulation enregistrés en 2015 ont généré 594 dégâts corporels dont 73 mortels. Ces accidents, qui ont fait, par ailleurs, 1 193 blessés, sont dus à des conduites dangereuses, au non-respect du code de la route, à des vitesses excessives et à des dépassements dangereux. Les autres raisons ayant provoqué ces accidents, sont l’état des routes, l’environnement, notamment les chaussées glissantes et à l’état des véhicules.
Ainsi, pour toutes ces raisons, la Gendarmerie nationale a été amenée à recourir à l’utilisation des véhicules de surveillance spécifiques, autos et motos, aux radars et aux technologies sophistiquées pour traquer les chauffards. Quant au bilan des accidents de la circulation communiqué au titre de l’année 2017, il est de 1 743 accidents de la circulation ayant provoqué 1 672 blessés et 20 décès et induisant près de 2 793 interventions de la Protection civile.
Houari Larbi
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Contre toute attente, le nouveau directeur des travaux publics a surpris, mercredi dernier, tout le monde en affirmant que la pénétrante autoroutière Jijel/El Eulma sera achevée en 2022 alors que son ministre, lors de sa visite à Jijel en juillet dernier, a annoncé que ce mégaprojet sera réceptionné fin 2019.
Signe de l’incohérence de certains responsables chargés de la gestion des affaires des citoyens. Lors de la 4e émission ordinaire de l’assemblée polaire de wilaya, les membres de ladite assemblée ont passé en revue le dossier travaux publics qui a un lien direct avec le quotidien des citoyens dans une wilaya au relief montagneux qui représente 82% de l’ensemble de sa superficie.
ils ont soulevé les problèmes notamment ayant trait aux projets relatifs à l’entretien et la réhabilitation des routes, des chemins de wilaya et communaux et qui sont touchés par le gel, citant entre autres le chemin de wilaya 41 reliant la commune de Sidi Maârouf à celle de Ouled-Rabah, sur une distance de 22 km pour un montant de 65 milliards de centimes, le chemin de wilaya 135 c reliant Djemaâ Beni-Hebibi à Bordj-Thar en passant par tessebilane, sur une distance de 15 km pour un montant de 30 milliards de centimes.
Un membre de l’assemblée populaire de wilaya a demandé la réhabilitation du chemin de wilaya 137A reliant la commune de Texenna à Erraguene en passant par Selma vu son impact sur le désenclavement de ces régions fortement touchées par l’exode des années 90 et son important rôle pour la promotion du tourisme en direction des populations de la wilaya de Sétif.
Il convient de rappeler que les projets de trois trémies de Baba-Arroudj et Bab-Sour à Jijel qui sont susceptibles de désengorger la circulation routière au chef-lieu de la wilaya durant la saison estivale et celle de Taher ont été touchés par le gel.
Répondant aux questions des élus, le wali Far Bachir a mis en avant les efforts consentis par les pouvoirs publics dans ce secteur qui a englouti d’importantes enveloppes financières, a-t-il ajouté.
A cet effet, le chef de l’exécutif a affirmé que ses services sont en train de prendre en charge l’entretien de 400 kilomètres de routes dont 165 secondaires, 62 kilomètres de chemins de wilaya et 70 km de chemins communaux, soulignant que les pouvoirs publics ont mobilisé 100 milliards de centimes pour le traitement des glissements de terrain sur une distance de 36 km des routes nationales 77 et 43 en vue de rendre la fluidité du trafic routier surtout en été avec son flux d’estivants.
Il a, par ailleurs, mis en place une commission composée des services de la direction des travaux publics, de membres de l’Apw et de ses services pour voir les priorités en matière d’entretien des routes et chemins communaux, en précisant que le taux d’avancement de la pénétrante autoroutière Jijel/El Eulma est de 40 %.
B. M. C.
Grève des transporteurs de voyageurs d’El Ancer
Les transporteurs de voyageurs de la daïra d’el Ancer dans la wilaya de Jijel ont entamé, hier, une grève en signe de protestation contre l’augmentation du tarif des droits de stationnement au niveau de la station de cette commune située à une quarantaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya, a-t-on appris auprès d’une source sûre. La même source a ajouté que ces transporteurs desservant les lignes reliant cette commune à de nombreuses destinations, dont entre autres Jijel, Kheiri Oued Adjoul, Bourroui Belhadef, Djemaâ Beni Hebibi et el Milia, jugent que le nouveau prix de droit de stationnement de 150 da par jour est exorbitant, contestant ainsi cette nouvelle augmentation dans cette station dépourvue de certaines commodités. Ce mouvement de protestation a lourdement pénalisé les voyageurs notamment les fonctionnaires qui étaient contraints de se rabattre sur les taxis clandestins pour rejoindre leurs lieux de travail, a souligné la même source qui a révélé que les transporteurs grévistes semblent décidés de poursuivre leur mouvement de protestation en vue de revoir ce tarif des droits de stationnement.
B. M. C.
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La 5e édition du Salon national de l’agriculture à Aïn Defla, wilaya agricole par excellence, se tiendra au niveau du complexe sportif le 8 janvier prochain et ce, pendant 3 journées consécutives.
Selon les organisateurs, à savoir la Direction des services agricoles et la Chambre de l’agriculture, cette manifestation est conçue pour être un espace d’échanges d’expériences, d’informations sur les innovations en matière de techniques et de moyens à vulgariser qui introduiront un savoir-faire pour améliorer la production, augmenter les rendements dans le but d’assurer au pays l’autosuffisance alimentaire d’une part, et de produire des excédents à exporter qui ne manqueront pas d’infléchir la courbe des importations, d’autre part.
Toujours selon ces sources, 38 exposants dans différents domaines venant de nombreuses wilayas du pays, s’inscrivent dans le processus de production en amont tels que les semenciers, l’investisseur dans les équipements et la mécanisation, les spécialistes du conditionnement, l’emballage, les banquiers telle la Badr qui accompagnent les producteurs avec les différents dispositifs mis en place, les assureurs tels que les fournisseurs, la CRMA (Coopérative de mutualité agricole)
En aval, s’inscrivent les fournisseurs de produits de protection de la production végétale ou animale, les investisseurs dans le domaine de la transformation tels que Giplait avec son importante unité de Arrib ou celle de Wanis de Bir Ould-Khelifa.
A ces intervenants viennent s’ajouter les intervenants institutionnels tels que l’Institut technique des grandes cultures (ITGC) de Khemis Miliana, la Direction de la pêche, l’INRAA (Institut national de la recherche agricole et agronomique), l’ITMC de Zéralda, la CCLS de Khemis Miliana, l’Université de Khemis Miliana et autre Itaf (Institut des techniques de l’arboriculture fruitière).
Karim O.
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En pleine polémique gesticulatoire sur les choix faits par les autorités concernant la restauration de la Casbah, nous avons choisi d’aller à la rencontre de ceux qui la vivent au quotidien. Habitants, artisans qui y travaillent … Il est sans doute temps et même intéressant qu’ils aient voix au chapitre concernant le devenir d’el-Mahroussa. S’attardant peu sur la polémique, ces derniers se préoccupent surtout de considérations immédiates et concrètes.
Nedjma Merabet – Alger (Le Soir) – La majorité des personnes approchées à la Casbah, lorsqu’on aborde la question de sa restauration, ont le souci de rappeler que plusieurs fois, on a entrepris de reloger les habitants de bâtisses précaires, dans le cadre de sa restauration. Malheureusement, ils regrettent le non-aboutissement de ces initiatives. En effet, à chaque fois, de nouveaux squatteurs occupent les lieux vidés, sans intervention des autorités. La méthode à adopter semble être bien compliquée, ce que des spécialistes confirment. Un vieil homme, au regard perçant et au visage doux, pense même qu’il y a eu, à certains moments, des complicités au niveau de la mairie, évoquant un ancien maire de la Casbah. Il ne peut détacher ses yeux du paysage qui s’offre à nous, et demande de regarder attentivement : un lycée (Abdelkader), un collège, une polyclinique médicale (Lallahoum), des habitations, et, au milieu, des tas d’ordures amoncelées çà et là. Dans une cour intérieure, au pied d’un immeuble, une benne à ordures et des camions-poubelles sont parqués sous les fenêtres des habitants, qui subissent de plein fouet les odeurs nauséabondes et les risques microbiens.
Un jeune homme, dont la famille a perdu sa maison, se souvient de l’absence des autorités lorsque la bâtisse de leurs voisins s’était écroulée, entraînant la leur. Il se souvient avec une chaleureuse nostalgie comment les femmes repeignaient les murs à la chaux, plusieurs fois par an, et regrette la disparition de cette pratique pourtant primordiale pour l’entretien d’un bâti si délicat. «Sans doute ont-ils rénové le système d’évacuation des eaux usées, mais ce n’est pas assez, il faut réhabiliter les puits des maisons pour une bonne évacuation des eaux et une protection efficace de ce lieu fragile et délicat», nous disent deux hommes d’un certain âge, croisés au café de Hamid. Un vieux monsieur, qui était matelassier, à présent à la retraite, raconte comment, après le tremblement de terre qui avait détruit la Casbah à l’époque ottomane, on avait élaboré un matériau antisismique fait de terre et de jaune d’œuf ! A vrai dire, il exprime le souci de connaître et faire connaître précisément l’histoire, mais aussi les prouesses techniques nées dans ce lieu.
Un artisan dinandier insiste sur la nécessité de confier la rénovation de la Casbah à des spécialistes. A défaut d’Algériens, l’important est de confier cette tâche à des personnes qui auront le sincère souci de préserver minutieusement ce joyau de la Méditerranée et maîtrisent les techniques, matériaux, et l’esprit de cette citadelle des temps anciens.
Un peu plus haut, on voit un modeste souci d’entretien. Çà et là, le souci d’embellir, de nettoyer, un minuscule petit salon de thé, curieux, aux mille couleurs et à l’aspect aussi chaleureux que kitch. Un habitant a décoré l’entrée de son immeuble de pierres incrustées, de faïence artisanale et de portraits de Momo, El Anka, Ali la Pointe, Dahmane El Harrachi… Une étincelle d’espoir et de résistance dans ce petit musée à ciel ouvert dont la restauration semble poser de bien lourds problèmes techniques aussi bien que sociaux. Les artisans ont une vision bien particulière de ce qui devrait être fait pour sauvegarder tout le patrimoine matériel et immatériel que constitue la Casbah.
Un artisan maroquinier a des positions très strictes concernant la vieille médina. Pour lui, la Casbah a besoin de «ses gens», de «ceux qui la connaissent bien», et c’est aussi le cas de l’activité de l’artisanat, composante indissociable de la vie de la Casbah. Or, il regrette l’absence d’organisation viable. Selon lui, l’expérience des écoles de formation pour artisans a été tentée sans succès, car l’apprenti artisan doit «vivre le métier» et non consacrer quelques heures par semaine à un apprentissage qui finit par devenir ennuyeux et sans contenu. Il préconise que l’Etat permette aux maîtres-artisans de louer des locaux pour y instaurer des ateliers qui pourraient accueillir des apprentis, qui viendraient «y vivre leur métier». Ainsi, il pense qu’il est primordial de maintenir la tradition de la transmission du savoir artisan par ce type de fonctionnement, pour éviter une disparition définitive, qui ne saurait tarder, selon lui. De plus, il ne considère pas le centre d’artisanat «dans lequel des délégations étrangères viennent faire leurs courses» comme étant une solution viable à long terme, ni même à la hauteur du patrimoine ancestral de l’artisanat algérois. Partant des histoires et légendes que les habitants de la Casbah adorent raconter aux visiteurs, ils expriment ainsi l’essence de ce lieu mythique dans l’espoir de faire toucher du doigt la façon dont on devrait la considérer dans un contexte de grands travaux de réaménagement de toute la ville d’Alger.
Un excentrique qui garde l’œil sur la marchandise de son ami qui vend de vieux objets à même le sol, à proximité du marché, n’a pour unique souci que de faire découvrir aux visiteurs et aux curieux toutes les légendes de la Casbah qu’il connaît : Lella khdaouj el aâmiya, N’fissa ou encore les anecdotes de la Bataille d’Alger, etc. Cela ressemblerait presque à une sorte d’écosystème fragile et précieux, qu’il faut traiter avec la plus grande délicatesse et le plus méticuleux savoir-faire.
Sans s’en inquiéter outre mesure, puisqu’ils se sont résignés à voir leur vieille ville tomber en ruine sous leurs yeux, dans le fond, la plupart des personnes accostées sont tristement persuadées qu’une bonne partie de la Casbah sera encore détruite. Le fils du matelassier évoqué plus haut, qui a continué le métier de son père, nous dit que de la place des Martyrs et jusqu’à «Zoudj aâyoune», tout sera détruit pour y implanter des hôtels de luxe.
N. M.
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Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a annoncé que des cas sporadiques de rougeole sont encore notifiés dans certaines wilayas. Le département de Mokhtar Hasbellaoui, qui s’apprête à mettre en place un nouveau calendrier vaccinal, appelle les parents au respect du calendrier national de vaccination.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – L’apparition de cas de rougeole inquiète encore une fois. Mais pas de quoi s’alarmer. Le ministère de la Santé, qui a annoncé dans un communiqué l’apparition de nouveaux cas de cette maladie, assure que «toutes les mesures pour pallier l’apparition de ces cas sporadiques ont été prises dans le cadre du plan national de surveillance au cas par cas de la rougeole».
Le ministère de la Santé rappelle, cependant, que la rougeole peut entraîner de graves complications pouvant mener au décès chez les enfants non vaccinés et les adultes. La vaccination, dit-il, est la seule protection contre la rougeole. Et pour éliminer la transmission de cette maladie, il faut atteindre un taux de couverture vaccinale d’au moins 95% chez les nourrissons.
«A ce titre, le ministère de la Santé insiste sur la nécessité de vacciner les enfants contre la rougeole conformément au calendrier national de vaccination, la première prise de ROR (rougeole, oreillon, rubéole), à l’âge de 11 mois et la 2e prise à l’âge de 18 mois», a expliqué ce département dans un communiqué. Le ministère de la Santé a annoncé qu’il procédera, à partir de cette année, à la numérisation des vaccins pour enfants afin de suivre le calendrier de vaccination et pouvoir rappeler les parents qui hésiteraient à vacciner leurs enfants.
Ainsi, le département de la prévention au ministère de la Santé a indiqué que les mamans seront désormais convoquées par des messages sms pour vacciner leurs enfants. Cette opération concernera, dans un premier temps, 11 wilayas pilotes avant sa généralisation aux 48 wilayas. Le calendrier national de vaccination a également connu des modifications. Un nouveau calendrier va entrer en vigueur à partir de ce premier trimestre.
Ce dernier connaîtra la modification d’un nouveau vaccin qui était le tétravalent, connu ensuite sous le nom de pentavalent. Un vaccin qui a fait beaucoup parler de lui en 2015, lorsqu’il a été introduit, et où des décès post-vaccinatison de nourrissons ont été enregistrés. S’en est suivi, par la suite, un effet de psychose chez les parents dont beaucoup ont refusé et refusent encore de vacciner leurs enfants. D’où l’apparition des cas de rougeole encore aujourd’hui. Dans le nouveau calendrier, le pentavalent sera remplacé par l’exavalent, un vaccin à six valences. L’enfant recevra une seule injection dorénavant au lieu de six. «C’est une avancée importante dans le carnet de vaccination qui assure le confort de l’enfant», a déjà déclaré le directeur de la prévention au ministère de la Santé qui a rappelé qu’il faut un taux de couverture de plus de 90% pour assurer l’élimination de transmission d’un certain nombre d’agents pathogènes.
Pour rappel, au courant de l’année 2017 et devant l’appréhension des parents face à la vaccination, le pays a connu une épidémie importante de rougeole. 21 000 cas de rougeole et 16 décès ont été enregistrés en 2018. Le ministère de la Santé a procédé à la mise en place d’un plan stratégique pour l’élimination de la rougeole à travers le renforcement de la vaccination en milieu scolaire pour arrêter la transmission de ces virus. Mais cette campagne a été perturbée et le taux de couverture enregistré était de 45%.
Toutefois, le ministère de la Santé compte mener une offensive au courant de cette année pour la réussite du plan national de vaccination.
S. A.
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La capitale réceptionnera cette année plusieurs grands projets urbains. La nouvelle aérogare de l’aéroport international Houari-Boumediène, la grande mosquée d’Alger et le nouveau stade de Baraki sont les plus attendus.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – A peine la nouvelle année abordée que la capitale entame déjà la réception de ces nombreux projets. Ce lundi est prévu justement, la livraison du square Port-Saïd dans la commune de la Casbah qui avait vu de longs travaux de réaménagement.
Prévue pour fin 2018, la nouvelle aérogare d’Alger sera finalement réceptionnée début 2019. Etalée sur une superficie de 20 hectares, cette nouvelle zone du terminal passagers sera dotée d’un parking véhicules de 4 500 places, de trois parkings avions et voies de circulation d’une superficie de plus de 424 000 m2, de 120 points d’enregistrement, de 84 guichets de contrôle et de 9 tapis roulants.
L’extension de l’aéroport international Houari-Boumediène assurera un trafic de dix millions de passagers par an et gérera 1 800 bagages par heure. La nouvelle infrastructure coïncide ainsi avec l’opération de renouvellement de la flotte d’Air Algérie. Pas moins de 25 nouveaux avions devraient être acquis entre 2019 et 2024.
Idem pour la grande Mosquée d’Alger «Djamaâ El Djazaïr» dont la livraison a été reportée de fin 2018 à début 2019. Un énième report que le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, avait anticipé en septembre dernier. Troisième plus grande mosquée dans le monde après celle de la Mecque (Masdjid El-Haram) et celle de Médine en Arabie Saoudite, l’infrastructure s’étend sur près de 27,75 hectares. Ce mégaprojet a nécessité un budget initial de 1,6 milliard de dollars mais n’a pas cessé d’augmenter ces deux dernières années.
Autre grand projet tant attendu : le nouveau stade de Baraki. Le projet qui a pris un immense retard de 14 ans, n’a vu les travaux reprendre qu’en 2009. Malgré les importants moyens humains et financiers mobilisés, le taux d’avancement du chantier n’a atteint en octobre dernier que 86%. Lors de sa dernière visite d’inspection du site le 24 décembre dernier, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, qui a fait de la réception des nouveaux stades, une priorité, a constaté que le projet a, une nouvelle fois, pris du retard. Prévue initialement pour décembre 2018 au plus tard pour janvier 2019, la réception du stade de Baraki sera encore reportée de quelques mois.
La nouvelle infrastructure destinée pour accueillir 40 000 supporteurs ne sera finalement fin prête qu’avant début juillet 2019. Cette fois-ci, le ministre s’est montré formel. «Plus aucun retard ne sera toléré, quelles que soient les circonstances», avait-il dit. La capitale attend aussi la mise en service du viaduc de Oued Ouchayah reliant Baraki à Alger. Le projet sera réceptionné au premier trimestre 2019.
Plusieurs programmes de logement sont également attendus au cours de cette année. L’attribution des logements concernera ainsi différentes formules notamment les logements AADL et le logement public locatif (LPL).
Ry. N.
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La Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (SEAAL) annonce aujourd’hui, une coupure d’eau dans 10 communes de la wilaya d’Alger.
D’après le communiqué de la SEEAL, cette coupure est due à un incident survenu sur une canalisation principale de production.
Les travaux en question, localisés au niveau de la commune Tessala El Merdja engendreront une suspension de l’alimentation en eau potable qui impactera les communes Suivantes :
Ouled Fayet, Souidania, Draria, Rahmania, Dely-Brahim, Baba Hacen, El Achour, Oued Erromane, Ain Allah, Cheraga (en partie).
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Il aura fallu l’interpellation d’un internaute pour enfin confirmer ce qui était relayé de façon informelle depuis plusieurs jours : le président du MSP, Abderrezak Makri, a bel et bien rencontré le frère du président de la République, également son conseiller, Saïd Bouteflika.
Invité à confirmer ou à récuser des informations rapportées par le magazine Jeune Afrique, publiées lundi dernier, et selon lesquelles une rencontre secrète aurait eu lieu entre Saïd Bouteflika et lui au mois de novembre à sa demande, Abderrezak Makri, qui, initialement, voulait rencontrer le chef de l’État, selon le magazine, a indiqué “l’avoir rencontré au même titre que d’autres”. “La moitié des cinquante rencontres menées par le Dr Makri n’a pas été divulguée. Il (le Dr Makri, ndlr) a affirmé à plusieurs reprises qu’il avait rencontré Saïd Bouteflika et d’autres. Et que l’initiative du consensus a été combattue par le pouvoir. Alors, comment peut-il faire partie de cette initiative ? Réfléchis un peu”, a-t-il répondu, à la troisième personne, dans un échange sur sa page facebook, avec cet internaute qui n’a pas manqué, par ailleurs, de le “titiller” sur la teneur de l’entrevue et si la proposition de report de l’élection, comme plaidé par le MSP, avait été suggérée par le frère du Président. Makri ne répond pas non plus à la question du consensus, ni à celle de l’existence d’un éventuel intermédiaire. Mais cet aveu inattendu de la part du président du MSP met, de nouveau, en lumière le jeu trouble auquel s’est livré et continue à le faire ce parti catalogué d’islamiste modéré, proche de l’AKP. Car ce n’est pas la première fois que ce parti, qui tantôt se revendique de l’opposition et tantôt partisan de l’entrisme, “flirte” avec des cercles du pouvoir tout en développant un discours qui n’a rien à envier aux plus récalcitrants. En 2004, déjà, du temps de l’ancien président Bouguerra Soltani, le MSP avait entretenu l’illusion d’un opposant à Bouteflika en s’alliant au fameux groupe des “11”, agrégé pour imposer des règles de transparence, avant de rejoindre, avec armes et bagages, à la dernière minute le président. On connaît la suite : le MSP fera partie de l’Exécutif avant de claquer la porte dans la foulée du “printemps” dit arabe, dans l’espoir, nourri en catimini, de tirer les dividendes politiques d’autant que dans les autres pays arabes, les partis islamistes sont sortis vainqueurs des élections. Mauvais pari puisque le parti essuiera un cuisant échec lors des élections de 2012. En 2014, le MSP, qui, entre-temps, a changé de chef, décide de rejoindre la CLTD. Principal animateur de ce conglomérat avec le RCD, le MSP n’hésite pas en 2015 à aller à la rencontre d’Ouyahia, une démarche qui avait fait grincer des dents ses partenaires politiques. La rencontre était dans “le but d’informer les autorités officielles directement et sans intermédiaire des positions du parti, de son approche et de ses idées sur les questions d’intérêt national et international”, avait réagi le MSP, dans un communiqué, en précisant qu’il s’agissait d’une décision souveraine du bureau exécutif national et qu’elle s’inscrivait dans le cadre de la stratégie du parti. “La rencontre avec Ouyahia a été, d’une part, l’occasion de remettre officiellement au pouvoir la plateforme de Zeralda et, d’autre part, de réaffirmer son attachement au dialogue politique pour le règlement de la crise politique que vit le pays”, ajoutait le texte. Le communiqué du MSP soutenait qu’il n’est pas, du tout, question de “négociations avec le pouvoir, encore moins de parler au nom de l’opposition”. Mais le mal était fait, puisque les rencontres de l’Icso seront marquées par la méfiance avec les conséquences que nous savons, dont la disparition de la CLTD. Plus récemment encore, au lendemain des législatives de 2007, le MSP a révélé avoir rencontré Sellal qui a sollicité le parti pour rejoindre l’Exécutif. Ce double jeu de ce parti, devenu sa marque de fabrique, n’a pas seulement torpillé les efforts de l’opposition pour construire laborieusement une alternative, mais a porté également atteinte au crédit de l’exercice politique. Mais s’il paraît évident que le MSP, s’inspirant sans doute d’autres expériences de partis islamistes à travers le monde, à la lumière de l’échec de l’islamisme radical et des bouleversements géostratégiques, tente d’adapter sa stratégie en fonction de la conjoncture, des rapports de force et de la nature du régime, il n’en demeure pas moins que ses changements fréquents de positions politiques ne sont bons ni pour le parti ni pour l’opposition. Encore moins pour l’opinion qui y voit l’expression d’un opportunisme de mauvais aloi. Quant au pouvoir, lui-même reconnaît qu’il combat aussi son initiative de… consensus. Pis encore, avec l’échec lamentable de son initiative, Abderrezak Makri risque de passer un mauvais quart d’heure lors de la prochaine réunion du majliss echoura, au sein duquel survivent encore des militants réfractaires au rapprochement avec le pouvoir. Aussi doit-il “compter” sur l’escalade de l’hostilité de l’ex-président Soltani, qui a lancé le “forum mondial du juste milieu”, mais visiblement destiné à grenouiller la stratégie de son successeur.
K. K.
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Les judokas du GS Pétroliers ont dominé les finales de la 2e journée du Championnat d’Algérie individuel seniors, en s’adjugeant cinq des six titres nationaux mis en jeu ce vendredi à la salle Harcha-Hacène (Alger).
Dans le tableau masculin, les Pétroliers ont réalisé un sans faute en décrochant trois médailles d’or par l’intermédiaire de Salim Rebahi (-60 kg), Wail Ezzine (-66 kg) et Fethi Nourine (-73 kg), auxquelles s’ajoutent la médaille d’argent de Reda Bougueroua (-73 kg) et la médaille de bronze de Lyes Saker (-60 kg).
L’entraineur du GS Pétroliers, Noureddine Yakoubi, s’est félicité des résultats obtenus par ses athlètes estimant que « les titres décrochés lors de cette journée sont amplement mérités ». Chez les dames, les judokates du GSP ont décroché deux médailles d’or grâce à Meriem Moussa (-52 kg) et Yamina Halata (-57 kg), alors que Rayane Moudjed de l’USM Alger s’est hissée sur la première place du podium de la catégorie (-48 kg).
L’entraineur des Pétrolières, Salima Souakri, a estimé que ses athlètes ont confirmé une fois de plus leur domination sur le judo féminin algérien, malgré le retour en force des judokates de l’USM Alger.
« Je suis très satisfaite des résultats obtenus lors de cette première journée de compétition. J’espère que les filles qui seront en course demain dans les autres catégories de poids seront également à la hauteur », a-t-elle déclaré. Souakri est également revenue sur la finale (-57 kg) entre Yamina Halata et Imane Rebiai (USM Alger).
Cette dernière ayant refusée de quitter le tatami après la décision des arbitres qui ont donné la victoire à Halata après trois avertissement à Rebiai qui menait au score. « Ce sont deux judokates qui se sont rencontrées à plusieurs reprises en finale du Championnat. Elles se connaissent très bien. C’est donc l’aspect tactique et l’expérience qui ont permis à Halata de s’imposer », a-t-elle estimé.
Les épreuves du Championnat d’Algérie de judo seniors se poursuivent samedi avec huit finales au programme de la compétition. Il s’agit des catégories (-81kg, -90kg, -100kg, +100kg) chez les messieurs et (-63kg, -70kg, -78kg, +78kg) chez les dames.
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Près de 16.000 personnes ont fui la République démocratique du Congo vers le Congo-Brazzaville pour échapper à des violences communautaires dans l’ouest du pays, ont indiqué vendredi les Nations unies.
Ces violences avaient déjà entraîné le report des élections générales du 30 décembre à Yumbi dans la province du Mai-Ndombe. « Une vieille rivalité entre Banunus et Batende a provoqué de nouvelles violences communautaires », a déclaré un porte-parole de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Andrej Mahecic.
« On rapporte que la reprise des violences a tué des dizaines de personnes, avec quelque 150 blessés qui sont arrivés au Congo-Brazzaville », a-t-il déclaré. « C’est le plus grand flux de refugiés en provenance de la RDC vers le Congo-Brazzaville depuis presqu’une décennie », selon lui.
En 2009, quelque 130.000 personnes avaient traversé le fleuve pour fuir des affrontements ethniques dans le province de l’Equateur. La République du Congo- Brazzaville abrite environ 60.000 réfugiés, principalement de la RDC, de la Centrafrique et du Rwanda.
La dernière vague de réfugiés comprend surtout des femmes et des enfants de la communauté Banunu. Ils arrivent dans la région de Makotipoko et Bouemba, où les autorités de Brazzaville et les agences des Nations unies leur fournissent des traitements médicaux. « Ceux qui fuient la RDC parlent d’attaques, de maisons incendiées et de personnes tuées », selon le porte-parole du HCR.
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Les premiers flocons de neige pour dans la région Est du pays pour cette saison hivernale sont tombés ce vendredi dans la wilaya de Khenchela.
La poudreuse a commencé à se déverser dans la nuit de jeudi à vendredi sur le mont Chélia, culminant à 2.328 mètres d’altitude et dans la région de Bouhmama, où les flocons tombant dru ont succédé, au froid particulièrement vif qui a affecté la commue durant toute la nuit.
Selon le responsable de la cellule de communication des services de la protection civile, le lieutenant Adel Messadia, « aucune intervention des services de la protection n’a été enregistrée » soulignant que « la neige tombe dans une région montagneuse et s’est surtout intensifiée dans la nuit ».
Les services de la météorologie nationale basés à l’aéroport Mohamed-Boudiaf de Constantine, soulignent que la neige devrait continuer à tomber dans les prochaines 24 heures, affectant notamment les reliefs culminant à plus de 1.200 mètres d’altitude.
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Abdelaziz Belaïd est catégorique sur la question de l’élection présidentielle, il considère sa participation à cette joute politique majeure comme un acte de «légitimité et de légalité qui consacrent la démarche politique du pays qui s’inscrit dans une logique constitutionnelle».
Le président du front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, a animé une conférence de presse en marge des travaux de la conférence nationale dédiée à la femme et son statut. Belaïd a profité de l’événement parrainé par son parti pour transmettre des messages politiques quant à la situation que traverse la scène politique nationale. De ce point de vue, le président du front El Moustakbel n’y est pas allé de main morte pour tirer à boulets rouges sur ceux qui «veulent prendre le pays en otage et imposer leurs désidérata en se prenant pour la voix du peuple, voire les propriétaires uniques de la patrie», a-t-il noté. Belaïd a qualifié la situation politique de «polluée et qu’elle est appelée à l’être davantage dans les semaines voir les mois à venir» et d’ajouter que «on ne peut pas piétiner la Loi fondamentale du pays», a martelé le président du Front El Moustakbel. Dans le même sillage, Abdelaziz Belaïd a fait un constat très sévère et alarmant de la situation qui a trait au fonctionnement des institutions élues. Dans ce sens, il souligne que «les sénatoriales ont connu une tournure très grave, la fraude a cette fois-ci touché l’achat des consciences. L’argent sale de la «chkara» a été pour beaucoup dans les élections de renouvellement partiel du Conseil de la nation», a-t-il mentionné. Quant à la joute de la présidentielle, Abdelaziz Belaïd a tiré la sonnette d’alarme en indiquant qu’«il y a des tentatives de certains lobbies politiques et financiers pour transgresser la Constitution visant la remise en cause du processus politique et institutionnel en cours. Nous disons à ces parties que nous sommes déterminés d’aller jusqu’au bout dans le processus électoral en se présentant officiellement à l’élection présidentielle prochaine», a-t-il rétorqué. Abdelaziz Belaïd est catégorique sur la question de l’élection présidentielle, il considère sa participation à cette joute politique majeure comme un acte de «légitimité et de légalité qui consacrent la démarche politique du pays qui s’inscrit dans une logique constitutionnelle», et d’ajouter que «nous entendons ici et là des voix qui spéculent sur la présidentielle prochaine, mais ces voix oublient que le pays est régenté par une Constitution et que seul le peuple qui est souverain dans ses choix et ses décisions en la matière», a-t-il insisté. Le président du Front El Moustakbel a rappelé que le pays doit se référer à la Loi fondamentale pour qu’il puisse maintenir «la sécurité, la stabilité et la cohésion de la nation et des institutions», a-t-il noté. L’urgence comme l’explique Abdelaziz Belaïd, est à la «sauvegarde de l’unité nationale et la protection des acquis de la démocratie, autrement le pays risque de sombrer dans une anarchie qui menacera la cohésion et la souveraineté de la nation», a-t-il insinué. Le président du Front El Moustakbel a appelé le peuple «à aller voter massivement lors de l’élection présidentielle pour barrer la route aux aventuriers. Nous n’avons pas le droit de laisser les choses prendre la forme d’un pourrissement global alors que le citoyen peut contrer les dites
manoeuvres en allant aux urnes en grande majorité», allusion faite à l’expérience du «terrorisme de la décennie noire où les citoyens ont exprimé une certaine indifférence aux élections législatives en 1991 et qui s’est soldée par une situation de crise politique». Pour Abdelaziz Belaïd, le pays a besoin de stabilité politique et économique, mais pour ce faire, il faut que «tous les citoyens s’impliquent dans le processus électoral en participant en force dans la joute de la présidentielle pour barrer la route aux aventuriers qui veulent plonger le pays dans un scénario du chaos», a-t-il conclu.
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Les cours de l’or noir, que l’on annonçait en berne, ont rebondi de manière spectaculaire enchaînant trois séances de hausse consécutives depuis le début de 2019.
Le baril a de ces sursauts dont lui seul a le secret. C’est au moment où on le donnait pour moribond qu’il s’est redressé. Et de quelle manière!
Les cours de l’or noir, que l’on annonçait en berne ont rebondi de manière spectaculaire enchaînant trois séances de hausse consécutives depuis le début de la nouvelle année. Hier, vers 14h45, à Alger, le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, s’échangeait à 57, 30 dollars enregistrant un gain de 1,35 dollar.
Un rebond remarquable qui a pris corps dans l’aussi inattendue baisse de la production saoudienne. L’offre saoudienne s’est rétractée de plus de 400.000 barils par jour en décembre 2018.
Les dernières informations sur l’offre et la demande mondiales assurent elles aussi un soutien solide au baril: le chef de file de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a réduit ses pompages de 460.000 barils par jour le mois dernier indiquent des statistiques livrées par Reuters. Riyadh n’a pas bluffé.
L’Arabie saoudite, premier producteur mondial d’or noir, avait annoncé la couleur.
«Les exportations de brut du royaume (saoudien) pour décembre seront de 500 000 barils par jour, moins élevées qu’en novembre», a indiqué, le 11 novembre 2018, à la presse son ministre de l’Energie, Khaled al-Faleh, lors d’une réunion des pays membres de l’Opep et non membres de l’Organisation, qui s’est tenue dans la capitale des Emirats arabes unis, Abu Dhabi. Ce qui représente la plus forte baisse depuis près de deux ans, tandis que l’American Petroleum Institute (API) a fait état d’une diminution de 4,5 millions de barils des stocks aux Etats-Unis la semaine dernière.
Les chiffres officiels devaient être communiqués par le Département américain de l’Energie. Cette tendance n’est pas étrangère à la baisse de la production de 1,2 million de barils par jour décidée le
8 décembre dernier par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses 11 partenaires hors Opep dont la Russie.
L’accord est entré en action depuis le 1er janvier. Un accord qui court en principe jusqu’à la fin du premier semestre, mais qui doit être impérativement prolongé jusqu’à la fin de l’année si l’alliance Opep-non Opep veut se prémunir contre toute mauvaise surprise si elle veut éviter la chute vertigineuse des prix qui a commencé début octobre.
Les cours de l’or noir qui avaient dépassé les 86 dollars ont perdu depuis une vingtaine de dollars.
Les prix du pétrole pourraient rester au plus bas pour longtemps, en évoluant autour de 55 dollars le baril cette année si l’Opep ne maintient pas ses engagements de réduction de production pour toute l’année 2019, a indiqué le 2 janvier un haut responsable de la banque d’affaires américaine, JP Morgan. «Avant la réunion de l’Opep en décembre, JP Morgan avait déclaré que si l’Organisation n’allait pas réduire de plus de 1,2 million de barils/jour, et c’est ce qu’elle a fait pour le premier semestre et non pas pour l’ensemble de l’année, nous pourrons s’acheminer vers notre scénario de prix bas qui est de 55 dollars pour 2019», avait déclaré Scott Darling chef du département Asie pacifique chez JP Morgan, cité par CNBC. Une recommandation qui ne tombera sans doute pas dans l’oreille d’un sourd.
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(Terminé) ASAM 1 – CRB 1
Buts: Tiaiba (85′) (ASAM); Bechou (29′) (CRB)
(Terminé) NAHD 0 – CSC 1
But: Abid (74′) (CSC)
(Terminé) MOB 1 – OM 1
Buts: Boulediab (80′) (MOB); Baouche (71′) (OM)
(Terminé) CABBA 3 – MCO 1
Buts: Ziad (14′), Zerara (78′) (sp), Driouche (88′) (CABBA); Chibane (42′) (MCO)
(Terminé) USMBA 2 – ESS 0
Buts: Benayad (22′) et (44′) (USMBA)
(Terminé) DRBT 1 – USMA 0
But: Ayeb (24′) (DRBT)
(Terminé) JSS 0 – JSK 1
But: Fiston (52′) (JSK)
(Samedi à 17h45) PAC – MCA
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Le Real Madrid a également été privé de Gareth Bale après la pause, la faute à une douleur au mollet.
L’occasion pour AS de constater qu’il s’agit de la 22e blessure du Gallois depuis son arrivée au Real Madrid à l’été 2013 comme le rapporte Football. 22 blessures dont huit pour son seul mollet gauche qui lui ont fait manquer pas moins de 84 matches sur ces cinq dernières années.
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Relégué à sept longueurs du FC Porto, actuel leader du championnat portugais, Benfica s’est récemment séparé de son entraîneur, Rui Vitoria, et lorgnerait donc du côté de Mourinho, déjà passé sur le banc lisboète en 2000 (6 victoires en 11 matches) comme le rappelle Football.
Record, qui relaye l’information, précise toutefois que le Benfica ne serait pas en mesure de payer les 15 millions d’euros annuels que demande le Special One. Il indique en revanche qu’une pige serait possible, pour tenter d’aider le club à refaire son retard sur Porto d’ici la fin de la saison.
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