ALGER – Les services de sûreté de la wilaya d’Alger ont démantelé une bande spécialisée dans l’escroquerie, faux et usage de faux et faux en écritures publiques et arrêté 03 mis en cause, a indiqué mercredi un communiqué de la cellule de communication de cet organe de sécurité.
L’affaire a été traitée par la circonscription Ouest de la police judiciaire suite au dépôt d’une plainte par un citoyen qui a été escroqué par des suspects qui lui ont extorqué une somme d’argent pour conclure un marché fictif, a indiqué le communiqué. Les suspects ont été identifiés et localisés grâce aux investigations menées sur terrain par les éléments de la brigade de la police judiciaire de la circonscription Ouest.
Après extension de la compétence territoriale, un mandat de perquisition a été exécuté, ce qui a permis l’arrestation des suspects et la saisie de deux passeports et trois téléphones portables. Après parachèvement de la procédure légale, les suspects ont été présentés devant le procureur de la République territorialement compétent, lequel a ordonné leur mise en détention préventive, selon la même source.
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ALGER – Les services de la Sûreté de la wilaya d’Alger ont arrêté durant les célébrations du nouvel an, 120 mis en cause dans différentes affaires liées, entre autres, à la détention de drogue, de comprimés psychotropes et d’armes blanches, a indiqué mercredi un communiqué des mêmes services.
Dans le cadre de la sécurisation des célébrations du nouvel an 2019 pour laquelle 5000 policiers avaient été mobilisés, les services de la Sûreté d’Alger ont traité 119 affaires qui se sont soldées par l’arrestation de 120 mis en cause impliqués dans différentes affaires dont la détention de drogue et d’armes blanches, précise la même source.
Dans ce cadre, il a été procédé à la saisie de 120 gr de cannabis, 39 tablettes de cannabis, 79 comprimés psychotropes, 35 armes blanches, deux fusils de chasse sous marine, 27000 DA et plus de 1340 bouteilles de boissons alcoolisées. Après accomplissement des formalités légales en vigueur, les mis en cause ont été déférés devant les juridictions compétentes, ajoute la même source.
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SOUK AHRAS – L’année 2018 dans la wilaya de Souk Ahras s’est caractérisée par la mise en place d’un plan d’urgence et le début de concrétisation de programmes alternatifs destinés à améliorer et à renforcer l’approvisionnement en eau potable de la population.
Face à la baisse « importante et préoccupante » du niveau de l’eau du barrage d’Ain Dalia d’une capacité de 76 millions m3, qui s’est effondré à 3 millions m3, les autorités publiques ont procédé, à la fin du mois de mars dernier, à la mise en place de mesures visant à accroître les structures de base du secteur des ressources en eau par le biais de forages et d’investissement dans des projets d’envergure, à l’instar des barrages et des grands transferts d’eau.
Dans ce contexte, l’entreprise « Formid » a procédé, en mars dernier, au forage de 17 puits profonds, dont deux (2) puits totalisant 3.800 m3/jour à Taoura et trois (3) autres dans la région d’El Kadrane, dans la commune de M’daourouch, d’un apport journalier de 1950 m3, alors que deux (2) nouveaux puits devraient être achevés « prochainement » à Targuelt et Haddada.
En outre, deux puits profonds seront « prochainement » creusés dans la commune de M’daourouch, au moment où les communes de Sédrata, Bir Bouhouche et Zaouabi bénéficieront de l’apport d’une station de traitement des eaux du barrage de Oued Charef afin de satisfaire leurs besoins en eau potable.
Aussi, pour faire face à la pénurie criante d’eau potable au niveau de la concentration urbaine de Lefouidh, dans la commune frontalière de Ouled Moumen, un puits profond a été foré début décembre 2018, en plus du remplissage du réservoir de cette même zone d’habitation à l’aide de camions citernes pour alimenter les foyers en eau potable.
De son côté, Ahcène Bentounsi, chef de la daïra de Haddada a affirmé à l’APS que les communes de Haddada et Ouled Moumen ont bénéficié récemment d’un important programme d’approvisionnement en eau potable à la faveur du transfert des eaux du puits de Louhichi à Haddada, avec un apport de 1 000 m3, mais aussi à khedara et ses mechtas jusqu’à Ouled Moumen et Lefouidh pour un montant de 400 millions DA.
Le même responsable a ajouté que les travaux de la première tranche (Haddada) sont actuellement en cours, tandis que les autres projets seront lancés « prochainement », ce qui permettra d’alimenter en eau les citoyens de ces communes et leurs mechtas.
Par ailleurs, dans le cadre du processus de transfert d’eau du puits Louhichi vers Haddada, Khedara et Ouled Moumen, un réservoir d’eau de 500 m3 va être érigé dans la mechta Zelfa et des réservoirs ainsi qu’un réseau d’alimentation en eau dans les communes de Khedara et Ouled Moumen, a-t-il renchérit.
Selon les services de la DRE, la wilaya de Souk Ahras compte 4 barrages d’une capacité totale de 419 millions m3 dont 2 sont en exploitation, à savoir celui de Ain Dalia (76 millions m3) qui enregistre actuellement 2, 873 millions m3, et celui de Oued Charef (152 millions m3), ne comptant plus que 40 millions m3 et destiné à irriguer le périmètre d’irrigation (Zouabi-Sédrata-Bir Bouhouche) sur une superficie de 2500 ha.
Les mêmes services ont ajouté que les 2 autres barrages sont pour l’heure en voie d’achèvement, à savoir le barrage Mellègue (156 millions m3) destiné à alimenter en eau le complexe de transformation de phosphate de Oued Kebrit, ainsi qu’à l’irrigation et l’alimentation en eau des habitants de la région Sud des commune de Dréa, Taoura et Sidi Fredj.
Le taux d’avancement des travaux de ces ouvrages hydrauliques ont atteint 97%, avec un taux de remplissage de l’ordre de 90 millions m3, alors que le barrage de Oued El Djedra, d’une capacité de 35 millions m3, enregistre un taux d’avancement des travaux de l’ordre de 40%.
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ALGER – Le ministre des Travaux publics et des transports, Abdelghani Zaalane s’est enquis, mercredi à Alger, des essais de transport par voie ferrée de la ligne devant relier Alger centre à la nouvelle aérogare d’Alger.
S’exprimant en marge d’une visite de terrain à différents projets relevant de son secteur à Alger en compagnie du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, le ministre a affirmé que la nouvelle gare de l’aéroport Houari Boumediene entrera en service dans les semaines à venir et sera reliée à la ligne de métro à l’horizon 2022.
Il a fait savoir, dans ce sens, qu’une déserte sera assurée vers l’aéroport Houari Boumediene à peu près chaque une heure, relevant que cette durée sera réduite à une demi heure à l’avenir, et ce pour faciliter le déplacement des voyageurs.
Par ailleurs, le ministre a inspecté l’atelier de maintenance des voies ferrées sis à la commune de Hussein Dey, faisant état de la rénovation en cours, au niveau local, de 202 wagons afin d’éviter leur importation et satisfaire la demande croissante vu l’extension du réseau ferroviaire.
Une partie de la maintenance de ces wagons se fait au niveau des ateliers de la wilaya de Sid Bel Abbès (wagons des longues lignes), tandis qu’une autre est effectuée à l’atelier de Hussein Dey (Alger) (wagons de banlieues d’Alger), a-t-il précisé.
L’objectif fixé consiste à atteindre 60 millions de voyageurs/an à l’horizon 2022, ce qui requiert de rénover et de doter les wagons de nouvelles technologies, a poursuivi M. Zaalane.
Le ministre a effectué également une visite aux ateliers de maintenance des rames du métro d’Alger au niveau de la commune de Bachdjarah et donné le feu vert pour l’exploitation des 12 nouvelles rames de métro, afin de répondre à la demande croissante sur ce mode de transport.
L’exploitation de ces nouvelles rames permettra de réduire le temps d’attente, a ajouté le ministre, relevant que 6 rames sont actuellement exploitées tandis que les 6 autres seront opérationnelles en juillet prochain au plus tard.
D’une capacité d’accueil de 1.300 voyageurs par desserte, ces rames sont équipées des nouvelles technologies à l’image de la vidéosurveillance, des prestations au profit des personnes aux besoins spécifiques, un système de signalisation numérique, un système de chauffage et autres, a indiqué M.Zaalane.
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ALGER – Dix (10) contraventions liées à l’atteinte à la faune et à la flore dans la wilaya d’Alger ont été dressées en 2018, a indiqué le chef de service de la protection de la faune et de la flore à la direction des forêts et de la ceinture verte de la wilaya d’Alger, Kamel Laras.
Entre autres atteintes figurent l’abattage anarchique des arbres, la chasse illicite des espèces protégées et la construction anarchique en milieu forestier, dans le cadre de l’application de la loi 84/12 portant protection de la faune et de la flore, a déclaré M. Laras à l’APS.
Des dossiers judiciaires ont été ouverts pour les infractions constatées, dont 08 infractions pour abattage des arbres, possession d’espèces protégées rares sans autorisation (Fennec et le perroquet gabonais) et les contrevenants ont été présentés devant les instances judiciaires compétentes.
Durant la même période, deux constructions en cours de réalisation ont été démolies. La première se trouve dans la forêt de Baïnem (circonscription administrative de Chéraga), alors que la deuxième consiste en l’extension illicite d’un Kiosque dans la Forêt de Beni Mered à Bordj El Kiffan, outre 04 tentatives de construction anarchique.
Les opérations de démolition font suite à l’établissement de PV dans le cadre de la lutte contre les constructions illicites, notamment en milieu forestier.
La wilaya d’Alger dispose d’une richesse forestière de plus de 5.000 ha répartis sur 113 sites forestiers, dont bon nombre sont situés sur le tissu urbain avec des superficies variant entre 1 ha et 8 ha, alors que les superficies des grandes forêts d’Alger oscillent entre 300 ha et 600 ha , à l’instar de « Maqtaa Kheïra », « Bouchaoui », « Bouzaréah », « Ben Aknoun », « Baïnem » et « 19 juin ».
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BORDJ BOU ARRERIDJ – L’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) vient de lever le gel sur le financement des activités liées à l’agriculture et à l’industrie dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, a-t-on appris mercredi de son antenne locale.
La commission chargée d’évaluer les projets octroyés par l’ANSEJ-Bordj Bou Arreridj a décidé de lever le gel sur 13 projets dans les filières industrielles et agricoles, en réponse à la demande accrue des jeunes citoyens à la recherche d’opportunités d’investissements susceptibles d’insuffler un nouvel élan au développement local, selon la même source.
Cette levée du gel concerne des activités liées à la céréaliculture, l’apiculture, l’aviculture, le packaging et la réparation et le montage des appareils électroménagers, a-t-on détaillé de même source.
En revanche, il a été décidé de maintenir le gel sur le financement de 27 activités connaissant une saturation dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj à l’exemple du transport de voyageurs et de marchandises, la location de voitures et l’élevage ovin.
Il est à noter que le gel du financem ent de ces activités n’est pas forcément synonyme d’annulation, l’ANSEJ peut revoir certains projets notamment ceux qu’elle estime prometteurs et porteurs dans le marché de l’emploi à l’instar des activités agricoles, la production et la transformation, précise la même source.
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TUNIS- Les travaux du premier forum arabe pour les doctorants en sciences de l’information et de la communication (SIC) ont débuté, mercredi à Tunis, avec la participation de près de 90 enseignants universitaires et chercheurs en doctorat, provenant de dix pays.
Le forum vise, selon des sources proche de cette rencontre, citées par l’agence tunisienne TAP, « à créer un nouvel espace de coopération et de partage du savoir ainsi que des projets de recherche innovants dans le monde arabe ».
La directrice de l’institut de presse et des sciences de l’information (IPSI), Hamida El Bour a affirmé, à l’inauguration de ce forum, que cette rencontre regroupe des chercheurs en SIC qui peuvent apporter des réponses et des analyses aux phénomènes sociaux et de proposer une vision claire sur l’avenir des médias fondée sur le respect de l’éthique professionnelle.
L’IPSI, qui célèbre, cette année, le 50e anniversaire de sa création, a délivré 42 diplômes de doctorat à des étudiants provenant de dix pays arabes, entre 2013 et 2018, a-t-elle fait savoir, ajoutant que 50 autres demandes d’inscription présentées par des étudiants arabes figurent sur la liste d’attente.
Elle a rappelé que l’IPSI a été élu, en octobre dernier, vice président du réseau francophone des écoles de journalisme et qu’il est membre du l’académie de l’union des radios et télévisions arabes (ASBU).
De son côté, le président du réseau arabe pour les sciences de l’information et de la communication, Noureddine Miladi a fait remarquer que ce forum qui réunit des chercheurs en SIC vise à créer un nouvel espace de coopération et de partage du savoir ainsi que des projets de recherche innovants dans le monde arabe.
Le directeur général de la recherche scientifique au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelmajid Ben Amara a souligné l’importance de cette rencontre dans le renforcement des relations entre les chercheurs des différents pays arabes et africains.
Le programme de ce forum de trois jour comporte, notamment, une conférence scientifique sur « la recherche doctorale dans le monde arabe : réalité et perspectives » et des ateliers sur la méthodologie de recherche, la préparation des thèses de doctorat, outre des conférences sur les problématiques épistémologiques actuelles en SIC.
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La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit a affirmé, mercredi à Alger, que 74.000 enseignants étaient inscrits aux examens professionnels de promotion aux grades de professeur principal et professeur formateur, prévus à la mi-janvier.
Les examens professionnels prévus à travers 259 centres concerneront les trois cycles d’enseignement, a publié la ministre sur sa page Facebook, ajoutant que la Direction des ressources humaines au ministère avait recensé 74.638 enseignants remplissant les conditions de participation à l’examen de promotion à 40.894 postes de professeur principal et de professeur formateur.
Mme Benghabrit avait, rappelle-t-on, réaffirmé le souci de son secteur d’oeuvrer depuis 2014, à la mise à jour et à l’amélioration de tous les textes régissant les examens et concours, insistant sur l’impératif d’assurer l’égalité des chances et la crédibilité des examens professionnels en tenant compte du critère de mérite.
Le ministère de l’Education nationale avait consacré la centralisation des examens professionnels au niveau de l’Office national des examens et concours (ONEC).
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La Loi de finances de l’exercice 2019, signée jeudi dernier par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, a été publiée au Journal officiel n°79 daté du 30 décembre 2018.
Pour rappel, le cadrage macroéconomique retenu pour l’exercice 2019 table sur un prix de pétrole à 50 dollars le baril, un taux de croissancede 2,6% et un taux d’inflation de 4,5%. Sur le plan budgétaire, la loi prévoit des recettes de 6.508 milliards DA (mds DA), en légère hausse par rapport à celles de 2018, dont 2.714 mds DA de fiscalité pétrolière. Quant aux dépenses budgétaires, elles s’élèvent à 8.557 mds DA, en légère baisse par rapport à celles de 2018.
Concernant le Budget de Fonctionnement, il est estimé à 4.954 mds DA, alors que le Budget d’Équipement est ventilé entre 3.602 mds DA de crédits de paiements et 2.600 milliards DA d’autorisations de programme destinées à de nouveaux projets ou à des réévaluations. Le solde global du Trésor pour l’exercice 2019 affiche un déficit de près de 2.200 mds DA.
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Les parties en conflit au Yémen, le mouvement armé « Ansarullah » (Houthis) et le gouvernement, continuaient mardi de s’accuser mutuellement sur la non application de l’accord, signé entre les belligérants sous les auspices de l’ONU en Suède, qui vise à entamer des discussions de paix et à mettre fin aux hostilités dans le pays.
Les éléments du mouvement « Ansarullah » (Houthis) ont commencé à se retirer du port de Hodeida, une ville clé de l’ouest du Yémen, en application d’un accord conclu avec le gouvernement début décembre, un retrait mis en doute par des officiels yéménites.
Les Houthis ont commencé samedi « la première phase de redéploiement (en se retirant) du port de Hodeida », selon un responsable du mouvement Ansarullah à l’agence de presse yéménite Saba.
Mais un officiel pro-gouvernemental a fait part de la « surprise » des loyalistes. « A qui ont-ils (les houthis, ndlr) confié le port, et comment », a-t-il demandé, ajoutant que « les Houthis ont profité de leur contrôle de Hodeida pur placer leurs combattants dans la marine et les gardes-côtes, ce qui est une source d’inquiétude pour le gouvernement légitime ».
Dans un communiqué, repris par l’agence Saba, un autre officiel pro-gouvernemental a estimé qu’il s’agissait « d’une tentative transparente pour modifier le sens de l’accord » obtenu au début du mois en Suède.
L’accord parrainé par l’ONU et conclu en Suède prévoit une trêve qui est déjà entrée en vigueur le 18 décembre à Hodeida, principal front du conflit et point d’entrée de l’essentiel des importations du pays et des aides humanitaires. La ville est contrôlée depuis 2014 par les Houthis contre lesquels les forces gouvernementales avaient mené une offensive pour tenter de reprendre le contrôle de la cité.
Les forces gouvernementales sont ainsi tenues de se retirer des parties de la ville qu’ils ont conquises. Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé la semaine dernière d’envoyer des observateurs civils au Yémen pour notamment sécuriser le fonctionnement du port stratégique de Hodeida et superviser l’évacuation des Houthis de cette ville.
Toutefois, la trêve reste fragile: dans les faits, les combats, escarmouches et autres échanges de tirs n’ont pas réellement cessé depuis son entrée en vigueur alors que les deux parties s’accusent mutuellement de la violer.
Outre le cessez-le-feu, l’accord de Suède prévoit un échange de quelque 15.000 prisonniers ainsi que des mesures pour faciliter l’acheminement de l’aide à Taëz (sud-ouest), ville aux mains des loyalistes et assiégée par les Houthis. Les pourparlers interyéménites doivent reprendre fin janvier.
Guterres lance un appel en faveur de l’unité
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a estimé samedi que les Nations Unies vont continuer à rassembler les peuples afin de construire des ponts et créer des espaces, pour des solutions en 2019.
Dans son message du Nouvel An, le chef de l’ONU a fait remarquer que le monde subit une épreuve d’effort, car le changement climatique va vite, les divisions géo-politiques s’approfondissent, les inégalités progressent et des nombres records de personnes se déplacent pour rechercher la sécurité et la protection.
Malgré ces défis, M. Guterres a dit qu’il y a aussi des raisons d’espérer, soulignant les progrès réalisés au niveau des négociations sur le Yémen, des tensions en Ethiopie et en Erythrée, du conflit au Soudan du Sud, et de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.
« Alors que nous nous apprêtons à commencer cette nouvelle année, prenons la résolution de faire face aux menaces, de défendre la dignité humaine et de construire – ensemble – un meilleur avenir », a ajouté le secrétaire général. « Lorsque la coopération internationale fonctionne, c’est le monde qui gagne », a-t-il dit.
Dans ce contexte, le Programme alimentaire mondial (PAM) a accusé lundi les Houthis de détourner une partie de l’aide humanitaire à destination du Yémen et appelé à des mesures urgentes pour arrêter ce « comportement criminel ».
Faute de quoi, le PAM serait contraint de cesser sa collaboration avec les Houthis, a affirmé cette agence des Nations unies pour l’aide alimentaire d’urgence, basée à Rome. Une grande partie de l’aide destinée aux habitants de la capitale Sanaa, contrôlée par le mouvement armé, n’est jamais arrivée à destination, a précisé le PAM dans un communiqué.
Plusieurs rapports ont établi qu’une partie de cette aide alimentaire était en fait mise en vente sur les étals des marchés de la capitale yéménite, après avoir été détournée par une organisation contrôlée par les Houthis et chargée par le PAM de la distribution de cette aide à Sanaa.
D’autres cas de détournement ont également été relevés dans d’autres régions du pays contrôlées par les Houthis, ajoute le PAM. De leur coté, les Houthis ont nié mardi détourner une partie de l’aide humanitaire envoyée aux civils, accusant le PAM d’acheminer « des aliments avariés » dans le pays.
Le conflit entre les houthis, et les troupes loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi, s’est intensifié en mars 2015 avec l’intervention de la coalition militaire sous commandement saoudien aux côtés des progouvernementaux.
La crise au Yémen a fait au moins 10.000 morts depuis 2015 et provoqué la pire crise humanitaire au monde et jusqu’à 20 millions de personnes sont « en situation d’insécurité alimentaire », selon l’ONU.
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Les deux terroristes éliminés à Sidi Bel Abbes ont été identifiés par les autorités, annonce un communiqué diffusé par le Ministère de la Défense Nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à l’opération menée par un détachement de l’Armée Nationale Populaire dans la localité de Tfassour, wilaya de Sidi Belabes/2eRM, ayant permis d’éliminer deux (02) dangereux terroristes et de récupérer deux (02) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov et une quantité de minutions, il a été procédé, le 03 janvier 2019, à l’identification de ces criminels. Il s’agit de «Behilil Khalifa» alias «Khabbab» et « Nasri Houari » alias « Oussama», qui avaient rallié les groupes terroristes, respectivement, en 2008 et 2009. » précise le MDN.
Toujours selon le même communiqué, un détachement de l’Armée Nationale Populaire a arrêté, à Tamanrasset, 14 orpailleurs et saisi 06 groupes électrogènes et 05 marteaux piqueurs, tandis que 04 paires de jumelles ont été saisies à Bejaia.
Par ailleurs, un détachement combiné de l’ANP a saisi, à Tindouf, 1,3 kilogramme de kif traité, alors qu’un autre détachement de l’ANP et des éléments de Garde-frontières ont intercepté 12 immigrants clandestins de différentes nationalités à Laghouat et Tlemcen.
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Par Arezki SLIMANI
Dans le cadre du partenariat avec la collaboration de l’Union européenne(UE), un groupe de 26 médiateurs de la wilaya de Béjaïa a bénéficié d’un programme de formation spécialisée aux techniques de la «médiation conventionnelle».
Cette formation, qui s’est déroulée en une vingtaine de sessions à l’École supérieure de la magistrature (ESM) d’El-Biar, a été organisée par l’Association nationale des médiateurs judiciaires, en coordination avec le ministère de la Justice et le Programme d’appui à la gouvernance économique et politique (Spring). Elle a porté sur la formation de base et la formation approfondie, visant à développer la posture des médiateurs judiciaires exerçant auprès des juridictions du premier degré du pays afin d’acquérir une bonne amélioration des capacités de communication, de négociation et de dialogue dans le règlement de différends.
Animées par des experts internationaux dont docteur Jeanne-Marie Layoun, professeure des universités, spécialiste en médiation, experte en réforme institutionnelle et chef de mission de l’Union européenne (UE) et Maître Zeina Kesrouani, membre du comité exécutif de l’Union internationale des avocats (UIA), experte internationale et formatrice en médiation, les conférences avaient également pour objectif d’élargir leurs connaissances et de renforcer leur rôle en matière de règlement des contentieux juridiques dans le cadre de la justice douce et de découvrir notamment de nouvelles approches dans le domaine.
Au terme de ces cycles de formation, les participants auraient disposé d’un large éventail d’outils et d’attitudes pour aborder de manière pertinente les différentes facettes d’une situation, dans le respect de leur rythme et de la nature des litiges qui leur seront présentés jusqu’à l’élaboration de l’accord. De plus, un diplôme d’État leur sera remis incessamment. Le chef de bureau des médiateurs de la wilaya de Béjaïa, M. Mohamed Khimoum, a indiqué que «les médiateurs sont formés dans les nouvelles techniques de communication pour améliorer les liens avec la tutelle et le citoyen», estimant que «la médiation» doit s’élargir aux affaires pénales (contraventions et délits mineurs), comme cela avait été promis en 2012 par Tayeb Belaiz, alors ministre de la Justice. Il en est de même pour les affaires prud’homales (sociales) ainsi que cela ressort de l’article 10 de la loi du 6 février 1990 relative à la prévention des conflits collectifs de travail, relevant au passage, la contradiction flagrante de cet article avec les dispositions de l’article 994 du Code de procédure civile et administrative qui interdit carrément au médiateur de gérer les affaires sociales.
D’autre part, la médiation devrait s’introduire, en particulier, dans les affaires du statut personnel (affaires familiales). A cet effet, l’Office national des statistiques (ONS), fait état de 68.000 cas de divorce enregistrés en 2017 au niveau des tribunaux du pays, et les litiges de tous ordres sur lesquels les juridictions doivent se prononcer pour les régler ne cessent de s’accroître. Des chiffres effarants et les conclusions de l’enquête de l’ONS le montrent assez clairement.
La demande judiciaire est en telle augmentation que les juridictions sont engorgées et les magistrats débordés. À l’évidence, le secteur judiciaire se trouve complètement asphyxié par le volume important de dossiers qui ne cesse d’augmenter au fil des années.
En conséquence, les juges du siège (Ndlr, magistrats spécialisés des tribunaux) ne peuvent résoudre, à eux seuls, tous les conflits. Aujourd’hui, notre pays s’est rangé aux normes internationales en matière de médiation, grâce à l’initiative de la chancellerie qui a mis en place de vraies compétences.
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Par Kamel BOUDJADI
Après avoir obtenu des terrains, de plus grandes difficultés sont apparues et rares sont les projets qui ont vu le jour.
L’Assemblée Populaire de la wilaya de Tizi Ouzou prévoit l’organisation d’assises sur l’investissement dans les prochaines semaines. L’information a été révélée par son président Youcef Aouchiche à l’ouverture de la dernière session consacrée au foncier industriel et ses multiples problèmes. Cette annonce revêt une importance capitale parce que la wilaya souffre, en effet, de blocages de diverses natures empêchant toute dynamique économique d’être enclenchée. Cette initiative qui vient après une autre organisée par la wilaya en partenariat avec les opérateurs économiques locaux permettra de faire un diagnostic complet de l’économie locale. Selon toute vraisemblance, l’Assemblée tiendra ses assises avec les investisseurs de la wilaya et les responsables de tous les services en charge du dossier de près ou de loin. Quelques secteurs, plus que d’autres, connaissent de grandes difficultés à l’instar de l’investissement industriel.
Beaucoup d’opérateurs ont fini par baisser les bras et abandonner les projets à cause de l’absence de foncier.
D’autres, plus téméraires, ont poursuivi le combat jusqu’à obtention d’assiettes au niveau des zones d’activité dont disposent les communes. Mais ce sera sans compter sur les autres difficultés. Après avoir obtenu des terrains, de plus grandes difficultés sont apparues. Rares sont les projets qui ont vu le jour. Les autres sont tous restés à l’état embryonnaire. Aussi, ces assises auront à ébaucher des solutions pour les zones d’activités qui restent encore relativement viabilisées.
Les investisseurs ne peuvent pas rendre des comptes avant que les moyens les plus rudimentaires ne soient mis à leur disposition. C’est le dilemme auquel fait face actuellement l’opération de récupération des assiettes attribuées mais dont les travaux ne sont pas encore lancés.
Par ailleurs, cette nouvelle manière de tenir des assises pour l’investissement n’a pas laissé les investisseurs et autres experts indifférents. Bien au contraire, certains que nous avons approchés préconisent à l’APW, pour réussir ce défi, de lancer d’abord une réflexion profonde. Cette réflexion qui devancera la tenue des assises portera, selon nos interlocuteurs, sur les axes à privilégier pour développer la wilaya de Tizi Ouzou.
L’on estime, et la tendance réunit de plus en plus d’adeptes, que pour développer la région, il faudra lui trouver une vocation propre.
Concentrer les efforts sur des objectifs précis sera meilleur, jugent-ils, que de disperser les efforts et les budgets à tout vent. C’est justement la raison pour laquelle beaucoup d’experts préconisent aujourd’hui de privilégier l’industrie touristique pour en faire une véritable vocation économique.
Disposant d’inestimables richesses, le secteur du tourisme peut, à lui seul, constituer une vocation pour la wilaya de Tizi Ouzou qui dispose de tous les segments touristiques.
Le créneau est un véritable gisement de richesse et surtout d’emploi. Jusqu’à présent, le tourisme, hormis quelques discours optimistes, ne semble point recueillir l’attention qu’il mérite. C’est une véritable industrie qu’il offre et qu’on n’exploite pas encore.
Enfin, une chose est certaine, les assises seront très bénéfiques pour la vie économique de la wilaya parce qu’elles permettront de lancer une véritable réflexion sans tabous ni a priori.
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Des algériens figureraient parmi les douze personnes arrêtés en Turquie pour appartenance à DAESH, rapporte le site d’information ALG24, citant l’agence de presse officielle turque Anadolu.
« Des ressortissants algériens figurent parmi douze personnes arrêtées en Turquie pour appartenance au groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (Daech) (…) Si l’agence turque n’évoque pas de ressortissants algériens, France TV annonce, quant à elle sur son site, que des ressortissants de Syrie et d’Algérie y figurent. Ces derniers ont été tous placés en détention après des coups de filet antiterroristes dans la province de Bursa, au nord-ouest de la Turquie. » précise le média.
Par ailleurs, deux françaises recherchées par Interpol font elles aussi partie des personnes soupçonnées d’avoir des liens avec le groupe DAESH et arrêtés par les autorités turques.
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M.T. Hamiani
Pour combattre la misère et la pauvreté, pour résister à la précarisation de nos vies, pour un autre modèle de développement et un véritable partage des richesses produites par tous, avec ou sans emploi.Un revenu décent est un droit fondamental de la déclaration universelle des droits de l’Homme. Pourtant, en Algérie, des millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Cette inégalité barbare, qui produit régulièrement morts de misère et souffrances sans fin n’a rien d’une donnée naturelle et intangible. Comme en ont témoigné nombre d’actions, chacun veut vivre, se loger, se déplacer, se cultiver, se distraire, sans être soumis au contingentement des aumônes concédées par les services sociaux ou avoir à dépendre d’organismes caritatifs. Assistance aléatoire et charité sont non seulement insupportables mais aussi parfaitement inefficaces pour faire reculer la misère. Un revenu garanti représente donc avant tout cette exigence de pouvoir tout simplement vivre, sans subir l’indignation permanente des donneurs.
Combattre la précarisation
Le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle et les programmes d’emplois d’attentes et de lutte contre la pauvreté, et en l’absence d’une évaluation officielle, ont montré leurs limites, ils ont été détournés de leurs objectifs pour la paix sociale. Aussi, l’administration a été inondée par les jeunes insérés sans aucune étude permettant d’assurer leur avenir professionnel. Le privé, quant à lui, n’a pas joué le jeu mais a seulement profité d’une main d’œuvre gratuite pour qu’elle se retrouve de nouveau en chômage et sans aucun savoir-faire réel.
La micro entreprise, considérée comme la solution miracle du chômage des jeunes, a été et reste un moyen de gaspillage des deniers publics, a créé des chômeurs endettés, en inversant la charge de la preuve, veut faire croire que ce sont les chômeurs et chômeuses qui seraient responsables du chômage. En Algérie, les « politiques de l’emploi » visent à radier massivement pour faire baisser les statistiques, diminuer ou supprimer ces maigres indemnités, et obliger à des emplois forcés, à des salaires de misère et à des conditions de travail de plus en plus dégradées. Le précariat se généralise dans l’ensemble du monde du travail.
Un revenu garanti pour tous, permet au contraire le choix de son emploi ou de sa formation et une autre organisation du travail. C’est non seulement la possibilité de refuser les emplois précaires, sous-payés ou dégradants, mais aussi le moyen d’endiguer la tendance à la baisse des salaires, l’emploi partiel contraint qui contourne le SMIG et les conditions de travail engendrées par le chantage à la misère : l’indemnisation de toutes les formes de chômage permet de combattre la précarisation de nos vies.
Ne payer la force du travail qu’au moment où elle produit de la valeur. C’est l’essence d’un programme humain qui vise ni plus ni moins à défaire ce que des décennies de luttes sociales avaient réussi à obtenir : une définition élargie du salaire. La continuité des droits et d’un revenu est nécessaire pour que l’emploi discontinu ne soit pas une variable d’ajustement permettant des profits les plus invraisemblables, tout en détruisant les droits (SMIG, formations, droit du travail, droit de grève, retraite, santé).
Il n’y a pas de politiques sociales sans un mouvement social qui l’impose : une mobilisation d’ampleur, de nouveaux rapports de forces doivent aujourd’hui imposer une véritable sécurité économique et sociale et un réel partage de la richesse produite collectivement, avec ou sans emploi, de nouveaux droits individuels et collectifs.
Le Pouvoir est toujours celui d’une structure sociale, aussi bien quand il le prend, le pouvoir, et à fortiori quand il l’a. La neutralité sociale du Pouvoir n’existe donc pas. Il est vrai que tous les systèmes ont combattu cette idée, faisant du pouvoir une entité absolue, détachée des contingences sociales et qu’il est, bien entendu, impossible de remettre en question. Démarche tout à fait logique car tout pouvoir installé, institutionnalisé, est conservateur, tout pouvoir est totalitaire dans sa conception qu’il a de lui-même et dans la conception qu’il a des rapports sociaux dont il est le garant. Aucun pouvoir ne peut imaginer la remise en question de la structure sociale, des rapports sociaux, dont il est le garant… ce serait se nier lui-même.
Pour un autre modèle de développement et un véritable partage des richesses produites par tous, avec ou sans emplois.
Le productivisme attaque directement nos conditions de vie. Il prétend apporter la croissance, l’emploi et la réduction des inégalités alors qu’il maintient dans la misère et la pauvreté une grande partie de la population mondiale. Il impose le marché comme seule norme et mesure de l’utilité, le chômage de masse et l’emploi à n’importe quel prix, la concurrence de tous contre tous, en renforçant les processus de domination et en détruisant la richesse des milieux humains et des pays. Un revenu décent – revenu d’existence au minimum-garanti pour tous rend aux citoyens toute leur autonomie dans leur activité. Le travail et l’économie doivent être au service des vivants et non l’inverse. Un salaire social, un revenu garanti est une part de la richesse sociale produite par tous, avec ou sans emploi. C’est un investissement socialement productif. Sans doute n’est-il pas suffisant, mais il est nécessaire pour un autre type de développement et d’organisation du travail. Il remet en cause la part de l’exploitation dans et par l’emploi salarié, en dissociant les moyens économiques de l’existence de la seule condition salariale.
Déconstruire les idéologies dominantes qui bornent notre pensée
La revendication d’un revenu dissocié de l’emploi rencontre des obstacles qui relèvent moins de son caractère – utopique -(ou de son caractère irréaliste du point de vue de son financement) que de la barrière que constitue l’idéologie du travail encore dominante, confortée par une certaine culture qui fait du travail (et du travail salarié) la source de toutes les richesses et donc la condition d’accès au revenu et le facteur de socialisation de l’individu.
Elle peut-être malencontreusement confondue avec une allocation nationale ou universelle misérable et conditionnelle qui poursuivrait la politique libérale de subvention aux entreprises plafonnant les salaires ou encore dédommageant les femmes de leur confinement à la maison. Un niveau suffisamment élevé d’un revenu dissocié de l’emploi répond à cette approche libérale d’un revenu minimum conditionnel de subsistance, conçu comme un solde de tout compte d’un démantèlement sauvage des protections existantes.
Dans le contexte actuel, depuis déjà plusieurs décennies, de la crise du plein emploi, de la norme de l’emploi à plein temps et à vie, la seule utopie pensable serait-elle alors celle d’un retour. au plein emploi, à vie, et à plein temps ?
En oubliant, peut-être, que la crise de cette norme, est aussi portée par le désir d’échapper à l’aliénation du travail massacrant dans les usines, le désir de savoir, d’expérimenter des formes autonomes d’association, d’être mobile, de s’épanouir dans une activité constitutive de l’humain, coopérative et inventive, au lieu d’enfermer sa vie dans un rapport salarial de subordination à l’intérieur d’une entreprise qui décide à notre place quoi et comment produire.
Quelle est la nature de l’activité humaine, qu’est-ce que la richesse, comment on la produit, comment on la partage ?
La taxation des transactions et des flux financiers, les taxes globales et la lutte contre les fraudes fiscales sont en étroite corrélation avec la revendication du droit pour tous à un revenu décent, avec ou sans emploi, pour arracher à la dictature des marchés financiers les moyens de développer des activités infiniment plus enrichissantes que ce à quoi le capitalisme global nous contraint tout en pillant les ressources de notre pays.
Le discours sur le changement ne sera alors plus du simple domaine de la spéculation intellectuelle ou des promesses électorales, il plongera ses racines dans une pratique sociale dans laquelle tout un chacun sera partie prenante.
L’emploi n’est plus l’objectif final des gouvernements ou des entreprises. Le mécanisme qui voulait que la croissance d’aujourd’hui donne les emplois de demain ne fonctionne plus. Les gouvernements comme les institutions internationales ont renoncé au plein emploi, qui servait d’objectif principal.
La recherche maximale de profits à court terme, pour flatter les marchés financiers, est aussi devenue une fin en soi. Le contrat social qui prévalait entre entreprises et leurs employés est rompu, comme le trahit la rémunération scandaleuse des grands dirigeants, alors qu’on impose modération aux salariés.
Il est grand temps d’admettre que, s’il ne peut plus y avoir d’emploi pour chaque être humain, le travail ne doit plus être considéré comme la valeur suprême de nos sociétés, et l’unique source de revenu possible. A moins de rayer 200 millions d’individus de la planète, il devient vital d’élaborer un compromis offrant une place à chacun. Croire que l’entreprise doit créer des emplois ou les conserver coûte que coûte est une erreur fondamentale, c’est oublier, ou ne pas savoir, ou ne pas vouloir savoir quelle est la finalité du système marchand : faire du profit.
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Sid Lakhdar Boumédiene*
L’annonce est stupéfiante et ne serait pas prise au sérieux si l’habitude ne nous en avait pas été donnée. Le ministre de l’économie algérien veut recenser les «fortunes» algériennes. À priori rien d’extraordinaire si on ne prête pas attention avec sérieux à une telle démarche, dangereuse, injustifiée et inefficace. Après la fiche S en France, voilà la fiche F pour l’Algérie ?Je laisserai de côté le fond de ma pensée car sur les réseaux sociaux, elle est violente, tranchée et sans embarras. Une telle manœuvre est grossière et a pour but de dissimuler une colossale imposture. Essayons donc, pour une fois, de garder une sérénité qui aboutisse à une publication devant un lectorat d’un grand quotidien.
Quel est l’intérêt d’un tel recensement ? Commençons par une remarque préliminaire de principe avant de répondre car une telle affaire doit être étudiée dans tous les recoins des problèmes qu’elle soulève.
Cette remarque consiste à poser la question de la définition de ce que serait une « fortune », le ministre ne semble pas en donner une et, surtout, à partir de quelle évaluation la qualifier ainsi ?
Rien de plus instable sur le plan sémantique car pour un travailleur salarié, un simple véhicule devient une fortune. Nous sommes là confrontés au gigantesque problème d’une notion explosive lorsqu’elle est jetée en pâture au public. Pour la sérénité sociale, j’ai déjà vu plus intelligent et plus discret. La délation, le soulagement de conscience en dénonçant « l’autre », la jalousie et tout le reste feront leur effet, dans une société où les fortunes des uns se sont crées au niveau de la frustration des autres.
Il est trop tard maintenant pour prendre cette voie, il faut s’en tenir strictement à un projet politique des démocrates, encadré par des dispositions du droit qui doivent se charger de ce sujet. Laisser le ressentiment populaire s’exprimer sans filtre ni pédagogie du droit, c’est la meilleure manière de faire sombrer la population dans le chaos sans rendre la justice avec efficacité.
Recenser les fortunes, c’est comme faire porter une étoile jaune à certains, d’ailleurs arbitrairement désignés car il faut un régime démocratique puissant et des règles de droit solides pour pouvoir ficher des individus, une information qui finit toujours par être connue par le grand public.
Venons-en maintenant au fond de la question. On partirait de la mission première du ministre de l’économie pour tenter d’exprimer deux justifications à une telle initiative, je n’en vois pas d’autres. La première serait de remettre à plat la base fiscale dissimulée et permettre non seulement de lourdes amendes mais, éventuellement, une réquisition des fortunes mal acquises suivie d’une poursuite pénale.
Mais alors, nous rétorquerons au ministre qu’il est, avec ses prédécesseurs, le dépositaire des fichiers portant état des déclarations des citoyens Algériens et donc de leurs fortunes. C’est tout de même incroyable qu’il faille recenser les fortunes alors qu’elles sont portées, normalement, dans toutes les déclarations notariales et fiscales. Le ministre nous avouerait ainsi qu’il n’en est rien depuis des décennies quant à leur contrôle fiscal ?
N’importe quel Algérien se rendait bien compte de la différence entre un bus bondé du matin et une voiture particulière au prix de trois siècles d’honnête labeur de chacun des citoyens dans ce bus. Il y a très longtemps qu’ils savent que les demeures et les déplacements de certains Algériens à l’étranger sont d’un niveau financier stratosphérique. Personne ne parle d’illégalité, pour le moment, mais d’une simple constatation visuelle, attestée par une intelligence des plus basiques. Alors, vouloir mettre en place un fichier des fortunes me semble aussi délirant que si un Président d’une république bananière se levait un bon matin pour demander une enquête nationale afin de se rendre compte si la corruption existe.
Passons à la seconde justification qui pourrait expliquer la mise en place d’un fichier F, en Algérie et en ce moment. Elle consisterait à revenir sur la mission du ministre de l’économie, celle de favoriser les synergies et renforcer les efficiences des citoyens fortunés, au bénéfice de toute la société.
Un peu comme le Président Macron voulait renforcer la solidité des « premiers de cordée » pour entraîner tous les autres. Nous le savons, la théorie du ruissellement n’a jamais été prouvée, bien au contraire, rien ne ruisselle et tout s’agglomère et se surmultiplie au niveau supérieur.
Et puis, monsieur le ministre ne sait peut-être pas mais la dynamique du groupe des fortunés est déjà en place depuis très longtemps. Ils vivent et se marient entre eux, fréquentent les mêmes endroits clos de villégiature, voyagent et se distraient dans les mêmes destinations, leurs enfants fréquentant les mêmes universités et lieux de distractions à l’étranger.
À qui et à quoi servirait donc un recensement des fortunés, comme on marquerait les bêtes d’un troupeau ? Il est bien tard pour nous convaincre d’une quelconque sincérité et efficacité d’un tel dispositif. S’aventurer dans une démarche de « marquage » n’aurait pour but que de dissimuler une évidente catastrophe nationale. Ce n’est pas tout car nous savons qu’une très lourde part des grosses fortunes a émigré à l’étranger ou a été blanchie dans un réseau national à apparence légale. Il ne reste en Algérie, en proportion, que leurs couscoussières à recenser.
Au final, il existerait pourtant une seule démarche qui pourrait au moins rendre ce recensement crédible, à défaut de lui trouver un intérêt. C’est que monsieur le ministre milite pour que son gouvernement adhère à l’accord international d’échange automatique des données bancaires, signé par une centaine de pays dont j’invite le lecteur à consulter la liste.
Cette possibilité d’obtenir des données bancaires sur les avoirs des résidents nationaux à l’étranger existe depuis très longtemps mais n’avait jamais été efficace tant les blocages administratifs, politiques et judiciaires étaient puissants. Le terme « automatique », dans l’accord du texte récent, change tout car si le ministre des finances souhaitait les connaître, il le pourrait. Son recensement, par ce biais, serait bien plus facile et efficace en temps et en performances.
Pour ma part, je ne suis pas résident en Algérie mais je peux lui communiquer mes données bancaires et fiscales. Je ne crois cependant pas pouvoir décrocher le sésame de la fiche F, très au-delà de mes possibilités. Mince alors !
*Enseignant
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Khaled Boumediene
La criminalité a reculé dans la wilaya de Tlemcen durant l’année 2018 à l’exception des actes de violence commis contre des mineurs et quelques mauvais traitements des femmes. C’est le constat dressé hier par le chef de la sûreté de la wilaya, commissaire principal, Brahim Boudjelal, lors d’une brève entrevue au siège de cette institution, et ce, en présence du responsable de la cellule de la communication et des relations publiques de la sûreté de wilaya, Rachid Belabbaci. Mettant en avant l’efficacité des méthodes mises en place ces derniers temps par ses services, le premier responsable de la police de Tlemcen a tenu à préciser que «la sûreté de la wilaya de Tlemcen ne ménage aucun effort pour garantir la sécurité des personnes et des biens, et la paix publique partout et en toute circonstance.Elle intervient au service de la population en réponse aux appels Police (1548) et aux alertes d’enlèvement d’enfants (appels au numéro vert 104), lutte contre la toxicomanie et les trafics de stupéfiants, lutte contre la criminalité et les violences urbaines avec une part forte dévolue à l’investigation judiciaire, la prévention et la dissuasion de la délinquance par une présence active et visible sur la voie publique, mène des actions préventives et répressives essentielles dans la lutte contre l’insécurité routière, encadre les grands événements, tels que les manifestations sportives et mouvements revendicatifs, assure la sécurité des déplacements de personnalités, la protection des lieux sensibles et plus généralement, la mise en œuvre et le commandement des dispositifs d’ordre public, et joue un rôle majeur dans la sensibilisation et l’information générale des citoyens, des établissements scolaires et un partenariat avec les élus et autres acteurs locaux».
Selon les chiffres présentés par M. Rachid Belabbaci, près de 5.853 affaires ont été enregistrées par la sûreté de wilaya dont 5.172 affaires élucidées (soit un taux de résolution de 88,36%) impliquant 6.753 personnes (463 étrangers) dont 1.574 mises en détention provisoire et 5.238 en liberté. Quant à la lutte contre les trafics de stupéfiants et la toxicomanie, le responsable de la cellule de la communication a fait savoir que la police de Tlemcen a enregistré 539 affaires en 2018 et procédé à la saisie de 23,6 quintaux de kif traité (23 quintaux en 2017), 14.435 comprimés psychotropes, 43 flacons de psychotropes sous forme liquide et 12 grammes de cocaïne. A ce titre, 916 personnes ont été interpellées dont 463 placées sous mandat de dépôt, 271 en liberté, 78 sous contrôle judiciaire et 104 en citation directe. S’agissant du volet de la contrebande, 44 affaires ont été enregistrées par les services de la sûreté de la wilaya, et 77 personnes interpellées dont 19 placées sous mandat de dépôt et 40 en liberté. Dans ce cadre, il a été procédé à la saisie de 63 véhicules, 19 motos, 01 camion, 1.551 kilos de dattes, 23.962 unités de boissons alcoolisées, 15.180 cartouches de cigarettes, 640 kilos de métaux non ferreux, 1.264 comprimés de médicaments, 7.200 sachets de mélasse pour tabac à chicha, 27.000 paquets de mélasse «humidifiant» pour tabac à chicha, 1.173 unités de pétards, 3,4 kilos de corail, 44 téléphones portables, un drone avec ses accessoires, 2.400.000 DA, 8.500 dollars, 51.000 euros et 220 dirhams. Sur le volet de la protection des mineurs, la même source a indiqué que la police a pris en charge 51 mineurs (33 garçons et 18 filles) dont 36 ont été remis à leurs parents, et 15 placés dans des centres psychopédagogiques. Pour les interventions au service des mineurs victimes de violence, il a été enregistré 18 viols, 31 attentats à la pudeur, 05 violences sexuelles, 69 violences volontaires, 08 mauvais traitements et 01 enlèvement.Par ailleurs, les éléments de la sûreté ont relevé 188 cas de femmes victimes de coups et blessures volontaires, 14 cas de violences sexuelles, 61 mauvais traitements et 02 harcèlements sexuels.
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Bencherki Otsmane
Pour l’année écoulée, les autorités de la wilaya de Chlef ont procédé à la distribution de 5.597 logements dont 1.446 logements sociaux. Une goutte dans un océan feront remarquer des citoyens. En effet, ce nombre est insignifiant par rapport aux milliers de demandes de logement déposées au niveau des daïras de la wilaya. Et l’écart ne cesse de se creuser au fil des ans entre l’offre qui n’arrive pas à suivre la demande. Conséquence de cette situation, tous les bénéficiaires de logements sociaux n’ont pu prendre possession de leurs clés de logement qu’après 15 ou 20 ans d’attente. Bien sûr, il y a la formule du LPA qui permet aux citoyens d’accéder au logement par auto-financement. Là également les chiffres parlent d’eux-mêmes. Au cours de l’année 2018 il y a eu seulement 790 personnes qui ont pu réellement habiter leurs nouveaux logements alors que des milliers d’autres attendent toujours. La majorité de ces demandeurs devront prendre leur mal en patience car jusqu’à ce jour aucune construction n’est lancée pour les rassurer.Les demandeurs de logement suivant la nouvelle formule du LPA lancée en grande pompe par les pouvoirs publics depuis plus d’un an et dont de nombreux citoyens se sont précipités pour déposer leurs dossiers au niveau des daïras attendent sa concrétisation réelle sur le terrain. Quant au logement promotionnel et vu le prix du logement oscillant entre un milliard et un milliard et demi de centimes, peu de gens ont été intéressés. La preuve, en 2018 il y a eu seulement 100 personnes qui ont eu le privilège d’habiter ces logements haut standing. Pour ce qui est de la formule AADL dont les pouvoirs publics tablent sur sa réussite pour satisfaire une grande partie des demandeurs de logements, il faut souligner que les programmes en cours ne sont toujours pas réceptionnés. Nous avons appris que 2.000 logements sur les 9.000 prévus seront en principe réceptionnés cette année et distribués selon toute vraisemblance le 19 mars prochain.
Par ailleurs, il est important de souligner que lors de la récente visite du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, dans la wilaya de Chlef, ce dernier avait fait remarquer que de nombreux projets d’habitat, tous segments confondus, attendent d’être lancés depuis des années malgré les disponibilités financières et de demander aux responsables des entreprises de réalisation d’augmenter le rythme des travaux pour achever les projets AADL.
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