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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Tlemcen / Ouverture demain du Salon West Export : Cap sur la diversification des exportations

Mon, 01/07/2019 - 09:12

Écrit par El Halloui Tlemçani

Le ministre du Commerce Saïd Djellab est attendu ce mardi 8 janvier 2019 à Tlemcen où il aura à inaugurer le Premier Salon régional de la production et de l’export libellé « West Export », organisé par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) La Tafna, sous le parrainage
du ministre du Commerce et du wali de Tlemcen.

L’illustre hôte sera accompagné du wali Ali Benyaïche, du directeur du commerce Amar Hellaïli et celui de la CCI Mohamed Rebiaï, ainsi que le président de la CCI Rachid Réda Kherbouche. Le Salon, abrité par le centre des arts et des expositions (Carex) de Koudia (Tlemcen), sera ouvert aux opérateurs-exportateurs avec potentialités d’exports des wilayas d’Oran, Mostaganem, Aïn Témouchent et Sidi Bel Abbès, indique-t-on. L’événement s’annonce riche en qualité de participants ainsi que des thèmes d’ateliers qui y seront abordés. Cette première édition de « West Export » se veut une réponse pragmatique d’amélioration du climat des affaires dans notre région.

Il s’inscrit, à la fois, dans la continuité des efforts consentis par toutes les parties prenantes à l’effet de promouvoir le produit de la région ouest du pays, au-delà de ses frontières, en se positionnant sur le marché national et sur de nouveaux marchés, plus particulièrement, le marché africain, mais aussi, dans la vision globale de notre gouvernement, qui vise à booster les entreprises algériennes pour développer qualitativement et quantitativement leurs capacités de production pour se substituer aux produits importés. Dans le sillage de cette vision, cet évènement constituera le rendez-vous incontournable des professionnels, pour faire connaître l’offre de notre région, créatrice de richesses. Il facilitera la rencontre de nouveaux clients, de nouveaux débouchés et de nouveaux services. Le tissu industriel de l’économie de la région sera représenté.

Cette édition se consacrera à répondre efficacement, aux grands enjeux de développement socio-économique en offrant des espaces dédiés à la découverte de la variété des produits de notre région, à l’échange entre les opérateurs économiques sur les opportunités de partenariat et de prise de parts sur les marchés local, national et international, au débat sur les obstacles et les alternatives pour viabiliser les opportunités existantes, mais aussi, les progrès réalisés, les innovations et les savoir-faire cumulés qui constituent des facteurs clés du succès de toute démarche de progression et de développement.

Cette plateforme, où tous les secteurs seront représentés, offre la possibilité aux entreprises de prospecter de nouvelles opportunités de rayonnement de leurs produits, souligne-t-on à la CCI La Tafna. En marge du Salon, une table ronde sera organisée sous le thème « L’exportation hors hydrocarbure, l’affaire de tous ». Un point de presse sera animé par le ministre à cette occasion. Dans ce sillage, la CCI organisera aussi au Carex, quatre ateliers d’information, les mercredi et jeudi 9 et 10 janvier, dédiés aux thèmes « lnnovation et entrepreneuriat comme levier de développement des filières territorialisées à l’export », « les dispositifs d’appuis institutionnels pour la promotion des exportations », « la sécurisation des paiements à l’international en conformité du respect de la réglementation des changes » et enfin « l’optimisation de la chaîne logistique à l’export ».

«L’année 2019 sera l’année de la promotion des exportations hors hydrocarbures et il ne peut y avoir de développement économique durable sans la diversification des exportations. On ne peut plus dépendre d’une économie de rente basée sur les exportations des hydrocarbures », a déclaré dernièrement, à Alger, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, à l’occasion de la conférence de presse sur le rôle de la logistique pour la promotion de la production algérienne à l’international, tenue à la Safex le 23 décembre 2018. Auparavant, Saïd Djellab visitera une EAC située à Remchi, en l’occurrence la coopérative agricole gérée par M. Cheraf, spécialisée dans l’exportation des oignons et de la pomme de terre, le projet de réalisation d’un nouveau siège du centre algérien du contrôle de la qualité et d’emballage (CACQE), placé sous la tutelle de la direction du commerce, implantée à Saf-Saf, dans la commune de Chetouane.

Les anciens locaux dudit laboratoire situés à Bel Horizon seront désaffectés, quant au Cacqe de Aïn Temouchent, cela fait maintenant quatre ans qu’il attend, croit-on savoir, sa mise en service pour cause d’équipements, l’entreprise de fabrication et de recyclage du papier industriel « Mega Papiers » (zone industrielle de Chetouane), le groupe Kherbouche, spécialisé dans la fabrication et l’exportation de tracteurs agricoles (Aïn Fezza), la société MAF qui fait dans le recyclage du plastique et la fabrication de fibres (ZI Chetouane) et la société Boublenza de Zenata, réputée dans la transformation et l’exportation du caroube (Hennaya).

Par ailleurs, il convient d’indiquer que Saïd Djellab a inauguré, le 22 octobre 2018, la 4e édition de la foire des produits algériens à Nouakchott (Mauritanie), à l’occasion de la réouverture du poste frontalier terrestre, avec pour objectifs la promotion des exportations hors hydrocarbures, le renforcement des échanges avec la Mauritanie et la mise en place des bases d’une coopération économique intégrée avec les pays voisins. Comme il a été l’illustre hôte de la Foire commerciale intra-africaine « IATF 2018 » destinée à connecter les marchés du continent. Organisée par la Banque africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK), en collaboration avec l’Union Africaine, cette première édition s’est tenue du 11 au 17 décembre 2018 au Centre d’exposition international d’Egypte au Caire sous le thème « Transformer l’Afrique».

Dans le but de s’ouvrir aux marchés extérieurs et de faire la promotion du produit national, l’Algérie compte organiser un salon des produits algériens en Arabie saoudite au début l’année 2019, selon le site du ministère du Commerce.

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La direction de la pêche fait son bilan : Une production halieutique de près de 12 000 t en 2018

Mon, 01/07/2019 - 09:08

Les efforts consentis pour le développement du secteur de la pêche dans la wilaya de Tlemcen se sont traduits durant l’année 2018 par une importante production halieutique, selon la direction de la pêche et des ressources halieutiques. Un total de 11 700 t de poissons a été réalisé l’année dernière, dont quelque 7 000 t de sardines, rappelle-t-on.

Ces résultats affichés sont dus notamment au renfort de la flotte par deux sardiniers et autres embarcations. A Tlemcen, la pêche joue un rôle considérable dans l’économie locale. Par sa proximité du détroit de Gibraltar, favorisé par les courants froids de l’Atlantique, le plateau continental de la wilaya de Tlemcen est considéré comme étant une des zones les plus poissonneuses du pays. De ce fait, le secteur représente un atout non négligeable pour le développement local par ses capacités de production qui sont constituées par plus de 160 unités de pêche, dont 74 chalutiers, 51 sardiniers et une quarantaine de petits métiers qui activent régulièrement, indique-t-on. Cette flotte constitue une source de revenus pour quelque 16 000 familles.

Le secteur doit son essor en partie aux différentes infrastructures portuaires qui compte le port mixte commerce-pêche de Ghazaouet. Il abrite la quasi-totalité de la flottille de pêche, un abri de pêche à Honaïne avec une capacité d’accueil de 55 unités de pêche de petit tonnage et un port de pêche et de plaisance à Marsa Ben M’hidi avec une capacité de 123 embarcations (63 unités de pêche et 60 autres de plaisance), précise-t-on. S’agissant des programmes de développement à l’horizon 2035, la direction de la pêche de Tlemcen active dans le cadre d’un schéma directeur de développement du secteur de la pêche et de l’aquaculture.

Ce plan d’action, qui s’étale sur les quinze prochaines années, prévoit la création d’une zone de gestion intégrée de la pêche et de l’aquaculture à Ghazaouet (Gipa Ghazaouet), qui verra la réalisation d’un port de pêche de catégorie I à Sidna Youchaâ, l’extension du port de Honaïne, l’aménagement du port de pêche et de plaisance de Marsa Ben M’hidi, ainsi que des projets d’élevage prévus dans le cadre du programme national de développement de l’aquaculture, souligne-t-on. Avec une façade maritime de 74 km, allant de la frontière marocaine à l’ouest jusqu’à la plage d’El Ouardania, limite avec la wilaya d’Aïn Témouchent à l’est, cette partie de la côte couvre le territoire de quatre daïras, Marsa Ben M’hidi, Bab El Assa, Ghazaouet et Honaïne.

E. H. T.

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Sétif/Ils réclament une structure de santé : Les habitants de Bouandas bloquent la RN 75

Mon, 01/07/2019 - 09:05

Écrit par A. LOUCIF

Plusieurs dizaines d’habitants de la commune de Bouandas, située au nord de Sétif, ont bloqué avant-hier la RN 75, reliant la wilaya de Sétif à celle de Béjaïa, plus précisément au lieudit Tala Oulili, pour réclamer une structure de santé digne de ce nom. En effet, cette ville vit

, depuis le mois d’octobre dernier, au rythme des protestations, suite au décès d’une parturiente, âgée de 28 ans, et de son bébé à l’hôpital Saïd-Laouamri de Bougaâ, à trente kilomètres de son domicile. A l’aide de pneus brûlés et de troncs d’arbre, ces derniers ont fermé, dès les premières heures, cet axe routier stratégique pendant quelques heures obligeant ainsi plusieurs automobilistes à rebrousser chemin. Selon leurs représentants, cette action a été déclenchée pour attirer l’attention des responsables sur l’absence d’une structure de santé de proximité en mesure de répondre aux attentes de la population.

« Notre principale revendication est l’inscription d’un hôpital de 60 lits dans la commune de Bouandas pour assurer une meilleure prise en charge des patients », précisent nos interlocuteurs. Aussi, les protestataires n’ont pas manqué de menacer de durcir leur mouvement de protestation dans les prochains jours pour faire valoir leurs revendications. « Aucune promesse n’a été réalisée depuis la réunion, tenue en octobre dernier, en présence du premier responsable de la direction de la santé », ont-t-ils ajouté. Il est à rappeler que la commune de Bouandas a enregistré au mois d’octobre de l’année passée plusieurs actions de protestations organisées par les citoyens pour réclamer un hôpital. Une réunion a eu lieu au siège de la daïra de Bouandas pour décider des mesures urgentes pour prendre en charge les revendications des protestataires.

Lors de cette réunion, à laquelle ont pris part la directrice de la santé et de la population de Sétif, le directeur de l’hôpital de Bougaâ, les élus locaux, des représentants de la société civile, plusieurs mesures avaient été prises. Parmi ces décisions, la réservation d’une ambulance 4×4 pour évacuer les malades vers l’hôpital de Bougaâ à partir de cette région connue pour la rigueur de la saison hivernale. Lors de cette réunion, il a été décidé de préparer un dossier pour l’inscription d’un hôpital d’une capacité de 60 lits au profit de la population de cette région qui dispose actuellement d’une polyclinique se trouvant dans un état de dégradation avancé.

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Commerce/Fraude : 12 tonnes de marchandises impropres à la consommation et plus de 5 milliards de défaut de facturation en 2018

Mon, 01/07/2019 - 09:05

Pas moins de 22 784 interventions ont été effectuées par les brigades de contrôle de la direction du commerce de la wilaya d’Oum El Bouaghi au cours de l’année 2018, avons-nous appris de sources concordantes.

Les interventions en question ont abouti sur 11 751 concernant les pratiques commerciales et 11 033 ayant trait à la qualité et la répression des fraudes sanctionnées par l’établissement de 4 802 procès-verbaux dont 4 792 adressées aux instances judiciaires. D’autre part, les agents de contrôle ont aussi procédé à la saisie de marchandises dont la valeur est estimée à 20 442 877,56 DA, soit 15 100 000 DA pour les pratiques commerciales et 5 342 877,56 DA pour la qualité. Dans le cadre des mesures répressives prises à l’encontre des commerçants indélicats, les services du commerce ont prononcé pas moins de 314 fermetures administratives de commerce, soit 286 pour les pratiques commerciales et 28 pour la qualité.

Enfin sachant que la wilaya d’Oum El Bouaghi dispose de deux comptoirs régionaux en l’occurrence, Aïn Mlila réputé pour la pièce détachée et Aïn Fakroun pour le prêt-à-porter, la commercialisation sans délivrance de factures persiste dans ces marchés. De ce fait, les brigades de contrôle de la pratique commerciale ont comptabilisé pas moins de 5 949 095 576,15 DA de défaut de facturation. Quant aux brigades de contrôle de la qualité, elles ont procédé à la saisie de 12 tonnes de marchandises impropres à la consommation dont 3,4 tonnes de viande.

K. M.

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Ce qu’il faut savoir à propos de la tournée de Tinariwen

Sun, 01/06/2019 - 23:56

YASMINE BOUCHÈNE

Depuis hier, les réseaux sociaux sont en ebullition quant à une probable annulation de la tournée de Tinariwen et ce, suite à la parution d’un article de nos confrères d’Interlignes. Voici ce que nous savons à l’heure actuelle de l’événement.

Si le journal en ligne annonce une annulation de la tournée, citant une source proche du groupe, l’équipe organisatrice de l’événement temporise et évoque un rapport dû à un souci administratif.

Toujours selon l’article d’Interlignes, un mauvais traitement du groupe lors d’un concert à Tamanrasset aurait eu raison de l’intention de la formation malienne de se produire en Algérie.

L’Office National pour la Culture et l’Information (ONCI), organisateur de la prochaine tournée, persiste et signe quant au fait que la tournée aura bien lieu, sans pour autant avancer de dates de représentation.

Pour rappel, Tinariwen devait se produire au début du mois dans 3 villes du pays (Alger, Oran et Constantine) et ce, à l’initiative de l’ONCI.

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Forte hausse des importations des CKD sur les 11 premiers mois de 2018

Sun, 01/06/2019 - 23:52

La facture d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme s’est établie à 2,482 milliards de dollars sur les onze premiers mois de 2018 contre 1,441 milliard de dollars sur la même période de 2017, a appris l’APS auprès du Centre national des transmission et du système d’information des Douanes (Cntsid).

Ainsi, les importations des véhicules de tourisme (classés dans le Groupe des Biens de consommation non alimentaires) ont augmenté de plus de 1,04 milliard de dollars entre ces deux périodes de comparaison, soit une hausse de 72,3%.

Quant aux importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et des collections CKD de cette catégorie de véhicules, elle ont également augmenté pour s’établir à 526,64 millions de dollars sur les 11 premiers mois de 2018 contre 413,17 millions de dollars à la même période de 2017. Les importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et de collections CKD de cette catégorie de véhicules (classés dans le Groupe des Biens d’équipement) ont ainsi connu une hausse de 113,47 millions de dollars (+27,5%).

Ainsi, la facture globale d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ces deux types de véhicules et l’importation des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises (produits finis) s’est chiffrée à près de 3,01 milliards de dollars sur les 11 premiers mois contre 1,85 milliards de dollars à la même période de 2017, en hausse de 1,16 milliard de dollars (+63%). Concernant les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles (pièces détachées pour les véhicules d’occasion…), elles ont baissé à 335,4 millions de dollars contre 366,18 millions de dollars, soit une baisse de près de 30,8 millions de dollars (-8,41%).

En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc se sont chiffrées à 133,28 millions de dollars sur les onze premiers mois de 2018 contre 190,22 millions de dollars à la même période de l’année dernière, en baisse de près de 57 millions usd (-30%). Pour rappel, sur toute l’année 2017, la facture d’importation globale des Véhicules de Tourisme finis et des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ce type de véhicules s’était chiffrée à 1,62 milliard de dollars (contre 1,35 milliard de dollars en 2016).

Concernant les importations des Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et des collections CKD de cette catégorie de véhicules, elles s’étaient chiffrées à 512,6 millions de dollars en 2017 (contre 767,7 millions de dollars en 2016). Ce qui avait donné une facture globale de 2,13 milliards de dollars en 2017 (contre 2,12 milliards de dollars en 2016). Selon les derniers chiffres disponibles, le nombre des véhicules de tourisme assemblés localement a atteint 110.000 unités en 2017.

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La laiterie « Le semeur » souhaite produire du lait pasteurisé

Sun, 01/06/2019 - 23:51

Saïd Tissegouine

Si le lait de vache cru possède des propriétés plus nutritives que le lait pasteurisé obtenu à partir de la poudre de lait industrielle, il n’en demeure pas moins qu’avec la crise économique que traverse le pays, celui-ci est beaucoup plus demandé par le consommateur que le lait cru de vache.

Et pour cause : le berlingot de lait pasteurisé coûte 25 DA alors que le lait de vache cru coûte 50 DA le berlingot, soit le double. Aussi, bon nombre de laiteries spécialisées dans la production et la commercialisation du lait cru de vache souhaitent, si ce n’est pas la totale reconversion, faire expansion de leurs chaînes productives vers le lait pasteurisé, c’est-à-dire le lait obtenu avec la poudre de lait, un produit laitier subventionné. C’est le cas de la laiterie Le Semeur. Cette entreprise, créée en 2012 et entrée en production en 2017, avait obtenu l’agrément de produire du lait de vache cru et des produits dérivés comme les fromages et les yaourts. Un an et demi à peine après son entrée en production, la laiterie Le Semeur éprouve des difficultés à poursuivre sa mission car avec sa collecte moyenne journalière de lait de vache, qui est de 8 395 litres, elle n’est qu’à 7 % de sa capacité réelle de production. Sa main-d’œuvre est composée d’une cinquantaine d’employés.

Le gérant de Le Semeur, Hamid Ramdane, estime que les capacités réelles de son entreprise, vu les équipements modernes dont elle est dotée, peut atteindre une production journalière de 120 000 litres et augmenter la main-d’œuvre jusqu’à 200 personnes. Toutefois, Hamid Ramdane, dans une correspondance adressée aux services du Premier ministère, et dont nous détenons une copie, conditionne cette production de 120 000 par jour et 200 emplois par l’obtention d’une autorisation d’acquisition du lait en poudre pour produire le lait pasteurisé et le vendre à 25 DA le berlingot. Le gérant de la laiterie Le Semeur n’est certainement pas motivé par le sentiment d’altruisme, mais tout bonnement par la logique économique et commerciale. En effet, la mise sur pied de la laiterie Le Semeur et son entrée en production le 4 juin 2017 n’ont été possibles que grâce à l’apport bancaire qui était d’un montant de 250 767 804 DA, soit un taux de 80 % du montant général des investissements.

Dans sa correspondance aux services du premier ministère, Hamid Ramdane note, en guise de plaidoyer, que « la dotation de notre société en poudre de lait atténuerait la forte demande en lait pasteurisé de 25 DA, consommation de base de la population, assurerait la création de plusieurs postes d’emploi directs et indirects et augmenterait considérablement nos chiffres d’affaires et nos bénéfices, ce qui nous permettrait le remboursement, dans les délais, des divers crédits contractés ». Dans le dernier paragraphe de la correspondance, son rédacteur insiste sur le fait que l’octroi d’un quota de lait en poudre assurerait même « la survie » de l’entreprise. Notons enfin que le cas de la laiterie Le Semeur prouve clairement que l’écrasante majorité des Algériens ne peut se permettre le lait cru de vache quand bien même ses qualités nutritives et nutritionnelles sont reconnues de toutes et de tous.

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Boumerdès: 1 500 chalets à éradiquer

Sun, 01/06/2019 - 23:49

La wilaya de Boumerdès connaîtra au courant du premier trimestre de l’année en cours une importante opération de relogement au profit de 1 500 familles résidant dans des chalets : 1 000 à Boudouaou et 500 autres à Dellys, localités situées respectivement à l’Ouest et à l’Est de la wilaya, a-t-on appris d’une source crédible.

Cette opération de relogement d’envergure sera entamée, selon la même source, une fois les travaux d’aménagements extérieurs et ceux relatifs aux VRD menés à terme. Notons que sur les 14 917 chalets occupés sur le territoire de la wilaya après le séisme du 21 mai 2003, qui avait, pour rappel, secoué fortement la wilaya de Boumerdès et une partie de la wilaya d’Alger, 8 532 ont été éradiqués à travers de nombreuses municipalités.

Pour les 6 385 chalets restants, ils seront démolis selon un calendrier qui sera dicté par l’état d’avancement des travaux de réalisation des logements. Il est à indiquer qu’une fois les habitants des chalets de Boudouaou et Dellys relogés, viendra le tour des habitants des chalets de Corso et Zemmouri, dont le taux d’avancement des travaux de logements qui leur sont destinés a atteint 60%.

Enfin, il est utile de rappeler que de nombreuses opérations de relogement ont été effectuées dans la wilaya de Boumerdès au profit des familles résidant dans des habitations précaires.

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Béjaïa- Afflux de visiteurs en haute montagne: Des randonneurs à l’assaut de Yemma Gouraya

Sun, 01/06/2019 - 23:48

Une centaine de randonneurs entre hommes et femmes, venus de différentes régions de Tizi-Ouzou, ont mis à profit la journée d’avant-hier, vendredi, pour visiter le mont de Yemma Gouraya et ses merveilleux sites.

Le groupe des randonneurs qui comprend une soixantaine d’hommes et quelque 30 à 40 femmes, selon l’initiateur de la randonné, est composé essentiellement d’étudiants, mais on dénombre aussi parmi eux des fonctionnaires et même des retraités de 70 ans et plus. Encadrés par une équipe spécialisée, les promeneurs sont venus de Tizi-Ouzou, Aghrib, Taguemount Azouz, Iguerfissen, Azazga. Arrivés par bus dans la matinée à Béjaïa, ils ont été d’abord accueillis par d’autres randonneurs de Béjaïa puis ils ont entamé, depuis Sidi-Ahmed par une route abrupte, leur ascension vers le mausolée de Yemma Gouraya.

Leur itinéraire comprend aussi la visite du vertigineux pic des Singes dont la vue donne sur des paysages des plus magnifiques, le Cap Carbon, où se trouve le plus haut phare du monde et qui, par sa beauté, transporte littéralement les visiteurs dans un autre monde. Après le déjeuner, le programme de la visite a prévu aussi, sur un fond musical et d’ambiance, une pause culturelle où les randonneurs pouvaient intervenir sur des sujets scientifiques, culturels, cultuels ou même humoristes pour se détendre un tant soit peu de la fatigue.

La dernière halte programmée par les organisateurs de la sortie était celle de la mythique place Gueydon, d’où les randonneurs pouvaient admirer la rade de Béjaïa, les activités sur le vieux port et, au loin, la chaîne des montages des Babors. Dommage que pour cause des pluies qui s’abattaient par intermittence ce jour-là sur la région de Béjaïa, de grands pans du programme de la randonnée ont dû être abandonnés au grand regret des visiteurs.

Le guide a indiqué que son groupe, constitué d’éléments issus de plusieurs régions de la wilaya de Tizi-Ouzou, organise régulièrement, tous les quinze jours, des randonnées pédestres à travers de beaux sites du pays. Le but est de découvrir les beaux paysages du pays, de faire connaître aux gens les différentes régions visitées et au-delà provoquer des rencontres intéressantes entre randonneurs.

B Mouhoub.

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Tizi Ouzou- Transport universitaire: La résiliation du contrat avec Tahkout annulée !

Sun, 01/06/2019 - 23:47

La résiliation du contrat avec l’opérateur Tahkout, spécialisé dans le transport universitaire, engagée par la direction des œuvres universitaire de Tizi-Ouzou, a été finalement annulée pour irrégularité de la procédure, a-t-on appris, hier, du directeur des œuvres universitaires de M’Douha, Si Tayeb Said. Ce dernier a, par ailleurs, confirmé que le contrat du groupe Tahkout avait fait l’objet d’une décision de résiliation qui remonte à fin décembre denier.

Mais, il se trouverait que cette résiliation «est entaché d’irrégularité,» soutient le même responsable. L’avis d’annulation de la résiliation, souligne-t-il, «va paraître demain matin (ndlr aujourd’hui) dans les journaux». Les bus de Tahkout, mis hors circuit, vont donc normalement reprendre du service, dès aujourd’hui, affirme-t-il, bien entendu en ce qui concerne le transport universitaire urbain et suburbain. Le directeur du parc Tahkout a quant à lui exprimé son soulagement, affirmant que «les bus Tahkout seront au rendez-vous» de la rentrée universitaire prévue aujourd’hui.

De son côté, le DOU de Hasnaoua, monsieur Belhocine, affirme que «pour l’urbain, il n’y a jamais eu de résiliation de contrat et les responsables du parc Tahkout ont été interpellés juste pour l’entretien des bus sans plus». À noter que l’information de la résiliation du contrat attribué au groupe en 2015 a circulé à grand échelle, faisant part de «non-respect d’une clause du marché portant sur l’âge, des bus utilisés, qui ne devrait pas dépasser les 10 ans».

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Prix «Abou Al Kacem Chebbi 2018» (Tunisie): L’Egyptien Rifaât Sallam récompensé

Sun, 01/06/2019 - 23:36

Le prix de la création littéraire «Abou Al Kacem Chebbi 2018» a été attribué au poète égyptien Rifaât Sallam pour la traduction vers l’arabe du recueil «Les Feuilles de l’Herbe» du poète et écrivain américain Whalt Whitman (1819-1892), lors d’une cérémonie organisée vendredi soir à Tunis.

Le lauréat égyptien du Prix, dans sa 34e édition, a «exprimé sa gratitude à la Tunisie et ses intellectuels pour cet intérêt accru à la poésie et à la culture», tout en se félicitant de voir son nom associé au nom d’un grand poète comme Abou Al Kacem Chebbi, rapporte l’agence tunisienne de presse TAP.

Rifaât Sallam est un poète et traducteur égyptien qui publie de la poésie arabe depuis les années 70. Diplômé en journalisme, il est aussi un critique littéraire et traducteur de chefs-d’oeuvre de la poésie universelle. Il est auteur de diverses études distinguées dans le domaine littéraire.

La 34e édition du prix «Abou Al Kacem Chebbi» a été consacrée à la traduction de la poésie. Le prix s’intéresse dans chaque édition à une branche de la création littéraire et artistique (roman, théâtre, poésie et autres). Lancé en 1984, ce prix annuel est une récompense littéraire destinée aux créateurs arabes.

Par ailleurs, une mention spéciale a été attribuée au poète libanais Paul Chaoul qui est un critique littéraire et traducteur de poésie française qui publie depuis les années 70. Il compte plusieurs ouvrages sur la culture maghrébine moderne et l’art contemporain arabe (poésie, essai, théâtre…).

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Les japonais veulent des aveux de Carlos Ghosn

Sun, 01/06/2019 - 23:34

Carlos Ghosn, en détention prolongée au Japon pour des soupçons de malversations financières, pourrait être libéré avec pour « seule condition » de signer des aveux rédigés en japonais, qu’il ne comprend pas, déclare le fils du PDG de Renault, Anthony Ghosn, dans un entretien à l’hebdomadaire français le Journal du dimanche (JDD).

Affirmant que son père est « prêt à se défendre de façon vigoureuse » devant un tribunal de Tokyo mardi prochain, Anthony Ghosn explique que « la seule condition de sa sortie est une confession ». « Le paradoxe, c’est que la confession qu’on lui demande de signer est écrite exclusivement en japonais », or « il ne parle pas cette langue », précise son fils.

Depuis son incarcération, il peut « dire au procureur qu’il conteste ce qu’on lui reproche, ou au contraire avouer et être libéré. Depuis sept semaines, sa décision a été assez claire », souligne-t-il. « Je n’ai pas de nouvelles directes de lui, j’en ai par ses avocats japonais. Il est en bonne forme. Il est prêt à se défendre de façon vigoureuse, et est très concentré sur l’objectif de répondre aux accusations lancées contre lui. Il est surtout très calme », affirme le jeune homme de 24 ans qui s’exprime pour la première fois dans la presse.

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Université de Béjaïa: Le CNES grogne

Sun, 01/06/2019 - 23:33

Par Arezki SLIMANI

Les logements, le salaire et les conditions de travail constituent l’essentiel des points soulevés par la section du Cnes à l’université de Béjaïa dans une plate-forme de revendications rendue publique, hier.

Alors que les étudiants n’ont pas tout à fait repris le chemin de l’université, après une crise qui aura duré plus d’un mois, voilà que les enseignants se mettent de la partie pour créer un climat de tensions au sein de l’université de Béjaïa. Réunis en assemblée générale, les enseignants de l’université de Béjaïa comptent organiser un sit-in devant le direction du rectorat.

La révision des statuts des enseignants chercheurs, le réajustement des salaires pour endiguer la disparité par rapport aux autres secteurs de l’administration publique et l’allègement de l’IRG, sont les premières revendications émises par les enseignants sur le plan salarial.

Au chapitre des logements, le Cnes exige un quota de 2900 logements et situe le nombre de demandeurs à plus de 900. Il est question aussi de la saisine des autorités pour un quota de logements sociaux et engager une procédure de désistement pour le cas de Berchiche à El Kseur, ainsi que la livraison immédiate aux bénéficiaires des 70 logements dans la ville d’El Kseur, avec toutes les commodités respectables. La Cnes ne s’arrête pas là, puisqu’il exige en parallèle la relance du programme dit présidentiel au quartier de Sid Ali Labhar, avec 80 unités et l’établissement d’une communication sur l’état du parc logements de l’université de Béjaïa.

Concernant les conditions de travail, le Cnes veut une commission d’hygiène et de sécurité, conformément au statut général de la Fonction publique, la réhabilitation des structures en état de délabrement, l’achèvement des travaux qui perdure depuis 3 ans au campus de Targa Ouzemour, le recrutement des agents d’entretien pour garantir des locaux propres (bureau, salle de cours…).
La présence d’un agent de sécurité au niveau de chaque bloc et le recrutement des agents pour leur entretien, ainsi que la réhabilitation des tableaux et des rétroprojecteurs sont d’autres points soulevés par le Cnes, dans ce mouvement qui risque de prendre de l’ampleur si la tutelle ne répond pas dans les délais raisonnables et de manière claire, menace le Conseil national des enseignants de l’université de Béjaïa, qui fait front à l’administration de tutelle accusée de «mépris à l’égard des enseignants». L’administration rectorale fait désormais face à un nouveau bras de fer avec les enseignants après celui difficilement négocié avec les étudiants.

Une année difficile pointe du nez, en somme, dans cette institution qui vit annuellement au rythme de crises.

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L’alerte donnée par un citoyen lui sauve la vie: Une lycéenne kidnappée à Khenchela

Sun, 01/06/2019 - 23:29

Par Hasnia Yacoub

Une lycéenne de 18 ans a été kidnappée par deux hommes pas loin de son lycée. La jeune fille a été forcée de monter dans la voiture de ses agresseurs qui la menaçaient avec une arme blanche.
Une fois en leur compagnie, les deux hommes âgés de 34 et 37 ans, se sont dirigés vers la forêt Chabour, à quelques dizaines de kilomètres de là.

C’est grâce à l’information donnée par un citoyen qui a vu la scène et avait bien remarqué que la jeune fille avait été poussée de force à monter dans le véhicule sous la menace d’une arme blanche, que la victime sera libérée. Une fois informés, les services de sécurité ont lancé une grande opération de recherche en contrôlant les accès de la ville. Une équipe des agents de la sûreté s’est dirigée vers la forêt où elle a pu rapidement localiser les agresseurs et leur victime. Cette dernière sera libérée et l’un des deux kidnappeurs sera arrêté en sa compagnie.

Une course-poursuite sera lancée contre le second agresseur jusqu’à son arrestation. La jeune fille qui a été violemment battue a été transférée vers l’hôpital. Les deux hommes ont comparu avant-hier devant le procureur de la République qui a ordonné leur emprisonnement en attendant leur procès.

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Au cœur du Sahara: Escapade spirituelle à Timiaouine

Sun, 01/06/2019 - 23:25

Par Ilhem TERKI

Fête du chameau, l’occasion convoitée pour les habitants afin de se rencontrer et fêter le symbole d’une identité commune.

Si vous souhaitez voyager dans une région pastorale, vous avez une seule adresse par excellence «Timiaouine».. A 200 km au sud de Bordj Badji Mokhtar, dans la wilaya d’Adrar, se trouve un jardin secret, un véritable paradis… Une expérience qui nous conduit vers les espaces du Grand Sud algérien dont la magie et le charme sont dans la diversité des paysages que par les rencontres avec les populations sahariennes et les chameaux.. Le voyage a commencé de Adrar, puis Bordj Badji Mokhtar pour arriver à Timiaouine. Tout le long du voyage, des petites marches à pied ont été marquées pour permettre aux visiteurs de découvrir le quotidien et les coutumes de la population. Cet itinéraire est en bivouac pour pouvoir profiter au mieux des magnifiques paysages et d’être au coeur de l’âme du Sahara.

Cette semaine, a été exceptionnelle pour les habitants de Timiaouine, qui ont célébré la solennelle «fête du chameau», une des importantes occasions dans la région. Cette fête est incarnée dans leur identité… Venus des quatre coins du Grand Sud, du Mali, de la Libye, du Niger et du Tchad, habillés en tenue traditionnelles, pour assister au lancement de la 23e édition du Festival du chameau. Cet événement est l’un des plus importants dans la région. Il demeure l’occasion indispensable pour les habitants afin de se rencontrer et fêter le symbole d’une identité commune. Cette fête est considérée comme une déesse gardienne des coutumes culturelles et morales des Touareg. Timiaouine semble vouloir garder ses traditions et les revaloriser. Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, qui a assisté au lancement de cette édition, a indiqué à L’Expression, que ces journées sont l’occasion de vivre les traditions et coutumes touarègues dans leur essence même. Pour le ministre, il est impérativement nécessaire d’officialiser le festival du chameau et de lui attribuer une dimension nationale, vu son importance sur les plans culturel, économique, religieux et touristique. Le ministre qui a présidé le coup d’envoi de la 23e édition du Festival du chameau à Timiaouine, a mis l’accent sur l’importance «d’officialiser cette manifestation locale au regard de ses dimensions culturelle, humaine, civilisationnelle, religieuse, touristique et économique».

L’empreinte touarègue
Il faut savoir que la culture touarègue a une empreinte. Elle est imprégnée de poésie, de musique, de joutes oratoires. Pour le ministre, il faut renouer avec les aspects, les mots les plus ancestraux et la terre. «Le chameau est une richesse animale importante pour le développement économique des régions du Grand Sud et la promotion du tourisme local», a estimé le ministre, en exprimant la disponibilité de son secteur à rechercher les cadres appropriés pour officialiser le festival du chameau et lui conférer un caractère international. Le défi est de préserver le patrimoine national matériel et immatériel.
Le chameau est un trésor. Un élément clé dans la promotion du tourisme domestique, l’attraction des touristes étrangers et le renforcement du développement économique durable dans les régions frontalières. Pour le premier responsable du tourisme, cet évènement «a grandement contribué à attirer la population des wilayas avoisinantes comme Tamanrasset, Illizi et Adrar vers Timiaouine et à mettre en avant l’utilité du chameau et la possibilité de l’exploiter pour réaliser un développement économique porteur dans les régions du Sud».

De son côté, le wali d’Adrar, Hamou Bekkouche, a indiqué qu’il est temps d’officialiser ce festival en lui conférant une dimension nationale lors de ses prochaines éditions.
La fête du chameau qui s’ est étalée sur trois jours, a été marquée par moult activités artistiques et culturelles. Une course de méhari a été organisée. Cette activité reflète l’incarnation d’une culture incontestable qui nous fait voyager dans le temps. Elle témoigne de l’authenticité et de la civilisation des habitants de cette région du fin fond du Sud algérien. Ces patelins ont l’arôme d’une vie éternelle.

Ils se composent de quelques maisons qui se fondent dans le paysage mi-désert mi-montagne. Au cours des trois jours passés dans la région, une source de «thé interminable» nous a arrosés jusqu’à l’ivresse. Il faut savoir que le thé n’est pas une simple boisson dans le Sud, mais un rituel.
L’homme bleu ne se passe pas de son thé. C’est une question de coutume.
La fête fait partie de leur vie. Dans cette fête, nous avons rencontré, des femmes bien habillées, des vieux et des enfants cachés derrière leur turban et leur voile. C’est aussi une question de coutume…On note, dans ce contexte, que la fête du chameau contient des courses de chameaux et des concours des plus beaux chameaux… La chose qui a marqué les esprits est la beauté des tentes. Elles sont décorées par toutes sortes de garnitures travaillées à la main. Sur les tentes, des peaux en cuir colorées sont accrochées. Elles témoignent encore une fois de l’existence de toute une histoire antique et d’une tribu attachée aux traditions.

Arrosé jusqu’à l’ivresse
La beauté est toujours présente chez les Touareg. La musique pour eux, est un concept. Elle fait partie de leur quotidien. Les femmes se rassemblent souvent et chantent leurs champs traditionnels.
La musique touarègue illumine leurs sombres soirées. Concernant les Touareg hommes, ils portent tous sans exception, un turban de couleur sombre, qui leur couvre le visage et une takouba (l’épée traditionnelle touaregue), ce sont deux symboles qui témoignent de l’appartenance à un patrimoine et une culture ancestraux. Enfin, les Touareg sont dignes et nobles. Cette fête de chameaux est l’un de leurs symboles. Une fierté pour cette zone désertique… Pour ceux qui souhaitent se couper du reste du monde, faire une cure et un voyage spirituel, une seule destination leur convient: «Timiaouine», où le Touareg, l’âme bleue du désert, sera aux rendez-vous et aux petit soins…

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Tizi Ouzou s’active jusqu’au 12 janvier: Un nouvel An amazigh mielleux

Sun, 01/06/2019 - 23:21

Par Kamel Boudjadi

Cette foire qui coïncide avec le début de l’année berbère est destinée à valoriser les productions de l’apiculture de Kabylie, mais aussi une occasion pour mettre les producteurs sur une place marchande de grande importance.

La Chambre de l’agriculture et l’association des apiculteurs de la wilaya de Tizi Ouzou, en collaboration avec la coopérative Capto et l’interprofessionnelle de l’apiculture, organisent à l’occasion de Yennayer, une foire du miel et des produits de la ruche. La manifestation se déroulera au niveau de la placette du musée, située au centre-ville du 6 au 12 janvier en cours. Selon les organisateurs, ce seront quelque 20 apiculteurs producteurs qui s’installeront à partir d’aujourd’hui dans les stands. Ainsi, la foire sera également l’occasion pour booster les campagnes de sensibilisation lancées, il y a déjà plusieurs années. Pour ce faire, l’association des apiculteurs dirigée par Salem Touati, profite même de ces manifestations qui regroupent les professionnels de la filière, pour sensibiliser.

Cette foire qui coïncide avec le début de l’année berbère est destinée à valoriser les productions de l’apiculture de Kabylie, mais aussi une occasion pour mettre les producteurs sur une place marchande d’une grande importance dans la région, parce qu’elle est située au centre-ville. Les apiculteurs auront là une occasion en or pour vendre leurs produits qui, faut-il le signaler, se raréfient d’année en année, à cause du réchauffement climatique et à cause d’agressions subies par la flore locale. D’ailleurs, ajoutent les organisateurs et non moins professionnels de la filière, la production a grandement baissé ces deux dernières années.

Par ailleurs, le discours sur l’exportation de ce produit s’intensifie, mais les résultats concrets ne sont pas visibles sur le terrain. Le miel de Kabylie reste encore dépourvu, même d’un marché local et national.

La nature de la production peut se hisser au niveau de la qualité à la norme internationale, mais il n’en demeure pas moins que l’organisation de l’exportation reste un voeu pieux. Un manque flagrant en matière de laboratoires et de centres de veille sanitaire, à même d’analyser les miels, surveiller la qualité et diversifier la production de l’apiculture, se fait sentir de plus en plus. Ces organismes servant à classer le miel de Kabylie comme produit du terroir et à le labéliser, sont inexistants dans la région. Enfin, les apiculteurs espèrent de tout coeur que les pouvoirs publics entendent leur cri. Les variétés de miel produites en Kabylie particulièrement et en Algérie en général, sont d’une qualité insoupçonnée et peuvent rivaliser avec les meilleurs miels du monde entier.

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Categories: Afrique

287 femmes et 1126 mineurs ont tenté la traversée en 2018: Les chiffres glaçants de la harga

Sun, 01/06/2019 - 23:18

Par Mohamed TOUATI 

Pas moins de 3 000 personnes ont péri ou portées disparues en Méditerranée depuis ces 10 dernières années.

Les frontières se ferment. Les visas sont de plus en plus difficiles à obtenir. Les pays industrialisés, frappés de plein fouet par la crise économique, n’ont plus besoin de tant de bras que par le passé. Les Algériens candidats à l’émigration à tout prix n’ont plus d’alternative que d’affronter les vagues furieuses de la Méditerranée pour tenter de rallier les rives de ces terres qui constituent encore, à leurs yeux, des eldorados.

Pour atteindre leur objectif, caresser leur rêve d’une vie meilleure, il faut dans un premier temps déjouer la vigilance des garde-côtes, souhaiter une météo clémente, pour que leurs embarcations de fortune arrivent à bon port. En cas de détresse et à défaut d’être secourues, elles risquent d’être englouties avec leurs équipages. Le rêve se transforme en cauchemar. Ce sera le destin tragique de centaines d’entre eux.

Plus de 3000 harraga ont péri ou sont portés disparus en mer depuis 2009, selon un rapport de la Ligue algérienne des droits de l’homme. Un drame humain qui est loin de décourager les candidats à la harga, majoritairement jeunes et touchés pour la plupart par un chômage et des conditions sociales qui ne leur permettent pas d’entrevoir l’avenir sereinement dans leur pays.

Près de 4000 personnes dont 287 femmes et 1126 mineurs ont vainement tenté au péril de leur vie, la traversée de la Méditerranée, en 2018. La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh) dit avoir recensé la mise en échec de tentatives d’émigration de 9753 individus depuis début 2015 à fin 2018. Quant au chiffre de ressortissants algériens détenus à l’étranger, en Europe essentiellement, il s’élèverait à 12.700 pour les 10 premiers mois de 2018, contre 14.000 en 2017, indique la même source qui s’est basée sur des informations partielles collectées auprès des familles de détenus et les rapports d’ONG. Un phénomène qui constitue un vrai casse-tête pour les responsables chargés de ce dossier. La dissuasion par la répression s’est avérée inefficace. La loi punissant toute personne qui tente de quitter illégalement le territoire national de 2 à 6 mois de prison ainsi que d’une amende de 20 000 à 60 000 dinars algériens s’est avérée bien peu dissuasive et pratiquement d’aucune efficacité ne serait-ce que pour juguler ce fléau.

Les candidats à l’émigration clandestine par le biais de la «harga» ne reculeront devant rien. Pas même devant la mort. Si c’est le prix qu’ils devront payer, rien que pour caresser le fol espoir d’une vie meilleure outre-Méditerranée, alors, même le risque fort probable de se retrouver outre-tombe, ne les effraiera pas. Ils demeurent prêts à relever le défi, à affronter toute mer démontée et ses vagues en furie.

Les risques sont connus: disparition en mer, les garde-côtes qui les prennent en chasse…Les moyens sont dérisoires: embarcations de fortune…Tous les ingrédients sont réunis pour transformer ces folles et insouciantes équipées en autant de drames humains. Les douleurs sont insupportables pour les parents. Combien d’enfants ont péri en mer? Combien croupissent dans les prisons? Les statistiques battent de tristes records d’année en année. Une tragédie qui ne voit pas le bout du tunnel. A la fin du mois de décembre 2018, la presse écrite nationale dans son ensemble, avait largement fait cas dans ses manchettes, de 600 corps d’Algériens se trouvant dans les morgues espagnoles, Almeria, Alicante et d’autres villes encore.

Cette comptabilité macabre ne diminue en rien le calvaire de ces damnés de la terre. Une mort d’Algérien dans des conditions aussi dramatiques qu’insupportables est une mort de trop. Et il n’y a pas lieu à ce qu’elles se comptent par centaines ou par milliers pour s’en émouvoir. Les raisons sont simples: le chômage, la mal-vie, la crise du logement…

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Généralisation de la finance islamique aux banques publiques: Les experts se disent optimistes

Sun, 01/06/2019 - 23:15

Par Madjid BERKANE 

La promulgation d’un cadre juridique n’est pas intervenue en retard en Algérie. Les meilleures lois sont celles qui viennent répondre à une demande réelle du marché, a plaidé Kamel Rezig.

La finance islamique a désormais toutes les raisons de s’épanouir en Algérie. La promulgation de la loi portant sa généralisation au sein des banques publiques le 4 novembre dernier va révolutionner les choses. C’est ce qu’ont affirmé, hier, les invités du forum du journal arabophone Echaâb.

Pour Kamel Rezig, économiste et enseignant universitaire, l’avenir de la finance islamique s’annonce prometteur, car la demande des Algériens sur les produits de cette finance est forte. «La promulgation d’un cadre juridique va dissiper toutes les réticences qui subsistent quant à ce mode de finance», a-t-il ajouté. «La promulgation d’un cadre juridique n’est pas intervenue en retard en Algérie. Les meilleures lois sont celles qui viennent répondre à une demande réelle», a- t-il plaidé.

La finance islamique a en outre toutes les chances de réussir, note le chercheur, car le gouvernement a prévu tous les mécanismes capables de l’accompagner, à l’image de l’instance de la fetwa, la comptabilité islamique et les assurances préconisées par la finance islamique. «La prévision de ces mécanismes par les particuliers détenteurs de l’argent qui se reconnaissant dans les principes de l’islam à placer leur argent dans des banques islamiques», affirme-t-il. «L’introduction de la finance islamique a été garantie pour l’Algérie ce que les économistes appellent la finance inclusive», a conclu l’économiste.

De son côté, Nacer Haider, P-DG d’Essalam Banque a déclaré que la promulgation d’un cadre juridique est une bouffée d’oxygène. «L’ensemble des réticences des clients ont pour origine l’absence de ce cadre», dira-t-il. La demande sur les produits de la finance islamique est effectivement importante en Algérie. «La quote part de la finance islamique dans le marché financier algérien est de 2%. Ce pourcentage est important, car le marché financier en Algérie est accaparé à hauteur de 87% par les banques publiques», fera-t-il remarquer.

Le cadre juridique est aussi important pour le P-DG d’Essalam Banque, car c’est cet instrument qui va permettre aux banques islamiques d’innover dans ses produits «La finance islamique n’est pas uniquement des crédits sans intérêts, mais elle est aussi achat et vente», plaide-t-il. «La banque Essalam ayant accueilli avec beaucoup d’enthousiasme la décision du gouvernement a décidé d’ores et déjà d’ouvrir plusieurs banques à travers le territoire national», a fait savoir l’invité d’Echaâb.

Pour sa part, Zouhir Meziane, enseignant universitaire, a saisi l’occasion pour faire part de la tenue durant les 6 et 7 du mois courant d’un séminaire international sur la finance islamique à Alger. L’évènement qui aura lieu au Centre international des conférences, verra la participation de cinq pays étrangers et la présence de 300 participants.

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Performance des universités anglophones en Afrique: L’Algérie toujours à la traîne

Sun, 01/06/2019 - 22:43

L’Université algérienne est à la traîne, à en croire le classement du rapport publié, hier, par Unirank, qui révèle les performances des universités anglophones. Principalement issues de l’Afrique du Sud qui occupent les 8 premières places du classement où trône l’université de Pretoria, alors que les 9 et 10e places sont détenues par celles de Nairobi au Kenya et américaine du Caire en Égypte, l’Algérie n’a réussi à placer dans ce classement que 22 universités, contre 39 pour le Maroc et 24 pour l’Égypte.

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Augmentation du prix de la viande rouge en Tunisie: La contrebande vers l’Algérie incriminée

Sun, 01/06/2019 - 22:41

La saignée des bêtes vers l’Algérie serait la cause principale de l’augmentation du prix de la viande rouge en Tunisie. Et si les bouchers tunisiens estiment “qu’une bête vendue en Algérie peut rapporter jusqu’à 2 500 dinars de bénéfice et qu’on se retrouve avec de moins en moins d’offre et plus de demande”, le président du Syndicat national tunisien des agriculteurs (Synagri), Karim Daoud, a appuyé cette thèse non sans relever que “le problème prend son origine dans la mauvaise gestion du secteur laitier. Nous produisons moins de lait, donc moins de veaux à engraisser, ce qui aboutit à une offre déficitaire”.

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