Ali Chabana
Deux jeunes s’étaient mis à épier de loin un dépôt de tabac. Leur visée était bien connue : dès le retour du gérant du magasin, le camion chargé d’une importante quantité de cigarettes et commença à la décharger.La nuit venue, nos deux comparses se dirigèrent au lieu indiqué, et avec eux un arrache-clou défoncèrent le magasin et s’emparèrent d’un lot de 35.000 paquets de cigarettes. La scène s’était produite en 2017 à Bir El Ater, au sud de la wilaya de Tébessa. Le lendemain, le père du propriétaire du dépôt de tabac se rendit compte du vol et alerta vite son fils. Aussitôt, ce dernier se rendit à la police afin de signaler le cambriolage et déposer une plainte contre X. Quelques jours après, les deux lascars, aujourd’hui devant la justice, s’achetèrent un véhicule Toyota tout-terrain et se permirent quelques excentricités, des dépenses à tout va, vêtements de luxe et restaurants. Cela attira la curiosité des gens, quand on savait que les deux jeunes étaient des chômeurs notoires.
Les informations tombèrent chez la victime du vol, qui porta une seconde plainte, cette fois-ci contre ces deux-là, lesquels et comme par enchantement disparurent dans la nature et prirent la fuite. Le juge d’instruction instruisit un mandat d’amener. Le vendeur du véhicule, lui aussi appelé à la barre, indiqua avoir cédé la voiture contre de l’argent, après avoir refusé un troc, voiture contre cigarettes.
Le jour de leur procès, les deux accusés se contredirent et se jetèrent les accusations, l’un d’eux dira n’avoir connu son compagnon que lors de leur séjour en prison. Après les délibérations, le tribunal criminel près la cour de justice de Tébessa a prononcé des peines d’emprisonnement à l’encontre du principal accusé, qui écopa de 5 ans et son complice s’est vu infligé 4 ans. Une réclusion criminelle assortie d’un remboursement de dommages de 4 millions de dinars à la victime.
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A.El Abci
Le palais de la culture Med Laïd Al Khalifa a abrité hier la première rencontre régionale du «Forum international pour la modération » «Al Wassatia», en présence de son président, Aboudjerra Soltani, et de représentants venus de 14 wilayas de l’Est du pays et ce, à l’effet d’en expliquer les valeurs et le message et de les doter de structures locales.Selon un des organisateurs, la matinée a été réservée aux explications des objectifs, valeurs et message, alors que l’après-midi a été consacrée au volet organique avec essentiellement
l’installation des bureaux des wilayas participantes.
Le président du forum, A. Soltani, a fait une déclaration en marge de la rencontre et dans laquelle il a souligné qu’ « il n’y a plus d’idée et de pensée de nature locale, elles sont toutes mondialisées. Situation qui fait que nous ne faisons que recevoir des orientations à travers cet espace ouvert». Aussi, dira-t-il, «avons-nous décidé d’exploiter ce même espace pour faire bouger les compétences, qui sont actuellement en panne dans notre pays, dans les domaines de la culture, la politique, l’économie, le sport, etc., pour leur offrir un espace de dialogue ». Et d’indiquer que ce dernier servira à la promotion de la culture, de la conciliation nationale, d’actions pacifiques et non violentes, avec pour objectif le développement du pays avec l’entraide de tous.
« Nous avons rencontré à propos du forum beaucoup de réactions positives auprès de nos élites et des décideurs dans le pays, mais aussi la volonté de la part de nombreuses forces d’y adhérer », a indiqué M. Soltani. Et de considérer que « nous sommes encore à la phase d’institution du forum, mais qui nous donnera la possibilité à terme de présenter des analyses sérieuses et approfondies qui participeront à éclairer nos responsables politiques et nos leaders des formations partisanes pour les bonnes décisions à prendre. Et pourquoi ne pas participer également, à notre tour, à la mondialisation pour la simple raison que celle-ci a transformé le monde en un petit village ».
Cette première manifestation publique du forum a vu l’installation de bureaux locaux des wilayas de l’Est, qui sera suivie ultérieurement par d’autres réunions à l’Ouest, au Centre et au Sud, a-t-on appris auprès des organisateurs. M. A. Soltani a recommandé dans une courte allocution aux élus des bureaux locaux installés «de s’ouvrir à tous, à la culture, à la science et de bannir l’idéologie».
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A. Z.
Le « tueur silencieux » a encore fait une victime, une troisième en moins de 24 heures. Un homme de 33 ans a été tué, dans la nuit de vendredi à samedi, au niveau de la commune de Ouled Rahmoune des suites de l’inhalation du monoxyde de carbone, indique un communiqué de la Protection civile transmis hier à notre rédaction. Immédiatement après l’alerte, les éléments de l’unité secondaire Guettouche El Djemaï se sont déplacés sur les lieux, à la cité Tayeb Med Guerabsi, au village d’El Gourzi, à 23h10, indique la même source. Ajoutant que la victime a été découverte morte par asphyxie, après avoir inhalé du monoxyde de carbone qui se dégageait du chauffage. Le corps de la victime a été évacué vers la morgue de l’hôpital Med Boudiaf d’El Khroub, signale-t-on.The post Un homme tué par le monoxyde de carbone à El Gourzi appeared first on .
A. Ouélaa
La police judiciaire du 2ème arrondissement d’El Tarf, a mis fin à la série de cambriolages de magasins de la ville d’El Tarf et de ses environs. Le dernier en date, est un magasin de cosmétiques et de produits de beauté, ayant fait l’objet d’un vol par effraction le mercredi passé. La victime qui a immédiatement déposé plainte, a permis aux enquêteurs de se déplacer sur les lieux. La prise des empreintes, grâce au système AFIS, a permis d’indiquer formellement celui qui a commis ce cambriolage, puisque déjà fiché comme cambrioleur ayant purgé par le passé des peines de prison pour vols multiples commis la nuit par effraction.Présenté devant le tribunal d’El Tarf jeudi dernier, le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt pat le magistrat instructeur.
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Ghania Oukazi
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a appelé, hier, les populations des zones frontalières à observer une vigilance « du plus haut degré » pour, a-t-il dit « relever les défis sécuritaires actuels et à venir.»«Vous avez vécu ces derniers temps, les tentatives d’incursion dans le territoire national de groupes venus de certains pays arabes, la vigilance doit être à son plus haut niveau, ( ), nous avons vécu les années noires du terrorisme, nous avons perdu des milliers de vies algériennes, Dieu merci, nous l’avons vaincu grâce aux multiples sacrifices,» a-t-il affirmé, hier, devant les notables et les représentants de la Société civile de la commune de Tinzaouatine, dans la wilaya de Tamanrasset. Nouredine Bedoui a noté que «les services de sécurité, tous corps confondus, sont en vigilance totale ( ), à ceux qui s’expriment de l’intérieur et de l’extérieur du pays, que se soient des organisations ou autres, ceux qui distillent des mensonges, on leur dit que ceux qui veulent entrer en Algérie, il existe des postes frontaliers, mais ceux qui violent nos frontières, ils doivent savoir que nous défendrons tous notre pays.» L’allusion concerne des groupes venus ces derniers temps, a-t-on dit, de la Syrie pour atteindre les frontières sud du pays.
Pour le ministre, « la sécurité et la stabilité du pays sont des lignes rouges.» Il affirme ainsi, que «nous vivons actuellement, un redéploiement de certains groupes, la vigilance la plus forte doit être de mise.» Bedoui demande aux populations de ces zones frontalières avec le Mali et le Niger, « faites confiance en les institutions sécuritaires de l’Etat, en votre armée qui est aux frontières pour la sécurité du pays et des citoyens.» Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, le confortera dans sa courte intervention en déclarant que «un pays est fort quand ses frontières sont préservées.» Avant de lui céder la parole, Bedoui aura souligné que «sans la sécurité et la stabilité, on ne peut parler de développement ni d’autres choses.»Un programme de sécurisation des frontières
Autres choses, le ministre devait retenir la revendication qui lui a été faite par les habitants de Tinzaouatine de « revoir la réglementation codifiant l’exploration de l’or, dans la région, pour délivrer des autorisations spéciales à ceux de la région qui la pratiquent, et ce, pour leur éviter d’être arrêtés par les services de sécurité.» Les intervenants ont pointé du doigt «les arrestations de nos jeunes et leur comparution devant le juge, la saisie de leur matériel.» Ils déplorent le fait que «les services de sécurité arrêtent, parfois, des personnes qui n’ont même pas fait d’exploration mais mènent des activités pour la prise en charge de leur élevage.»
Le MICLA leur promettra que «toutes vos doléances seront portées à la connaissance du gouvernement et des ministres concernés pour que des solutions leur soient trouvées dans les plus brefs délais.» Le ministre du Commerce, Saïd Djelab, leur a affirmé que «l’organisation de la Foire Assihar’ (gelée depuis de longes années ndlr), aura lieu au début de février prochain, on verra pour cela avec le wali et nos voisins.» Djelab fait savoir qu’«il est prévu à l’avenir de faire de Tamanrasset un pôle économique et commercial, d’en construire les infrastructures nécessaires, il faut que l’Assihar devienne un événement économique africain.»
«Les cadres de la Nation doivent être permutés»
Tout en rappelant la rencontre avec les autorités et élus des zones frontalières, tenue à Alger, ces derniers mois, Bedoui précisera que «vos demandes sont incluses dans les recommandations que nous avons arrêtées ( ), importance est donnée à la réalisation des routes, projets inscrits dans le programme spécial frontières’ décidé par le président de la République, auxquels nous allons accorder des rallonges budgétaires.» A son arrivée, il inspectera l’état d’avancement de projets inscrits dans «le programme de sécurisation des frontières de la wilaya de Tamanrasset.» Bouteflika avait débloqué un budget de 600 milliards de centimes pour la réalisation de 260 km qui y sont inclus. Il est question de réaliser en tout 4.445 km, par l’effet de prise en charge de revêtement linéaire tout autour de la wilaya de Tamanrasset, de réalisations d’aérodromes et pistes d’atterrissage, de plate-formes d’hélicoptères, tout autant qu’un revêtement de la piste Silet-Tinzaouatine sur une longueur de 367 km. « Le programme de sécurisation des frontières est le plus important, dans la région. Des élus noteront que la route reliant Tamanrasset au Niger est longue de 623 km «mais totalement défoncée.»
Première visite ministérielle «depuis l’indépendance»
Les populations ont noté que «c’est la première fois que des ministres viennent à Tinzaouatine depuis l’indépendance.» Situé à 550 km de Tamanrasset et à 380 km d’In Guezzam, Tinzaouatine, soulignera le ministre de l’Intérieur «est le point le plus reculé du pays.» Ses habitants veulent la voir érigée en wilaya déléguée «comme Debdeb.»
Les premières déclarations du MICLA ont mis en exergue «la nécessité du recrutement local» et a appelé, entre autres, les responsables de la protection civile à «organiser des concours spéciaux pour pouvoir les recruter dans le corps.» Il instruira, autorités locales et responsables d’institutions, à «mieux communiquer, mieux informer sur les opportunités de recrutement, il faudrait que nos jeunes comprennent qu’on les oriente vers des emplois qualifiés.» Bedoui demandera, aussi, à ce que «les cadres de la Nation soient permutés à travers les différentes régions du pays, pour acquérir le plus d’expérience possible, il ne faut pas qu’il fasse du surplace.» Il exigera en outre «la réalisation, dans les délais les plus courts, des infrastructures de base, notamment dans les zones frontalières, c’est une nécessité impérieuse» et recommandera «d’essayer le ciment pour la construction de réseaux routiers dans le Sud.»
Entre autres inaugurations auxquelles il a procédé, hier, dans la commune de Tinzaouatine, en plus du lancement de réalisation de tronçons routiers, un groupe scolaire alimenté par l’énergie solaire, cantine comprise en soulignant qu’ «aucune école ne sera construite sans cantine et les infrastructures publiques devront, toutes, passer au solaire.» Il a inauguré un poste avancé de la protection civile et aussi une piscine qui fait la joie des enfants d’une région très enclavée. Bedoui rappellera, à cet effet, le décret codifiant «la délégation de services publics» qui permet aux APC de signer des conventions avec des entreprises de jeunes pour la gestion des infrastructures publiques.
Des élus lui demanderont d’ouvrir les frontières (Mali et Niger) pour permettre aux populations d’exercer des activités commerciales et divers trocs «une fois tous les 15 jours ou au moins une fois par mois.»
Une réorganisation administrative «progressive»
A ceux qui lui ont demandé que Tinzaouatine devienne une wilaya déléguée, Bedoui fera savoir que «pour la nouvelle réorganisation administrative du territoire, nous adoptons une méthodologie d’étapes progressives, l’expérience de Debdeb nous montre, en effet, qu’il faut renforcer la force de l’Etat aux frontières, nous avons avancé au nord en créant des wilayas déléguées, on ne doit pas se précipiter, la démarche est étudiée, les étapes sont réfléchies pour aller vers cette nouvelle organisation, on parlera, bien-sûr, des communes ( ).» Le ministre assurera au passage que «la création de wilayas déléguées dans les Hauts Plateaux va se concrétiser, la décision prise en 2015 par le président de la République est irréversible, on est très avancé dans l’étude de cette réorganisation, on va la présenter au président, dans les prochaines semaines.»
Les populations ont noté que «les projets qui ont été programmés dans la région tardent à être réalisés à l’exemple de l’hôpital.» Elles réclament «des mesures d’urgence pour des transferts de l’eau potable, la réalisation d’un CEM, d’un Laboratoire, d’un Centre de transfusion sanguine, d’un Centre d’examen parce que celui existant est distant de Tinzaouatine de 360 km, des logements sociaux parce qu’on n’en pas eu depuis 2009, l’ouverture d’un siège de la Sûreté urbaine ( ).» L’ensemble des projets inscrits dans le cadre du programme de développement 2017-2018 ont été réévalués exigeant ainsi pour leur réalisation des moyens financiers supplémentaires importants.
En fin d’après-midi, les ministres reprendront l’avion pour In Guezzam aux fins d’inaugurer un centre d’hébergement pour les migrants illégaux, un lycée, une piscine et pour rencontrer la Société civile. Une opération d’exportation de ciment sera en outre lancée vers le Niger.
Aujourd’hui, ils iront à In Salah pour mener plusieurs autres activités et termineront leur périple, demain lundi, au chef-lieu Tamanrasset.
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Yazid Alilat
La ministre de l’Education nationale Nouria Benghabrit a confirmé hier samedi que les résultats scolaires du 1er trimestre de l’année 2018 – 2019 sont « globalement satisfaisants ». Elle a expliqué dans une conférence de presse à l’issue de la rencontre nationale avec les directeurs de wilayas que dans le cycle primaire, près de 86% des élèves ont obtenu la moyenne, contre 66% et 63% respectivement pour les cycles moyen et secondaire. Les chiffres sur les résultats scolaires du premier trimestre de l’année scolaire 2018 – 2019, déjà communiqués par le ministère à la fin de l’année 2018, ont été vivement contestés par les syndicats. Le ministère a indiqué dans une première évaluation des résultats scolaires, rendue publique à la fin décembre dernier, que pour le cycle primaire près de 75% d’élèves ont obtenu la moyenne pour l’arabe, 70% pour le français et 66% pour les mathématiques. Pour le moyen, 70% des élèves ont obtenu la moyenne en arabe, et entre 40 et 55% en mathématiques et en langues étrangères. D’autre part, près de 60% des élèves ont pu obtenir la moyenne en première année secondaire au niveau des deux troncs communs, en deuxième année secondaire, près des deux tiers des élèves ont obtenu la moyenne en lettres et philosophie, sciences expérimentales et gestion et économie, et trois quarts en langues étrangères, mathématiques et techniques mathématiques. Quant à la terminale, les deux tiers des élèves ont obtenu la moyenne en mathématiques et presque la moitié dans les autres filières. Selon le ministère de l’Education, la majorité des wilayas enregistrent plus de 70% des élèves du primaire ayant obtenu la moyenne, avec un taux de 90% pour certaines wilayas, 60% pour le moyen et 50% pour le secondaire avec des taux de 98% dans certaines wilayas.Des cadres du ministère expliquent que ces statistiques ont été obtenues grâce à la plateforme numérique, qui regroupe 95% des établissements scolaires, soit plus de 27 000 établissements tous cycles confondus. Mais les syndicats contestent le « satisfecit » du ministère quant aux résultats qu’il a annoncés à la fin de l’année. Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), explique qu’il n’arrive pas à comprendre cette « appréciation satisfaisante », avant de s’interroger si « on peut parler de satisfecit quand 43% des élèves ont des notes en-dessous de la moyenne ! Et est-ce qu’on peut être satisfait quand on a un taux d’échec de 57 % des élèves de 3ème année secondaire ? ».
Pour lui, « il faut absolument s’éloigner et bannir les discours des années 70 du tout va bien, car ce discours n’arrange guère les choses ». Il estime que ces résultats étaient prévisibles, car « la surcharge des classes est une réalité qui demeure insurmontable et le manque de formation et d’expérience chez les jeunes enseignants pèse considérablement sur la qualité de l’Enseignement ». « 40.000 enseignants sont partis en retraite, ils ont été remplacés par des jeunes qui ont des acquis scientifiques, mais qui n’ont pas encore l’expérience pédagogique », résume t-il. Mêmes griefs chez l’UNPEF dont le président du bureau national Sadek Dziri conteste les statistiques du ministère, alors que le CLA (coordination des lycées d’Algérie) conteste le système d’évaluation et de notation du ministère, avant de relever qu »’on ne peut pas parler de satisfecit, alors que plus de 45 % des élèves du secondaire n’ont pas obtenu la moyenne durant ce 1er trimestre, 57 % des élèves ayant obtenu une moyenne de 10/20 ont eu des notes faibles en maths, physique, français et anglais ». Pour le SG du Satef, Boualem Amoura, « ces résultats sont biaisés et nous ne pouvons pas les valider. Même s’ils sont vrais, ils ne reflètent en aucun cas l’intelligence des élèves ». Pis, les syndicats d’enseignants considèrent le communiqué de la ministre sur les résultats du 1er trimestre pour les trois paliers contradictoire avec ses déclarations devant les membres de l’APN, lorsqu’elle avait déclaré, commentant ces résultats, que le niveau des élèves reste faible par rapport aux ambitions des programmes de réforme.Par ailleurs, la ministre de l’Education a fait le point lors de cette conférence de presse sur l’organisation des différents examens nationaux et concours, et la réorganisation pédagogique de ces examens, dont le lancement d’une réflexion nationale sur la réorganisation du baccalauréat dès 2020. L’objectif de cette réflexion, selon la ministre, est pour ’mieux informer les élèves sur les changements prévus », notamment en ce qui concerne la durée de l’épreuve du baccalauréat ainsi que l’intégration de l’évaluation continue. La ministre a également annoncé que la date de l’examen de la 5ème a été fixée au 29 mai prochain, alors que les épreuves du baccalauréat se dérouleront du 16 au 20 juin prochain, et du 9 au 11 juin pour le BEF.
Pour le concours de recrutement d’enseignants pour le cycle primaire au titre de l’année 2019, elle a affirmé que la liste d’attente est maintenue pour ce concours, ainsi que la liste de réserve de l’année 2017 pour le concours de recrutement en 2019 d’enseignants pour les cycles moyen et secondaire. Pour les examens professionnels de promotion aux grades de professeur principal et professeur formateur, prévus le 15 janvier prochain, elle a indiqué que le nombre de candidats pour les trois cycles d’enseignement est de 74.680 enseignants remplissant les conditions de participation à l’examen de promotion à 40.894 postes de professeur principal et de professeur formateur. Ces examens professionnels sont prévus à travers 259 centres au niveau national. « Pour la première fois, ce concours se déroulera en présence d’observateurs », a précisé la ministre de l’Education nationale. La ministre a également abordé le volet de la préparation de l’année scolaire 2019-2020, sur le plan pédagogique et humain, avec notamment le passage au nouveau système de baccalauréat, qui passera de cinq à trois jours, et un aménagement des matières et des horaires. Quant aux contentieux, la ministre a expliqué que près de 119.468 dossiers administratifs ont pu être résolus en faveur du personnel de l’Éducation nationale. Lors de sa conférence de presse, Mme Benghabrit a indiqué que près de 91,63% des établissements scolaires ont mis en place cette plateforme informatique du ministère pour permettre aux parents d’élèves de consulter en ligne les résultats scolaires de leurs enfants. Elle a précisé que seulement 2.340 établissements scolaires au niveau national n’ont pas encore mis en place ce service pour des raisons techniques.The post Résultats scolaires contestés par les syndicats: Benghabrit persiste et signe appeared first on .
Invitée sur le plateau du JT de la chaîne de télévision privée El Djazairia One, Khadidja Benhamou, la Miss Algérie 2019 fraîchement élue a répondu aux nombreux commentaires et attaques, parfois racistes, dont elle a été victime sur les réseaux sociaux depuis son couronnement.
Pour rappel, depuis l’annonce de sa victoire le jeudi soir, la ravissante Khadidja Benhamou, première Miss Algérie originaire du sud du pays, n’a de cesse de recevoir des attaques et des commentaires d’une rare violence sur les réseaux sociaux.
Heureusement, de nombreux algériens ont tenu à lui apporter leur soutien, comme par exemple la chanteuse Amel Zen qui a partagé sur sa page Facebook un texte pour accompagnant la photo de la jeune Miss pour la soutenir.
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Après avoir mobilisé des milliers de personnes dans une gigantesque marche à Béjaïa, le groupe Cevital du milliardaire Issad Rebrab, se retrouve aujourd’hui au cœur d’une vive polémique, en raison du triste sort qui a été réservé à 43 travailleurs.Le destin de ces travailleurs, qui ont perdu leur travail et leur détresse, divise les partisans et adversaires du groupe Cevital. En tenant un rassemblement devant le complexe industriel de Cevital à Béjaïa, ces travailleurs ont exprimé haut et fort, leur détresse quelques jours à peine après avoir participé à une immense marche pour contester le blocage des équipements industriels importés par le groupe d’Issad Rebrab.
« La majorité de ces 43 employés ont été recrutés juste au début de l’exploitation de la nouvelle usine située au sein de l’enceinte portuaire. Selon certains témoignages,ces salariés ont été formés par le groupe pour davantage d’efficacité et de rentabilité économique. Pendant des années, ils ont travaillé ardemment, ils ont même failli perdre leurs vies, comme certains de leurs collègues au sein de cette entreprise », relate à ce sujet Samir Larabi, ancien journaliste et militant actif du Parti Socialiste des Travailleurs (PST), l’un des derniers partis de la gauche algérienne.Sur sa page Facebook, Samir Larabi s’en prend sévèrement aux « supporters » de l’homme d’affaires Issad Rebrab.
« Le dernier rassemblement des ex-travailleurs de Cévital devant le siège de l’entreprise à Béjaia, nous interpelle collectivement sur la gestion RH de ce groupe, qui veut soi disant créer 100.000 emplois, mais il est incapable de réintégrer 43 travailleurs, dont certains ont passé plus de 20 ans dans cette entreprise. Une réintégration non pas pour faire du+social+, mais pour réparer une injustice commise par ce groupe, depuis 2013 », s’indigne ce militant politique, lequel appelle à une large solidarité avec ces travailleurs « qui ne demandent qu’à travailler, gagner honnêtement leurs salaires et faire vivre leurs familles ».
« Ces salariés ont été victimes d’un abus de pouvoir, de naïveté et d’abus de confiance. Ils ont même participé à la marche de soutien à Cévital organisée le 11 décembre 2018, à Béjaia », explique celui qui fut par le passé, le porte-parole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs. Mais ces travailleurs ont-ils été vraiment trahis par les managers du groupe Cévital ? Ont-ils été victimes d’un mépris immoral comme le dénonce le militant du PST ? Moussa Nait Amara, l’un des observateurs les plus avertis de la scène économique de Béjaïa, réfute totalement ces accusations et explique sur page Facebook que ces travailleurs ont fait uniquement les frais d’un conflit entre un sous-traitant privé et le groupe Cévital. Les 43 travailleurs privés de leurs emplois ne sont pas des employés du groupe Cévital, mais travaillent pour le compte d’un sous-traitant privé. Moussa Nait Amara a dénoncé ainsi, une campagne de dénigrement mensongère, qui vise le groupe Cévital. Selon nos informations, il est vrai que ces 43 travailleurs ont été employés par une entreprise de sous-traitance, appelée PRO-SMI spécialisée dans la maintenance.
En 2017 et 2018, le contrat de sous-traitance entre le groupe Cévital et cette entreprise privée est reconduit, « mais sans la clause de réintégration de ces ex salariés de Cévital », déplore Samir qui n’a pas manqué de rappeler que ces ouvriers ont, d’abord, travaillé pour Cévital avant d’être confiés à cette entreprise privée dans le cadre de l’externalisation de certaines activités de maintenance du groupe d’Issad Rebrab. « L’ironie de l’histoire, Cévital décide de ne pas reconduire contrat de maintenance avec PROSMI et les 43 ex-salariés se retrouvent au chômage », dénonce enfin le militant du PST. Signalons enfin, que l’homme d’affaires Issad Rebrab ne s’est toujours pas prononcé au sujet de cette polémique.
Par Racim Nidhal.
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L’Algérie a refoulé une cargaison de blé en provenance d’Argentine, pour un défaut de qualité, a rapporté l’agence Reuters. Le blé expédié vers l’Algérie était « en-dessous des standards de qualité contractuels », selon l’agence qui cite ArgenTrigo, Chambre argentine de l’industrie du blé.
Contenu sur le marché, une récolte de 19 millions de tonnes.La partie argentine a expliqué, que ce rejet est un « cas isolé », affirmant que « le blé argentin est généralement en bon état ». Le blé a été expédié par l’entreprise chinoise COFCO, spécialisée dans le transport de céréales. « C’était une expédition de COFCO, et le problème est que le blé n’était pas dans un excellent état. Il était déjà à moitié-germé, lorsque la cargaison a été chargée », a reconnu David Hughes, président d’Argen Trigo, cité par Reuters. L’Algérie est le deuxième plus grand client pour le blé argentin. En 2018, 900.000 tonnes de blé ont été importés de ce pays,pour une valeur de 160 millions de dollars. De même sources, on apprend que les contrôles des céréales, au niveau du port algérien, ont permis aux autorités algériennes de détecter que la cargaison en question, ne répondait pas aux normes pré-requises.
De même source, la compagnie propriétaire du blé, Cofco, aurait exporté vers l’Algérie un blé de faible qualité. La teneur en farine qui résulte de cette cargaison, est faiblement panifiable. Ce qui altère la fermentation et la cuisson de la farine en question. Un argument suffisant, pour refuser la cargaison livrée. Seule explication plausible pour les médias argentins, c’est que l’entreprise en question aurait exporté un blé qui a germé au cours de la traversée. On signale, dans ce sillage, que la céréaliculture en Argentine a souffert d’une pluviométrie abondante, courant octobre et novembre, une situation qui a affecté la qualité des récoltes. La presse argentine s’interroge, cependant, sur l’impact de cet incident sur les prochaines cargaisons prévues. De même source, on estime les exportations argentines en blé, à 2,8 milliards de dollars.
Les Argentins craignent que le scénario de la cargaison rejetée par Alger, ne se reproduise pour leurs prochaines livraisons. A noter que l’Algérie a affirmé sa volonté de diversifier ses fournisseurs en blé. La Russie avait annoncé la presse en octobre dernier, serait à la tête des futurs fournisseurs de l’Algérie.
L’Algérie a importé 3,2 millions de tonnes de l’UE
L’Algérie a importé de l’Union européenne, 3,2 millions de tonnes de blé tendre, durant la campagne 2017/2018, selon le dernier bilan de France Agrimer. Près de 98% de cette quantité est importée de France. Durant la campagne 2016-2017, la quantité importée de l’UE était de 3,5 millions de tonnes, selon la même source. Quant aux importations de blé dur, elles ont atteint 57.622 tonnes durant la campagne 2017-2018, soit 100% de France.
Pour l’orge, l’UE a exporté vers l’Algérie une quantité de 318.215 tonnes durant la même campagne. Pour rappel, l’Algérie avait importé de l’Europe une quantité de 2,4 millions de tonnes de blé tendre, durant les six mois de la campagne 2017- 2018 contre 2,9 millions de tonnes de blé tendre durant les six mois de la campagne 2016-2017, selon les services douaniers français. Quant au blé dur, l’Algérie a importé 34.998 tonnes durant les six mois de la campagne 2016-2017, alors que durant la campagne 2017-2018, elle a importé une quantité de 32 546 tonnes, toujours selon la même source. Notons également qu’en avril dernier, l’Office algérien interprofessionnel des (Oaic), a acheté 388.000 tonnes de meunier, pour une facture d’achat autour de 90 millions de dollars.
Ce n’est que le dixième des besoins du pays, selon l’Oaic, qui ne trouve le choix que d’aller vers le marché international pour d’autres approvisionnements à l’issue de la campagne céréalière de cette année. L’Algérie demeure un des plus grands importateurs de céréales au monde. Rien que durant les deux premiers mois de 2018, notre pays en a importé pour 542,8 millions de dollars contre 530,6 millions de dollars (+2,3%),durant la même période de l’année passée.
Par Riad El Hadi.
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A peine quelques semaines après le scandale du jus en poudre « AMILA », dont la mauvaise utilisation a provoqué plusieurs cas d’intoxications dans la wilaya d’El Bayadh, la Santé publique est encore une fois mise à mal à Médéa ! Ainsi, plusieurs informations sont parvenues, la semaine écoulée, au bureau du groupement de Gendarmerie Nationale de cette wilaya du centre.
Ces dernières portaient sur l’existence d’un atelier clandestin de fabrication de graisse alimentaire (SMEN), dont le gérant, âgé de 61 ans, est un certain « M.B ». Les premiers éléments recueillis ont permis de convaincre le procureur de la République, qui a établi un mandat de perquisition. Sur les lieux, l’état hautement insalubre du local, a tôt fait d’emmener les gendarmes à prendre la décision de sceller le périmètre.
D’autant qu’il s’agissait de production d’un produit alimentaire très prisé par les familles algériennes : le SMEN (graisse végétale). Ainsi, plus de 1.900 cartons contenant chacun 24 boites en plastique de 800g de « SMEN », de marque « SMEN SOUMAM » ont été saisies. Soit, pas moins de 38 tonnes de ce produit destiné à finir dans les assiettes des habitants du centre du pays !
Par R.N.
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R.N.
La saison d’hiver devra connaître un cumul de précipitations «proche de la normale à au-dessus de la normale» sur le nord du pays, depuis les régions du littoral jusqu’aux hauts plateaux de l’Ouest, selon les prévisions saisonnières du Centre climatologique national (CCN).Selon les données fournies à l’APS par le directeur du CCN, Salah Sahabi Abed, pour «les précipitations, le cumul saisonnier devra être normale à au-dessus de la normale sur l’ensemble des régions du littoral algérien jusqu’aux hauts plateaux à l’ouest avec 85% de chance». Pour les températures, «la moyenne saisonnière sera à 80% de probabilité normale à au-dessus de la normale c’est à dire normale à plus chaude que la normale climatologique habituellement observée», a-t-il indiqué.
Il a noté, à ce propos que, globalement, «les prévisions saisonnières donnent des tendances moyennes pour la vigueur de la saison et dans certains cas, les fluctuations sub-saisonnières peuvent dominer». Dans le même cadre, M. Sahabi a indiqué avoir représenté, fin novembre dernier en Egypte, l’Office national de la météorologie (ONM) à un forum régional sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’objectif étant d’»arrêter avec les experts de différents centres climatiques spécialisés une prévision consensuelle des températures et des précipitations pour la saison globale hivernale décembre-janvier-février». Il s’agit, également, d’»évaluer les prévisions établies des saisons précédentes», a-t-il ajouté. Cette rencontre a réuni des experts du climat relevant de l’OMM, et aussi de la France, la Russie, l’Allemagne, la Serbie, l’Italie et l’Espagne, ainsi que des services hydrométéorologiques nationaux et instituts de recherche de la région méditerranéenne.
Cette prédiction est «basée sur la production des modèles climatiques dynamiques et statistiques ainsi que les caractéristiques climatiques des téléconnexions atmosphériques (anomalies climatiques reliées entre elles sur de grandes distances, typiquement des milliers de kilomètres, ndlr), connues à grande échelle», a précisé M. Sahabi.
Selon le responsable du CCN, au terme de leurs travaux, les experts ont conclu que pour cette année, les prévisions penchent sur des «conditions d’instabilité et donc de pluviosité importante sur le sud de l’Europe et les régions côtières de l’Afrique du nord, à l’instar du nord de l’Algérie». Il a expliqué, à cet égard, que «l’analyse des différentes sources de prévisibilité (activité solaire, la couverture neigeuse, l’étendue de glace de mer, El Nino) sur la base des relevés en mois de novembre 2018 montre une tendance probable à un déplacement vers le sud des systèmes de basses pressions pour l’hiver 2018/2019 qui seront associés à des perturbations génératrices de pluies et de conditions humides». Il relevé, à ce propos, que «cela pourrait conduire par conséquent à une augmentation des précipitations sur le bassin méditerranéen».
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R.N.
Les services de la gendarmerie nationale de Mostaganem ont démantelé, dernièrement, deux réseaux d’organisation d’opérations d’émigration clandestine par voie maritime et arrêté onze individus dans deux opérations distinctes, a-t-on appris, hier de la cellule de communication du groupement territorial de ce corps de sécurité. La première opération a été menée dans la commune d’Ouled Boughalem (90 km à l’Est de Mostaganem) où une patrouille de la gendarmerie nationale a saisi une embarcation de fabrication traditionnelle, un moteur et un véhicule utilitaire. Six individus ont été arrêtés.
La deuxième opération s’est soldée par l’arrestation de cinq personnes qui s’apprêtaient à quitter clandestinement par voie maritime le territoire nationale.
Les gendarmes ont saisi, lors de cette opération, menée dans la commune de Sidi Lakhdar (50 km à l’Est de Mostaganem), une embarcation et un moteur. Après les procédures d’enquête d’usage, les mis en cause seront présentés devant la justice, a-t-on précisé de même source.
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R.N.
Un corps sans vie a été découvert hier près de la plage de Trouville, site balnéaire relevant de la commune d’Aïn El Turck, par les unités du groupement territorial des gardes-côtes d’Oran, a-t-on appris de la cellule de communication de ce corps sécuritaire.Le cadavre, celui d’une femme, a été découvert hier à 11 heures près de la plage de Trouville par les unités du groupement territorial des garde-côtes d’Oran. La dépouille a été déposée par les éléments de la protection civile à la morgue de l’hôpital d’Aïn El Turck, a-t-on ajouté de même source.
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R.N.
Six personnes ont trouvé la mort et 56 autres ont été blessées dans des accidents de la route survenus ces dernières 48 heures à travers le territoire national, selon un bilan de la Protection civile rendu public samedi. L’accident qui a provoqué le plus de victimes s’est produit dans la wilaya de Saida, où une personne est décédée et 4 autres ont été blessées suite au renversement d’un véhicule léger sur la RN 92, dans la commune de Youb, précise la même source.Par ailleurs, 3 personnes sont décédées à Constantine suite à l’inhalation de gaz monoxyde de carbone : 2 à la nouvelle ville Ali Mendjeli, dans la commune d’El Khroub, un homme âgé de 30 ans et une femme enceinte de 29 ans, et un autre homme âgé de 33 ans à la cité Karabssi, dans la commune d’Ouled Rahmoun.
Vingt-quatre autres personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant d’appareils de chauffage et chauffe-bains ont été secourues et ont reçu sur place les soins de première urgence, prodigués par les unités de la Protection civile: 3 dans la wilaya de Naâma, 4 à Tissemsilt, 4 à Blida, 3 à Sétif, 4 à Constantine et 6 à Bouira.
Les victimes ont été ensuite évacuées dans un état «satisfaisant» vers les établissements de santé, indiquent les services de la Protection civile.
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B. M.
Introduit dans la liste des fêtes légales en Algérie, par la loi n°18-12 du 2 juillet 2018, le Nouvel An berbère «Yennayer» se fête, désormais, dans tout le pays. La 2èmeédition de la Semaine culturelle amazighe sera riche cette année, à Oran.Un programme varié a été élaboré du 7 au 12 janvier, sous le slogan « fêtons ensemble amazigh ». Cette manifestation organisée en commun par le musée Zabana, la commune d’Oran et l’Association culturelle Noumidia’ en collaboration avec les directions de la Culture, de la Jeunesse et des Sports et du Tourisme comprend plusieurs activités culturelles et artistiques programmées au Musée de l’art contemporain, au Théâtre Abdelkader Alloula’, à la Médiathèque, à la Cinémathèque et à l’Auberge de jeunes de Belgaid.
La journée du 7 janvier est prévue pour l’inauguration de cet évènement, la présentation de la troupe folklorique amazighe au Musée de l’art contemporain suivie d’une exposition de l’artisanat amazigh à la Médiathèque et d’une soirée littéraire à l’Auberge des jeunes de Belgaid. La journée du 8 janvier sera consacrée à des ateliers prévus à la Médiathèque sur les métiers de l’Artisanat, le Numérique, le Conteur, le Théâtre, l’Enseignement de tamazigh et la fabrication des masques de carnaval, en plus d’une conférence présentée par Messaoud Babadji, au Musée de l’art contemporain, d’une soirée littéraire et poétique, à l’Auberge de jeunes de Belgaid. Dans la journée du 9 janvier, il est prévu la poursuite des ateliers au Musée de l’art contemporain et la présentation du projet de l’utilisation des technologies modernes pour la préservation du patrimoine amazigh et du court-métrage «Châbnou… un quotidien sans commentaires ».
La journée du 10 janvier sera consacrée au Festival culturel amazigh à l’Ecole supérieure polytechniques Maurice Audin’, en plus de conférences au Musée de l’art contemporain et la présentation du film Mechahou’ à la Cinémathèque d’Oran et une soirée culturelle au Théâtre Abdelkader Alloula.
Au programme du 11 janvier, la présentation de troupes folkloriques, à la Médiathèque, une conférence sur « la diversité culturelle, une valeur ajoutée », au Musée de l’art contemporain et dans la soirée des festivités du Nouvel An berbère prévu à la place 1er Novembre 1954. La semaine culturelle sera clôturée le 12 janvier avec le carnaval IRAD’ à la Médiathèque, en plus d’un défilé de mode et un après-midi littéraire.
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K. Assia
Dans le cadre du renforcement du dispositif de lutte contre l’émigration clandestine, les éléments de la brigade de la gendarmerie d’El Ançor ont saisi, avant-hier, lors d’une tournée de contrôle, un bateau de plaisance destiné aux candidats à l’émigration clandestine. Une enquête a été ouverte afin d’identifier les individus impliqués dans ces traversées clandestines. Depuis plusieurs mois, le dispositif de sécurité a été renforcé, en mer et sur la terre ferme.Les patrouilles ont été, également, intensifiées sur les plages de Kristel, Aïn Franine, Cap Blanc et Bousfer et où des dizaines de tentatives d’émigration clandestine ont été avortées.
Les gendarmes ont, aussi, neutralisé plusieurs réseaux de passeurs dont celui composé de 4 individus, arrêtés en décembre dernier, sur la plage de Aïn Franine. Les mis en cause ont été appréhendés au moment où 7 harraga dont 4 Algériens, 1 Yéménite et 2 Palestiniens devaient prendre le large. Un autre réseau de passeurs composé de 3 individus a également été démantelé par les gendarmes de Hassi Ben Okba, en décembre dernier. Ils devaient aider des harraga à embarquer clandestinement.
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M. Aziza
Le nombre des tentatives d’émigration clandestine connaissent ces dernières années une hausse inquiétante. Des Algériens dont des femmes et des enfants tentent de franchir clandestinement la Méditerranée pour rejoindre l’Europe au péril de leur vie.Selon des chiffres rendus publics hier par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), près de 4.000 tentatives d´émigration clandestine ont été déjouées en 2018 par les gardes-côtes, dont 287 femmes et 1.126 mineurs accompagnés ou non accompagnés. Pour la Ligue, ces chiffres ne reflètent pas la réalité du terrain, puisqu’il s’agit uniquement des harraga qui ont été interceptés, sans tenir compte de ceux qui sont morts noyés en mer lors de leur fatale aventure et qui n’ont pas été repêchés à ce jour.
Force est de constater que le nombre des tentatives d’émigration clandestine est en hausse d’une année à l’autre. Selon les chiffres avancés par la LADDH, pas moins de 3.983 tentatives d’émigration clandestine ont été déjouées en 2018, contre 1.206 tentatives déjouées par les gardes-côtes en 2016. A ce propos, la LADDH affirme avoir recensé la mise en échec de tentatives d’émigration de 9.753 individus depuis début 2015 à la fin 2018, tandis que 3.000 personnes seraient mortes depuis 2009. Selon la Ligue, les candidats à l’émigration sont généralement des jeunes qui fuient le chômage et la dégradation de leur niveau de vie.
Pour ce qui est des ressortissants algériens qui ont pu rejoindre l’Europe, mais qui sont détenus dans de centres de détention, la LADDH a, en l’absence de statistiques officielles, avancé des chiffres «partielles». La Ligue a ainsi tenté de cerner le chiffre des ressortissants algériens détenus à l’étranger en se basant sur les informations partielles collectées auprès des familles des concernés ou à partir des rapports d’ONG. «Des informations qui restent sûrement incomplètes», reconnaissent les rédacteurs du communiqué. La Ligue avance le nombre de 12.700 personnes détenues au cours des dix premiers mois de l’année en cours contre 14.000 pendant l’année précédente qui sont détenues dans des centres de rétention en Europe.
Pour Houari Kaddour, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), ce phénomène ne trouvera de solution qu’avec un dialogue ouvert sur une coopération économique équitable entre les pays des deux rives de la Méditerranée. Pour lui, il faut s’attaquer aux vraies causes de l’émigration clandestine, en estimant que «le vrai crime de l’émigration clandestine n’est pas celui de ces innocents si jeunes, morts en voulant vivre dignement, mais le vrai forfait est celui de l’impossibilité qui leur est faite de circuler librement, un droit garanti aussi bien par le droit national qu’international et que bafoue une politique migratoire occidentale obsolète».
La Ligue estime que franchir aujourd’hui clandestinement la frontière d’un pays est la stricte conséquence logique de sa fermeture abusive au-devant des humains quand on l’ouvre de plus en plus et totalement pour les marchandises et les services.
Au-delà de cette lecture faite par la LADDH, de nombreuses questions restent posées, notamment sur les réseaux. Qui organise ces traversées clandestines ? Comment peuvent-ils organiser des opérations d’émigration en masse sans être interceptés ?
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Rachid Boutlelis
La campagne d’assainissement du foncier urbain lancée depuis le début de l’année au niveau des communes de la daïra de Ain El Turck a permis aux services concernés de dresser une douzaine de mises en demeure a des propriétaires de terrain non clôturés, a-t-on appris de sources proches de la daïra.Ces mises en demeure ont été dressées par la commission de la wilaya d’Oran, chargée de la protection de l’environnement contre les propriétaires de lots de terrains non clôturés, au niveau des trois municipalités de la daïra d’Ain El Turck, à savoir El Ançor, Bousfer et le chef-lieu. Les contrevenants à la règlementation en vigueur ont été sommés de procéder à l’installation de clôtures, dans un délai n’excédant pas 15 jours, ou de lancer les travaux de leurs projets.
Il s’agit là d’une deuxième opération de contrôle après celle menée l’année dernière qui avait permis à la commission d’adresser une douzaine de mises en demeure à des propriétaires de terrains contrevenants. Selon nos sources, cette décision vient en application des directives du wali d’Oran, à l’issue d’une visite qu’il a effectuée récemment dans cette daïra. Il importe de noter que suite à ces instructions, une commission mixte a été mise sur pied pour recenser les propriétaires des les lots de terrain abandonnés depuis plusieurs années, essimés à travers les trois municipalités en question. Cette décision vise notamment à assainir un tant soit peu cette déplorable situation aux conséquences négatives sur l’environnement et notamment sur le cadre de vie de la population de ladite contrée, qui est confrontée à une démographie galopante. Outre la commune de Ain El Turck, des commissions ont été mises en place au niveau des trois autres communes pour l’entame des opérations de recensement de ces terrains. Ces commissions qui sillonnent tous les quartiers des communes côtières auront à saisir par écrit les propriétaires contrevenant pour prendre les mesures relatives à l’installation de clôtures autour de leurs lots de terrain.
Nos sources indiquent également que certains de ces propriétaires de lots de terrain au niveau des localités de Clairefontaine, Bouiseville et Paradis, ont déjà installé des palissades, pour éviter toute mesure coercitive de la part des services concernés. Il importe de signaler aussi que la grande majorité des ces lots de terrains, répertoriés dans les quatre communes se sont transformés avec le temps en décharge à ciel ouvert où stagnent les eaux pluviales durant la période hivernale, lieux propices à la reproduction de toutes sortes d’insectes et de rongeurs. Faisant fi de la règlementation en vigueur, des contrevenants déversent toutes sortes de détritus et autres débris dans ces parcelles de terre sans se soucier des conséquences indésirables sur le cadre de vie de la population et sur l’environnement.
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Rachid Boutlelis
A l’instar d’autres communes de la wilaya, les responsables des communes d’Aïn El Turck et Bousfer, peinent à établir les listes des bénéficiaires des logements sociaux, à cause, à la fois, des travaux inachevés dans certains chantiers et du nombre très élevé des demandeurs de logement par rapport aux quotas réalisés. En effet, si l’on se réfère au nombre de demandes déposées par les mal-logés, le nombre dépasse de très loin l’offre. Selon des sources proches de la commune d’Aïn El Turck, des milliers de demandes ont été déposées durant les 15 dernières années par des familles, alors que les quota impartis aux communes de la Corniche oranaise ne dépassent pas les 1.000 logements. A ce titre, des responsables de famille de la localité de St Germain, dans la municipalité d’Aïn El Turck, qui tentent de survivre dans des conditions précaires, dans des habitations rudimentaires, se sont rapprochés du Quotidien d’Oran’ pour exprimer leur inquiétude quant à leur hypothétique relogement. Les représentants de ces familles de mal-logées, se rendent régulièrement aux sièges de l’APC et de la daïra, pour attirer l’attention des responsables concernés à travers des regroupements. Un membre du comité de quartier de ladite localité a fait remarquer, à ce sujet, « que l’arrêt des travaux du projet de réalisation d’une cité de 300 logements sociaux du quartier d’El Bahia, à mi-chemin du village de Cap Falcon, qui ont été lancés, en 2011, par l’ex-wali d’Oran, M. Boudiaf en l’occurrence, inquiètent grandement les familles postulantes ». Notons, en effet, que le lancement de ce projet de 300 logements sociaux a suscité une grande satisfaction chez ces familles, qui ont malheureusement rapidement désenchanté, une année après, en apprenant l’arrêt des travaux suite à la défaillance de l’entreprise qui a été chargée de sa réalisation. « A ce jour, soit 6 années après leur subit arrêt, les travaux n’ont toujours pas redémarré. Les familles du vieux bâti, qui ont déposé des demandes de logements auprès des services concernés, ne savent plus à quel saint se vouer » a, encore déclaré le représentant du comité.D’une source proche de l’APC d’Aïn El Turck, on apprend que « les travaux de ce projet, qui se sont arrêté, à hauteur d’un taux d’avancement d’un peu plus de 20% et ce, suite à la défaillance de l’entreprise réalisatrice, devront recevoir l’aval du contrôle technique, CTC, afin d’être relancés. Au cas où ils ne répondraient plus aux normes, ces logements devront faire l’objet de démolition pour être reconstruits de nouveau ».
En attendant le verdict, les familles postulantes devront prendre leur mal en patience. A Aïn El Turck, un quota de 500 logements sociaux sera, bientôt, réceptionné. Ce quota sera attribué aux mal-logés de la daira d’Aïn El Turck. Il est fort probable que la faible offre du quota de logements sociaux, face à la forte demande, constituera un véritable casse-tête pour les responsables locaux. En effet, la demande s’amplifie encore, au gré des familles sinistrées venues de différentes régions du pays, notamment de l’Oranie, qui se sont installées dans les bidonvilles essaimés à travers la contrée côtière d’Aïn El Turck et dont les plus importants sont répertoriés dans le chef-lieu. Le projet de réalisation d’une cité de 500 logements sociaux, ne sera vraisemblablement pas en mesure de satisfaire la demande considérable des familles postulantes qui dépasse les 4.000 demandes.
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Houari Saaïdia
Se voulant plus ambitieuse que son nom, la pénétrante portuaire va pénétrer dans le port. Défiant maintes tentatives de la réduire en un raccourci Port-Autoroute à effet apaisant sur le réseau urbain par contournement de poids lourds, cette boucle côtoyant le rivage par enrochement sur mer et se frayant un tunnel en falaise, se refuse la petite étiquette d’itinéraire exclusif pour le transport containérisé. Elle s’auto-optimise, au plus grand bien de la ville.Ce qui était une option est désormais un fait. Sur les trois variantes suggérées par l’étude technique relative à la configuration d’entrelacement entre la pénétrante du port et le centre-ville d’Oran, c’est le scénario d’un prolongement de cette liaison autoroutière dans l’enceinte portuaire et sa connexion avec la Corniche à hauteur de la Pêcherie qui a été retenu en fin de compte. Si le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, qui est à l’origine de cette version d’allongement vers le port, était déjà confiant quant à la suite de « son » idée, et ce sur la base de plusieurs éléments dont l’accord de principe du ministre des Transports et des Travaux publics, Abdelghani Zâalane, encore fallait-il qu’il aille bien plaider ce dossier, qui requiert l’aval commun de plusieurs hautes instances.
Pour la simple raison qu’il se rapporte au port, qui est assujetti depuis juillet 2004 aux dispositions du code ISPS (International Ship and Port Facility Security. En français : Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires) et qui, à cet effet, reçoit périodiquement une délégation d’experts américains de l’US Cost Guard dans le cadre du suivi et de l’évaluation du degré d’application des mesures ISPS et l’échange d’information relatives à la sûreté de l’infrastructure portuaire. L’aspect impact sécuritaire du projet d’ouverture du port sur la voie autoroutière ayant été bien étudié, toutes les dispositions pour ne pas enfreindre les règles très strictes du Code ISPS ont été prises, selon nos sources.
OUVERTURE DANS LE «STRICT RESPECT» DU CODE ISPS
« Le port d’Oran est condamné à s’ouvrir sur la ville. Il y a au fond un cumul d’erreurs. Sans vouloir faire la rétrospective des faits, il est grand temps de corriger la situation. Nous sommes à pied d’œuvre ». C’est par cette petite analyse que Mouloud Cherifi avait répliqué à une question à propos du port d’Oran dans la foulée du débat sur le passage de la pénétrante portuaire, l’aménagement du périmètre de la Pêcherie et par effet connexe l’embellissement de la ville tout entière. Cette ouverture ne doit pas de toute évidence s’opérer aux mépris des impératifs liés à la vocation de cette structure portuaire et à sa fonctionnalité, même si une externalisation de certains services annexes et autres activités aval s’impose plus que jamais dans un port fort surencombré et qui peine à héberger même ses compartiments principaux que sont le port commercial et de voyageurs, le terminal à conteneurs et le port de pêche. Certes, il n’y a pas une incompatibilité – encore moins une contradiction – entre la fonctionnalité du port et l’aspect sécuritaire qui lui est lié d’avec son ouverture sur la ville, mais certaines contraintes, au premier rang desquelles figure l’exiguïté de l’enceinte, sont de nature à limiter et à modérer les réaménagements intérieurs susceptibles de donner à la Marina un caractère touristique et convivial dans une certaine mesure. Ceci alors que l’un des éléments cruciaux de la pénétrante portuaire vient d’être achevé, à savoir le tunnel à deux tubes unidirectionnels de 1.600 mètres de long.
LES VARIANTES «FOUR POINT» ET «ZABANA» RELEGUEES AU SECOND PLAN
En effet, le canal desservant le sens port-Canastel vient d’être mené à bout, avec la jonction des deux portions creusées de part et d’autre. Un événement qui valait bien une petite cérémonie inaugurale à l’occasion de la dernière visite en date du ministre des Transports et des TP, où ce dernier avait donné d’ailleurs son feu vert pour la variante de passage de cette liaison Port-Autoroute Est/Ouest dans l’enceinte portuaire, la préférant de loin aux deux autres options qui suggèrent respectivement une jonction à hauteur de l’hôtel « Four points by Sheraton » et au niveau de l’échangeur de Zabana. Alors que le premier tube, celui qui aura à desservir la circulation sortant du port et allant vers Canastel, avait été totalement achevé, le second tube parallèle vient de le rejoindre. La partie digue qui s’étend sur 1.760 mètres, elle aussi est menée à bout tout comme le tronçon de tranchée couverte sur 1.000 mètres. Cependant, la section autoroutière sur 2.880 mètres (profil mixte) n’en est qu’à 60% de réalisation, tandis que le viaduc est de loin le lot le moins avancé (20% seulement), et ce en raison de nombreuses contraintes liées principalement à la nature du sol, selon le directeur du projet représentant le maître d’ouvrage, l’Algérienne des Autoroutes (ex-ANA).
LE VIADUC DE 1,3 KM : LE LOT LE PLUS EN RETARD
Il faut noter que le réajustement du coût de ce projet par un avenant en augmentation de 1,5 MDA (portant ainsi l’enveloppe de ce mégaprojet à 45 milliards de DA) accordé par l’Etat à la faveur d’une réévaluation de l’AP lors du Conseil des ministres de fin décembre 2016, était justifié par les changements introduits dans la consistance du projet, qui prévoyaient la réalisation d’un second tunnel à double voie, d’une longueur de près de 1.600 mètres, afin d’éviter le déplacement d’un ensemble urbain et le transfert des différents réseaux. Le projet révisé suggérait entre autres de réaliser un accès reliant la pénétrante au rond-point des Falaises via un ouvrage d’art. Le projet de la pénétrante du port d’Oran, dans sa première tranche sur 8 km sur un total de 26 km de liaison extra-muros pour rallier l’Autoroute Est-Ouest, sera achevé avant fin 2019, selon le maître d’ouvrage. Le projet dans son intégralité consiste en trois sections, à savoir la réalisation d’une liaison autoroutière reliant le port d’Oran à la 1ère Rocade-sud au niveau du carrefour de Canastel sur une distance de 8 km, la mise à niveau de la 1ère Rocade-sud entre le carrefour de Canastel et l’échangeur de la RN 4 (sur 10 km) et la mise à niveau de la RN 4 de l’échangeur de la 1ère Rocade-sud jusqu’à la bretelle autoroutière d’Oran (sur une distance de 8 km).
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