A l'occasion de la 34ème édition de la journée nationale de l'arbre, le maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel Zossou, a sacrifié à la tradition, ce vendredi 1er Juin 2018, à Tokpota ‘'Les Jambettes'', dans le 5ème arrondissement. Au total, 1500 plants sont prévus pour être mis en terre. Ce fut l'occasion pour le maire de la ville capitale, d'appeler ses administrés, à l'entretien des jeunes plants. Cette cérémonie a connu la présence du Chef d'inspection forestière, le colonel Tiamyaou Zannou, des agents de la mairie de Porto-Novo et de plusieurs autres personnalités.
F. A. A.
La cérémonie marquant la clôture des activités de la mise en œuvre des projets ARM3 et ANCRE a lieu, ce jeudi 31 mai 2018, à Golden Tulip hôtel de Cotonou . Elle a été coprésidée par le ministre de la santé Dr Alassane Séidou et l'Ambassadrice des USA près la République du Bénin.
Financés par l'Usaid, les deux projets sont au terme de leur exécution. Les projets ANCRE et ARM3, relatifs au secteur de la santé ont permis d'atteindre des résultats qui améliorent de façon subséquente, l'offre et la qualité des soins de santé en matière de la lutte contre le paludisme et la réduction de la morbidité maternelle et infantile. Comme résultats, souligne le ministre Alassane Séidou, on retient, " l'élaboration du plan stratégique du Centre des opérations d'urgence sanitaire (Cous) ; l'équipement du Cous en mobilier et bureautique ; la mise en place de 239 équipes d'amélioration de la qualité des soins dans les formations sanitaires publiques et privées ; le renforcement institutionnel de la plateforme du secteur de la santé". Il n'a pas manqué de souligner la signature d'une convention de partenariat avec le ministère de la santé. Alassane Séidou rappelle que le second projet qui vient à terme et intitulé ARM3 a aussi engrangé des résultats satisfaisants. Il s'agit de la mise en place d'un Système d'information et de gestion logistique des antipaludiques qui a facilité la prise de décision à temps réel et amélioré la disponibilité des intrants du traitement du paludisme ; l'introduction dans le secteur privé des intrants de lutte contre le paludisme subventionnés ; la mise en place de la politique de lutte contre le paludisme par l'introduction du 3ème Traitement préventif intermittent (TPI3) et de l'artenusate injectable. Tout en félicitant le gouvernement béninois et les équipes qui ont travaillé, l'Ambassadrice des Etats Unis près le Bénin, se réjouie de l'atteinte des objectifs des projets ARM3 et ANCRE. Elle a salué les progrès réalisés par ARM3 dans le département du Borgou notamment à Tchaourou où désormais grâce aussi au projet, les mères d'enfants et les femmes en général ont pris conscience qu'il est important de faire suivre sa grossesse par les agents de santé. Elles ont aussi pris conscience de la nécessité de prendre les traitement de paludisme pendant et après la grossesse et surtout, d'amener les enfants chez les relais communautaires ou au centre de santé dès qu'il présente des signes du paludisme. Selon l'Ambassadrice, la fin des projets ARM3 et ANCRE ne signifie pas la fin des interventions américaines dans le secteur de la santé. Elle souligne que le vœu des autorités béninoises et des acteurs à la base qui est de trouver les voies et moyens pour une pérennisation des acquis du projet et une mise à l'échelle des meilleurs pratiques seront exausées.
Avant les allocutions du ministre de la santé et de l'ambassadrice des Usa près le Bénin, les coordonnateurs des deux projets ARM3 et ANCRE ont présenté à l'auditoire, les résultats et leurs acquis.
À la fin de la cérémonie, les invités ont été conviés à la visite des stands érigés pour apprécier les réalisations des projets ANCRE et ARM3.
Giscard AMOUSSOU
Après son audition ce vendredi 01 Juin 2018 à la Cour d'Appel de Cotonou, le présent des Jeunes Turcs, Lucien Médjico, a été libéré. « Je m'attendais à aller en prison, mais le juge a dit qu'il n'y a rien dans le dossier », a déclaré à sa sortie d'audience, le coordonnateur des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de la 12ème circonscription électorale. Lucien Médjico est accusé d'avoir publié sur les réseaux sociaux un élément audio après la rencontre des leaders de l'opposition à Djeffa. Ses propos ont été qualifiés par la police républicaine, comme une incitation à la violence et à la rébellion. L'audition de ce jour fait suite à celle de mardi 17 avril 2018 à l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité.
F. A. A.
La coalition de la « Carpe et du Renard », a donc vu le jour le 14 avril dernier à Djeffa, et est pompeusement baptisée Coalition pour la Défense de la Démocratie (CDD) Tout un programme ! Mais le hic, est que le ver est dans le fruit. Lorsqu'une « carpe », fût-elle de Djeffa, décide de s'allier, non pas un lapin, mais plutôt à « un renard » (anciennement de Djrêgbé),ce genre de deal ne pouvait véritablement qu'être un…CDD Un Contrat à Durée Déterminée. Et ceci, sous le parrainage d'un « ex- Hercule », devenu lui-même, un intermittent de la scène politique nationale, à la recherche d'un fils exilé ! On ne peut donc que comprendre, la teneur en fiel et en mauvaise foi, de leur discours d'hier. Père pardonne leur…Ce pays nôtre, a besoin de reformes courageuses. Et Talon poursuivra sa route. Contre vents et marées. Contre aigris et revanchards…Mais revenons au cas de l'ex-président Boni Yayi, qui lui a profité du CDD de Djeffa, pour faire son « show » à…durée indéterminée ! Après son torrent de larmes face aux caméras pour tenter de… noyer le poisson (Eh oui !) l' homme a décidé de se lancer dans le tournage en séries, des condoléances politiques !Il avait démarré le premier épisode à Bohicon, où il était aux obsèques du père de l'honorable Issa Saley ; on l'a vu ensuite à Covè, aux côtés de Valentin Djènontin, pour des motifs similaires ;on l'a croisé à Kétou, où le roi Aladé ifê a tiré sa révérence ; il était il ya quelques jours à Adja-Ouèrè chez Séfou Fagbohoun, qui a perdu une de ses épouses…Cette liste n'est pas exhaustive ; loin s'en faut. Tant les enterrements et obsèques, sont ce qui manque le moins dans nos cités…Bien entendu, les condoléances politiques de Yayi pourraient faire école, et du reste cela tombe bien ! Les FCBE ont lancé il y a quelques jours, l'école de leur parti politique !Apparemment, un centre de formation et de production de « yayistes » de premiers choix, et autres spécialistes de gouvernance à éléphants blancs…Alors, nombre de concepts ayant permis à leur leader, de faire la carrière qu'on lui connaît, pourraient faire objet d'étude et de recherches, à l'école du parti, sous la direction du « recteur » Eugène Azatassou !Le professeur émérite Yayi, qui a expérimenté ces concepts, en tant que candidat à la présidentielle, président élu et réélu, parrain de candidat à sa succession, ex-président, devrait faire malheur à son cours inaugural… Il laissera ensuite à ses disciples, le soin d'enseigner aux « étudiants du partis », nombre de thématiques ayant fait le buzz, durant ses dix années au sommet de l'Etat. On imagine déjà des mémoires et thèses, sur « la démocratie nescafé », « la dictature du développement », « la prospérité partagée » « le changement- Refondation »…Rien que du lourd. L'éminent professeur Abiola, sera commis aux T.D. (Travaux dirigés) sur sa thèse fétiche, « Après nous c'est nous !! ». Quelle thématique donc, pour l'ex super star de l'ère Yayi, Komi Kouché ? Grand argentier des heures du yayisme triomphant, il parlera aux étudiants cauris, de l'art de faire du « prépayé » en milliards, pour financer une campagne présidentielle, à l'issue encore incertaine. Deux interventions de choc, seront attendues : celles du professeur Lionel Zinsou des facultés de Paris, et d'un certain Bokoungou, qui viendra de l'Université de Ouagadougou… Evidemment, il n'est pas exclu que le professeur Yayi intervienne pour un recadrage, au cas où…
Tafê
L'opposition était devant les médias, ce jeudi 31 mai 2018, à Azalai Hôtel de la plage. Réunie au sein de la Coalition pour la défense de la démocratie au Bénin (C2D), cette sortie médiatique, entre dans le cadre de la dénonciation des nombreuses atteintes contre la démocratie par le régime de la Rupture.
Ils affûtent leurs armes pour combattre la manière de gestion du gouvernement de la Rupture. Le C2D dénonce au cours de sa sortie, les violations répétées de la constitution, les atteintes contre les droits de l'Homme et les libertés publiques, les poursuites et détentions arbitraires de députés et autres personnalités de l'opposition dont fait montre le régime de la Rupture depuis le 06 avril 2016. En outre, les leaders de l'opposition s'insurgent contre le nouveau code électoral en relecture à l'Assemblée nationale. Le Secrétaire exécutif national des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), le député Valentin Djènontin ne trouve pas l'opportunité d'une telle loi qu'il qualifie de scélérate. Il s'agit selon lui, d'une loi anti-démocratique. Il fait remarquer que l'article 12 du nouveau code électoral exclut du droit d'être électeur ou éligible tout citoyen condamné à une peine d'emprisonnement avec ou sans sursis d'une durée supérieure ou égale à trois mois. C'est le cas aussi ajoute-t-il pour d'autres faits prévus par les dispositions des lois pénales et constitutifs de délits. Le député montre aussi l'aspect de la nécessité pour les candidats de vivre sans interruption pendant un an dans une résidence au Bénin, de présenter un quitus fiscal dont la délivrance est réservée au seul Directeur général des impôts. Selon le député, « par modification de la loi 2009 sur le Code des marchés publics, le gouvernement de la Rupture a consacré et légalisé en 2017 les gré-à-gré sans limitation de montants par le Conseil des ministres ». Cette méthode permet au pouvoir de Patrice Talon, selon lui l'octroi des marchés publics et sans compétition aucune aux entreprises de son clan, avec des partenaires extérieurs ou à l'aide de sociétés écran pour l'accaparement des ressources nationales. Citant le chef de l'Etat, qui avait déclaré : « ce qui permet à un président d'être réélu avec assurance, ce qui assure la réélection d'un président, ce n'est pas son bilan, ce n'est pas son résultat, c'est la manière dont il tient les grands électeurs, c'est la manière dont il tient tout le monde, c'est la manière dont personne n'est capable de lui tenir tête ou d'être compétiteur contre lui. Quand vous n'avez pas de compétiteur, vous avez beau être mauvais, mais vous serez réélu », il dénonce l'attitude contraire de ce dernier et son gouvernement. Valentin Djènontin pense que « l'Etat de non droit est installé. Le peuple se trouve confronté à ce défi, redoutable certes, mais à sa portée. Depuis 28 ans, notre peuple ne s'est trouvé dans un tel Etat de non droit, de piétinement systématique de ses droits et de sa dignité ». Il est revenu sur les poursuites contre Sébastien Ajavon, Atao Hinnouho et Laurent Mètongnon, qui subit les séquelles des son opposition au gouvernement.
Exigences de la coalition
Selon le secrétaire exécutif des Fcbe, la coalition exige « le rétablissement et la garantie des libertés publiques, d'expression, de presse, de manifestation : la levée de la suspension de "La Nouvelle Tribune", des autres organes de presse (Sikka tv, La Béninoise tv, etc.), la fin du piratage de Soleil Fm, l'abrogation des arrêtés contre les manifestations pacifiques ». Il souhaite qu'il soit mis « fin à l'acharnement contre les opposants politiques : la libération des détenus politiques, Laurent Mètongnon, Mohamed Hinnouho Atao ; le retour des exilés politiques, l'arrêt des poursuites contre Lucien Médjico ; la fin de l'immixtion du pouvoir dans le judiciaire ; le rétablissement dans leur droit des partis politiques injustement attaqués ; la fin des redressements fiscaux sélectifs et abusifs ». C'est le lieu selon Valentin Djènontin d'exiger du gouvernement « la fin de la lutte sélective contre la corruption et l'impunité : la tenue effective et sans partie pris des procès des affaires Dangnivo et Icc-services ; l'instruction sans délai des nombreux autres scandales : avion présidentiel, machines agricole, Ppea2, Sodéco, Pvi , Maria-Gléta, nouveau siège de l'Assemblée nationale, motos du ministère du cadre de vie, contrats opaques et de gré à gré (Port, aéroport, Ravip, etc.) ». Il demande un « audit international indépendant de la Lépi, les moyens de fonctionnement du Cos-Lépi en vue des élections législatives et présidentielles, constitutionnelles qui sont insusceptibles de report ». Aussi exige-t-il « le retrait immédiat de la proposition de loi sur le code électoral ». La coalition invite le gouvernement à « la convocation d'urgence d'une Assise nationale des Forces Vives de la nation en vue de redéfinir de nouvelles bases consensuelles de gouvernance du pays ».
G. A.
Annoncé plus que jamais proche de Manchester City, Ryad Mahrez ne serait, très probablement pas, la première recrue estivale du champion d’Angleterre.
Auteur de solides performances avec Naples ces dernières années, le milieu de terrain, Jorginho aurait trouvé un accord avec la formation entraînée par Pep Guardiola. Selon les informations de Sky Sports, un accord serait imminent entre les deux formations. Rappelons que Mahrez est également annoncé proche de Manchester City et que des négociations seraient en cours avec Leicester City et en bonne voie selon la presse anglaise.
Mahrez va rencontrer ce soir Ryan Mendes
Le match amical de ce soir entre l’EN et le Cap- Vert, prévu à partir de 22h au stade du 5-Juillet, sera l’occasion des retrouvailles entre Ryad Mahrez et Ryan Isaac Mendes da Graça. Ce dernier, qui évolue aujourd’hui à Kayserispor, a déjà joué aux côtés de Mahrez au Havre lors de l’exercice sportif 2011-2012.
Ce nouvel indice qui confirme le départ de Brahimi du FC Porto
Sur son compte Twitter, le FC Porto a dévoilé son nouveau maillot pour la saison 2018/2019. Et les photos dévoilées par le FC Porto mettent à l’honneur des joueurs cadres portant le nouveau maillot des Dragons à l’image de Casillas, Marega, Gonçalo Paciência, Óliver Torres ou encore José Sá. Yacine Brahimi, qui aura été un élément majeur dans la quête du titre cette saison, est pour sa part absent de ces photos de présentation. Une preuve que l’international algérien est bel et bien partant cet été ?
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Un terroriste a été abattu jeudi lors d’une embuscade tendue par un détachement de l’Armée nationale (ANP) à Médéa et une cache d’armes et de munitions a été découverte par un détachement de l’ANP à Bordj Badji Mokhtar, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à une embuscade tendue près de la localité d’Oued Bouferhat, commune d’Ouled Antar, wilaya de Médéa (1ère Région militaire), un détachement de l’Armée nationale populaire a abattu, aujourd’hui 31 mai 2018, un (01) terroriste et récupéré un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov », précise la même source.
« Dans le même contexte et dans le cadre de la sécurisation des frontières, et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement combiné de l’Armée nationale populaire a découvert, lors d’une opération de fouille et de recherche menée près de la bande frontalière à Bordj Badji Mokhtar en 6ème Région militaire, une cache d’armes et de munitions contenant: (02) Lance-roquettes de type RPG7, (01) Mitrailleuse lourde de type PKT, (01) fusil mitrailleur de type FMPK, (03) Pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, (06) Fusils semi-automatiques de type Simonov, (03) Fusils à répétition, 2 Roquettes RPG-7, (02) Charges propulsives pour lance-roquettes de type RPG-7, (02) Grenades, (07) Chargeurs pour pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, (01) chaine de munitions, ainsi qu’une importante quantité de munitions s’élevant à 1437 balles de différents calibres », détaille le MDN.
« Ces opérations de qualité, venant s’ajouter à l’ensemble des résultats concrétisés sur le terrain, confirment de nouveau la grande vigilance et la ferme détermination des forces de l’ANP, à éradiquer le fléau du terrorisme et à déjouer toute tentative d’intrusion ou d’atteinte à la sécurité et la stabilité du pays », conclut le communiqué du MDN.
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En stage au CTN de Sidi-Moussa depuis lundi dernier, la sélection nationale algérienne affrontera, ce soir, son homologue du Cap-Vert, à 22h15, au stade du 5-Juillet.
Prévu initialement à 22h, le coup d’envoi de la rencontre a été décalé d’un quart d’heure, pour voir plus de monde dans les gradins. Ainsi, même s’il ne s’agit que d’un simple test amical, il n’en demeure pas moins qu’il est très important pour la suite du parcours des Verts. Beaucoup pensent que c’est la clé pour un véritable départ de l’EN, après des hauts et des bas, depuis notamment le fiasco de Franceville lors de la phase finale de la CAN-2017. C’est aussi un match très important pour bien préparer la rencontre devant le Portugal prévu le 7 juin à Lisbonne.
Le véritable test pour l’EN
Sur le plan technique, c’est un test très important. Le Cap-Vert occupe une meilleure place que les Verts au classement mondial de la FIFA. Si l’Algérie est à la 64e place, le Cap-Vert occupe la 58e, avec une différence de cinquante points. Le Cap-Vert se trouve aussi dans le top dix du classement africain, contrairement à l’équipe d’Algérie. Rabah Madjer le sait pertinemment. Il sait aussi que c’est une équipe composée uniquement de joueurs professionnels évoluant à l’étranger, précisément au Portugal, aux Pays-Bas et en France. Rabah Madjer, qui a voulu et qui a tout le temps manifesté son envie d’africaniser l’EN, n’avait pas eu auparavant l’occasion d’affronter de grosses cylindrées en Afrique. Outre le Nigeria qu’on a joué en match officiel, certes, mais sans enjeu, l’EN version Madjer n’a affronté jusque-là que deux petites équipes de ce continent. Le Cap-Vert constitue donc une occasion pour Madjer de prouver que son équipe est capable de battre de meilleurs adversaires.
Madjer exige d’abord une victoire… ensuite le spectacle
Rabah Madjer ne pense, en effet, qu’au score final de ce match. C’est désormais sa priorité pour rassurer son président Kheïreddine Zetchi, inquiet par rapport à ce qui se passe chez les Verts. Il avait même lancé un message depuis Sidi Bel-Abbès à l’endroit de son coach, l’incitant à aligner un onze complet, bien dessiné et homogène, histoire de rassurer le peuple. Autrement dit, cette déclaration a incité Madjer à abandonner l’essai des joueurs. Sa priorité consiste aussi à rassurer le peuple qui n’a pas apprécié les dernières sorties de l’EN. Il faut donc rassurer les médias et désavouer ses opposants qui l’ont sévèrement critiqué. En outre, c’est la victoire qui prime pour le sélectionneur national par rapport à la prestation collective et individuelle. Madjer veut que son équipe séduise le peuple par un succès et des buts.
Il faut gagner la confiance du «Tribunal»
Autre point très important, c’est de gagner la confiance du public du «Tribunal» à nouveau. Il faut dire que l’Équipe nationale algérienne n’a plus séduit le public algérois depuis de longtemps, des années même avant le retour de Rabah Madjer. Avec ce dernier, les Verts ont disputé deux rencontres amicales au stade du 5-Juillet. C’était face à de petites équipes comme la RCA et la Tanzanie où les Verts se sont imposés, mais sans convaincre. Durant ces deux parties, le public du 5-Juillet s’était mal comporté en sifflant et les joueurs et le sélectionneur, au point où ce dernier avait souhaité changer de domiciliation en se produisant à Annaba. Du coup, ce sera l’occasion pour la bande à Rabah Madjer de se réconcilier avec le public algérois.
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Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, Mourad Zemali, et le ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche.
Abdelkader Bouazghi, ont procédé jeudi à Alger, à l’installation d’un groupe de travail chargé de l’élaboration d’un programme visant l’encouragement des jeunes et le renforcement de leur participation aux activités agricoles, à travers la création de micro-entreprises dans le domaine agricole, au titre de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) et de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), a indiqué un communiqué du ministère du Travail.
Selon la même source, l’installation de ce groupe s’inscrit dans le cadre de « la concrétisation des recommandations issues des assises nationales sur l’agriculture, tenues le 23 avril dernier, pour la mise en œuvre des orientations contenues dans le message du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à l’adresse des participants à ces assises, dans lequel il a appelé les autorités concernées à accorder davantage d’intérêt à la formation dans le domaine agricole et ses filières dans les systèmes universitaire et de formation ainsi qu’aux dispositifs de soutien à l’emploi de jeunes, en orientant leurs efforts vers le secteur agricole ».
A cette occasion, le ministre a affirmé que ce groupe « revêt une grande importance, d’autant qu’il combine deux éléments majeurs, à savoir, la jeunesse et l’agriculture, qui représentent la véritable richesse du pays », soulignant que « ce groupe, en comptant des représentants des secteurs de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur, permettra d’inciter les jeunes et d’améliorer leurs capacités en vue d’investir le monde de l’entrepreneuriat dans le domaine agricole ».
« Les dispositifs destinés au soutien à la création de micro-entreprises ont connu, ces dernières années, une importante mutation marquée par l’orientation des jeunes vers des secteurs innovants et productifs dont l’agriculture », a précisé le ministre.
Ce groupe « devra jouer un rôle très important à travers la mise en place de mesures et de procédures susceptibles de renforcer cette orientation et d’encourager les jeunes à créer des micro-entreprises dans les branches et métiers de l’Agriculture, outre la contribution au renforcement du tissu économique local », a indiqué M. Zemali.
De son côté, M. Bouazghi a souligné que la formation d’un groupe de travail constituait « un maillon important dans la stratégie générale du développement agricole car visant l’encouragement des jeunes à investir le monde de l’agriculture qui représente l’avenir de l’Algérie ainsi que sa sécurité économique et alimentaire ».
A cette occasion, le ministre a appelé les membres du groupe à la nécessité « de mettre en place des mesures pratiques pour informer les jeunes des facilités et avantages accordés par l’Etat aux investisseurs dans le secteur agricole, ainsi que des opportunités d’investissement offertes dans un secteur lucratif et profitable à l’économie nationale et au développement local ».
Lors du dernier Conseil des ministres, tenu le 16 mai 2018, il a été décidé la formation de 5 groupes de travail afin de « traduire les recommandations formulées à l’issue des assises nationales de l’Agriculture en mesures concrètes et à les mettre en œuvre », a noté le communiqué.
Ce groupe est composé de représentants des ministères de la Justice, des Finances, de l’Agriculture et de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle ainsi que des cadres du ministère du Travail, de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) et de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).
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L'armée nigériane a intercepté environ 250 000 cartouches livrées clandestinement via la frontière du Bénin, ce jeudi 31 mai, a annoncé la presse nigériane.
« Les conducteurs et leurs équipages, en voyant des troupes, ont abandonné leurs camions et se sont enfuis », a informé le commandant de la brigade d'artillerie, le général Olaniyi Olatunde.
C'est qui a incité les forces de l'ordre nigérianes à procéder à une inspection minutieuse des camions, même si les véhicules semblaient vides. Selon les informations relayées par la presse, les cartouches étaient emballées dans de petits cartons et cachées dans de faux fonds des trois camions. Ces derniers ont franchi plusieurs points de contrôle, avant d'être interceptés dans la zone d'Igbogila-Ilara, dans l'État d'Ogun. Arrivés au village d'Ilaru, une ville frontalière du Bénin, ils se sont retrouvés devant la brigade d'artillerie de la division 81. Selon le commandant, les camions ont été interceptés en collaboration avec la police, le département de la sûreté de l'État et le NSCDC. Les trois camions pesant cinq tonnes portent des immatriculations nigérianes. Les cartouches étaient de calibre 12mm d'une très haute qualité fabriquées en Espagne. « Une équipe est sur les traces des chauffeurs en fuite, de leur équipage, et des commanditaires. L'enquête est donc en cours », a affirmé le général Olaniyi Olatunde.
Akpédjé AYOSSO ( Stag.)
C'est le mercredi 6 juin prochain qu'est prévue la prestation de serment des sept nouveaux membres de la Cour constitutionnelle. Cette cérémonie consacrant officiellement leur entrée en fonction se déroulera au palais de la Marina, devant le président de la République et le bureau de l'Assemblée nationale.
C'est déjà la fin de la mandature de la Cour constitutionnelle dirigée par le professeur Théodore Holo. La cinquième mandature de la Haute juridiction dépose son tablier mardi 5 juin prochain. Les sept sages vont laisser place dès mercredi 6 juin prochain, aux nouveaux membres désignés, il y a quelques semaines, pour la destinée de l'institution les cinq prochaines années.
Sur les sept membres,
trois à savoir Me Cécile Marie-Josée de Dravo Zinzindohoué, Sylvain Nouatin, André Katari sont désignés par le chef de l'Etat. Les quatre autres Joseph Djogbénou, Razaki Amouda, Moustapha Fassassi et Rigobert Azon sont choisis par le bureau de l'Assemblée nationale.
Leur serment repose sur l'article 7 de la loi n°91-009 du 31 mai 2001 portant loi organique sur la Cour constitutionnelle qui stipule : « de bien et fidèlement remplir leurs fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence de la Cour ».
Une fois installée, les nouveaux membres vont élire le président et le vice-président de l'institution.
La cérémonie de passation de charge entre le bureau entrant et celui du professeur Holo est prévue pour le 8 juin 2018.
G. A.
On ne peut comprendre l'enjeu des élections présidentielles de 2006 en pays bariba qu'en prenant en considération les nombreux murmures de frustration qui s'y exprimaient de plus en plus vers la fin du long règne politique du Général Mathieu Kérékou. Les cadres politiques et autres intellectuels baribas étaient de plus en plus nombreux à non seulement penser, mais à exprimer, en petits comités, leur envie de tourner enfin la page Kérékou. Il suffit de consulter les résultats électoraux du candidat Saca Lafia aux présidentielles de 2001 face au mastodonte Kérékou, pour se rendre compte du fait qu'un vieux abcès commençait à suinter. C'est vrai qu'au plan national, l'homme de Pèrèrè ne fit guère qu'autour de un pour cent des suffrages exprimés.
Mais, la meilleure façon de lire le résultat de Saca Lafia, qui battit campagne sur un discours très ethno-centré face à Kérékou, serait de le rapporter à l'électorat strictement bariba. Et là, une toute autre lecture apparaît. L'affrontement fut rude entre Saca Lafia et Kérékou, contrairement à la perception qu'on avait pu en avoir de Cotonou. Ce n'était d'ailleurs pas pour rien que le vieux caméléon finit par perdre son sang-froid en pleine campagne électorale, en servant à Saca Lafia cette amabilité restée célèbre : _"le bouvier"_. Ce qui, je l'avais développé dans un précédent épisode, est loin d'être superficiel comme attaque.
Je n'ai pas fait spécifiquement les calculs, mais il apparaît que les suffrages de Saca Lafia obtenus essentiellement en milieu bariba exprimaient ouvertement, et pour la première fois, une défiance vis-à-vis de celui dont le règne sur l'électorat du septentrion était jusque-là sans partage. Y avait-il un désamour entre Kérékou et les Baribas ? Ils étaient en tout cas de plus en plus nombreux, cadres politiques et leaders d'opinion baribas, à l'affirmer en privé, même si publiquement ils continuaient, dans leur grande majorité, à faire bonne figure et à soutenir le fils de Kouarfa.
Beaucoup d'anecdotes plus ou moins vérifiables étaient souvent évoquées pour illustrer les rapports très complexés qu'aurait le Général avec les Baribas et qui n'étaient pas à isoler des rapports de condescendance historiques et culturelles qu'entretenaient les Baribas avec les peuples de l'Atacora, désignés sous le nom générique de _"Somba"_, avec une grande connotation péjorative.
La perspective de son départ en 2006 libérait donc en milieu bariba, une énergie que Yayi capta assez facilement. Le terrain était prêt et n'attendait que la semence. Bien évidemment, tout le monde, en milieu bariba, ne prit pas au sérieux les apparitions répétées de Yayi, en tenue traditionnelle _"tako"_, à Nikki, à Bembèrèkè, à Kouandé, à Banikoara, entre 2002 et 2005.
Mais, les leaders baribas finirent par faire preuve de realpolitik, en considérant que ce nagot qui se déguisait en bariba était encore la meilleure solution pour eux de retrouver leur splendeur et de soigner leurs longues années de frustration politique.
L'ambiance à Sinendé en ce huitième jour de campagne électorale était donc prévisible. Le couac que fut le refus de Soulé Dankoro de nous recevoir ne changea rien à la tendance générale.
Les relations entre le colonel Dankoro et Yayi étaient pourtant parties pour être des plus excellentes. Je me rappelle encore les visites que Yayi lui rendait à son domicile de Godomey, quand il revenait de Calavi, où Saka Kina, en fin psychologue, le tournait en rond. Dankoro, qui poursuivait sa traversée de désert après avoir affronté sans succès le Général Mathieu Kérékou à Sinendé en 2001, accueillit d'abord avec indifférence, puis avec une certaine bienveillance, les ambitions présidentielles du président de la Banque ouest-africaine de développement.
Puis, progressivement, les relations entre les deux hommes se refroidirent.
Nous repartîmes donc de Sinendé, remontâmes sur le goudron au niveau de Bérouboué, puis mîmes plein cap sur Kandi, en traversant péniblement les villages baribas sur notre itinéraire. La voie, systématiquement barrée par des troncs d'arbres, obligeait le candidat à marquer de courts arrêts pour des meetings improvisés où tonnait le sacré refrain que j'entendais depuis le matin et qui finissait de façon cadencée par _"...Yayi Boni"_. Ce single de l'artiste Bourousman, inconnu à Cotonou, faisait en pays bariba l'effet d'une ode fusionnelle. Nous traversâmes Bembèrèkè où Yayi avait déjà tenu meeting dans la journée, puis atteignîmes Kandi dans la nuit.
Les populations qui y patientaient depuis midi, s'égayèrent subitement. À Kandi ici, Yayi se sentait comme à Tchaourou. Il y avait fait une partie de sa carrière d'enseignant et y entretenait un dense réseau d'amis. Ses rapports avec certaines familles à Kandi étaient profondément affectueuses et je me rappelle que nous ne manquions pas de rendre visite à la famille Yérima chaque fois que nous nous y rendions. Je ne fus d'ailleurs pas surpris plus tard, de voir la promotion d'un des jeunes de la famille, Patrick, à un poste ministériel.
À Kandi, Yayi eût pu compter sur le soutien de Ramathou Baba-Moussa que nous démarchâmes assidûment par maintes visites de courtoisie à son domicile de Porto-Novo et qui fut un soutien des premières heures. Mais, elle ne fut finalement pas assez présente dans la phase active de cette effervescence électorale. À Kandi, Yayi eût put avoir Saka Kina comme une épine dans la plante des pieds. Mais, ce soir-là, le plus grand tribun politique du septentrion était six pieds sous terre. C'est pourtant en son nom que nous fîmes stade comble, malgré notre retard sur le programme.
Eh oui, Saka Kina était encore vraiment influent à Kandi. Il y avait surtout comme pilier du yayisme à Kandi, le maire Allassane Séidou. Une ou deux fois, nous passâmes déjeuner chez lui dans sa résidence de maire. C'était, je crois, en 2004. Son engagement politique derrière nous ne souffrait déjà d'aucun doute.
Le meeting fut long et épuisant pour moi. N'oubliez pas que j'étais sur pied depuis cinq heures du matin et que j'avais fait la veille le trajet Natitingou-Cotonou. Heureusement que Macaire Johnson, qui était au volant de la _"Carina 3"_, méritait bien ce surnom de _"bulldozer"_ par lequel Yayi le désignait. C'était une force de la nature. Il paraissait infatigable et transpirait quel que soit le niveau de la climatisation de la voiture.
À la fin du meeting, Yayi insista pour aller dîner chez Dèré, une de ses cousines. Une partie du cortège le suivit, dont nous. C'était enfin un moment de détente. Yayi m'aperçut dans la demi-obscurité, se leva, prit mon bras, puis m'entraîna hors de la concession. Quelques gardes, affolés, nous emboitèrent le pas, mais gardèrent une distance suffisante pour nous laisser parler à deux. _"Tiburce, tu penses qu'on va gagner ?"_, me demanda-t-il. _"Je crois que cette affaire est pliée"_, lui répondis-je. Je comprenais le sens de sa question. Il avait besoin de s'entendre dire ce qu'il pense par quelqu'un d'autre pour mieux s'assurer de son évidence. Il fit un soupir, puis, sans mot dire, me re-entraîna dans la concession.
Il sonnait près d'une heure du matin quand nous quittâmes Dèré. Le lieu retenu pour l'hébergement du cortège se révéla trop petit. Chacun pour soi, nous tournâmes longuement dans la nuit de Kandi où toutes les auberges affichaient complet. Nous finîmes, autour de deux heures du matin, à trouver enfin un sommeil réparateur.
À sept heures le lendemain, nous étions au lieu du rassemblement général. Le cortège me paraissait de mieux en mieux organisé. Il y avait de plus en plus d'hommes en armes avec nous. J'aperçus Charles Toko en forte discussion avec le noyau de soldats chargé de la sécurité. Bachirou Agani m'invita à rejoindre le débat. La sécurité se plaignait de la position occupée dans le cortège par le véhicule des pasteurs. Ceux-ci tenaient, en effet, à se mettre immédiatement derrière la voiture de Yayi, ce qui, selon les plaintes de la sécurité, rendrait impossible toute réaction en cas d'attaque sur la voiture de Yayi. _"TiRbuce, parle à tes pasteurs, qu'ils aillent dans leurs églises"_, me lança Charles, railleur comme d'habitude, sur ce genre de thématique. _"Dites-le-leur vous-même"_, répliquai -je, en me retirant du petit groupe.
Les véhicules, partis faire le plein de carburant en ville, revinrent. Je retournai m'asseoir dans la _"Carina 3"_. Nous attendons tous que Yayi sorte. Il est en prière avec un groupe de pasteurs dirigés par le pasteur Michel Alokpo. Aujourd'hui samedi, neuvième jour de campagne électorale, notre chemin est prévu pour être particulièrement long et éprouvant. Nous partons à Ségbana, chez Bani Samari.
(✋À demain)
*Tibo*