Des médecins spécialistes ont mis en garde contre la circoncision des garçons hémophiles en dehors du milieu hospitalier en raison des risques et complications qui pourraient être engendrés par une telle pratique.
Le docteur Djamila Nadir, sous-directrice chargée des maladies chroniques au ministère de la Santé, recommande aux familles de garçons atteints de maladies du sang, notamment d’hémophilie, s’apprêtant à les circoncire comme il est de coutume durant le mois de Ramadhan, à le faire en milieu hospitalier, afin d’éviter d’éventuelles complications telles que les hémorragies pouvant entraîner la mort et d’autres infections non moins dangereuses.
L’hémophilie est une maladie héréditaire qui touche principalement les garçons. Elle se traduit par une incapacité du sang à coaguler chez les personnes atteintes, en raison de la déficience des facteurs de coagulation 8 et 9. Si un sujet hémophile chute, des ecchymoses apparaissent au niveau de ses articulations accompagnées de douleurs aigues et d’hémorragies.
L’hémophilie A (facteur 8 déficient) et l’hémophilie B (facteur 9 déficient) sont parmi les maladies du sang les plus répandues dans le monde arabe.
L’administration par voie intraveineuse des facteurs déficients (facteur 8 ou facteur 9) permet d’obtenir une activité coagulante suffisante pour arrêter, voire prévenir, l’hémorragie.
La responsable a rappelé le guide produit par le ministère de la Santé en 2017 sur les moyens de prévenir les hémorragies chez les hémophiles et l’administration par voie intraveineuse des facteurs de coagulation déficients.
Outre les malades et leurs familles, le guide s’adresse également aux médecins généralistes et spécialistes, au corps paramédical et au mouvement associatif activant dans ce domaine.
Le guide donne des instructions en vue d’améliorer l’organisation de la prise en charge de cette catégorie de la société, dans le cadre d’un réseau de proximité, à même de faciliter son insertion au sein de la société, notamment en terme de scolarisation, de formation et de travail.
De son côté, la présidente de l`Association nationale des hémophiles, Latifa Lamhen, a appelé les médecins praticiens et les chirurgiens devant effectuer des opérations de circoncision à « la nécessité de faire des analyses médicales pour les enfants à circoncire », incitant par la même, le ministère de la Santé au « renforcement des campagnes de sensibilisation en direction des citoyens, afin que ces derniers renoncent aux méthodes traditionnelles de circoncision et d’y procéder tout au long de l’année ».
A son tour, Dr Meriem Benseddouk, Maître-assistant au service d’hémopathie au CHU Hassani Assad de Béni Messous (Alger), a salué l’ouverture de plusieurs centres, à travers tout le territoire national, chargés de la prise en charge des patients hémophiles, tandis qu’elle etait assurée uniquement par le centre de Béni Messous, contribuant ainsi à l’amélioration des soins.
Toutefois, la spécialiste a mis en garde contre les complications de cette maladie en cas de manque de soins ou en cas de de dysfonctionnements, pouvant causer au patient un handicap moteur « irréversible ».
Elle a appelé, à ce titre, à effectuer un dépistage précoce de cette pathologie, d’autant plus que les porteurs du gène responsable de l’hémophilie pourrait « souffrir d’hémorragie, dès leur tendre enfance, de façon spontanée ou suite à un choc ou une chute ».
Elle a, en outre, fait état du recensement de 2.300 hémophiles jusqu’à l’année 2017 à travers tout le territoire national.
De son côté le Dr. Mme Karima Chemoukh, spécialiste au niveau de la Banque du sang et chargée du diagnostic des maladies de sang a noté que de nombreuses familles procèdent, sans analyses médicales préalables, à la circoncision de leurs enfants à un âge précoce ne permettant pas de diagnostiquer ces maladies, pouvant ainsi causer une hémorragie mortelle.
Pour sa part, la présidente de l’Association des Hémophiles de Laghouat, Choucha Souad a déploré le danger auquel a été exposé un nouveau-né durant sa première semaine suite à l’insistance de sa famille de le circoncire au mois de Ramadhan, expliquant que l’enfant a fait une hémorragie qui, sans
l’intervention urgente du corps médical et la proximité de l’établissement hospitalier, aurait pu lui coûter la vie, et tout cela à cause de l’absence d’analyses médicales préalables.
Parmi les difficultés de la prise en charge de certains malades dans la région, Mme Choucha a cité l’insuffisance des campagnes de sensibilisation auprès des nomades et des populations des régions éloignées des centres médicaux, qui continuent à pratiquer la circoncision traditionnellement en l’absence de toutes règles d’hygiène et sans analyses médicales préalables.
Dans ce contexte, elle a fait état de la mise en place en coordination avec la Direction de la Protection civile de la wilaya d’un plan fixant les lieux de circoncision par des médecins bénévoles, durant la 27è nuit du mois sacré, au profit des enfants atteints d’hémophilie dans les zones enclavées.
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Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière vient de publier un document contenant la stratégie nationale d’aide au sevrage tabagique, qui constitue « l’une des composantes phares du programme global de lutte contre le tabac ».
L’objectif principal de l’aide au sevrage tabagique est de motiver les fumeurs à cesser de fumer et de les encourager à solliciter ou accepter une référence vers un service spécialisé pour un traitement plus intensif, ce qui contribue à réduire la prévalence du tabagisme dans la population.
« Le fardeau constitué par les pathologies associées à la consommation de tabac a justifié le rang de priorité accordée au renforcement de la lutte contre le tabagisme », a souligné le ministre de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui, dans la préface du document de présentation de la stratégie nationale d’aide au sevrage tabagique.
« L’aide individuelle à l’arrêt du tabac constitue un axe fondamental dans la mesure ou l’arrêt de la consommation tabagique offre des bénéfices qui ont été clairement prouvés, aussi bien en termes de mortalité qu’en termes de morbidité pour l’ensemble des maladies liées au tabac, notamment les maladies cardio-vasculaires et les cancers broncho-pulmonaires », a-t-il argumenté.
Cette stratégie, élaborée avec le soutien du bureau de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Algérie, s’adresse aux professionnels de santé qui y trouveront « une aide pratique pour accompagner leurs consultants à l’aide de nombreux outils (actions et mesures à prendre) dérivés des données les plus récentes de tabacologie », a relevé le ministre.
Selon un responsable du ministère de la Santé, 53 unités de sevrage tabagique seront crées à l’échelle nationale. Ces unités seront opérationnelles avant la fin de l’année 2018, une fois équipées et dotées des équipes médicales et paramédicales chargées de leur gestion.
La stratégie nationale d’aide au sevrage tabagique comprend cinq axes. Le premier concerne l’institutionnalisation des unités de consultations d’aide au sevrage tabagique qui a été déjà engagée. Le deuxième axe traite du renforcement des capacités des professionnels de santé dans la prise en charge correcte des fumeurs.
Le troisième axe traite, quant à lui, de l’encouragement des fumeurs à faire des tentatives d’arrêt, ce qui permettra aux fumeurs motivés candidats au sevrage d’améliorer leurs chances de réussite. Les deux derniers axes visent à créer un environnement favorable à l’arrêt du tabac et à faciliter l’accès à l’information concernant l’aide au sevrage tabagique.
Selon une enquête Global Adult Tobacco Survey (GATS), citée dans le document, l’Algérie comptait, en 2010, plus de 4 millions de fumeurs et 1,3 million de consommateurs de tabac à chiquer. Parmi les fumeurs, 72 % voulaient arrêter de fumer et près de 1,8 million, soit près de 50 %, avaient déjà fait une tentative d’arrêt dans les 12 derniers moins qui ont précédé l’enquête.
Pour le ministère de la Santé, l’aide à l’arrêt du tabac, quel que soit l’âge du fumeur, est donc une priorité de santé publique car elle est « la seule intervention qui touche directement les fumeurs et qui permet de réduire la mortalité en rapport avec le tabagisme et inverser ainsi les tendances de l’épidémie dans les 30 à 50 prochaines années ».
Le sevrage tabagique est bénéfique à tout âge mais ses résultats sont meilleurs s’il survient précocement, tout particulièrement avant l’âge de 35 ans pour éviter au maximum les risques de maladies et de décès en rapport avec la consommation de tabac.
Le document note que des « traitements efficaces » permettant d’obtenir une abstinence à long terme ou permanente existent depuis de nombreuses années.
Ces traitements regroupent des méthodes comportementales et des médicaments et impliquent des professionnels de santé de disciplines variées.
Le traitement pharmacologique de la dépendance au tabac comprend 2 classes thérapeutiques: la thérapie de remplacement de la nicotine (TRN) ou les substituts nicotiniques et la thérapie avec des médicaments non-nicotine (bupropion et varénicline). Ces médicaments doublent le taux d’arrêt du tabac comparativement au placebo.
Le document signale que l’une des particularités du programme antitabac est son caractère multisectoriel, impliquant l’intervention de nombreux secteurs du gouvernement mais aussi de la société civile, illustré par la création récente du comité intersectoriel de sensibilisation et de prévention contre le tabac, placé auprès du Premier ministre.
Dans l’ensemble, la tendance de la situation épidémiologique du tabagisme en Algérie est à la baisse avec une prévalence qui est passé de 37 % dans les années 1980 à 15,3 % en 2010. Le tabagisme masculin est passé dans la même période de 67 % à 27 %, selon le document.
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La réforme du système des Nations Unies pour le développement, facilitée par l’Algérie, « marque le début d’une nouvelle ère » dans la mise en oeuvre des Objectifs du développement durable (ODD), a déclaré jeudi à New York l’ambassadeur représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, Sabri Boukadoum, qualifiant les nouvelles mesures « de écisions courageuses », nécessitant toutefois « une transition en douceur ».
Intervenant à l’issue de l’adoption de cette réforme, le représentant de l’Algérie a souligné que la résolution approuvée par l’Assemblée générale marquait « le début une nouvelle ère » du fait qu’elle met sur pied un système de coordonnateurs redynamisé et contribue à renforcer le soutien régional au développement en concordance avec les besoins des pays tout en apportant des changements au niveau mondial pour parvenir à un système plus intégré et plus responsable.
« La résolution est une première étape avec de nouvelles décisions courageuses qui nécessitent un travail collectif pour une transition en douceur », a ajouté Boukadoum dans la déclaration conjointe prononcée par les deux co-facilitateurs de la réforme, l’Algérie et le Danemark.
La réforme, adoptée jeudi soir par consensus, confie au système de développement de l’ONU un mandat de coordination spécial, et autonome axé sur le développement durable.
Elle prévoit en particulier un renforcement de l’autorité du coordonnateur résident sur toute équipe de pays et une séparation des fonctions du coordonnateur résident de celles de représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).
Boukadoum a souhaité « un échange régulier d’idées tout au long du processus de la mise en oeuvre » de la réforme qui va aider, a-t-il soutenu, à peaufiner la résolution notamment sur les aspects relatifs à la redynamisation du système de coordonnateurs résidents, y compris les modalités de son financement.
Le représentant de l’Algérie a précisé que la note technique fournie par le secrétariat général, expliquant certaines dispositions de la résolution, sera un élément clé du plan de mise en oeuvre de la réforme.
L’examen du système de coordonnateurs résidents redynamisé prévue lors de la 75e session de l’Assemblée générale constituera également un jalon dans la mise en place d’un système solide, impartial et autonome, soutenu par un financement adéquat et durable, a-t-il ajouté.
L’ambassadeur Boukadoum a remercié les Etats membres pour leur esprit de compromis qui a facilité l’émergence d’un consensus sur la réforme.
Pour rappel, les négociations sur cette résolution ont été facilitées, à la demande du président de l’Assemblée générale, par l’ambassadeur représentant permanent d’Algérie auprès des Nations Unies, et son homologue danois, Ib Petersen.
L’adoption de cette résolution, dont le texte a été rédigé et présenté entièrement par les co-facilitateurs, à l’issue de huit semaines d’intenses négociations, constitue l’aboutissement de la première des trois réformes de l’organisation, portées par son secrétaire général, Antonio Guterres.
Les autres réformes portent sur les volets paix et sécurité et gestion interne.
La réforme est de loin la plus importante de celles présentées par le secrétaire général car ayant le plus d’impact sur le terrain et sur le quotidien des populations dans les pays en développement.
Par ailleurs, les divergences profondes de positions quant aux modalités de financement du nouveau système de coordonnateurs résidents ont pu être conciliées grâce aux efforts déployés par l’Algérie et le Danemark.
Les co-facilitateurs ont à l’issue de dix rounds de négociations présenté une formule de financement hybride alliant les contributions volontaires à d’autres sources plus prévisibles, pour une période de transition de deux ans et demi, à l’issue de laquelle le secrétaire général de l’ONU présentera, à l’Assemblée générale, pour examen, une revue de l’ensemble du système accompagné de recommandations pertinentes.
Guterres a soutenu que « la solution hybride de financement avancée par les co-facilitateurs était la meilleure alternative possible car, en combinant différentes sources, elle diversifie la base de financement », a-t-il expliqué.
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Le chef du gouvernement conservateur espagnol Mariano Rajoy, affaibli par un scandale de corruption a été renversé vendredi par le Parlement après plus de six ans au pouvoir, et remplacé par le socialiste Pedro Sanchez.
La motion de censure déposée par les socialistes pour tenter de renverser le gouvernement conservateur de M. Rajoy débattue jeudi et vendredi a été adoptée, comme prévu, vers 09H30 GMT à une majorité de 180 députés sur 350.
Le sort de M. Rajoy, 63 ans, s’est donc joué en à peine une semaine depuis le dépôt vendredi par le Parti Socialiste (PSOE) de M. Sanchez, ancien professeur d’économie, de cette motion, au lendemain de l’annonce de la condamnation du Parti Populaire du chef du gouvernement dans un méga-procès pour corruption, baptisé « Gürtel ».
Peu de temps avant le vote, M. Rajoy avait reconnu sa défaite. « Nous pouvons présumer que la motion de censure sera adoptée. En conséquence, Pedro Sanchez va être le nouveau président du gouvernement », a-t-il déclaré devant ses partisans.
« Aujourd’hui, nous écrivons une nouvelle page de l’histoire de la démocratie dans notre pays », a déclaré M. Sanchez.
Dans l’affaire baptisée Gürtel, 29 personnes – dont une douzaine d’anciens cadres ou élus du PP – ont été condamnées pour corruption, détournements de fonds publics ou blanchiment d’argent, à un total de 351 années de prison.
La justice a conclu l’existence d' »un authentique et efficace système de corruption institutionnel » entre le parti et un groupe privé et condamné le Parti Populaire de Rajoy, en tant que « participant à titre lucratif » de fonds obtenus illégalement via des maires de la formation, à rembourser 250.000 euros.
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Le trophée de la meilleure entreprise algérienne exportatrice hors hydrocarbures pour l’exercice 2017 « Trophée Export 2017 » a été décerné, jeudi soir, à la SARL Boublenza spécialisée dans l’exportation de la poudre de caroube.
Organisé annuellement depuis 2003 par le World Trade Center Algiers (WTCA), ce prix récompense et met en avant les meilleures entreprises algériennes, particulièrement les PME, dans le domaine des exportations hors hydrocarbures.
La cérémonie de remise de ce prix, dans sa 15éme édition, s’est déroulée à Alger en présence notamment du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, du ministre du Commerce, Saïd Djellab, du ministre de l’Industrie et des mines, Youcef Yousfi, du ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi, ainsi que le président du Forum des chefs d’entreprises, Ali Haddad.
En 2017, la SARL Boublenza, spécialisée dans la transformation des graines de caroube en produits dérivés tels que la poudre de caroube et la pulpe de caroube depuis 1994, a exporté vers une trentaine de pays sur les cinq continents, a indiqué à l’APS, en marge de la cérémonie, son représentant, Chakib Boublenza.
Estimant que le montant exporté par son entreprise était « très honorable », M. Boublenza a affirmé que son entreprise était le deuxième exportateur mondial de la poudre de caroube, ajoutant que sa société était devenue même importatrice de caroube pour sa transformation et sa réexportation.
S’agissant de cette distinction, l’opérateur économique s’est dit « très fier » de ce trophée qui encouragera l’entreprise à « aller plus loin dans l’exportation et conquérir de nouveaux marchés », appelant les pouvoirs publics à aider son entreprise à l’ouverture de ses représentations à l’étranger afin de lui permettre d’être plus proches de ses clients et avoir de nouveaux marchés.
« Trophée Export 2017 » a été décerné par un jury présidé par le WTCA et composé de représentants de la Direction générale des douanes, de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), du Forum des chefs d’entreprises (FCE) et de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal).
Le trophée spécial encouragement a été attribué à Lafarge-Holcim Algérie, société spécialisée dans la production des matériaux de construction, en récompense à ses premières opérations d’exportations du ciment vers l’Afrique.
Trois autres prix d’encouragement ont été également attribués à la Société IRIS, spécialisée dans la fabrication des produits électroniques et électroménagers, au complexe sidérurgique Sider d’El Hadjar (Annaba), ainsi qu’à la SARL Linatol, spécialisée dans la fabrication des produits cosmétiques.
Par ailleurs, le prix de la meilleure institution est revenu à l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal) pour ses efforts au profit des exportateurs algériens, ainsi que ses actions visant l’élargissement des exportations nationales.
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Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé le report d’un vote sur un projet de résolution demandant la protection des Palestiniens à Ghaza et en Cisjordanie occupée, car les Etats-Unis souhaitent y apporter des changements, ont rapporté jeudi des diplomates.
« Nous avons reçu des amendements de la part d’un Etat membre à la dernière minute, mais nous devons les examiner », a justifié l’ambassadeur du Koweït auprès des Nations unies, Mansour al-Otaibi, qui a présenté le projet de résolution. Il a précisé que les amendements venaient des Etats-Unis.
Le vote était initialement prévu jeudi, mais le projet de résolution avait de grandes chances d’être bloqué par un veto américain.
L’ambassadeur du Koweït a dit désormais s’attendre à un vote vendredi, mais rien n’est officiellement planifié.
Le Koweït, qui représente les pays arabes au Conseil de sécurité, avait présenté ce projet de résolution il y a deux semaines, réclamant initialement une mission de protection internationale pour les Palestiniens après la mort d’une soixantaine d’entre eux, abattus par des tirs israéliens à la frontière entre Israël et la bande de Ghaza.
La version finale, achevée après la pire flambée de violences à Ghaza depuis l’agression israélienne de 2014, appelle à « considérer des mesures garantissant la sécurité et la protection » des civils palestiniens et réclamant que le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres présente un rapport sur un possible « mécanisme de protection international ».
Au moins 122 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis la fin mars.
Des diplomates ont affirmé que les Palestiniens pourraient se tourner vers l’Assemblée générale des Nations unies si le projet de résolution était stoppé par un veto américain au Conseil de sécurité.
Pour être adopté, un projet de résolution doit recueillir neuf votes sur les 15 membres du Conseil et aucun veto des membres permanents qui sont le Royaume-Uni, la Chine, la France, la Russie et les Etats-Unis.
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Le bilan des victimes des tueries israéliennes dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée durant le mois de mai fait état de 83 morts dont 10 enfants et quelque 7.000 blessés, a annoncé vendredi le centre d’études de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP).
Dans son rapport mensuel sur les violations israéliennes contre le peuple palestinien durant le mois de mai dernier, le centre Abdallah Al-Horani pour les études et la documentation de l’OLP, a révélé que « 83 palestiniens sont tombés en martyre par balles de l’occupation israélienne en Cisjordanie occupée et dans la bande de Ghaza, dont 10 enfants durant le mois écoulé ».
Le centre d’études a constaté une hausse significative du nombre des martyrs et des blessés pendant ce mois dernier comparativement aux mois précédents, en raison du transfert controversé à El Qods occupée de l’ambassade américaine qui a coïncidé avec la 70ème commémoration de la Nakba du peuple palestinien.
Ainsi, la mobilisation avait connu sa journée la plus meurtrière le 14 mai et Ghaza avait a elle seule enregistré 79 morts le long de la barrière de sécurité israélienne lors des marches pacifiques du retour.
Quatre autres ont trouvé la mort en Cisjordanien occupée et à El-Qods « sachant que les forces de l’occupation israélienne détiennent encore les cadavres de 23 martyrs », a dénoncé WAFA.
D’autre part, les forces d’occupation israéliennes ont blessé 6800 citoyens dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée par de vraies balles et balles en caoutchouc et le gaz lacrymogène dont plus de 1800 enfants.
Durant ce même mois, 490 palestiniens dont des dizaines d’enfants ont été arrêtés en Cisjordanie, dans la bande de Ghaza et à El-Qods.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a avancé le bilan d’au moins 122 Palestiniens tués par des tirs israéliens depuis la fin mars.
Plus de 13.000 Palestiniens ont également été blessés, dont plus de 3.600 par balles réelles, avait précisé le CICR.
Robert Mardini, directeur régional des opérations du CICR au Proche et au Moyen-Orient a récemment relevé qu’au cours de ces sept semaines de violences, « nous avons dépassé le total de blessés de (l’agression) d’août 2014 ».
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Nous célébrons ce 1er juin la journée mondiale de l’enfant. En Algérie, près de 6 000 enfants ont été victimes de maltraitance en 2017, selon les derniers chiffres de la DGSN (Direction générale de la sûreté nationale).
Des numéros verts existent et sont dédiés aux victimes ou à des témoins pour dénoncer ces actes, dont le 30-33 du réseau NADA.
Le ministère de la Solidarité nationale affirme que les pouvoirs publics poursuivent leurs efforts afin de promulguer les textes d’application de la loi relative à la protection de l’enfant, notamment ceux régissant les centres dédiés aux enfants en détresse et les services d’action éducative en milieu ouvert.
Ces êtres vulnérables et sans défense se trouvent parfois exposés à des agressions d’adultes, souvent des proches, allant de l’agression verbales et psychologique, à l’agression physique et sexuelle.
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Le Président directeur général (P-dg) du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour a insisté, jeudi soir à Hassi-Messaoud (900 km au Sud d’Alger) sur le travail commun et la communication pour atteindre les objectifs fixés.
M. Ould Kaddour a mis l’accent sur l’importance de la communication et le travail commun pour atteindre les objectifs fixés par la stratégie de l’entreprise à l’horizon 2030, en marge d’une conférence sur la présentation de la stratégie de Sonatrach « SH-2030 » tenue à la base du 24 février dans le cadre d’une visite de terrain.
« Il faut travailler ensemble pour atteindre les objectifs fixés, en consolidant les liens de communication », a soutenu le P-dg, soulignant à ce propos que « les éléments de réussite sont entre nos mains ».
Présentée par une équipe technique, dans le cadre du déploiement de la communication au sein de l’entreprise, « cette conférence a pour objectif de montrer les efforts faits, durant les 14 mois derniers, pour lancer une stratégie à long terme et définir ce qu’il y a lieu de faire, les objectifs à atteindre, les moyens à mettre en œuvre et les gens devant nous accompagner dans ce développement », a-t-il ajouté.
Au cours de sa tournée à Hassi-Messaoud, le Pdg de Sonatrach a visité notamment la sonde école relevant de l’entreprise Enafor (filiale de Sonatrach) ainsi que l’unité des équipements tubulaires, mis en service en 1975 à la Sonatrach-direction des travaux pétroliers et qui a pour mission principale la prise en charge de l’inspection et la réparation de l’ensemble des garnitures de forage en service sur ses appareils.
Cette unité dispose actuellement d’une infrastructure considérable étalée sur une surface de plus de 75 ha totalisant trois (3) ateliers principaux, selon sa fiche technique.
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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a estimé jeudi soir à Alger, que la bataille de l’économie nationale est de conquérir des marchés à l’extérieur, assurant les opérateurs économiques du soutien du Gouvernement dans leur conquête.
S’exprimant lors de la cérémonie de remise du trophée de la meilleure entreprise algérienne exportatrice hors hydrocarbures pour l`exercice 2017 « Trophée Export 2017 », M. Ouyahia a souligné que « les fluctuations actuelles des prix des hydrocarbures et l’extinction irréversible des hydrocarbures en Algérie soulignent que le moment est venu plus que jamais pour se libérer de plus en plus de l’économie de la rente ».
A cet effet, il a insisté que l’acte d’exportation hors-hydrocarbure est devenu un « impératif », ainsi qu’une phase « nouvelle » dans le mouvement de l’économie nationale et une perspective « forte » pour le devenir du pays en général et de son économie en particulier.
Qualifiant sa participation à cette cérémonie d’un « témoignage de soutien » du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et de tout le Gouvernement aux opérateurs économiques, le Premier ministre a rappelé que l’Algérie a vécu un « violent » choc pétrolier entre 1986 et 1988, engendrant le début de l’ouverture économique et la naissance du grand tissu industriel que compte actuellement le pays, ainsi qu’un autre choc pétrolier en 2014 « qui n’est pas de moindre gravité ».
Ainsi, a-t-il expliqué, « si en 1988 la bataille était de pouvoir approvisionner le marché local, la bataille en 2018 est de conquérir des marchés à l’extérieur », ajoutant que l’acte d’exportation hors-hydrocarbure est une étape « qualitative » dans le développement de l’économie nationale.
« Quand je parle des perspectives prometteuses, j’ai tendance dans mes convictions personnelles à comparer mon pays à un géant qui ne met en valeur qu’une infime partie de ses capacités et c’est le besoin qui est en train de réveiller ce géant », estime le Premier ministre.
Précisant que l’exportation découle d’une production quantitativement suffisante et qualitativement de qualité, M. Ouyahia a rappelé que « jusqu’à aujourd’hui nous ne couvrons pas le marché national », ajoutant, à l’égard des opérateurs économiques, que « l’Etat vous offre le marché de votre pays ».
« Les mesures de sauvegarde de l’économie nationale nous permettent de faire durer au maximum les réserves de changes du pays, mais offrent également le marché national aux opérateurs économiques nationaux pour gagner des parts à domicile et pour être plus forts à l’extérieur », a-t-il affirmé.
Cette démarche, a-t-il précisé, « s’agit du deuxième apport des pouvoirs publics à l’égard du monde économique algérien en termes de soutien, après tous les soutiens mis en place et qui commencent à donner leurs fruits ».
Notant avec une « grande satisfaction » la présence de plus en plus significative des opérateurs algériens sur les marchés étrangers, M. Ouyahia a invité les opérateurs économiques « à réfléchir à une politique plus agressive et d’une manière mieux organisée en matière d’approche des marchés étrangers ».
« Il y a quelques années nous avons commencé à sortir avec des produits agroalimentaires, suivis de produits électroménagers, nous en sommes aujourd’hui au ciment, nous y serons bientôt à la sidérurgie et d’autres produits, c’est important, mais il y’a une grande part dans cette bataille qui est la vôtre », a ajouté le Premier ministre.
Il a, à cet effet, appelé les opérateurs économiques à se diriger vers la communauté algérienne établie un peu partout dans le monde et « qui peut être un relais pour la promotion des produits algériens », ainsi que les communautés des anciens de l’Algérie à l’étranger « qui peuvent ouvrir des portes pour approcher des marchés extérieurs », mais aussi recourir au World Trade Center Algérie qui « n’est pas beaucoup utilisé ».
Dans ce sillage, M. Ouyahia a assuré également du soutien du Gouvernement qui sera « à vos côtés pour vous accompagner dans la promotion des capacités exportatrices nationales ».
Le Premier ministre a, toutefois, souligné que si l’Etat invite les opérateurs économiques à avoir une approche qualitative, de plus en plus professionnelle et agressive à l’extérieur dans la conquête de nouveaux marchés, « il (Etat) commencera dans quelques années à graduer le soutien à l’exportation selon la valeur ajoutée ».
« Celui qui exporte un produit 100% algérien bénéficiera du soutien le plus important, celui qui fait de l’intégration bénéficiera d’un soutien à la hauteur de son taux d’intégration, celui qui fait du simple façonnage, aura accès a un bénéfice qui reflète le niveau de sa prévalue », a expliqué M. Ouyahia.
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Dans la matinée de ce vendredi 1er Juin 2018, un jeune homme et une jeune fille ont été renversés par un véhicule à Ouidah, sur la route inter-Etat Cotonou-Lomé. Sur place, le motocycliste a rendu l'âme tandis que la jeune fille est dans un état comateux. Le chauffeur du véhicule après l'accident a pris la fuite.
F. A. A.
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C'est à la faveur d'une cérémonie sobre que Monsieur Ernesto Ottone Ramirez , en sa qualité de Sous-directeur général en charge de la culture à l'UNESCO, a remis pour le compte du gouvernement du Bénin , à Monsieur Oswald Homeky, Ministre de la cuture , du tourisme et des sports, le Certificat d'inscription du complexe W -Arly - Pendjari sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Cette cérémonie qui s'est déroulée en présence du délegué permanent du Bénin à l' Unesco , Monsieur Irenée Zèvounou a eu lieu en marge de la conférence internationale sur le thème ,
Circulation des Biens Culturels et Patrimoine en Partage : « QUELLES NOUVELLES PERSPECTIVES ? », tenue ce vendredi 1er juin 2018, au siège de l'UNESCO à Paris (France) .