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Afrique

Le Forum économique mondial relève les « progrès » de l’Algérie en matière des TIC

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 16:22

ALGER – L’Algérie a réalisé de « nouveaux progrès » en 2018 dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) en se classant à la 83ème place au niveau mondial, après avoir gagné huit places par rapport au dernier classement de 2016, selon le dernier rapport du Forum économique mondial (FEM).

Les progrès relevés dans ce rapport sur la compétitivité mondiale pour cette année « traduisent les efforts consentis par l’Etat algérien pour le développement de la société de l’information et l’amélioration de l’accès à l’internet pour tous les citoyens », note la même source.

En outre, et au niveau régional, l’Algérie s’est positionnée à la tête des pays du Maghreb, quatrième en Afrique et neuvième parmi les pays arabes. Elle est ainsi « leader » en Afrique en ce qui concerne l’accès aux services mobiles à large bande.

Il y a lieu de noter que cinq critères ont été pris en compte pour ce classement, à savoir le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile, à l’internet mobile et fixe et à l’internet très haut débit via la fibre optique (FTTH), ainsi que le nombre d’utilisateurs à l’internet.

Il est à rappeler que le Forum économique mondial, créé en 1971 et connu pour sa réunion annuelle de Davos, est une fondation à but non lucratif dont le siège est implanté à Genève en Suisse.

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Le capitaine Martial Dégbèssou acquitté

24 Heures au Bénin - Mon, 12/03/2018 - 15:55

Martial Dégbèssou, ancien régisseur de la prison civile d'Abomey, a été déclaré non coupable, ce lundi 03 novembre 2018, par le tribunal d'Abomey. Ce dernier qui séjournait à la prison civile de Lokossa depuis quelques semaines pour affaire de mœurs est désormais libre de ses mouvements.
L'ancien régisseur de la prison civile d'Abomey était inculpé pour un scandale sexuel ayant conduit à des avortements constatés sur 02 prisonnières.

Akpédjé AYOSSO

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Mohamed BABA : Quand on interroge l’ADN…Je serai donc "3arbi" sans avoir d’origine Moyen-orientale

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/03/2018 - 15:51
Adrar-Info - De tous temps, nos mamans nous ont appris à bien distinguer entre nos cousins, les guerriers (Le3rab) et les autres (marabouts,...
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Le vote du budget exercice 2019 bloqué à Tchaourou

24 Heures au Bénin - Mon, 12/03/2018 - 15:22

Prévu pour le vendredi 30 novembre 2018, le vote du budget primitif de la commune de Tchaourou n'a pu se tenir. Des conseillers mécontents ont empêché la tenue de la session budgétaire convoquée à cet effet. Et pour cause, sur les 25 que compte la commune, 16 se sont opposé à l'ouverture des travaux. Ils reprochent au maire de n'avoir pas convoqué une session extraordinaire à leur demande pour examiner la question d'immatriculation des motos et 11 autres points en 24 heures. Pour ces conseillers frondeurs, pas question d'aborder une session budgétaire, si cette question d'immatriculation des engins n'est pas vidée. Elle revêt pour eux une importance capitale.
F. A. A.

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Le mouvement des gilets jaunes essaime au-delà des frontières de la France

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/03/2018 - 15:10
RFI - Le mouvement des gilets jaunes a essaimé au-delà des frontières de la France, en particulier en Belgique où la mobilisation a démarré...
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Le dossier Icc services s'ouvre à la CRIET le 17 décembre

24 Heures au Bénin - Mon, 12/03/2018 - 15:03

Le dossier des structures illégales de placement d'argent refait surface. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s'est saisie dudit dossier. A l'audience du 17 décembre prochain, apprend-on, cette juridiction nouvellement créée va se prononcer sur cette rocambolesque affaire de placement d'argent qui a fait perdre à de nombreux citoyens leurs épargnes.
Après les nombreuses promesses du gouvernement défunt pour dédommager les victimes, une lueur d'espoir s'offre à présent pour eux sous le régime du Nouveau Départ.
F. A. A.

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De nouvelles révélations accablent «MBS»

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/03/2018 - 14:30
24Heures - Des messages interceptés par la CIA renforcent les soupçons sur le rôle du prince héritier saoudien dans la mort du journaliste en...
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Opéra d’Alger: Leo Rojas en concert

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 14:08

Sous le slogan «l’Ame des Andes», Leo Rojas animera, à partir de demain, trois soirées consécutives à l’Opéra d’Alger Boualem- Bessaïh.
L’histoire de l’artiste amérindien ressemble à un conte merveilleux. Juan Leonardo Santillia Rojas, né le 18 octobre1984 à Otavolo, est un joueur de flûte de Pan originaire de l’Equateur. En l’an 2000, Leo Rojas traverse l’Atlantique et s’installe en Europe, plus précisément en Espagne. De l’Espagne, il se rend à plusieurs reprises en Allemagne avec un visa touristique. Un peu plus tard, il vit avec sa femme polonaise à Berlin, où il gagne de l’argent comme artiste de rue. Un jour, un passant, impressionné par son talent, l’informe de l’existence de l’émission de télévision allemande «Das Supertalent» dont l’objectif, comme son nom le laisse deviner, est la découverte des talents. Il participe à la cinquième saison en 2011.

Avec une magnifique interprétation de El Condor Pasa, il arrive à se qualifier aux demi-finales. Il organisa alors une réunion de chanteur d’Equateur, pour faire un spectacle impressionnant. Pour la finale, le 17 décembre 2011, Rojas a joué l’instrumental de The Lonely Sheperd, écrit par James Last. Le Sud-Américain remporte la compétition haut la main. Sa chanson gagnante est sortie après le concours et devient un succès des ventes allemandes durant la semaine de Noël. Le 27 janvier 2012, il sort son premier album constitué de pièces instrumentales connues, intitulé Spirit of the Hawk. Produit par Dieter Bohlen, l’album a atteint le Top 5 des palmarès des pays germanophones. A la fin du mois de février, il devient disque d’Or en Allemagne. Après avoir atteint 105 000 000 clics sur YouTube et deux prix disque d’or, le multi-instrumentiste a enregistré son 5e album studio en 2017.

Leo Rojas décrit son nouveau son comme une symbiose de rythmes électroniques et de sons traditionnels amérindiens. Leo décrit ainsi son nouvel album : «Les voix de mes ancêtres amérindiens vous parlent à travers ma musique. C’est la porte d’entrée des âmes des temps passés.» Leo Rojas s’est produit dans de nombreux pays comme l’Allemagne, la Suisse, le Brésil, l’Iran, la Pologne, la France et la Tunisie. Ses trois concerts à Alger, les 4, 5 et 6 décembre 2018 sont un événement à ne pas rater.
Kader B.

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Un ouvrage écrit par Tristan Leperlier: Les conséquences de la «décennie noire» sur les écrivains algériens

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 14:04

Un nouvel ouvrage, Algérie, les écrivains de la décennie noire, tente d’apporter une autre lecture littéraire et sociologique sur les années 1990 où l’Algérie était confrontée à la barbarie terroriste qui n’a épargné aucune frange de la société et encore moins les intellectuels. L’auteur de cet ouvrage (2018, CNRS Editions, 344 pages) Tristan Leperlier, chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique (EHESS) essaie de faire comprendre, à travers son étude, la guerre des écrivains algériens dans les années 1990 en mettant la lumière sur leur place dans les sociétés algérienne et française.

S’adressant à des lecteurs curieux qui veulent découvrir une littérature algérienne «proche et lointaine de langue française ou arabe», Tristan Leperlier, normalien et docteur en sociologie et littérature, dont sa thèse de doctorat soutenue en 2015 avait pour thème «Une guerre des langues ? : le champ littéraire algérien pendant la décennie noire» (1988- 2003) : crise politique et consécrations transnationales», estime que, face à une telle tragédie, le poète et journaliste, se référant à Tahar Djaout, «réveille le sens héroïque de la littérature». En analysant cette période douloureuse vécue par les Algériens, l’auteur ambitionne de comprendre «ce que le politique fait à la littérature et ce que fait la littérature au politique», tout en soulignant que l’écrivain algérien est «l’objet de luttes permanentes» entre les acteurs du champ littéraire qui est multilingue et transnational. Son étude, très riche en références bibliographiques, s’appuie sur des méthodes littéraires et sociologiques formant ainsi un corpus littéraire élargi, constitué à partir de la littérature critique et des entretiens avec plus de 70 écrivains.

L’auteur montre que les engagements littéraires et politiques des écrivains algériens pendant la «décennie noire» étaient liés à leurs positions dans leur champ littéraire qui a une «triple caractéristique» : bilingue, transnational et politisé. A cet effet, les premiers chapitres de l’étude, qui s’ébranle des événements du 5 Octobre 1988, rendent compte des prises de position politique des écrivains et montrent que les violences de cette période illustrent une «véritable crise» pour le champ littéraire. C’est ainsi que cette analyse poussée, ayant une base documentaire solide, tente de «montrer la nécessité pour comprendre les prises de position des écrivains algériens dans la ‘‘décennie noire’’, de les restituer dans leur champ d’exercice, un champ littéraire surpolitisé, bilingue et transnational». Pour le sociologue, qui fait également un travail de critique littéraire, la tragédie nationale n’a pas «révolutionné» le champ littéraire, «mais en a modifié les contours».

Pour mettre en valeur la diversité du champ littéraire algérien, Tristan Leperlier revient sur les romans des écrivains qui ont marqué l’Algérie d’avant et après l’indépendance comme Mohammed Dib, Assia Djebar, Maïssa Bey, Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni et Yasmina Khadra, pour ne citer que ceux-là.

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Festival national du théâtre comique de Médéa: Lever de rideau ce soir

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 14:02

La pièce Tic-tac boom, coproduite en 2018 par le Théâtre régional de Constantine Mohamed-Tahar-Fergani et la coopérative culturelle El Massil, représentera la wilaya de Constantine au 12e Festival national de théâtre comique de Médéa, prévu du 3 au 7 décembre, a-t-on appris samedi du président d’El Massil, Salah-Eddine Torki. Co-réalisateur de la pièce avec Serhane Daoudi, Torki a précisé que Tic-tac boom rivalisera avec six autres œuvres pour les prix de ce festival dont le jury sera présidé par le réalisateur de théâtre, Ahmed Khoudi.

«Comédie noire», Tic-tac boom est interprétée par le trio Faïza Bibech, Serhane Daoudi et Salah-Eddine Torki. Elle est adaptée de la pièce Add tanazouli li Macbeth (Compte à rebours de Macbeth) de l’Irakien Abdennabi Ezzaïdi, selon la même source qui précise que la figure centrale de l’œuvre est un malade mental se prenant pour un général de l’armée et un grand chef redouté dont la maison a été piégée d’une bombe à compte à rebours qu’il tente de trouver et désamorcer.

Lors de l’édition 2017 du Festival de Médéa, la pièce Pirates kharaïb, également coproduite par le TRC Mohamed- Tahar-Fergani et la coopérative El Massil, avait décroché les prix de la meilleure interprétation masculine (Djamel Mezaouri) et de la meilleure mise en scène (Karim Boudchich), rappelle-t-on.

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Recette: Escalopes de veau et pommes sautées à la sauce béarnaise

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 13:57

Pour 4 personnes, préparation :
25 min, cuisson : 35 min
Escalopes de veau : 4, œuf : 1, chapelure :
4 c. à soupe, huile : 4 c. à soupe, beurre :
2 c. à soupe, pomme de terre : 1 kg
Pour la sauce béarnaise : oignon : 1, estragon :
2 feuilles, poivre concassé : 1/2 c. à café, vinaigre : 5 cl, œufs : 2, beurre : 180 g

Faites cuire les pommes de terre avec leur peau à l’eau. Salez les escalopes et passez-les dans 1 jaune d’œuf battu, puis dans la chapelure. Faites chauffer 2 c. à soupe d’huile et 2 c. à soupe de beurre dans une grande poêle. Mettez-y à cuire les escalopes. Égouttez et épluchez les pommes de terre. Faites chauffer 2 c. à soupe d’huile dans une sauteuse et faites-y dorer les pommes de terre. Mettez à bouillir dans une casserole le vinaigre, l’estragon, l’oignon et le poivre. Mettez hors du feu 1 c. d’eau froide dans la casserole et laissez refroidir. Ajoutez 2 jaunes d’œufs et fouettez vivement. Placez la casserole dans une autre de manière à faire cuire au bain-marie et à feu doux. Continuez de fouetter les jaunes jusqu’à ce qu’ils deviennent mousseux. Incorporez le beurre en morceaux et dès que la sauce est onctueuse, passez-la au chinois. Servez les escalopes accompagnées de pommes sautées et de sauce béarnaise.

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Il a été reçu hier par Mouad Bouchareb: Abdelaziz Belkhadem réhabilité

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 13:52

Banni des rangs du FLN depuis 2015, Abdelaziz Belkhadem est en train d’être réhabilité. L’ancien chef de gouvernement a été reçu, hier en fin de journée, par le coordinateur de l’instance dirigeante du FLN, Mouad Bouchareb, dans le cadre des consultations qu’il mène actuellement pour dégager la composante de l’instance exécutive du parti, laquelle travaillera à la préparation d’un congrès extraordinaire dont l’échéance n’est toujours pas fixée. Chassé du parti par un communiqué émanant de la présidence de la République, Abdelaziz Belkhadem a vainement tenté de reprendre les choses en main. Mais il n’a pas, pour autant, désespéré de se refaire un jour une santé politique. Preuve en est le regain d’activité, ces derniers mois, à travers des rencontres informelles avec des militants aux quatre coins du pays. Les fêtes de mariage, les funérailles sont autant d’occasions opportunes pour lui d’aller à la rencontre des militants.
Mais à la faveur de la dissolution de toutes les structures du FLN, Abdelaziz Belkhadem a repris de militer ouvertement au sein du parti. Il a pris part, ces dernières semaines, aux campagnes des candidats FLN aux élections sénatoriales de décembre. À Sidi Bel-Abbès, l’homme a pris la parole publiquement pour soutenir les candidats de son parti.
Depuis son installation, il y a maintenant deux semaines, à la tête d’une instance dirigeante du FLN, Mouad Bouchareb mène des consultations pour la constitution d’une “instance exécutive” qui sera chargée d’organiser la tenue d’un congrès extraordinaire. Le nouveau patron du FLN bat le rappel de toutes les personnalités et cadres du parti marginalisés, ces dix dernières années, par les trois secrétaires généraux qui se sont succédé à la tête du parti, à savoir Abdelaziz Belkhadem, Amar Saâdani et, enfin, Djamel Ould Abbes. Pour l’instant, son entreprise ne rencontre pas de résistances significatives. Bien au contraire. Deux animateurs du mouvement de redressement du FLN, à savoir Abderrahmane Belayat et Salah Goudjil, ont déjà été consultés par Bouchareb et ont dit accepter sa proposition de faire partie de l’instance exécutive.

Ali B.

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Des projets bloqués ou rejetés sans argument juridique ou économique: Investissements : la loi du copinage

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 13:52

La facilité accordée aux opérateurs qui ont soutenu le quatrième mandat contraste avec les blocages dont souffrent ceux qui ont affiché une certaine neutralité.

La Banque mondiale avait publié, en 2009, un rapport phare intitulé “Des privilèges à la concurrence : renforcer la croissance par le développement du secteur privé au Moyen-Orient et en Afrique du Nord”. Le rapport relève en filigrane que le capitalisme de connivence ou de copains est destructeur d’opportunités, de richesses et d’emplois. Le document souligne que la région, dans son ensemble, souffre d’une application discrétionnaire et arbitraire des lois et règlements par les administrations. Le problème ne relève pas d’un manque de réformes des textes, mais plutôt de leur qualité et de la perception largement répandue que le cadre réglementaire relatif aux entreprises tel qu’il figure “sur le papier” ne s’applique pas de façon égale à tous. “Alors que la concurrence est un moteur essentiel d’innovation et d’efficacité opérationnelle, les freins à l’entrée sur le marché et à la concurrence, ainsi que l’orientation des marchés financiers, des marchés fonciers et des stratégies industrielles en faveur de quelques privilégiés et au détriment du plus grand nombre étouffent le dynamisme économique et la croissance de l’emploi”, écrivait Simon Bell, expert de la Banque mondiale.

Selon lui, les liens entre décideurs politiques et économiques ont infléchi le développement de l’économie au profit de quelques acteurs bien placés qui avaient la mainmise tant sur les opportunités que sur les ressources. Le quatrième mandat du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, semble avoir accentué cette situation. La facilité accordée aux opérateurs qui ont soutenu le quatrième mandat contraste avec les blocages dont souffrent ceux qui ont affiché une certaine neutralité. “Entreprendre est extrêmement difficile, voire dans certains cas suspect”, estime un opérateur économique, précisant que l’opérateur qui n’a pas les faveurs des pouvoirs publics va rencontrer “tous les obstacles du monde”. Plusieurs projets d’investissement ont été bloqués ou rejetés. Il y a bien sûr le cas de Cevital.

C’est le cas aussi d’un projet de production de canettes en aluminium pour l’industrie des boissons porté par l’entreprise OlbaPack, incluant des investisseurs algériens et internationaux de premier rang, rejeté systématiquement pendant près de 3 ans sans aucune explication. Parallèlement, un projet similaire présenté par la société Alcan, qui venait juste d’être créée, a été agréé par le Conseil national des investissements (CNI). Le fait de rejeter le projet OlbaPack place de facto l’entreprise Alcan en situation de monopole. Il aurait été plus judicieux de laisser les deux projets se concurrencer dans l’intérêt des consommateurs et de l’Algérie. Le CNI semble privilégier certains opérateurs et sanctionner d’autres qui tentent de s’émanciper.

L’engagement crédible dans un programme de réforme visant la réduction des pouvoirs discrétionnaires suppose un changement de conception et d’application des politiques économiques. Un tel engagement ne peut être crédible que si les réformes mises en œuvre réduisent les situations de rente, réduisent le pouvoir discrétionnaire dans les administrations. Les politiques de développement du secteur privé devront systématiquement être liées à des réformes des administrations en charge de les appliquer, en vue de réduire l’arbitraire et l’opacité et d’améliorer la qualité et la prévisibilité des services aux entreprises. Cela exige d’accroître la transparence et la responsabilisation des administrations qui régulent les marchés et interagissent avec les entreprises. La crédibilité des réformes ne s’accroîtra pas sans réduction des situations de rente, de l’arbitraire et du pouvoir discrétionnaire de l’administration.

Meziane Rabhi

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Visites officielles : Macky Sall se prépare pour la Mauritanie et la Gambie

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/03/2018 - 13:52
SeneNews - Le président Macky Sall a prévu d’entreprendre deux visites officielles dans la sous-région. D’abord en Mauritanie, afin de...
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Emirates, Etihad, Air Arabia et Flydubai volent ensemble (vidéo)

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 13:49

Par François Duclos

Deux Airbus A380 d’Emirates Airlines et Etihad Airways, et pour les low cost un A320 d’Air Arabia et un Boeing 737 MAX 8 de Flydubai ont effectué un vol en formation avec les sept avions de l’équipe de voltige Al Fursan, à l’occasion du 47eme anniversaire de s Emirats Arabes Unis.

Les avions participant à ce vol anniversaire le 2 décembre 2018 à Dubaï, arborant une livrée « Year of Zayed », ont décollé à 13h00 de l’aéroport World Central-Al Maktoum. Une fois que tous les aéronefs ont établi leurs positions d’attente à des altitudes allant de 2000 pieds à 5000 pieds, avec une séparation verticale de 1000 pieds, la formation a commencé. Au-dessus du ciel de Ras Al Khaimah, chaque aéronef a ajusté sa vitesse et a rejoint sa position, avec une séparation verticale réduite à 300 pieds. Flydubai menait la formation à une altitude de 1000 pieds et à une vitesse de 210 nœuds, suivi de près par Air Arabia 400 pieds plus haut. Venait ensuite le superjumbo d’Etihad Airways, volant à 1600 pieds, puis celui d’Emirates à 1900 pieds, et enfin les sept avions à réaction d’Al Fursan disposés en flèche et prêts à libérer leurs fumées aux couleurs du drapeau des Emirats Arabes Unis.

La formation a suivi le long du littoral de Ras Al Khaimah à Um Al Quwain et Ajman, avant de franchir des points de repère tels que Sharjah Corniche, Dubai’s Palm et World Islands avec le Burj-Khalifa en arrière-plan, puis a survolé la corniche d’Abou Dhabi et la mosquée Sheikh Zayed, où tous les aéronefs se sont séparés pour rentrer dans leurs bases respectives.

La planification de ce vol a duré plus de cinq mois en raison de la complexité de la formation et du nombre d’aéronefs impliqués. Toutes les parties prenantes ont collaboré pour identifier les emplacements appropriés pour les modèles de formation de vol, en tenant compte du trafic aérien, des zones survolées, de la planification des itinéraires, de la visibilité ainsi que des conditions météorologiques et des vents potentiels. L’ensemble du parcours de la formation était protégé de tout trafic dans une zone réglementée temporaire contrôlée par la GCAA. En outre, tous les pilotes ont subi des exercices de simulation de vol rigoureux, avant un vol de répétition le 8 novembre pour s’assurer que les positions de la formation fonctionnaient correctement avec l’équipe de voltige Al Fursan. La formation ‘Year of Zayed’ comprenait également deux hélicoptères et un avion de chasse Aero L-39 Albatros des Baltic Bees, basée en Lettonie, pour filmer tous les détails et tous les aspects de la formation.

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70% des salariés perçoivent moins de 20 000 da: Pouvoir d’achat, l’érosion s’accentue

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 13:47

“Tant qu’on n’a pas revu en profondeur les disparités de revenus et leurs causes directes, nous ne sommes pas près de limiter la casse pour les petits et moyens ménages, ni de refréner la frénésie de consommation des détenteurs de gros revenus”, estime l’expert financier, Ferhat Aït Ali.

Les prix des produits et des services ont connu une hausse considérable ces dernières années. L’on peut citer l’exemple des tarifs des fruits de saison qui ont enregistré des flambées atteignant parfois 100%. La consultation chez un médecin spécialiste qui était fixée entre 1 000 et 1 500 DA est proposée de nos jours à 2 000 voire 2 500 DA. La vie est devenue depuis au moins deux décennies de plus en plus chère. Si la courbe des prix des produits alimentaires très prisés a suivi une tendance haussière, celle des salaires, en revanche, a stagné depuis 2012. Le citoyen algérien au revenu modeste vit actuellement les moments les plus difficiles de son existence. Les méfaits de la crise à laquelle est confronté le pays n’ont pas été sans conséquences sur son quotidien. Son pouvoir d’achat ne cesse de s’éroder face à une inflation et une cherté de la vie impitoyables. Entre ses capacités à s’offrir les produits de consommation et les prix pratiqués existe un véritable fossé.

Ses difficultés à remplir son couffin du strict minimum d’aliments indispensables illustre parfaitement l’érosion de son pouvoir d’achat. La dévaluation du dinar n’a fait qu’envenimer la situation. Et cette impuissance des ménages face à la hausse des prix a impacté l’activité commerciale puisque le chiffre d’affaires d’innombrables commerçants a nettement chuté. L’indice brut des prix à la consommation de la ville d’Alger enregistre une hausse de 1,2% en octobre 2018 par rapport au mois de septembre, soit un taux largement supérieur à celui observé au même mois de l’année 2017 (+0,5%). Cette tendance (+1,2%) est le fait, particulièrement, de la croissance des prix des biens alimentaires. Ces derniers se caractérisent par une variation de +2,4%, résultat d’une augmentation importante des prix des produits frais, soit +4,9%. L’évolution des tarifs des produits agricoles frais est induite, essentiellement, par le relèvement des prix des fruits et légumes (respectivement +15,7% et +12,6%), de la viande de poulet (+5,6%) et des œufs (+6,0%).

Avec le niveau bas de son salaire, l’Algérien ne peut vivre dignement dans son pays. Un “salaire digne”, tel que le conçoit l’Association de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce) ne doit pas être au-dessous des 60 000 DA par famille de cinq membres. Cette paie permettra plus ou moins, aux ménages de s’assurer un seuil minimal de denrées alimentaires et quelques soins de santé. Mais, l’on ne doit pas penser à faire des économies ou évoquer d’autres dépenses liées aux loisirs ou réaliser des projets… Or, l’Algérien perçoit en moyenne un salaire estimé à 30 000 DA. Une rémunération qui ne peut lui garantir des conditions de vie acceptables. Entre les dépenses des diverses fêtes et autres événements tels que la rentrée sociale, la saison estivale… les familles algériennes aux bourses moyennes subissent une véritable saignée. Les familles sont fort heureusement un peu soulagées par les quelques produits de première nécessité et d’autres prestations pour lesquels les pouvoirs publics n’ont pas levé la subvention. “Sinon, ça aurait été carrément la misère !”, avoue un citoyen. Le soutien apporté par l’État à certains produits notamment le pain, le lait, l’eau, l’électricité, le gaz, le transport public… ne suffira pas toutefois à contenir l’inflation dans une proportion acceptable tant la flambée des prix affectera toute une série de produits auxquels se réfèrent habituellement les statisticiens de l’Office national des statistiques (ONS) pour calculer les taux d’inflation.

Une politique salariale à revoir
“L’équation du pouvoir d’achat en Algérie, sera insoluble tant qu’elle est prise sous l’angle de la valeur de la monnaie nationale, et celui des marges commerciales, en lieu et place de celui de la répartition des revenus issus de l’emploi salarié”, avoue l’expert financier, Ferhat Aït Ali. Il est de coutume, explique-t-il, d’annoncer en période de baisse des recettes en dollars, une “mauvaise année en perspective pour ce fameux pouvoir d’achat, et de revenir à plus de faux optimismes à chaque embellie même éphémère sur le prix du baril”. À tel point où “mêmes les citoyens attendent une amélioration immédiate de leur niveau de vie et de leur pouvoir d’achat tout de suite après une hausse des prix du pétrole”, indique-t-il encore. Or, dans les faits, le pouvoir d’achat des uns et des autres est déterminé par les “disparités de revenus dans le salariat algérien qui représente le gros des revenus des ménages dans le pays et dont la majeure partie est indirectement liée à la rente pétrolière à travers la Fonction publique et le secteur public économique”, relève l’économiste.

Pour M. Aït Ali, il est tout à fait normal que la sphère marchande tant qu’elle peut capter une partie des revenus de la classe moyenne supérieure qui, tout en étant peu nombreuse, capte presque la moitié des revenus du reste des trois quarts du salariat local, peut encore offrir de belles marges aux commerces, et les dispenser de baisser leurs prix et marges pour les mettre au niveau des revenus les plus bas, qui eux sont tenus d’affronter les prétentions du marché alignées sur les moyens des ménages les plus nantis. “De ce fait, tant qu’on n’a pas revu en profondeur les disparités de revenus et leurs causes directes, nous ne sommes pas près de limiter la casse pour les petits et moyens ménages, ni de refréner la frénésie de consommation des détenteurs de gros revenus”, constate-t-il. La problématique du pouvoir d’achat est, selon lui, “directement liée aux revenus en valeur courante et à leur mauvaise répartition et non pas à la valeur du dinar uniquement ou la disponibilité des produits”.

Cet observateur très au fait de la situation économique du pays, soutient que “tant que nous utilisons le repère comme base de calcul en lieu et place des coordonnées de courbe qui déterminent la répartition de ces revenus, nous nous trompons et trompons notre monde”. Il faut dire en effet que la faiblesse d’une politique salariale cohérente privilégiant les créateurs de valeur ajoutée, le travail et l’intelligence au profit des postes d’emploi a contribué à cette inflation. À cela il y a lieu d’ajouter “l’extension de la sphère informelle qui contrôle quatre segments à savoir celui des fruits et légumes, des viandes rouge et blanche, du poisson et du textile et cuir. L’allongement des circuits de commercialisation à travers leur désorganisation entre le producteur et le consommateur favorise les rentes de monopole”, estime l’expert financier, Abderrahmane Mebtoul.

La sphère informelle avec des structures “monopolistiques et oligopolistiques”, déplore-t-il, favorise les actions spéculatives, synonymes de hausse inexorable des prix. Le constat unanime mais amer : l’Algérie est considérée comme un État riche avec environ 80 milliards de dollars dont 86% déposés à l’étranger mais une population de plus en plus pauvre où 70% perçoivent moins de 20 000 DA par mois consacrant plus de 80% de ce modeste revenu aux biens de première nécessité…

Badreddine KHRIS

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8 élus des APC et APW de Constantine quittent le parti: Le 5e mandat divise El-Islah

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 13:44

La fronde révélée au sein du parti islamiste El-Islah, suite à l’option de soutien au 5e mandat pour le président Bouteflika prise par son bureau national au début du mois de novembre dernier, ne cesse de s’amplifier.

Une option reniée par une partie des militants du mouvement El-Islah qui s’étaient exprimés individuellement sur la question jusque-là, mais qui semble constituer, désormais, un véritable point d’orgue d’une réelle fronde au sein de cette formation. L’on se rappelle qu’aussitôt après l’annonce de la position du parti, un élu à l’APW de Constantine et cadre du bureau de wilaya d’El-Islah, Ahmed Benameur en l’occurrence, avait réagi en annonçant sa démission du mouvement en se démarquant de la position de son parti ainsi que de tous les choix futurs de ses instances, s’agissant de l’élection présidentielle de 2019. Une démarche qui fait tache d’huile au sein de la formation islamiste, puisque pas moins de 7 autres élus aux assemblées populaires communales et de wilaya (APC et APW) ont emboîté le pas à ce dernier en cosignant un communiqué daté du 1er décembre et parvenu à notre rédaction hier, dans lequel ils annoncent leur retrait collectif du parti.

Les frondeurs au nombre de 8, équitablement répartis sur l’APW (4 élus) et les APC de Constantine (2 élus) et d’Ouled Rahmoune (2 élus), ont estimé que la position de la direction de leur parti participe à la réduction de celui-ci au rang d’un simple comité de soutien au 5e mandat. “…Après une large consultation avec les cadres et militants du parti, nous opposons notre refus catégorique à l’option de soutien au 5e mandat, considérant que cette décision est marquée d’opacité et de précipitation du fait que les candidats potentiels n’ont toujours pas fait part de leurs intentions ni révélé leur programme”, écrivent-ils, en ajoutant que ce choix “compromet l’avenir de la démocratie et du pluralisme politique ainsi que l’intérêt suprême de la nation”.

Annonçant donc leur retrait collectif du parti, les 8 contestataires rendent pour responsables devant l’histoire “tous ceux qui ont participé à altérer l’image du parti et contribué à son effacement de la carte politique”. En tant qu’élus, ils se considèrent en fait comme une élite qui a honoré le mouvement dans le dernier scrutin, “à l’ombre des maigres résultats du parti au niveau national et en dépit de la fraude et de l’abstention, estiment que ce choix (soutien au 5e mandat, ndlr) porte atteinte aux principes du parti, à leurs convictions politiques et à leur crédibilité populaire, et se démarquent d’une décision qui tend à réduire le mouvement El-Islah avec son aura, en un simple comité de soutien au dernier rang d’une longue file”. Pour rappel, le président du parti, Filali Ghouini, a justifié le choix du soutien du mouvement El-Islah à la candidature de Bouteflika comme étant fondé “sur la conviction du parti qu’il est le plus apte à parachever les impératifs de la réconciliation nationale”.

Kamel Ghimouze

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Des cités non achevées et livrées sans structures d’accompagnement: Des logements attribués sans gaz, ni eau, ni électricité

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 13:42

Les bénéficiaires se plaignent de la qualité des finitions des logements. La peinture est à refaire. Plusieurs bénéficiaires se plaignent du problème d’étanchéité guère résolu à ce jour…

L’année 2018 a été marquée par la livraison de près de 200 000 logements en bonne partie sous les formules AADL et LSP, en trois grandes opérations célébrées en grande pompe par les pouvoirs publics, au point de qualifier 2018 d’année du logement. Mais quelles sont les réalités sur le terrain de cette remise des clefs à des dizaines de milliers de bénéficiaires ? Pour répondre à cette question, nous nous sommes rendus dans plusieurs sites AADL et LSP. Les opérations de distribution des logements ont été effectuées, notamment en mai, juillet, août et fin octobre 2018.
À Rahmania, “Kabanys” – un site de 800 logements AADL où 200 postulants viennent juste de recevoir les clefs (livraison du samedi 27 octobre dernier), selon des bénéficiaires qui étaient sur les lieux et qui étaient en train de s’organiser en association – ces nouveaux copropriétaires nous ont indiqué que les logements qu’ils ont réceptionnés n’avaient ni gaz, ni eau, ni électricité.

Des appartements inhabitables en quelque sorte. En sus, dans ce lieu situé à 7 km de la nouvelle vile de Sidi Abdallah à Mahelma, les commodités sont absentes. Point d’école, juste quelques salles de classes à une centaine de mètres du site, point de collège, point de stade, point de terrain de sport. Les locaux commerciaux au sein du site sont fermés. Quasiment aucune infrastructure d’accompagnement. Juste de petits espaces de jeux pour les enfants. Le problème de scolarité des enfants se pose avec acuité. Une bénéficiaire raconte qu’elle reste enlisée dans une difficulté de transfert que l’académie refuse de signer. Le problème de transport n’est pas réglé totalement.

Le projet de la petite gare prévue à une centaine de mètres du site attend depuis plusieurs années sa livraison. La réception de la structure permettrait de soulager ces habitants, puisqu’ils bénéficieront de la nouvelle ligne ferroviaire Zéralda-Birtouta pour rejoindre Alger-centre en trente ou quarante minutes. En dépit de toutes ces difficultés, ces bénéficiaires du programme 2001-2002 dans ce lieu presque perdu étaient tout de même contents de recevoir leurs logements mieux construits que ceux du site très éloigné de Zaatria, considérés comme de mauvaise qualité. Une sorte de fatalité qu’oblige plus de 17 ans d’attente. Rien à voir avec les logements AADL de la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Le long du boulevard Ben-Bella que nous longeons, nous apercevons des dizaines de commerces, plusieurs restaurants, des cafés, une poste, une agence bancaire, une agence d’Algérie Télécom, un poste de police, une supérette.

Mais là aussi la nouvelle agglomération a ses limites. Le local qui abrite la seule boulangerie de la ville est fermé. Pourtant, la ville compte déjà 11 000 logements de type AADL, soit un minimum de 50 000 habitants. Un “cocktail” de tours de 15 étages et de bâtiments de 5 et 9 étages, un ensemble de sites de 1 500 à 2 000 logements chacun forment cette nouvelle ville.
Nous nous rendons plus au sud. Le site est composé de plusieurs tours de quinze étages construites par une société chinoise, classées par lettres alphabétiques A, B, C, D. Là nous découvrons que les bénéficiaires rencontrent également de multiples difficultés. Le gaz est également absent. Un bénéficiaire dans la soixantaine marque sa déception. “J’aurais aimé recevoir le logement il y a dix-sept ans, quand j’étais plus jeune, quand je n’avais pas les cheveux blancs.” Il affirme que des habitants de ces tours ont dû payer 30 à 40 millions de centimes pour refaire la peinture, des travaux dans la cuisine à cause des mauvaises finitions. Le problème de scolarité se pose. Sur cinq lycées prévus dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah, seul un a été ouvert. Les autres sont en cours de réalisation. Du coup, une bonne partie des habitants de la nouvelle ville de Sidi Abdallah ont inscrit leurs enfants soit au lycée de Mahelma, éloigné, soit dans les établissements non loin des logements leurs parents ou de leurs frère ou sœur à Alger. Dans cette nouvelle ville, point également de centre culturel, de terrains de sport, de marché, de polyclinique. Selon un bénéficiaire, l’accès à l’internet se pose également.

Des cités-dortoirs à Sidi Abdallah
Plus au nord, les quartiers construits par une société turque sont classés par numéros 28, 29, 33, 34. Sur l’un des sites, le président de l’association des postulants de 2001-2002, Hamid Rekkas, nous apprend que le gaz est également inexistant. Depuis mai 2018, date de remise des clefs, les bénéficiaires de ces logements attendent le raccordement au gaz pour pouvoir enfin habiter leurs appartements. Nous sommes encore en présence de logements inhabitables. Nous nous rendons au quartier 28-29 livré en juillet dernier. Même topo pour le gaz. Des copropriétaires se plaignent de la qualité des finitions des logements. La peinture est à refaire. Plusieurs bénéficiaires se plaignent du problème d’étanchéité guère résolu à ce jour.

Dans tous ces sites qui forment la nouvelle ville de Sidi Abdallah, nous assistons au spectacle de dizaines et de dizaines de locaux commerciaux fermés. Aux alentours de la nouvelle ville de Sidi Abdallah, des milliers de logements sont en construction. Sur les hauteurs de la nouvelle ville, ce sont 5000 logements qui sont en cours de réalisation. Certains immeubles connaissent un taux d’avancement élevé. Ils pourraient être livrés dans un an, selon un travailleur rencontré à l’entrée du site. Ils sont destinés aux postulants de 2002 et à ceux de l’AADL 2. À Sidi Bennour, ce sont 6000 logements qui sont en construction. Le DG de l’AADL qui nous reçoit au siège de cette agence reconnaît cette absence de raccordement au gaz ou à l’électricité, l’absence d’eau dans certains sites. Ces problèmes relèvent de Sonelgaz (gaz et électricité) et de Seaal. En moyenne, il faut selon une source bien informée quatre à cinq mois pour que ce problème soit réglé. Dans le cas des sites visités à Sidi Abdallah, cela peut prendre six mois, voire huit. Le DG de l’AADL impute ce problème à la pénurie de détendeurs durant une période, dans des cas à l’absence de contrat liant le bénéficiaire à Sonelgaz ou à Seaal. Il promet que pour les bénéficiaires, notamment des quartiers construits par les Turcs et réceptionnées en mai 2018, que le problème de gaz sera réglé dans une quinzaine de jours.

Cinq à six mois d’attente pour le raccordement d’un logement à l’électricité et au gaz
Finalement, tout se passe comme si le temps s’était figé. Les mêmes difficultés dans l’accès aux logements connues en 2004, 2005, 2006 par les postulants du programme 2001 se posent aujourd’hui : cinq ou six mois d’attente pour voir le logement raccordé au gaz et à l’électricité, problèmes de finitions, problème d’étanchéité. Presque le même topo à la cité LSP, non loin de Aïn Malha à Birkhadem. Là, nous sommes face à deux réalités diamétralement opposées. Le site abritant 700 logements a été décomposé en deux parties. La première compte 500 logements complètement achevés, livrés par un promoteur privé il y a deux ans. En se rendant sur ce lieu, nous sommes agréablement surpris par l’aspect esthétique de ces constructions. De jolis bâtiments ont été érigés. La présence de locaux de commerce modernes agrémente le décor.

L’ensemble de ces logements a été raccordé à l’eau, à l’électricité et au gaz. L’autre partie du site qui abrite 200 logements confiés à un autre promoteur privé est toujours en chantier. Pourtant, les deux chantiers ont démarré en 2011. Dans la seconde partie, si la totalité des logements ont été achevés, par contre les travaux se poursuivent toujours pour les locaux commerciaux et ceux devant abriter des agences de l’État. Nous entrons dans l’un des bâtiments. Là, nous constatons que les ascenseurs placés n’ont pas été mis en service alors que les clefs des appartements ont été remises il y a sept mois. Là où la situation est catastrophique, c’est bien la tour qui abrite une quarantaine de logements. Là, une locataire accostée dans les escaliers nous apprend que le gaz n’alimente pas encore son appartement et que l’ascenseur n’est pas encore installé dans ce bâtiment de 12 étages. L’immeuble en chantier s’avère dangereux pour les enfants. À chaque palier, le visiteur peut constater un grand espace vide réservé à l’ascenseur. Pas de clôture. Du coup, si les enfants s’amusent à jouer imprudemment dans ces lieux, ils risquent une chute mortelle. Dans un autre appartement de la tour, des carreleurs s’affairent à changer la dalle de sol, le carrelage. Nombre des locataires dans cette tour sont en train d’aménager leur logement. En l’absence de gaz, ils n’habitent pas pour la plupart leur logement. Pour les locaux, le vitrage n’est pas encore placé. Et le parking souterrain n’est pas encore prêt. En un mot, il est encore en chantier. Toutes ces difficultés s’expliquent par la précipitation avec laquelle ces constructions ont été achevées.

Il fallait livrer au plus pressé, quitte à donner les clefs d’appartements sans le minimum de commodités (gaz, eau, électricité, ascenseur…) et sans que les équipements d’accompagnement soient prêts. Pour des raisons politiques. À l’approche de l’élection présidentielle, il fallait livrer le plus grand nombre de logements pour satisfaire cet électorat qui peut peser sur les résultats du scrutin. Ce calcul politique court terme oublie que ces nouvelles cités-dortoirs, si elles ne sont pas réaménagées pour les rendre plus vivables, risquent d’être des bombes à retardement.

K. R.

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Après l’accord USA-Canada-Mexique: Trump veut que l’Aléna disparaisse rapidement

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 13:39

Le président américain Donald Trump a expliqué samedi vouloir rapidement mettre fin à l’Aléna, l’accord de libre-échange remontant à 1994 avec le Mexique et le Canada, en faveur du nouveau traité qu’il vient de signer avec eux, au risque d’un affrontement potentiel avec le Congrès. À bord de l’avion Air Force One qui le ramenait aux États-Unis de retour du sommet du G20 en Argentine, M. Trump a déclaré à des journalistes qu’il allait demander officiellement au Congrès de “mettre fin” à l’Aléna (Accord de libre-échange nord-américain, Nafta en anglais) “dans une période de temps relativement courte”. Cette démarche déclencherait un délai de six mois avant que les États-Unis quittent cet accord, durant lequel le Congrès se verrait demander d’approuver le nouvel accord signé vendredi, l’Accord États-Unis, Mexique et Canada (AEUMC, USMCA selon l’acronyme anglais).

R. I./Agences

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France : Décès d’une femme d’origine Algérienne touchée par une grenade lacrymogène en marge des incidents samedi à Marseille

Algérie 360 - Mon, 12/03/2018 - 13:26

(AFP) – Une femme de 80 ans blessée dans son appartement par des éléments d’une grenade lacrymogène tirée lors des incidents qui ont suivi les manifestations organisées samedi à Marseille, est morte dimanche dans le bloc opératoire d’un hôpital marseillais, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

La vieille dame, née en juillet 1938 et de nationalité algérienne, se trouvait chez elle, fermant les volets de son appartement, au quatrième étage d’un immeuble proche de la Canebière, lorsqu’un projectile l’a heurtée au visage, ont indiqué ces sources. Transportée à l’hôpital de la Timone puis à l’hôpital de la Conception, elle y a été opérée mais est décédée « d’un choc opératoire », a déclaré le procureur de la République à Marseille, Xavier Tarabeux.

« On a retrouvé chez elle des plots de grenades », a précisé le procureur. Mais « à ce stade, on ne peut pas établir de lien de cause à effet entre la blessure et le décès », a précisé M. Tarabeux. Un autopsie doit être pratiquée lundi.

Des incidents violents avaient éclaté samedi en fin de journée sur le Vieux-Port, puis sur la Canebière, après une journée marquée par plusieurs manifestations dans la cité phocéenne, à l’appel des « gilets jaunes », de la CGT mais aussi d’un collectif né après la mort de 8 personnes dans l’effondrement de deux immeubles début novembre dans le centre-ville.

« La dame était en train de fermer ses volets pour éviter les fumées de bombes lacrymogènes et en a reçu une en pleine face », a assuré à l’AFP Salim Moussa, avocat d’une amie de la victime qui habite l’immeuble en face, le projectile qui l’a touché est bien une bombe lacrymogène.

Il a par ailleurs ajouté son souhait de comprendre « si c'(était) la bombe lacrymogène ou le traitement médical » administré à une personne « à la santé fragile » qui était à l’origine du décès.

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