Les Pays-Bas jouent un rôle important dans le renforcement des systèmes de protection sociale au Bénin.
Jaap Fredericks, Chef de la Coopération à l'Ambassade des Pays-Bas au Bénin, a expliqué dans un entretien, comment les Pays-Bas contribuent au renforcement de la protection sociale au Bénin. C'est d'abord à travers la coopération avec le gouvernement, les ONG et des partenaires internationaux pour améliorer la vie des populations vulnérables.
Les Pays-Bas appuient plusieurs programmes au Bénin.
Le programme "Cash plus Care – FAABA", lancé avec le Ministère des Affaires Sociales et l'UNICEF, a permis de protéger les filles contre les violences, dont le mariage précoce, dans plusieurs communes du Bénin. Pour les Pays-Bas, il s'agit d'un investissement dans un avenir plus stable et prospère. Selon Jaap Fredericks, la protection des plus vulnérables est essentielle pour garantir une société résiliente et une croissance économique durable.
Les Pays-Bas ont financé la plateforme PRIMERO/CPIMS+, une innovation numérique pour améliorer la gestion des cas de protection sociale. Cette plateforme renforce la coopération entre les acteurs impliqués, rendant les programmes plus efficaces. Les programmes conjoints ont donné des résultats tangibles : plus de 565 000 jeunes sensibilisés à mettre fin à la violence envers les filles, plus de 160 000 filles soutenues par des transferts monétaires pour leur scolarité, et plus de 51 000 victimes de violences ont reçu des services de protection. Les investissements des Pays-Bas continuent de transformer la protection sociale au Bénin, offrant de réelles opportunités aux populations les plus vulnérables.
M. M.
Romaric MOUFTAOU, Fondateur du Mouvement Nouveau Type de Citoyens ( Mouvement NTC ), Doctorant à la Faculté de Droit et de Science Politique ( FADESP) de l'Université d'Abomey-Calavi, et Chercheur au Centre d'Etudes Sociologiques et de Science Politique (Université d'Abomey-Calavi) livre ici de façon sommaire sa vison sur la problématique de la citoyenneté et du développement en Afrique.
Dans un contexte mondial en perpétuelle mutation, la question de la participation citoyenne devient un enjeu central pour les démocraties africaines. Le développement des pays africains dépendra de l'engagement et de l'implication des citoyens dans les politiques publiques, selon Romaric MOUFTAOU, Fondateur du Mouvement Nouveau Type de Citoyens ( Mouvement NTC ), Doctorant à la Faculté de Droit et de Science Politique ( FADESP) de l'Université d'Abomey-Calavi, et Chercheur au Centre d'Etudes Sociologiques et de Science Politique (Université d'Abomey-Calavi). Il a exposé l'intérêt de l'institutionnalisation de la participation citoyenne dans la gestion des affaires publiques, lors du colloque international sur la démocratie, tenu du 25 au 27 Juin 2024 au Bénin. Cette réunion des spécialistes s'est focalisée sur le thème « Les cultures politiques en Afrique : militantisme, civisme et citoyenneté face aux défis de la consolidation démocratique ». La récente publication des Actes du Colloque est une occasion pour partager avec le public les idées novatrices discutées par ces experts du monde académique.
Le citoyen comme moteur de développement
Il est malheureusement constaté dans les démocraties africaines, une concentration des citoyens dans leurs occupations personnelles au mépris des affaires publiques. Dans une réflexion audacieuse, Romaric Mouftaou a expliqué la nécessité de réformer les institutions démocratiques en Afrique, à travers une implication citoyenne renforcée. Selon ce partisan de la démocratie représentative, le véritable citoyen est celui informé, dévoué et engagé dans la gestion de la cité. Il défend que plus les citoyens sont actifs dans la gestion de la cité, plus la démocratie est au beau fixe et le pays se développe davantage. Pour impulser une dynamique de développement active, il faudra éduquer et former les peuples à la participation citoyenne.
Des initiatives pour une culture démocratique plus efficace
L'initiateur du Mouvement NTC, qui est une organisation non-gouvernementale (ONG), plaide pour une sensibilisation accrue aux principes démocratiques et aux droits et devoirs de chaque citoyen. C'est dans cette veine que s'inscrit l'approche Nouveau Type de Citoyens qui provoque le changement à travers deux programmes : un programme d'éducation citoyenne et un programme de participation citoyenne. L'ONG NTC met à disposition de tout citoyen, des outils nécessaires pour se former et avoir accès aux programmes nationaux ainsi qu'aux réglementations en vigueur pour une bonne citoyenneté. Ainsi, ce dernier pourra être utile dans sa communauté et au-delà. Cette approche qui porte déjà des fruits vise à développer une mentalité collective où chaque individu se sent concerné par la gestion des affaires publiques. Romaric Mouftaou soulève ainsi l'importance d'un cadre légal et sécurisé instaurant la participation citoyenne comme un levier de développement important.
A cet effet, il a proposé plusieurs solutions dont la mise en place « des comités consultatifs au niveau de chaque ministère pour faciliter l'interaction avec les citoyens dans le processus décisionnel ». Il suggère aussi « des cabinets pour chaque député qui seront ouverts aux citoyens afin que ces derniers soumettent des préoccupations importantes qui touchent leur communauté ». Le doctorant propose l'adoption de lois inspirées du Freedom of Information Act (FOIA) américain, garantissant un accès libre à l'information publique. Il préconise également la mise en place de consultations populaires obligatoires avant toute adoption de loi, à l'image de l'Afrique du Sud.
Implication des Organisations de la Société Civile
Dans son développement, Romaric MOUFTAOU souligne le rôle des organisations de la société civile dans la promotion de la participation citoyenne. Il propose la création d'un fonds spécial destiné à renforcer leurs capacités d'action et leur autonomie. Ce mécanisme permettrait d'encourager la mobilisation sociale et d'assurer un suivi efficace des politiques publiques. Afin de garantir l'application effective de ces réformes, il expose l'idée de la mise en place d'une agence centrale dédiée à la participation citoyenne. Indépendante si possible, cette structure aurait pour mission de veiller à ce que toutes les politiques publiques intègrent des mécanismes participatifs et respectent les principes de transparence et de redevabilité.
Plaidant essentiellement pour une refonte en profondeur de la démocratie africaine, le fondateur de l'ONG Nouveau Type de Citoyens a établi que l'avenir de l'Afrique repose sur sa capacité à donner une place centrale à ses citoyens dans la gestion des affaires publiques. Les propositions novatrices de Romaric MOUFTAOU ouvrent la voie à une gouvernance plus inclusive et responsable, essentielle pour un développement harmonieux et durable du continent. Il est alors de bon ton que les initiatives telles que le Mouvement NTC se déploie dans les pays africains avec l'appui des gouvernements pour activer le changement à partir des citoyens.
LG Electronics (LG) présente ses innovations en matière de signalisation numérique lors du salon Integrated Systems Europe (ISE) 2025, qui s’est tenu à Barcelone (Espagne) du […]
L’article ISE 2025 : LG présente des solutions de signalisation numérique adaptées aux secteurs B2B est apparu en premier sur .
La direction de la JS Kabylie a fait une mise au point lunaire à propos de Riyad Boudebouz. Elle assure que le joueur ne choisit […]
L’article Boudebouz a-t-il refusé de jouer certains matchs ? La JS Kabylie réagit est apparu en premier sur .
Dans la matinée de ce lundi, la résidence universitaire Mahelma 01, située à Zéralda, a été le théâtre d’un incident sanitaire majeur. Plusieurs dizaines d’étudiants […]
L’article Alger : au moins 40 étudiants hospitalisés après une intoxication alimentaire collective est apparu en premier sur .
Le député Armand Gansè s'est présenté ce lundi 17 février 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) dans une affaire de harcèlement. L'élu du Bloc républicain a porté plainte contre son collaborateur dans ce dossier.
Cliquez ici pour lire la suite
Des vidéos et des statuts visés sur WhatsApp à l'endroit du député Armand Gansè qui finssent en procès. Ce lundi 17 février 2025, le procès du collaborateur du député Armand Gansè s'est ouvert un peu avant 18 heures. Lors de l'audience, l'élu du Bloc républicain s'est présenté en tant que plaignant. Quant au prévenu, il est poursuivi sans mandat de dépôt pour des faits de harcèlement par le biais d'un système électronique. Il comparaît librement.
Convoqué à la barre, le député Armand Gansè s'exprime en des termes peu courtois envers celui qu'il poursuit. Il raconte comment il l'a nourri et vêtu. Armand Gansè indique à la Cour comment celui qu'il poursuit n'a pas été instruit et comment il l'hébergeait dans son domicile à Bohicon. Les expressions du parlementaire ont fini par agacer Me Filibert Tognidé Béhanzin, avocat de la défense qui a demandé à la Cour de le rappeler à l'ordre. « Quelqu'un a toujours aidé quelqu'un dans la vie », va lui rappeler le juge, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Armand Gansè raconte sa mésaventure
Après un recadrage de la Cour, le député raconte ensuite les raisons de sa décision d'ester en justice son ex-collaborateur. Selon sa déposition, les faits de harcèlement à son encontre ont commencé le jour où il a décidé de couper les ponts avec son ex-collaborateur. Le plaignant affirme que le prévenu a fait des vidéos dans lesquelles il est accusé d'avoir couché régulièrement avec sa suppléante à l'Assemblée nationale du Bénin. Armand Gansè confie également que le prévenu l'a accusé d'avoir enceinté une femme voisine dans son quartier à Bohicon. « J'ai amené l'affaire ici pour qu'il puisse apporter la preuve de ses allégations. J'ai ajouté les vidéos de depuis un an. Il a détruit ma famille avec ces vidéos », a indiqué le député à la Cour, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Dans sa déposition, le parlementaire du Bloc républicain (BR) déplore aussi les statuts visés remplis d'insultes sur WhatsApp. Il souligne notamment la violente interpellation par la police républicaine de son véhicule fonction pour excès de vitesse lors d'un contrôle radar alors qu'il se rendait au parlement. Armand Gansè apprend à la Cour que le prévenu utilise même l'un de ses noms connus à Bohicon pour lui attribuer des faits et des dires. Interrogé par la sur ses réclamations à titre de dédommagement, Armand Gansè affirme : « Je veux que le droit soit dit ».
Le dossier a été renvoyé au lundi 24 mars 2025 pour continuation et pour permettre à la Cour d'entendre la version du prévenu, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Les experts sont divisés concernant les prévisions des prix des panneaux solaires en Algérie pour l’année 2025. Oscillant entre hausse et baisse, ces derniers soulignent […]
L’article Combien coûtent les panneaux solaires en Algérie en 2025 ? est apparu en premier sur .
Le commissariat de police de Houègbo, dans la commune de Toffo a été cambriolé dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 février 2025. Des hors la loi y ont fait irruption, et emporté deux motocyclettes appartenant à des fonctionnaires de police.
Le commissariat de Houègbo cambriolé dans la nuit du dimanche au lundi 17 février 2025, malgré la présence régulière de policiers. Les hors la loi selon Le Potentiel, se sont introduits dans le commissariat de police et emporté deux motocyclettes de marque Haojue 115.
Nos sources renseignent que dans le périmètre du commissariat où le vol a été orchestré, se trouvent la résidence du commissaire, le centre social, le bureau de l'arrondissement et plusieurs autres services administratifs. Mais contre toute attente, des hors la loi ont pu s'introduire et repartir sans que les agents en poste ne s'en aperçoivent. Une enquête est ouverte.
F. A. A.