L'Autorité nationale de la concurrence (ANC) a été créée pour faire respecter les règles du marché au Bénin, selon la Loi n°2025-02 du 05 février 2025 portant organisation de la concurrence en République du Bénin. Un corps d'agents de contrôle des activités commerciales est également institué.
Un gendarme pour faire respecter les règles de la concurrence au Bénin ! Il s'agit de l'Autorité nationale de la concurrence. Elle est autonome, rattachée à la Présidence, et chargée de faire respecter les règles du marché.
« L'Autorité nationale de la concurrence est indépendante, dotée de la personnalité juridique et de l'autonomie de gestion », stipule l'article 21 de la loi adopté le 22 janvier et promulguée le 5 février 2025.
L'ANC veille à ce que les entreprises respectent la loi, notamment en matière de pratiques anti-concurrentielles. Elle donne des obligatoires avant toute régulation des prix et intervient également en cas de fusion, acquisition ou monopole.
En cas de non-respect des règles du marché, l'Autorité nationale de la concurrence est chargée de lancer des enquêtes et de sanctionner. Elle peut faire également des recommandations.
Selon l'article 21, « elle exerce, en matière de pratiques anti-concurrentielles, les prérogatives reconnues par les textes communautaires ».
Les décisions de l'Autorité ne sont pas absolues. Elles peuvent être contestées. « Les décisions de l'Autorité sont susceptibles de recours devant la chambre administrative de la Cour suprême », indique l'article 22.
Des agents de contrôle des activités commerciales
Les agents chargés du contrôle des activités commerciales disposent désormais de pouvoirs élargis, conformément aux dispositions des articles 65 et 66 de la n°2025 -02 du 05 février 2025 portant organisation de la concurrence en République du Bénin.
Le statut du corps de contrôle sera fixé par décret en Conseil des ministres.
Ces agents sont habilités à contrôler toute activité commerciale, à superviser les opérations de contrôle, et à constater les infractions aux lois et règlements, selon l'article 65 Ils peuvent proposer des mesures correctives appropriées.
Ils disposent également d'un droit de visite dans tous les locaux professionnels affectés au commerce. Lorsqu'ils ont des raisons sérieuses de soupçonner un transport de produits prohibés ou soumis à des règles spécifiques, ils peuvent aussi exercer ce droit sur des marchandises en transit.
En ce qui concerne les domiciles privés, l'accès est strictement encadré. Les agents doivent être munis d'une autorisation de perquisition délivrée par le doyen des juges d'instruction du tribunal compétent. La présence d'un officier de police judiciaire est obligatoire, et la visite ne peut pas avoir lieu de nuit, sauf exception prévue par la loi pénale.
Les agents de contrôle peuvent demander la communication de tout document en lien avec une infraction présumée, procéder à des saisies, vérifier les quittances d'impôts et taxes, prélever des échantillons pour analyse, ou encore placer sous scellé des instruments, magasins ou produits suspects. Ces actions doivent être consignées dans un procès-verbal.
M. M.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 02 juillet 2025, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Création de l'Agence de Développement de l'Elevage des Ruminants et approbation de ses statuts.
Les récentes études ont montré que le taux de couverture des besoins en viande par la production nationale est estimé à 49,3%. Ce taux, bien qu'en croissance constante ces dernières années, ne suffit pas à satisfaire la demande en protéine animale.
Le déficit constaté résulte de plusieurs causes dont la persistance de pratiques traditionnelles d'élevage, la dominance de géniteurs à faible performance, une alimentation non adaptée mais aussi et surtout un besoin en investissements conséquents dans les techniques et outils productifs.
C'est pourquoi, prenant la mesure de la situation, le Gouvernement a fait de la filière viande une priorité, avec pour ambition d'assurer la couverture sur le plan national en produits carnés à travers divers projets et programmes destinés à accroître la production locale.
Cependant, la faible synergie dans la conduite des diverses actions entreprises, la lourdeur dans les pratiques administratives et l'inadaptation des procédures de passation des marchés sont quelques facteurs qui entravent l'atteinte des résultats escomptés.
La création de cette agence et l'adoption de ses statuts répondent donc à l'impératif de combler ces insuffisances. Elle a pour mission d'assurer le développement de l'élevage des ruminants, d'optimiser les ressources en améliorant l'efficacité et l'impact des interventions. Aussi, les règles administratives de gestion seront-elles simplifiées ainsi que celles relatives aux passations des marchés publics.
Le ministre de l'Économie et des Finances, et le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, prendront les dispositions nécessaires pour en assurer l'opérationnalisation.
I-2. Transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi sur l'environnement en République du Bénin.
Le présent projet découle de l'évaluation de la loi-cadre sur l'environnement. Elle en a révélé les limites s'agissant notamment de son contenu jugé restrictif de l'encadrement des pollutions. L'optimisation de de la gestion de certains compartiments de l'environnement était devenu nécessaire, de même que le renforcement des sanctions qu'encourent les contrevenants.
L'évidence de la relecture de cette loi tient également du fait qu'après plus de deux décennies d'application, les préoccupations environnementales ont largement évolué, suggérant une actualisation du socle législatif pour une meilleure prise en charge de celles -ci.
Le présent texte est issu d'une démarche participative qui a regroupé les principaux acteurs du domaine, mais aussi d'intervenants multisectoriels. Les innovations introduites sont relatives notamment à :
– la définition des concepts nouveaux et importants liés à l'environnement ;
– la prise en compte de l'économie verte, des changements climatiques, des produits chimiques dont le mercure, des déchets dangereux tels que ceux provenant d'équipements électriques et électroniques ;
– l'implication plus marquée des collectivités territoriales, du secteur privé et de la société civile dans le cadre institutionnel de gestion de l'environnement au Bénin ;
– l'intégration de nouvelles dispositions relatives à la gestion des déchets dangereux ;
– les installations classées pour la protection de l'environnement ;
– l'institution d'un système d'évaluation de gaz à effet de serre et la responsabilité sociétale des entreprises.
Les ministres chargés de l'Environnement et de la Législation assureront le suivi en vue de l'aboutissement de la procédure législative.
I-3. Adoption des textes d'application de la loi portant Code du numérique en République du Bénin.
Il s'agit de huit (8) textes dont les prescriptions complètent le cadre règlementaire dudit Code et renforcent le développement des initiatives par les acteurs du secteur. Ce sont les décrets fixant :
– les conditions d'exercice de l'activité de prestataire de service d'archivage électronique ;
– les spécifications techniques, normes et procédures minimales relatives aux niveaux de garantie des schémas d'identification électronique et leur cadre d'interopérabilité ;
– les modalités de gestion et de traitement des déchets électroniques en République du Bénin ;
– les obligations des exploitants d'infrastructures alternatives dans les secteurs de l'énergie, des transports ou de l'eau ;
les règles et procédures applicables en matière de concurrence dans le secteur des communications électroniques ;
– les règles applicables aux installations de l'Etat utilisant certaines fréquences radioélectriques.
Figurent sur cette même liste, les décrets portant :
– modalités de déclaration, d'autorisation et d'agrément des moyens et services de cryptologie ainsi que les modalités des règlements transactionnels ;
– règles d'interception et d'accès aux données, définissant les autorités habilitées et fixant les modalités de mise en œuvre des opérations et les dispositions particulières en matière de cryptologie.
I-4. Adoption des décrets relatifs au cadre institutionnel de Sèmè City et à la mise en œuvre de sa restructuration.
Dans le but de renforcer le rayonnement de Sèmè City, pour l'envergure qui lui est conférée, le Conseil des Ministres avait acté sa restructuration organisationnelle et fonctionnelle en sa séance du 11 décembre 2024, l'objectif étant de renforcer son soutien à l'excellence pédagogique et à l'innovation au service du développement socio-économique.
C'est pour en favoriser la bonne implémentation que le présent cadre réglementaire est institué. Les textes adoptés concernent :
– le cadre institutionnel précisant l'existence des quatre (4) entités telles que la Fondation en tant qu'organe de pilotage du développement de Sèmè City et de coordination de sa gouvernance, l'Agence de développement, la Commission académique et les établissements publics et privés ;
– la Commission académique qui est l'organe définissant la stratégie académique et qui implémente l'évaluation des dossiers de demande de création et d'ouverture de programmes, l'agrément et homologation des établissements du site de Sèmè City et en assure le contrôle qualité,
– l'évaluation périodique et l'accréditation des programmes. Elle est rattachée administrativement à la Fondation Sèmè City mais dotée d'une autonomie administrative et de gestion ;
les conditions générales de création et de fonctionnement des établissements d'enseignement supérieur de Sèmè City dont les missions portent principalement sur la formation, la recherche et l'entrepreneuriat ;
– les statuts-types des Etablissements publics d'Enseignement supérieur de Sèmè City ;
– les statuts de Sèmè City Institute of Technology and Innovation (SCITI) qui est un établissement public à caractère scientifique, technique, professionnel et culturel, doté de la personnalité morale et bénéficiant de l'autonomie pédagogique, scientifique, administrative et financière.
Les ministres concernés sont instruits d'en assurer l'application diligente.
Au titre d'autres mesures normatives, le Conseil a adopté les décrets portant :
– création de la Société de Développement des Fermes avicoles et approbation de ses statuts ;
– intégration dans le corps de la magistrature de quatre-vingt (80) auditeurs de justice ;
– nomination de commissaires aux comptes près de certaines entreprises publiques ; puis celui fixant
– les modalités d'obtention de la nationalité béninoise par reconnaissance.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Missions de contrôle technique pour deux projets du Programme d'Action du Gouvernement.
En vue de favoriser l'exécution imminente de ces projets en conformité avec les cahiers des charges, le Conseil des Ministres a marqué son accord pour la contractualisation avec des cabinets expérimentés aux fins d'assurer le contrôle technique et garantir la qualité des ouvrages à réaliser.
Les projets concernés sont :
la construction de l'École de Mode et des Beaux-Arts ;
le siège des Institutions de Régulation.
Les ministres chargés de ces dossiers accompliront toutes les diligences requises à cette fin.
II-2. Approbation de la Stratégie nationale de Promotion et de Développement des Petites et Moyennes Entreprises 2025-2029.
Le Gouvernement avait approuvé le 28 mai 2025, la Politique nationale de Promotion et de Développement des Petites et Moyennes Entreprises pour la décade 2025-2034. Celle-ci a pour objectif de favoriser leur accroissement dans des conditions optimales.
C'est dans le but d'en faciliter la mise en œuvre que la présente Stratégie a été élaborée pour la période 2025-2029. Elle vise à éliminer les obstacles actuels et à bâtir un écosystème propice à l'émergence de micros, petites et moyennes entreprises béninoises dynamiques, compétitives et résilientes.
Par ailleurs, l'exécution de son plan d'actions facilitera le suivi de toutes les interventions en faveur de ces catégories d'entreprises et permettra de tenir compte des mutations socio-économiques afin de mieux répondre aux nouveaux défis qu'elles rencontrent.
Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi prendra, en collaboration avec les autres ministres concernés, les dispositions pour la mise en œuvre efficace des grandes orientations et actions retenues à cet effet.
II-3. Travaux de reconstruction du stade René Pleven.
Au nombre des projets d'infrastructures sportives modernes, adaptées pour la pratique du sport tant au niveau amateur que professionnel en particulier chez les jeunes, figure celui de la reconstruction du stade René Pleven de Cotonou.
Sont pris en compte dans ce cadre des aménagements prévus :
le terrain principal de football à refaire en gazon synthétique de 45 mm de qualité FIFA Quality Pro, le terrain d'entrainement en terre, les terrains de handball, basketball, volleyball et tennis, tous avec un revêtement du sol sportif en polyuréthane ;
les tribunes, clôture et guérite, bâtiments connexes, canopée et lettrage, piscine, VRD, aménagement paysager, château d'eau et forage.
Les diligences appropriées devront être accomplies par les ministres impliqués en vue de la signature du contrat de marché avec l'entreprise retenue et du suivi des travaux à réaliser dans les délais prescrits.
II-4. Mission de maîtrise d'œuvre complète dans le cadre du projet de construction de l'Ecole de Formation en Sciences paramédicales au Bénin.
Le système de santé de notre pays, dans son ambition d'être plus performant pour une couverture sanitaire plus efficace et de qualité, a besoin, au titre des nombreux défis à relever, de ressources humaines de plusieurs compétences dont des professionnels de santé paramédicaux. Ce sont des cadres agissant sur prescription d'un médecin afin d'accompagner, soigner, préparer, appareiller ou rééduquer les patients.
Or, les deux écoles de formation dédiées sont saturées et n'arrivent pas à fournir suffisamment de personnels de ce profil pour combler le déficit des secteurs public et privé. En effet, ces établissements ne sont en mesure ni d'absorber les demandes des candidats à la formation en sciences paramédicales de base au niveau national, ni de satisfaire les besoins en spécialisation.
A cette situation, s'ajoute la forte demande du marché international de l'emploi à laquelle certains de nos compatriotes s'intéressent. Il est donc impérieux de faire former des paramédicaux prioritairement orientés vers la résolution des problèmes de santé qui se posent à la population.
A cet effet, il est prévu la construction d'une école de formation en sciences paramédicales adaptée au contexte béninois, dans le but de :
– mutualiser toutes les ressources humaines et infrastructurelles existantes ;
– introduire les technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement et l'apprentissage ;
– mettre sur le marché des ressources humaines de qualité en adéquation avec le développement des projets médicaux et la mise en place des pôles d'excellence.
Cette école sera de grande envergure et formera dans plusieurs filières paramédicales, l'objectif étant de conjuguer innovation et originalité dans les établissements de santé des trois niveaux de la pyramide sanitaire.
Le Conseil a donc marqué son accord pour que soit confiée à une entreprise expérimentée, la mission de maîtrise d'œuvre complète, consistant notamment en la conduite des études de conception architecturale, des études techniques, celles d'impact environnemental et social ainsi qu'en la surveillance et au contrôle des travaux.
II-5. Mesure d'interdiction aux services techniques publics d'offrir des prestations phytosanitaires à titre onéreux.
En application des textes réglementaires, les prestations phytosanitaires à titre onéreux, par une entreprise ou un organisme prestataire de service, ne peuvent être effectuées que par des titulaires d'un agrément professionnel délivré par le ministre chargé de l'Agriculture.
Dans la pratique, il apparaît que certains services techniques de l'Etat, à travers nombre de leurs agents, exécutent lesdites prestations au mépris de ces textes en lieu et place des opérateurs agréés.
Ces agents saisissent l'occasion des activités de contrôle, d'inspection et de certification phytosanitaire des végétaux, produits végétaux et articles règlementés à l'importation et à l'exportation relevant du domaine régalien de l'Etat et du ressort des services, pour parvenir à leurs fins.
C'est ainsi qu'ils procèdent à des activités parallèles de prestations de désinsectisation, de dératisation, de démoustication, de fumigation, de désherbage chimique, de gestion des nuisibles de cultures et de stocks notamment.
Il n'est donc pas concevable que ces déviances se poursuivent. Aussi, le Conseil, face à ces dérapages, tient-il à rappeler que ces pratiques sont formellement prohibées.
Le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche est instruit de veiller au respect strict de cette interdiction et de prendre les sanctions adéquates à l'encontre de tout contrevenant.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé, sous cette rubrique :
la participation du ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance aux réunions statutaires et autres rencontres à l'extérieur relevant de son secteur, au titre de l'année 2025 ; ainsi que
l'organisation à Cotonou, du 10 au 11 juillet 2025, de la 1ère conférence de haut niveau sur le financement de la santé au Bénin.
Fait à Cotonou, le 2 juillet 2025,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
Une nouvelle loi encadre la concurrence au Bénin. Elle a été adoptée le 22 janvier et promulguée le 5 février 2025.
Au Bénin, la concurrence est libre, mais surveillée, selon la Loi n°2025 -02 du 05 février 2025 portant organisation de la concurrence. « Les prix des biens et des services sont librement déterminés (…) par le jeu de la concurrence », stipule l'article 5.
Mais l'Etat peut intervenir pour certains produits sensibles : médicaments, carburants ou situations de monopole. En cas de crise, le gouvernement peut également bloquer temporairement les hausses abusives de prix.
La loi interdit les ententes entre entreprises et les aides de l'Etat visant à fausser le marché ; les abus de position dominante, la clause de non-concurrence ou d'exclusivité...
Une dérogation peut être accordée par le ministre chargé du commerce, après avis favorable de l'Autorité nationale de la concurrence en ce qui concerne la clause de non-concurrence ou d'exclusivité.
Sont également interdits (articles 28 à 40) : la publicité mensongère ; la vente à boule de neige ; la vente couplée ou jumelée, le dénigrement de concurrents ; la désorganisation ; la vente à perte (sauf les cas précisés à l'article 53) ; la vente avec la loterie ou la tombola ; la vente à primes ; la vente par envoi forcé ; la contrefaçon ; la vente ou la détention de produits non commercialisables ou frauduleusement importés.
Autorisées sous conditions
Les promotions, soldes et liquidations doivent faire l'objet d'une autorisation au préalable, selon les articles 42 à 44 et 48.
Toute vente ou service nécessite une facture, à conserver pendant au moins 10 ans à compter de la date de l'opération.
Les opérations de fusion ou acquisition requièrent une autorisation. « Toute opération de fusion ou d'acquisition est soumise à l'autorisation préalable des autorités nationales ou communautaires compétentes en fonction des seuils définis par les textes en vigueur. Un décret pris en Conseil des ministres détermine les modalités de contrôle des fusions ou des acquisitions dont les seuils sont inférieurs à ceux définis par les autorités communautaires compétentes », lit-on à l'article 18.
Les contrats de franchise sont encadrés.
Des sanctions en cas de non-respect
La loi sur la concurrence prévoit des sanctions sévères. Ne pas afficher les prix ou refuser un contrat écrit peut coûter jusqu'à 500 000 FCFA, avec une peine d'emprisonnement à la clé.
Les publicités mensongères, ventes déguisées ou promotions frauduleuses sont punies jusqu'à 12 mois d'emprisonnement et 5 millions FCFA d'amende.
La contrefaçon peut coûter jusqu'à 6 millions FCFA, avec deux (02) ans de prison.
Les produits frauduleusement importés ou non commercialisables exposent à 25 millions FCFA d'amende.
La loi sanctionne aussi les ventes sans autorisation, les ventes à perte, les pratiques discriminatoires ou anticoncurrentielles. Une entreprise fautive peut écoper de 100 millions FCFA d'amende, voire 10 % de son chiffre d'affaires annuel.
Les récidivistes risquent le double des peines. Et si un contrevenant refuse de fournir les documents exigés, il peut être astreint à payer jusqu'à 50 000 FCFA par jour de retard.
La justice peut confisquer des biens, ordonner leur vente, voire interdire définitivement l'exercice d'activités commerciales.
M. M.
L'INTÉGRALITÉ DE LA LOI SUR LA CONCURRENCE EN RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
Les efforts des enquêteurs dans l’affaire tragique de la petite Marwa Boughachiche, portée disparue le 22 mai dernier, ont abouti. Le Parquet de Constantine a […]
L’article Enlèvement et meurtre de Marwa Boughachiche : le principal suspect arrêté à Constantine est apparu en premier sur .
A Setto, une localité de la commune de Djidja, dans le département du Zou, un homme a perdu la vie, dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 juin 2025, alors qu'il pourchassait un mouton qu'il venait d'acheter.
Au cours d'une course poursuite avec son mouton, un homme trébuche et tombe dans un cours d'eau. Le drame a lieu à Setto, dans la commune de Djidja dans la nuit du dimanche au lundi 30 juin 2025. La victime selon Bip radio, est un jeune homme, connu comme artiste et commerçant dans la localité. Son corps selon le média, a été retrouvé sans vie, dans un cours d'eau situé dans le quartier Amagassa.
Le jeune artiste serait à la poursuite de l'une des chèvres qu'il venait d'acheter. Dans sa tentative de rattraper l'animal, il aurait chuté accidentellement, dans le cours d'eau. Son corps a été retrouvé quelques heures plus tard, par des riverains alertés par sa disparition.
En marge de la première édition de sa « Semaine du Développement Durable », la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin (CDC Bénin) a organisé un circuit à vélo dans la ville de Cotonou, le samedi 28 juin 2025 au profit de son personnel.
Le parcours a débuté à Guinkomey, passant par le boulevard Jean-Paul II, le siège de la CDC Bénin, le boulevard de la Marina jusqu'à Sèmè-City avant de revenir au point de départ. Ce circuit aller-retour d'une durée d'environ deux heures s'est déroulé dans une ambiance à la fois sportive et conviviale. « Par cette activité, nous voulons promouvoir non seulement la cohésion de l'équipe, mais également le bien-être des collaborateurs, indispensable au fonctionnement de la CDC Bénin », a déclaré Elvire Houédé Agbo, Directrice de la Cellule Support au Management de la CDC Bénin.
Cette activité a permis aux agents de la CDC Bénin de découvrir autrement la ville de Cotonou. L'initiative a été bien accueillie par les participants. Claude Dakpè, collaborateur à la CDC Bénin n'a pas caché son enthousiasme : « On a vraiment aimé le parcours. Tout s'est bien passé, c'était merveilleux ». Il a remercié l'équipe de la direction générale de la CDC Bénin pour cette belle initiative.
Point de départ à GuinkomeyLe capital humain de la CDC Bénin a aussi profité des bienfaits de cette activité sportive sur la santé. « C'est une activité physique qui demande moins d'efforts sur les articulations. Vous travaillez beaucoup votre cardio sans forcément faire mal à vos articulations », explique Ralph Gnonlonfoun, membre de la structure spécialisée dans les balades à vélo. Au-delà de la simple activité physique, cette balade a contribué à renforcer les liens entre collègues, dans un esprit d'équipe et de convivialité. À travers cette activité, la CDC Bénin réaffirme son engagement pour un cadre de travail sain, durable et humain, en parfaite cohérence avec les valeurs portées par sa Semaine du Développement Durable.
A.A.A
En Conseil des ministres ce mercredi 02 juillet 2025, le gouvernement a autorisé une mission de maîtrise d'œuvre complète pour le projet de construction de l'Ecole de formation en sciences paramédicales au Bénin.
Une troisième Ecole de formation en sciences paramédicales sera bientôt construite au Bénin. Le gouvernement a marqué son accord ce mercredi 02 juillet 2025, pour une mission de maîtrise d'œuvre complète. Cette nouvelle école qui sera adaptée au « contexte béninois », aura pour but de mutualiser toutes les ressources humaines et infrastructurelles existantes ; d'introduire les technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement et l'apprentissage ; et mettre sur le marché des ressources humaines de qualité en adéquation avec le développement des projets médicaux et la mise en place des pôles d'excellence.
Les professionnels de santé paramédicaux, observe le gouvernement, sont « des cadres agissant sur prescription d'un médecin afin d'accompagner, soigner, préparer, appareiller ou rééduquer les patients ». Mais les deux écoles de formation sont saturées et n'arrivent pas à fournir suffisamment de personnels de ce profil pour combler le déficit des secteurs public et privé. Ces établissements selon l'Exécutif, ne sont en mesure ni d'absorber les demandes des candidats à la formation en sciences paramédicales de base au niveau national, ni de satisfaire les besoins en spécialisation. Et à cette situation, s'ajoute la forte demande du marché international de l'emploi à laquelle certains compatriotes s'intéressent. D'où la nécessité de « faire former des paramédicaux prioritairement orientés vers la résolution des problèmes de santé qui se posent à la population ».
Le projet de construction de cette troisième école de formation des paramédicaux s'inscrit dans l'ambition du gouvernement de faire du système de santé béninois, un système plus performant pour une couverture sanitaire plus efficace et de qualité ; avec des professionnels de santé qualifiés.
The Kruonis pumped-storage hydropower plant complements the one in the Lithuanian city of Kaunas. There are more than 500 of these "water batteries" in the world, and the mountainous geography favors their development in Latin America. Credit: Andrius Aleksandravicius / Ignitis
By Humberto Márquez
CARACAS, Jul 2 2025 (IPS)
Having hydroelectric power without damming rivers, dismantling the environment or displacing populations is possible in Latin America and the Caribbean, with reversible power plants that take advantage of their mountainous geography, and pave the way for only renewable sources to generate electricity.
“The development of these plants requires areas with a difference in altitude, for two reservoirs, one upper and one lower. And the region has hundreds of possible sites for pumped storage,” said Arturo Alarcón, a senior specialist at the Energy Division of the Inter-American Development Bank (IDB)."These plants requires areas with a difference in height, for two reservoirs, one upper and one lower. And the region has hundreds of possible sites for pumped storage. A recent IDB study identified 179 sites in 11 countries": Arturo Alarcón.
In countries crisscrossed by mountain ranges, in Brazil and even in the insular Caribbean, there are plenty of areas that could host these hydroelectric dams, says the Bolivian expert. “A recent IDB study identified 179 sites in 11 countries,” he told IPS from Washington.
Traditional hydropower plants dam the waters of a river, creating an artificial lake that provides water to drive turbines in an engine room that generates electricity. This is taken by transformers and transmission lines to consumption centres, and then the water is dumped and the river flows on to the sea.
In contrast, pumped-storage plants are fed with water from a reservoir at a certain height, which supplies the water, usually through a tunnel or canal, does the work in the engine room and deposits the water in a reservoir located at a lower altitude.
When the process is finished – after the hours of electricity generation due to increased demand, required from other sources – the water is pumped back from the lower to the upper reservoir, where it is available to start a new cycle.
These are power plants that can complement solar or wind energy parks, which are fed by solar radiation or wind power, thus subject to hourly and seasonal variations that require energy to be stored in batteries.
Diagram of the operation of a pumped hydro power plant. When the demand for electricity grows, the flow of water from the upper reservoir activates the turbines and, when its contribution to the system is no longer needed, the flow is reversed by pumping from the lower reservoir, leaving the whole as a water battery. Credit: Iberdrola
Supplementary batteries
For this reason, pumped-storage power plants are also called “water batteries”.
By reducing the need for fossil-fuelled thermal power plants, they become tools for decarbonising the entire electricity system.
“Although these plants do not generate more energy than they consume in the pumping process (for every megawatt hour generated, approximately 1.2 MWh is consumed), they do play a critical role in the integration of variable renewable energies such as solar and wind,” says Alarcón.
For example, in Brazil, where about 90% electricity is generated from renewable sources, wind and solar installations are growing, “which depend on weather conditions and there is no constant production throughout the day,” expert Caio Leocádio told IPS from Rio de Janeiro.
“This condition creates a favourable scenario for technologies that meet these requirements, with flexibility and storage capacity, allowing energy to be stored in times of surplus and used in times of greater demand,” says Leocádio, a consultant with the Brazilian Energy Research Company (EPE).
It is not a new technology. Around the world, some 200 gigawatts (one Gw equals 1000 Mw) have been installed in 510 pumped-storage power plants, equivalent to the entire hydroelectric capacity of Latin America.
In the region, the Rio Grande Hydroelectric Complex in the central Argentine province of Cordoba, with its Cerro Pelado and Arroyo Corte reservoirs, 12 kilometres apart, has been in operation since 1986 and has an installed capacity of 750 MWh, which is currently reduced due to equipment obsolescence.
The engine room of the Río Grande Complex, a reversible power plant in the province of Córdoba in north-central Argentina. Credit: Epec
Favorable cost
So far, the level of development of pumped hydroelectricity shows that costs are competitive, although the economic performance of each facility and in each country depends on the type of electricity market.
For example, if it is an electricity market that has hourly energy prices, or that values the ancillary services that reversible plants can provide, such as maintaining a constant voltage despite fluctuations, a good economic performance can be achieved.
In terms of prices, the region has very disparate tariffs. Residential rates in some Caribbean islands exceed 40 US cents per kWh, in Guatemala 29, in Honduras and Uruguay 25, in Colombia 20, in Brazil and Costa Rica 16, in Mexico 10 and in Venezuela six cents, according to the Global Petrol Prices website.
“The installation cost of reversible power plants can be high due to infrastructure and technical needs, but operating and maintenance costs are relatively low once they are up and running,” Alarcón noted.
Nightlife on the famous Copacabana beach in the Brazilian city of Rio de Janeiro. The growing demand for energy and the need to maintain a stable supply with electricity generated from renewable sources opens up opportunities for pumped-storage power plants. Credit: Inoutviajes
In Brazil, “projects of this type really require high initial investments, mainly in civil works and equipment,” Leocádio said. “Values are estimates between US$1,200 and 1,600 per kilowatt (kWh) installed, within the range of medium to large projects in the sector,” he added.
In the Dominican Republic, which is considering installing pumped-storage plants in the areas of Sabaneta (northwest) and Guaigui (centre), of 200 and 300 MWh respectively, installation costs are estimated at between US$1900 and 2400 per kilowatt.
But, on the other hand, experts agree that the projects have a useful life of 50 years or more, and although the return on investment requires a long term, these plants offer a stable and predictable performance.
This is the advantage Leocádio sees in Brazil, with its highly interconnected electricity system and wealth of sites for potential installation. A recent study found that in the state of Rio de Janeiro alone (43 750 square kilometres) there are 15 locations with ideal conditions for such plants.
Brazil’s gigantic Belo Monte dam on the Xingu River has altered watercourses, displaced populations, disrupted indigenous communities, agriculture and other livelihoods, increased deforestation and loss of biodiversity. Pumped-storage power plants can avoid many of these impacts. Credit: Bruno Batista / Vice-Presidency Brazil
Regulation and environment
For Alarcón, “the biggest challenge for this technology in Latin America and the Caribbean is regulatory. Not all electricity markets have adequate remuneration mechanisms for storage technologies or those that provide flexibility to electricity systems,” he said.
Therefore, among the tasks to be addressed in the region, along with investigating the specific areas that have the greatest potential for water batteries, Alarcón identified dialogue between governments and private actors, plus conferences and regional forums “to create a regulatory framework that facilitates these projects”.
That possibility – and also the contrasts – are shown by recent cases in Chile. The Espejo de Tarapacá project, for a 300 MWh reversible power plant that plans to work with seawater, has advanced, but another, Paposo, in the north, was rejected by the Environmental Evaluation Service.
Advocates of pumped-storage power plants point out that their construction and operation require minimal alteration of the environment, as they do not require the diversion or damming of rivers, flooding of towns or farmland, or affecting the areas of indigenous peoples and peasant communities.
Since they do not alter large areas, they do not affect biodiversity, and in some cases can be sources of water for irrigation and sites that beautify or refresh landscapes.
But the central issue is their contribution to the stability of electricity systems and to the decarbonisation required by the Sustainable Development Goals (SDGs), which propose to increase the use of renewable energies along with access to electricity for all peoples.
By February 2025, according to the most recent report by the Latin American Energy Organisation (OLADE), total electricity generation in the region will reach 152 terawatts (Twh, one million megawatts), with 68.1% from renewable sources and 31.9% using oil, gas, coal or nuclear energy.
The largest source of renewable energy is hydroelectric (53.1% of the total), followed by wind (8.5%), solar (4.5%), bioenergy (1.5%) and geothermal energy (0.5%).
Arrêté à l’aéroport de Paris Charles De Gaulle, Youcef Belaïli a dérapé par un message sur son compte Instagram. Cela a alimenté davantage la polémique. […]
L’article Le grand dérapage de Youcef Belaïli sur Instagram est apparu en premier sur .
L’été est là ! En Algérie, cela signifie soleil, vacances et bien sûr, des températures qui grimpent en flèche. Mais avec la chaleur vient aussi […]
L’article Intoxication alimentaire en Algérie : 7 règles d’or à connaître avant de finir à l’hôpital cet été est apparu en premier sur .
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, fera face à une motion de censure au Parlement européen le 10 juillet, une initiative de l’eurodéputé d’extrême droite roumain Gheorghe Piperea.
The post Ursula von der Leyen face à une motion de censure la semaine prochaine appeared first on Euractiv FR.
MTN Bénin a revu à la hausse les frais de retrait d'argent via son service Mobile Money (MoMo) pour les montants à partir de 501 à 20.000 FCFA
Une nouvelle grille tarifaire pour les retraits effectués par les particuliers dans les points de service MoMo selon le site officiel de MTN Bénin. Désormais, pour retirer une somme comprise entre 501 et 5 000 FCFA, les usagers devront débourser 125 FCFA, contre 100 FCFA auparavant. Pour les montants allant de 5 001 à 10 000 FCFA, le retrait coûte désormais 225 FCFA, au lieu de 200 FCFA. Entre 10 001 et 20 000 FCFA, il faut 375 FCFA, soit une augmentation de 25 FCFA également.
Les autres paliers restent inchangés. D'après des sources bien informées, la nouvelle grille tarifaire entrera en vigueur le vendredi 4 juillet 2025.
Les envois effectués via les applications MTN MoMo ou MyMTN sont toujours facturés à 50 FCFA. Les trois premières transactions mensuelles d'un montant inférieur à 1 000 FCFA sont totalement gratuites.
MTN Bénin a revu à la hausse les frais de retrait d'argent via son service Mobile Money (MoMo) pour les montants à partir de 501 à 20.000 FCFA
Une nouvelle grille tarifaire pour les retraits effectués par les particuliers dans les points de service MoMo selon le site officiel de MTN Bénin. Désormais, pour retirer une somme comprise entre 501 et 5 000 FCFA, les usagers devront débourser 125 FCFA, contre 100 FCFA auparavant. Pour les montants allant de 5 001 à 10 000 FCFA, le retrait coûte désormais 225 FCFA, au lieu de 200 FCFA. Entre 10 001 et 20 000 FCFA, il faut 375 FCFA, soit une augmentation de 25 FCFA également.
Les autres paliers restent inchangés. D'après des sources bien informées, la nouvelle grille tarifaire entrera en vigueur le vendredi 4 juillet 2025.
Les envois effectués via les applications MTN MoMo ou MyMTN sont toujours facturés à 50 FCFA. Les trois premières transactions mensuelles d'un montant inférieur à 1 000 FCFA sont totalement gratuites.
L’été des Algériens s’annonce rythmé grâce à une collaboration réussie entre le réalisateur algérien Wassilo et le DJ international Kore. Leur tout nouveau clip, intitulé […]
L’article Rimitti Ridim 2 : quand Wassilo et DJ Kore font revivre la légende du raï algérien est apparu en premier sur .
Cover photo by OHCHR
By Samuel King and Inés M. Pousadela
BRUSSELS, Belgium / MONTEVIDEO, Uruguay, Jul 2 2025 (IPS)
When tanks rolled through Myanmar’s streets in 2021, civil society groups worldwide sounded the alarm. When Viktor Orbán systematically dismantled Hungary’s free press, democracy activists demanded international action. And as authoritarianism returns to Tanzania ahead of elections, it’s once again civil society calling for democratic freedoms to be respected.
Around the world, authoritarian populists have learned to maintain democratic language and rituals while gutting democracy’s substance. They hold fraudulent elections with no real opposition and crack down on civil society when it tries to uphold democratic freedoms. As a result, more than 70 per cent of the world’s population lives in countries where civic space is routinely repressed.
In response, over 175 civil society organisations and 500 activists have united behind a demand to help improve respect for democratic freedoms, calling on the UN to establish a Special Rapporteur on Democracy.
The proposal isn’t coming from diplomatic corridors or academia; it’s a grassroots call from the frontlines of a global democratic struggle. Democracy defenders who face harassment, imprisonment and violence have identified a gap in international oversight that emboldens authoritarians and lets down those fighting for democratic rights when they most need support.
Critical blind spots
While the UN investigates everything from torture to toxic waste through specialised rapporteurs, democracy – supposedly a core UN principle – receives no systematic international oversight. This is a blind spot civil society wants to change.
Today’s threats to democracy are often more subtle than outright coups and blatant election rigging. Repressive leaders have mastered the art of legal authoritarianism, using constitutional amendments to extend term limits, judicial re-engineering to capture courts and media laws to silence critics, all while maintaining a facade of democratic governance.
In countries from Belarus to Venezuela, elections have been turned into elaborate ceremonies emptied of competition. Even established democracies face growing challenges, with foreign influence and disinformation campaigns documented across dozens of recent elections, often amplified by AI that creates deepfakes faster than fact-checkers can debunk them.
The rise of right-wing populism across Europe and in the USA shows how easily democratic processes can elevate leaders who systematically undermine democratic institutions from within, weaponising the law to concentrate executive authority, criminalise opposition and restrict civic space.
These evolving threats expose fundamental gaps in how the international community monitors and responds to democratic regression. The proposed UN Special Rapporteur on Democracy would help fill this gap: unlike current mandates that focus on specific rights, this role would examine how democratic systems function as a whole.
Existing UN Special Rapporteurs have recognised the urgent need for dedicated democracy oversight, with the Special Rapporteurs on freedom of peaceful assembly and of association, freedom of opinion and expression, and the independence of judges and lawyers highlighting how democratic backsliding undermines the rights they’re mandated to protect.
A democracy rapporteur could investigate the full spectrum of threats that escape international attention: how electoral systems become compromised through legal manipulation, how parliamentary oversight gets systematically weakened while maintaining constitutional appearances, how judicial independence is eroded through seemingly legitimate reforms, and how meaningful participation beyond elections gets stifled through bureaucratic restrictions.
Crucially, the mandate could document not just obvious authoritarian crackdowns but the subtler forms of democratic erosion that often escape international notice until democratic institutions are compromised, offering early warnings about gradual processes that transform vibrant democracies into hollow shells.
Legal foundations
The proposal builds on solid legal foundations. Article 21 of the Universal Declaration of Human Rights establishes that ‘public authority must derive from the will of the people’, while article 25 of the International Covenant on Civil and Political Rights recognises every citizen’s right to participate in public affairs and vote in free, fair and clean periodic elections.
Regional mechanisms provide valuable precedents. The Inter-American Democratic Charter explicitly states that ‘the peoples of the Americas have a right to democracy and their governments have an obligation to promote and defend it’. Building on this, Guatemala has recently requested an advisory opinion to clarify whether democracy constitutes a fundamental human right and what tangible obligations this imposes on states.
These foundations provide an actionable definition of democracy that respects diverse democratic models while upholding universal principles, sidestepping cultural relativist arguments that some authoritarian governments use to avoid accountability.
Momentum building
The proposal has generated remarkable momentum. On the 75th anniversary of the Universal Declaration of Human Rights, a broad coalition of civil society groups and think tanks published a joint statement calling for the appointment of a UN Special Rapporteur on Democracy.
Civil society leadership reflects widespread frustration among democracy activists who work under increasingly dangerous conditions and demand better institutional responses. Budget-conscious states should find this proposal attractive given the remarkable cost-effectiveness of the UN mandates system. Following standard UN practice, the new position would be unpaid, relying on voluntary funding from supportive states.
During its recent 58th session, the UN Human Rights Council adopted a resolution on human rights, democracy and the rule of law, conferring multilateral legitimacy on governments that want to support stronger democracy oversight. The window for action is open, but it won’t stay open indefinitely.
A test for international institutions
No single initiative will reverse global democratic decline. But this new role would enable systematic documentation, trend spotting and the sustained international attention democracy defenders desperately need. The rapporteur could investigate not just obvious authoritarian crackdowns but early signs of subtler democratic erosion, while highlighting innovations and good practices that others could adapt.
The debate over a UN Special Rapporteur on Democracy offers a test of whether international institutions can adapt to contemporary challenges or will remain trapped in outdated approaches while democracy crumbles. Creating this mandate would communicate that the international community takes democratic governance seriously enough to monitor it systematically – a signal that matters to democracy activists who need international support and serves as a warning to authoritarian leaders who thrive when nobody is watching.
With hundreds of civil society groups leading this charge from the frontlines of democratic struggle, the question isn’t whether this oversight is needed, but whether the UN will act before it’s too late.
Samuel King is a researcher with the Horizon Europe-funded research project ENSURED: Shaping Cooperation for a World in Transition at CIVICUS: World Alliance for Citizen Participation, and Inés M. Pousadela is CIVICUS Senior Research Specialist, writer at CIVICUS Lens and co-author of the State of Civil Society Report.
For interviews or more information, please contact research@civicus.org
Follow @IPSNewsUNBureau