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Plusieurs pays africains enregistrent des cas de la maladie de la variole du signe. Face à l'épidémie de Mpox, certains pays dont le Togo, voisin du Bénin ont pris des mesures préventives. Les autorités sanitaires du Bénin n'ont pas encore donné d'alerte.
La Mpox également appelée variole du singe ou Monkeypox est signalée dans plusieurs pays africains. Des pays comme la République démocratique du Congo (RDC), le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda sont touchées par cette maladie.
En Côte d'Ivoire, 28 cas de Monkeypox dont un décès ont été enregistrés selon l'Institut national de l'hygiène publique (INHP). Ce nouveau bilan a été rendu public mardi 20 août. Le premier bilan en date du 1er août faisait état de 6 cas non mortels. La Côte d'Ivoire a renforcé la surveillance épidémiologique dans tous les établissements sanitaires pour la détection précoce des cas suspects et la prise en charge gratuite des malades.
Au Nigéria, 39 cas de variole dans 33 États ont été enregistrés depuis janvier 2024 selon le point fait le 16 août dernier par le directeur général du Centre nigérian de contrôle et de prévention des maladies.
Le 15 août dernier, le ministère en charge de la Santé du Togo a alerté sur la prévalence de la variole du singe dans certaines régions du monde et rappelé les mesures préventives à prendre. Il s'agit entre autres de se laver les mains, se protéger le nez et la bouche en cas d'éternuement ou de toux, d'éviter tout contact avec le sang et autres liquides biologiques d'une personne suspecte. « A ce jour, le Togo n'a pas enregistré de cas. La surveillance épidémiologique est cependant renforcée à tous les niveaux, surtout aux points d'entrée pour assurer la détection précoce », informe le ministère de la Santé du Togo.
Le Burkina-Faso a aussi mis en alerte son système de santé pour prévenir la variole du singe.
Au Bénin, pays voisin du Togo et du Nigéria, aucune alerte officielle n'a été donnée. Les mesures prises par le Bénin face à la recrudescence de cette maladie ne sont pas encore connues.
Des cas de Mpox sont aussi signalés dans la région européenne. Pour Hans Kluge, Directeur régional de l'OMS pour l'Europe de l'OMS, il faut agir avec la région africaine de l'OMS et ses États membres touchés.
La Mpox/variole du singe est une maladie transmise de l'animal à l'humain. La transmission chez l'humain du virus Mpox, se fait par contact direct avec des animaux infectés ou par contact avec les lésions cutanées ou les fluides biologiques. Elle a été déclarée ‘' urgence de santé publique de portée continentale et internationale'' par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
A.A.A
Le Mpox, variole du singe n'est pas la même chose que le Covid-19. Ce sont les assurances du directeur Europe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Hans Kluge lors d'un point de presse, mardi 20 août 2024, à Genève.
Plusieurs pays africains enregistrent des cas de variole de signe. L'épidémie de variole du singe constitue une urgence de santé publique de portée internationale mais elle n'est pas le nouveau coronavirus. « Ce n'est pas la même chose que le Covid-19 et le Mpox peut être maîtrisé », a confié Hans Kluge, le Directeur régional de l'OMS pour l'Europe de l'OMS rapporté par l'Organisation des Nations unies. D'après ce que nous savons, poursuit-il, la variole simienne se transmet principalement par contact cutané avec les lésions de la variole, y compris lors des rapports sexuels. Il informe également que « chaque mois une centaine de nouveaux cas de clade II du Mpox sont signalés dans la région européenne ».
Selon Hans Kluge, il faut « lutter ensemble contre le Mpox dans toutes les régions et sur tous les continents ». « Acheter des vaccins et des antiviraux pour ceux qui en ont besoin, sur la base d'évaluations stratégiques des risques. En résumé, même si nous renforçons notre vigilance à l'égard du clade I du Mpox, nous pouvons - et devons - nous efforcer d'éliminer une fois pour toutes le clade II en Europe », a-t-il ajouté. Il souligne la nécessité d'agir avec la région africaine de l'OMS et ses États membres touchés.
A.A.A
Amnesty International dans son dernier rapport a alerté sur le nombre de décès de prisonniers enregistré sur la période de janvier 2023 à juillet 2023. Selon le rapport de l'organisation, 46 détenus seraient morts dans 04 prions au Bénin, sur les 11 maisons d'arrêt que compte le pays. Préoccupés, les députés de la minorité parlementaire ont interpellé le gouvernement.
Les députés de l'opposition veulent avoir des explications du gouvernement par rapport au nombre de décès enregistré dans les prisons au Bénin ces dernières années. A travers une série de questions, ils souhaitent avoir la confirmation du Garde des Sceaux, ministre de la justice et de la législation sur les chiffres publiés par Amnesty International dans son dernier rapport. Selon ces chiffres, 46 détenus seraient morts dans 04 prisons sur les 11 que compte le Bénin. Les parlementaires souhaitent avoir les explications de l'exécutif béninois sur ‘'le nombre élevé'' de décès de détenus, et les chiffres à la date du 1er août 2024, les dispositions prises par le gouvernement pour améliorer les conditions de détention.
Lire les questions adressées au gouvernement
1-Le Garde des Sceaux, ministre de la justice et de la législation confirme-t-il l'information selon laquelle 46 détenus sont morts entre janvier et juillet 2023 ?
2-Quelles justifications le gouvernement donne face à ce taux élevé de cas de décès de détenus au cours de la période de janvier à juillet 2023 ?
3-De juillet 2023 au 1er août 2024, date de publication du rapport par Amnesty International, combien de détenus sont déjà décédés dans les 11 prisons que compte le Bénin ?
4-Selon Amnesty International, des soins seraient refusés à des détenus par le personnel infirmier ou administratif, y compris en cas d'urgence. Pourquoi ? N'ont-ils pas droit ?
5-L'accès aux soins des détenus serait-il sélectif ?
6-Existe-t-il un personnel médical adéquat au service des détenus dans chacune des 11 maisons d'arrêts du Bénin ?
7-Quelles sont les dispositions prises par les autorités béninoises pour améliorer les conditions de détention dans les 11 prions du Bénin et se conformer aux normes internationales relatives au traitement des détenus en matière de droits humains ?