Deux ans après une première visite, le Dr. Akinwumi Adesina, Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), a effectué une seconde visite à la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Il a constaté avec satisfaction, les « progrès significatifs » enregistrés au sein de plusieurs unités de transformation.
Le Dr. Akinwumi Adesina, Président de la Banque Africaine de Développement à nouveau à la GDIZ, après une première visite en février 2022. Accompagné du ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, et du Représentant résident de la BAD, Robert Masumbuko, il a visité en juillet dernier, le parc textile de la GDIZ, et les unités de transformation de cajou, deux secteurs en pleine expansion dans la zone économique spéciale.
Cette visite selon le service de communication de la Société d'Investissement et de Promotion de l'Industrie (SIPI-BENIN), structure en charge de l'aménagement, de l'exploitation et du développement de la zone, marque une étape importante dans la collaboration entre GDIZ et la BAD », et renforce la mission commune entre la Banque et la zone, de transformer les défis économiques en opportunités pour l'avenir du Bénin. « Nous sommes fiers de contribuer activement à l'industrialisation du Bénin et de renforcer notre partenariat avec la Banque Africaine de Développement », renseigne la publication de la SIPI-BENIN.
Dr. Akinwumi Adesina et la délégation qui l'a conduit ont été accueillis par Létondji Béhéton, directeur général de la SIPI-BENIN.
F. A. A.
Après le temps des sensibilisations, l'Institut National de la Femme (INF) entame la phase de répression des VGB (Violences Basées sur le Genre) en milieu universitaire. Au terme des investigations menées, dans cette croisade contre les pourfendeurs de la loi, les statistiques révèlent l'acuité du fléau dans les académies de santé.
Les facultés de médecine apparaissent comme étant des milieux très hiérarchisés avec les enseignants appelés « les maîtres » au sommet et les étudiants en bas de la pyramide. Dans ce milieu, l'usage de la violence dans les relations interpersonnelles est de plus en plus préoccupant. Ainsi dit, pour reprendre les conclusions de l'article “Harcèlement et discrimination dans la formation médicale : revue systématique et méta-analyse” paru en mai 2014 dans la revue scientifique National Library of Medecine. En effet, d'autres agissements probants et avérés viennent corroborer ces faits. Par ailleurs, selon une étude intitulée “Maltraitance des étudiants et facteurs associés au sein de la Faculté de Médecine de Parakou (FM/UP)”en 2018, environ 10% des étudiants ont subi un harcèlement sexuel. Les auteurs de ces comportements de maltraitance subis par les étudiants étaient d'abord les médecins/enseignants, et les infirmiers puis les internes. Les étudiantes étaient trois fois plus harcelées sexuellement que leurs camarades du sexe opposé (p=0,0069). Plus les étudiants étaient âgés et inscrits au deuxième cycle des études médicales, plus ils subissaient l'humiliation (p=0,0001 pour l'âge et p<0,0001 pour le niveau d'étude) et la violence verbale (p=0,0007 pour l'âge et p<0,0001 pour le niveau d'étude).
Dans sa croisade, Me Huguette BOKPE GNACADJA a souvent pour alliées le Ministre de la santé, Professeur Benjamin HOUNKPATIN et son homologue des Affaires sociales et de la microfinance, Mme Véronique TOGNIFODE ainsi que Mme Eléonore YAYI LADEKAN de l'enseignement supérieur. Qu'il vous souvienne, il y a quelques mois, le jeudi 12 avril 2024, cette armée valeureuse a procédé à une campagne de sensibilisation du corps enseignant et des apprenants du secteur des sciences de la santé à propos des VBG en milieu universitaire et hospitalier. La Faculté des Sciences de la Santé (FSS), l'Institut National Médico Sanitaire (INMES) et d'autres académies de santé, ont été amenés à une prise de conscience du phénomène. A fortiori, un “Manifeste'' a été adopté à la fin de cette campagne avec comme pour mots d'ordres : l'éthique de l'enseignant éducateur et le devoir de dénonciation de l'apprenant harcelé.
A cet effet, force a été de constater que ce crédo est demeuré une lettre morte. Ainsi, lors d'un plateau spécial focus consacré « au harcèlement sexuel en milieu universitaire » le 02 août 2024, le crédo est monté d'un ton : la peur change de camp, voici venu le temps du bâton pour les bourreaux.
La peur d'en parler et de subir des représailles ! La psychose est dans les rangs des apprenants comme le témoigne cette étudiante qui s'interroge : « Comment voulez-vous faire votre lutte, puisque les loups ne se mangent pas entre eux ? Est-ce que vous nous voyez dénoncer un enseignant auprès d'un autre enseignant, avec l'espoir que quelque chose va se passer pour nous » ? Moult cas conduisent les étudiantes à mettre fin à leur carrière, à voyager ou à débrancher le cas échéant. Tant les enseignants usent abusivement de leur pouvoir pour accabler les étudiantes qui ne cèdent pas aux avances.
« Le harcèlement sexuel ne concerne pas le sexe, mais le pouvoir. Il s'agit d'une personne exerçant un pouvoir sur une autre d'une manière qui humilie et dégrade » selon l'experte en droit Catherine A. Mackinnon. Peut-être arriverait-on comme le suggère le rapport final de l'Observatoire de la Famille de la Femme et de l'Enfant (OFFE) en 2022 : “intégrer dans les curricula de formation, les enseignements sur les droits et les lois existants en matière de lutte contre les VBG et sur les règles de morale et de civilité pour un meilleur vivre ensemble''.
Par Ubrick François QUENUM
Les travaux du premier HUNLEACH Hack ont démarré ce jeudi 22 août 2024, à la Mezzanine de Epitech à Cotonou. Cette première édition organisée par Impact Hub Cotonou en partenariat avec la SNV, et plusieurs autres partenaires, est placée sous le thème « Le digital au profit de l'agriprenariat des jeunes ».
Des jeunes Béninois, acteurs du changement s'engagement à relever les défis majeurs du secteur agroalimentaire dans le pays. Le premier HUNLEACH Hack organisé en leur intention leur permet de suivre un processus d'innovation immersif facilité par des facilitateurs formés par UNLEASH, et de collaborer sur des solutions pour l'entrepreneuriat agricole soutenu par le digital au Bénin. Ils apprendront également des experts afin de s'assurer que leurs idées sont véritablement adaptées au défi à relever.
Ce HUNLEACH Hack selon Arnaud F. LOKONON, Team lead de l'évènement, reflète l'engagement de la jeunesse à « stimuler l'innovation numérique pour relever les défis du secteur agricole au Bénin ». « Le hack est une opportunité unique pour faire émerger des solutions nouvelles et audacieuses qui transformeront l'avenir de l'agriculture pour le Bénin », a-t-il ajouté. Après avoir exprimé sa gratitude aux partenaires, notamment Impact Hub Cotonou, à la SNV, à Epitech Bénin, et à l'équipe d'organisation, le Team lead a encouragé les jeunes participants à profiter de cette expérience, à échanger les idées et à collaborer pour créer des solutions qui auront un impact réel et durable sur le secteur agricole dans le pays.
« Au Bénin, Impact Hub Cotonou se veut une autre version à impact social régulièrement enregistrée dont les actions sont axées sur les ODD (Objectifs de développement durable) des Nations Unies en encourageant les jeunes Africains en général et les jeunes béninois en particulier à relever les défis les plus pressants de leurs communautés à savoir : l'éducation, l'emploi, l'agriculture, l'énergie, la santé, etc, à travers l'entreprenariat », c'est ce qu'a souligné Annick A. AKOBE, directrice de Impact Hub Cotonou, à la cérémonie d'ouverture. Le but visé à l'en croire, est de soutenir et de promouvoir les innovations technologiques et entrepreneuriales durables afin d'identifier, de développer et de diffuser largement des solutions pratiques Made in Africa, Made in Benin. En phase avec la vision et l'ambition de la structure qu'elle dirige, le UNLEACH Hack souligne la directrice, se veut être cette porte qui ouvre le Bénin sur la sous-région et le monde à travers son réseau global à fort ancrage local et qui rassemble les fils et filles du pays. Le programme retenu pour cette formation suivant ses explications, fait partie de plusieurs autres programmes destinés à former, coacher, et accompagner des entrepreneurs sociaux et des agents de changements porteurs de solutions durables pour la construction d'un Bénin nouveau. Annick A. AKOBE n'a pas manqué de rassurer de la disponibilité de Impact Hub Cotonou à multiplier les initiatives, accompagner les startups naissantes issues de son programme « Devenir entrepreneur aujourd'hui », et ce, jusqu'à leur maturation.
Pour le président du consortium Jeunesse Bénin, le hack permettra de former une jeunesse béninoise qui va produire les solutions numériques de demain. Il s'agit d'après lui, d'une bonne opportunité pour les jeunes afin de travailler à l'élaboration de solutions innovantes mais aussi pour venir en soutien au monde agricole qui se modernise et qui profite des avancées de la technologie. « Le numérique reste un instrument puissant que nous devons utiliser dans tous les domaines, mais aussi dans le secteur de l'agriculture », a souligné Elisée DITCHARE avant de formuler le vœu qu'au cours des prochains jours, les jeunes participants développent leurs talents pour trouver des solutions qui faciliteront le travail des agriculteurs, de partager des données fiables, de mettre en lien les différents acteurs de la chaine des valeurs, de tracer l'origine des produits, et bien plusieurs autres solutions.
La directrice de la SNV, Jeannette de REGT a invité les jeunes talents à développer des solutions qui impactent leurs communautés. Après ses sages conseils, elle les a invités à la persévérance, et à s'inspirer des conseils des coachs.
A propos de UNLEASH
UNLEASH est une organisation à but non lucratif ayant pour mission d'accélérer le changement positif vers les Objectifs de Développement Durable (ODD) en mobilisant de jeunes talents dans le leadership communautaire, la résolution de problèmes et le développement de solutions sociales et environnementales impactantes.
Le premier HUNLEACH Hack selon les organisateurs, fait partie des UNLEASH Hacks, des sprints d'innovation locaux permettant aux jeunes de s'attaquer aux défis des Objectifs de Développement Durable de leur région. Ils sont organisés par des membres de la communauté UNLEASH et fournissent aux participants les outils et compétences nécessaires pour développer de nouvelles idées et solutions ayant un impact positif local. En 2024, plus de 40 Hacks sont organisés à travers le monde, abordant tous les ODD dans différentes communautés.
Quelques images
F. A. A.
L’Algérie poursuit son initiative de réhabilitation du Barrage Vert et intensifie ses efforts pour lutter contre la désertification et améliorer les conditions climatiques locales. Pour […]
L’article Réhabilitation du Barrage Vert en Algérie : quel est l’état d’avancement du projet ? est apparu en premier sur .
Director-General of the World Health Organization (WHO) Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus meets with Dr Wenceslas Nyamayaro, Acting Chief Director for Public Health of Zimbabwe to discuss the current issues dealing with health, wellbeing, and economy. Credit: Christopher Black/WHO Photo Library
By Oritro Karim
UNITED NATIONS, Aug 23 2024 (IPS)
On August 7th, Deputy Spokesperson for the Secretary-General Farhan Haq spoke at a press briefing at the United Nations Headquarters, detailing the high levels of food insecurity and socioeconomic distress in Zimbabwe as a result of the El Niño drought that continues to ravage the ecosystem. In April of this year, the president of Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, declared a nationwide state of disaster.
“More than half of the harvest was destroyed, and some 7.6 million people are now at risk of acute hunger”, Haq stated. He added that approximately 5.9 million people are expected to face severe food insecurity early next year as the peak-hunger period approaches.
UN Resident Coordinator in Zimbabwe Edward Kallon states “this crisis has far-reaching consequences across sectors such as food and nutrition security, health, water resources, education and livelihoods”.
The El Niño drought has generated a multitude of environmental issues in Zimbabwe, including reduced rainfall, increased temperatures, depleted rivers, and compromised air quality.
This is particularly troubling as Zimbabwe is heavily reliant on rainfall as it determines the success of crop production and livestock health. The efficacy of their agricultural system is crucial for the nation as more than half of the population relies on it as a source of income. Additionally, agriculture accounts for roughly 15 percent of the nation’s gross domestic product.
As a result of decimating crop yields, roughly 42 percent of the population is faced with extreme poverty. This has led to young children being pulled out of school to join the workforce in an effort to keep their families afloat.
“The drought has strained Zimbabwe’s economy, with more than a fifth of school-aged children now out of school”, Haq added. The El Niño drought has produced significant economic turmoil in Zimbabwe, putting families in a state of disarray as they struggle to make enough income to support themselves.
According to The United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), “more than 45,067 children dropped out of school, 3,000 more compared to the annual average. Currently, the El Niño-induced drought may result in increased school dropouts, as families face increasing poverty levels, thus making it difficult to pay school fees”. Furthermore, OCHA predicts that there will be higher rates of child marriages, violence against children, child migration, and child abandonment.
In addition to lower rates of education among children, they are the most vulnerable in terms of health. Due to widespread food insecurity and compromised diets, children are at high risk of succumbing to famine, malnutrition, and disease. The World Food Programme (WFP) states that approximately 27 percent of children in Zimbabwe have stunted growth.
Zimbabwean women are also highly vulnerable to the socioeconomic detriment caused by the drought. OCHA states that in addition to higher rates of child violence, there has been an increased level of gender-based violence recorded. In addition, there has been an observed increase in sexual violence, domestic violence, and gender-based violence as a result of “heightened family tensions caused by crop damages and income losses”.
OCHA adds that rural communities have been hit the hardest. Rural communities in Zimbabwe account for the majority of the nation’s population, with roughly 62 percent working in agriculture.
Additionally, the drought had a detrimental impact on the nation’s water supply, with many rivers being run dry and not expected to recover for years. This greatly limits access to clean water for many rural communities. OCHA states “35 percent of rural households were accessing inadequate water services, while 45 percent of rural households were traveling more than half a kilometer to fetch water”.
The diminishing access to clean water greatly exacerbates levels of poor hygiene and the spread of disease, particularly cholera, which continues to run rampant among poorer communities.
During an April 8th press briefing at the UN Headquarters, Spokesperson for the Secretary-General Stéphane Dujarric stated “The humanitarian community in Zimbabwe is also concerned that the scarcity and depletion of safe water resources could lead to an uptick in communicable diseases”.
OCHA adds that the risk of contracting infectious and waterborne diseases is significantly raised by the drought. The current cholera outbreak has been aggravated by poor hygiene practices as a result of the dry spells, with 591 deaths being reported between February 2023 and April 2024.
In addition, the drought increases the likelihood of developing malaria and maternity related complications. Pregnant women are highly vulnerable to stillbirths, infections, miscarriages, and maternal mortality. OCHA adds that this is primarily due to the drought greatly limiting resources essential for medication and quality of care.
Plans to mitigate the effects of the drought and assist communities in Zimbabwe are underway by the United Nations. Haq stated “the UN and partners continue to work with the Government to support response efforts. However, the $429 million flash appeal launched in May — which aims to assist more than 3 million people — is only about 11 per cent funded”.
IPS UN Bureau
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Bungalow on a Samoa beach. Credit: Vidi Drone on Unsplash
UN Secretary-General Antonio Guterres is currently visiting Samoa and the Kingdom of Tonga, where he will participate in the Pacific Islands Forum Leaders Meeting. He will also make various site visits to engage with local communities and civil society representatives, including young people, where he will emphasize the impacts of sea-level rise in the region and beyond.
At a press conference with the World Meteorological Organization in Tonga on Tuesday 27 August, the Secretary-General will highlight the present-day impacts and future projections of sea-level rise - including coastal flooding - at a global and regional level, including for major coastal cities in the G20 and Pacific Small Island Developing States. A technical brief providing a summary of the latest science on sea-level rise will be published on the UN climate action site (www.un.org/climateaction) at the time of the press conference.
By Cedric Schuster
APIA, Republic of Samoa, Aug 23 2024 (IPS)
In Samoa, we use a simple phrase to capture our way of life: Fa’asamoa. At the core of this concept is respect for others, devotion to family and a deep appreciation for the preservation of our natural resources. Importantly, Fa’asamoa has enabled us to sustainably fish our vibrant coral reefs for millennia, in a way that provides good health and prosperity for everyone in our communities.
We share our bounty of our fish species — including albacore, yellowfin, bigeye and skipjack tuna — with the globe, but the fish in our waters also serve as a bedrock of our local cultures and diets. Without it, Fa’asamoa cannot exist.
But the coastal fisheries spread across our four inhabited islands halfway between Hawaii and New Zealand are under threat like never before. This is because carbon pollution is changing the ocean around us. Its waters are rising, more acidic and less full of life than we ever imagined was possible.
A surge of cyclones and heat are damaging delicate coral reefs that support our fisheries and flooding and eroding our coastal areas. We’ve built seawalls, battled flooding, and relocated communities whose lands were damaged by cyclones and slow onset climate change impacts such as erosion.
Our actions have not caused the climate crisis, yet we are facing its most dramatic impacts. This is why leaders from the Pacific and other island nations have become world leaders on climate action.
In recent years, island nations have taken our calls that countries should be held accountable for the damage they’ve done to our climate and ocean through their greenhouse gas emissions, to the highest courts and the most important international gatherings. Finally, the world is starting to listen.
Recently, the International Tribunal for the Law of the Sea determined that countries are legally accountable for polluting the ocean with greenhouse gas emissions. The Pacific nation of Tuvalu, together with leaders of small island nations worldwide, brought the case to court. Vanuatu pushed through a similar measure at the International Criminal Court of Justice.
We’re riding on a wave of success, but our work has only just begun.
This October, Samoa will host a gathering of leaders from 56 commonwealth countries, 49 of which are bordered or surrounded by water. As the first-ever Pacific country to host the bi-annual meeting, we have a timely opportunity to call attention to the urgent need for ocean action.
Fortunately, His Royal Highness King Charles III has shown unwavering support for one of the best opportunities we have to protect the ocean—marine protected areas (MPAs).
Science has long shown that setting aside marine areas, where damaging activities are banned, increases the food supply, provides economic benefits, and builds resilience against the climate crisis. Based on this research, pledges to protect 30% of the ocean are now enshrined in multiple global agreements—including the biodiversity agreement which will be discussed in Cali, Colombia, also in October.
But simply pledging protection is not enough. MPAs that strictly protect the ocean from extractive activities must be created — and quickly. Countries across the Pacific have established MPAs and are on course to establish many more in collaboration with scientists, local communities and conservationists.
In Samoa, traditional communities had established more than 70 no-take zones — traditional fisheries reserves managed and looked after by the villages themselves. We established national sanctuaries for migratory sharks, whales, dolphins and turtles in 2003.
As part of Samoa’s Ocean strategy and Marine Spatial Planning process, 30% of our EEZ will be protected as marine protected areas with 100% of it sustainably managed.
Niue, Solomon Islands, the Republic of Marshall Islands and several other Pacific countries have also established vital MPAs, some of which are community-led.
For so long, the industrial fishing industry has blocked the formation of MPAs. Their argument is almost always that fishing bans are bad for their business. But recent studies have shown us that MPAs actually replenish fish supplies.
So even if fishing is banned inside an MPA, more fish spillover to areas outside the protected zone, where fishing is allowed. The fishing industry benefits. A recent study of more than 50 MPAs in more than 30 countries worldwide found that the protections boosted either fishing or tourism, with some profits in the billions.
In Samoa, coastal communities have long known that sustainable fishing methods ensure steady fish supplies. They use a combination of traditional techniques and high tech tools. We know that many Commonwealth countries have a similar relationship to the ocean, from Scotland and Trinidad to Tobago and the Seychelles.
The international community has a critical opportunity in the coming months to recognize the urgency of protecting the ocean, our collective resource, before it’s too late.
Cedric Schuster is the Minister for Ministry of Natural Resources and Environment and Minister for Samoa Tourism Authority, which collectively oversee the country’s climate change, forestry, water resources, and lands. The Minister is a traditional chief from the village of Satapuala.
IPS UN Bureau
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