Le gouvernement a approuvé ce mercredi 11 décembre 2024, la restructuration du nouveau cadre organisationnel de Sèmè-City.
Le cadre organisationnel de Sèmè City restructuré. La décision a été prise ce mercredi 11 décembre 2024 en Conseil des ministres.
Cette restructuration organisationnelle et fonctionnelle approuvée selon le gouvernement, vise à renforcer le rayonnement à l'international et l'attractivité de l'agence de développement, en développant ses activités d'innovation en lien avec le monde socio-économique ; ce qui lui permettra de mieux faire face aux nouveaux défis de l'évolution technologique puis de gagner davantage en visibilité.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, la nouvelle architecture prévoit quatre entités avec des champs de compétences complémentaires. Il s'agit d'une part, de la Fondation Sèmè City ayant pour principales missions : le développement et la gouvernance du site, la mobilisation et l'octroi de financements pour le développement des infrastructures, les bourses d'études, la conception et l'amélioration de la qualité des programmes académiques, les initiatives de recherche et d'innovation. Ces missions intègrent aussi les projets portés par les étudiants, les chercheurs et les entrepreneurs, le recrutement et le renforcement des capacités du personnel ainsi que les autres services destinés aux étudiants.
D'autre part, l'Agence de développement de Sèmè City dont la vocation se rapporte notamment à la gestion du foncier, au développement des infrastructures, à la stratégie de marketing, à la création de partenariats structurants ainsi qu'à l'élaboration et la gestion des services sur les campus, à l'appui au montage des dossiers de programmes de formation, lit-on dans le communiqué de la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement.
Il y a aussi la Commission académique de Sèmè City avec pour attributions essentielles, l'évaluation et l'accréditation des programmes portant sur la stratégie académique. Selon le gouvernement, elle statuera également sur le contrôle qualité, l'agrément et l'homologation des établissements qui souhaitent s'établir ou sont déjà établis sur le site de Sèmè City.
Enfin, les établissements publics et privés de Sèmè City dont les missions porteront surtout sur la formation, la recherche et l'entrepreneuriat. Dans ce cadre, plusieurs établissements publics tels que « Sèmè city Institute of Technology and Innovation », « African Screen Institute » et « Ecole de la Mode et du Textile du Bénin » seront créés. De même, l'Etat pourra, au besoin, ouvrir d'autres entités. Quant aux établissements privés autorisés à opérer dans ce contexte, ils obtiendront le statut d'établissements d'enseignement supérieur privés d'intérêt général, précise le compte rendu du Conseil des ministres.
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Soutiens fidèles du président Patrice Talon et de sa gouvernance, de nombreux acteurs politiques et leaders d'opinion ne figurent pas jusque-là sur la liste de nominations du chantre de la Rupture.
La récente vague de nominations à la présidence, au gouvernement et au sein du Conseil Economique et Social (CES) laisse entrevoir que certains soutiens du Chef de l'Etat Patrice Talon sont toujours restés en dehors des cercles décisionnels malgré leur loyauté et leur activisme.
Bertin Koovi, leader du parti Alliance Iroko, anciennement acteur clé de l'opposition, a fait le choix de se rapprocher du président Patrice Talon à travers son ralliement au Bloc Républicain (BR). Toutefois, son engagement en faveur du chef de l'État n'a pas encore trouvé une reconnaissance formelle sous forme de nomination, qu'il espérait probablement, notamment dans les sphères gouvernementales. Son absence sur les listes de ces dernières nominations laisse planer des questions sur la gestion de la loyauté politique et des alliances au sein du régime.
Autre exemple, celui d'Iréné Agossa, président du parti Restaurer La Confiance (RLC). Cet homme politique a largement soutenu la politique du gouvernement, mais, jusqu'à présent, n'a pas reçu d'assignation de responsabilités de la part de Patrice Talon. Agossa semble incarner cette frange de la mouvance présidentielle délaissée malgré un soutien sans faille. À l'heure où d'autres personnalités sont récompensées pour leur allégeance, le leader du RLC demeure un "oublié" de la Rupture.
Le cas de Christhelle Houndonougbo Alioza, membre influente du parti Union Progressiste Le Renouveau (UP-R), est également édifiant. Bien que son engagement pour Patrice Talon soit indéniable, elle n'a pas été appelée à siéger dans les instances stratégiques comme le CES ou comme ministre conseillère.
De même, Nadia Okoumassou, du Bloc Républicain (BR), un autre pilier de la majorité présidentielle, se trouve dans une situation similaire. Malgré sa fidélité et son travail de soutien aux réformes du gouvernement, elle ne semble pas avoir été incluse dans ces nouvelles structures de pouvoir.
La liste des oubliés de la Rupture et du Nouveau Départ n'est pas exhaustive. Tout comme ces quatre leaders d'opinion, il y a plusieurs autres personnalités proches du régime, qui attendent d'être récompensées avant la fin du mandat présidentiel en 2026.
Le chantre de la Rupture est-il dans la stratégie politique ou cherche-t-il à garder une certaine forme d'équilibre entre les divers courants de la mouvance présidentielle tout en répondant aux exigences de ses alliés traditionnels ?
La patience et le soutien inébranlable des fidèles soutiens de Patrice Talon seront-ils récompensés dans un futur proche à quelques mois de la fin de son dernier mandat ? Seul le temps nous le dira.
M. M.