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Les candidats qui n'ont pas pu déposer leurs dossiers pour le concours de recrutement de 796 agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées organisé au profit du ministère de la santé ont encore jusqu'à la date du 09 décembre 2024, pour le faire. Le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys, à travers un communiqué ce lundi 25 novembre 2024, a porté l'information à la connaissance du public. Elle a informé par la même occasion que la date de composition de la première phase initialement prévue pour le samedi 21 décembre 2024, est reportée au samedi 28 décembre 2024.
Lire l'intégralité du communiqué

Les travaux de l'autoroute Abidjan-Lagos devraient démarrer en 2026. Au cours d'un atelier organisé en ligne, jeudi 22 novembre 2024, la Banque africaine de développement et l'ensemble des partenaires du projet ont affiché leur volonté de faire de ce corridor autoroutier Abidjan-Lagos un puissant vivier économique et industriel.

Le projet de construction de l'autoroute Abidjan-Lagos avance à grands pas. Longue de 1 028 kilomètres, l'autoroute doit connecter la Côte d'Ivoire au Nigéria, en traversant le Ghana, le Togo et le Bénin. Selon la Banque africaine de développement, les travaux devraient démarrer en 2026 pour s'achever en 2030.

À en croire Marco Yamaguchi, représentant du directeur du Département des infrastructures et du développement urbain de la Banque, Mike Salawou, les études de faisabilité, les options de financement de l'autoroute et les arrangements institutionnels pour l'opérationnalisation de l'Autorité de gestion du corridor Abidjan - Lagos ont déjà été menés sous la houlette de la Banque.

« Ce corridor de transport doit devenir un corridor économique et la Banque a lancé l'Initiative de développement spatial pour permettre une industrialisation transformatrice le long de l'autoroute afin de stimuler la croissance de grands pôles économiques », a déclaré Marco Yamaguchi.

Il ressort de la présentation faite par le cabinet d'études chargé de l'élaboration de l'Initiative de développement spatial, que 206 interventions spécifiques ont été identifiées dans la zone d'influence de l'autoroute. ces interventions vont nécessiter dans un premier temps des investissements de l'ordre de 6,8 milliards de dollars américains à débloquer majoritairement par le secteur privé.

Les domaines concernés par les investissements transformateurs sont entre autres les énergies y compris renouvelables, l'industrie manufacturière, les transports et la logistique, l'agriculture et l'agro-industrie, les TIC, le tourisme, l'exploitation minière ainsi que les zones économiques spéciales.

« Cette approche de corridor économique se recoupe aussi naturellement avec un développement urbain important. Elle soutiendra la croissance de grands pôles économiques et améliorera les liens entre mégapoles urbaines, les villes secondaires et zones rurales dans les cinq pays », a ajouté le représentant du directeur du Département des infrastructures et du développement urbain de la Banque.

Selon Chris Appiah, directeur des Transports à la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), « l'objectif que nous recherchons, en fin de compte, c'est de faire en sorte que le corridor et les activités économiques à développer le long du corridor contribuent à l'agenda d'intégration régionale de la CEDEAO. » Ce projet intégré, souligne-t-il, une fois mis en œuvre, nous aidera à atteindre l'union économique que nous voulons dans notre espace..

L'atelier a aussi connu la participation des représentants de la CEDEAO et d'autres parties prenantes ainsi que le bureau d'études mandaté sur l'Initiative de développement spatial du corridor.

Le communiqué de presse de la BAD informe que l'ouvrage supranational partira de Bingerville, dans la banlieue-est d'Abidjan, pour se terminer au Théâtre national de Lagos. Selon les études déjà disponibles ainsi que les besoins de financement, 144 kilomètres d'asphalte seront construits sur le territoire ivoirien, 520 km au Ghana, 90 km au Togo, 127 km au Bénin et 82 km au Nigéria. Il est également prévu la construction de 63 échangeurs.
La même source renseigne que l'autoroute homogène à péage libre comportera de quatre à six voies et atteindra jusqu'à huit voies à Lagos.

70 000 emplois directs et indirects

L'African Investment Forum (la plus grande plateforme d'investissement en Afrique promue par la Banque africaine de développement) et huit autres partenaires, jouent un rôle de catalyseur majeur pour le projet. Lors de ses boardrooms en 2021, « 15,6 milliards de dollars d'intérêts d'investissement avaient été exprimés par différents acteurs, privés et institutionnels, pour ce projet emblématique, qui figure parmi les priorités de la CEDEAO.

La construction de l'autoroute devrait générer jusqu'à 70 000 emplois directs et indirects. Les travaux seront réalisés, dans leur majorité, sous forme de partenariats public-privé, à l'image des quatre postes-frontières, dont la construction et la gestion devraient échoir à des entreprises privées.

Selon Lydie Ehouman, économiste des transports en chef et cheffe du projet à la Banque africaine de développement qui a présenté les études préparatoires du projet, l'infrastructure reliera les villes les plus dynamiques sur le plan économique et les agglomérations les plus densément peuplées d'Afrique de l'Ouest : Abidjan, Takoradi, Accra, Lomé, Cotonou, Porto-Novo, Lagos. La population urbaine de la zone d'emprise devrait atteindre 173 millions d'habitants d'ici à 2050, a ajouté Mme Ehouman, soulignant que cette zone était en passe de devenir l'une des conurbations régionales les plus importantes du monde.

« L'autoroute Abidjan-Lagos se connectera aux corridors de transport ouest-africains (aéroportuaires, routiers et ferroviaires) et reliera les arrière-pays du Mali, du Burkina Faso et du Niger à l'ensemble des huit ports du corridor ainsi qu'au corridor Abidjan-Dakar-Praia », a-t-elle conclu.

Im Roten Meer haben Unglücke mit Tauchbooten dramatisch zugenommen. Das jüngste Ereignis: Ein Schiff kenterte am Montag vor der ägyptischen Küste. 17 Menschen werden vermisst. Ein Experte erklärt, warum im Tauchparadies besonders viele Havarien auftreten.

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Maya farmer Leonardo Puc shows an achiote seedling, whose seeds give colour and flavour to a variety of Mexican food recipes, in a cornfield in the municipality of Tadhziú, in the southeastern state of Yucatán. Image: Emilio Godoy / IPS

By Emilio Godoy
CHACSINKIN, Mexico, Nov 25 2024 (IPS)

María Bacab, a Native Maya, considers herself the “guardian of seeds” as she cares for the milpa – an ancestral Mesoamerican polyculture that mixes maize, beans, squash and other vegetables – and promotes its practice and use in Mexico.

“I worked with my parents since I was a little girl, I learned with them. The milpa is a benefit, because we don’t buy corn. I like it, because we’ve been doing it since we were children,” she told IPS in the community of X’box (the black one, in the Mayan language), in Chansinkin, a municipality in the state of Yucatán, southeastern Mexico.

The peasant farmer combines family care work with agriculture. After cooking breakfast and taking her children to school, Bacab, 41, who is divorced and has seven children, works on her one-hectare plot of land, returns at 11 a.m. to care for her children who go to secondary school, and then goes back to planting.

Each year, she grows 750 kilograms of grain for her own use, raises a pig, a native species of this Mexican region, and weaves hammocks to supplement her income. Her three eldest children help on the plantation.

Bacab is the only woman in a group of 11 milpa producers in X’box who store and exchange seeds. They select the best and save them for a year, which prepares them for shortages or losses due to flooding or droughts. The municipality has at least two seed banks .

Each farmer in the group plants different varieties, so that multiple maize options persist, including several drought-resistant ones, and some have hives for sale and self-consumption. They have adopted seeds from the southern state of Chiapas, and theirs have reached neighbouring Campeche, with which they share the Yucatan peninsula.

The peninsula is home to the majority of the Maya population, one of Mexico’s 71 indigenous groups and one of the most culturally and historically representative.

Maize is not only a native and predominant crop in Mexico, but a staple product in the diet of its 129 million inhabitants that transcends the culinary to become part of the country’s cultural roots, linked to the native peoples.

At harvest time, generally from January to March, the furrows of the cornfield are bright with green canes, from which the ears of corn hang waiting for the harvesting hand. From their rows will come the grains that end up in dough, tortillas (flat breads made from nixtamalised grain), atoles (thick drinks) and various other dishes.

Mexico’s three million corn farmers plant around eight million hectares, of which two million are for family use, in a country that has 64 varieties of the grain, 59 of which are native.

Mexico is the world’s seventh largest producer of maize, the world’s most widely grown cereal, and its second largest importer. It harvests some 27 million tonnes annually, but still has to import another 20 million tonnes to meet its domestic consumption.

As in the rest of the country, the milpa is key to the diet in the municipality of Chansinkin. Inhabited by 3,255 people, nine out of 10 were poor and one third were extremely poor in 2023.

Mayan farmer Ricardo Piña grows 14 varieties of maize, and stores the seeds for future planting and exchange, in the community of X’box, municipality of Chacsinkin, in the state of Yucatán, southeastern Mexico. Image: Emilio Godoy / IPS

Seeding the future

The Milpa para la Vida project, implemented by the US non-governmental organisation Heifer International since 2021, with funding from the US-based John Deere Foundation, promotes the improvement of milpa collectives such as the one in X’box.

The initiative is one of several in Yucatán that seeks to defend the territory and offer economic options in rural areas.

It aims to increase incomes by at least 19%, milpa productivity by at least 41%, and the amount of land under sustainable management by 540 hectares among participating farmers in 10 communities from Yucatán and two others in Campeche.

Since 2021, the project has benefited 10,800 people and the goal is to reach 40,000 by 2027.

Demonstration plots have achieved a production of 1.3 tonnes of maize per hectare, through agroecological practices such as the use of native seeds and biofertilisers, compared to the 630 kilograms harvested in 2021 with conventional practices.

But constraints remain, such as the application of pesticides and fertilisers donated by the Ministry of Agriculture.

Mayan farmers check a milpa, an ancient system of polyculture of maize, beans, squash and other vegetables that has spread from Mexico throughout Mesoamerica, in the municipality of Tadhziú, Yucatán state, in southeastern Mexico. Image: Emilio Godoy / IPS

In the neighbouring municipality of Tahdziú (place of the zui bird, in Mayan), 65-year-old Maya farmer Leonardo Puc treasures his seeds as his most precious commodity.

Although there was enough rain this year after an intense drought in 2023, “we face many difficulties, a lot of budworm (which eats the maize plant). We need maize to feed ourselves, producing it is what we do. We can’t just sit back and do nothing,” the farmer told IPS.

“That’s why nature teaches us,” said the married father with six children and coordinator of the 28-member Flor de Tajonal group, named after an emblematic local flower.

There are five seed banks in the Tahdziú area. In a hut with a high roof of huano, a local palm tree, and walls of wooden beams, transparent plastic jars with white lids line a shelf. They hold a key part of peasant life: seeds of yellow and white maize, squash and black beans.

Tahdziú also lives amidst deprivation, as its 5,502 inhabitants are practically all poor, and half of them live in extreme poverty.

Flora Chan inspects a hen in the pen at her home in the municipality of Maní, in the southeastern Mexican state of Yucatán. Image: Emilio Godoy / IPS

Chickens that change lives

Flora Chan’s mother used to buy and raise chickens, so she was no stranger to the cage-free poultry egg farmer programme she joined in 2020 to improve her family’s economy.

“When we started, it was hard because people didn’t know about our eggs. Now they buy every day,” she told IPS in the courtyard of her home in the municipality of Maní (where it all happened, in Mayan), near Chacsinkin.

Chan, who is single and childless, has 39 hens and wants more. Every day she collects between 40 and 50 eggs. She cleans the henhouse early, checks the water and feed and rate of production. She also weaves textiles and oversees 100 hives of stingless melipona bees, a species endemic to the region and with highly prized honey.

A group of 217 women farmers, 19 in Maní, formed the Kikiba Collective (something very good, in Mayan) and whose seal, a hen, goes on each unit.

The breeders belong to the Mujeres Emprendedoras initiative, which began in 2020 in 93 communities from 30 municipalities in Campeche, Quintana Roo and Yucatán, with the help of the organisation Heifer.

A group of 19 women egg farmers make up the Colectivo Kikiba in the municipality of Maní, in the state of Yucatán, in southeastern Mexico. Image: Emilio Godoy / IPS

The programme aims to strengthen local livelihoods in order to alleviate hunger, poor nutrition due to lack of animal protein and low incomes due to lack of market access.

In Mani, three quarters of the 6,129 inhabitants suffer from poverty and one fifth from extreme poverty.

Each participant receives training in the installation of backyard chicken coops, animal care and business management. Each year they replace the batch of 50 birds they receive and pass theirs on to a new member, until the birds stop laying and the women then use them at home or sell them at local markets.

The programme has covered 796 women farmers, with the goal of reaching 1,000 by 2026. The Kikiba Collective delivers 4,300 free-range eggs each week to two restaurants of a well-known Mexican restaurant chain in Merida, the capital of Yucatan. In addition, it sells retail and allocates 30% for family consumption.

At first, Chan’s neighbour Nancy Interiano was not interested in the project, but her friend convinced her to check it out. Today, the 43-year-old businesswoman, who is married with three children, has 60 laying hens.

“Seeing the results, other women are interested in joining and those who are already involved want to increase their poultry houses. With our knowledge and experience, we advise the new ones,” she told IPS.

In Mexico, 14.7 million women live in rural areas, representing almost 23% of all women and 12% of Mexico’s total population.

Due to a lack of suppliers of laying hens, breeders are limited in their ability to meet growing demand.

While solving this is out of their hands, Chan and Interiano enjoy every day watching their hens scratching the ground, climbing on wooden beams or settling into nests to lay the eggs that have changed their lives.

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