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Le Bénin dispose désormais d'un guide complet combinant les aspects tourisme, culture et économie. L'outil " l'Officiel Touristique et Économique du Bénin" qui contribue au rayonnement du Bénin sur la scène internationale a été officiellement lancé, vendredi 20 décembre 2024, à l'Hôtel Golden Tulip de Cotonou en présence des porteurs du projet Yolande Hounkpodoté et Pascal Zinsou, de plusieurs personnalités et invités.

Promouvoir les atouts touristiques, culturels et économiques du Bénin. Tel est l'objectif de l'Officiel Touristique et Économique du Bénin (OTEB). Il s'agit d'un guide conçu pour « inspirer, informer et attirer les investisseurs, touristes et curieux qui souhaitent explorer tout le potentiel » du Bénin. Réalisé par des experts locaux et internationaux, il cible les touristes, entreprises, investisseurs et la diaspora béninoise.

La première édition 2025 a été lancée sous l'impulsion de Yolande Hounkpodoté et Pascal Zinsou. Cet ouvrage sous forme d'agenda guide met en lumière les multiples facettes du Bénin. Selon Pascal Zinsou, c'est aussi un témoin des avancées et de la transformation du Bénin. Le guide, informe-t-il, renseigne sur les événements culturels et touristiques du Bénin. L'accent est mis sur la découverte des sites touristiques du Bénin ; les plages de la côte atlantique, le guide du voyageur, le bien-être, et des contacts utiles en cas de besoin. Aussi, les investisseurs sauront-ils sur les incitations fiscales et douanières et seront confortés par les raisons de venir et d'investir au Bénin. Les grands projets en développement, les mesures d'incitation fiscales et douanières pour l'investissement, la zone industrielle de Glo Djigbé y sont également présentés.

« L'OTEB est également une plateforme de choix pour les annonceurs, un support idéal pour promouvoir leurs entreprises, produits et services auprès du public. C'est un ouvrage qui aspire à devenir un outil incontournable pour le marketing du Bénin à l'international, un véritable vecteur de communication au service de notre rayonnement », a déclaré Pascal Zinsou. Conçu en anglais et en français, l'OTEB est disponible en ligne et peut être consulté en version livre à feuilleter (www.oteb.fr).

Un jeu concours durant les 12 mois de 2025

Dans le but de faire de l'OTEB, un véritable instrument interactif, il est prévu un jeu concours durant les 12 prochains mois de 2025. L'objectif de ce jeu est d'encourager chacun à participer à l'enrichissement des productions de 2026. Selon Yolande Hounkpodoté, chaque mois de l'année 2025, les joueurs participeront à une série de défis qui tournent autour du tourisme, des arts, de l'économie et de la politique du Bénin et du monde. Chaque défi est lié à un thème spécifique et les réponses ou réalisations doivent entre soumises à la fin de chaque mois. Les joueurs cumulent des points chaque mois et un classement trimestriel est publié sur les canaux sociaux de l'OTEB. Les meilleurs participants recevront des cadeaux prestigieux tous les 3 mois de 2025. À la fin de l'année, les 12 meilleurs participants avec le plus grand nombre de points seront cités dans l'édition 2026 de l'OTEB.

La cérémonie de lancement de ce guide a été aussi l'occasion de reconnaitre le dynamise de certaines personnalités dans leurs différents secteurs. Il s'agit entre autres de l'écrivain, Florent Couao Zotti, le préfet Alain Orounla, le styliste Jean-Baptiste Hounyovi et autres.

L'OTEB s'annonce comme un véritable outil de promotion du Bénin comme une destination incontournable en Afrique de l'Ouest ; de valorisation des acteurs économiques et culturels du pays et d'accompagnement des entreprises locales en offrant une visibilité auprès des partenaires et investisseurs internationaux.

Akpédjé Ayosso

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The Government of Romania, a Balkan state to the south of Ukraine, and its humanitarian partners have offered extensive support to Ukrainians fleeing the escalation of the conflict with Russia since 2022. Beneficiaries receive food and humanitarian provisions from the Romania Red Cross. Credit: Filip Scarlat/Romanian Red Cross

By Catherine Wilson
BUCHAREST, Romania , Dec 23 2024 (IPS)

The days are short with bitterly cold rain in Bucharest, the capital of Romania, the largest Balkan country located south of the Ukraine. Over the border, temperatures in Kyiv will plummet to a daily average of zero in December as the Ukraine war grinds on.

Wars are bringing suffering and heightened insecurity to millions around the world, and food is not only a casualty of bombing and devastation but also being used as a weapon against civilians by warring parties.

Conflict is now the greatest driver of major food crises in the world, says the World Food Programme, and the situation is acute in the Ukraine, which continues to defend itself against Russian invasion, and Gaza, still under siege by Israel. And the threat of severe hunger for civilians caught in hostilities will only rise as winter sets in during the coming months.

Russia’s invasion of Ukraine in 2022, an escalation of tensions since Russia annexed Crimea in 2014, triggered massive human displacement, with many fleeing into neighbouring countries. By 2023, Romania, with a population of 19 million, had witnessed more than 3 million Ukrainians arrive at its border, the vast majority being women and children.

“The bombs fell down near my house. I woke up; my 13-year-old daughter woke up. I got up my son and said, ‘You have five minutes; grab your things, and we are going to the metro station.’ We found a car to pick us up with the children and to the house of my sister, her newborn baby, and two more children of her husband. It was crazy. Everywhere there were queues. You couldn’t get money from the ATM, you couldn’t get fuel—nothing.” Iryna Sobol, a 45-year-old Ukrainian who fled her Kyiv home in 2022 and now resides in Bucharest, recounted to IPS. And, as the conflict spread, food prices rose.

As with other basic needs, food systems face collapse when military attacks destroy agricultural land and crops, forcing farmers to flee and damaging the critical infrastructure for transporting, storing, and selling food. Since 2022, the agricultural industry in the Ukraine has been hit with losses of USD 80 billion. And as people under siege face increasingly scarce food supplies, prices rise for what is available, making basic sustenance an even greater struggle for those who have lost their income.

Since mid-year, Russian forces have made aggressive advances into the east and Donetsk region of Ukraine, where more than 137,000 people have been forced to flee since August.

Ukraine refugees receive food provisions from the Romania Red Cross in Bucharest. Credit: Filip Scarlat/Romanian Red Cross

“The humanitarian situation is further exacerbated now that winter has set in. Russia’s targeted destruction of critical energy infrastructure has led to massive losses in Ukraine’s energy generation capacity, and the attacks continue, disrupting electricity, heating, and water supply and already affecting millions of households,” Elisabeth Haslund, spokesperson for the United Nations Refugee Agency (UNHCR) in the Ukraine, told IPS. Food is also a critical need, with 7.3 million Ukrainians, or 20 percent of the population, facing food insecurity this year, reports the United Nations.

In Bucharest, Andrei Scarlat, Manager of the Romanian Red Cross Humanity Concept Store, said he had witnessed a recent increase of newly arrived Ukrainian refugees registering for humanitarian supplies, such as flour, sugar, rice, canned foods, and hygiene products.

The Romanian Red Cross, which has assisted more than 1.3 million displaced Ukrainians with food, water, shelter, and health, is one of many humanitarian organizations that are partnered with the Romanian government in its acclaimed state response to the Ukraine refugee crisis. Within days of its neighbour coming under attack, the Balkan state coordinated an emergency operation at border crossings with the provision of shelter, food, and medical care to those fleeing. And it offers temporary protection to refugees with access to services such as health, education, housing, and employment.

An Action Against Hunger aid worker measures a baby girl’s arm using a MUAC band to assess nutritional health in Gaza, August 2024. Credit: Action Against Hunger

But, more than 2,000 kilometres to the southeast, conflict in the besieged Palestinian enclave of Gaza has already brought it to the brink of famine. In the tiny 365-square-kilometer territory, sandwiched between the Mediterranean Sea to the east and Israel to the west, 2.23 million Palestinians have endured years of suffering under an Israeli blockade. Now the military onslaught by the Israeli Defence Force in retaliation for a Hamas-led attack inside Israeli territory on 7 October last year, which left 1,200 Israelis dead, has killed more than 44,000 Palestinians.

And the destruction of basic infrastructure for habitation, including water, sanitation, health and medical facilities, and food systems, with the elimination of 70 percent of Gaza’s crops, has created unbearable living conditions for the more than 90 percent of Gazans who are displaced. In October, the World Food Programme warned that famine was imminent.

“The Gaza Strip is currently in a human-made famine. We are long past the point of ‘imminent famine.’ The first child was killed by Israeli-imposed famine many months ago and many more since,” Yasmeen El-Hasan of the Palestinian Union of Agricultural Work Committees in Ramallah, Palestine, told IPS. “The use of food and essential resources as weapons of war is a hallmark of Israeli systematic violence against Palestinians… aimed at starving Palestinians into elimination.”

In Northern Gaza, the focus of Israeli air and ground assaults over the past two months, more than 65,000 people are barely surviving in overcrowded tent shelters with no water and sanitation. The dire lack of food is causing severe malnutrition, especially in mothers and children.

And since October, Israeli border authorities have blocked and delayed food and humanitarian deliveries into the territory through the Kerem Shalom crossing. Consequently, in October only 5,000 metric tons of food succeeded in reaching Gaza, or one fifth of what was required, claims the World Food Programme.

“There has been no significant easing of restrictions on the entry of food and humanitarian aid into Gaza… and we were only able to deliver aid to half as many distribution points in North Gaza over the past month,” the spokesperson for Action Against Hunger, a humanitarian organization addressing hunger and malnutrition around the world, told IPS.

El-Hasan added that “the minimal food that is available is not accessible. The food consumer price index has increased 312 percent; aid that does enter is concentrated in small areas, and the Israeli occupation forces often attack Palestinians as they seek aid.”

A child in northern Gaza drinks water provided by Action Against Hunger to support displaced communities, October 2024. Credit: Action Against Hunger

 

A scene of destruction in northern Gaza shows demolished buildings and scattered debris, with a lone tree standing amidst the ruins, October 2024. Credit: Action Against Hunger

As the winter months unfold, the people of Gaza will face catastrophic conditions, with 90 percent of Gazans likely to experience severe hunger. “Cold and rainy weather is already affecting those in makeshift shelters, which are often constructed from tarpaulins, blankets, and cardboard, offering little protection. Children and the elderly are particularly at risk,” said Action Against Hunger.

On 12 December, the UN General Assembly voted for an immediate humanitarian ceasefire in Gaza. But the survival of Gazans during the coming months will depend on the untrammelled passage of humanitarian aid. “There must be an immediate reopening of all border crossings, a substantial increase in the influx of aid into Gaza, and a guarantee of safe, unobstructed access for humanitarian organizations to deliver aid to all areas,” the spokesperson for Action Against Hunger continued. El-Hasan added that “the international community must also abide by their legal obligations and hold Israel accountable for its violations of international law, including the use of starvation as a weapon of war.”

In the Ukraine, the UNHCR and its humanitarian partners are responding to those who continue to flee fighting and need support as weather conditions deteriorate. But, as in Gaza, only an end to the conflict will provide the conditions for reconstructing Ukraine’s agricultural industry and food production, a goal that will take years and an investment of at least USD 56 billion.

IPS UN Bureau Report

 

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