L'Armée béninoise a mis hors d'état de nuire, trois (03) présumés terroristes dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 décembre 2024 à Banikoara.
Des présumés terroristes neutralisés par les Forces de défense et de sécurité de l'opération Mirador. C'est lors d'une manœuvre offensive dans la nuit du 26 au 27 décembre 2024 aux abords du fleuve Mékrou, à l'Ouest du village de Yampoko-Barakara, commune de Banikoara. Au total 3 présumés terroristes ont été tués par les forces de défense. Les soldats ont aussi saisi d'importants matériels de guerre et de mobilité.
A.A.A
Les Directeurs généraux de l'économie, des impôts et du budget ont animé une conférence de presse, vendredi 27 décembre 2024 au Ministère de l'économie et des finances. Cette rencontre a permis de clarifier les objectifs, les mesures fiscales et les priorités sociales qui sous-tendent le budget de l'Etat, gestion 2025.
Avec un montant total de 3 551 milliards de francs CFA, le budget de l'Etat 2025 vise un certain nombre d'objectifs. Il s'agit de continuer à stimuler l'économie, créer de la richesse et améliorer les conditions de vie des Béninois. C'est ce qu'a fait savoir Aristide Médenou, le Directeur Général de l'Economie (DGE), lors d'une conférence de presse tenue avec les Directeurs généraux des Impôts et du Budget ce vendredi 27 décembre.
Le Budget prévoit un taux de croissance de 6,8 %, confirmant ainsi le Bénin comme l'une des économies les plus dynamiques de la sous-région. Cette performance repose sur une stratégie de stimulation économique tout en maintenant un endettement maîtrisé à environ 52 % du PIB, en deçà de la norme régionale de 70 %. Un autre objectif clé du budget est de réduire le déficit budgétaire à moins de 3 % du PIB.
« (…) Nous sommes parmi les plus faibles de la sous-région en termes de taux d'endettement et donc nous voulons continuer à garder cette bonne dynamique », a indiqué Aristide Médenou.
A la suite du DGE, le Directeur Général des Impôts (DGI) a pris la parole pour rappeler les principales mesures contenues dans la loi fiscale. Nicolas Yènoussi martèle d'entrée qu', « il n'y aura pas de nouveaux impôts ni d'augmentation des taux existants. Il y a eu de nouvelles mesures, le renforcement de quelques mesures d'administration de gestion des impôts et des douanes ».
Des mesures pour soutenir les PME et les ménages
Des mesures spécifiques ont été adoptées pour soutenir les PME et les ménages. Il s'agit notamment des exonérations fiscales. L'importation de voitures neuves est exonérée de droits de douane et de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). C'est une mesure en cours depuis trois ans et qui est maintenue. Contrairement à ce qui est distillé dans l'opinion, l'exonération sur les voitures neuves n'est pas une mesure destinée aux fortunés. Le nombre d'importations de véhicules neufs destinés à la consommation a considérablement augmenté au cours des trois dernières années. Avant la mise en place de cette mesure, on comptait environ 1025 véhicules importés. « On est à plus de 6.000 actuellement », selon Nicolas Yènoussi.
L'autre mesure est la réduction des droits d'accises sur les boissons alcoolisées et le tabac. C'est une décision pour contrer le commerce illicite et redynamiser les recettes officielles. Cela n'est point pour encourager la consommation de l'alcool ou du tabac.
« Contrairement à ce qui se dit, il n'y a eu aucune diminution de taxes sur les casinos (…) Au lieu d'appliquer les 10% sur le produit net de jeu, (…) on a utilisé 15%. Donc normalement ça a connu une augmentation 5% et non une diminution. C'est ce qui s'est passé et le gouvernement veille à ce que le secteur des jeux ne devienne pas et un secteur ouvert aux jeunes », a clarifié le DGI.
Un prélèvement de 1% sera appliqué sur les paiements en espèces. La mesure vise à renforcer la bancarisation et la traçabilité des transactions financières. Elle « ne concerne pas par exemple les dépôts d'espèces dans les guichets des banques qui sont déjà soumis au droit fiscal de 100F ».
En 2025, les PME continueront à bénéficier des mesures d'exonération concernant les matériels et équipements importés pour développer leur unité de production. « (…) Il n'y aura pas de TVA, pas droits de douane sur les machines et autres équipements importés pour leur production », a indiqué Nicolas Yènoussi.
Des priorités sociales
Rodrigue Chaou, Directeur général du Budget (DGB), a fait savoir que le gouvernement poursuit l'optimisation des dépenses publiques aux fins de dégager des recettes pour financer des initiatives sociales sans augmenter la pression fiscale.
Le DGB a mis en avant les ressources d'optimisation dégagées sur les évacuations sanitaires à l'extérieur du Bénin.
De 2016 à 2017, un gain d'efficience considérable de 15 milliards Fcfa a été généré sur ces dépenses pour financer le Programme d'alimentation scolaire. Depuis 2017, le budget alloué à ce programme est passé de 800 millions à 28 milliards de francs CFA, couvrant 80 % des écoles publiques. En 2025, cette couverture atteindra 100 %, nourrissant plus de 1,3 million d'écoliers et générant des emplois pour plus de 20 000 femmes de ménage.
Entre autres mesures sociales, il y a la gratuité des frais de scolarité des filles au niveau du secondaire dans 20 communes pilotes du Bénin, la batterie de mesures en faveur de 31.270 Aspirants au Métier d'Enseignant (AME), la poursuite de la prise en charge des cotisations de retraite de 3100 agents menacés par une situation de précarité.
Le DGB est revenu sur la question de reversement des AME. Le reversement repose sur un critère fondamental. Il s'appuie sur le concept d'avoir acquis plusieurs contrats consécutifs sans interruption de service.
« Pour les mesures de gratuité de l'enseignement de base jusqu'au secondaire, le gouvernement dépense 9 milliards chaque année pour payer les frais de scolarité de nos enfants », a indiqué Rodrigue Chaou.
Les dépenses sociales prioritaires ou mesures à caractère social représentent 41% des ressources allouées au ministère et aux institutions de l'État dans le Budget 2025, selon les conférenciers.
M. M.
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La mairie de Bassila a abrité, vendredi 27 décembre 2024, la cérémonie de lancement du projet de renforcement de la résilience aux changements climatiques des populations riveraines des forêts classées de Bassila et de Pénéssoulou (Donga) dans la région Centre du Bénin.
La commune de Bassila accueille le projet de renforcement de la résilience aux changements climatiques des populations riveraines des forêts classées. La mise en œuvre du projet permettra entre autres de « renforcer les capacités des petits agriculteurs les plus vulnérables en matière de bonnes pratiques d'adaptation aux changements climatiques ». Le projet contribuera aussi au développement « des chaînes de valeur ajoutée dans les secteurs porteurs afin de diversifier les sources de revenus des communautés les plus vulnérables ».
Financé par le Fonds d'adaptation aux changements climatiques et mis en œuvre par le Fonds National pour l'Environnement et le Climat (FNEC), le projet sera exécuté pendant 4 ans, de 2024 à 2028, par l'Agence Territoriale de Développement Agricole du pôle 4. Le coût total du projet est de 1.760.727.000 FCFA. « La commune de Bassila est la troisième commune la plus vaste du Bénin. Plus de la moitié de sa superficie est occupée par des forêts classées. L'exploitation anarchique du bois réduit considérablement la superficie des peuplements forestiers », informe Tassou Zakari Filikibirou, maire de Bassila, Les populations riveraines, poursuit-il, ont tendance à prélever davantage de ressources des forêts, au risque de rompre, dans le contexte actuel des changements climatiques, l'équilibre fragile entre la satisfaction durable de leurs besoins essentiels et les services rendus par l'écosystème.
A l'en croire le projet est une opportunité pour toute la commune de Bassila et Pénéssoulou. « Ce projet ouvre donc une nouvelle ère à Bassila et boostera davantage la production agricole, l'augmentation des revenus et la création d'emplois. Le conseil communal de Bassila est déterminé à travailler avec l'ATDA 4 et le FNEC pour l'atteinte des objectifs du projet », a déclaré le maire de la commune de Bassila.
A.A.A
Le Centre national d'investigations numériques (CNIN) tire la sonnette d'alarme sur une forme d'escroquerie de plus en plus répandue. Il s'agit des faux transferts d'argent mobile.
« Ne vous faites plus avoir par de faux messages notifiant un transfert d'argent mobile reçu, suivi d'un appel vous demandant de renvoyer ces fonds à cause d'une erreur de destinataire », alerte le Centre national d'investigations numériques (CNIN). Cette technique consiste à tromper les victimes en leur envoyant un message frauduleux, prétendant qu'un transfert d'argent a été effectué sur leur compte mobile. Peu après, les escrocs, se faisant passer pour des personnes paniquées, appellent les victimes et leur demandent de retourner les fonds supposément envoyés par erreur.
Le Centre national d'investigations numériques souligne que seules les notifications envoyées par l'opérateur télécom sont des preuves de transferts. Même en cas de transfert erroné, informe le CNIN, c'est à celui qui a envoyé les fonds de contacter l'opérateur pour annuler la transaction. Le CNIN rappelle qu'il est essentiel de rester vigilant face à ces stratagèmes.
A.A.A