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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
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La Secretaire d'Etat Adjointe Michèle Sison affiche sa satisfaction

Thu, 01/26/2023 - 12:25

La Secrétaire d'Etat américaine chargée des organisations internationales, Michèle Sison a fait une déclaration, mercredi 25 janvier 2023, à Rabat, sur les relations entre les États-Unis et le Royaume du Maroc. Michèle Sison a décerné un satisfecit à SM. Le Roi Mohammed VI pour ses efforts en faveur de la paix et la sécurité en Afrique du nord.
Dans sa déclaration de la Secrétaire d'Etat américaine a souligné que les États Unis apprécient hautement le rôle de Sa Majesté Le Roi, en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique du nord et au Moyen-Orient.
En effet, le Maroc accueille les bureaux de pas moins de 21 agences onusiennes, ce qui en soi renseigne sur le rôle essentiel du Royaume en tant que leader régional et sur son engagement en faveur de la diplomatie multilatérale.
Michèle Sison a par ailleurs tenu à mettre en avant combien l'Administration Biden apprécie à sa juste valeur les contributions du Royaume aux missions onusiennes de maintien de la paix, à travers le monde.
Enfin, Michele Sison s'est dite ravie d'être au Maroc, l'un des alliés les plus proches et les plus anciens des États Unis.

Josué SOSSOU

Categories: Afrique

Les Etats-Unis saluent le leadership de Mohammed VI

Thu, 01/26/2023 - 12:17

Le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita a reçu mercredi 25 janvier 2023, à Rabat, la Secrétaire d'Etat adjointe américaine chargée des organisations internationales. Lors d'un point de presse, Michele Sison a salué le rôle de SM Le Roi Mohammed VI dans le soutien à la paix et à la sécurité en Afrique du nord et au Moyen-Orient et réitéré le soutien des Etats-Unis au plan marocain d'autonomie du Sahara.

La Secrétaire d'Etat adjointe américaine chargée des organisations internationales a apprécie, mercredi dernier à Rabat, le rôle de leadership de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique du nord et au Moyen-Orient. Michele Sison a aussi salué les contributions du Royaume aux missions onusiennes de maintien de la paix, à travers le monde. Le Maroc abrite les bureaux de pas moins de 21 agences onusiennes. La Secrétaire d'Etat adjointe s'est félicitée des discussions positives qu'elle avait eues avec le ministre Nasser Bourita relatives à l'engagement du Maroc et des États-Unis pour le maintien de la paix et de la sécurité.

En décembre 2020, les États-Unis ont qualifié la proposition d'autonomie au Sahara de « seule base pour une solution juste et durable » au différend autour du Sahara marocain.
La proclamation présidentielle américaine reconnaissant la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara a été, distribuée aux 193 Etats membres des Nations-Unies.

Face à la presse, la Secrétaire d'Etat adjointe américaine chargée des organisations internationales a réitéré le soutien des Etats-Unis au plan marocain d'autonomie. « Les États-Unis continuent de considérer le plan d'autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste », a-t-elle déclaré.

Le Maroc est l'un des alliés les plus proches et les plus anciens des États-Unis. La visite de Michele Sison dans le Royaume renforce l'amitié séculaire entre les deux pays. La position américaine réitérée par la responsable des Etats-Unis s'inscrit dans le cadre d'un partenariat historique qui se consolide dans les différents domaines. A travers la déclaration de Michele Sison, l'administration Biden reconnaît le rôle central de Sa Majesté le Roi, nommé par ses pairs africains en tant que leader de l'Union Africaine sur les questions migratoires. Il s'agit aussi d'une reconnaissance de l'approche humaniste au cœur de la stratégie nationale d'immigration et d'asile initiée par le Souverain.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

Fin de l'intérim du Dg Alain Hinkati à l'ANaTT

Thu, 01/26/2023 - 11:29

Le gouvernement a nommé un Directeur Général à l'Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT), mercredi 25 janvier 2023 en Conseil des ministres.

Le nouveau Directeur général de l'Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT) est monsieur Richard Dada. Il a été nommé en Conseil des ministres mercredi 25 janvier 2023.
Richard Dada remplace feu Thomas Agbéva décédé le 15 juillet 2022 au Centre Hospitalier Départemental de l'Ouémé où il était admis pendant son incarcération dans une affaire de malversation financière à l'ANaTT.
L'ex Dg et une dizaine d'agents de l'ANaTT avaient été présentés à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) en juillet 2021 à la suite d'une affaire de détournement. Des manques à gagner estimés à 13,6 milliards de FCFA ont été enregistrés sur la période de 2016 à 2020. Les irrégularités constatées concernent des décaissements relatifs à des marchés irrégulièrement passés ; des paiements pour des actes anormaux de gestion ; d'actes de fraude dans le cadre de la gestion des opérations d'immatriculation, selon le Conseil des ministres du 7 juillet 2021.
La nomination de Richard Dada vient mettre fin à l'intérim de Alain Hinkati qui a assurait le poste de Directeur Général intérimaire de l'ANaTT cumulativement avec celui de DG des douanes.
M. M.

Categories: Afrique

Les Béninois résidant en France enrôlés dès ce vendredi

Thu, 01/26/2023 - 11:28

Une opération spéciale d'enrôlement pour l'établissement et/ou le renouvellement du passeport ordinaire biométrique est prévue du 27 janvier au 07 février 2023 au profit des Béninois résidant en France.

L'Ambassadeur du Bénin près la France, Eusèbe Agbangla a invité les Béninois de France qui n'ont pas pris rendez-vous sur le site www.bénin-ambassade.fr pour l'établissement et/ou le renouvellement du passeport ordinaire biométrique à le faire sur place.
L'enregistrement se fera contre paiement au moyen d'une carte bleue.
L'enrôlement concerne également les Béninois résidant en France qui possèdent déjà des pièces issues du RAVIP sous présentation d'une preuve d'enregistrement.
L'opération spéciale d'enrôlement pour l'établissement et/ou le renouvellement du passeport ordinaire biométrique se déroulera du 27 janvier au 07 février 2023.
M. M.

Categories: Afrique

03 clubs béninois attendus à Abidjan

Thu, 01/26/2023 - 11:27

Abidjan, capitale de la Côte d'Ivoire, accueille du 10 au 17 février prochain la Coupe des Clubs Champions Zone 3 du volleyball.

L'édition de 2023 contrairement aux autres va voir la participation de plus d'une vingtaine de clubs en Hommes et en Dames. Au total 24 clubs venus de 7 pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Libéria, le Sénégal et le Togo seront à Abidjan. Le Ghana sera le plus représenté avec 3 clubs chez les Hommes et 4 chez les Dames.
Après viennent le Bénin, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso avec 2 clubs dans les 2 catégories sauf le Bénin avec 1 en Dames. Rappelons que lors de l'édition 2022 disputée au Burkina Faso, l'As Douanes du Burkina a été sacré champion en Hommes. Chez les Dames, Ghana Police qui avait terminé en tête, ne sera pas représenté cette année.
Le Bénin contrairement à la dernière édition sera représenté par 3 clubs deux en hommes (Finances et Énergie) et Queens en dames

Josué SOSSOU

Categories: Afrique

Le SE du Conseil de l'Entente échange avec le Chef de l'Etat Talon

Thu, 01/26/2023 - 11:27

En visite au Bénin, le Secrétaire Exécutif du Conseil de l'Entente, Monsieur Marcel AMON-TANOH a échangé avec le président de la République Patrice Talon ce mercredi 25 janvier 2023 au Palais de la Marina.

Les diligences effectuées pour la bonne tenue du prochain sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement du Conseil de l'Entente prévu pour se tenir à Lomé, le point des actions entreprises pour insuffler un nouveau dynamisme à l'institution sous régionale sont les sujets au centre d'une séance de travail entre le Secrétaire Exécutif du Conseil de l'Entente, Monsieur Marcel AMON-TANOH a échangé avec le président de la République Patrice Talon ce mercredi 25 janvier 2023 au Palais de la Marina.
Selon le Secrétaire Exécutif, le président Patrice TALON, souhaite voir le Conseil de l'Entente se positionner comme : « une organisation essentiellement politique, chargée de la concertation des Chefs d'Etat sur les grandes questions nationales, continentales et internationales ».
Les échanges entre les deux personnalités se sont tenus en présence du ministre des affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonci et de Romuald Wadagni, minsitre d'Etat en charge de l'Economie et des Finances.
Des recommandations qui seront mises en œuvre, selon le SE du Conseil de l'Entente.
Il faut préciser que c'est la deuxième fois Monsieur Marcel AMON-TANOH arrive au Bénin depuis sa prise de fonction.
M. M.

Categories: Afrique

Paris sur le patinage artistique : analyse dans les conditions d'une saison courte et offres de bookmakers

Thu, 01/26/2023 - 09:57

La variété des sports permet à chacun de choisir sa discipline préférée. Nous aimons le football pour sa beauté, son spectacle et son drame. Le grand tennis fascine par les compétences individuelles.
Et il y a des paris sportifs en Afrique qui prétendent être reconnus comme un véritable art — le patinage artistique reçoit un tel titre.

Les mouvements fascinants des patineurs artistiques rassemblent des stades et des millions de spectateurs près des écrans de télévision, et des athlètes célèbres deviennent de véritables idoles dans de nombreux pays.
Qu'en est-il des tarifs ? Il est difficile pour un débutant de faire le lien entre la beauté du patinage artistique et le pragmatisme des paris sportifs, mais les cappers aiment alimenter leur intérêt avec des investissements monétaires.
Particularités des paris sur le patinage artistique
Les débutants dans le monde des paris sur le patinage artistique devraient apprendre les spécificités de ce sport, qui a une histoire de plus de cent ans. Au-delà du hockey, le patinage artistique est le sport d'hiver le plus populaire.
Dès la petite enfance, les patineurs artistiques maîtrisent les techniques les plus difficiles afin de ravir le public avec des virages difficiles, des cascades de sauts, des combinaisons de pas et d'autres éléments virtuoses.
Le programme de compétition de patinage artistique comprend des épreuves individuelles féminines et masculines, des couples, de la danse sportive et des performances de groupe. Dans chaque type de compétition, un programme court et un programme arbitraire sont distingués.
Types de paris sur le patinage artistique
Parmi les principaux types de paris sur le patinage artistique, les bookmakers proposent les résultats suivants :
Pariez sur la victoire du concours
Les patineurs artistiques reçoivent des points de crédit pour leurs performances, qui sont additionnés en fonction des résultats de deux performances. La somme finale des points détermine la place du patineur artistique ou de la paire dans le tableau. Le capsuleur est invité à déterminer le patineur ou la paire qui remportera la compétition.
Un pari sur une place de prix
Le capsuleur choisit un patineur ou une paire qui devrait figurer parmi les trois premiers à la fin du tournoi. Faites attention aux conditions des bookmakers, car parfois le parieur choisit des patineurs qui devraient prendre une place dans le top 5 ou le top 10.
Pariez sur le total des points
Les bookmakers indiquent le nombre de points de chaque patineur ou paire, et le parieur prédit si le résultat sera dépassé. Pour prédire le total des points, le capsuleur étudie les statistiques détaillées des compétitions précédentes.
Un pari sur les résultats d'un programme court ou arbitraire
Les parieurs choisissent le gagnant d'un programme court ou aléatoire.
Comment parier sur le patinage artistique ?
Pour que les pronostics soient efficaces, il est recommandé aux cappers de prendre en compte les caractéristiques suivantes des paris sur le patinage artistique :

  • Les favoris du tournoi travaillent avec le même entraîneur depuis longtemps, de sorte que l'athlète est relativement stable et affiche régulièrement des résultats élevés. Des résultats imprévisibles sont possibles en cas de changement d'entraîneur.
  • Les relations dans un couple. Le facteur est important pour la compétition en double et le capsuleur doit garder un œil sur l'actualité.
  • Par exemple, s'il est devenu connu du conflit entre les participants, il ne faut pas s'attendre à des résultats élevés. D'autre part, le renforcement des relations (par exemple, un partenariat se transforme en amour) peut être un puissant élan d'amélioration
  • N'ignorez pas le facteur du lieu de la compétition. La glace à domicile est une motivation supplémentaire pour un patineur qui veut montrer le meilleur résultat dans ses murs natals.
  • Le facteur arbitre. Malheureusement, dans l'évaluation du patinage artistique, il y a un facteur d'impartialité du jugement. Les conflits entre pays donnent souvent lieu à des évaluations biaisées.

Questions et réponses

Quels paris sont acceptés pour le patinage artistique ?
Les types de paris suivants sur le patinage artistique sont attribués :

  • Pari à long terme sur le vainqueur ;
  • Pariez sur le prix trois ;
  • Le nombre de points basé sur les résultats de deux jours de compétition ;
  • Victoire dans tout type de programme.

Est-il possible de parier sur le total dans les paris patinage artistique ?
Oui, en patinage artistique, le total n'est pas différent de tout autre sport, ici vous devez également deviner si les participants marqueront plus de points.
Où sont acceptés les paris sur le patinage artistique ?
La plupart des cabinets juridiques acceptent les paris sur le patinage artistique. Mais comme la discipline n'est pas particulièrement populaire auprès des parieurs, les bookmakers acceptant les paris sur le patinage artistique l'excluent hors saison.

Categories: Afrique

PRIONS SANS ...SEXE.

Thu, 01/26/2023 - 04:00

On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon j'ai beau me pinter depuis des jours, je n'ai pas le hic ou le chic de pouvoir aborder ici cette affaire de supposées jambes marocaines envoyées en l'air ou maintenues au sol à Alger, et qui aurait valu un grave ennui suspensif de cinq ans à un de vos cousins reporter sportif, qui à force de travail était devenu un des meilleurs dans son domaine, et recruté à la CAF.
Facon votre cousin, Mon Neveu Patou, ici au pays avec son arsenal de mesures de discriminations positives, de lois et d'organes de promotion et de protection prend fait et cause pour la gente féminine là, il vaut mieux prier pour que cette affaire n'ait pas montée dans l'avion pour rentrer aussi sur Cotonou...
Et vous mes Neveux et Nièces, qui ajoutez à cette prière, que Dieu éloigne de certaines femmes toute idée de "Me too" par ici, vous êtes tous des pagailleurs !
Votre Oncle AGBAYA

Categories: Afrique

L'AVIGREF PENDJARI TIENT SA 20EME ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE

Thu, 01/26/2023 - 00:19

La 20ème Assemblée Générale ordinaire de l'AVIGREF/PENDJARI s'est ouverte le 25 janvier 2023 à la Maison des Jeunes de Tanguiéta. C'est en présence du Maire de la Commune de Tanguiéta, Monsieur Zakari BOUKARY, le Représentant du Maire de Matéri Déri Péri DAHORI, du Président du Conseil d'Administration de l'AVIGREF Toré SOTRATE, du Secrétaire Exécutif de l'AVIGREF Djaleni DJATTO, du Représentant du Directeur du Parc national de la Pendjari, Monsieur Franck BABATOUNDE et plus de 200 participants venus des communes riveraines du Parc national de la Pendjari à savoir Tanguiéta, Matéri, Kouandé et Kérou.

Dans son allocution, le Représentant du Parc national de la Pendjari, Monsieur Franck BABATOUNDE a présenté ses meilleurs vœux aux participants. Il a rappelé les grandes réalisations faites dans le cadre de l'appui au développement communautaire en 2022 et a exhorté les membres de l'AVIGREF a continué à jouer leur partition aux cotés de la Direction du Parc pour ensemble relever les défis importants de la conservation et de la stabilité dans les Communes riveraines du Parc.

Le Président de l'AVIGREF Monsieur Sotraté TORE a exprimé sa gratitude à l'endroit du Chef de l'Etat et aux Forces Armées Béninoises pour le maintien de la sécurité dans la région. Il a également adressé son satisfécit à l'endroit des partenaires de l'AVIGREF notamment, African Parks, la Direction du Parc national de la Pendjari et la Voute Nubienne pour leur bonne coopération. Il a enfin exhorté les participants à la sagesse et à la recherche d'informations fiables pour garantir à l'AVIGREF toute sa noblesse et sa crédibilité vis-à-vis de ses partenaires et mieux accompagner la dynamique de gestion en cours avec African Parks. « 2023 sera encore une année rude, car les activités touristiques ne sont pas reprises et nous laissent dans une situation perplexe à laquelle nous devons nous adapter. Ainsi les réformes pour le financement de nos structures s'imposent, c'est pourquoi j'en appelle à tous pour la mobilisation de nos cotisations et droits d'adhésion et à l'intensification de la culture biologique, seuls gages pour le fonctionnement de nos cellules », a confié le Président de l'AVIGREF.

Dans son mot d'ouverture des travaux, le Maire Zakari BOUKARY a adressé ses félicitations au nouveau bureau du Conseil d'Administration de l'AVIGREF installé depuis bientôt un an et a présenté ses vœux d'une bonne et heureuse année à tous les participants. « C'est rare de trouver des Associations du genre qui vraiment tiennent à bonne date et régulièrement leurs Assemblées Générales. C'est une fierté et c'est vraiment une chose qu'il faut conserver à tout prix », a déclaré le Maire qui a recommandé à l'AVIGREF la diversification des partenariats afin d'accroître les ressources nécessaires pour améliorer son fonctionnement. Il a enfin exhorté la population à participer davantage à la coproduction de la sécurité nécessaire pour maintenir la quiétude dans la région.

Au cours des travaux, les membres de l'AVIGREF examineront le bilan de l'année 2022 et le plan d'actions pour l'année 2023 de leur Association.

Quelques images

Categories: Afrique

Les enfants Hollis abandonnent les classes pour le Nigéria

Thu, 01/26/2023 - 00:00

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La commune d'Adja-Ouèrè est confrontée depuis quelques années à un phénomène en matière d'éducation. Il s'agit de la déscolarisation et l'abandon des écoles créées dans les zones rurales. Le phénomène est surtout remarquable en milieu Holli, malgré la présence d'infrastructures scolaires et la disponibilité du personnel enseignant. Le constat fait dans certains établissements de la commune montre l'ampleur des réalités. Certains apprenants abandonnent les classes, attirés par les mirages du Nigéria voisin

A Kounocho, une localité situé à sept (07) kilomètres du centre-ville d'Adja-Ouèrè, l'école primaire publique créée depuis 2007, ne compte qu'une cinquantaine d'élèves comme effectif pour les six (06) classes (du CI au CM2) autorisées pour l'année scolaire 2016-2017. « A ma prise de service en 2014, il n'y avait que 20 élèves dans l'établissement. Nous sommes ici dans un milieu Holli et les parents n'aiment pas envoyer les enfants à l'école. Avant la création de cette école en 2007, il n'y avait pas d'élèves dans cette localité.

EPP Kounoucho
Les tout premiers sont ceux inscrits en 2007 à la création de l'école », a rappelé le directeur de l'école primaire publique (EPP) de Kounoucho, Janvier Basile Ahoudégnon. Non loin de là, l'effectif de l'école primaire publique de Houéligaba, créée en 1971, a dramatiquement chuté cette année scolaire. Selon le directeur de l'établissement, Anicet Idohou Fabiyi, de plus de 300 élèves l'année dernière, cet établissement vieux de plusieurs décennies, ne compte que 168 élèves pour l'année scolaire 2016-2017. Cette situation est due selon lui, à la fermeture de la cantine installée depuis plusieurs années dans l'école. « Le Programme alimentaire mondiale (PAM) a plié bagages l'année dernière. La cantine est fermée. C'est notre première année de vie sans cantine au niveau de l'école et c'est ce à quoi on assiste. La fermeture de la cantine a joué sur nous. Notre effectif a chuté de près de 50% cette année scolaire », a expliqué le directeur de l'EPP Houéligaba. A l'EPP Dagbla toujours dans la circonscription scolaire d'Adja-Ouèrè et située à quinze (15) kilomètres du chef-lieu de la commune, grâce aux efforts des enseignants, l'effectif est passé de la quatre vingtaine à cent vingt-huit pour les six classes autorisées, selon le directeur Félix Kouchimi. « L'effectif était plus que ça en décembre 2016. Mais juste après les fêtes de fin d'année et de nouvel an, bon nombre des apprenants a abandonné les classes pour se rendre au Nigéria à la recherche de gain facile », a-t-il poursuivi.
Contrairement à ces trois premières écoles, la réalité est tout autre au niveau des écoles primaires publiques de Kpoulou et d'Itchougbo où aucun apprenant n'a repris les classes après les congés des fêtes de fin d'année. Les enseignants y vont par moment et y restent sans élèves.
L'EPP Kpoulou, créée depuis des décennies et qui dispose d'infrastructures nécessaires, de mobilier et de résidence pour les enseignants, n'est pas du tout fréquentée. Il en est de même à Itchougbo où faute d'apprenants les deux enseignants (le directeur et un collaborateur) qui animent l'école sont devenus irréguliers. Aux dires des responsables en charge des enseignements maternel et primaire dans la commune d'Adja-Ouèrè, ces deux dernières écoles risquent d'être fermées, vu les réformes en cours dans le secteur. « Les enseignants qui sont affectés dans les écoles y vont et ne trouvent aucun élève. Mais à la fin du mois, ils doivent percevoir leur salaire sans pouvoir accomplir la mission pour laquelle ils sont recrutés. C'est une perte pour l'Etat », déplorent un conseiller pédagogique et un directeur d'école. Ils menacent même d'affecter les trois enseignants en service dans cet établissement. Le besoin se fait sentir ailleurs, ont-ils conclu.

EPP Houéligaba

EPP Dagbla

EPP Kpoulou abandonnée par les apprenants

La résidence des enseignants abandonnée à cause de la déscolarisation à Kpoulou

Directeur EPP Kounoucho

Déscolarisation et abandon scolaire en milieux Hollis

Les acteurs identifient les causes du phénomène

Plusieurs causes sont à la base de la déscolarisation et de l'abandon scolaire des jeunes en milieux Hollis, dans la commune d'Adja-Ouèrè, selon les enseignants. Les directeurs d'école Janvier Basile Ahoudégnon, Félix Kouchimi et Idohou Anicet Fabiyi dressent une liste de facteurs. Il s'agit de l'ignorance et la fuite de responsabilité des parents, la pauvreté, l'exode rural, les cérémonies ruineuses, le fort taux d'analphabétisme, le désintéressement, la proximité du Nigéria, le non suivi des apprenants, la culture, l'absence de cantine dans les écoles, le manque de politique d'accompagnement, les difficultés d'accès aux écoles, la transhumance etc.

Bon nombre de parents d'élèves en milieu Holli pensent, qu'une fois qu'ils n'ont pas été instruits, il n'est pas question d'envoyer leurs enfants à l'école. « Nos parents ne nous ont pas habitués à envoyer les enfants à l'école. C'est progressivement que nous allons nous mettre au pas grâce à des sensibilisations et à d'autres appuis », a confié un parent d'élève. « Notre préoccupation majeure est qu'il faut former les nouvelles générations à ce pourquoi on a été formé aussi pour la relève », a déclaré Michel Ogoudjobi, un parent d'élève à Kpoulou. Selon M. Ogudjobi, à base d'une forte sensibilisation et des appuis des pouvoirs publics, les parents d'élèves en milieu Holli pourront changer totalement leur mentalité et commencer à instruire et à maintenir les enfants à l'école.
Pour Jean Sènankpon Aholo, chef de l'arrondissement de Kpoulou, en dehors du manque de moyen (la pauvreté), il y a aussi le phénomène de la transhumance, la mauvaise collaboration entre enseignants et parents d'élèves, le manque et l'absence d'enseignants et le phénomène du trafic d'enfants qui font que les parents d'élèves ont de réticence à envoyer leurs enfants à l'école dans les zones rurales. Selon lui, la communauté Hollie n'a pas connaissance des bienfaits de l'école.
« Avant, les parents d'élèves prenaient prétexte sur le seul bachelier de Kpoulou qui, faute de moyen n'a pas poursuivi les études et a rejoint le village sans emploi. Chaque fois, c'est son exemple qu'ils avancent pour démobiliser les gens lors des sensibilisations. Mais, j'ai eu des négociations avec le maire et le jeune homme a été recruté par une société de la place et a gagné un bon contrat. Ils sont en train de comprendre. Mais ils disent que sans la fin de la période de transhumance, les enfants ne vont pas reprendre le chemin de l'école car, l'un d'entre eux a été abattu par les bouviers au début de la saison. Nous avons d'autres séances de sensibilisations en vue. Nous allons essayer de les ramener à la raison », a expliqué l'élu local fatigué de la situation. « La majorité des enfants sont allés aussi au Nigéria juste après les fêtes de nouvel an mais, des dispositions sont en train d'être prises pour les ramener afin qu'ils reprennent les classes », a-t-il ajouté.

Des actions pour renverser la tendance

Pour freiner le phénomène de la déscolarisation et de l'abandon scolaire des jeunes en milieu Holli, les directeurs d'écoles ont confié avoir mené des séances de sensibilisation avec les associations des parents d'élèves de chaque localité et même avec la coordination communale de bureau de l'association des parents d'élèves d'Adja-Ouèrè. D'après eux, ces séances ont été faites à travers des portes-à-portes dans les villages, les églises et autres confessions religieuses et même à travers des assemblées générales.
Les structures étatiques et des Organisations non gouvernementales ne sont pas restées en marge des actions sur le terrain.
De 2006 à 2013, l'Unicef a fait la promotion de l'accès et le maintien des enfants dans les écoles à travers la mise en œuvre du projet Educom dans certaines écoles d'Adja-Ouèrè. Selon la chef service de l'éducation, de la santé, de l'action sociale et de l'artisanat à la mairie d'Adja-Ouèrè, Florentine Alavoyédo, au cours de la mise en œuvre du projet Educom dans la commune, un comité communal était mis en place et a pour rôle, la sensibilisation des parents d'élèves sur des thèmes donnés dans les localités des écoles ciblées pour la scolarisation des enfants. Mais depuis la fin du projet, le comité ne fonctionne plus, faute de moyen. Du coup, la déscolarisation et l'abandon scolaire ont resurgit sous d'autres formes dans certaines localités surtout en milieu Holli où certains enfants aident les parents dans les champs en période d'intenses activités agricoles et alors que d'autres vont en aventure au Nigéria, a-t-elle souligné. « La maigre ressource financière de la commune explique le fait que les activités dans ce sens sont bloquées dans les écoles », a évoqué Mme Alavoyédo avant de rappeler qu'il y aussi d'autres organisations non gouvernementales qui interviennent dans domaine et qui œuvrent pour la scolarisation des enfants dans certaines localités.
Mais ces actions sont loin de combattre efficacement la déscolarisation et l'abandon scolaire dans les milieux Holli à Adja-Ouèrè.
Les actions menées par le passé ont amené quelques parents a changé un peu leurs mentalités, selon certains acteurs. Pour la plupart des directeurs, les sensibilisations ont amené certains parents qui ont commencé à inscrire les enfants dans les écoles. Selon eux, les enfants y restent du CI au CE1 seulement. « Les parents dès qu'ils constatent que les enfants deviennent majeures et peuvent déjà leur porter assistance, ils les enlèvent de l'école pour qu'ils les accompagnent dans les champs. D'autres enfants, de leur propre gré, abandonnent les classes et se rendent au Nigéria à la recherche du gain facile. A l'approche de période des fêtes, les jeunes dès qu'ils aperçoivent leurs frères revenus du Nigéria avec quelques matériels ambitionnent d'y aller et commencent par mener des démarches. Bon nombre y vont avec la complicité des parents, d'autres voyagent sans le consentement de la famille et c'est après qu'on constate leur absence à l'école », ont témoigné plusieurs responsables d'établissements primaires. Selon eux, c'est la proximité du Nigéria qui est surtout à la base du faible taux de scolarisation des enfants en milieux Hollis dans la commune d'Adja-Ouèrè.

Proximité du Nigéria, principale cause de la déscolarisation

EPP Kpoulou dépourvue d'apprenants
La frontière nigériane, située à quelques kilomètres d'Adja-Ouèrè, attire les jeunes Hollis qui, choisissent volontairement ou avec la complicité des parents d'immigrer dans ce pays voisin où ils espèrent avoir de meilleures conditions de vie, en abandonnant les écoles. Abèountoko, Ilaro, Abéokouta, Oyo, Ibadan sont quelques-unes des villes du Nigéria qui accueillent un nombre considérable de ces jeunes gens. Selon les témoignages, ces mineurs sont soient placés auprès de tiers personnes, soient exploités dans les carrières de sable, de pierre ou dans des plantations agricoles pour servir de la main d'œuvre. Ces enfants, une fois sur le terrain, poursuivent leur périple à travers des contrats entre des intermédiaires et leurs parents. « Les jeunes dès qu'ils voient leurs aînés revenir, ambitionnent d'y aller et font tout possible pour s'y rendre. En début d'année scolaire, les enfants inscrits restent jusqu'en décembre au plus tard. A l'approche des fêtes de fin d'année, les jeunes inondent les milieux avec des étrangers. Juste après les fêtes, on constate les absences dans les écoles. Après, on se rend compte que les enfants sont partis travailler au Nigéria. Surtout qu'il est facile de s'acheter une moto après un ou deux ans de travail. Il y a ce problème du Nigéria qui joue beaucoup sur les effectifs surtout que ce pays se situe juste à quelques pas de notre localité », explique Janvier Basil Ahoudégnon, directeur de l'école primaire publique de Kounoucho.
Le même constat est fait par le directeur de l'EPP Dagbla. Félix Kouchimi a déclaré avoir perdu deux de ses apprenants de la classe du CE2, qui se sont portés au Nigéria soit disant qu'ils iront chercher de l'argent pour des réalisations. « On va dans les maisons, les parents cachent les enfants. Ils disent qu'en lieu et place de l'école, les enfants vont les accompagner au champ ou bien à un âge donné, ils se rendront au Nigéria pour l'amélioration de leurs conditions de vie et leur prise en charge », a souligné M. Kouchimi tout en déplorant le comportement des parents d'élève qui, selon lui exploitent mal la proximité du Nigéria.
Pour d'autres acteurs du secteur éducatif, cette proximité du géant voisin, constitue un handicap pour l'éducation des enfants surtout dans les zones rurales. A les écouter, ces enfants ne se soucient guère de leur avenir et ne pensent qu'aux biens matériels.
Le directeur Idohou Anicet Fabiyi estime que la proximité du Nigéria favorise l'exode rural et le développement d'une forme de trafic d'enfants dans les localités d'Adja-Ouèrè, ce qui selon lui n'encourage pas la scolarisation des enfants.
La proximité du Nigéria constitue un facteur déterminant dans la déscolarisation et l'abandon scolaire des jeunes non seulement en milieux Hollis mais aussi dans toutes les zones rurales de la commune d'Adja-Ouèrè.
La pauvreté, la fuite de responsabilité et l'ignorance des parents en sont les principales causes, selon les acteurs du milieu. Ceux-ci pensent que pour réduire le phénomène, il faut réinstaller des cantines dans toutes les écoles périphériques, instaurer d'autres mesures de gratuité de l'école à travers lesquelles on doit garantir l'accompagnement des enfants afin d'encourager les parents à les suivre et à les maintenir dans les écoles. Aussi, faut-il des dispositions pour contrer les phénomènes d'exode rural, de trafic d'enfants et d'exode de mineurs qui se développent clandestinement dans les localités surtout en milieu Holli dans la commune d'Adja-Ouèrè.

Encadré
Témoignages de quelques jeunes Hollis qui ont abandonné les classes

« J'ai abandonné l'école faute de moyens »

Joseph Ladélé Igué a abandonné l'école en 4ème

Teint noir, yeux marron, taille moyenne, l'air malheureux, Igué Ladélé Joseph, est originaire de Idogbo Kounoucho dans la commune d'Adja-Ouèrè. Agé d'environ dix-huit ans, ce jeune élève nanti de Cep vient d'abandonner l'école en classe de 4ème au Ceg Adja-Ouèrè. C'est avec un visage désespéré qu'il s'ouvre à nous par son histoire. « Hum ! Moi présentement, j'accompagne mes parents aux champs. Ils n'ont plus de moyens pour me maintenir à l'école. Ce qu'ils produisent ne donne plus en tant que tel. Ils ont de difficultés à joindre les deux bouts. Depuis quelques années, c'est moi-même qui m'arrangeais pour me payer les fournitures et assurer ma scolarité à travers des mains d'œuvre que je portais un peu partout. Je n'ai pu rien faire cette année scolaire, c'est pourquoi j'ai abandonné l'école et j'accompagne mes parents dans leurs activités », a confié Joseph. Il poursuit avec un ton nourri d'espoir. « Je pense reprendre l'école. J'ambitionne de devenir enseignant ou cadre de l'administration. En ville et même au collège, je vois nos professeurs, des jeunes intellectuels bien habillés. Il me plaît aussi de devenir un jour comme eux », espère-t-il. « Mais faute de moyen, le sort est en train de décider autrement et je me retrouve aujourd'hui avec mes parents aux champs », regrette Joseph. Il lance un appel aux personnes de bonne volonté pour divers appuis afin qu'il puisse reprendre le chemin de l'école pour obtenir tout au moins son BEPC.

Echoroko et Ogoudikpè ont abandonné l'école à cause des bouviers

Echoroko Bidémi et Ogoudikpè Ogoulayé ont abandonné les classes, après avoir passé deux ans à l'école primaire. Aujourd'hui, ils ne veulent plus retourner dans ce lieu d'éducation. Ils envisagent tous de s'inscrire dans des ateliers d'apprentissage de métier artisanal. Tous âgé de moins de dix-huit ans, ces enfants qui portent actuellement assistance à leurs parents ont confié avoir abandonné l'école à cause du comportement des bouviers transhumants. Selon eux, en période de transhumance, bon nombre d'entre eux sont massacrés par les éleveurs peulhs sur les routes, raison pour laquelle ils ne veulent plus retourner à l'école.

Echoroko Bidémi a abandonné les classes au CE2 à l'EPP Kpoulou

Ogoudikpè Ogoulayé a quitté les classes au CE2

Encadré
Les Hollis à Adja-Ouèrè

Selon l'histoire, le peuple Holli est parti d'Ilé-Ifê au Nigéria vers le 16ème siècle pour venir s'installer au sud-est du Bénin dans la dépression médiane à Issaba dans la commune de Pobè. Ce peuple purement agricole a été marqué par des migrations progressives dans tous les sens à la recherche des terres fertiles. Dans la commune d'Adja – Ouèrè, cette communauté est majoritaire dans plusieurs arrondissements notamment dans les zones rurales d'accessibilité difficile et n'aime pas envoyer les enfants à l'école. C'est un peuple à caractère de défense sauvage, irréversible et endurant sur un sol hydromorphe d'accessibilité impossible ou non adapté lors à des rivalités tribales. Il est aussi caractérisé par des cicatrices raciales tachetées de noir à l'intérieur au visage et sur d'autres parties du corps humain (la poitrine et les bras) qui marquent la différence entre le Holli et les Yoruba ainsi que les Nagos.
Les Hollis sont aussi mélangés à d'autres ethnies notamment les Fons ou les Mahi dans certaine localités dans la commune d'Adja – Ouèrè mais le phénomène ne frappe pas à l'œil dans les zones où ils sont minoritaires. Dans les milieux purement Holli comme les quelques-uns ciblés, on sent que mis à part les conditions (la pauvreté, le manque de moyen et autres) les parents Hollis n'ont pas du tout la volonté d'envoyer les enfants à l'école. Les quelques-uns qui le font, ne donnent même pas de petit déjeuner aux enfants. Tout le temps les enfants viennent à l'école avec des boules d'akassas en lieu et place du petit déjeuner le matin et le déjeuner à midi. A en croire les acteurs du système, la gratuité de l'école décrétée par le gouvernement défunt prend en compte tous ses aspects selon la mentalité des Hollis qui malgré tout n'envoient pas les enfants à l'école. Par rapport aux statistiques, les responsables d'écoles n'ont pas accepté donner des détails par classe. Mais à l'EPP Kounoucho sur sept écoliers il ne reste qu'un seul qui va représenter les tous prochains jours l'école au CEP 2017. Les six autres ont abandonné et l'administration a été obligée de jumeler le CM1 et le CM2 qui n'ont que 06 (six) comme effectif. Même l'effectif de l'école qu'a donné le directeur, les enfants présents dans les six classes n'atteignent pas la cinquantaine qu'il a déclarée.
La déscolarisation est spécifique au peuple Holli. Dans les autres communes du département, là où cette communauté est majoritaire le phénomène est remarqué. Les localités ciblées sont en majorité occupées par les Hollis. Kpoulou est arrondissement mais le chef-lieu Kpoulou dont il s'agit dans le papier est un milieu purement Holli. Il en est de même pour Kounoucho et Itchougbo. A Houéligaba et Dagbla, les Hollis sont avec les Mahis et c'est pourquoi les effectifs diffèrent à ceux des autres écoles.
Adja-Ouèrè est l'une des communes du département du Plateau. Elle s'étend sur une superficie de 550 km² et compte 81.497 habitants. La population d'Adja-Ouèrè est composée de Nagots, de Hollis, de Mahis, de Wémès, d'Adjas, Fons et Gouns.
Entourée des communes de Pobè, Kétou, Zangnanado et Ouinhi, Adja-Ouèrè, située à 6 km au nord-ouest de Pobè est une zone essentiellement agricole. C'est une zone cosmopolite où dominent majoritairement les populations Holli. Cette communauté qui n'est pas la moindre dans la commune, n'a pas grande connaissance de l'importance où des bienfaits de l'école. Dans les localités où habitent les Hollis se développent, depuis plusieurs années, le phénomène de la déscolarisation et de l'abandon scolaires. Kounoucho, Houéligaba, Dagbla, Itchougbo et Kpoulou sont quelques-unes des localités rurales où se développe ce phénomène dans la commune d'Adja-Ouèrè.

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Le différend frontalier Bénin- Niger définitivement réglé

Wed, 01/25/2023 - 22:21

En Conseil des ministres mercredi 25 janvier 2023, le gouvernement a autorisé la signature de l'accord consacrant la mise en œuvre de l'arrêt du 12 juillet 2005 de la Cour internationale de Justice (CIJ) relatif au différend frontalier entre le Bénin et le Niger.

L'arrêt du 12 juillet 2005 de la Cour internationale de Justice (CIJ) relatif au différend frontalier entre le Bénin et le Niger bientôt mis en œuvre. Au terme de cet arrêt, le Bénin selon le rapport du Conseil des ministres, étend sa souveraineté sur les neuf (9) îles situées entre la frontière désormais définie et la rive sud du fleuve Niger, soit 1100 km2 au Nord-Ouest. « Les travaux conjoints de démarcation de la frontière ont démarré en août 2008 entre les experts des deux pays et se sont poursuivis jusqu'en 2022 avec la finalisation d'un avant-projet d'instrument juridique consacrant la mise en œuvre effective de l'arrêt de la CIJ », renseigne le communiqué du Conseil des ministres. Le gouvernement ayant approuvé le texte du projet d'accord a autorisé sa transmission à l'Assemblée nationale en vue de sa ratification.
Dans ce cadre, une séance d'information à l'intention des députés pour une bonne appropriation du dossier est prévue. De même, en concertation avec les autorités nigériennes, des dispositions nécessaires à la viabilisation et à la sécurisation des localités situées le long de la frontière seront prises. En conséquence, pour marquer la présence de l'État sur les îles rétrocédées au Bénin ainsi que dans les localités environnantes, il y sera procédé à la réalisation d'infrastructures sociocommunautaires et de sécurité, informe le compte rendu du Conseil des ministres.

F. A. A.

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Des travaux d'extension du réseau de la SONEB à Togbin

Wed, 01/25/2023 - 21:20

Le gouvernement a autorisé mercredi 25 janvier 2023 en Conseil des ministres, des travaux d'extension du réseau d'eau potable de la Société nationale des eaux du Bénin (SONEB) à Togbin Daho. Ces travaux s'inscrivent dans le cadre du projet de promotion immobilière sis à Togbin Daho plage.

Les difficultés d'approvisionnement en eau potable des populations de Togbin seront bientôt conjuguées au passé. Des travaux d'extension du réseau de la SONEB vont bientôt démarrer. C'est l'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 25 janvier. Ces travaux selon le communiqué du Conseil des ministres, s'inscrivent dans le cadre du projet de promotion immobilière sis à Togbin Daho plage. Ils visent à satisfaire les besoins en eau des sites devant abriter diverses infrastructures dans la localité, dont celles prévues dans le cadre de la promotion immobilière. Les travaux ainsi autorisés consistent à étendre le réseau d'eau potable de la SONEB dans la localité et son raccordement aux réseaux existants.

F. A. A.

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L'Etat rend justice aux agents licenciés de l'ex ABRD

Wed, 01/25/2023 - 21:18

Le Conseil des ministres a autorisé, mercredi 25 janvier 2023, le paiement des arriérés de salaires ainsi que les droits liés à la rupture de leurs contrats au personnel recruté par l'ex Agence Béninoise pour la Réconciliation et le Développement (ABRD).

Le gouvernement s'est penché sur la situation d'une dizaine d'agents recrutés par l'ex Agence béninoise pour la réconciliation et le développement (ABRD). « Ils auraient dû être régis par une convention collective, laquelle n'a finalement jamais été mise en place. De fait, leur situation administrative n'a pu être régularisée et ils ont dû, pendant tout ce temps, se contenter d'avances sur salaires et de primes », a déploré le Conseil des ministres du mercredi 25 janvier 2023.
Le Conseil a autorisé le paiement de leurs arriérés de salaires ainsi que des droits liés à la rupture des contrats.
La liquidation des arriérés de salaires du personnel recruté par l'ex Agence béninoise pour la réconciliation et le développement (ABRD) intervient à la suite de différentes évaluations réalisées par les services compétents du gouvernement, selon le Conseil des ministres.
M. M.

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Plus de 8 milliards F d'amendes pénales et frais de justice non recouvrés

Wed, 01/25/2023 - 21:03

Le compte-rendu du rapport de vérification du recouvrement des amendes pénales, de la régularité des contrats de prestations de services et de la gestion de la régie d'avances au titre de la période 2017-2020 au niveau de l'Agence Judiciaire du Trésor (AJT) a été présenté, mercredi 25 janvier 2023 en Conseil des ministres.

Une mission de l'Inspection générale des finances dépêchée au niveau de l'Agence Judiciaire du Trésor (AJT) a révélé plusieurs irrégularités.
Selon le rapport de vérification du recouvrement des amendes pénales, de la régularité des contrats de prestations de services et de la gestion de la régie d'avances au titre de la période 2017-2020 présenté au gouvernement en Conseil des ministres, mercredi 25 janvier 2023, il a été noté « la non-représentation de l'AJT à plusieurs audiences au regard du nombre réduit du personnel disponible et déployé au niveau des tribunaux et cours (un seul agent par juridiction sauf à Cotonou avec deux agents) ; la méconnaissance des textes relatifs au recouvrement des amendes pénales par la plupart des acteurs de la justice, principalement les greffiers en chef ; la mauvaise tenue des répertoires dans la plupart des juridictions ainsi que les minutes des décisions de justice ; la non-transmission des extraits de jugements ou d'arrêts à l'AJT et au Trésor Public par les acteurs de la justice (procureurs de la République et greffiers) ; le défaut de paiement des amendes par les personnes condamnées qui, une fois leurs peines purgées, ne s'en préoccupent plus ; l'encaissement par le Trésor public des fonds sur le compte des recettes budgétaires sous le libellé « Frais et amendes judiciaires », sans distinction des amendes pénales des autres ressources de l'Etat provenant des activités judiciaires ; la mauvaise tenue des documents comptables au niveau de la régie d'avances ».

« Par ailleurs, l'évaluation approximative, au regard de la documentation disponible, du montant des amendes prononcées par les tribunaux et cours de janvier 2017 à décembre 2020, se chiffre à neuf milliards dix-neuf millions deux cent soixante-douze mille cinq cent trente-un (9.019.272.531) francs CFA, avec un taux de recouvrement de 2,64 % seulement correspondant à un montant de deux cent trente-huit millions trente-sept mille cent soixante-trois (238.037.163) francs CFA. Ainsi, le montant non recouvré est estimé à huit milliards sept cent quatre-vingt-un millions deux cent trente-cinq mille trois cent soixante-huit (8.781.235.368) francs CFA. De même, il a été relevé le non-respect rigoureux des conditions d'agrément d'avocats et de juristes spécialisés à l'Agence Judiciaire du Trésor ainsi que de la fixation du montant des honoraires et d'allocation de provision sur honoraires d'avocat. Par conséquent, il est apparu que, outre le défaut de référence au barème, vingt et un (21) contrats sur soixante-dix-neuf (79) signés au cours de la période, n'ont pas respecté les dispositions qui limitent le montant de la provision à 30% au maximum des honoraires », a indiqué le Conseil des ministres.
Dispositions urgentes…
Le Conseil a instruit les ministres concernés de « veiller à la mise en œuvre des recommandations y formulées, à savoir la dématérialisation des procédures de recouvrement des amendes pénales et autres frais de justice ; l'appropriation, par les acteurs, des textes relatifs au recouvrement des amendes pénales et autres frais judiciaires, notamment le décret n° 2012-143 du 7 juin 2012 portant réglementation des frais de justice criminelle, correctionnelle et de police ; le respect des dispositions de l'arrêté relatif aux conditions d'agrément d'avocats et de juristes spécialisés à l'Agence Judiciaire du Trésor ainsi que de celui fixant le barème de référence des honoraires des avocats et autres juristes spécialisés et, si nécessaire, sa modification au regard des difficultés éventuelles liées à son application.
Enfin, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation instruira les présidents des tribunaux et cours aux fins de faire recouvrer, en relation avec l'AJT, le montant des amendes pénales et autres frais de justice non encaissés, notamment ceux relevés par le présent rapport ».
M. M.

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Une société créée pour la gestion des cultures de grande envergure

Wed, 01/25/2023 - 21:03

En Conseil des ministres ce mercredi 25 janvier 2023, le gouvernement béninois a décidé de la création de la Société béninoise des Aménagements agricoles S.A.

Au titre du Programme d'Action du Gouvernement 2021-2026, il est prévu environ 1.016 milliards d'investissements pour des aménagements agricoles structurants. L'objectif visé est l'amélioration de la production, de la productivité, de la résilience ainsi que l'attractivité du secteur.

Le gouvernement béninois a donc décidé de poser de nouveaux fondements d'un developpement efficace et durable dans la gestion des plantations et grandes cultures. Ce, à travers la création de la Société béninoise des Aménagements agricoles. Selon le Conseil des ministres, elle aura une vocation à la fois agricole, industrielle et commerciale avec l'Etat comme actionnaire majoritaire à hauteur de 70%, aux côtés d'un partenaire technique privé de grande réputation, détenant 30% du capital.

En termes d'activités, informe la même source, la Société va conduire pour le compte de l'Etat ou de ses collectivités, des bailleurs de fonds, des personnes morales de droit public ou privé, la maîtrise d'ouvrage déléguée, la direction d'opérations ou l'assistance à la maîtrise d'ouvrage dans le domaine des aménagements d'infrastructures agricoles et hydroagricoles.

La Société béninoise des Aménagements agricoles assurera en outre la valorisation des terres cultivables, la promotion des cultures de grande envergure et la sécurisation d'investissements agro-industriels.

A.Ayosso

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Le compte rendu du Conseil des ministres du 25 janvier 2023

Wed, 01/25/2023 - 20:34

Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 25 janvier 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Réduction des dimensions des bandes de la zone frontalière en République du Bénin.

Aux termes de la loi portant code foncier et domanial, il a été établi le long des frontières du Bénin avec ses pays limitrophes, une portion de terre contiguë à la ligne frontière, appelée zone frontalière et subdivisée en deux bandes successives. La première, la bande de haute sécurité, couvre une largeur de 200 m et la seconde, d'une largeur de 2000 m, est dite bande de sécurité frontalière. Toute cette zone frontalière est déclarée d'utilité publique.
La même loi prévoit toutefois que les dimensions de ces deux bandes peuvent être réduites compte tenu des spécificités de certains espaces frontaliers. Le cas échéant, les nouvelles dimensions sont fixées par décret pris en Conseil des ministres sur proposition du ministre chargé de l'Intérieur avec l'appui de l'Agence en charge des frontières.
Si la bande de haute sécurité est interdite d'occupation, celle de sécurité frontalière ne l'est pas tant que les conditions légales sont respectées.
Mais, la réalité sur le terrain dans les 36 communes frontalières renseigne que ces prescriptions ne sont pas souvent observées.
Aussi, au regard des données objectives liées à la forte concentration humaine, à l'existence de sépultures dans des maisons, de lieux sacrés, au risque de disparition des villages/quartiers de ville entiers, ou encore à l'existence des activités économiques bien établies, le Conseil a-t-il décidé de procéder à la réduction des largeurs desdites bandes en tenant compte des spécificités des communes frontalières.

I-2. Création de la Société béninoise des Aménagements agricoles S.A.

Dans le but de consolider les performances de notre agriculture depuis 2016, pour en faire un important levier de la transformation structurelle de l'économie, il est prévu au Programme d'Action du Gouvernement 2021-2026, environ 1.016 milliards d'investissements pour des aménagements agricoles structurants, l'objectif visé étant l'amélioration de la production, de la productivité, de la résilience ainsi que l'attractivité du secteur.
C‘est pourquoi, il a été décidé de poser de nouveaux fondements d'un développement efficace et durable dans la gestion des plantations et grandes cultures à travers la création de la Société béninoise des Aménagements agricoles.
Celle-ci aura une vocation à la fois agricole, industrielle et commerciale avec l'Etat comme actionnaire majoritaire à hauteur de 70%, aux côtés d'un partenaire technique privé de grande réputation, détenant 30% du capital.
En termes d'activités, la Société va conduire pour le compte de l'Etat ou de ses collectivités, des bailleurs de fonds, des personnes morales de droit public ou privé, la maîtrise d'ouvrage déléguée, la direction d'opérations ou l'assistance à la maîtrise d'ouvrage dans le domaine des aménagements d'infrastructures agricoles et hydroagricoles. Elle assurera en outre la valorisation des terres cultivables, la promotion des cultures de grande envergure et la sécurisation d'investissements agro-industriels.

I-3Prise de participation de l'État au capital social de la Société de Développement et d'Agrégation des Productions agricoles.

Les transformations en cours dans le domaine agricole ont induit, ces dernières années, une amélioration notable de la production concernant plusieurs filières. S'agissant spécifiquement du riz, la production est passée de 204.000 tonnes de paddy (riz non décortiqué) en 2015 à 519.667 tonnes en 2021, soit un accroissement de 155% et une hausse des rendements de l'ordre de 32% passant de 3,1 à 4,1 tonnes par hectare sur la même période.
Ces performances ont généré un regain d'intérêt des industriels, illustré notamment par la reprise des unités de transformation de Malanville et Glazoué, dotées d'une capacité installée de 430.000 tonnes de paddy par an, ainsi qu'une amélioration des capacités des unités artisanales estimée à plus de 100.000 tonnes. Mais, dans un contexte où l'ambition du Gouvernement est d'atteindre un million de tonnes à l'horizon 2025, il se trouve que la mise en place d'une chaîne d'approvisionnement sécurisée et durable au profit des transformateurs constitue un défi car, actuellement, une proportion de 65% de la production de riz paddy est exportée de façon informelle vers les pays limitrophes.
Pour mettre en place un tel dispositif, d'importants moyens financiers et une ingénierie sont nécessaires que l'Etat, à lui seul, ne saurait mobiliser sans pénaliser d'autres secteurs non moins importants.
Dans la perspective d'une transformation plus accrue du riz produit localement, il s'avère important de promouvoir des chaînes d'approvisionnement sécurisées au profit des industriels, à travers un mécanisme transparent et équitable de collecte et de distribution du riz paddy.
C'est pourquoi, le Conseil s'est prononcé en faveur de la participation de l'Etat, aux côtés d'un partenaire privé de référence, à hauteur de 30% au capital de la Société de Développement et d'Agrégation des Productions agricoles.
Celle-ci aura pour principales activités :
la cartographie et le géoréférencement des producteurs ;
le conseil agricole au profit des producteurs (en termes de formation aux meilleures pratiques agricoles, mise en place d'outils digitaux de support, amélioration de la connaissance des prix par les producteurs, digitalisation des paiements, etc.) ;
la facilitation de l'accès aux matériels et équipements agricoles ;
la collecte et l'agrégation de productions agricoles, principalement le riz paddy ;
toute opération de manutention, stockage, entreposage (développement d'infrastructures
facilitant les achats de commodités agricoles et proches des centres de production, facilitation -de l'agrégation et du traitement logistique des commodités agricoles, etc.) ;
la facilitation de l'approvisionnement des unités locales de transformation agricole en matières premières ;
l'exportation du surplus de production non transformée localement.
En définitive, avec la création de cette société, il est à noter de nombreux avantages aussi bien pour les producteurs, les industriels, que l'État. S'agissant des producteurs, les impacts concernent l'amélioration de la productivité, la garantie d'un prix de vente convenable et stable, l'amélioration des revenus des producteurs et une meilleure visibilité sur les conditions d'achat, l'accès aux opportunités de financement et aux services publics tels que la couverture sociale, les services de proximité, les formations, etc.
En ce qui concerne les industriels, les bénéfices attendus incluent la sécurisation de l'approvisionnement en matières premières de qualité, le développement des activités d'agro-transformation, générant une plus grande valeur ajoutée.
Pour l'Etat, les retombées se traduisent par l'amélioration de la balance commerciale grâce à une meilleure valorisation des exportations et une substitution à certaines importations, la maîtrise de la traçabilité des flux, le renforcement de la sécurité alimentaire et la création d'emplois aussi bien le long des chaînes de valeurs agricoles que dans les services de logistique.
I-4. Mise en place de la Délégation au Contrôle et à l'Ethique dans l'Enseignement supérieur (DCE).
La DCE, rattachée au Conseil national de l'Education, a pour mission de veiller au respect, par les enseignants et les chercheurs, des obligations professionnelles et de la déontologie dans les écoles supérieures et universités publiques, de même que dans les établissements privés d'Enseignement supérieur et au niveau de la recherche scientifique.
A ce titre, elle :
assure le contrôle des enseignements et l'évaluation des enseignants du Supérieur ;
veille à la mise en œuvre et à la qualité des enseignements, y compris ceux en ligne, puis en assure le suivi et l'évaluation ;
instruit les dossiers de manquements présumés à la discipline, aux règles d'éthique et de déontologie professionnelles aussi bien dans les universités et écoles supérieures publiques que privées ;
propose les mesures conservatoires ou les sanctions à l'effet de faire cesser ou punir tout manquement y relatif.
Aussi, le Conseil a-t-il adopté le décret fixant ses attributions, son organisation et son fonctionnement.
Enfin, a été également pris, au titre des mesures normatives, le décret portant conditions de mise en œuvre du programme de vérification de la conformité de produits ciblés, importés ou manufacturés localement.

II- COMMUNICATIONS.
II-1Autorisation de signature de l'accord consacrant la mise en œuvre de l'arrêt du 12 juillet 2005 de la Cour internationale de Justice (CIJ) relatif à l'affaire du différend frontalier Bénin/Niger.
Pour rappel, c'est le 12 juillet 2005 que la CIJ a rendu son arrêt relatif à ce différend, au terme duquel le Bénin étend sa souveraineté sur les neuf (9) îles situées entre la frontière désormais définie et la rive sud du fleuve Niger, soit 1100 km2 au Nord-Ouest.
Les travaux conjoints de démarcation de la frontière ont démarré en août 2008 entre les experts des deux pays et se sont poursuivis jusqu'en 2022 avec la finalisation d'un avant-projet d'instrument juridique consacrant la mise en œuvre effective de l'arrêt de la CIJ.
Le Conseil a approuvé le texte du projet d'accord qui sera transmis à l'Assemblée nationale en vue de l'autorisation de sa ratification. A cet effet, les ministres concernés sont instruits d'organiser une séance d'information préalable à l'intention des députés pour une bonne appropriation du dossier.
De même, en concertation avec les autorités nigériennes, des dispositions nécessaires à la viabilisation et à la sécurisation des localités situées le long de la frontière seront prises.
En conséquence, pour marquer la présence de l'État sur les îles rétrocédées au Bénin ainsi que dans les localités environnantes, il y sera procédé à la réalisation d'infrastructures sociocommunautaires et de sécurité.
II-2. Liquidation des arriérés de salaires du personnel recruté par l'ex Agence béninoise pour la réconciliation et le développement (ABRD).
Une dizaine d'agents recrutés par ladite agence sont concernés. Ils auraient dû être régis par une convention collective, laquelle n'a finalement jamais été mise en place.
De fait, leur situation administrative n'a pu être régularisée et ils ont dû, pendant tout ce temps, se contenter d'avances sur salaires et de primes.
Après les différentes évaluations réalisées par les services compétents, le Conseil a autorisé le paiement de leurs arriérés de salaires ainsi que des droits liés à la rupture des contrats.
II-3. Compte-rendu du rapport de vérification du recouvrement des amendes pénales, de la régularité des contrats de prestations de services et de la gestion de la régie d'avances au titre de la période 2017-2020 au niveau de l'Agence Judiciaire du Trésor (AJT).
Au terme d'une mission de l'Inspection générale des finances, les principaux constats qui émergent dudit rapport ont trait à :
la non-représentation de l'AJT à plusieurs audiences au regard du nombre réduit du personnel disponible et déployé au niveau des tribunaux et cours (un seul agent par juridiction sauf à Cotonou avec deux agents) ;
la méconnaissance des textes relatifs au recouvrement des amendes pénales par la plupart des acteurs de la justice, principalement les greffiers en chef ;
la mauvaise tenue des répertoires dans la plupart des juridictions ainsi que les minutes des décisions de justice ;
la non-transmission des extraits de jugements ou d'arrêts à l'AJT et au Trésor Public par les acteurs de la justice (procureurs de la République et greffiers) ;
le défaut de paiement des amendes par les personnes condamnées qui, une fois leurs peines purgées, ne s'en préoccupent plus ;
l'encaissement par le Trésor public des fonds sur le compte des recettes budgétaires sous le libellé « Frais et amendes judiciaires », sans distinction des amendes pénales des autres ressources de l'Etat provenant des activités judiciaires ;
la mauvaise tenue des documents comptables au niveau de la régie d'avances.
Par ailleurs, l'évaluation approximative, au regard de la documentation disponible, du montant des amendes prononcées par les tribunaux et cours de janvier 2017 à décembre 2020, se chiffre à neuf milliards dix-neuf millions deux cent soixante-douze mille cinq cent trente-un (9.019.272.531) francs CFA, avec un taux de recouvrement de 2,64 % seulement correspondant à un montant de deux cent trente-huit millions trente-sept mille cent soixante-trois (238.037.163) francs CFA. Ainsi, le montant non recouvré est estimé à huit milliards sept cent quatre-vingt-un millions deux cent trente-cinq mille trois cent soixante-huit (8.781.235.368) francs CFA.
De même, il a été relevé le non-respect rigoureux des conditions d'agrément d'avocats et de juristes spécialisés à l'Agence Judiciaire du Trésor ainsi que de la fixation du montant des honoraires et d'allocation de provision sur honoraires d'avocat. Par conséquent, il est apparu que, outre le défaut de référence au barème, vingt et un (21) contrats sur soixante-dix-neuf (79) signés au cours de la période, n'ont pas respecté les dispositions qui limitent le montant de la provision à 30% au maximum des honoraires.
Prenant acte de ce rapport, le Conseil a instruit les ministres concernés de veiller à la mise en œuvre des recommandations y formulées, à savoir :
la dématérialisation des procédures de recouvrement des amendes pénales et autres frais de justice ;
l'appropriation, par les acteurs, des textes relatifs au recouvrement des amendes pénales et autres frais judiciaires, notamment le décret n° 2012-143 du 7 juin 2012 portant réglementation des frais de justice criminelle, correctionnelle et de police ;
le respect des dispositions de l'arrêté relatif aux conditions d'agrément d'avocats et de juristes spécialisés à l'Agence Judiciaire du Trésor ainsi que de celui fixant le barème de référence des honoraires des avocats et autres juristes spécialisés et, si nécessaire, sa modification au -regard des difficultés éventuelles liées à son application.
Enfin, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation instruira les présidents des tribunaux et cours aux fins de faire recouvrer, en relation avec l'AJT, le montant des amendes pénales et autres frais de justice non encaissés, notamment ceux relevés par le présent rapport.
II-4. Contractualisation pour la réalisation des travaux d'extension du réseau d'eau de la SONEB dans le cadre du projet de promotion immobilière sis à Togbin Daho plage.
En vue de satisfaire les besoins en eau des sites devant abriter diverses infrastructures dans la localité, dont celles prévues dans le cadre de la promotion immobilière, le Conseil a marqué son accord pour la réalisation des travaux d'extension du réseau d'eau potable de la SONEB et son raccordement aux réseaux existants.
Les ministres concernés accompliront toutes diligences nécessaires à cette fin et veilleront à la conduite du chantier en conformité avec les prescriptions du cahier des charges.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé, la présentation du 4ème rapport national sur les droits humains lors de la 42ème session de l'Examen Périodique Universel prévue pour se tenir à Genève en Suisse, du 24 janvier au 2 février 2023.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Ont été prononcées, les nominations ci-après.
A la Présidence de la République
Délégué général au Contrôle et à l'Ethique dans l'Enseignement supérieur : Monsieur Epiphane SOHOUENOU, cumulativement avec ses fonctions administratives actuelles
Délégué général adjoint : Monsieur Cyrille GOUGBEDJI, cumulativement avec ses fonctions administratives actuelles
Délégués, Madame et Messieurs :
Rose FIAMOHE
Kpé Fo-Koku KPOGO
Norbert HOUNKONNOU
René Xavier PERRIN
Jules DEGILA
Au ministère de la Justice et de la Législation
Après avis du Conseil supérieur de la Magistrature
A la Chancellerie
Inspecteur général des Services judiciaires : Monsieur A. Christophe ATINMAKAN
Dans les juridictions
Au tribunal de première instance de première classe de Cotonou
4ème substitut du procureur de la République : Monsieur Herbert SOLEVO
5ème substitut du procureur de la République : Monsieur Yadèlin Justin SEGLE
Au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche
Directeur de la Production halieutique : Monsieur Urbain Thibauthéon Arron Sonagnon BRITO
Au ministère des Infrastructures et des Transports
Directeur général de l'Agence nationale des Transports terrestres : Monsieur Richard DADA.

Fait à Cotonou, le 25 janvier 2023,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.

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Voici les nominations prononcées en Conseil des ministres

Wed, 01/25/2023 - 18:35

Le gouvernement a tenu, mercredi 25 janvier 2023, la session ordinaire du Conseil des ministres. Plusieurs cadres ont été promus à divers postes.

Liste des nominations
A la Présidence de la République

Délégué général au Contrôle et à l'Ethique dans l'Enseignement supérieur
Monsieur Epiphane SOHOUENOU, cumulativement avec ses fonctions administratives actuelles
Délégué général adjoint
Monsieur Cyrille GOUGBEDJI, cumulativement avec ses fonctions administratives actuelles
Délégués
Madame et Messieurs :
Rose FIAMOHE
Kpé Fo-Koku KPOGO
Norbert HOUNKONNOU
René Xavier PERRIN
Jules DEGILA

Au ministère de la Justice et de la Législation
Après avis du Conseil supérieur de la Magistrature
A la Chancellerie
Inspecteur général des Services judiciaires
Monsieur A. Christophe ATINMAKAN
Dans les juridictions
Au tribunal de première instance de première classe de Cotonou
4ème substitut du procureur de la République
Monsieur Herbert SOLEVO
5ème substitut du procureur de la République
Monsieur Yadèlin Justin SEGLE

Au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche
Directeur de la Production halieutique
Monsieur Urbain Thibauthéon Arron Sonagnon BRITO

Au ministère des Infrastructures et des Transports
Directeur général de l'Agence nationale des Transports terrestres
Monsieur Richard DADA

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La GDIZ certifiée ISO

Wed, 01/25/2023 - 18:30

La Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) certifiée conforme aux normes ISO. La Société d'Investissement et de la Promotion de l'Industrie (SIPI-BENIN SA), en charge de l'aménagement et de la promotion de la zone a informé le public à travers un communiqué ce mercredi 25 janvier 2023.

Bonne nouvelle ! La GDIZ obtient trois certifications de la norme ISO. Il s'agit de la certification ISO 9001 : 2015 en matière de management de la qualité ; de la certification ISO 14001 : 2015 en matière de management environnemental ; et de la certification ISO 45001 : 2018 de Système de management de la santé et de la sécurité au travail. Trois certifications de systèmes de gestion intégrée référencées sur le site internet de l'IAF (Forum International d'Accréditation) dans le cadre des activités d'aménagement, de développement, d'exploitation et de maintenance de la GDIZ.
Ces trois certifications selon un communiqué de la SIPI-BENIN, est le fruit des bonnes pratiques mises en place au sein de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé, afin de contribuer à l'industrialisation du Bénin. Elles témoignent selon le directeur général de la SIPI-BENIN, de l'engagement de la GDIZ à fournir des services de qualité et ce, dans le plus strict respect de l'environnement afin de développer la Zone Industrielle la plus compétitive et la plus durable de l'Afrique, et devenir l'accélérateur du développement économique du Bénin. Ces certifications renforcent la volonté de la GDIZ de créer une Zone Industrielle basée sur l'une des valeurs fondamentales de la SIPI-BENIN à savoir, mettre la durabilité au cœur de tout ce qu'elle fait, et de chercher constamment à avoir un impact environnemental et social positif », a souligné Létondji BEHETON.
La GDIZ est une zone industrielle dynamique de 1 640 hectares. La première phase de 400 ha est déjà achevée avec l'installation d'environ 37 entreprises intervenant dans les secteurs du textile, les motos électriques, la transformation de cajou, l'assemblage des ordinateurs, etc.

F. A. A.

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Voici les grandes décisions de ce mercredi 25 janvier

Wed, 01/25/2023 - 17:58

Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 25 janvier 2023 sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice. Plusieurs grandes décisions ont été prises lors de cette séance hebdomadaire.

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Mise en place de la Délégation au Contrôle et à l'Ethique

Wed, 01/25/2023 - 17:30

Le gouvernement a procédé ce mercredi 25 janvier 2023 à la mise en place de la Délégation au Contrôle et à l'Ethique dans l'Enseignement supérieur (DCE).

Rattachée au Conseil national de l'Education, la DCE a pour mission selon le Conseil des ministres « de veiller au respect, par les enseignants et les chercheurs, des obligations professionnelles et de la déontologie dans les écoles supérieures et universités publiques, de même que dans les établissements privés d'Enseignement supérieur et au niveau de la recherche scientifique ».

La DCE est chargée d'assurer le contrôle des enseignements et l'évaluation des enseignants du Supérieur ; de veiller à la mise en œuvre et à la qualité des enseignements, y compris ceux en ligne, puis en assure le suivi et l'évaluation. Elle instruit les dossiers de manquements présumés à la discipline, aux règles d'éthique et de déontologie professionnelles aussi bien dans les universités et écoles supérieures publiques que privées. La DCE propose aussi les mesures conservatoires ou les sanctions à l'effet de faire cesser ou punir tout manquement y relatif. Le Conseil a adopté le décret fixant ses attributions, son organisation et son fonctionnement.

Au titre des mesures normatives, le Conseil a également adopté le décret portant conditions de mise en œuvre du programme de vérification de la conformité de produits ciblés, importés ou manufacturés localement.

Akpédjé Ayosso

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