24 Heures au Bénin

Une seconde chance est offerte aux étudiants retardaires de se faire inscrire à l'Université de Parakou.

Les étudiants qui ne se sont pas inscrits sont invités à le faire au plus tard le 31 janvier 2025. L'Université de Parakou organise des permanences chaque samedi du mois de janvier de 9 h à 14 h.

Cette permanence constitue une opportunité à saisir par les étudiants non encore inscrits, selon un communiqué en date du 30 décembre du Vice-Recteur chargé des affaires académiques de l'Université de Parakou.
M. M.

L'enquête ouverte après la tentative d'évasion déjouée à la prison civile d'Abomey-Calavi le samedi 21 décembre 2024, livre ses secrets. Deux personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt.

La femme du détenu qui a tenté de s'évader, se déguisant et arborant des vêtements féminins à la prison civile d'Abomey-Calavi le samedi 21 décembre 2024, et un policier séjournent déjà en prison. Ils sont poursuivis pour des faits de complicité. L'épouse pour avoir orchestré le plan d'évasion de son mari, et l'homme en uniforme, pour avoir facilité le plan qui, finalement a été mis à nu par les gardes.
En effet, le 21 décembre 2024, l'épouse lors d'une visite, a apporté des vêtements féminins, et une perruque à son mari. Celui-ci devrait se vêtir de ces vêtements pour tromper la vigilance des gardes. Au moment du contrôle à la sortie, le détenu déjà déguisé en tant que femme, ne répond pas aux questions des agents de sécurité en poste. Un comportement qui a suscité la curiosité des agents de sécurité qui ont procédé à un contrôle approfondi qui a révélé la supercherie. Aussitôt, le détenu, un ancien élève magistrat en détention, a été arrêté au même titre que l'épouse. L'enquête ouverte dans ce dossier a conduit à l'arrestation du policier qui a facilité le plan d'évasion. Les trois accusés sont actuellement placés sous mandat de dépôt à la prison civile de Cotonou.
Le détenu, un certain B. A., qui purgeait déjà une peine de 48 mois de prison ferme dans un dossier, serait en train d'attendre une autre décision de justice dans un autre dossier pour être fixé. Recruté en 2017 parmi les auditeurs de justice, il n'aurait jamais entamé sa formation en raison d'irrégularités découvertes lors des enquêtes. Il ne serait pas à sa première tentative d'évasion.

Le Bénin a enregistré, au troisième trimestre de 2024, un taux de croissance de 7,2% après 6,6% un trimestre plus tôt et 6,3% à la même période de 2023.

En 2024, l'activité économique au Bénin s'est raffermie. Une croissance de 7,2% a été enregistrée au dernier trimestre de 2024 après un taux de 6,6% un trimestre plutôt et 6,3% sur la même période il y a un an, selon la Note sur les Comptes Nationaux du 3ème trimestre 2024 de l'Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSTAD).

Le Bénin affiche un fort taux de croissance comparativement au niveau communautaire. Le FMI table, en effet, sur une croissance de 6,2% en 2024 dans l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), d'après les perspectives économiques régionales d'octobre 2024.

La bonne performance est imputable au développement des activités économiques dans tous les principaux secteurs. Le secteur primaire (+5,9%) reste toujours porté par l'Agriculture. Le secteur secondaire (+8,7%), conforté par l'agro-industrie et les BTP, poursuit sa croissance. Le secteur tertiaire (+7,5%) , principal contributeur au PIB, maintient sa dynamique.

Au troisième de 2024, les impôts et taxes ont représenté 8,3% du PIB. Sur cette période, leur taux de
croissance s'est établi à 7,6% après 7,2% un trimestre plus tôt. Ils ont contribué à +0,6 point de pourcentage
à la croissance du PIB sur la période sous revue.
M. M.

Le Bénin figure parmi les pays où la police est la moins corrompue, selon un rapport d'Afrobaromètre.

Si la réduction de la corruption au sein de la police continue d'être un défi pour certains pays, d'autres Etats ont réussi à mettre en œuvre des politiques efficaces pour réduire ce fléau. Selon le rapport d'Afrobaromètre, le Bénin figure parmi ces pays avec un score de 76%. Le pays de Patrice Talon se positionne au 10è rang en Afrique et à la première place en Afrique de l'Ouest.

Ce classement est le fruit des réformes du gouvernement du président Talon dont la fusion de l'ex police nationale avec la gendarmerie, la suppression de nombreux postes de contrôles qui étaient des nids de rançonnement et une politique de tolérance zéro contre les actes de rançonnement et déviants.

Le Cap-Vert se distingue avec un score de 98 %, suivis des Seychelles (97 %), de l'Île Maurice (93 %), le Botswana (91%) qui sont des pays reconnus pour leur politique de tolérance zéro envers la corruption.

En moyenne, dans 34 pays, la police est considérée comme la plus corrompue parmi les neuf principales institutions gouvernementales et sociales. Près de la moitié (47 %) des personnes interrogées déclarent que « la plupart » ou « la totalité » des policiers de leur pays sont corrompus, selon Afrobaromètre.

Lutte contre la criminalité et l'insécurité

De nombreux citoyens ne se sentent pas en sécurité dans leur quartier (47 %) ni même chez eux (39 %). Le sentiment de sécurité du public a considérablement diminué depuis le dernier cycle d'enquête en 2016/2018.
Concernant les évaluations des performances des gouvernements : en moyenne, dans 34 pays, seuls 40 % des Africains donnent à leur gouvernement une note positive pour ses efforts visant à réduire la criminalité. Pour la première fois depuis plus de deux décennies d'enquêtes Afrobaromètre, une majorité déclare que leurs gouvernements ont de mauvais résultats sur cette question.
M. M.

Cotonou est dans le Top 10 des villes les plus propres de l'Afrique en 2024 selon le classement de Jeune Afrique.

Avec une note de propreté de 7,3 sur 10, Cotonou se classe au 6è rang des villes propres d'Afrique en 2024 après Kigali, Rabat, Alexandrie, Gaborone et Le Cap.

Cotonou se positionne devant les villes telles que Johannesbourg (Afrique du Sud) ; Addis Abeba (Ethiopie) ; Casablanca (Maroc) et Accra (Ghana) dans le classement 2024 des villes les propres d'Afrique.

Ce classement est un exploit pour la ville de Cotonou , qui ne figurait qu'à la 22e place en 2023, selon Jeune Afrique. C'est le fruit de plusieurs initiatives lancées par le gouvernement du président Talon. On peut citer, entre autres, l'asphaltage (phase A et B), l'un des projets phares qui a permis la réhabilitation et l'aménagement des infrastructures routières dans six communes, y compris Cotonou.

La Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS) a maintenu la propreté de Cotonou au même titre que les autres villes du Grand Nokoué où elle déploie ses agents et matériels.

Le Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC) a contribué à l'amélioration pluvial à travers la construction de collecteurs et de voies de drainage. 1.430 mètres linéaires de collecteurs ont été réalisés principalement dans les quartiers du 6ème arrondissement de Cotonou tels que Aïdjèdo, Sainte Cécile et Ahouansori.

M. M.

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a enregistré de belles performances en 2024. Le service de communication de la BRVM à travers une note d'information a publié les résultats édifiant de la BRVM au cours de l'année 2024.

« Malgré le contexte économique régional et international marqué par plusieurs perturbations depuis la COVID-19, et une lutte acharnée contre l'inflation, la BRVM connait une progression continue de sa capitalisation boursière, témoignant de sa résilience et de l'attractivité croissante de notre marché financier pour les investisseurs régionaux et internationaux », c'est l'essentiel qu'on peut retenir d'une note du service de communication de la BRVM qui retrace les performances de la bourse ces 12 derniers mois. La BRVM selon la note, a clôturé l'année 2024 avec une capitalisation record du marché des actions qui passe de 7 966,96 milliards (fin 2023) à 10 078,68 milliards de francs CFA, soit une progression de 26,51% et un gain de 2 111, 72 milliards de francs CFA en un an. « La capitalisation du marché obligataire a, quant à elle, progressé de 2,23% se situant à 10 532, 37 milliards de francs CFA comparés à 10 302, 28 milliards en fin d'année dernière, ce qui témoigne d'une amélioration de la contribution de notre Bourse au financement à long terme de nos économies », renseigne la note qui précise par ailleurs que « cette évolution positive de la capitalisation globale du marché renforce le poids de la BRVM dans l'économie régionale, soit environ 15,12% du PIB alors qu'elle ne représentait que 9,17% en 2012 ».
S'agissant des indices, la BRVM Composite a progressé de 28,89%, l'une de ses meilleures performances au cours des 10 dernières années (2014 : +11,23% ; 2021 : +39,15% ; 2024 : +28,89%) au 31 décembre. Pour ce qui concerne la valeur des transactions, elle est en hausse de 16,19% par rapport au niveau de 2023, confirmant une forte activité des investisseurs et de leurs intermédiaires (SGI et SGO) sur le marché secondaire.
Cette dynamique de marché s'accompagne d'une stratégie d'innovation portée par la BRVM avec l'introduction de l'indice BRVM Composite Total Return en 2025 qui marque une avancée significative, permettant d'intégrer les dividendes payés dans le calcul des performances. Cette innovation qui, selon la note, apporte aux gestionnaires de portefeuille un nouvel outil de gestion et offre aux investisseurs une perspective plus globale de la rentabilité des sociétés cotées à la BRVM. « De plus, la révision de la classification sectorielle et la création de nouveaux indices constituent une autre étape-clé dans la modernisation de notre Bourse régionale. Elles viennent apporter une meilleure lisibilité des performances par secteur et facilite les analyses stratégiques pour les investisseurs, en lien avec l'évolution de l'économie régionale et internationale », lit-on dans la note.
La BRVM a consolidé fin 2024, sa position de 5e bourse sur le continent, derrière Johannesburg, Casablanca, Lagos, et Le Caire. Avec une IPO (Offre Publique Initiale) réalisée et une seconde déjà lancée la même année, la BRVM récolte une bonne moisson parmi ses pairs du continent.
Le service de communication à travers sa note apprend par ailleurs que, suivant les indicateurs disponibles, les bourses, à travers le monde, ont encore montré qu'elles restent le baromètre de l'économie et surtout un bon indicateur du moral des investisseurs. Et 2025 s'annonçant sous de bons auspices avec des chantiers en cours sur les marchés dérivés et de matières premières ainsi que les nouvelles opérations et produits innovants annoncés.

Après la mort de l'artiste Praouda certains proches de la victime accusent son épouse. Cette dernière vient de réagir pour dégager sa responsabilité.

La femme Praouda rejette les accusations portées contre elle par les frères de son défunt époux.« Ce qui les préoccupe avant tout, c'est l'héritage laissé par mon mari, au lieu de chercher à comprendre les causes de sa mort ».
Praouda n'aurait pas saigné tel que distillé sur les réseaux sociaux, selon son épouse. « Je suis la seule à savoir ce qui s'est réellement passé et je suis ici pour clarifier toute la situation. Dire que je l'ai tué est cruel et totalement injuste. Nous étions ensemble depuis 2016 et avons vécu ensemble jusqu'au jour de l'incident ».

Elle précise qu'elle a été chassée de la maison. « Je n'ai jamais défoncé une porte pour récupérer des effets personnels ».

L'épouse informe avoir recommandé une autopsie pour faire la lumière sur le décès.
L'artiste Praouda est décédé le jeudi 26 décembre 2024. Il est l'auteur des morceaux à succès " Atin wè ado mia" (m'as-tu envoûté ?) et "Mahou klo".

M. M.

Les droits de timbres fiscaux relatifs aux visites techniques seront payés en ligne via la plateforme du trésor public à compter du 2 janvier 2025.

Au Bénin, les automobilistes paieront désormais les droits de timbres fiscaux relatifs à la visite technique de leurs véhicules en ligne.

La mesure s'appliquera à compter du 2 janvier 2025 sur tous les sites où ne se fait pas encore la prise de rendez-vous en ligne.

Pour le faire, les automobilistes se connecteront à la plateforme www.tresor.bj

Il faut sélectionner ensuite "eQuittance-Paiement en ligne", puis Autres versements (Cautions, Consignations, etc) et choisir "Droits de timbre" dans le champ "Nature du paiement". L'usager suit enfin les instructions à l'écran pour procéder au paiement.

« Au terme du processus, la plateforme génère automatiquement une quittance de paiement en remplacement du timbre fiscal. Cette quittance est à présenter lors du contrôle technique automobile », a indiqué un communiqué de la Direction générale des Impôts en date du 31 décembre 2024.
M. M.

Certains produits pétroliers augmentent de prix dès ce mercredi 1er janvier 2025. L'annonce a été faite par Rafiou Challa, directeur du commerce intérieur, à travers une décision ce mardi 31 décembre 2024.

Un cadeau de nouvel an qui sera très mal apprécié par les populations béninoises. Elles seront confrontées dès ce mercredi 1er janvier 2025, jour de l'an, à une augmentation de prix de produits pétroliers.
L'essence augmente de prix et passe de 685F le litre à 695 F, soit une hausse de 10 francs CFA. L'autre produit frappé par la décision, est le gasoil dont le prix à la pompe passe de 700F le litre à 720F, soit une augmentation de 20 francs CFA.
Depuis plusieurs mois, une stabilité de prix est observée pour ces produits dans les stations-services.
Cette décision intervient dans un contexte où les prix du carburant sur le marché ont connu une légère baisse depuis quelques jours variant entre 600 et 650 f le litre.

F. A. A.

Le bilan des réalisations à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) au cours de l'année 2024 est très édifiant. Une note du service de communication de la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), structure en charge de l'aménagement et du développement et hub industriel fait état de 14 unités de transformation déjà opérationnelles, pour plus de 14 000 emplois directs. En 2025, plusieurs autres unités ouvriront leurs portes pour des milliers d'emplois au profit de la jeunesse béninoise.

« Au Bénin, l'année 2024 a marqué une accélération sans précédent, affirmant la GDIZ comme un acteur clé du développement économique, social et environnemental du Bénin », c'est la substance d'une note de la SIPI-BENIN qui retrace les prouesses de la zone économique spéciale au cours des 12 derniers mois.

Un bilan impressionnant pour 2024
Selon les responsables de la SIPI-BENIN, 14 000 emplois directs ont été créés, impactant positivement des milliers de familles béninoises. Pour parvenir à ce résultat, il a fallu que 14 unités industrielles soient rendues opérationnelles sur plus de 36 investisseurs ayant signés leurs contrats d'installation, démontrant ainsi l'attractivité et la dynamique de la zone spécialisée dans la transformation des ressources locales (coton, soja, noix de cajou, karité) et minières (kaolin, argile, granite) en produits finis à haute valeur ajoutée, et facilitant ainsi des partenariats avec de prestigieuses marques nationales et internationales.

Des partenariats de confiance avec des marques internationales et nationales
Des entreprises de renom telles que KIABI, The Children Place (TCP) et US POLO ASSN., ainsi que des institutions béninoises comme la Police Républicaine, le Ministère de la Défense, la Douane, et la Société de gestion des déchets et de la salubrité (SGDS SA), collaborent avec la GDIZ pour bénéficier d'une production locale de qualité supérieure.
Au profit des marques étrangères (KIABI, The Children Place (TCP) et US POLO ASSN.), plus de 2 millions de pièces textile répondant aux standards internationaux ont été déjà exportées, affirmant le positionnement du Bénin sur le marché mondial.

Une responsabilité sociale et environnementale exemplaire
En 2024, la GDIZ a organisé des campagnes de dépistage pour le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose. Elle soutient également les communautés avec des dons de fournitures scolaires, de produits essentiels et de moustiquaires. Du point de vue du respect de l'environnement, le parc textile de la GDIZ selon les responsables, a adopté la technologie Zero Liquid Discharge (ZLD), permettant de recycler 98 % des eaux usées et de minimiser son empreinte écologique.

Des distinctions qui reflètent l'engagement de la GDIZ
En 2024, la GDIZ obtient le certificat de reconnaissance de l'Agence béninoise pour l'environnement (ABE) pour le respect des normes environnementales et sociales. De même, la société Benin Cashew SA est désignée Entreprise Agro-Africaine de l'année et certifiée EDGE ADVANCED pour sa durabilité. Les Centres de confection de vêtements ont été récompensés pour leur promotion de l'égalité des genres aux Africa Sustainable Future Awards. Dans la dynamique de maintenir le cap, de belles perspectives sont annoncées pour 2025 avec des projets ambitieux.

Perspectives pour 2025 à la GDIZ
A la Zone industrielle de Glo-Djigbé, il est prévu en 2025, le lancement de nouvelles usines dans les secteurs de la pharmacie, de la cosmétique, des aliments pour bétail et de la farine de blé ; la création de milliers d'emplois supplémentaires pour les jeunes béninois, consolidant le rôle de la zone comme levier de développement durable.
Selon les responsables de la SIPI-BENIN, la GDIZ au cours de la prochaine année s'engage à « continuer de transformer le Bénin en un modèle d'industrialisation en Afrique, alliant innovation, impact social et responsabilité environnementale ».

F. A. A.

Le dernier discours du Président de la République sur l'état de la Nation a été décrypté, dimanche 29 décembre 2024, sur Eden Tv et Diaspora Fm. Gaston Zossou a décodé l'expression ‘'passé honteux'' utilisée par le président Patrice Talon à cette occasion.

Le discours prononcé le 20 décembre dernier à l'Assemblée nationale par le chef de l'État a suscité de nombreuses réactions. Pour Gaston Zossou, Directeur général de la Loterie Nationale du Bénin (LNB), à travers ce message, le président Talon a exprimé sa « détermination » à faire avancer le Bénin.

« J'ai eu le sentiment franc que notre pays est entre de bonnes mains. J'ai eu le sentiment profond de voir devant moi en la personne du chef de l'Etat, une grande résolution de cœur pour que notre pays prenne réellement son envol », a commenté le DG de la LNB, dimanche 29 décembre 2024 sur Eden Tv. Le message doit être perçu, selon lui, comme un appel au courage et à la détermination.

Le président Talon a également abordé la question du passé, en évoquant un « passé honteux ». Pour Gaston Zossou, au-delà de la dénonciation, le Chef de l'Etat fait de l'auto-critique. « Il est en auto-critique. Il n'a pas dit votre mais ‘'notre'' (passé honteux) », a indiqué le DG de la LNB. C'est un appel à la rédemption.
L'acteur politique pense que lui-même a une part de responsabilité dans ce passé honteux.

« (…) Le but, n'est pas de dire pour avoir été témoin du mal, victime du mal ou même acteur du mal, on est interdit de repentance. On peut revenir au bien parce qu'une voix forte l'a voulue, parce qu'une main forte nous y pousse », a expliqué Gaston Zossou.

L'essentiel, a-t-il conseillé, « c'est de regarder devant et de dire désormais on ne fait plus pareil ». C'est-à-dire qu'on tourne dos aux détournements de deniers publics, à l'achat de conscience, à la corruption ou autres malversations financières, etc.

Lors de son message sur l'état de la nation, Patrice Talon a déclaré que : « Le Bénin notre pays a trouvé son chemin et cela est irréversible, peu importe l'opinion et le souhait des nostalgiques en quête d'un retour à notre passé honteux (…) »
M. M.

Stanislas Ouikotan, président du Collectif des syndicats des dockers au port de Cotonou est désormais libre.

Après sa présentation au procureur, lundi 30 décembre 2024, Stanislas Ouikotan a été libéré.

Le président du Collectif des syndicats des dockers au port de Cotonou avait été interpellé le 29 décembre 2024. Stanislas Ouikotan est libre mais sera à nouveau devant le procureur le 20 janvier 2025.

Au port de Cotonou, les dockers et tâcherons qui avaient arrêté le travail ont mis fin à leur mouvement de débrayage. Ils exigeaient le paiement intégral de leur prime de fin d'année, selon les informations.

Stanislas Ouikotan, dans une vidéo amateur, a exhorté ses collègues à reprendre le travail tout en restant mobilisés.
M. M.

L'année 2024 qui s'achève a été marquée au Bénin par une série d'évènements, les uns aussi importants que les autres. Nous nous intéressons ici à quelques faits majeurs, notamment la première édition des Vodun Days ; le rejet de la proposition de révision de la constitution, et le vote du nouveau Code électoral ; l'affaire Hounvi ; l'affaire coup d'Etat impliquant l'homme d'affaires Olivier Boko, ami personnel du chef de l'Etat et son ancien ministre des sports, Oswald Homéky ; la qualification des Guépards à la prochaine Coupe d'Afrique des Nations (CAN Maroc 2025) ; l'interpellation de Louis Philippe Houndégnon, ancien directeur général de la police ; et quelques autres faits marquants.

De la première édition des Vodun Days
Comme à l'accoutumée, c'est dans la ferveur du nouvel an que les Béninois dans leur grande majorité ont célébré cette année 2024, la fête des religions endogènes. La journée du 10 janvier dédiée à ces religions dites endogènes, a connu un cachet spécial. Sous le nouveau naming de Vodun Days, cette célébration a été l'occasion pour un public plus large, de célébrer avec flamboyance, les cultes endogènes. Au-delà de l'aspect religieux de la fête, le public a eu droit à une grande manifestation de valorisation de la culture béninoise, et par-delà, toute la culture africaine. Ceci, grâce au géant concert des Vodun Days qui a vu défiler sur scène, de grandes stars de la musique africaine, notamment, la talentueuse Yèmi Aladé du Nigéria, et Koffi Olomidé, le roi de la Rumba congolaise. Cette première édition des Vodun Days au Bénin, c'est également la caravane du groupe Bantu Afro-Brasileiros qui a parcouru les rues de la cité historique de Ouidah. Les danseuses du groupe avec leurs déhanchements, et gestes aguichants ont vite fait de captiver l'attention suscitant de nombreux débats. Après le succès éclatant qu'a connu cette première édition, les préparatifs vont bon train pour la seconde édition qui s'annonce aussi palpitante que la première.
Environ un mois après ce grand évènement de rayonnement culturel, le chef de l'Etat anime une conférence de presse le 8 février 2024, avec les journalistes béninois. Avec eux, il aborde les sujets préoccupants de l'actualité, notamment la possibilité d'une révision de la constitution, et le sujet brulant d'un 3e mandat. Face au monde, Patrice Talon a réitéré sa volonté de quitter le pouvoir en 2026. La crise politique dans la sous-région, la fermeture des frontières avec le Niger, et plusieurs autres sujets ont été évoqués à cette occasion.

De la révision de la constitution et l'adoption du nouveau Code électoral
Invités à apporter des amendements au Code électoral pour régler la question du parrainage à la présidentielle de 2026, les députés introduisent une proposition de loi de révision de la constitution. Mais la procédure n'ira pas à terme. Sur les 109 députés qui siègent à l'Assemblée nationale, il fallait 82 voix pour que la proposition de loi portant révision de la constitution passe. Au terme d'un vote le 2 mars, le Parlement rejette la prise en considération de la proposition de loi portant révision de la Constitution introduite par le député Assan Séïbou du parti Bloc Républicain (BR), par 71 voix pour, 35 contre et deux abstentions.
La proposition de loi portant révision de la constitution ayant échoué, les députés dans la dynamique de satisfaire l'exigence de la Cour constitutionnelle, propose une relecture du Code électoral. Ainsi, les députés Natondé AKÉ de l'Union Progressiste le Renouveau (UPR) et Nourénou ATCHADÉ du parti Les Démocrates (LD) font deux propositions. Mais c'est celle soumise par l'élu du parti de la mouvance présidentielle qui obtient l'avis favorable de la majorité des députés présents et représentés au parlement le 05 mars 2024. Selon la loi 2024-13 modifiant et complétant la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral adoptée par la représentation nationale, les duos candidats à l'élection présidentielle de 2026 doivent être parrainés par 15% des députés et ou maires, au lieu de 10% selon l'ancienne loi. Le texte précise par ailleurs que, les députés et les maires ne peuvent parrainer que des candidats membres ou désignés par le parti qui l'a élu. Pour ce qui concerne l'attribution des sièges à l'Assemblée nationale, selon la nouvelle loi, seuls les partis ayant obtenu au moins 20% des suffrages exprimés sur le plan national, peuvent prétendre à un siège ; au lieu de 10% précédemment. Ces nouvelles dispositions sont perçues par les formations politiques de l'opposition au régime du président Patrice Talon, Les Démocrates en tête, des acteurs de la société civile et des confessions religieuses, comme relevant d'une politique d'exclusion qui ne présagent pas d'élections apaisées en 2026. Depuis lors, des démarches ont donc été entreprises pour une relecture.
L'autre fait marquant l'année 2024 au Bénin, c'est bien l'affaire Hounvi.

De l'affaire dite ‘'Hounvi''
Le lundi 12 août 2024 à Adjidogomey, dans la banlieue de Lomé, Steve Amoussou, supposé Frère Hounvi, activiste politique très virulent dans ses critiques contre Patrice Talon et son gouvernement a été arrêté. Très vite, la nouvelle se répand. L'homme d'affaires, Martin Rodriguez est le premier à donner l'alerte à travers une vidéo publiée sur la toile. Il lui est reproché des faits présumés de « harcèlement par voie électronique, publication de fausses nouvelles et provocation directe à la rébellion ». le prévenu serait également impliqué dans une affaire présumée d'escroquerie. Il aurait escroqué une somme de dix millions francs CFA à un certain Marcellin Ayi, un Béninois qui vivrait en Indonésie. La procédure judiciaire ouverte dans ce dossier suit son cours, et une autre audience est prévue pour le 10 février 2025.
Environ un mois après cette actualité qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive, un autre évènement, et pas des moindres, survient. Une affaire de coup d'Etat impliquant Olivier Boko, homme d'affaires et ami de longue date du chef de l'Etat, et son ancien ministre des sports, Oswald Homéky.

De l'affaire coup d'Etat
Dans la nuit du 23 septembre 2024, l'ancien ministre des sports, Oswald Homéky et l'homme d'affaires Olivier Boko, ami de longue date du chef de l'Etat ont été arrêtés. Ils auraient ficelé un plan de coup visant à renverser le président Talon. Pour parvenir à cette fin, ils auraient commis le commandant de la Garde républicaine, Dieudonné Tévoèdjrè. Oswald Homéky a été arrêté à son domicile par les éléments de la Brigade criminelle alors qu'il transmettait des sacs de billets de banque d'un montant total de 1,5 milliards de francs CFA au commandant Tévoèdjrè. Les deux hommes sont poursuivis pour « corruption d'agent public, blanchiment de capitaux, complot contre l'autorité de l'État ».
L'an 2024 au Bénin, c'est aussi l'arrestation de Louis Philippe Houndégnon, ancien directeur général de la police.

Arrestation de Louis Philippe Houndégnon
Pour des faits d'« incitation à la rébellion et de harcèlement par le biais d'un système électronique », l'ancien directeur général de la police, Louis Philippe Houndégnon a été arrêté dans la soirée du mercredi 13 novembre. Aussitôt interpellé, il a été placé en détention provisoire après son audition par le procureur de la République près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Depuis quelques mois, l'ancien commissaire central de la ville de Cotonou multiplie ses sorties sur les réseaux et via certains médias critiquant la gouvernance Talon. Sur l'affaire coup d'Etat, il a clairement signifié au cours d'une de ses sorties qu'il a reçu des propositions. Le procès ouvert le 16 décembre 2024, va se poursuivre le 27 janvier 2025 à la CRIET.

L'évènement heureux qui aura marqué les Béninois, c'est la qualification des Guépards à la prochaine Coupe d'Afrique des nations (CAN Maroc 2025). Absents à plusieurs éditions de la CAN après leur brillante participation à la CAN Egypte 2019, ils donnent ainsi l'occasion une fois encore au public sportif béninois, de vibreur lors de la plus grande compétition du football africain.
L'actualité au Bénin en 2024, c'est la bavure policière qui a coûté la vie au jeune Fayçal à Parakou, dans le département du Borgou ainsi que la mort de plusieurs journalistes. Au moins la trentaine selon les chiffres. On peut citer entre autres, Jérôme Carlos, Annick Balley, François-Xavier Noumon, Aubin Towanou, Jacques Agbozo, Omer Sounouvi, Thomas Ossori, Guy Dossou-Yovo, Romain Toï, Laurent Djigui, Aboubacar Sadikou, Abel Gbètoénonmon, Aubin Towanou, etc.

F. A. A.

L'annonce des résultats, initialement prévue pour le 30 décembre 2024, dans le cadre de l'appel à projets 2024 lancé par le Fonds de Développement des Arts et de la Culture (FDAC) est désormais reportée au 28 février 2025. Selon le communiqué de l'ADAC, ce délai supplémentaire s'est avéré nécessaire au regard du nombre important de candidatures receptionnées nécessitant un temps d'évaluation prolongé. Lire le communiqué

La police a retrouvé la voiture du journaliste volée par les malfrats dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 décembre 2024 devant une église du Christianisme Céleste au quartier Sikècodji à Cotonou.

La BMW de couleur bleue immatriculée CA 4520 RB qui a été dérobée à un journaliste à Cotonou a été retrouvée sans sa plaque d'immatriculation dans la commune de Sèmè-Podji.

La voiture se trouvait auprès d'un receleur, selon une publication du journaliste en date du 31 décembre 2024. Elle avait été volée dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 décembre 2024 devant une église du Christianisme Céleste à Cotonou.

Le journaliste a exprimé sa « gratitude aux autorités au plus haut niveau pour la promptitude et la diligence » qui ont permis de retrouver le véhicule.

« Je me permets de rendre un hommage mérité au DGPR, Monsieur Soumaila A. YAYA ainsi qu'à toute son équipe, notamment les éléments du Commissariat central de Sèmè-Podji, leur commissaire en tête, qui a fait montre d'une efficacité structurelle et opérationnelle remarquable », a-t-il indiqué.
M. M.

Le processus d'autorisation pour l'implantation de nouvelles pharmacies est lancé, selon un communiqué de l'Agence Béninoise du Médicament et des autres produits de santé (ABMed). Voici les pièces à fournir pour la demande d'autorisation.

Le dépôt des dossiers de candidatures pour l'attribution de sites d'officines de pharmacie est ouvert du jeudi 26 décembre 2024 au dimanche 12 janvier 2025.

Les dossiers de candidatures seront reçus en ligne, via le lien https://www.service-public.bj/

Selon un communiqué de l'Agence Béninoise du Médicament et des autres produits de santé (ABMed), le dossier doit comporter un certain nombre de pièces. Il s'agit de : une demande du postulant adressée au Directeur Général de l'ABMed, précisant ses choix de sites par ordre de priorité ; une copie légalisée du diplôme de pharmacien ; une copie légalisée de l'attestation d'authenticité pour les diplômes obtenus à l'étranger ; une copie de l'autorisation d'exercice en clientèle privée ou la preuve du dépôt de la demande de l'ABMed ; une copie de l'attestation d'inscription à l'ordre ou la preuve du dépôt de la demande ; une ou des attestation (s) de travail en qualité de pharmacien ; un quitus de transfert d'officine s'il y a lieu ; un formulaire d'engagement à l'exercice officinal (disponible sur la plateforme du service public), renseigné et légalisé par le candidat.

Des mentions obligatoires sont prévues pour le formulaire d'engagement à l'exercice officinal.
M. M.

LE FORMULAIRE D'ENGAGEMENT A L'EXERCICE OFFICINAL

La troisième édition du festival IKPADE, initié par Fridaousse Iffabi a eu lieu, lundi 30 décembre 2024 sur l'esplanade de la Maison des Jeunes et des Loisirs de Manigri, dans la commune de Bassila. Cet événement culturel sponsorisé par le réseau de téléphonie mobile MTN Bénin a réuni des têtes couronnées, sages, artistes et population de Manigri et environ.

Les talents artistiques culturels de Manigri sont célébrés à travers le festival IKPADE. Cet événement met en lumière depuis trois ans la richesse et la diversité du patrimoine béninois. « Je suis très motivé par la dynamique qui anime le Bénin. (…) ça fait trois (3) ans que nous sommes motivés par la volonté de révéler nos talents, de promouvoir notre culture et les richesses qu'on a chez nous », a affirmé Fridaousse Iffabi promoteur du festival IKPADE et natif de Manigri.

La 3e édition du festival IKPADE sponsorisé par MTN Bénin a été marqué par une programmation variée mettant en lumière les danses traditionnelles béninoises. Les rythmes envoûtants du guèlèdè, gagalo, atimbali, goumbé, akoto, odin, agbadja, awo, togo-togo, aské et oliwé ont transformé Manigri en un véritable théâtre vivant de la tradition. Ce foisonnement culturel a permis de faire revivre et de valoriser le patrimoine immatériel de Bassila et des environs.

Des retombées significatives

Le festival IKPADE ne se limite pas à une simple célébration culturelle. Au-delà, de la valorisation de la culture béninoise, il génère d'importantes retombées économiques pour la commune de Bassila à travers l'afflux de visiteurs, les animations, etc. Les têtes couronnées et sages présents ont salué la qualité de l'organisation et l'impact positif de cette initiative sur la région.
Fridaousse Iffabi n'a pas manqué de remercier MTN Bénin pour son soutien déterminant dans la réussite de cet événement. En s'associant au festival IKPADE, le réseau de télécommunications contribue non seulement à la promotion de la culture, mais aussi au développement économique et social de la commune de Bassila. À travers son appui, MTN Bénin renforce son engagement en faveur de la valorisation des richesses culturelles du pays. Le festival IKPADE a été aussi l'occasion d'échanger avec la jeunesse de Manigri sur des thèmes de développement local et de la culture.

Une clôture en apothéose

La 3e édition du festival IKPADE a réservé une place spéciale à la fusion des talents locaux et nationaux. Sur le terrain de football de Manigri Oké il y a eu les prestations des artistes locaux et émergents. Les artistes Zeynab et Manzor ont mis le public en ébullition avec leurs performances inoubliables pour le plus grand bonheur des spectateurs. « Cette synergie qu'on essaie de créer entre les artistes ramenés depuis la capitale et ceux qui sont locaux, je pense que c'est la plus-value de cette année », a relevé le promoteur du festival. Fridaousse Iffabi est engagé à faire du festival IKPADE, un vecteur de développement culturel. Il promet une quatrième édition encore plus riche et fédératrice.

Akpédjé Ayosso

Quelques images

La presse béninoise de nouveau en deuil !

Kouagou Thomas OSSORI N'KOUEI, journaliste à Radio Dinaba Fm de Boukoumbé est décédé, lundi 30 décembre 2024, des suites d'une maladie.

L'illustre défunt officiait à Dinaba Fm depuis une quinzaine d'années. Il fut Chef division programmes et information, Directeur intérimaire et Rédacteur en Chef de ladite radio.

Kouagou Thomas OSSORI N'KOUEI fut journaliste au quotidien Nouvel Essor de Parakou avant de s'orienter vers la radio.

Ce décès intervient après celui de Albertine SOSSAFEY, animatrice en langue Lokpa de Radio Solidarité Fm de Djougou dans la Donga.
M. M.