Le Bénin a officiellement réaffirmé son soutien au candidat mauritanien, Dr Sidi Ould Tah, pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD). Une délégation gouvernementale béninoise en visite à Nouakchott a porté ce message au président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Conduite par les ministres d'État Abdoulaye Bio Tchané et Romuald Wadagni, la délégation béninoise a remis une lettre personnelle du président Patrice Talon à son homologue mauritanien.
A l'issue de l'entretien avec le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, les émissaires du président Patrice Talon ont réaffirmé le soutien du Bénin au candidat mauritanien, Dr Sidi Ould Tah, pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).
« Le Bénin est très soucieux de la bonne gouvernance de la BAD, et nous croyons que Dr Sidi Ould Tah possède les qualités et l'expérience requises pour diriger efficacement l'institution dans les années à venir », a déclaré le ministre d'État, Abdoulaye Bio Tchané.
Les représentants béninois ont également affirmé vouloir aller au-delà du simple appui. Ils comptent mobiliser d'autres partenaires africains pour soutenir le candidat mauritanien.
Les deux ministres d'Etat, émissaires du président TalonFondée en 1964, la BAD finance l'investissement dans ses Etats membres (81 pays dont 54 en Afrique) à travers divers projets. Les ressources de la Banque proviennent notamment des souscriptions des pays membres, des emprunts effectués sur les marchés internationaux, et des remboursements et revenus des prêts.
La Banque Africaine de Développement fonctionne sous la direction du président, qui, conformément à l'article 37 de l'Accord portant sa création, préside le Conseil d'administration. Le président est le chef du personnel de la Banque et le représentant légal de la Banque. Il gère les affaires courantes de la Banque, sous la supervision du Conseil d'administration.
Réélu le 27 août 2020, le président en exercice, Akinwumi A. Adesina, de nationalité nigériane, est en fin de mandat.
Cinq (05) candidats sont en lice pour succéder au président Adesina. Il s'agit de la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala ; du Sénégalais Amadou Hott ; du Tchadien Mahamat Abbas Tolli ; du Zambien Samuel Munzele Maimbo et du Mauritanien Sidi Ould Tah.
Le président est élu par le Conseil des gouverneurs de la Banque. Le Conseil des gouverneurs est constitué des représentants des 81 pays membres, qui sont habituellement les ministres des Finances et du Plan ou des gouverneurs de banques centrales, ou de leurs suppléants dûment désignés.
L'élection est prévue pour le 29 mai 2025.
Le candidat de la Mauritanie a présidé la BADEA (Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique). La BADEA a doublé son capital sous la présidence de Sidi Ould Tah. Selon les informations, l'élection de Sidi Ould Tah faciliterait les financements du Golfe à la BAD.
M. M.
Un nouveau décret encadre la carrière des agents publics exerçant des fonctions politiques. Pris le 9 avril 2025, le décret n°2025-165 fixe des fonctions ouvrant droit à des avancements automatiques d'échelon et de grade. Voici les fonctions politiques concernées.
Le décret s'appuie sur la loi n°2015-18 du 1er septembre 2017 portant statut général de la fonction publique conformément à l'article 133, alinéa 2. L'avancement d'échelon et de grade est automatique pendant toute la durée de la mission politique pour tout fonctionnaire détaché ou mis à disposition pour exercer une fonction politique, selon l'article 3.
La liste des postes concernés est détaillée dans l'article 4. Elle comprend les plus hautes fonctions de l'État, mais aussi des responsabilités locales et administratives. Il s'agit des fonctions de : président et vice-président de la République ; membres du gouvernement ; députés ; préfets de département.
Sont également concernés : les maires, adjoints au maire et chefs d'arrondissement ; les membres des cabinets présidentiels ou ministériels ; les secrétaires généraux à la Présidence ou au Gouvernement ; les cadres détachés pour une mission spécifique par le Gouvernement.
M. M.
VOICI LE DECRET N° 2025- 165 DU 09 AVRIL 2025 FIXANT LA LISTE DES FONCTIONS POLITIQUES OUVRANT DROIT A DES AVANCEMENTS AUTOMATIQUES D'ECHELON ET DE GRADE
Cotonou va se doter d'une nouvelle gare routière.
Encombrée par des embouteillages monstres dus à l'absence d'infrastructures modernes pour gérer les flux des transports urbain et interurbain, la ville de Cotonou sera dotée d'une nouvelle gare routière.
La gare sera construite sur un site de 15 hectares à Houéyiho dans le 11è arrondissement. Avec cette nouvelle infrastructure, les autorités espèrent désengorger le centre-ville. Des emplois seront également créées grâce à ce projet.
Promus récemment à divers grades pour le compte des premier et deuxième trimestres de l'année 2025, sept (07) officiers de la Police républicaine ont arboré leur nouveau galon ce lundi 5 mai 2025.
Un commissaire divisionnaire de police élevé au grade de contrôleur général de police, trois commissaires principaux de police promus au rang de commissaires divisionnaires de police et trois commissaires majeurs de police promus au grade de commissaires principaux de police ont arboré leur galon respectif.
La cérémonie s'est déroulée, lundi 05 mai 2025, à la Direction générale de la Police républicaine à Cotonou.
Après avoir félicité les récipiendaires, le Directeur général de la Police Républicaine a tenu à souligner l'importance de cet honneur. Il a exhorté chaque nouvel promu à faire preuve de plus d'engagement et de professionnalisme dans l'accomplissement de sa mission quotidienne.
M. M.
A Houéyiho 1 dans le 11è arrondissement de Cotonou, plusieurs lots, environ 15 hectares, sont déclarés d'utilité publique. Résidences, commerces, une école, un temple vodun... tous seront bientôt rasés pour faire place à une nouvelle gare routière. Derrière la décision municipale, c'est une douleur discrète qui submerge les habitants du quartier.
A l'entrée d'une maison du lot 1978 de Houéyiho 1 ce vendredi 2 mai 2025, est assis un homme aux cheveux grisonnants. L'homme âgé de 85 ans a acquis cette parcelle en zone inondable pendant la période coloniale. Mais ce lot et plusieurs autres du quartier seront bientôt rasés, selon un arrêté de la mairie de Cotonou en date de 25 septembre 2024. Comme un couperet, la nouvelle de l'expropriation parvient aux habitants cinq mois après.
« Le 4 février 2025, le gongonneur (crieur public, NDLR) a annoncé qu'on devait se rendre à l'arrondissement. Là-bas, on nous a expliqué le projet. Mais pourquoi ne pas nous avoir informés avant ? Pourquoi ne pas nous avoir consultés ? Tout ça est tellement brusque », se désole Bidossessi, la fille d'un des propriétaires de terrain dans le secteur exproprié.
Certains propriétaires ont reçu par voie d'huissier la notification de l'arrêté municipal portant déclaration d'utilité publique du site retenu pour la construction de la gare routière. Pour d'autres habitants, comme Serge (nom d'emprunt), gérant d'un petit restaurant dans le secteur concerné, la situation est encore floue. Son bailleur ne l'a pas encore informé. « Moi, on ne m'a rien dit. Je n'ai reçu aucun avis officiel, pas même une lettre. Je n'ai entendu parler de ce projet que par les rumeurs. Qu'est-ce que je vais devenir si c'est vrai ? », confie-t-il visiblement inquiet.
« On doit penser également à la paix sociale »
Les propriétaires de terrain ont été invités à l'arrondissement pour les formalités de dédommagement, selon leurs dires. Mais pour eux, il ne s'agit pas uniquement de question d'argent. Le fondateur d'une école privée dans la zone, installé depuis plus de vingt ans, parle avec amertume. « J'ai un titre foncier ici depuis 2013, j'ai vidé ma famille de la maison pour y faire école (…). On me demande de fermer ce qui me nourrit et que je serai dédommagé. Je n'ai pas de problème avec l'argent. Mais mon problème, c'est l'école, les enfants, le personnel. Où vais-je les envoyer ? Acheter une parcelle aujourd'hui, c'est compliqué, et même si je pouvais, déplacer l'école, ce n'est pas comme ça. Il faut des autorisations, il faut du temps », se lamente-t-il.
Le vieil homme du lot 1978 s'interroge sur ce qu'il pourra faire avec l'indemnité qui lui sera versée dans un contexte économique où les matériaux sont hors de prix ? Il doute d'autant plus qu'il est un chauffeur qui a cessé toute activité. « J'ai consacré ma vie à cette maison. J'ai élevé mes enfants ici. Combien vais-je recevoir pour reconstruire ma maison ? Ce n'est pas qu'une question d'argent. J'ai dépensé beaucoup pour rendre cette parcelle habitable. C'est une zone où l'eau arrivait jusqu'au nombril en saison des pluies », se rappelle-t-il le souvenir encore vivace.
Coordonnées de la zone objet d'expropriation à Houéyiho1Pour Bidossessi, le quartier n'est pas qu'un simple ensemble de parcelles, mais un lieu chargé de souvenirs, d'émotions et d'attachements profonds. « Force reste à la loi mais on doit penser également à la paix sociale », suggère-t-elle.
La nouvelle gare routière facilitera le transport interurbain et permettra de désengorger la ville de Cotonou.
Marc MENSAH
Vue partielle de quelques parcelles de la zone
Une apprentie couturière de 18 ans a volé 60.000 FCFA à sa patronne pour financer sa dot.
A Tchanhoué (commune de Bopa), dans le département du Mono, une apprentie couturière a volé l'argent de sa patronne. Selon les informations, la jeune fille aurait avoué avoir utilisé l'argent pour acheter des biens pour son mariage.
Mais son plan a échoué. La patronne exige le remboursement de la somme et convoque l'apprentie au commissariat de Bopa. C'est là que la situation prend une autre tournure Le compagnon de la jeune fille, embarrassé, a promis de rembourser les 60.000 FCFA.
Les parents de la jeune couturière sont choqués. Sous pression, la jeune apprentie a quitté la maison familiale pour rejoindre sa belle-famille.
M. M.
Ce jeudi 8 mai 2025, la capitale économique ivoirienne accueillera la 22ᵉ édition de la Masse Commune UEMOA. Cette édition permettra de faire gagner aux parieurs une cagnotte spéciale de 100 millions FCFA.
Le PMU offre une cagnotte record de 100 000 000 FCFA à l'occasion du Quinté spécial (sans bonus) de la course Nationale 1. Avec une mise de 300 FCFA, chaque parieur a la possibilité de décrocher ce jackpot monumental. Une occasion en or pour les passionnés de turf et les curieux de tenter leur chance !
Kataclè, le tabouret royal à trois pieds, retrouvera sa terre du Bénin (ex Dahomey), le 12 mai 2025, après près de deux siècles d'absence.
Le Bénin s'apprête à accueillir une pièce de ses trésors royaux conservée en Finlande : Le Kataclè.
Selon une source proche du dossier, la délégation finlandaise chargée de la restitution arrivera à Cotonou le 12 mai 2025. Elle sera conduite par Mari-Leena Talvitie, ministre finlandaise de la Culture.
Le tabouret Kataclè, pillé il y a près de deux siècles par les colons, symbolise la royauté et la résistance du Dahomey. Son retour s'inscrit dans un processus de réappropriation du patrimoine.
Il constitue la 27e pièce des trésors royaux restitués au Bénin depuis 2021.
Ce mobilier royal a été emporté par le Général français Alfred Dodds en 1892, lors de la campagne militaire contre le Royaume de Danxome. Les recherches ont permis de le retrouvé en Finlande où il est conservé au musée national d'Helsinki.
M. M.
Les marchands des nouveaux marchés construits à Cotonou mènent désormais leurs activités économiques dans un cadre plus moderne, sain et sécurisé. Mais derrière ce beau tableau se cachent de nombreuses difficultés et inquiétudes.
En plein cœur de Cotonou, non loin de l'église Notre-Dame se dresse le marché moderne de Ganhi. Inauguré en décembre 2024, le bâtiment érigé en un R+1 attire le regard de par sa couverture en forme de parapluie, faite de charpente métallique. Ce joyau architectural se distingue par son aspect moderne. Ici, les étals sont bien ordonnés.
Couverture en forme de parapluie du marché GanhiAu moment de sillonner les allées propres et dégagées, un constat s'impose : le marché moderne de Ganhi peine à trouver sa clientèle. L'ambiance est morose. Sous le grand "Parapluie", quelques vendeuses, assises sur des tabourets devant leurs étals de fruits et légumes attendent encore leurs premiers clients de la journée.
Les revendeurs, majoritairement des femmes ont accueilli leur nouveau cadre de commerce avec joie, mais ne cachent pas leurs difficultés. « Je suis contente parce que le cadre est bien beau, mais nous ne vendons rien », confie en langue locale fon Léonie, une revendeuse de fruits au marché de Ganhi. Selon elle, certaines journées se terminent sans qu'elle ne vende un seul produit.
Marché de Ganhi« Le gouvernement a bien fait de nous construire cet espace. C'est bien joli, mais on ne vend plus comme avant. Les gens croient qu'on a augmenté les prix des produits et ils choisissent de ne pas venir acheter », a indiqué une revendeuse de fruits sous anonymat.
Au marché Ganhi, les marchands des autres produits alimentaires et divers sont installés à l'étage. « Vous avez constaté vous-mêmes, personne ne vient ici acheter. Nous qui sommes à l'étage, on ne vend pas comme il faut. Quand je suis fatiguée, j'étale ma natte pour me reposer », a avoué dame Augustine.
Les motocyclistes doivent payer 200 FCFA et les automobilistes 500 FCFA pour le parking de Ganhi. « Les clients disent que c'est trop. Tout le monde dit qu'il n'y a pas d'argent dans le pays. Si les gens n'en ont pas, ils ne peuvent pas venir aussi acheter. Nous sommes là et nous nous remettons à Dieu », a ajouté dame Augustine.
Au niveau du marché moderne de Gbégamey ou encore celui de Wologuédé, le constat est quasi-identique : de magnifiques bâtiments flambant neuf, mais des ventes quasi-inexistantes. Pour Maurice, fils d'une revendeuse, les ventes ont baissé depuis que sa mère a intégré le nouveau marché de Gbégamey. « J'aide souvent ma mère pour vendre au marché. Depuis qu'on est venu ici, on ne vend plus comme avant. Ma maman a des clients fidèles qui viennent toujours faire les achats chez elle. Je crois que c'est ça qui nous sauve », a-t-il souligné.
Marché de GbégameyL'attribution des places a été faite par tirage au sort. Certaines revendeuses du marché Ganhi ont obtenu des étals plus spacieux, tandis que d'autres se retrouvent avec des places exiguës. « Il est vrai que c'est par tirage au sort les étals ont été attribués. Moi, je me suis suis retrouvée avec ce petit espace. Je manque de place pour disposer toutes mes marchandises alors qu'il est interdit de mettre les produits au sol », a fait remarquer dame Victorine, vendeuse de fruits et légumes.
La pluie : une menace pour des nouveaux marchés
Des marchés modernes nouvellement construits se retrouvent submergés en cette saison pluvieuse. Le constat a été fait à Ganhi le lundi 31 mars 2025 où les agents d'entretien se mobilisaient pour évacuer l'eau stagnante des allées. Cette situation devient préoccupante en cette période pluvieuse, car les marchandises restent exposées à l'humidité et aux dégâts. « Je ne suis pas loin du marché donc je viens par moment faire des achats ici. Quand je suis venue, j'ai vu des agents qui étaient en train de faire l'entretien. Je suis étonnée de voir que les commerçants ne sont pas à l'abri dans ce nouveau marché. À l'étage aussi, j'ai constaté qu'il y avait de l'eau suite à la pluie d'hier nuit », a confié Solange Johnson, usager du marché de Ganhi.
De l'eau au lendemain d'une forte pluieDans certains marchés comme celui de Gbégamey, les ouvriers sont intervenus pour colmater les brèches afin de limiter les dégâts de la pluie selon les témoignages recueillis sur les lieux. « Comment l'architecture a été faite pour que l'eau entre dans ces marchés. Les marchés modernes doivent permettre aux femmes de rester dans de meilleures conditions sans s'inquiéter de la pluie », a relevé Ludovic Ahyi, rencontré au marché de Gbégamey.
Des inquiétudes autour des redevances
Les redevances à payer par les occupants des marchés modernes ne sont pas encore fixées. Lors d'une séance d'échange avec les professionnels des médias le 21 juin 2024, le porte-parole du Gouvernement béninois a rassuré que les redevances seront à la portée des usagers. « Tout exquis fait, si on devait faire payer le juste prix rien que pour l'entretien et le fonctionnement de ces marchés, elles doivent payer en moyenne 18 000 FCFA. Mais, même dans les arbitrages que le gouvernement avait faits, il n'a pas atteint 18 000 FCFA », avait indiqué Wilfried Houngbédji.
Si pour l'instant, les occupants du marché de Ganhi selon leurs dires, ont bénéficié déjà de trois mois de gratuité depuis leur intégration, des rumeurs persistantes font état d'un tarif mensuel de 21.000 FCFA à venir, bien loin de la somme payée dans les anciens marchés. Une revendeuse de Ganhi a confié qu'elle payait 3.000 FCFA par mois.
« Normalement, le prix à payer devrait être connu en avril 2025. On espère que ce ne serait pas selon les rumeurs, car on ne pourra pas tenir », s'inquiète dame Victorine.
Une délégation conduite par la ministre de l'Industrie et du Commerce, Shadiya A. Assouman en tournée le 14 décembre 2024, dans les marchés inaugurésLes démarches que nous avions menées à l'endroit de l'Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) pour échanger sur les différentes préoccupations exposées par les marchands n'a pas eu de suite.
L'ouverture de ces nouveaux marchés constitue sans doute une avancée en matière d'urbanisme et de modernisation dans la capitale économique du Bénin.
Mais pour que ces lieux deviennent de véritables pôles commerciaux, les besoins, contraintes et réalités quotidiennes des marchands doivent être pris en compte dans les décisions des autorités.
Akpédjé Ayosso
Chute fatale pour un homme d'une quarantaine d'années à Zinvié, commune d'Abomey-Calavi, dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 mai 2025.
De retour d'une manifestation, un homme a perdu l'équilibre et est violemment tombé sur l'axe Sèdjè Dénou-Misséssinto. La victime a heurté la tête contre les balises du trottoir dans sa chute. Selon Frissons radio, l'homme est décédé sur-le-champ avant même l'arrivée des secours.
Le drame est survenu à hauteur de l'hôpital de Zinvié dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 mai 2025.
Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances du drame.
M. M.
Décoiffé le 10 avril dernier à la suite d'une violente tempête, l'un des bâtiments du Ceg 3 Nikki a été réhabilité.
Une nouvelle toiture recouvre désormais le module de classes du Ceg 3 Nikki dans le département du Borgou. Le bâtiment endommagé le 10 avril dernier a été réhabilité en quelques jours.
Cette réfection fait suite aux appels à l'aide lancés par la direction de l'établissement juste après la violente tempête qui a décoiffé le bâtiment.
Une bonne volonté, restée anonyme, a entièrement financé la réhabilitation du bâtiment, a rapporté radio SU TII DERA. Enseignants et élèves du Ceg 3 Nikki peuvent ainsi reprendre les activités pédagogiques.
M. M.
Au Bénin, douze personnes arrêtées dans la commune de Banikoara ont comparu ce lundi 5 mai 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Elles sont accusées d'approvisionner en carburant des djihadistes opérant dans le nord du pays.
Des hommes accusés d'approvisionner des groupes terroristes dans le nord du Bénin ont été arrêtés par les autorités. Ce lundi 5 mai 2025, les douze prévenus sont passés devant le juge de la chambre correctionnelle pour la première audience dans leur dossier. Ces mis en cause ont été placés en détention préventive depuis le jeudi 17 avril 2025. Ils sont poursuivis pour faits de « contrebande ».
À la barre, aucun des douze (12) prévenus dans le dossier ne reconnaît les faits. Ils ont tous plaidé non coupable. Selon l'accusation, les prévenus qui séjournent aujourd'hui en prison ont été arrêtés début avril 2025 dans l'arrondissement de Sompérékou dans la commune de Banikoara, département de l'Alibori dans le nord du Bénin. Ils ont été arrêtés alors qu'ils roulaient sur de motos Haojue Xpress avec des réservoirs remplis de litres d'essence. Les prévenus sont pour la plupart des cultivateurs, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Devant le juge, certains ont reconnu qu'ils transportaient dix (10 litres d'essence dans le réservoir de ces motos et d'autres ont confié qu'ils transportaient quinze (15) litres d'essence dans les réservoirs de leurs motos. Un des prévenus a confié qu'ils ont mis ces litres d'essence dans leurs motos afin d'aller mettre dans leur tricycle. Mais, les prévenus ne reconnaissent pas que l'essence chargés dans les réservoirs de leurs motos étaient destinés à des groupes terroristes .
Le juge a renvoyé le dossier au lundi 23 juin 2025 pour les réquisitions et plaidoiries, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
La nouvelle Secrétaire Exécutive (SE) de la mairie de Porto-Novo, nommée après la révocation de l'ex SE, est installée dans ses fonctions ce lundi 05 mai 2025.
Diane Sintondji, la Secrétaire Exécutive (SE) de la mairie de Porto-Novo, prend officiellement service ce lundi 05 mai 2025.
La cérémonie de prise de fonction se tiendra à l'hôtel de ville, en présence des cadres de la mairie et de représentants du Ministère de la Décentralisation.
L'ex SE, Isabelle Essou Dahito, avait été révoquée pour « faute lourde », le 24 avril dernier. Un SE intérimaire a été désigné avant la nomination de Diane Sintondji.
Avant sa prise de fonction, Diane Sintondji a tenu une séance de travail avec le maire Charlemagne Yankoty et le SE intérimaire.
M. M.
Permettre aux jeunes les plus vulnérables d'avoir accès à une éducation, c'est le pari de l'association APEED Bénin à Parakou. Entre achats de matériel, atelier de couture et terrain de basket-ball, l'association ne cesse de lancer des projets pour accompagner au mieux les enfants et les femmes vers l'indépendance.
Les enfants doivent continuer à apprendre et s'amuser, et non travailler pour aider leurs parents. C'est avec cette conviction que son fondateur, lui-même orphelin de père, a créé l'association. Il était alors seulement en troisième et rencontrait des difficultés à poursuivre sa scolarité. Il est encore aujourd'hui un président d'association très engagé qui veut aider « les enfants les plus précaires à aller à l'école ».
Tous les ans, APEED Bénin travaille avec « 120 élèves de Parakou en leur fournissant les frais de scolarité, les livres et l'équipement dont ils ont besoin pour travailler dans les meilleures conditions », raconte Louise, en Volontariat d'Échanges de Compétences. En tout, c'est déjà 2200 élèves, majoritairement pauvres ou orphelins, qui ont bénéficié des services de l'APEED pour aller à l'école, depuis sa création en 2003.
Les femmes fortes du Bénin
Grâce à un système de parrainage, 20 enfants ont un suivi particulier, qui comprend des examens médicaux et le petit-déjeuner. Tous les mois, ils communiquent avec leurs marraines et parrains depuis la France via courrier. Pour les collégiens, la formation professionnelle peut également être financée, ainsi que le matériel pour des cours de soudure, de mécanique ou de couture.
L'établissement fournit aussi une bibliothèque où les enfants peuvent apprendre et recevoir des leçons. Des cours de TD sont organisés tous les mercredis et samedis par groupe de niveaux.
Atelier de couture (Crédit photo : Louise)De plus, l'épouse du directeur dispense des formations d'insertion socio-professionnelle et des cours de couture et de tricotage. « Les femmes fortes du Bénin » est ainsi composé de femmes qui apprennent différentes compétences pour pouvoir lancer des commerces. Pendant les congés scolaires, une formation est dédiée aux jeunes.
Les projets à l'avenir
4800 euros sur les 10 000 euros ont déjà été récoltés pour la création d'un terrain de basket. « On pourra mettre à disposition ce terrain de basket aux écoles environnantes, gratuitement et en échange on peut bénéficier d'un professeur de sport qui viendra donner un cours, échauffer les élèves », explique Louise. « Cela permet aux enfants de faire du sport et de mettre les filles au sport. En retour, cela leur donne confiance en elles et encourage le leadership féminin » souligne-t-elle.
Nourou-dine Saka Saley, juriste et figure des Démocrates, secoue le Bénin politique ! Dans un vibrant plaidoyer, il exige une désignation transparente du candidat pour 2026, fustigeant toute « mascarade ». Évoquant Réckya Madougou comme symbole, il appelle à l'unité face à un pouvoir accusé de museler l'opposition. Alors que la présidentielle approche, ce discours audacieux pourrait redéfinir les règles du jeu. Un cri pour la démocratie à découvrir absolument !
Par Yêdafou KOUCHÉMIN
Dans une déclaration publique diffusée en direct sur Radio Capp Fm à Cotonou, le 3 mai 2025, Nourou-dine Saka Saley, juriste d'affaires et figure éminente du parti d'opposition béninois Les Démocrates, a livré un vibrant plaidoyer pour une désignation transparente et objective des candidats à l'élection présidentielle de 2026. Ses propos, mêlant réflexion stratégique et engagement politique, révèlent les tensions et les aspirations au sein de l'opposition, à moins d'un an d'un scrutin crucial.
Saka Saley insiste sur la nécessité d'un processus de désignation clair et loyal au sein de son parti. « Si les conditions sont objectives, où chacun sait que, par exemple, qu'[un candidat] Wilfrid a surpassé les autres de manière loyale, je serais le premier à le féliciter et à l'accompagner », a-t-il déclaré. Cette exigence de transparence vise à éviter une « mascarade » qui, selon lui, risquerait de fragiliser la crédibilité du parti. Il met en garde contre un choix opaque, qui pourrait le conduire à refuser de « servir de caution » à un processus biaisé.
Cette prise de position intervient dans un contexte où Les Démocrates, principal parti d'opposition, cherche à se repositionner face à une mouvance présidentielle dominante. Le juriste, connu pour son franc-parler, traduit une préoccupation partagée par nombre de militants : la nécessité de primaires inclusives pour garantir l'unité et mobiliser les électeurs.
Une solidarité affirmée envers Réckya Madougou
Évoquant la présidentielle de 2021, Saka Saley rappelle son retrait volontaire au profit de Réckya Madougou et Érick Houndété, estimant à l'époque que ces figures étaient mieux placées. Aujourd'hui, il va plus loin en proposant une idée audacieuse : reconduire Réckya Madougou comme candidate, malgré son incarcération. « Par pur coup politique, Les Démocrates devrait la reconduire, même en prison, car c'est au nom du parti qu'elle s'est retrouvée là », affirme-t-il, citant l'exemple du maire d'Istanbul, plébiscité malgré son emprisonnement.
Cette suggestion, bien que juridiquement irréalisable en l'état actuel des lois béninoises, reflète une volonté de galvaniser la base du parti autour d'une figure martyre. Madougou, condamnée à 20 ans de prison en 2021 pour des accusations de financement du terrorisme – qu'elle et ses soutiens dénoncent comme politiquement motivées – reste un symbole de résistance pour l'opposition. Saka Saley voit dans sa candidature potentielle un moyen de renforcer la « solidarité » et la « cohésion », tout en défiant le narratif du pouvoir.
Un regard stratégique sur 2026
À 45 ans, Saka Saley se positionne comme un acteur clé, sans pour autant confirmer une candidature personnelle. « Ceux qui m'appellent à être candidat, je les écoute », déclare-t-il, tout en soulignant que sa priorité est la clarté du processus. Cette posture mesurée contraste avec l'effervescence préélectorale, où plusieurs figures des Démocrates, dont Érick Houndété, Vice-président du parti, et d'autres cadres, pourraient briguer l'investiture.
L'appel de Saka Saley à un choix « le plus transparent possible » s'inscrit dans un contexte politique tendu. Les récentes accusations du porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, sur un prétendu « plan de déstabilisation » orchestré par des acteurs internes et externes, ont exacerbé les suspicions mutuelles entre la mouvance et l'opposition. Dans ce climat, l'insistance du juriste sur des primaires objectives pourrait servir à désamorcer les critiques internes et à projeter une image d'unité.
ENCADRÉ
Une voix pour l'avenir de l'opposition
La déclaration de Saka Saley est à la fois un compte-rendu de ses convictions, une analyse des dynamiques internes de son parti et un commentaire sur les défis de l'opposition béninoise. En plaçant la transparence et la solidarité au cœur de son discours, il adresse un message clair aux militants et aux électeurs : la légitimité du futur candidat des Démocrates dépendra de la rigueur du processus de sélection.
À moins d'un an de la présidentielle, alors que le Bénin fait face à des défis sécuritaires dans le nord et à des restrictions sur les libertés médiatiques, la voix de Saka Saley résonne comme un appel à la responsabilité. Reste à savoir si Les Démocrates sauront traduire cet idéal en un mécanisme de désignation capable de fédérer ses rangs et de défier la machine électorale de la mouvance. Pour l'heure, le juriste d'affaires pose les bases d'un débat crucial pour l'avenir de l'opposition béninoise.
Le Grand Prix de Cotonou a marqué la clôture du 20ᵉ Tour Cycliste International du Bénin, ce dimanche à Cotonou. Cette course de 107,60 km, disputée sur un circuit fermé, à vue le sacre du Sud-Africain Reinardt Janse Van Rensburg.
Inarrêtable, Janse Van Rensburg a ajouté un nouveau succès à son palmarès. Après son triomphe au Tour du Bénin, le sud-africain a remporté cet-après midi, le Grand Prix de Cotonou. Face à une rude concurrence, il a su imposer sa puissance et son expérience après huit tours de course.
À l'arrivée, Janse Van Rensburg a devancé l'Australien Zachary Marriage , le Français Jonathan Thiré et son compatriote Thokozani Mahlangu .
Avec cette victoire, le Sud-Africain réalise un doublé après avoir remporté le maillot jaune à l'issue de la 20ᵉ édition du Tour du Bénin.
Ainsi, le 20ᵉ Tour Cycliste International du Bénin s'achève sur une note grandiose, laissant désormais place aux attentes et aux préparatifs pour l'édition 2026.
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La jeune femme soupçonnée d'avoir abandonné son bébé dans la brousse à Lèlè, a été arrêtée vendredi 2 mai 2025.
La mère du nourrisson retrouvé dans une brousse est en garde-à-vue au commissariat d'Agbokpa.
Les enquêteurs ont pu remonter jusqu'à la suspecte grâce à la collaboration des habitants de Lèlè.
La jeune femme a été interpellée le vendredi 02 mai 2025 à Lèlè, un quartier de l'arrondissement de Sehoun. Selon ses premières déclarations, elle aurait agi par honte.
Les faits remontent au samedi 26 avril à Lèlè. Un nouveau-né est découvert dans un coin isolé de la brousse par des riverains. L'enfant est en vie. Conduit d'abord au centre de santé le plus proche du lieu, le bébé est transféré après à l'hôpital de Mougnon pour des soins plus complets.
M. M.
Une affaire de fraude relative à l'adoption d'un enfant a été examinée vendredi 02 mai 2025, lors de l'audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance de première classe de Cotonou. L'affaire implique un couple français et un autre couple béninois.
L'adoption d'un enfant requiert une procédure normale à laquelle nul ne peut se soustraire. Des expatriés français l'ont appris à leur dépens lors de l'audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance de première classe de Cotonou vendredi 02 mai 2025.
Selon les déclarations à la barre, les deux Français, après s'être remariés, ont voulu adopter un enfant pour leur union. Ils ont alors entrepris, de complicité avec un couple au Bénin, de porter la paternité d'un enfant. Un projet d'établissement de passeport au profit de la mère de l'enfant a été également évoqué, et celle-ci a reçu à cet effet, une somme de 200 euros. Dans les tractations, le père entre temps, a encaissé une somme de 01 million de francs CFA, et est actuellement en cavale.
A l'éclatement du dossier, le couple français, la mère de l'enfant, et l'homme qui a facilité l'établissement des différents actes, ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt.
Au procès, les mis en cause n'ont pas reconnu les faits mis à leur charge.
La mère de l'enfant, dans ses déclarations dit ignorer si son mari avait pris de l'argent auprès du couple expatrié. « Mon mari me dit beaucoup de choses, mais il ne m'a pas informé de cette somme », a-t-elle confié.
La Française, précédemment agent dans une mairie en France, et son époux, auto-entrepreneur, niveau CAP, selon leurs déclarations, estiment « offrir une opportunité à un enfant, et lui éviter de se retrouver dans la rue ». Chacun d'entre eux avaient déjà des enfants dans leurs mariages précédents. Les raisons ayant motivé l'adoption d'un enfant au Bénin n'ont pas été clairement signifiées.
Après les débats, la cause est renvoyée au 23 mai prochain pour les observations du ministère public et la demande de remise en liberté provisoire formulée par leurs conseils.
F. A. A.
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a organisé les 29 et 30 avril 2025, la 6ème édition des BRVM Awards au Sofitel Cotonou Marina & Spa.
Ce rendez-vous annuel majeur du marché financier régional de l'UEMOA a réuni près de 300 participants venus des huit pays membres, des régulateurs, des structures et acteurs clés du secteur financier ainsi que de nombreuses personnalités de haut niveau.
Cette édition a été placée sous le parrainage du Ministre d'Etat, Ministre de l'Economie et des Finances du Bénin, Monsieur Romuald WADAGNI et avait pour thème stratégique : « Cession des parts de l'État dans les entreprises publiques : instrument de promotion de
l'actionnariat populaire et de financement de l'économie nationale ».
La rencontre a bénéficié du soutien du Partenaire officiel, le Groupe InTouch, et a été marquée par deux jours de panels et tables rondes qui ont permis aux participants d'échanger sur les enjeux des privatisations en Afrique, de l'actionnariat populaire, d'innovation et de l'éducation financière en vue du développement des marchés de capitaux africains.
Lors de son allocution de bienvenue, Dr. Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de la BRVM, a réaffirmé l'engagement de l'institution à promouvoir l'actionnariat populaire et l'inclusion financière comme leviers essentiels pour un développement économiqueinclusif et durable de l'UEMOA.
Le Président du Conseil d'Administration, Dr Parfait KOUASSI, a saisi l'occasion pour remercier tous les acteurs et partenaires du marché pour leur accompagnement.
Dans son allocution d'ouverture, le Ministre d'Etat Romuald WADAGNI a souligné la nécessité de bien préparer en amont les entreprises qu'elles soient dans le secteur marchand ou non marchand. Il a fait un appel à l'action en souhaitant que des recommandations fortes sortent de la rencontre de Cotonou ainsi que l'élaboration d'un Livre Blanc.
Une Conférence Spéciale a été animée par Monsieur Emmanuel Koffi AHOUTOU, Ministre, Directeur de Cabinet du Vice-Président de la République et Président du Comité de Privatisation de Côte d'Ivoire, au cours de laquelle il a partagé avec les participants, « l'expérience ivoirienne en matière de privatisation et les enseignements tirés pour les finances publiques ».
Distinction des lauréats
Lors du dîner de gala de clôture, les Lauréats des BRVM Awards 2025, ci-après, ont été distingués :
• Société Cotée de l'année : Société Générale Côte d'Ivoire
• Société de Gestion et d'Intermédiation (SGI) de l'année : CGF Bourse
• Société de Gestion des OPC (SGO) de l'année : NSIA Asset Management
• Opération de l'année – Obligations : Emprunt Obligataire « État du Sénégal 6,25% 2024-
2029 »
• Opération de l'année – Actions : IPO Loterie Nationale du Bénin
• Opération innovante de l'année : BIDC-EBID GSS BOND 6,50% 2024-2031
• Média financier de l'année : Sika Finance
Un Grand Prix d'Honneur et des Prix spéciaux ont également été décernés :
• Grand Prix d'Honneur : SEM. Patrice TALON, Président de la République du Bénin, en reconnaissance de son leadership visionnaire et de son engagement constant en faveur du développement économique du Bénin et sa vision pour l'émergence d'un marché financier régional solide, inclusif et résolument tourné vers l'avenir
• Prix Spécial : M. Romuald WADAGNI, Ministre d'État, Ministre de l'Économie et des Finances, en charge de la Coopération du Bénin, pour son leadership et son engagement visionnaire en faveur du développement de notre marché financier régional de l'UEMOA et en reconnaissance de son action décisive dans l'admission à la cote de la BRVM de deux entreprises béninoises, la Loterie Nationale du Bénin (LNB) et la Banque Internationale pour l'Industrie et le Commerce du Bénin (BIIC),
• Prix Spécial : la SGI EDC Investment Corporation (EIC), pour sa contribution remarquable à l'admission à la cote de la BRVM des trois dernières entreprises : ORANGE Côte d'Ivoire, la Loterie Nationale du Bénin et la Banque Internationale pour l'Industrie du Bénin (BIIC).
Ces récompenses honorent les institutions financières et entreprises ayant contribué significativement à la performance de l'espace boursier de UEMOA en 2024. La BRVM remercie chaleureusement ses partenaires pour leur précieux soutien qui ont largement contribué à la réussite de cette 6ème édition.
Le Réseau des maires pour l'assainissement du secteur de la microfinance a lancé ses activités de l'année 2025 lors d'une session tenue, vendredi 02 mai 2025, à la mairie de Ouidah. Une rencontre tenue en présence des directeurs généraux de l'ANSSFD, du FNM et du conseiller technique à la microfinance de la ministre des Affaires sociales et de la microfinance.
Face à la prolifération de structures de microfinance illégales, les maires veulent jouer pleinement leur rôle. C'est dans cette perspective que s'est tenue la première session de l'année 2025 du Réseau des maires pour l'assainissement du secteur de la microfinance le vendredi 02 mai dernier. Dans son mot d'ouverture, le maire de Ouidah et président du réseau, Mawugnon Christian Houetchenou, a rappelé les enjeux.
« Lors de la mise en place de ce réseau, nous avions convenu d'apporter notre soutien au gouvernement à travers l'ANSSFD, qui a rencontré beaucoup de difficultés », a-t-il souligné. « Nous étions les premiers soldats au front puisque, en tant que chefs de collectivités locales, c'est vers nous que les populations se tournent… et parfois, c'est contre nous que cela se retourne », a-t-il ajouté en référence à la nécessaire implication des maires.
Pour lui, cette session du 2 mai est l'occasion de poser les bases de l'action à venir. « Cela nous permettra, pour les 8 mois qui restent dans l'année, de mener des actions fortes qui permettront d'apporter notre pierre à la construction de cet édifice qu'est le secteur de la microfinance ».
Dans ce sens, le Directeur général de l'Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD), Phillipe Dahoui, a souligné le rôle de l'ANSSFD dans la lutte. « Nous devons nous faire le devoir de vous apporter des compléments d'information et être aptes à vous apporter également toutes les clarifications nécessaires parce que c'est vous qui êtes au contact de la population », a-t-il déclaré. Le DG ANSSFD a ajouté que cette session constituait une occasion pour recueillir les recommandations des élus afin d'améliorer l'action et la stratégie de l'agence. « Encore une fois, merci d'avoir accepté spontanément de répondre à cette première session, qui ne traduit que votre volonté, également votre détermination dans l'accompagnement du secteur de la microfinance, qui est quand même un facteur social et financier », a indiqué Phillipe Dahoui.
L'ordre du jour a permis d'examiner la mise en œuvre du plan de travail 2025, le niveau d'exécution du programme de microcrédits, la carte actualisée des points de services SFD au 31 décembre 2024, ainsi que la validation du plan d'accompagnement des stratégies d'assainissement.
La session s'est achevée par l'adoption à l'unanimité de la feuille de route 2025 du Réseau.
M. M.