La flotte de véhicules taxis lancée en 2017 par le gouvernement est au centre d'une question orale avec débat adressée au gouvernement. C'est à l'initiative du député Kamel Bio Sika Ouanssangari du groupe parlementaire Les Démocrates.
QUESTION ORALE AVEC DÉBAT AU GOUVERNEMENT
1- Quel est le bilan que fait le gouvernement de la mise en œuvre de ce projet ?
2- Quel est le coût d'achat des véhicules mis à disposition dans le cadre de ce projet ?
3- Combien de véhicules ont été finalement acquis dans le cadre de ce projet ?
4- Combien d'emplois ont été créés dans le cadre de ce projet ?
5- Quelles sont les difficultés recensées auprès de ces conducteurs ?
6- Quelles ont été les mesures d'accompagnement du gouvernement vis-à-vis des conducteurs sélectionnés dans le cadre de ce projet ?
7- Après plus de quatre ans de mise en œuvre de ce projet, quel est le taux de recouvrement total réalisé auprès des conducteurs sélectionnés ?
8- Le call center censé aider les conducteurs dans la recherche de la clientèle fonctionne-t-il toujours ? Si non combien de mois ce call center a-t-il été fonctionnel ?
9- Est-ce que l'expérience a été une réussite ou un échec pour les jeunes qu'on disait vouloir sortir du besoin que pour le gouvernement ?
10- Le gouvernement a-t-il évalué la gestion de ce projet ? Qu'en est-il de l'audit financier de sa gestion ?
11- Dans quelle mesure le projet a-t-il résorbé le taux de chômage ?
12- Le projet a-t-il pu changer la donne sur le trafic urbain à Cotonou et dans les autres communes où il a été expérimenté ?
13- À la date d'aujourd'hui, combien de véhicules sont toujours sous contrat ?
14- Combien de conducteurs sélectionnés dans le cadre de ce projet ont pu solder entièrement leur contrat ? Qu'est ce qui est envisagé pour ceux qui ne sont pas arrivés à honorer leur contrat ?
15- Une seconde phase du projet est-elle envisageable ?
Les étudiants de 6 des Etats membres du Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) ont compéti, jeudi 30 novembre 2023 à l'Université d'Abomey-Calavi (Bénin). A l'issue de cette 5è édition du Concours interuniversitaire d'art oratoire sur l'impact du Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (BC/FT) sur les économies ouest-africaines, les trois premiers Prix sont revenus respectivement au Sénégal, Bénin et Togo.
Le Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) a organisé, jeudi 30 novembre 2023 à l'amphithéâtre Idriss Déby de l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin, la 5è édition du Concours interuniversitaire d'art oratoire sur l'impact du Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (BC/FT) sur les économies ouest-africaines. Le concours placé sous le thème ‘'La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : quels enjeux pour la jeunesse ‘' a opposé six (06) étudiants présélectionnés dans les Etats membres francophones et lusophones du GIABA. Les six candidats représentant respectivement l'Université d'Abomey-Calavi (Bénin) ; l'Université publique du Cabo Verde (Cabo Verde) ; l'Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d'Ivoire) ; l'Université Amílcar Cabral (Guinée Bissau) ; l'Université Cheikh-Anta-Diop (Sénégal) et l'Université de Lomé (Togo) ont presté chacun durant 20 minutes maximum devant un Jury.
Les présentations sont axées, entre autres, sur l'Aperçu de la menace BC/FT dans la société, les risques et enjeux du BC/FT ; les Conséquences du BC/FT sur le développement économique des Etats membres de la CEDEAO ; Rôle et efforts du GIABA dans la lutte contre le BC/FT en Afrique de l'Ouest ; Stratégies de lutte contre le BC/FT au sein de la jeunesse ouest-africaine ; Rôle des universitaires dans la lutte contre le BC/FT en Afrique de l'Ouest ; le rôle des jeunes dans la LBC/FT et les infractions sous-jacentes.
L'organisation du concours témoigne de l'intérêt que le dispositif national et régional de lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme accorde aux jeunes et de la nécessité de prévenir les activités liées aux BC/FT et autres infractions sous-jacentes, selon Wilfried Houedokou, Président par intérim de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) et Correspondant national du GIABA. « Mettre cette problématique au centre d'un art oratoire permettra aux jeunes de bien cerner les risques auxquels ils sont exposés et de prendre des dispositions nécessaires pour ne plus se compromettre dans leur vie quotidienne », a-t-il expliqué.
La « stratégie » adoptée à travers le concours d'art oratoire est à la fois « ludique et stimulante ». Elle « permettra infailliblement aux jeunes de mieux cerner les risques auxquels ils sont exposés », a reconnu Yélindo Patrick Houessou, Vice-Recteur de l'Université d'Abomey-Calavi, Représentant le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique. Il a saisi l'occasion pour remercier le GIABA pour avoir choisi le Bénin pour abriter la 5è édition du Concours interuniversitaire d'art oratoire sur l'impact du Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (BC/FT) sur les économies ouest-africaines.
Pour Mamadou Konaté, le représentant du Représentant résident de la CEDEAO au Bénin, il est primordial de sensibiliser et d'éduquer les jeunes sur les dispositifs de lutte contre le BC/FT. A l'en croire le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme sont des « fléaux qui menacent » les « économies » et la « stabilité » des pays africains. « En développant vos compétences en art oratoire, vous vous armez d'outils puissants pour sensibiliser vos pairs, vos familles et vos communautés sur les dangers du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme », a indiqué Mamadou Konaté à l'endroit des jeunes étudiants.
L'objectif du GIABA, selon Timothy Melaye, le représentant du Directeur général de l'institution, est de mobiliser les étudiants et le public universitaire contre le BC/FT. Le concours entend susciter des contributions universitaires pertinentes au moyen de travaux de recherches et de publications d'ouvrages sur le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (BC/FT).
A l'issue des délibérations du Jury, la candidate de l'Université Cheikh-Anta-Diop (Sénégal), Oumou Kalsoum Thiandoum a remporté le 1er prix avec une moyenne de 89,33 sur 100.
L'Université d'Abomey-Calavi (Bénin) représentée par Gracia Darel Bignon Dolape gagne le 2è Prix avec une moyenne de 80,66 sur 100.
La troisième place est revenue à l'Université de Lomé (Togo) qui a obtenu 73 points grâce au candidat Batiam Lare Baknampar.
Le trio gagnant a reçu respectivement une plaque, un ordinateur portatif, un certificat de participation plus un chèque de 1000 USD (1er Prix), 750 USD (2è prix) et 500 USD (3è prix).
Un ordinateur portatif a été offert à chacun des autres participants (Guinée Bissau, Côte d'Ivoire et Cabo Verde) en guise de lot de consolation plus un certificat de participation.
Le Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) est une institution spécialisée de la CEDEAO. Elle a en charge le renforcement des capacités des Etats membres dans la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans la région ouest-africaine.
Marc MENSAH
Le Souverain marocain a adressé un message à la COP 28 qui se tient à Dubaï. Au cours de cette rencontre internationale de haut niveau, consacrée aux défis climatiques dans le monde, le Roi du Maroc a plaidé en faveur d'un Pacte pour l'action face au défi climatique.
« Aussi nécessaire qu'elle soit, la négociation climatique n'est pas - et ne peut devenir - une fin en soi. Il est un temps pour négocier, et il est un temps pour agir », c'est ce qu'a laissé entendre le Roi Mohammed VI du Maroc dans son discours au Sommet mondial sur l'action climatique, organisé dans le cadre de la 28e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP28), à Dubaï.
Selon le Roi, le temps pour agir est déjà là. Pour Mohammed VI, il s'agit d'un Pacte pour l'action qu'il faudra lancer sans délai. Tout comme le changement climatique s'amplifie inexorablement, les COP doivent sortir de la logique des "petits pas", qui les caractérise depuis trop longtemps », a-t-il souligné. « Entre l'action climatique par "petits pas" et les défis climatiques imminents qui s'imposent significativement, se crée un fossé qu'il convient de combler sans délai », a ajouté le Souverain.
Pour le Roi du Maroc, entre les voix de ceux qui se résignent aux "petits pas", et de ceux qui ne jurent que par les "grandes ruptures, il y a un chemin fait de pragmatisme certes, mais aussi de volontarisme, d'ambition et de vision. Chemin qu'il a exhorté toute la communauté internationale à emprunter si, dira-t-il, le dessein commun, est toujours d'être à la hauteur des engagements souscrits à la COP 21 de Paris en 2015, et à la COP 22 à Marrakech en 2016.
Tout en admettant que les conclusions du Premier Bilan Mondial de la mise en œuvre de l'Accord de Paris attestent d'une dynamique universelle autour de la question climatique, le Souverain a affirmé que « les efforts d'adaptation observés demeurent fragmentés, progressifs et très inégalement répartis entre les régions, et particulièrement les plus vulnérables aux effets dévastateurs du dérèglement climatique ».
Pour le Roi du Maroc, la gestion mondiale de la crise climatique ne peut que s'orienter vers une approche plus adaptée aux contraintes nationales, centrée sur une croissance qualitative durable et surtout sur une vision à vocation humaniste.
SM. Mohammed VI a évoqué à l'occasion, la conviction du Maroc, dont l'engagement climatique est précurseur, se concrétise à travers plusieurs leviers stratégiques et politiques, dont une Contribution Nationale Déterminée rehaussée en 2021.
Le Souverain a cité dans ce contexte le Nouveau Modèle de Développement conçu dans une optique de durabilité et la Stratégie Nationale de Développement Durable, pensée et déclinée dans une perspective de forte inclusion.
« Au Maroc, l'essor des Énergies Renouvelables et durables, le développement des filières d'hydrogène vert compétitif, notre connectivité grandissante avec les marchés mondiaux et l'organisation d'une Coupe du monde de football entre deux continents sont autant de preuves de la vision d'intégration régionale que nous portons", a a indiqué Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
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L'Ambassadeur des États-Unis, Brian Shukan, a officiellement remis aux Forces Armées béninoises (FAB), des équipements d'une valeur de plus de 1,3 milliards de francs CFA, le 29 novembre, au Camp Militaire de Parakou dans le cadre de la deuxième édition du Programme de Sécurisation des Frontières, connu sous le nom de BORSEC II. Ce don d'équipements inclut des bottes, des gants, des lunettes balistiques, des projecteurs, des émetteurs-récepteurs radio, des écrans, des trousses de premier secours, des pelles-pioches, et des jumelles.
À travers le programme BORSEC, plus de 700 soldats béninois ont reçu une formation sur les tactiques de surveillance des frontières telles que la navigation terrestre, les exercices de combat, les patrouilles et les soins médicaux d'urgence. La formation inclut également le renforcement des relations entre les populations locales et les militaires.
BORSEC vise également à institutionnaliser le type de formation que les soldats reçoivent dans le cadre du programme, au sein des forces terrestres conventionnelles du Bénin. « Face à la menace que posent l'insécurité et le terrorisme, il est impératif que nous nous unissions, que nous partagions nos connaissances et nos ressources, et que nous coordonnions nos actions pour éradiquer cette menace dévastatrice, » a déclaré l'Ambassadeur Shukan durant la cérémonie de remise de don. « Les États-Unis sont fiers de jouer un rôle actif dans ce programme, en fournissant des équipements de pointe qui renforceront les capacités des Forces Armées Béninoises. »
L'Ambassadeur Shukan et le Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises, le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, ont signé un Mémorandum d'Entente pour un Programme de Développement de Compétences Fondamentales et du Leadership financé par le gouvernement américain. L'objectif de ce programme est de renforcer les capacités des FAB à lutter contre le terrorisme dans le nord du Bénin, à travers un projet en plusieurs phases visant à équiper et à soutenir la formation des soldats au Centre de Formation Militaire de Bembèrèkè et dans les unités des FAB déployées le long de la frontière. Le programme sera exécuté avec les nouveaux diplômés qui ont reçu la formation de base des FAB pour renforcer des compétences telles que la navigation terrestre, le maniement des armes, les mouvements de troupes, les premiers soins d'urgence et l'établissement de relations positives avec la population civile.
Brian Shukan a exprimé sa gratitude à l'endroit des hommes et femmes empreints de courage, qui risquent leur vie chaque jour pour combattre le terrorisme. Il a par ailleurs loué leur dévouement, leur professionnalisme, et leur sacrifice.
Le ministre du cadre de vie, en charge des transports et du développement durable a défendu mercredi 29 novembre 2023, le budget du département ministériel dont il a la charge, devant les députés de la commission budgétaire de l'Assemblée nationale. José TONATO a défendu une enveloppe de plus de 410 milliards de francs CFA, jamais défendu jusque-là.
410, 674 445 milliards de francs CFA, c'est l'enveloppe financière qu'il faudra pour le ministère du cadre de vie chargé des transports, et du développement durable en 2024. Le ministre José TONATO a défendu le projet de budget devant la représentation nationale mercredi 29 novembre 2023. Le document présenté à la représentation nationale, connait un accroissement annuel de 9,27% par rapport aux crédits ouverts en 2023. Les dépenses en capital s'élèvent à 397, 289 625 milliards de francs CFA, soit 96,74 %, contre 3,26 % pour le fonctionnement. Elles sont financées à hauteur de 58,24 % par le budget national, et 38,50% par les ressources extérieures sous forme de prêts et de dons.
La hausse du budget de ce ministère selon TONATO, s'explique par la nécessité de poursuivre la mise en œuvre diligente des programmes majeurs du Programme d'action du gouvernement (PAG2) 2021-2026 dans le secteur du cadre de vie et des transports. Le but selon le ministre, est de poursuivre la dynamique de la consolidation des réformes et des projets structurants. José TONATO a évoqué la réhabilitation et l'aménagement des voiries dans certaines villes du Bénin (asphaltage » phase B) ; l'assainissement pluvial de Cotonou et des villes secondaires ; la construction des équipements marchands ; la gestion intégrée des déchets, boues de vidange et eaux usées dans les grandes villes du Bénin ; le renforcement de la mobilité urbaine dans le Grand-Nokoué ; la protection de la zone côtière du Bénin à l'Ouest (Hillacondji-Grand-Popo) ; l'aménagement et la réhabilitation des périmètres autour des lacs Ahémé et Nokoué et de la lagune de Porto-Novo.
Les travaux de construction de bâtiments administratifs et d'infrastructures socio-communautaires, notamment, la Cité administrative ; la Cité ministérielle ; les Cités administratives départementales ; les Sièges des institutions ; la réhabilitation des forêts classées du Bénin ; le programme de 20.000 logements économiques et sociaux ; le développement et la maintenance des infrastructures routières-voies revêtues et routes en terre ; la modernisation des infrastructures d'envergure internationale notamment, le Port autonome de Cotonou, l'Aéroport international de Cotonou, sont entre autres les grands chantiers sur lesquels il faudra poursuivre les travaux en 2024.
Le ministère du cadre de vie en charge des transports et du développement durable, résulte de la fusion de l'ex ministère des transports et des travaux publics, et du ministère du cadre de vie et du développement durable, et l'adoption du décret N°2023-156 du 17 avril 2023, portant composition du nouveau gouvernement mis en place par le président de la République, Son Excellence Patrice TALON.
La fête nationale du Vodun, célébrée le 10 janvier de chaque année aura un cachet spécial dans la ville de Ouidah à partir de 2024, avec les Vodun Days ; nouveau festival des arts Vodun prévu pour se tenir les 09 et 10 janvier de chaque année dans la cité historique. Au cours d'une conférence de presse jeudi 30 novembre 2023, Jean-Michel ABIMBOLA, ministre du tourisme, de la culture et des arts, a apporté des clarifications sur ce nouveau festival qui répond à l'ambition du gouvernement de développer le tourisme religieux, de révéler « l'exception culturelle béninoise », et d'en faire un véritable pilier de la diversification de l'offre touristique dans le pays.
Jean-Michel ABIMBOLA matérialise son ambition de faire de la célébration du Vodun, un grand festival des arts Vodun. Le 10 janvier 2023, l'autorité ministérielle avait exprimé sa volonté de faire de cette occasion de célébration des religions endogènes, un festival qui convoquera toutes les expressions créatives autour de ce qu'il appelle, « marqueur identitaire ». L'idée selon le ministre, est de permettre au Bénin, « d'assumer pleinement sa vocation de terre de pèlerinage et berceau du Vodun, pour y faire éclore le potentiel de cette culture dans ses aspects les plus inspirants ».
Face à la presse ce jeudi 30 novembre, Jean-Michel ABIMBOLA a souligné que les Vodun Days constituent un « nouveau naming du Festival Vodun qui se tenait à Ouidah à l'occasion de la fête du 10 janvier ». Le choix porté sur Ouidah selon le ministre, s'explique par son statut de « ville symbole de réhabilitation de la mémoire des afro-descendants ». « Ce lieu est un instrument de promotion de la destination Bénin », a-t-il ajouté avant de rappeler l'importance des Vodun Days qui, d'après lui, constituent « un évènement qui vient décupler le potentiel touristique de Ouidah et le rayonnement de la destination Bénin ». « Les Vodun Days se dérouleront chaque année à Ouidah, il n'y a pas un principe de rotation autour de l'événement », a précisé l'autorité ministérielle.
Pour une bonne réussite de la 1ère édition des Vodun Days, plusieurs comités sont mis en place. Un comité est dédié à l'ingénierie événementielle, un autre à la logistique événementielle, et un 3e à la communication événementielle.
Au total, 05 lieux d'animation sont retenus pour les Vodun Days. Il s'agit de la Place Maro, l'esplanade du Fort français, la Forêt sacrée de Kpassè, l'esplanade du Temple des Pythons, et le couvent éphémère dédié à Vodun Mami. Une scène est prévue sur la plage pour accueillir des artistes béninois et internationaux pour un concert et un spectacle. Pour ce qui concerne le village des Vodun Days, une sélection d'ateliers thématiques permettra d'approfondir la compréhension de la religion ; des stands de restauration présents proposeront une variété de repas locaux et internationaux ; et pour garantir le confort du public, de nombreux points d'informations et des installations sanitaires seront installés au sein du village.
L'espace camping des Vodun Days composé de 81 emplacements, est une solution conviviale pour ceux qui souhaitent vivre l'événement de manière immersive et qui souhaitent être à proximité des activités.
Les Vodun Days proposent, pour différents types de publics, un camping composé de 81 emplacements. Une solution conviviale pour ceux qui souhaitent vivre l'événement de manière immersive, et à proximité des activités.
« Le Vodun, avec son message d'amour, d'humanisme, de tolérance, et de respect pour la nature, aspire à l'épanouissement intégral de l'individu dans toutes ses dimensions. Il s'impose ainsi comme un symbole de la diversité, de la complexité de l'altérité africaine », c'est l'appel que le ministre du tourisme, de la culture et des arts a lancé après avoir rappelé le clou du spectacle qui sera marqué par le cérémonial du 10 janvier, en présence des hauts dignitaires et empreint d'une grande solennité, la parade rituelle de sortie des fidèles de couvents Vodun.
F. A. A.
Le directeur adjoint de Cabinet du ministre de la Justice et de la Législation Gilbert Togbonon, a procédé ce jeudi 30 novembre 2023, à l'ouverture des travaux de la 5e édition du Séminaire sur le Justice Commerciale. Cette rencontre annuelle est organisée par le Conseil des Investisseurs Privés au Bénin en partenariat technique avec le Tribunal de Commerce de Cotonou.
La 5e édition du Séminaire sur la Justice Commerciale (SJC) a réuni les acteurs du monde judiciaire et économique sous le thème : « L'amélioration du climat des affaires et l'efficience du recouvrement des créances ». C'est une initiative annuelle du Conseil des investisseurs privés au Bénin (CIPB) ; une association qui contribue depuis des années, à la mise en place d'un espace favorable à l'investissement, à l'emploi et à l'optimisation des ressources locales. Selon le président du Conseil des investisseurs privés au Bénin, Roland Riboux, « cette 5e édition du SJC s'inscrit dans un processus de maintien du dialogue public-privé entre l'Etat et le secteur privé pour la bonne marche des entreprises et le développement économique du Bénin ». L'édition 2023 du SJC permet d'aborder les techniques de financement des entreprises par les établissements de crédit et leur impact dans le recouvrement des créances ; et l'intelligence stratégique dans la gestion du contentieux commercial. Le CIPB, informe Roland Riboux, souhaite que les travaux autour de ces communications suscitent non seulement des réflexions pour mieux appréhender la pertinence des problèmes soulevés, mais aussi, aident les participants à améliorer l'exécution de leurs différents contentieux. Il a remercié le Tribunal de Commerce de Cotonou pour la fructueuse collaboration entretenue depuis les quatre dernières éditions du SJC.
À en croire le magistrat Romain Koffi, l'impact des rencontres ‘SJC' sur l'efficacité des actions du Tribunal de Commerce de Cotonou n'est plus à démontrer. Il a rassuré les participants de la poursuite de l'implémentation des bonnes pratiques au sein du Tribunal de Commerce de Cotonou. « Nous restons à l'écoute et ouvert à toutes les idées qui participent à l'amélioration de nos performances », a affirmé le président du Tribunal de Commerce de Cotonou.
L'Ambassade de France au Bénin apporte chaque année, son soutien à l'organisation du SJC. Selon l'attachée de coopération, Marie Veillon, l'Ambassade de France au Bénin est convaincue de l'intérêt de cet espace de dialogue qui permet aux investisseurs d'évoquer les aspérités de leur quotidien et leur soutien à l'amélioration du cadre juridique relatif au secteur des affaires. « Les précédentes éditions ont permis d'enregistrer des avancées notables afin de sécuriser le climat des affaires », a-t-elle relevé.
Procédant à l'ouverture officielle des travaux, Gilbert Togbonon, directeur adjoint de Cabinet du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation a indiqué que la 5e édition du SJC intervient dans un contexte encore plus favorable au développement des activités économiques et des opérations commerciales. Il est marqué notamment par l'opérationnalisation de la Cour d'appel de commerce de Cotonou mais aussi l'entrée en vigueur imminente du nouvel acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution. « Le dialogue permanent que mon département entretient avec le secteur privé est une nécessité car l'État est le garant de la sécurité juridique et judiciaire qui doit prévaloir pour le maintien des relations économiques nationales comme internationales », a déclaré Gilbert Togbonon. Il a salué le CIPB et l'implication constante de son président dans l'enracinement du dialogue entre le secteur privé et celui de la justice. Le directeur adjoint de Cabinet est convaincu que les propositions et recommandations issues de ce séminaire contribueront au renforcement des juridictions de commerce au Bénin.
Akpédjé Ayosso
Les Journées Scientifiques de l'Economie Béninoise (JSEB), édition 2023, auront lieu les 14 et 15 décembre 2023 au Palais des Congrès de Cotonou.
« Quelles stratégies de développement économique et social inclusif au Bénin face aux chocs multiples ? », c'est sous ce thème que l'édition 2023 des Journées Scientifiques de l'Economie Béninoise (JSEB) se tiendra les 14 et 15 décembre 2023 à Cotonou. Elles sont organisées par la Direction générale de l'Economie (DGE). La première journée sera marquée par une conférence inaugurale axée sur « la dette publique en Afrique sub-saharienne : vers l'insoutenabilité ». Les différentes sessions portent sur le capital humain, la pauvreté et l'inégalité ; la gouvernance et inclusion économique et sociale ; l'endettement et politique budgétaires ainsi que le commerce international et intégration régionale.
La conférence inaugurale de la deuxième journée est intitulée « Accès aux nouvelles technologies et efficacité de la croissance : Des disparités en Afrique ». Les échanges permettront d'aborder des thèmes relatifs aux politiques et pauvreté énergétiques ; à l'innovation financière et logistique ; à la transition numérique et développement etc.
A.A.A
Sélectionné parmi plus d'une centaine de projets, le "Musée International du Vodun" réalisé par le cabinet Koffi & Diabaté Architectes est lauréat du prix « WAFX » du World Architecture Festival 2023. WAFX Awards est décerné aux projets encore non réalisés qui abordent les grands enjeux de l'architecture, de la société et de la planète. De plus, le Musée International du Vodun est également finaliste dans la catégorie "Projet Futur - Culture". Les associés Guillaume Koffi et Issa Diabaté présenteront le projet devant un jury de professionnel à Singapour le 30 Novembre prochain.
Ce projet-phare du Programme d'Actions du Gouvernement Béninois vise à révéler et valoriser le riche héritage culturel du Bénin, avec une emphase particulière sur la culture du Vodun, qui a vu le jour au XVIIe siècle dans l'ancien Royaume du Dahomey et qui s'est répandue en Afrique de l'Ouest (Bénin, du Togo, du Nigeria et Ghana) puis en Amérique du Sud et dans les Caraïbes.
Le Musée International du Vodun incarne la volonté du gouvernement du Bénin de réhabiliter et d'offrir au monde la richesse des arts et des cultures liés au Vodun. Des projets majeurs se déclinent autour de la valorisation de ce patrimoine immatériel, notamment les Vodun Days, célébration annuelle qui se déroule chaque 10 janvier dans la Cité historique de Ouidah.
Le Musée International du Vodun offrira une expérience muséale unique en Afrique de l'Ouest. Les touristes locaux et internationaux auront l'opportunité d'explorer et d'apprécier la richesse de la culture Vodun ainsi que son impact profond sur l'histoire et la société. Il s'agit d'un témoignage vivant de la richesse et de l'influence de cette culture fascinante et méconnue, qui mérite d'être célébrée avec justesse.
Situé à Porto-Novo, capitale du Bénin, le futur Musée International du Vodun occupera un site d'environ 16000 m². Son architecture circulaire et organique est ancrée dans les traditions ancestrales locales, en s'inspirant des Tata Somba, forteresses en terre typiques du pays somba, au nord du Bénin. Le Musée comprendra cinq espaces majeurs, comprenant un bâtiment d'accueil avec un auditorium pour 150 personnes, une salle d'exposition temporaire dotée d'un accès indépendant, et quatre salles d'exposition permanentes.
En affirmant la validité d'une pratique spirituelle longtemps stigmatisée mais jamais éteinte, le Musée International du Vodun se présente comme un repère, préservant et mettant en valeur la précieuse histoire du Bénin. Il représente un lien essentiel entre le passé, le présent et l'avenir.
A propos de Koffi & Diabaté Architectes :
Créée en 2001, l'agence Koffi & Diabaté Architectes s'articule autour de ses deux associés et d'une équipe de plus de 75 personnes qui croient tous fortement que le partage et l'échange sont l'ultime gage d'une nécessaire ouverture d'esprit.
L'Agence travaille sur un large éventail de projets allant du logement aux bureaux d'affaires en passant par les lotissements ou encore les opérations immobilières, en Côte d'Ivoire et dans la sous-région.
Notre mission : bâtir des édifices modernes, de qualité, tout en prenant en compte le style de vie et l'identité culturelle de nos clients, et toujours, l'intégration au territoire.
Au cours des dernières décennies aux États-Unis, le monde agricole a vu de plus en plus de femmes installer leur propre exploitation.
En outre, ce sont les femmes qui adoptent le plus souvent des techniques durables, telles que l'évaluation et la conservation du sol, la culture en couverture, la végétation permanente, le compostage et la rotation des cultures. Et aujourd'hui, face aux effets du changement climatique, de nombreuses grandes entreprises agricoles commerciales leur emboîtent le pas.
Les agricultrices sont devenues des cheffes de file du mouvement « slow food » (nourriture lente), qui encourage les consommateurs à acheter des aliments biologiques, produits localement.
Ce mouvement a pris son essor dans les années 1990, lorsque les petits et moyens agriculteurs ont compris que face aux grandes entreprises agricoles, ils pouvaient survivre en vendant leurs produits directement aux consommateurs. Leur clientèle a tellement pris goût aux fruits et légumes locaux, considérés comme étant de haute qualité, que le nombre de marchés de produits agricoles dans les villes américaines a quadruplé entre 1994 et 2013.
Ce que disent les statistiques
Le nombre de femmes agricultrices a rapidement augmenté aux États-Unis. Selon le recensement agricole de 2017 (PDF, 1,4 MB) effectué par le département de l'Agriculture, 36 % des producteurs alimentaires américains sont des femmes. Cela représente une hausse de 27 % en cinq ans. De nos jours, près de la moitié des terres agricoles aux États-Unis (soit environ 157 millions d'hectares) sont cultivées par des femmes.
En vendant des aliments sains aux collectivités, les exploitations agricoles durables établissent des liens avec les consommateurs ruraux et urbains. Beaucoup de ces fermes proposent à leur clientèle des cours de nutrition et d'agriculture ; elles offrent des repas aux écoles et aux personnes sans abri ; elles prennent part bénévolement à des programmes d'utilité collective ; ou elles installent même des chambres d'hôtes à but lucratif ou des boutiques de vente au détail approvisionnées en produits venant d'autres entreprises locales.
« Je suis en mesure de faire le lien entre les gens et leur nourriture », explique Visar Duane, qui a émigré du Cambodge aux États-Unis en 1981 et dirige aujourd'hui l'exploitation Purple Skies Farm, dans l'Ohio. « Quand on accueille des personnes dans nos chambres d'hôtes ou sur le marché de notre ferme, elles voient d'où viennent les légumes, et combien d'efforts et de soin sont déployés pour produire des fruits et légumes de qualité. »
Lorsque la COVID-19 a perturbé les chaînes et les transports alimentaires (ce qui a compliqué la livraison de denrées dans les régions reculées), les agricultrices se sont mobilisées pour aider leurs collectivités.
« C'était inquiétant ici à Seldovia, se souvient Rosanna McInnes, de Seldovia, en Alaska. On commençait à voir des pénuries de nourriture. Mon voisin m'a dit que je devrais vendre les légumes de mon jardin, alors je l'ai fait. Mais je ne fournissais pas ; c'est à ce moment-là que j'ai décidé d'agrandir mon jardin pour aider à nourrir les habitants de ma collectivité. »
Depuis que la Semaine des femmes dans l'agriculture (du 11 au 17 novembre) a été proclamée par le président Ronald Reagan, dans les années 1980, et encore aujourd'hui, avec le hashtag #WomenInAg en vogue sur Twitter, les Américains reconnaissent les contributions apportées par les agricultrices comme Visar Duane et Rosanna McInnes.
La FIFA a communiqué le dernier classement des sélections pour le compte de l'année 2023 ce jeudi 30 Novembre. Le Bénin avec un nul et une défaite lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, maintient sa 20e position sur le plan africain.
Le Maroc est toujours premier au classement en Afrique suite à sa victoire sur la Tanzanie 2-0 en éliminatoires du Mondial lors de la deuxième journée. La Côte d'Ivoire, a fait deux pas en avant (de 52e à 50e) grâce à ses deux victoires devant le Seychelles (9-0) et la Gambie (2-0) lors des deux premières journées des qualificatifs pour la Coupe du monde 2026.
Le classement du Top 20 africain :
1-Maroc (13e)
2-Sénégal (20e)
3-Tunisie (28e)
4-Algérie (30e)
5-Egypte (33e)
6-Nigeria (42e)
7-Cameroun (46e)
8-Côte d'Ivoire (50e)
9-Mali (51e)
10-Burkina Faso (57e)
11-Ghana (61e)
12-Afrique du Sud (66e)
13-RD Congo (67e)
14-Cap-Vert (73e)
15-Guinée (80e)
16-Gabon (82e)
17-Zambie (84e)
18-Guinée Equatoriale (88e)
19-Ouganda (92e)
20-Bénin (97e)
A noter qu'au classement général, l'Argentine est toujours première suivie de la France 2e.
J.S
Wilfrid Lauriano do Rego (Directeur Général) annonce la création du cabinet spécialisé Stork Partners au sein duquel Nicolas Jean, Cheick Travaly et Laëtitia Jean sont également associés. Ces personnalités, issues du monde de la banque, de la finance et du conseil, ont exercé des fonctions de direction et de management au sein de grands groupes internationaux et sont reconnues pour leur connaissance de l'Afrique gagnée depuis de nombreuses années sur le terrain.
Le cabinet accompagne ses clients, champions nationaux et panafricains, ainsi que des investisseurs étrangers souhaitant se développer en Afrique. Grâce àla complémentarité des expertises, expériences et réseaux de ses quatre associés fondateurs, Stork Partners propose à ses clients de mobiliser, instantanément et de façon unique sur le continent africain, une équipe transverse composée d'experts de premier plan.
Stork Partners offre ainsi à ses clients un accompagnement innovant centré sur l'ensemble des composantes de la croissance. Le cabinet a ainsi la capacité de structurer une équipe de très haut niveau pour intervenir en prise directe avec les dirigeants et décideurs, sur les problématiques suivantes :
• Stratégie : définition et mise en œuvre de stratégies de croissance notamment en termes d'identification de nouveaux marchés, de diversification d'activités ou de nouvelles zones géographiques à développer ;
• Organisation : réorganisation de groupes, optimisation des organes de gouvernance, transformation du secteur public ;
• Management : accompagnement des dirigeants ;
• Financement : mise en place de financements structurés et levées de fonds auprès de bailleurs de fonds régionaux et internationaux ;
• Transaction : conseil en transaction notamment sur des projets (1) de partenariats publics-privés, (2) de co-développement / co-industrialisation, (3) de partenariats Sud-Sud.
Pour Wilfrid Lauriano do Rego, Directeur Général : “C'est une grande joie d'annoncer la création de Stork Partners. A l'heure où les économies africaines vivent de profondes mutations, qui touchent à la fois le secteur public et le secteur privé, nous sommes fiers de présenter ce nouveau cabinet de conseil au service des acteurs du développement économiques du continent. Nous souhaitons faire de Stork Partners une référence dans le secteur du conseil en Afrique, et jouer un rôle de catalyseur dans le développement de projets à impact. Avec nos associés, dont nous partageons les valeurs d'audace et de résilience, nous revendiquons une approche holistique de très haut niveau du conseil au secteur privé en Afrique et contribuons par la même occasion à répondre aux défis de souveraineté des États ».
Wilfrid Lauriano do Rego (ESCP, IAE Bordeaux, Université Cheickh Anta Diop de Dakar), expert-comptable et commissaire aux comptes de formation, intervient depuis plus de 35 ans sur des opérations de fusions-acquisitions et deprivate equitycomplexes, pour des clients majeurs,corporate et fonds d'investissements. Avant de fonder Stork Partners et d'en devenir Directeur Général, Wilfrid Lauriano do Rego a passé l'essentiel de sa carrière chez KPMG, dont il a été associé à partir de 2002 et Président du Conseil de Surveillance de KPMG France de 2019 à 2022. Wilfrid Lauriano do Rego a également été impliqué, depuis juillet 2019, par le Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron, sur des réflexions en faveur d'un renouvellement du partenariat entre la France et les pays du continent africain. Il est enfin membre de plusieurs conseils d'administration.
Nicolas Jean (ESSEC, Magistère Université de Lorraine), avocat de formation, intervient depuis plus de 15 ans sur l'ensemble du continent africain. Nicolas Jean est spécialisé dans le conseil aux gouvernements, sociétés d'Etats, champions nationaux et panafricains, ainsi qu'aux investisseurs internationaux sur le continent africain. Il accompagne ses clients issus du secteur privé dans le développement et la réalisation de leurs stratégies de croissance. Il figure depuis 2020 dans le top 10 du classement Jeune Afrique des 100 avocats d'affaires les plus influents en Afrique francophone (1ère place en 2021) et le Financial Times l'a identifié comme l'un des 5 leaders pionniers du développement durable. Avant de fonder Stork Partners, Nicolas Jean a passé quinze ans dans l'un des principaux cabinets d'avocats internationaux, dont il a été associé puis élu membre du comité exécutif entre 2020 et 2023.
Cheick Travaly (Moore School of Business de l'Université de Caroline du Sud, Université Cheickh Anta Diop de Dakar), banquier et expert financier, dispose de 32 ans d'expérience dans les secteurs bancaire et minier en Afrique. Avant de fonder Stork Partners, et d'en devenir Senior Advisor, Cheick Travaly a passé l'essentiel de sa carrière au sein du groupe Ecobank où il a exercé d'importantes responsabilités en Afrique francophone et anglophone. Après avoir dirigé plusieurs filiales, Cheick Travaly s'est notamment vu confier la responsabilité de la zone géographique la plus importante du groupe Ecobank entre 2019 et 2023. À ce titre, il était en charge de la supervision directe de 18 filiales pays en Afrique Centrale, de l'Est et Australe (région CESA) et gérait notamment un portefeuille de crédits directs de 1,7 milliards US Dollars et un volume de ressources de 5 milliards US Dollars.
Laëtitia Jean (Science-Po Paris, ESCP) intervient depuis plus de 15 ans auprès de ses clients en tant que conseil en stratégie, organisation et management. A ce titre, Laëtitia Jean bénéficie d'une solide expérience en matière d'accompagnement de fusions, de conception et de mise en œuvre de projets stratégiques et opérationnels, d'amélioration de la performance et des organisations, et d'accompagnement managérial (accompagnement du changement, formations, création et animation de collectif de direction, coaching individuel et collectif). Avant de fonder Stork Partners, Laëtitia Jean a passé 8 ans chez PwC (conseil en stratégie et organisation auprès du secteur public), avant de rejoindre Bpifrance (directrice de cabinet du DRH Groupe), puis Sémaphores (directrice de mission Transformation Organisation et Humaine), et de fonder en 2021 Ciconia Advisory, un cabinet de coaching et de conseil dédié à la performance organisationnelle et humaine.
A propos de Stork Partners : Stork Partners est un cabinet de conseil basé à Paris spécialisé dans l'accompagnement des acteurs économiques du continent africain. Le cabinet propose à ses clients une approche innovante centrée sur l'ensemble des composantes de la croissance : la stratégie, l'organisation, le management, le financement et le transactionnel.
Aujourd'hui, 365 jours se sont écoulés depuis que l'Inde a pris la présidence du G20. C'est l'occasion de réfléchir, de s'engager à nouveau et de rajeunir l'esprit de "Vasudhaiva Kutumbakam", "Une terre, une famille, un avenir".
Alors que nous assumions cette responsabilité l'année dernière, le paysage mondial était confronté à des défis multiples : la reprise après la pandémie de Covid-19, les menaces climatiques imminentes, l'instabilité financière et le surendettement des pays en développement, le tout dans un contexte de déclin du multilatéralisme. Au milieu des conflits et de la concurrence, la coopération au développement a souffert, ce qui a entravé les progrès.
En assumant la présidence du G20, l'Inde a cherché à offrir au monde une alternative au statu quo, en passant d'un progrès centré sur le PIB à un progrès centré sur l'être humain. L'Inde a voulu rappeler au monde ce qui nous unit, plutôt que ce qui nous divise. Enfin, la conversation mondiale doit évoluer - les intérêts de quelques-uns doivent céder la place aux aspirations du plus grand nombre. Cela nécessitait une réforme fondamentale du multilatéralisme tel que nous le connaissions
Inclusif, ambitieux, orienté vers l'action et décisif - ces quatre mots ont défini notre approche en tant que président du G20, et la déclaration des dirigeants de New Delhi (NDLD), adoptée à l'unanimité par tous les membres du G20, témoigne de notre engagement à respecter ces principes.
L'inclusion a été au cœur de notre présidence. L'inclusion de l'Union africaine (UA) en tant que membre permanent du G20 a permis d'intégrer 55 nations africaines dans le forum, élargissant ainsi celui-ci à 80 % de la population mondiale. Cette position proactive a favorisé un dialogue plus complet sur les défis et les opportunités mondiaux.
Le sommet "La Voie du Sud Global", premier du genre, organisé par l'Inde en deux éditions, a annoncé une nouvelle aube pour le multilatéralisme. L'Inde a intégré les préoccupations du Sud dans le discours international et a ouvert une ère où les pays en développement occupent la place qui leur revient dans l'élaboration du discours mondial.
L'inclusivité a également imprégné l'approche nationale de l'Inde à l'égard du G20, faisant de ce dernier une présidence populaire digne de la plus grande démocratie du monde. Grâce aux événements "Jan Bhagidari" (participation du peuple), le G20 a touché 1,4 milliard de citoyens, impliquant tous les États et territoires de l'Union en tant que partenaires. En ce qui concerne les éléments de fond, l'Inde a veillé à ce que l'attention internationale se porte sur des objectifs de développement plus larges, conformément au mandat du G20.
À mi-parcours critique de l'Agenda 2030, l'Inde a présenté le Plan d'action 2023 du G20 pour accélérer les progrès des Objectifs de développement durable (ODD), en adoptant une approche transversale et orientée vers l'action pour les questions interconnectées, notamment la santé ne, l'éducation, l'égalité des sexes et la durabilité environnementale.
L'un des principaux domaines à l'origine de ces progrès est celui de l'infrastructure publique numérique (IPN). Dans ce domaine, l'Inde a été décisive dans ses recommandations, ayant été le témoin direct de l'impact révolutionnaire d'innovations numériques telles que Aadhaar, UPI et Digilocker. Grâce au G20, nous avons achevé avec succès le référentiel de l'infrastructure publique numérique, ce qui constitue une avancée significative dans la collaboration technologique mondiale. Ce référentiel, qui comprend plus de 50 IAP provenant de 16 pays, aidera les pays du Sud à créer, adopter et développer des IAP afin de libérer le pouvoir d'une croissance inclusive.
Pour notre Terre unique, nous avons introduit des objectifs ambitieux et inclusifs pour créer un changement urgent, durable et équitable. Le "Pacte de développement vert" de la déclaration relève le défi de choisir entre la lutte contre la faim et la protection de la planète, en esquissant une feuille de route complète où l'emploi et les écosystèmes sont complémentaires, où la consommation est soucieuse du climat et où la production est respectueuse de la planète. Parallèlement, la déclaration du G20 appelle à un triplement ambitieux de la capacité mondiale en matière d'énergies renouvelables d'ici à 2030. Avec la création de l'Alliance mondiale pour les biocarburants et un effort concerté en faveur de l'hydrogène vert, l'ambition du G20 de construire un monde plus propre et plus vert est indéniable. Cela a toujours été l'éthique de l'Inde, et grâce aux modes de vie pour le développement durable (LiFE), le monde peut bénéficier de nos traditions durables ancestrales
En outre, la déclaration souligne notre engagement en faveur de la justice et de l'équité climatiques, en appelant à un soutien financier et technologique substantiel de la part des pays du Nord. Pour la première fois, l'ampleur du financement du développement a été reconnue, passant de milliards à des milliers de milliards de dollars. Le G20 a reconnu que les pays en développement ont besoin de 5,9 billions de dollars pour remplir leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) d'ici 2030.
Compte tenu des ressources monumentales requises, le G20 a souligné l'importance de banques multilatérales de développement plus efficaces et plus importantes. Parallèlement, l'Inde joue un rôle de premier plan dans les réformes des Nations unies, en particulier dans la restructuration des principaux organes tels que le Conseil de sécurité des Nations unies, qui garantira un ordre mondial plus équitable.
L'égalité entre les hommes et les femmes a occupé une place centrale dans la déclaration, avec en point d'orgue la formation, l'année prochaine, d'un groupe de travail dédié à l'autonomisation des femmes. Le projet de loi indien sur la réservation des sièges pour les femmes (Women's Reservation Bill 2023), qui réserve aux femmes un tiers des sièges du Parlement indien et des assemblées législatives des États, illustre notre engagement en faveur d'un développement mené par les femmes.
La déclaration de New Delhi incarne un nouvel esprit de collaboration autour de ces grandes priorités, en mettant l'accent sur la cohérence des politiques, la fiabilité des échanges commerciaux et une action climatique ambitieuse. Nous sommes fiers que, sous notre présidence, le G20 ait obtenu 87 résultats et adopté 118 documents, ce qui représente une nette amélioration par rapport au passé.
Au cours de sa présidence du G20, l'Inde a mené des délibérations sur les questions géopolitiques et leur impact sur la croissance économique et le développement. Le terrorisme et les meurtres insensés de civils sont inacceptables, et nous devons y répondre par une politique de tolérance zéro. Nous devons faire prévaloir l'humanisme sur l'hostilité et réaffirmer que nous ne vivons pas une ère de guerre.
Je me réjouis que l'Inde ait réalisé l'extraordinaire au cours de sa présidence : elle a revitalisé le multilatéralisme, amplifié la voix du Sud, défendu le développement et lutté pour l'émancipation des femmes, partout dans le monde.
Alors que nous transmettons la présidence du G20 au Brésil, nous le faisons avec la conviction que nos actions collectives en faveur des personnes, de la planète, de la paix et de la prospérité trouveront un écho dans les années à venir.
Le Premier ministre de l'Inde Narendra Modi
Reporté à l'entame de la saison, le restant des matchs comptant pour la première journée de la Ligue Professionnelle dans le cadre de la campagne 2023-2024 a été joué ce mercredi 29 Novembre 2023.
Sans trop rassuré, Coton FC s'est défait de Requins FC en menant 1-0 au tableau d'affichage au coup de sifflet final. Même score en faveur d'AS Cotonou face à Adjidja FC.
Les résultats des matchs en retard de la première journée :
DAMISSA FC 5-1 DYNAMO P
PANTHÈRES FC 1-0 CAVALIERS FC
BUFFLES FC 1-1 DYNAMIQUE FC
BANI GANSÉ FC 3-1 TAKUNNIN FC
DADJÈ FC 1-3 AS TONNERRE
ESPOIR SAVALOU 0-1 SOLEIL FC
ABEILLES FC 1-0 RÉAL SS
ASPAC FC 3-1 AZIZA FC
ÉTOILES FILANTES FC 1-0 AÏNONVI FC
COTON FC 1-0 REQUINS FC
AS COTONOU 1-0 ADJIDJA FC
AVRANKOU OMN 0-0 JAK
AYEMA FC 0-0 SOBEMAP FC
DRAGONS FC 1-1 JSO
ASVO 1-0 DJEFFA FC
Découvrez le classement provisoire par zone à l'issue des matchs en retard de la première journée :
Zone A
1er Bani Gansè FC 16 pts +09
2e Buffles FC 12 pts +04
3e Damissa FC 11 pts +04
4e AS Takunnin 11 pts +00
5e Dynamique FC 09 pts -02
6e Panthères FC 08 pts -04
7e US Cavaliers FC 07 pts -02
8e Dynamo Pk 07 pts -04
9e Béké FC 05 pts -05
Zone B
1er Dadjè FC 15 pts +00
2e Loto-Popo FC 14 pts +09
3e AS Tonnerre 11 pts +01
4e Dynamo Ab 11 pts -02
5e Abeilles FC 09 pts +03
6e Espoir FC 09 pts -01
7e Hodio FC 09 pts -01
8e Réal Sport FC 05 pts -02
9e Soleil FC 05 pts -07
Zone C
1er ASPAC FC 16 pts +04
2e AS Cotonou 14 pts +05
3e Coton FC 13 pts +05
4e AS Police 11 pts +02
5e Requins FC 11 pts +01
6e Adjidja FC 09 pts -01
7e Étoiles Filantes Omn 09 pts -05
8e Aïnonvi FC 05 pts -03
9e Aziza FC 02 pts -08
Zone D
1er Ayema FC 14 pts +04
2e SOBEMAP FC 14 pts +03
3e JS Pobè 11 pts +01
4e ASVO FC 11 pts +00
5e Dragons FC 09 pts +04
6e JS Ouidah FC 09 pts +03
7e JA Kétou 09 pts -02
8ee Avrankou Omn 06 pts -02
9e Djeffa FC 03 pts -11
J.S
C'est la fin de la 5e journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions. Accrochés en Turquie sur la pelouse de Galatasaray, les Red Devils de Manchester United sont proches de l'élimination.
On a eu droit à de beaux spectacles ce mercredi soir alors que se disputaient les derniers match de la 5e journée de la phase de groupes de la C1.
En début de soirée, il y a eu le nul spectaculaire entre Galatasaray et Manchester United 3-3 et la victoire renversante du PSV Eindhoven contre Séville (3-2). A la 5e journée Manchester United compte 4 points et dernier du groupe. Lors de la 6e journée il sera face au Bayern. Un match qui sera compliqué pour les Red Devils.
De son côté, dépassé dans le jeu, Lens, club français, a subi un récital de la part d'Arsenal (0-6) à l'Emirates avec cinq buteurs différents.
Autre rencontre, le Real Madrid sans Vinicius, mais avec Rodrygo et Bellingham a encore triomphé de Naples (4-2) dans le groupe C. Braga et l'Union Berlin qui sont dans la même poule que le Real Madrid, ont fait nul (1-1).
Voici les résultats de la soirée de mercredi :
Groupe A : Galatasaray 3-3 Manchester United, Bayern Munich 0-0 Copenhague
Groupe B : FC Séville 2-3 PSV Eindhoven, Arsenal 6-0 LENS
Groupe C : Real Madrid 4-2 Naples, Braga 1-1 Union Berlin
Groupe D : Benfica 3-3 Inter Milan, Real Sociedad 0-0 RB Salzbourg.
J.S
A Zongo, un quartier de Glazoué dans le département des Collines, un conducteur de taxi-moto communément appelé ‘'zémidjain'' a perdu sa moto dans la nuit du samedi 25 novembre 2023. C'est après avoir pris un pot avec des malfrats qui se sont faits passer pour des clients.
Un conducteur de taxi-moto tombe dans le piège des malfrats à Zongo dans la commune de Glzoué. Au nombre de 02, ils sollicitent le taxi-moto pour une course. Pendant le trajet, ces derniers lui proposent un instant de rafraichissement au cours de laquelle le taxi-moto selon nos sources, a consommé une bouteille de Guiness. Après l'instant de détente, ils reprennent le chemin pour le reste du trajet. L'un des malfrats fait tomber sciemment sa chaussure. Le temps d'aller la chercher, le zémidjan déjà en état d'ivre, perd connaissance, et les malfrats profitent de son état pour emporter sa moto. Ce n'est que le lundi 27 novembre 2023, dès qu'il a retrouvé ses sens à l'hôpital, qu'il constate les dégâts.
F. A. A.
La société de paris 1xBet est un partenaire fiable de la Coupe d'Afrique des Nations et compte avec toi les jours qui nous séparent du début de la fête du football !
Lieu de la compétition
La Coupe d'Afrique des Nations 2023 se déroulera du 13 janvier au 11 février en Côte d'Ivoire, avec Abidjan, Bouaké, Korhogo, San-Pédro et Yamoussoukro comme villes hôtes. La 34ᵉ édition du tournoi devait se dérouler en Guinée, mais la situation politique sur le continent a changé et le pays d'Afrique de l'Ouest accueillera la CAN en 2025.
24 équipes - un rêve
Suite aux résultats des qualifications, 24 équipes nationales ont été sélectionnées pour le tournoi, réparties en six groupes de quatre équipes chacun :
Groupe A : Côte d'Ivoire, Nigeria, Guinée équatoriale, Guinée-Bissau.
Groupe B : Égypte, Cap-Vert, Ghana, Mozambique.
Groupe C : Sénégal, Cameroun, Guinée, Gambie.
Groupe D : Algérie, Burkina Faso, Mauritanie, Angola.
Groupe E : Tunisie, Mali, Afrique du Sud, Namibie.
Groupe F : Maroc, RD Congo, Zambie, Tanzanie.
La Côte d'Ivoire et la Guinée-Bissau joueront le match d'ouverture au Stade Olympique Alassane-Ouattara.
Identité
Le nouveau logo du tournoi représente la silhouette d'un éléphant aux défenses géantes. Selon la Confédération africaine de football, la nouvelle image doit symboliser l'amitié de tous les peuples du continent, liés par une histoire et des valeurs communes. N'oublions pas que la Coupe d'Afrique des Nations 2023 se déroulera dans un pays dont le nom même est inextricablement lié à l'animal le plus fort du monde, et que cette symbolique est inscrite dans l'emblème.
Accessibilité
Pour la première fois dans l'histoire de la Coupe d'Afrique des Nations, les billets pour le tournoi pourront être achetés en ligne. Les organisateurs espèrent que ce nouveau service attirera des supporters de toute l'Afrique et des visiteurs d'autres continents.
Le prix des billets varie de 8 à 24 dollars. Chaque supporter aura la possibilité d'acheter six billets à la fois pour assister à un match de football avec sa famille ou ses amis.
Histoire
L'équipe la plus titrée du tournoi est l'Égypte. Les "Pharaons" ont remporté sept titres et ont gagné la CAN trois fois d'affilée entre 2006 et 2010. Le Cameroun a remporté cinq trophées, tandis que le Ghana est troisième avec quatre victoires. Le titre de meilleur buteur de l'histoire de la Coupe d'Afrique des Nations avec 18 buts est détenu par la légende du football camerounais et mondial, Samuel Eto'o, ambassadeur de 1xBet.
Si tu paries sur le sport, tu te demandes probablement quelles sont les équipes considérées comme les principales favorites. Les bookmakers estiment que l'Égypte, le Maroc, l'Algérie, le Sénégal et le Nigeria ont les meilleures chances de gagner, tandis que la Côte d'Ivoire est nommée la principale favorite.
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Oncle AGBAYA
On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon que tout le monde semble s'accorder sur le fait que mon petit Neveu de Kpomasse, l'honorable Rico, n'a pas été très inspiré lundi dernier, lors de la rencontre entre une délégation de son parti, et son Cousin Patou, en proposant à leur hôte, de démissionner un des sept sages actuels de la Cour Constitutionnelle afin de faire place à un " Démocrate " …
En plus de la surdité momentanée qu'a dû causer cette surprenante proposition au président de son parti, mon Cousin YAYI assis à quelques centimètres à coté de lui, ce fut une occasion de recevoir de Patou, quelques coups de règles bien appliqués sur les ongles …
Mais vous mes Neveux et Nièces, qui ricanez que la proposition de l'honorable Rico n'est pas si saugrenue que cela, et qu'elle pourrait l'inspirer lui-même à démissionner pour laisser sa place à son très méritant suppléant, mon Neveu Jude Lodjou de Toffo, à qui il doit en réalité son macaron, vous êtes tous des pagailleurs !
VOTRE ONCLE AGBAYA
Le Bureau international des expositions s'est réuni en assemblée générale le 28 novembre 2023 dont l'issue a permis de départager les trois pays candidats : la Corée du sud (29 votes), l'Italie (17 votes) et l'Arabie Saoudite (119 votes).
Chacune des candidatures méritent d'être examinée pour la prospective des villes et des territoires de demain.
Dans la zone portuaire du nord de Busan, la Corée du sud envisageait de transformer notre monde pour naviguer vers un avenir meilleur.
La candidature à l'exposition universelle 2030 à Busan offrirait à tous les participants l'occasion de reconnaître les défis mondiaux et de réfléchir à l'environnement et aux nouveaux modes de vie de l'humanité. Ainsi, les visiteurs deviendraient les témoins convaincants d'un nouvel avenir et d'une transformation opérés dans le monde entier sous leurs yeux en temps réel en utilisant les nouvelles technologies, telles que l'IA, l'IoT et la 6G.
Seule capitale de l'Union européenne nominée pour l'Expo 2030, Rome, au cours de ses presque trois mille ans de développement, a su se réinventer, au point de mériter le surnom de « ville éternelle ».
Ses racines, qui résident dans la recherche continue d'innovation, d'art et d'intégration entre les religions et les cultures, deviennent aujourd'hui le nouveau point de départ vers un avenir d'hospitalité et de qualité de vie.
Rome avait une occasion unique de combiner l'Expo 2030 avec un autre événement de classe mondiale : le Jubilé de 2025, qu'elle se préparait déjà à accueillir.
Il s'agit d'une occasion importante de synergies dans la réalisation de projets et d'infrastructures fonctionnelles, prêtes à accueillir des millions d'invités, optimisant ainsi à la fois les coûts et les ressources.
Enfin, Riyad 2030 finalement choisie se définit comme une passerelle vers les décennies futures. Avec le rythme des changements qui s'accélèrent dans les domaines de l'environnement, de la technologie, de l'économie et de la géographie, le monde de 2030 sera très différent de celui d'aujourd'hui, le voyage vers l'Expo 2030 étant un voyage d'exploration collective, de questions émergentes et d'imagination aidant à préparer les décennies à venir.
Kevin LOGNONÉ
Une fausse école de commerce sise à Mans en France a été démantelée et trois individus ont été arrêtés le 20 novembre 2023. Les prévenus ont été mis en examen le vendredi 24 novembre dernier.
Des dizaines d'étudiants béninois ont été escroqués par une fausse école de commerce de la ville de Mans en France. Sur la base de faux documents, l'établissement nommé European school of business and international affairs (ESBIA) faisait payer plusieurs milliers d'euros aux étudiants africains, la plupart originaire du Bénin, pour venir suivre des cours en France.
Mais une fois en France, les étudiants découvrent qu'ils ont été bernés. Selon le journal Ouest-France, ceux-ci « payaient environ 5 à 6 000 € l'année, mais étaient très vite encouragés à travailler. Tous pensaient venir pour des études, mais ils ont très vite compris qu'ils étaient pris dans un cercle vicieux, car l'école était leur seul moyen de rester légalement sur le territoire ».
Les étudiants ne reçoivent que quelques heures de cours d'anglais ou de comptabilité alors que l'école propose une vingtaine de formations différentes selon son site internet.
Les enquêtes ont révélé que l'école servait d'interface à un vaste réseau d'immigration clandestine. Elle délivrait des attestations aux étudiants leur permettant de se maintenir sur le territoire français.
Les documents saisis lors des perquisitions aux domiciles des responsables de l'école, révèlent que ESBIA existe depuis 2018 et aurait même bénéficié de financements publics destinés à l'aide à la formation en alternance.
Trois suspects dont deux nationalités béninoises et un de nationalité française ont été arrêtés le 20 novembre 2023. Les prévenus sont âgés de 42 et 48 ans et ne possèdent pas de casier judiciaire. Mis en examen le 24 novembre dernier pour des faits d' « aide au séjour en bande organisée, escroquerie aggravée et fraude fiscale », les prévenus risquent jusqu'à dix ans de prison.
L'enquête est en cour pour démanteler le réseau.
M. M.