Tête de la liste " Bénin Football Nouveau Départ ", seule liste plébiscitée pour les élections de la Fédération Béninoise de Football prévue pour le 25 août 2018, le nouveau président de la Fédération béninoise de Football, Mathurin de CHACUS dans un entretien à la télévision nationale défend son plan d'action et affiche ses ambitions pour le football béninois.
Mathurin de Chacus : Merci messieurs les journalistes. Ce jour est un grand jour. Je remercie d'abord très sincèrement mes collègues de mon comité exécutif qui ont accepté me porter à la tête de cette institution, la Fédération béninoise de football. Je les remercie énormément.
Quelle est votre vision pour la FBF ?
Ma vision, c'est de bâtir ensemble un football performant pour grandir notre pays.
Si vous parlez de football performant, cela voudrait il dire que les années précédentes, le football n'était pas performant que ça ?
On a eu des gens qui se sont battus pour le Bénin. Mais il faut qu'on détecte les vrais talents et non chaque fois aller voir les arbitres, les charlatans...Il faut qu'on arête avec cette façon de faire les choses et donner une bonne formation à nos jeunes qui peuvent valablement nous représenter. Il faut qu'on aborde les matches en croyant à la victoire.
Monsieur le président. Sous quel signe placez vous votre mandat ?
Je vais placer mon mandat sous le signe de la transparence et de la crédibilité de la FBF. Nous membres du comité exécutif sommes des pères de familles. À ce titre, nous devons nous respecter afin de bénéficier du respect de la famille des acteurs du football mais aussi de toute la population. Je ne vais pas embrigader le pouvoir de président à ma personne. Je vais libérer, je vais créer des cellules et je vais donner le pouvoir à tous les membres du comité exécutif pour accompagner la jeunesse. C'est sur ça que ma gestion va être basée.
Vous n'avez pas peur d'être trahi par vos collègues quand vous dites que vous allez décentraliser le pouvoir ?
C'est vrai. Le mot trahison fait partie du quotidien pas des Béninois mais de l'être humain. La FBF est une institution de la république, ce n'est pas ma société. Je ne dois pas conserver tout le pouvoir de la Fédération à ma personne. Je dois faire confiance parce que les autres m'ont fait confiance en m'acceptant à la tête de cette institution. Donc ce sont des gens qui savent que je suis une personne de consensus. Il faut que je rassemble tout le monde pour parler d'une même voix. Trahir, ça peut arriver mais il faut qu'on ait de la hauteur, de la grandeur de faire notre boulot pour marquer positivement l'histoire.
Monsieur le président, la question de l'argent a toujours divisé les membres du comité exécutif. Une fois à la tête de la FBF, quels arguments avez vous pour mettre un point final à cet état de chose ?
L'argent a toujours divisé pas seulement au niveau de la FBF même dans les familles, partout. L'argent , ce n'est pas le diable. On en a besoin pour vivre. Mais il faut avoir de dignité. Moi Mathurin de Chacus, si je suis élu le 25 août prochain, il y aura une Direction financière. Je vais même demander à mes collègues du comité exécutif de déléguer les pouvoirs de finances à un Cabinet à y mettre de la transparence et à présenter même les comptes toutes les fins du mois dans le journal officiel. La commission des finances au niveau de la Fédération sera accompagnée d'un cabinet comptable pour gérer les sous de la Fédération. Moi Mathurin de Chacus, je ne serai même pas signataire du compte de la Fédération. Mais je serai là pour veiller à l'utilisation correcte des fonds des contribuables même si c'est la FIFA qui envoie parce que le Bénin paie ses cotisations. Je serai là pour veiller à la très bonne utilisation de ces fonds publics.
Si je comprends bien monsieur le président, vous étés là pour assainir les finances et donner espoir à la jeunesse et surtout la crédibilité à la FBF ?
L'assainissement de la fédération doit commencer par nous mêmes les membres du comité exécutif. Il y aura un code de moralité que nous allons faire adopter à nous les membres de la Fédération. Nous sommes là pour aider la jeunesse
C'est vrai que nous devons faire pression sur nous mêmes et moi j'ai capacités pour amener les collègues à servir pour faire grandir un nom.
Mathurin de Chacus, vous étés le président des Dragons FC et membre du comité exécutif, PDG du groupe OFMAS, Commissaire aux matches inter-clubs de la Confédération africaine de football, vous êtes homme très occupé. Auriez-vous le temps nécessaire pour diriger la Fédération ?
C'est vrai j'ai entendu partout monsieur Mathurin de Chacus est très occupé. C'est vrai. Aujourd'hui le destin m'a choisi pour aller aux élections du 25 août prochain. Le groupe OFMAS a 25 ans d'existence dans les travaux publics. C'est un groupe international bien organisé. Et ce n'est pas une personne qui fait la société mais un groupe. J'ai accepté accompagner la jeunesse béninoise de football. Je me donnerai les capacités nécessaires et le temps nécessaire pour remplir ma mission que Dieu m'a confiée.
Est-ce que vous avez tapé une fois dans le ballon ?
(Rires)...je suis né à Cotonou à Tokpa Hojo qu'on appelé Gbogbanou en 1960. En 62, mon père a été affecté à Porto-Novo et j'ai grandit à Attakê. J'ai joué pour le CEMG d'Adjarra au Stade Charles de Gaulle, les compétitions des collèges, j'ai joué comme attaquant, défenseur au onze petits pelés (OPP)
Parlant du stade Charles de Gaulle, c'est vous l'avez construit ?
Comme dans la vie, il n'y a pas le hasard. C'est le destin. Et on ne peut s'en échapper. Je suis de Porto-Novo et le destin a voulu que ce soit moi qui réalisé ce stade. Je suis fier d'avoir réalisé le plus grand monument sportif pour ma ville et le Bénin.
Monsieur le président, est-ce que vous mesurez aujourd'hui l'immensité de la responsabilité qui vous incombe ?
C'est vrai nous sommes tous des responsables. Mais dans la vie d'un homme, on veut avoir la dignité. On cherche à grandir. Et je suis sûr que tous les membres de ce comité exécutif vont m'accueillir dans cette mission : faire l'histoire du Bénin positivement. Ce qu'il fait mentionner c'est que dans le comité exécutif, toutes les régions sont représentées.
Le développement du football partout suppose l'existence d'une direction technique nationale, qu'allez-vous changer ?
Nous allons changer beaucoup de choses pour gagner la confiance des Béninois. Gagner la confiance des Béninois, c'est leur présenter un vrai programme. Dès la première semaine de notre installation, organiser une réunion pour voir le programme national que nous allons soumettre au comité qui va valider et nous allons appeler les délégués, les populations pour essayer d'apprécier et d'apporter des touches. Après avoir validé ce programme, nous l'envoyerons au gouvernement pour nous accompagner. La Direction technique nationale est primordiale pour la réussite de notre mission. Il y aura une direction réels technique au sein de la fédération et les moyens adéquats pour accompagner la jeunesse. Et ce partout.
Il y a eu des situations tendues entre la fédération et des école de formation. Sous votre mandat, quelle place sera accordée aux centres de formation ?
Il y aura une commission que nous allons mettre en place pour nous faire des propositions concernant la formation. Sans formation, il n'y aura pas de qualité.
Propos transcrits pour la rédaction
Le peuple a faim. Oui, le peuple a faim. Mais dans quel pays le peuple n'a-t-il pas faim ? La situation économique du Bénin est devenue l'une des préoccupations importantes du moment. Comme les années précédentes, la seule phrase qui circule de bouche-à-oreille surtout chez les politiciens est : « le peuple a faim ». Autrement dit, on se sert du peuple pour conquérir le pouvoir mais une fois au pouvoir, on oublie ses souffrances. Mieux, c'est ce peuple qui sert d'instrument de chantage aux politiques. Comme une balle de ping-pong, il faut se baser sur les maux des populations pour faire du chantage. Combien sont ceux-là mêmes qui pensent au peuple ?
La question mérite d'être posée puisque si on jette un regard dans le rang des politiques surtout de l'opposition, au cours des dix dernières années, aucun politicien ne pense au bonheur du peuple. Aujourd'hui, c'est déjà une joie que le chef de l'Etat ait voulu changer la donne. Ce que les opposants n'entendent pas d'une bonne oreille car n'ayant pas été capables de faire au moins le quart des ambitions actuelles de Patrice Talon qui se réalisent déjà. Pour les ennemis de la République, le peuple a faim alors que les dirigeants s'enrichissent sur son dos.
Mais on est tenté de se demander à quels types de richesses on fait allusion pour décrier la gestion du gouvernement actuel. Aujourd'hui, le chant de réveil des politiciens repose sur « le peuple a faim ». Comme un jeu de tour à tour, chacun joue selon la position qui l'arrange et ce, dans l'accomplissement de ses ambitions.
Tout est bien clair que ce qui retient l'attention des politiciens, n'est rien d'autre que la conquête du pouvoir. Et ce, quelle que soit la méthode. Les anciens gestionnaires qui pendant une dizaine d'années ont montré leur limite, deviennent aujourd'hui des donneurs de leçons. Mais nous devons nous demander la psychologie de ces derniers et ce sur quoi ils se basent pour faire leur job.
Le chant quotidien « le peuple a faim » est fredonné dans tous les coins de rue, sur les ondes, sur les réseaux sociaux. Mais oui, le peuple a faim.
Le peuple a faim et pourtant, on mange au quotidien.
Le peuple a faim mais personne ne meurt de faim parmi les agitateurs fébriles.
Le peuple a faim et pourtant, ces politiciens continuent d'ériger de grands immeubles.
Le peuple a faim et pourtant, on trouve l'argent pour faire des campagnes précoces.
Le peuple a faim et pourtant, les opposants prennent du poids.
Le peuple a faim et pourtant, la production cotonnière et agricole ne cesse de croître.
Le peuple a faim et pourtant, les gens reçoivent régulièrement leur salaire.
Le peuple a faim et pourtant, des emplois sont créés par le biais des grands travaux.
Le peuple a faim et pourtant, la filière des voitures d'occasion n'est pas morte.
Le peuple a faim et pourtant, le commerce transfrontalier marche.
Le peuple a faim et pourtant, les véhicules de luxe continuent d'inonder le pays.
Le peuple a faim et pourtant, les marchés ne sont pas fermés mais se créent.
Le peuple a faim et pourtant, les opposants continuent de roucouler.
Le peuple a faim et pourtant, l'asphaltage a commencé avec la main d'oeuvre créée.
Le peuple a faim ; oui, le peuple a faim.
Il est clair que les seules personnes qui ont cette chanson sur les lèvres, sont les opposants d'aujourd'hui qui auparavant ont été aux affaires. Quel peuple a donc faim et qui n'est pas de leur responsabilité ?
Les performances économiques enregistrées ces dernières années grâce à la maîtrise des dépenses publiques et la lutte contre la corruption, devraient interpeller la conscience de tout un chacun de nous.
Alors quel peuple a faim ? Si ce n'est les corrompus et autres habitués à l'argent facile ?
Giscard AMOUSSOU
Les enseignants qui ont boycotté l'évaluation du 28 juillet dernier dans le sous-secteur des enseignements maternel et primaire doivent s'attendre à une sanction administrative. Salimane Karimou, Ministre des Enseignements Maternel et Primaire l'a précisé, ce vendredi 17 août 2018, sur la Télévision nationale dans une émission où l'occasion lui était donnée pour faire le bilan des actions entreprises au cours de l'année 2017-2018.
« C'est une sanction administrative que moi je ne saurais dévoiler ici », répond Salimane Karimou, par rapport à ce qui est prévu pour les enseignants qui ont boycotté l'évaluation du 28 juillet 2018.
Le Ministre en charge des Enseignements Maternel et Primaire affirme que des dispositions de la loi prévoient les sanctions à cet effet. « Quand vous allez dans la loi portant sur la fonction publique, une sanction est prévue pour l'agent qui se met dans une position de manquement à l'autorité, lorsque vous êtes dans une situation d'insubordination, une sanction est prévue », souligne le ministre qui a assuré qu'il n'y aura pas de mutation punitive pour les enseignants qui n'ont pas participé à ladite évaluation.
Se désolant du faible taux de participation à l'initiative du Gouvernement de s'enquérir des besoins réels du personnel enseignant des écoles maternelle et primaire, il a précisé que le taux de participation à cette évaluation tourne autour de 20% au plan national.
Malgré la réticence des instituteurs qui n'épousent pas majoritairement la méthode utilisée, il a réitéré que le plan de l'amélioration de la qualité de l'éducation prévu par le Gouvernement sera mis en œuvre.
Pour cela, le ministère va mettre sur pied un nouveau plan de formation et d'évaluation qui seront sanctionnées par des décisions en fin de compte. « Au cours des formations, il y aura une évaluation formative et les enseignants seront notés du point de vue de leur présence, du point de vue de leur assiduité au travail. Après les formations, ils auront une évaluation sommative à la fin qui pourrait déboucher à la limite sur une attestation », a-t-il annoncé.
Selon le Ministre, après toutes ces évaluations, s'il est constaté des enseignants mauvais, ils ne seront plus maintenus dans le système.
« Au terme de tout ça, si on découvre toujours qu'il y a des gens qui, malgré les formations, malgré tout ce qui a été fait, ils continuent d'être mauvais pour le système éducatif, de grâce, qu'on ne nous demande pas de maintenir », avertit Salimane Karimou.
Autres points évoqués par le ministre, c'est les primes et les mutations qui viendront à temps pour faciliter la tâche aux enseignants en vue de l'effectivité de la rentrée le 17 septembre 2018. « La rentrée aura lieu, l'année sera apaisée, nous y travaillons », a-t-il conclu, confiant.
Boniface CAKPO
Les artistes étaient jeudi dernier réunis à la salle Canal Olympia de Cotonou pour rendre un hommage mérité à l'artiste-musicien-arrangeur-producteur, Oscar Slim Kidjo ou Dah Kandjo manta Zogbin. Une occasion pour le ministre d'annoncer un prix en hommage au disparu.
C'est en prélude aux cérémonies de ses obsèques, que les artistes ont rendu un grand hommage à Oscar Slim Kidjo ou Dah Kandjo manta Zogbin, rappelé à Dieu le vendredi 13 juillet dernier dans sa 68ème année. Cet hommage est couronné de plusieurs prestations tant heureuses qu'éprouvées. Ces cérémonies d'hommage se sont déroulées à Canal Olympia de Wologuè dans la soirée de ce jeudi 16 août 2018.
Ancien directeur de la promotion artistique et culturelle au ministère de la culture du Bénin et membre du Conseil d'administration du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) jusqu'à sa mort, Oscar Slim Kidjo est un icône de la musique qui a passé sa vie pour servir sa passion. Une vraie mobilisation de plusieurs acteurs notamment musiciens, arrangeurs, producteurs, cinéastes, comédiens, journalistes culturels, autorités politico-administratives. Des témoignages n'ont pas manqué au cours de cette cérémonie qui fait honneur à la mémoire du disparu. Que ça soit Alèkpéhanhou, Zolawadji, Anice Pépé, Sagbohan Danialou, Vincent Ahéhéhinnou, Madou, Zeynab, Ignace Don Métok, El-Régo, Ousmane Alédji, Romuald Hazoumè et autres grandes figurent des arts, les témoignages étaient à la hauteur de la personne qu'est Oscar Kidjo.
Préserver la mémoire de Oscar Kidjo
Le ministre du tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky a dévoilé au cours de cette cérémonie d'hommage, l'instauration du prix Oscar Kidjo. Ce prix dédié en la mémoire du grand artiste Oscar Kidjo permettra chaque année, de primer le meilleur arrangeur ou tout autre talent dans le secteur notamment de la musique, selon la formule qui sera retenue. C'est la seule manière selon le ministre de rendre hommage à l'artiste-musicien-arrangeur-producteur à qui la nation béninoise ne saura jamais payer l'entièreté des services rendus.
G. A.
C'est à travers une cérémonie fort simple que le Roi de Zoungamé sa Majesté Dansikpè a reçu la reine Jessica Tossou. Pour l'occasion, elle n'est pas venue les mains vides. À travers son ONG Maison Blanche, elle compte contribuer à l'éducation des petits enfants de cette petite localite coupée du reste de Lokossa par un cours d'eau. C'est bien les mains chargées que la reine Jessica Tossou a fait son entrée à Zoungamé ce vendredi 17 août 2018.
Zoungamé, un village de l'arrondissement de Lokossa, situé à 7 kilomètres du centre ville. Un village peu ordinaire dont l'accès n'est possible sans la traversée du pont en bois réalisé de façon artisanale sur le cours d'eau qui isole ce village. Malgré l'accès quelque peu périlleux, car aucun véhicule à 4 roues ne peut prendre par ce pont, la Reine Jessica a fait le déplacement étant donné que de l'autre côté du pont, il y a des âmes innocentes qui ont fortement besoin de son aide. Ce village qu'elle a découvert fortuitement au cours d'une de ses promenades a retenu son instinct de femme sensible aux problèmes et conditions de vie des humains, surtout des enfants et des femmes. ‘'Au cours d'une de mes randonnées, je suis tombée sur ce village très sympathique. Mais les premières images que j'ai vues ont retenu mon attention. J'ai vu de nombreux enfants sans soutien et des femmes qui ont des problèmes pour s'occuper des ses enfants. Alors, j'ai décidé d'agir et de venir en aide à cette population'', déclare la reine. Et son action ne s'est pas fait attendre. À travers son organisation humanitaire ‘'Maison Blanche'', elle compte sortir les enfants et les femmes de Zoungamé du joug de la misère. ‘'Les enfants auront de bourses scolaires pour étudier dans les conditions requises. Ils auront aussi une assistance médicale. Mon ONG se chargera aussi des jeunes filles afin qu'elles évitent les grossesses non désirées pour s'occuper convenablement de leur éducation'', ajoute-t-elle. Mais la plus grande réalisation est bien la construction dans les prochains jours à Lokossa du siège social de l'ONG.
C'est donc pour présenter ce projet et l'ONG aux populations de Zoungamé, et profitant de la célébration de son anniversaire que la reine a fait le déplacement. Elle est allée les mains bien chargées de cadeaux pour les enfants et de vivres pour les femmes.
Ému et très touché par les marques de générosité de son hôte, le roi de Zoungamé, sa Majesté Dansikpè, s'est confondu en remerciements et en prières. ‘'Il n'y a pas de mots pour vous remercier Majesté. Mon village a vraiment besoin de ce soutien que vous voulez leur apporter. C'est un grand signe de générosité et toute la population de Zoungamé vous en est très reconnaissante. Vous ne pouvez pas savoir la portée de votre geste aujourd'hui. Les mânes de nos ancêtres vous remercieront davantage et vous combleront de tous vos voeux. Vous en aurez davantage pour en partager avec les plus pauvres. Merci infiniment.'', s'est-il contenté de dire sous le coup de l'émotion.
Quant au Chef de l'arrondissement de Lokossa, il était resté sans voix devant un tel acte de générosité. M. Séverin Hounnou a apprécié à sa juste valeur le geste salvateur de la reine avant de remercier la généreuse donatrice.
Si chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne alors le village de Zoungamé est en passe de gagner de nombreux hommes car avec la reine Jessica, l'éducation des enfants de cette localité est assurée.
Par ce geste, la reine Jessica et le Roi Dansikpè redonnent espoir aux enfants de Zoungamé.
Cokou Romain COKOU
Les rideaux sont tombés sur le championnat régional de volleyball dans le Zou et les Collines. À l'issue des rencontres pour la phase finale, les dames de la Jeunesse Sportive du Plateau d'Abomey (JSPA) et Scorpion chez les hommes ont reçu leur ticket pour la participation à la phase finale du championnat nationale de cette discipline.
Mission accomplie pour le président de la régionale de volleyball du Zou et des Collines. Les phases finales ont effectivement eu lieu à Bohicon avec la participation effective des équipes qualifiées après les éliminatoires dans chaque département.
Ainsi en première demi-finale, Hirondelle a imposé son jeu à la Renaissance par le score de 3 sets à 0.
Dans la confrontation entre jeunesse Sportive de Glazoué (JSG) et les Scorpions pour le compte de la 2ème demi-finale, ce sont les Scorpions qui sont venus à bout de leur vis-à-vis par un score de 3 sets à 0 également.
En finale chez les dames, Atomique a été atomisé par JSPA non pas sans difficultés. Le score final à l'affiche est de 3 sets à 1 pour JSPA. Chez les hommes au cours d'un match amplement discuté, Scorpions a cloué l'échine à Hirondelle par un score sans appel de 3 sets à 0.
Donc, les équipes championnes, JSPA chez les dames et Scorpions chez les hommes sont qualifiées pour prendre part à la phase finale du championnat national qui se tiendra à Parakou dans le mois de Septembre 2018.
Pour Gbètoho Kinvoedo, président de cette ligue régionale, c'est un pari gagné pour cette saison sportive. Il s'est engagé à mieux faire les prochaines fois. Pour l'occasion, il s'est fait entouré par certains membres de la Fédération béninoise de volleyball dont le Président Ali Yaro.
Cokou Romain COKOU
L'évaluation à mi-parcours du Plan de Travail Annuel (PTA) 2018 de la commune de Sèmé-Podji au titre du deuxième trimestre, a été faite ce vendredi 17 août 2018 en présence des chefs services, des conseillers communaux et techniques, du directeur de cabinet et du secrétaire général de la mairie. C'était à travers un atelier qui a eu lieu à la salle de délibération de ladite mairie.
Après le point global d'exécution de chaque service, il est à remarquer qu'il y a eu une nette amélioration par rapport au résultat du premier trimestre. Ce nouveau d'exécution du PTA qui s'élève à 46,84%, vient donner un tableau de bord reluisant de l'engagement des cadres de la mairie au service de la communauté. Ensuite, le débat général a contribué à apporter beaucoup de recommandations pour l'amélioration des résultats futurs.
Néanmoins, quelques points de faiblesses ont été identifiées dont la prise en compte pourrait parfaire cette évaluation. Il s'agit des charges quotidiennes qui font perdre de vue le tableau de bord que doit constituer le PTA et le manque de synergie d'actions entre les services.
C'est pourquoi, en cloturant cet atelier, le Maire a invité les cadres à plus d'engagement pour mettre en confiance les administrés et les partenaires. '' Car, c'est grâce à notre population que nous arrivons à payer les salaires et indemnités. Nous leur sommes redevables'' a indiqué Charlemagne Honfo. Il les a enfin sensibilisés à fournir encore plus d'efforts pour que la prochaine évaluation soit portée à un taux de 65% au moins.
Wilfrid Babatounde
Elles étaient 12 ravissantes beautés à participer à la phase finale de Miss 12 août 2018 dans la commune de Savalou à l'occasion de la célébration de la fête de l'igname. Organisée par l'Association Afrik tourisme, l'élection Miss 15 août 2018 a connu le sacre de Réneta Tamègnon.
Savalou n'a pas brillé seulement de la bonne cuisine. La révélation de la beauté de cette localité a été aussi l'une des touches particulières données à la fête. Après la phase de présélection des finalistes à Cotonou, la dixième édition de Miss 15 août a connu son épilogue dans la commune de Savalou. Auréolée de diverses prestations artistiques et bien d'autres talents, la phase finale de l'élection Miss 15 août de l'année 2018 a permis au public de connaître celle qui a succédé à la Miss 15 août 2017, Lucrèce Dèdèhou.
Avec un jury dynamique et rompu à la tâche, la prestigieuse finale de Miss 15 Août a connu une fin heureuse. 12 candidates qui de part leurs talents, leurs beautés, et leurs éloquences ont tenté de séduire les membres du jury afin d'enlever la couronne d'or. Au finish, c'est Renéta Tamègnon qui a décroché la couronne de cette année 2018 devant un public très heureux. Elle devient ainsi la dixième candidate à être inscrite dans le livre d'or des organisateurs de ce concours de beauté dans le département des Collines. Originaire du village de Sori, Réneta Tamègnon porte ainsi la voix des 12 beautés, la veille de la célébration de la fête de l'igname pour la révélation de la culture Savaloise au monde.
Renéta Tamègnon est suivie de Marie Louange Gbaguidi, 1ère dauphine et Love Tossa, 2ème dauphine.
Cette compétition qui a révélé la beauté physique des candidates a aussi permis de jauger leur niveau intellectuel en matière de valorisation de la culture béninoise.
Il s'agit conformément à la volonté des initiateurs de propulser, à travers cette compétition, la culture béninoise surtout celle des Collines et surtout de Savalou, la capitale de l'igname pilée. Selon le promoteur Prudent Adahou, cette élection est à son dixième anniversaire.
Selon lui, « le chemin a été long mais mérite de l'être puisque la culture savaloise en vaut le prix. Elle mérite d'être portée partout dans les quatre coins du monde ». Il souligne par ailleurs que cette initiative ne saurait perdurée, sans la volonté des frères et sœurs de la commune qui, entourent l'événement et se battent de jour comme de nuit pour sa réussite. « Il faut les remercier tous », martèle-il. Prudent Adahou n'a pas manqué de dire merci à ses partenaires qui ne cessent de porter l'initiative avec lui bien que les moyens restent insuffisants.
Le promoteur de Miss 15 août invite les bonnes volontés à ouvrir les mains afin de faire de cette initiative, le canal de valorisation des cultures béninoises notamment celle de Savalou.
Miss 15 août 2018, Réneta Tamègnon, qui a une formation en traduction bilingue, devra dans les douze prochains mois, avec ses dauphines, réussir à défendre et promouvoir la culture de la belle cité des Collines mais aussi du Bénin dont elle est désormais l'ambassadrice. Prudent Adahou souligne qu'il ne s'agit pas d'une élection pour la forme, car elle permet aussi d'accompagner les candidates dans différents domaines pour leur épanouissement.
Valoriser la culture béninoise notamment celle de Savalou est le mot d'ordre de l'Association Afrik tourisme, qui a choisi de révéler la culture de la région via Miss 15 août. Cette vision vient donner un nouvel éclat à la fête identitaire de la région.
Pour le président du comité d'organisation, Prudent Adahou, l'ambition de cette célébration de la beauté savaloise réside dans la mise en valeur de la richesse traditionnelle de Savalou. Pour lui, Miss 15 Août n'est pas qu'une élection, c'est aussi une vision. Et cette vision est d'accompagner les filles à initier des projets pour plusieurs couches défavorisées tant à Savalou, dans les Collines que dans d'autres régions du pays. Depuis une dizaine d'années, Miss 15 Août est devenue l'une des plus grandes célébrations de la fête identitaire chaque année à Savalou. Il faut dire simplement que Miss 15 août, c'est la beauté au service du développement. Un pari réussi une fois de plus par Afrik tourisme dans le cadre de la promotion touristique et la valorisation de la beauté féminine.
Giscard AMOUSSOU
Le Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa) dans ses actions pour un mieux-être des communautés de la commune de Sô-Ava en matière de promotion de la santé maternelle et néonatale, a mis en place une barque clinique mobile. L'objectif visé est de pouvoir sillonner les 7 arrondissements de la commune afin de pouvoir rapprocher les populations des services de santé.
La barque offre des prestations intégrées de santé reproductive à l'intention des adolescents et jeunes, de planification familiale, de dépistage du Vih/Sida et de prise en charge médicale et psychologique des filles et femmes victimes de violence.
Elle dispose de 2 cabines identiques climatisées qui servent de salle de counseling (orientation, conseils) et de soins. Elle est accessible à toute personne, hommes femmes désireux de se faire dépister ou d'en connaître davantage sur les méthodes de planification familiale.
L'offre, entièrement gratuite, est à la charge de l'Unfpa. C'est un joyau mis à la disposition des communautés en vue de les appuyer dans l'espacement des naissances, la réduction des grossesses précoces et non désirées, de la mortalité maternelle, néonatale et infantile ainsi que la lutte contre les violences faites aux femmes.
Selon Pulchérie Atchadé, directrice adjointe de l'Ong Osv-Jordan (organisation œuvrant pour une meilleure santé reproductive des femmes à Sô-Ava), il y a des femmes qui n'ont jamais entendu parler des méthodes de planification familiale ; certaines, plus informées, veulent bien adopter une méthode mais n'ont pas les moyens pour se déplacer ». L'initiative de la barque clinique mobile selon elle, s'adapte aux réalités de la commune et permet ainsi aux populations quel que soit leur lieu de résidence de bénéficier de divers services de santé.
Dans cette commune lacustre de 118 547 habitants, souligne-t-on, la prévalence d'utilisation de la planification familiale était de 0,84 % jusqu'en 2014 en raison de la faible connaissance des méthodes contraceptives et de l'insuffisance des services de planification familiale. D'où l'expansion des phénomènes « fille-mère », « femme-porteuse », « famille pléthorique », qui ont pris une ampleur inquiétante.
En dehors de Sô-Ava, deux autres communes de l'Ouémé bénéficient de ladite barque.
F. A. A.
Les primes de correction de l'examen du Baccalauréat pourront désormais être payées par virement bancaire. C'est la mesure que la direction de l'office du Bac envisage de prendre pour se conformer à la note de service du ministère de l'économie et des finances qui interdit le paiement à vue des différentes primes et indemnités.
Cette année déjà, les enseignants dont les comptes sont domiciliés dans la banque partenaire de l'Office ont reçu leurs primes de correction trois jours après la fin des travaux. Une semaine après, les 5060 correcteurs, 1353 contrôleurs et 125 présidents de commissions ont touché leurs primes.
Selon Alphonse da Silva, directeur de l'Office du Bac, au départ les partenaires sociaux ont redouté l'efficacité du partenaire technique dans la mise en œuvre de la mesure ministérielle. Grâce aux diligences de l'agent comptable de l'Office, souligne le Dob, un système de contrôle et de vérification des relevés d'identités bancaires a été mis sur place pour faciliter les opérations au niveau de toutes les banques. « Nous avons pris les mesures exceptionnelles avec notre partenaire technique pour faire observer à la lettre la décision de notre ministre de tutelle Mme Odile Marie Attanasso d'une part et satisfaire à nos engagements vis-à-vis de nos partenaires sociaux d'autre part », a informé Alphonse da Silva.
Pour satisfaire les correcteurs résidant dans les zones reculées où les services bancaires sont inexistants, le directeur de l'Office du Bac renseigne que l'office a fait recours aux structures de micro finance telle que la Clcam pour positionner les primes. Se réjouissant d'avoir positionné les primes à bonne date, Alphonse da Silva envisage étendre cette expérience aux autres acteurs du baccalauréat d'ici la prochaine session unique.
F. A. A.
Un gros porteur s'est fait renversé sur l'axe Parakou-Djougou, dans la matinée de ce vendredi 17 août 2018 vers 3h du matin. Selon les témoignages, le camion en provenance du Niger a buté sur le dos d'âne installé avant le pont qui sépare les quartiers Albarika et Camp Adagbè avant de finir sa course dans une profondeur de 5 mètres.
Les mêmes témoins renseignent que le conducteur du camion a négocié à N'Dali, auprès d'une famille en déménagement vers Porto-Novo, le transport de leurs effets. Après le chargement à 22h, le camion a pris la route pour Parakou. Ayant un autre chargement à Djougou, il a dû emprunter le chemin de cette direction. C'est alors qu'il percuta le dos d'âne et se retrouve sous le pont. Le camion et sa remorque se sont tous retrouvés dans le décor.
Aucune perte en vie humaine n'est enregistrée mais on note d'importants dégâts matériels. Parmi les passagers, une fille et un garçon ont quelques blessures.
F. A. A.
Des corps abandonnés à la morgue de Danto dans la ville de Porto-Novo depuis l'année 2011 font depuis quelques jours l'objet d'un communiqué. La direction de ce funérarium invite les personnes ayant déposé des corps dans cette morgue à venir à se rapprocher d'elle pour les formalités à remplir pour le retrait des corps abandonnés depuis décembre 2011 à décembre 2017 dans un délai de 15 jours.
Passé ce délai, précise le communiqué, les corps seront inhumés dans une fosse commune par les services techniques de la voirie.
Des sources proches de la morgue renseignent qu'au nombre des corps, figurent ceux déposés par l'ex gendarmerie et l'ex police nationale.
F. A. A.
Les véhicules de la flotte ‘'Bénin-Taxi'' sont désormais disponibles dans la commune d'Allada, chef-lieu du département de l'Atlantique. La cérémonie de lancement a eu lieu ce jeudi 16 août 2018 dans la cour de l'hôtel de ville de la mairie en présence de Me Rufino d'Almeida, directeur de cabinet, représentant le ministre d'Etat chargé du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané.
A cette occasion, le préfet de l'Atlantique a exprimé sa satisfaction du redéploiement de ce projet qui, selon lui, vient moderniser le transport urbain dans la commune d'Allada. Pour M. Jean-Claude Codjia, la ville d'Allada est non seulement le chef-lieu du département de l'Atlantique, mais aussi dans une certaine mesure le deuxième poumon économique du pays car abritant le port sec. « Je suis donc persuadé que le projet ‘'Bénin-Taxi'' vient appuyer la volonté du chef de l'Etat à la moderniser et répondre aux besoins de mobilité des travailleurs et surtout de ces nombreux usagers et personnalités qui visitent notre ville et qui sont exigeants dans la qualité du transport », s'est-il réjoui. La Préfecture de l'Atlantique et de tous les services déconcentrés de l'Etat, rassure Jean-Claude Codjia, sont disponibles à accompagner et sécuriser « Bénin-Taxi » dans le département.
Le maire d'Allada, Michel Acléhinto, a exprimé sa gratitude au chef de l'Etat, Patrice Talon, pour sa volonté à offrir aux Béninois et aux touristes qui visitent les villes, les services d'un taxi moderne et confortable qui rehaussent leurs images. « Je suis satisfait de la concrétisation de ce rêve ; car depuis un moment, Allada, chef-lieu du département de l'Atlantique a besoin de ces moyens modernes afin de permettre à ceux qui y travaillent d'éviter d'être nostalgiques des conditions de travail dont ils bénéficiaient à Cotonou », a-t-il déclaré.
Le directeur du Centre de partenariat et d'expertise pour le développement durable (Ceped), Seibou Assan, s'est réjoui de la place prépondérante qu'occupe le département de l'Atlantique dont les villes d'Abomey-Calavi, d'Allada et Ouidah, sont concernées par le redéploiement du projet « Bénin-Taxi », entamé depuis trois mois. « Notre aventure commune de « Bénin-Taxi » continue et je sais compter d'ores et déjà sur vous pour qu'elle soit exaltante comme vous l'aviez déjà promis », a lancé le directeur du Ceped.
Les nombreux atouts du projet ont déjà impulsé selon lui, un changement dans les habitudes locales de consommation en matière de transport urbain. Ces changements sont liés à l'accroissement de l'attractivité touristique mais aussi les centaines d'emplois directs et indirects générés. Autant de résultats qui ont sans doute conduit à l'extension du projet dans les villes béninoises.
Rassurant autorités et populations de la fiabilité des artisans, Seibou Assan a invité les uns et les autres à soutenir le projet en faisant des véhicules « Bénin-Taxi », leur priorité. Il a enfin annoncé que ville de Ouidah, sera la prochaine étape du redéploiement de ce projet dans le département de l'Atlantique.
F. A. A.
Une séance d'échanges a eu lieu, ce jeudi 16 août 2018, à l'Agence territoriale de développement agricole (Atda) de Parakou pour réfléchir sur les stratégies à mettre en place dans le cadre de l'installation prochaine des usines de transformation du noix de cajou. Présidée par le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche (Maep), Gaston Dossouhoui, la séance a connu la présence des cadres des structures décentralisées et des directeurs départementaux du secteur.
L'un des défis du gouvernement béninois est de faire de l'anacarde la deuxième filière porteuse après le coton en vue de booster l'économie nationale.
Le Bénin vise une production de 300 000 tonnes de noix d'anacarde en 2021 contre une production actuelle qui est d'au moins 120 000 tonnes.
Dans l'optique de relever ce défi et trouver des solutions fiables au profit de la filière anacarde « (...) l'Etat vient de trouver un partenaire crédible prêt à l'accompagner dans la transformation », s'est réjoui le ministre Gaston Dossouhoui. Pour ce dernier, c'est une opportunité qui doit être aussi soutenue par les acteurs locaux. « Avec les efforts de l'industrie locale, nous rentrerons dans l'histoire comme le premier pays africain à transformer la totalité de sa production locale des noix d'anacarde », a-t-il souligné.
Pour atteindre cet objectif, il faut au préalable choisir des sites potentiels adéquats pour pouvoir convaincre les investisseurs. « Il nous faut avoir une idée claire des zones de fortes et de faibles densités de production locale », a-t-il relevé.
Le ministre de l'Agriculture a insisté sur les indicateurs à considérer pour faciliter l'installation des usines.
« (...) Il nous faut examiner les facilités de collecte de dispositif humain ou commercial existantes qui favorisent les grands regroupements de stocks », a-martelé Gaston Dossouhoui.
Les facteurs déterminants dans le choix des sites
Le Bénin dispose d'une forte production du cajou dans les grandes zones.
Selon Antoine Houngbédji, assistant chargé du programme anacarde du ministère de l'agriculture, on note dans le Zou-Collines 75 .640.554 tonnes ; dans la zone centrale Est Borgou-Sud et extension Alibori 87 .482.104 tonnes ; la zone centrale Ouest-Donga avec extension Atacora, 42 .827.474 tonnes et le Borgou Nord-Alibori, 14. 898 tonnes.
Il urge alors de procéder à l'installation des usines de transformation. Quant aux zones de production éligibles, le ministre affirme que « Le choix des sites ne doit pas être un casse-tête. Nous identifions les zones potentiellement éligibles pour abriter ces usines compte tenu de la disponibilité de la matière première ».
Aussi, la matière première ne doit-elle pas être le seul facteur à considérer. « Il faut aborder la question en termes de capacité à gérer la matière première de base et amener les éléments techniques capables de peser dans la balance », a-t-il ajouté.
Le taux actuel de transformation de l'anacarde au Bénin est à 10%. Le défi est d'atteindre au moins 50 % d'ici 2021.
Pour y arriver, il faut de l'anticipation et le dynamisme car, selon Gaston Dossouhoui, « On ne se lève pas un matin pour grandir ». « C'est une question d'engagement. Si nous nous y mettons réellement, en un an, nous pourrons inverser la tendance », a déclaré le ministre.
Au terme des échanges, les acteurs des structures décentralisées se sont mis en groupes pour mener des réflexions sur l'élaboration des documents stratégiques dans le but de faciliter le choix des sites aux investisseurs étrangers.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Un haut responsable de la Fédération béninoise de football (Fbf) pourrait être épinglé par la justice dans les prochains jours pour l'affaire de vol de matériels sportifs des Ecureuils, constitués notamment de maillots, de shirts et autres outils.
Un agent de sécurité de la Fédération jeté en prison, le jeudi 16 août 2018, après quelques jours de garde à vue à la police, aurait fait des déclarations accablantes à l'encontre de ce responsable de la Fbf.
De sources proches de la fédération, une convocation lui aurait été adressée par le Parquet pour une comparution devant le tribunal le 10 septembre prochain. Il devra clarifier certaines accusations faites à son encontre par cet agent de sécurité en détention préventive.
Cette affaire éclate au moment où le président de la Fbf, Anjorin Moucharafou, est en train de terminer son mandat et que l'élection du nouveau bureau du comité exécutif de la Fédération est prévue pour le samedi 25 août prochain.
La passation de charges entre les bureaux sortant et entrant est prévue le lundi 27 août 2018.
F. A. A.
Le braquage qui s'est produit jeudi dernier au quartier Ouando, à Porto-Novo a causé un mort et une importante somme d'argent emportée. La victime serait la caissière de l'antenne Born Fonden d'Adjohoun. La dame qui venait d'effectuer une opération à la banque a été attaquée, non loin de l'agence Sbee de Ouando. Elle a été gravement atteinte par une balle tirée par les braqueurs. La victime a succombé à ses blessures à l'hôpital. Les bandits ont réussi à s'enfuir avec une somme importante. Aux dernières nouvelles, trois suspects avec des pistolets ont été arrêtés par la police. L'enquête se poursuit.
D. M.
Le réseau de téléphonie mobile, Mtn Bénin, a officiellement lancé ce jeudi 16 août 2018, le service Flexi Corporate. C'est un service conçu pour toute personne physique et morale qui permet de communiquer gratuitement 24h/24, de faire de la messagerie 24h/24 et de bénéficier de forfait internet soit 250 Mo et 1 Go en fonction de l'offre au quelle le client souscrit pour un mois.
Selon Mme Prisca Guèdègbé, SEM Sell Manager de Mtn Bénin qui a exposé le produit, Flexi Corporate a été créé pour régler les problèmes auxquels le corporate traditionnel faisait face. Ces problèmes à l'en croire sont liés à l'autonomie, aux difficultés pour les entreprises de créer leurs corporates du fait des interactions que cela nécessitent. Le tout nouveau service de Mtn Bénin donne également la possibilité de bénéficier de bonus hors flotte sur le réseau Mtn.
A travers ce service, les entreprises pourront décider librement de mettre en place leur réseau de corporate, de devenir leurs propres administrateurs, de créer librement leurs flottes, d'y insérer toutes les personnes avec qui ils sont en communication et en relation d'affaires, a souligné le Sell Manager. Elle a aussi ajouté que les membres de la famille, si l'on le souhaite, peuvent être insérés dans la flotte si l'on décide de bénéficier des avantages de Flexi corporate.
Dans son exposé, Mme Guèdègbé a aussi précisé qu'en matière de connexion, Flexi corporate donne également une certaine fiabilité en ce sens que toutes les opérations et toutes les transactions que les entreprises voudront mener par ce service, le système demande toujours de confirmer l'information qu'elles donnent. Ainsi donc, lorsqu'il s'agira d'ajouter un numéro à la flotte ou de retirer un numéro de la flotte corporate, les entreprises seront à même de le faire à tout moment de la journée.
En termes de scientificité de souscription, poursuit-elle, il était exigé par le passé de constituer un dossier volumineux, qui prenait du temps et tracassant pour tout le monde. Aujourd'hui, avec trois petits documents à savoir, une fiche de souscription, une pièce d'identité et la preuve d'une activité formelle ou informelle, l'on peut souscrire au service Flexi Corporate de Mtn. Pour elle, la simplicité de souscription réside dans le nombre d'abonnés. A partir de deux numéros, on peut déjà se mettre en corporate. Le troisième selon Prisca Guèdègbé, est offert par Mtn car le numéro administrateur est offert gratuitement et permet de bénéficier des mêmes avantages en termes d'appel et de SMS.
Le forfait internet est intégré
Le service Flexi Corporate offre aussi plusieurs autres avantages liés notamment au temps et à la maîtrise des charges de communication. C'est un service qui est totalement prépayé qui donne la liberté et l'autonomie nécessaire d'agir sur un compte.
Evoquant l'importance de la connectivité pour les petites ou moyennes entreprises, Gaudens Zocli, directeur Mtn Business, estime que de nos jours, il est inévitable d'entreprendre sans avoir la connectivité qu'elle soit fixe, mobile, internet ou applicative. Toutes ces formes de connectivité, selon lui, veulent dire la même chose, à savoir que l'entreprise ne peut pas rester isolée de son environnement. Et s'agissant de connectivité, il a rappelé qu'il y a des règles qui suivent. « La connectivité doit être accessible, si elle est trop chère, on ne peut pas se l'offrir. Pour lui, la connectivité doit être disponible, ce n'est pas au moment où on a besoin de faire un travail important qu'on fait la connectivité. A l'en croire, elle n'aura plus de sens. Pour le directeur Mtn Business, la connectivité doit être aussi accessible, disponible mais il faut également qu'elle soit flexible dans la mesure où les entreprises ne sont pas les mêmes. « Nous n'avons pas toujours les moyens de nous offrir la connectivité au moment où parfois on a de quoi offrir la connectivité pour deux personnes, parfois pour trois personnes ou parfois au-delà. La question de la flexibilité est devenue solution déterminante dans notre approche d'offre » a-t-il souligné. Raison pour laquelle cette nouvelle solution appelée Flexi Corporate est introduite dans les approches de Mtn.
Pour Gaudens Zocli, Mtn se positionne réellement en tant que facilitateur de la croissance de l'entreprise surtout les petites et moyennes entreprises.
En lançant Flexi Corporate, il a rappelé le réseau Mtn est dans processus qui va continuer avec d'autres innovations que les clients vont découvrir au fur et à mesure. Il a pour finir annoncer que bientôt, il y aura des mini foires, des mini évènements d'expositions que Mtn va organiser quasiment deux fois par mois ou tout au moins, il y aura un évènement qui va permettre aux clients de le faire connaître et de pouvoir l'intéresser à d'autres acteurs dans le secteur.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Lancée officiellement par le ministre de l'industrie et du commerce Serge Ahissou, la 10ème édition de la foire des produits chinois accueille 150 stands et 65 hommes d'affaires de 55 entreprises chinoises.
Plus de 400 articles et marchandises sont exposés au Centre commercial chinois de Cotonou, dans le cadre de cette foire.
Pendant 04 jours d'exposition, la République populaire de Chine dévoile aux populations béninoises des produits dans divers domaines. Il s'agit des infrastructures, de la santé publique, de l'agriculture, de l'énergie, des télécommunications, de la formation professionnelle, du développement agricole et autres.
Le ministre du commerce Serge Ahissou, lors du lancement officiel de la foire, n'a pas manqué d'exprimer sa joie. « La coopération pragmatique entre les deux pays a connu un grand succès avec des fruits bénéficiant directement au peuple béninois partout dans le pays », a-t-il apprécié. Organisée par la Commission du commerce de Ningbo, cette exposition est, selon le ministre, une opportunité pour les opérateurs économiques béninois et ouest africains.
La foire explique-t-il, renforce non seulement les relations de partenariats économiques et commerciaux mais aussi, dispense les opérateurs économiques béninois de nombreux voyages d'affaires en direction de la Chine.
Pour lui, elle permettra d'acheter sur place, à des prix très compétitifs, les produits chinois de très bonne qualité.
Une coopération de plus en plus intense
Peng Jingtao, l'Ambassadeur de Chine près le Bénin a déclaré qu'en 2017, l'exportation de biens du Bénin en Chine a connu une augmentation de 65%. Ces deux pays mènent des réflexions dans le but d'accroître l'exportation des produits agricoles béninois sur le marché chinois.
« La Chine est devenue le 3ème partenaire commercial du Bénin, avec un volume des échanges commerciaux de 2 milliards de dollars américains par an », a-t-il indiqué.
Peng Jingtao a annoncé que le 3ème Sommet du Forum de coopération sino-africaine (Focac) aura lieu en septembre 2018 à Beijing et rassemblera tous les chefs d'Etat des pays africains.
La Chine aura donc l'occasion d'annoncer de nouvelles mesures pour promouvoir la coopération pragmatique avec l'Afrique, en ouvrant des perspectives dans le cadre de l'initiative de la « Ceinture et la Route ».
Aussi, est-il prévue pour la première fois en novembre prochain, à Shanghai, une exposition internationale d'importations de la Chine. Un évènement qui selon l'Ambassadeur, va créer une nouvelle plate-forme de coopération entre la Chine, le Bénin et l'Afrique. Autant d'initiatives qui montrent que le développement des relations d'amitié et de coopération entre les pays africains demeure une priorité pour la diplomatie chinoise.
Peng Jingtao a par ailleurs apprécié les réformes en cours au Bénin. « Nous sommes heureux de ce que le gouvernement béninois ait pris de nombreuses mesures pour l'amélioration de l'environnement d'investissement, comme les lois sur l'investissement et sur les zones économiques spéciales qui ont été adaptées », s'est-il réjoui.
Cette foire permet aux hommes d'affaires chinois et béninois d'approfondir leurs connaissances et d'exploiter ensemble les opportunités d'investissement, et de coopération continue.
Etant la plus grande foire internationale organisée au Bénin, elle rassemble des opérateurs économiques non seulement de l'Afrique de l'Ouest, mais aussi de l'Afrique centrale, notamment du Congo, du Gabon et de l'Afrique de l'Est, à savoir le Kenya, l'Ethiopie, Djibouti et l'Egypte.
Ouverte le 14 août, cette foire qui sera clôturée le 17 août 2018, vient renforcer les relations économiques et commerciales entre la Chine et le Bénin.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Un braquage s'est produit ce jeudi au quartier Ouando, à Porto-Novo. Une dame qui venait d'effectuer une opération à la banque a été attaquée, non loin de l'agence Sbee de Ouando. La victime serait atteinte au bas ventre par une balle tirée par les braqueurs. Elle a été transportée d'urgence à l'hôpital dans un état critique. Les bandits ont réussi à s'enfuir avec une somme importante. Aux dernières nouvelles, trois hommes habillés en noir avec des pistolets ont été arrêtés sur le pont de Porto-Novo.
D. M.
Après la remise officielle des sites et le lancement le 02 août dernier des travaux du projet Asphaltage et Bohicon et Abomey, les populations sont impatientes de voir le démarrage des chantiers. Le chef service des travaux à la mairie d'Abomey vient d'expliquer à 24 heures au Bénin qu'il n'y a pas péril en la demeure. Selon M. Bernardin Daga, les entreprises adjudicataire ont après le lancement des travaux, une période de deux semaines pour se préparer avant le démarrage proprement dit des travaux sur les différents sites.
A Bohicon, les travaux du projet Asphaltage, prévus pour durer 15 mois sont confiés à l'entreprise Adéoti. Pour la ville historique d'Abomey, les chantiers seront réalisés par l'entreprise NSECI pour un délai contractuel de 12 mois.
Le chef service des travaux à la mairie d'Abomey Bernadin Daga, explique que les entreprises adjudicataire ont, après la remise officielle sites, une période de deux semaines pour se préparer avant le démarrage proprement dit des travaux des différentes rues sélectionnées pour être asphaltées.
Pour la première phase du projet, la ville de Bohicon bénéficie de 13,94 kilomètres linéaires pour un coût global de 16 milliards 694 millions de francs CFA. Quant à la ville d'Abomey, il s'agit de 22 kilomètres linéaires d'un montant total de 17 milliards 500 millions de francs CFA, qui seront aussi asphaltées pour cette phase « A ».
Le projet Asphaltage, initié par le président Patrice Talon à travers son Programme d'Actions du Gouvernement (PAG), vise à doter les plusieurs villes d'infrastructures routières et d'assainissement ainsi que des équipements sociocommunautaires.
La cérémonie de remise officielle des sites et le lancement des travaux du projet Asphaltage a été effectuée, le 02 août dernier, à Bohicon et Abomey par la directrice de cabinet du ministère de cadre de vie et du développement Mme Jeanne Acacha Akoha.
Gérard ESSE