Au cours d'une séance d'échanges avec les ténors de ses militants à Lokossa, l'honorable Rosine Dagniho a annoncé qu'elle sera candidate sur la liste du Parti Républicain dans le cadre des prochaines législatives. Elle a également profité de l'occasion pour projeter certaines réflexions en vue de ratisser large lors des prochaines joutes électorales au profit dudit parti.
F. A. A.
Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres, ce mercredi 17 octobre 2018, plusieurs décrets. Il s'agit entre autres, des décrets portant transmission à l'Assemblée nationale pour autorisation de ratification, de la charte amendée de l'Organisation de la Coopération islamique adoptée à Dakar, le 14 mars 2018 ; du décret portant transmission à l'Assemblée nationale, du projet de loi de règlement définitif du budget de l'Etat, gestion 2017. Cette décision concerne également le décret portant approbation des statuts de l'Agence nationale d'Aménagement du Territoire (ANAT) et du décret portant nomination des membres du Comité technique de supervision de la réalisation du cadastre national.
F. A. A.
L'homme d'affaires béninois, Sébastien Ajavon est appelé à comparaître en personne devant la CRIET, ce jeudi 18 octobre 2018, dans l'affaire 18kg de cocaïne. Convoqué par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Sébastien Ajavon, lors de l'audience du jeudi 04 octobre s'est fait représenter par ses avocats.
Une procédure qui a été purement et simplement rejetée par le ministère public.
Le président d'honneur du parti Union social libéral (USL) est attendu ce jeudi devant la CRIET pour répondre avec ses coaccusés des faits qui leur sont reprochés dans cette affaire.
Cette deuxième audience fait suite à son absence lors de sa première comparution.
Se faisant représenter par ses Conseils, le ministère public a demandé à la Cour de récuser leurs démarches au motif qu'ils ne sont que des assistants des accusés. A ce titre, avait affirmé le procureur Togbonon, ils ne peuvent parler en leurs noms.
Suite aux vives discussions entre les deux parties autour des articles 428 et 423 du code de procédure pénale, et après une suspension, la Cour a reporté l'audience à ce jeudi, en insistant sur la présence effective des prévenus.
Reste à savoir si le président du patronat va comparaître en personne devant la CRIET ce jeudi 18 octobre 2018, à Porto-Novo.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le gouvernement a autorisé en Conseil des ministres, ce mercredi 17 octobre 2018, le recours au partenariat public-privé pour la construction de la cité ministérielle de Cotonou et 2570 logements sociaux sur le site de Ouèdo, dans la commune d'Abomey-Calavi.
Selon le relevé du Conseil des ministres, de tout temps, l'Etat a consacré d'énormes ressources aux baux administratifs dont la gestion a révélé de nombreux abus. Pour remédier à cette situation et offrir un cadre de travail adéquat aux agents de l'administration publique, le gouvernement a initié les projets de construction d'une cité ministérielle à Cotonou et des cités administratives départementales pour lesquelles des remises de sites ont été effectuées.
Concernant la cité ministérielle de Cotonou, sa réalisation favorisera l'émergence d'une véritable zone de concentration des cabinets ministériels, et l'amélioration de leur fonctionnalité.
Le projet de construction de 20 000 logements quant à lui, vise à faciliter d'ici 2021, l'accès d'un grand nombre de Béninois, à un habitat décent.
A cet effet, sur les 10 849 logements à réalisés sur le site de Ouèdo, dans la commune d'Abomey-Calavi, plusieurs partenaires se sont déjà manifestés pour une première tranche de 8 279. L'attribution du lot de 2570 logements consacre le bouclage du quota prévu sur ce site.
Afin de mener à bien l'exécution des travaux de la cité ministérielle de Cotonou et les 2570 logements sociaux, le Conseil a autorisé le recours au partenariat public-privé et instruit les ministres concernés, de conduire diligemment les procédures administratives appropriées.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La Caisse Autonome d'Amortissement (CAA) a un nouveau directeur. Arsène Mahougnon Dansou a été nommé au cours du conseil des ministres de ce mercredi 17 octobre 2018, sur proposition du ministre de l'Economie et des Finances.
Il vient remplacer Alban Bienvenu Bessan qui avait succédé au Dg Dieudonné Dahoun, limogé en mars 2018, après l'annulation d'un prêt de la Banque Islamique de développement (BID) au gouvernement béninois.
La Caisse Autonome d'Amortissement est un établissement public doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
Placée sous la tutelle du ministère de l'économie et des finances, la CAA est chargée de la mobilisation des ressources et de la gestion de la dette publique.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres a eu lieu ce mercredi 17 Octobre 2018, sous la présidence du Chef de l'Etat. Votre journal publie ici le compte rendu des travaux.
Veuillez cliquer sur le lien ci-après pour lire :
C'est en prélude à la célébration de la Journée Internationale pour l'Eradication de la Pauvreté, ayant pour thème : « La jeunesse africaine et l'avenir du travail » que le gouvernement et la Banque mondiale ont fait découvrir aux jeunes quelques bénéficiaires du Projet emploi des jeunes (PEJ). C'était dans la journée du mardi 16 octobre 2018 dans la vallée de l'Ouémé.
C'est à travers une visite de terrain dans le cadre de la journée internationale de l'éradication de la pauvreté que le gouvernement et la Banque mondiale ont fait découvrir à quelques jeunes de diverses provenances, le résultats du programme emploi des jeunesdans le département de l'Ouémé. Il s'est agit de faire découvrir à ces jeunes quelques activités des bénéficiaires des subventions du projet emploi des jeunes et leurs réalisations à court terme. « C'est un projet mis en œuvre par le gouvernement avec l'appui technique et financier de la Banque mondiale pour pourvoir apporter des réponses adéqates aux problèmes de sous emploi qui se posent actuellement aux jeunes », à expliqué Wilfried Gbessi, spécialiste en formation et insertion professionnelle du projet. Le représentant du coordonnateur du projet emploi des jeunes ajoute que « Des actions ont été réfléchies pour pouvoir assurer la formation professionnelle des jeunes et la formation en entrepreunariat des jeunes et ensuite apporter des soutiens pour leur installation ». Il s'agit, selon lui, de permettre à d'autres jeunes de découvrir « Comment les petites et micro entreprises peuvent changer la vie des jeunes et comment on peut assurer la promotion de ce modèle pour pouvoir créer des emplois au profit des jeunes et éradiquer la pauvreté ».
« J'ai bénéficié de ce projet emploi des jeunes et la subvention à nous accordée m'a permise de m'installer et faire du gari, explique Vlavonou, l'une des bénéficiaires du financement PEJ. Elle souligne l'impact que cela a sur sa vie actuelle : « Je faisais le gari avant mais pas assez fréquent. Depuis que j'ai reçu le financement, c'est au quotidien que je le fais maintenant. J'arrive parfois à faire jusqu'à sept sacs par jour en associant des ouvriers temporaires ». Viviane Vlavonou se dit heureuse de sa vie actuelle grâce à cette subvention. « Il faut dire que je n'avais pas le matériel et j'allais louer mais une fois la subvention reçue je me suis équipée et cela m'a permis d'être plus active ». Pierre Amoussou, un autre bénéficiaire résident à Dangbo, menuisier de profession, raconte son aventure après la subvention. « Je suis menuisier mais faute de moyens je ne me suis par installé mais j'aidais sporadiquement d'autres menuisiers. Une fois que le projet est arrivé, j'ai eu la chance d'en bénéficier et avec mon géniteur, on a établi comment gérer. C'est alors que j'ai pu acheter de madriers et quelques matériels de travail et je me suis lancé. Aujourd'hui, je ne me plains pas. Je jouis de mon activité ».
« Je n'avais pas assez d'opportunités de travail. J'ai appris aussi comment accueillir le client, comment gérer les finances. J'arrive à régler les clients à temps avec le matériel disponible », avoue-t-il. Il demande à ce que d'autres jeunes puissent en bénéficier aussi afin de les aider à sortir de la précarité. « Je voudrais que la Banque mondiale et le gouvernement aident aussi nos frères qui sont dans le même cas que nous, afin de leur permettre de sortir aussi de la précarité ».
Vivien Dédji, maraîcher dans la commune de Missérété affirme : « Je faisais le champs mais après le financement, j'ai commencé avec le maraîchage et l'élevage››. ‹‹Je me suis lancé dans le maraîchage avant mais faute de source d'eau je n'ai pas pu avancer. Mais après la subvention, j'ai eu à faire beaucoup de choses. J'ai pu curer le puits et j'ai négocier un terrain pour me délocaliser et je suis entrain de me préparer pour un forage. J'ai acheter de l'arrosoir et autres outils indispensables », raconte-t-il.
Unanimement, les bénéficiaires ont apprécié ce projet et témoignent de ce que cela ne leur permet pas que d'avoir un bon rendement mais aussi de pouvoir gagner le marché et savoir se comporter avec le client. Ils reconnaissent aussi que ce projet leur a permis de savoir tout planifier et de mieux gérer leurs finances.
Comprendre le Projet Emploi des Jeunes
« Améliorer l'accès aux compétences et aux opportunités d'emploi des jeunes peu ou pas instruits en situation de sous emploi au Bénin ». Tel est l'objectif du PEJ lancé par le gouvernement avec l'appui technique et financier de la Banque mondiale.
Ce projet vise selon Wilfried Gbessi, à financer 17500 jeunes dans tout le Bénin.
La première phase a permis de sélectionner 8500 bénéficiaires ayant suivi trois modules de formation et 7500 ayant reçu la subvention.
La deuxième vague a été aussi sélectionnée et 8500 jeunes sont en formation déjà.
Trois secteurs d'activité sont visés par ce projet. Il s'agit de l'artisanat, la transformation agricole et le tourisme.
Aussi, entend-il faire bénéficier autant de jeunes femmes que de jeunes hommes agés de 15 à 35 ans dans les 77 communes du Bénin.
D'un coût global de 18 milliards 450 millions de francs CFA, le gouvernement béninois a apporté une contribution de 5% de la cagnotte soit 950 millions de FCFA.
Au terme de ce projet, le gouvernement et la Banque mondiale entendent impacter 2500 jeunes apprentis pour l'obtention de leur certificat de qualification professionnel (CQP).
1000 jeunes femmes seront insérées dans les métiers traditionnellement masculins. 17000 jeunes auront leurs compétences renforcées sur les plans micro-entrepreneurial, social et comportemental et enfin 13000 jeunes promoteurs auront démarré leurs micro-entreprises.
Giscard AMOUSSOU
Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou, a visité ce mardi 16 octobre 2018, les unités de production de 03 grands consommateurs d'énergie électrique, abonnés à la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE). Cette tournée a été faite avec le secrétaire général Faïkou Yaya, le directeur commercial et de la clientèle, Raymond Okpeicha, et les directeurs régionaux.
Cette visite dans les unités de production des grands consommateurs d'électricité vise selon Dona Jean-Claude Houssou à faire l'état des lieux de la fourniture de l'énergie électrique et les progrès réalisés par la SBEE après les réformes introduites par le gouvernement Talon depuis 2016.
La visite du ministre a débuté par la société Huangyu installée au sein de la Zone Franche de Sèmè-Podji, spécialisée dans le recyclage des ferrailles en fer à béton.
Le ministre a été accueilli dès son arrivée dans la ville par le maire Charlemagne Honfo qui l'a accompagné sur les installations de l'usine Huangyu.
Au terme d'une séance de travail avec les cadres de la société dont le Président du Conseil d'administration (Pca), Taofick Akannin, ce dernier a affirmé que des progrès considérables ont été notés dans la fourniture de l'électricité notamment en ce qui concerne la stabilité.
Aux dires du Pca, la société est soulagée même si des difficultés persistent aux heures de pointe. Il a profité de cette occasion pour solliciter une augmentation de l'énergie électrique.
Répondant favorable à leur requête, le ministre de l'énergie a promis aux responsables de l'usine que des dispositions sont en cours dans le but de renforcer le service rendu par la SBEE.
Le maire Charlemagne Honfo a salué cette démarche du ministre tout en se réjouissant des progrès enregistrés dans le secteur de l'énergie.
Ensuite, cap a été mis sur la Société des Ciments du Bénin (SCB) Lafarge à Ganhi.
La délégation a été accueillie par la directrice commerciale, logistique et informatique de cette cimenterie. Pour Stéphanie Antar, la SBEE est un partenaire historique. Elle n'a pas manqué de louer les efforts réalisés dans la fourniture de l'électricité depuis l'avènement du gouvernement de la Rupture. Cependant, la société explique-t-elle a besoin d'une plus grande quantité d'énergie car elle envisage de suspendre l'utilisation de ses groupes électrogènes.
Le ministre Houssou a encouragé les dirigeants de cette société et a garanti que leurs préoccupations seront satisfaites incessamment.
La tournée du ministre de l'énergie s'est achevée dans les locaux de la Société Béninoise de Brasserie (SOBEBRA) où la délégation a été reçue par le directeur général Sébastien Yves-Menager.
Après que ce dernier ait présenté les visions de la société au ministre, la délégation a visité les installations.
Selon le directeur général de la société, la réalisation de ces visions exigera, une plus grande demande en énergie électrique.
Le ministre Dona Jean-Claude Houssou a encore une fois rassuré les responsables de la SOBEBRA.
Au terme de cette visite, le ministre de l'énergie s'est réjoui du fait que ces grands consommateurs notent des avancées dans la fourniture de l'énergie électrique depuis ces dernières années. Il a rappelé la place capitale qu'occupe ce secteur dans le Programme d'Actions du Gouvernement.
Dona Jean-Claude Houssou, a certifié que des dispositions sont en cours pour garantir la disponibilité à long terme de l'énergie en quantité et en qualité.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le chef de l'Etat, Patrice Talon dans son programme d'actions, a accordé une place importante au titre des réformes au sein de l'administration béninoise. Le processus de l'accès dématérialisé aux actes administratifs de carrières des agents de l'Etat devient une réalité au Bénin. Lancée par le gouvernement, il y a quelques mois, à travers le ministère de la fonction publique, cette plateforme connaît une avancée significative avec l'envoi désormais systématique des fiches de paie aux agents de l'État via leurs adresses électroniques à chaque fin de mois.
Pour remédier aux nombreux dysfonctionnements au sein de l'administration béninoise, la plateforme de dématérialisation du processus d'avancement d'échelons des agents de l'Etat a été mise en place. L'administration béninoise, caractérisée autrefois par une lenteur et un manque de célérité dans la fourniture des services aux citoyens, connaît des progrès grâce à ce système informatique lancé par le gouvernement. Les agents de l'État via leurs adresses électroniques ont désormais un accès facile à leur fiche de paie à chaque fin de mois.
Au-delà de cette réforme, cette plateforme présente d'énormes avantages. Il y a entre autres la rapidité et la qualité du service, la diminution de la quantité de papier dans l'administration et l'assurance d'un meilleur suivi de la masse salariale. L'intégration sans cesse croissante du numérique dans les domaines essentiels de la vie des citoyens béninois devient effective. Autant d'avancées qui montrent que le Bénin est en marche vers une administration moderne. Une situation qui ne peut qu'être source bonheur pour les usagers.
De la lutte contre la corruption, l'impunité et les maux qui minent la société, le Bénin prend un nouvel envol à l'ère de la Rupture.
Le « Bénin Révélé » du Chef de l'Etat, Patrice Talon se concrétise davantage, ceci à travers les nombreuses réformes entreprises dès le début de son mandat.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le top est donné. Dans l'optique de la création de grands blocs, le parti national Gbénondu entre dans la danse. C'est à l'issue d'une réunion décisive dimanche dernier à Comé qu'à la suite des discussions, que le bureau politique du Parti national Gbenondu élargi aux structures décentralisées, a décidé d'inscrire cette formation politique dans le Bloc Progressiste. Et ce, pour se conformer au nouveau code électoral.
L'un des plus grands partis de la 17ème circonscription électorale et premier plus grand à Comé entre ainsi dans la danse des grands regroupements. Il marque son adhésion au Bloc Progressiste. Selon les responsables du parti, les discussions seraient déjà très avancées avec les ténors du Bloc Progressiste. Cette décision fera l'objet d'une tournée d'information des militants du parti dans les prochains jours avant son officialisation, apprend-on de source proche de la formation politique.
Engagé aux côtés du Président de la République, Patrice Talon, le Parti National Gbénondu multiplie les initiatives de terrain pour conforter ses bases dans le cadre des élections législatives de 2019.
Son adhésion prochaine au Bloc progressiste est une bonne nouvelle pour les militants qui se posaient des questions sur le nouveau positionnement du parti après l'adoption du code électoral.
La réunion du Bureau politique de dimanche dernier a également adopté des résolutions pour défendre les intérêts des militants au sein du nouveau regroupement politique, en termes de positionnement pour les élections, en l'occurrence dans son fief politique, la 17ème circonscription électorale.
« Nous avons déjà prouvé par le passé notre ancrage politique notamment pendant les élections locales et législatives. Notre adhésion à ce bloc apportera un grand plus à la mouvance présidentielle afin d'aider le président de la République à disposer d'une majorité confortable à l'issue de la députation de 2019 », assure un membre du bureau politique. Cette adhésion du Parti national Gbénondu au Bloc Progressiste, montre que le grand groupe a désormais les coudées franches pour aller à la conquête de l'électorat de la 17ème circonscription. La voie est donc bien tracée pour le parti national Gbénondu pour envoyer librement son représentant siéger à la prochaine législature.
Giscard AMOUSSOU
Créé en octobre 2010 par Claudine Afiavi Prudencio alors ministre de l'artisanat et du tourisme, l'Union pour le développement d'un Bénin Nouveau (Udbn) est un parti politique qui fait lentement et sûrement son chemin sur l'échiquier politique béninois. Comment réparer le déséquilibre entre hommes et femmes dans les instances de prise de décision et corriger l'injustice du non positionnement des jeunes et des femmes sur les listes lors des élections législatives, c'est l'objectif que s'est fixé Claudine Prudencio en créant ce parti politique. C'est le seul parti au Bénin qui accorde une priorité aux jeunes et aux femmes dans sa vision politique. Il s'agit selon la présidente, de démontrer que les jeunes et les femmes sont aussi capables de gérer les affaires publiques. Une vision qui fait de l'Udbn, une exception dans l'univers politique national.
Présente aux deux dernières élections législatives respectivement sous les bannières des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et de l'Union fait la nation, sa présidente, Claudine Prudencio a été élue plusieurs fois député à l'Assemblée nationale, où elle a occupé des postes de responsabilité au sein du bureau. Durant la 6ème législature, elle a occupé le poste de secrétaire parlementaire avant d'être portée par ses collègues députés, à la tête de la présidence de la commission de l'Education, de la culture et des affaires sociales pour le compte de la 7ème législature en cours.
Dans le cadre du projet de constitution de deux grands blocs politiques de la mouvance présidentielle pour les prochaines législatives, le Chef de l'État a souhaité que l'Udbn et sa présidente, Claudine Prudencio s'engagent dans l'un des deux regroupements. Une proposition qui a suscité la réaction d'un collectif de jeunes, il y a quelques jours, pour contester certaines orientations du bureau politique national. Loin de fragiliser le parti, ces réactions sont le signe des principes de démocratie interne, de liberté d'action, de parole et d'expression qui fondent le socle de l'Udbn et qui font sa force.
Le congrès du week-end prochain, sera une occasion pour ce parti, d'exprimer ses ambitions pour le Bénin. Car, la poursuite des actions de développement aux côtés du chef de l'État Patrice Talon, apprend-on, est plus qu'une évidence.
F. A. A.
Au cours d'une audience tenue ce mardi 16 octobre 2018, au tribunal de première instance de Cotonou, le juge a condamné Loth Houénou, Codjo Bossou et Ulrich Mevi à 02 ans d'emprisonnement ferme pour diffamation contre l'homme d'affaires Sébastien Ajavon. Ces derniers sont aussi condamné à payer une amende de 30 millions de FCFA pour dommages et intérêts au plaignant.
Pour avoir publié de fausses nouvelles et d'injures à caractère racial contre l'homme d'affaires, Loth Houénou écope de 24 mois d'emprisonnement ferme plus 30 millions de FCFA d'amende. Il en de même pour les prévenus Codjo Bossou et Ulrich Mevi, impliqués dans ce dossier de diffamation contre Sébastien Ajavon.
Le jugé a décerné un mandat de dépôt contre Loth Houénou et un mandat d'arrêt contre les 2 autres prévenus. Loth Houénou a été déposé à la prison civile de Cotonou en attendant un autre jugement pour répondre des faits « d'incitation à la haine, d'injures, d'appel à la rébellion », qui ont été diffusés via les réseaux sociaux.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Les Écureuils du Bénin ont réalisé l'exploit attendu par le public sportif béninois. Au terme du match Bénin#Algérie qui s'est joué ce mardi 16 octobre 2018 au stade général Mathieu Kérékou de Kouhounnou, l'équipe nationale pour une première fois, a battu les Fennecs d'Algérie par le score de 1 but à 0. But marqué à la 16ème minute par Sessi d'Almeida. Réduite à 10 par l'exclusion du capitaine Stéphane Sessègnon en deuxième partie, l'équipe nationale du Bénin a tenu jusqu'au coup de sifflet final du juge central du match.
Après l'étape du match de ce jour, les Écureuils affronteront dans les semaines à venir, la Gambie et le Togo. Une victoire au terme de ces deux prochains matchs, suffira au "Onze national" déjà premier du groupe avec l'Algérie, pour décrocher son ticket pour la qualification de la Can Cameroun 2019.
F. A. A.
Les Ecureuils du Bénin ont pris leur revanche sur les fénnecs d'Algérie cet après-midi, au stade Mathieu Kérékou en s'imposant par le score de 1 but à 0.
Dans la double confrontation opposant les sélections béninoise et algérienne, dans le cadre des éliminatoires de la Can 2019, les algériens s'étaient imposés à Blida en Algérie vendredi dernier (2-0). Mais les Ecureuils ont su prendre leur revanche ce mardi, au satde mathieu Kérékou à Cotonou, sur leur propre installation devant leur public en s'imposant par le petit score de 1-0. L'unique but de la partie est marqué par le milieu de terrain des Ecureuils Sessi d'Almeida à la 17ème minute de jeu.
Les Ecureuils ont rapidement ouvert le score, ils vont bouscouler durant les 90minutes les algériens qui n'ont par pu imposer leur jeu habituel aux locaux.
En seconde période, même reduits à dix avec l'expulsion du capitaine Stéphane Séssègnon, les Ecureuils ont conservé leur avantage jusqu'à la fin du temps règlementaire, malgré les dix minutes de temps additionnel imposé par le juge de la partie.
Les Ecureuils accrochent donc les Fénnecs à la tête du classement du groupe D, des éliminatoires de la Can 2019. Chacune des deux équipes totalise 7 points. mais l'algérie a marqué un but de plus que le Bénin cequi permet d'occuper la prmière place et le Bénin la deuxième.
Marcel HOUETO
La 2e édition de l'examen national de licence a débuté ce lundi 15 octobre 2018, sur toute l'étendue du territoire national. Ils sont 5656 candidats inscrits à composer pour l'obtention du diplôme de Licence.
Dans le but de réorganiser le secteur des établissements privés d'enseignement supérieur, le gouvernement a initié l'examen national de licence et de master.
Pour cette 2e édition, le nombre de candidats participant à l'examen national de licence 2018 a connu une forte augmentation. Ils sont 5 656 candidats inscrits contre 2 174 l'année dernière.
Les candidats composent pendant deux jours pour le compte de 53 filières.
Les domaines de composition sont : Agronomie, Journalisme, Hôtellerie, Tourisme et Loisirs, Bâtiment et Travaux publics ; Psychologie et Science de l'éducation, Langue française, Langue anglaise, Génie électrique et énergie renouvelable, Electronique ; Administration des finances et du trésor, Administration des centres hospitaliers universitaires et intendance, Administration des impôts, Sciences juridiques, Sciences politiques, Marketing, Commerce ; Entrepreneuriat et gestion des projets, Planification et développement local, Finance comptabilité, et Gestion des ressources humaines.
Selon le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette 2e édition a connu plus de de 100% de participation contrairement à l'année dernières. « Ce qui montre qu'il y a beaucoup plus d'établissements privés qui ont présenté des candidats cette année. J'encourage les candidats à bien travailler », a signalé Marie Odile Attanasso, lors du lancement des épreuves, ce lundi 15 octobre, au Ceg Ste Rita, à Cotonou.
Au Ceg du Lac, à Porto-Novo, les candidats qui planchent sont au nombre de 366 contre 98 à Abomey et 103 à Parakou.
Cet effectif élevé des candidats cette année témoigne de l'importance du diplôme de licence. « De plus en plus, tout le monde est conscient de l'utilité de cet examen », a fait remarquer le ministre.
Cet examen national de licence est, confie-t-elle, pour le développement du Bénin et de la jeune génération.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (Can) Cameroun 2019, les Écureuils du Bénin affrontent les Fennecs d'Algérie, ce mardi 16 octobre 2018, à 16 h au stade général Mathieu Kérékou de Kouhounnou. Un match qui s'inscrit dans la double confrontation des deux équipes. Classés 2ème dans le groupe composé du Togo, de la Gambie et de l'Algérie, les Écureuils du Bénin tenus en échec vendredi dernier par le score de 2 buts à 0 au stade Mustapha Tchaker de Blida, ont la lourde responsabilité de battre l'équipe algérienne afin d'arracher leur qualification pour la compétition.
Depuis les années 80 que les deux équipes s'affrontent, le Bénin n'a jamais remporté une victoire face à l'Algérie. Stéphane Sessègnon et ses coéquipiers ont donc la lourde responsabilité de briser ce mythe ce mardi 16 octobre et afin de garantir la qualification du Onze national pour la Can Cameroun 2019. « (...) j'y crois », a affirmé le capitaine des Écureuils au cours d'une conférence de presse lundi dernier, à Cotonou.
Conscient de la tâche qui l'attend, le sélectionneur français, Michel Dussuyer « rêve de faire un exploit contre cette belle équipe d'Algérie avec le soutien du public ».
En vue d'un soutien massif du peuple béninois et du public sportif, le ministère du sport a décidé d'offrir gratuitement le match aux populations. L'entrée au stade est donc libre et gratuite.
F. A. A.
Dans la journée de ce lundi 15 octobre 2018, un motocycliste a trouvé la mort sur la voie Comé-Lokossa, dans la dépression de Sè. Selon les témoignages, le motocycliste a violemment heurté une voiture avant de prendre feu sur la voie.
Cet accident a bloqué la circulation dans les deux sens de la route. Il serait dû au mauvais état de la voie et surtout des caniveaux qui ne sont toujours pas fermés malgré les plaintes des populations de la localité et des usagers de la route.
F. A. A.
Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia à travers un communiqué, rappelle aux motocyclistes, la date butoir du 1er décembre 2018 pour l'immatriculation des engins à deux roues. L'autorité ministérielle dit compter sur l'esprit patriotique et civique des uns et des autres, pour qu'à compter de cette date, aucune moto ne circule sans plaque d'immatriculation.
F. A. A.
Dans la nuit du lundi au mardi 16 octobre 2018, les malfrats ont tiré sur un conducteur de taxi-moto au quartier Allaga, dans la ville de Parakou. Selon les témoignages, le motocycliste a été attaqué derrière la clôture nord de l'école primaire publique OCBN. Grièvement atteinte, la victime a résisté sur environ 800m avant de s'écrouler. Elle a été évacuée au Chd Borgou-Alibori pour les soins intensifs.
F. A. A.
A travers un communiqué radio télévisé en date du 13 octobre 2018, le ministre du commerce, Serge Ahissou, a officiellement lancé l'opération de vente du don de 3900 tonnes de riz du gouvernement japonais. L'opération de vente va se dérouler du lundi 15 octobre au vendredi 28 décembre 2018. Le prix de la cession du sac de 30 Kg est fixé à 7800 francs CFA, soit 260 francs le Kg. Aucune augmentation de prix n'est permise sur le prix officiel.
Les populations sont invitées à se rendre dans les points de vente de la centrale Coop pour se faire servir.
Les recettes issues de la vente de ce riz, précise le communiqué, serviront à réaliser des projets sociocommunautaires.
F. A. A.