Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci a présidé, ce vendredi 19 octobre 2018, la rentrée diplomatique au Bénin. Dans son discours, le chef de la diplomatie béninoise a présenté le bilan des différentes actions menées par le Bénin au niveau des relations internationales, de même que les perspectives pour la rentrée 2018-2019.
Pour lui, cette année diplomatique s'ouvre alors que des tendances très fortes marquent les relations internationales. Ces tendances selon lui, sont dues à l'attaque contre le multilatéralisme mais aussi la confirmation de l'intérêt que les partenaires bilatéraux et multilatéraux portent à l'Afrique. Aurélien Agbénonci n'a pas manqué d'évoquer la question de la consolidation du consensus mondial et la nécessité d'agir de façon efficace pour des résultats qui sont encore plus probants dans le cadre de la coopération internationale. Ce qui à ses yeux représente une réplique à l'attaque qui peut être faite contre le multilatéralisme. « C'est ensemble que l'on peut trouver des solutions aux problèmes du monde », a-t-il déclaré avant d'ajouter que ce type d'attaque n'est pas nouveau, car ces tendances témoignent bien du dynamisme des relations internationales.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a souligné qu'en temps de calme plat dans les relations internationales, on ne fait pas d'efforts pour imaginer les solutions de paix contrairement aux temps de grands défis à relever ou lorsque l'on est devant des actions qui interpellent.
La doyenne du corps diplomatique et ambassadrice du Niger près le Bénin, Sandi Abdou Sahadi, au nom de ses collègues diplomates, a félicité le ministre Agbénonci pour son discours, qui fait la situation générale de la feuille de route 2016-2017 très riche en événements.
Pour elle, ‘'le Bénin révélé'', sous l'impulsion du président Patrice Talon, se fait de plus en plus révéler. Car, rappelle-t-elle, lors du dîner offert par le gouvernement du Bénin au corps diplomatique dans le cadre des manifestations de la fête du 1er Août 2018, le ministre Agbénonci a prêté une oreille attentive à chacune des doléances formulées par les diplomates.
Depuis ce jour jusqu'à aujourd'hui, souligne l'ambassadrice du Niger près le Bénin, Aurélien Agbénonci a apporté des réponses point par point à chacune de ces doléances. Raison pour laquelle elle a rassuré au nom de ses collègues, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, de l'entière disponibilité du corps diplomatique à l'accompagner dans la noble et gigantesque œuvre qu'est la gestion de la diplomatie béninoise.
La rentrée diplomatique s'est déroulée présence des diplomates accrédités au Bénin, des représentants des organisations internationales et des cadres du ministère des Affaires étrangères.
F. A. A.
Un bus de la compagnie Vanel TT en provenance de Natitingou pour Cotonou, a pris feu entre les villages de Kpataba et Gouka, ce vendredi 19 octobre 2018, dans la commune de Savalou. Aucune perte en vie humaine n'est enregistrée, mais on note d'importants dégâts matériels. Selon les témoignages, le bus chauffait depuis Bantè et les passagers ont exigé l'arrêt, mais le chauffeur s'est entêté et a continué le trajet. Un des passagers du bus renseigne que malgré un arrêt du chauffeur quelque part pour mettre de l'eau dans le radiateur, le chauffage a persisté occasionnant l'incendie qui a fini par déclencher à Savalou. Selon les mêmes sources, les passagers ont eu la vie sauve parce que le bus a pris feu par derrière. Ce qui leur a permis de sortir. Mais le bus a été complètement calciné.
F. A. A.
Trois comités de veille stratégique pour l'anacarde, le karité et le riz ont été installés, ce jeudi 18 octobre, au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche. S'inscrivant dans la mise en œuvre du Programme de relance du secteur agricole au Bénin avec l'appui de la Giz, cette installation entre dans le cadre du dialogue public-privé pour la promotion des filières agricoles au Bénin.
C'est pour la mise en œuvre des engagements pris par le secteur public et le secteur privé pour la promotion des filières en question qu'ont été mis en place des comités de veille stratégique pour le dialogue public-privé dans le cadre de la promotion des filières anacarde, karité et riz au Bénin. C'est ce qu'a expliqué le conseiller technique aux Organisations paysannes et à l'Entrepreneuriat agricole, Bernardin Gléhouénou, président des trois comités installés.
Pour Léopold Lokossou, président de la Plateforme nationale des organisations paysannes et des producteurs agricoles (Pnoppa), l'installation de ces comités est la bienvenue. Une opportunité pour les acteurs des différentes filières pour identifier les problèmes et solutions afin d'assurer effectivement la promotion desdites filières. « Nous sommes à un niveau où on constate qu'après les engagements, il n'y a plus de suivi », souligne-t-il. Selon M. Lokossou, il s'agira de veiller à la mise en œuvre des engagements pris de part et d'autre et de lever les goulots d'étranglements.
Le secrétaire général adjoint du ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Innocent Togla a indiqué que « Nous avons à conduire ensemble la promotion des filières et à assurer l'alimentation des populations ». Il ajoute que « Si vous êtes ensemble et que vous ne savez pas dialoguer, vous ne pouvez pas savoir quels sont les problèmes et comment les régler ». Il met l'accent sur l'amélioration du cadre d'échanges visé par l'installation des trois comités.
Dans sa communication, le directeur de la Programmation et de la Prospective du ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Justin Edah, a mis en exergue les principaux engagements du dialogue public-privé. Il a souligné que le programme, repris par le Programme d'actions du gouvernement (Pag), s'appuie sur la réalisation d'investissements massifs dans le secteur agricole porté à 56% par le secteur privé.
G.A.
Le réseau de téléphonie MTN Bénin a tenu ce vendredi 19 octobre 2018, au Bénin Marina hôtel de Cotonou, la 3ème édition du Y'ello Media Club. Cette rencontre d'échanges et de présentation de nouveaux produits aux professionnels des médias, les web activistes et les associations de consommateurs s'est articulée autour du thème : « Le client au centre des préoccupations ».
« Le client au centre des préoccupations ». C'est le thème central de cette édition du Y'ello Media Club de MTN. Au nombre des communications de cette édition, il y a les démarches que met en œuvre MTN pour satisfaire au quotidien les abonnés/consommateurs dans le processus de la portabilité des numéros.
La deuxième communication a dévoilé les différents moyens déployés par le réseau MTN pour faciliter la vie à sa clientèle puis le nouveau service « Pro Customer ».
Autour du premier thème, l'accent a été mis sur la première campagne dénommée « Bienvenue chez toi ». Il s'agit d'un nouveau package de service, que MTN met en service afin de faciliter la portabilité (migration) d'un autre réseau GSM vers le premier réseau MTN qui étend sa couverture sur toute l'étendue du territoire national.
Au cours de cette communication, les conférenciers ont expliqué les trois procédures pour faciliter la portabilité, et ont dévoilé les conditions à remplir pour rejoindre MTN sans changer son numéro.
Les conférenciers ont surtout mis un accent particulier sur les différents avantages qu'ont les 4,9 millions d'abonnés qui bénéficient déjà au quotidien de l'attention de MTN dont le souci est de les satisfaire. Ils invitent ainsi le public à adhérer à cette offre. Quant à la deuxième communication, elle est axée sur le nouveau service « Pro Customer » en ffrançais, « MTN tient à toi ». Une campagne qui vise à montrer et en même temps prouver aux millions d'abonnés, qu'ils lui sont aussi précieux. Selon les conférenciers, « MTN tient à toi » tel qu'intitulé, se veut un service qui prouve à suffisance que « le client est au cœur de notre activité et notre mission consiste à le satisfaire par tous les moyens. Le Pro Customer vise à renforcer les relations entre MTN et sa clientèle ».
C'est important de signaler que le « Pro Customer » offre un large champ d'expérimentation aux abonnés de faire personnellement son choix. L'accès au « Pro Customer », avec le « *999# » permet directement d'activer ou désactiver les différents services MTN.
Le « *211# » offre l'opportunité à l'abonné de contacter le service client pour toute réclamations. Quant au numéros « *130*7# », il permet de choisir sa vitesse de connexion.
Le code « *229# » quant à lui, permet à tout client d'avoir une idée bien précise sur sa consommation. MTN offre donc à sa clientèle à travers cette édition de Y'ello Media Club, une gamme variée de services et beaucoup plus accessibles.
Giscard AMOUSSOU
Le réseau de téléphonie MTN Bénin a tenu ce vendredi 19 octobre 2018, au Bénin Marina hôtel de Cotonou, la 3ème édition du Y'ello Media Club. Cette rencontre d'échanges et de présentation de nouveaux produits aux professionnels des médias, les web activistes et les associations de consommateurs s'est articulée autour du thème : « Le client au centre des préoccupations ».
« Le client au centre des préoccupations ». C'est le thème central de cette édition du Y'ello Media Club de MTN. Au nombre des communications de cette édition, il y a les démarches que met en œuvre MTN pour satisfaire au quotidien les abonnés/consommateurs dans le processus de la portabilité des numéros.
La deuxième communication a dévoilé les différents moyens déployés par le réseau MTN pour faciliter la vie à sa clientèle puis le nouveau service « Pro Customer ».
Autour du premier thème, l'accent a été mis sur la première campagne dénommée « Bienvenu chez toi ». Il s'agit d'un nouveau package de service, que MTN met en service afin de faciliter la portabilité (migration) d'un autre réseau GSM vers le premier réseau MTN qui étend sa couverture sur toute l'étendue du territoire national.
Au cours de cette communication, les conférenciers ont expliqué les trois procédures pour faciliter la portabilité, et ont dévoilé les conditions à remplir pour rejoindre MTN sans changer son numéro.
Les conférenciers ont surtout mis un accent particulier sur les différents avantages qu'ont les 5 millions d'abonnés qui bénéficient déjà au quotidien de l'attention de MTN dont le souci est de les satisfaire. Ils invitent ainsi le public à adhérer à cette offre. Quant à la deuxième communication, elle est axée sur le nouveau service « Pro Customer ». Une campagne qui vise à montrer et en même temps prouver aux millions d'abonnés, qu'ils lui sont aussi précieux. Selon les conférenciers, « MTN tient à toi » tel qu'intitulé, se veut un service qui prouve à suffisance que « le client est au cœur de notre activité et notre mission consiste à le satisfaire par tous les moyens. Le Pro Customer vise à renforcer les relations entre MTN et sa clientèle ».
C'est important de signaler que le « Pro Customer » offre un large champ d'expérimentation aux abonnés de faire personnellement son choix. L'accès au « Pro Customer », avec le « *999# » permet directement d'activer ou désactiver les différents services MTN.
Le « *211# » offre l'opportunité à l'abonné de contacter le service client pour toute réclamations. Quant au numéros « *130*7# », il permet de choisir sa vitesse de connexion.
Le code « *229# » quant à lui, permet à tout client d'avoir une idée bien précise sur sa consommation. MTN offre donc à sa clientèle à travers cette édition de Y'ello Media Club, une gamme variée de services et beaucoup plus accessibles.
Giscard AMOUSSOU
Pour couper court à la rumeur selon laquelle les avocats de Sébastien Ajavon ont été privés de parole à l'audience de ce jeudi 18 octobre 2018 à la Cour de répression contre les infractions économiques et du terrorisme (Criet), le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum dans un entretien accordé à la radio Deutsch Welle s'est expliqué. Pour lui, Sébastien Ajavon et ses coaccusés ont décidé de faire la politique de la chaise vide. La loi prévoit que dans de pareille circonstance, la juridiction de jugement puisse exiger la présence de la personne destinée à comparaître, a-t-il expliqué. Lorsque cette dernière choisit de faire encore la politique de la chaise vide, poursuit le ministre, elle ne peut pas être représentée par ses avocats.
Ce fut l'occasion pour Séverin Quenum, d'indiquer que nul n'est au-dessus de la loi au Bénin et nul ne peut pas prétexter de la proximité avec le pouvoir ou de l'adversité avec le président de la République pour échapper à la justice. Le statut spontané d'opposant politique n'est pas, selon lui, un obstacle à la justice. Il a conclu que si un citoyen est reprochable des faits de délinquance qui relèvent de la criminalité, il passe devant la justice comme tout le monde.
Le Garde des sceaux affirme qu'il n'est pas juste de dire que le président Talon passe par le biais de la justice pour éliminer les opposants politiques.
A l'époque où le dossier Ajavon est passé pour la première fois devant les juridictions en 2016, Patrice Talon avait tenté de faire passer au parlement son projet de réforme constitutionnel et le mandat unique était toujours d'actualité, a-t-il rappelé. Pour lui, l'instrumentalisation de la justice est le leitmotiv des personnes qui trouvent des arguments faciles pour ne pas répondre des faits qui leur sont reprochés.
F. A. A.
Localiser les politiques sectorielles du Ministère du Travail et de la Fonction Publique et accélérer le développement locale et l'atteinte des Objectifs de Développement Durable. C'est l'objectif des travaux qui consacrent la validation du document du Plan de Décentralisation et de Déconcentration (Plan 2D). C'était dans les locaux du ministère, le jeudi 18 octobre 2018.
La politique sectorielle du Ministère du Travail et de la Fonction Publique a plusieurs visions.
Il s'agit de réaliser le diagnostic en lien avec la problématique de déconcentration et de décentralisation des attributions du ministère et de définir le cadre stratégique du Plan 2D. Elle vise aussi à proposer le cadre institutionnel et organisationnel du secteur favorable à la déconcentration et à la décentralisation des attributions du ministère ainsi qu'un mode de transfert des compétences et des ressources aux communes et au secteur privé et enfin proposer des mesures de mise en œuvre.
C'est dans cette optique que le Ministre Adidjatou A. Mathys a mis en place une équipe pluridisciplinaire constituée de cadres du ministère. Il s'agit d'un Comité de Pilotage et d'une Équipe de rédaction appuyée par des consultants techniques.
La validation de ce plan fait suite aux orientations données par le Gouvernement en rendant la Réforme de l'Administration Territoriale avec un niveau de déconcentration et de décentralisation visant à favoriser le processus de développement local.
Les différentes administrations centrales sont confrontées à un problème relatif aux transferts, délégations de compétences et aux ressources attendues. Ce qui freine la capacité d'actions des collectivités territoriales.
C'est d'ailleurs le but de la Politique Nationale de Décentralisation et de Déconcentration (PONADEC), adoptée en Octobre 2009 par le Conseil des Ministres.
Elle vise une gouvernance territoriale efficiente. Comme outil d'accélération de la décentralisation et de la déconcentration, le Plan 2D permet aux ministères sectoriels de définir les actions précises à mener et les ressources à déployer en vue de parvenir à la répartition des fonctions entre les collectivités décentralisées et le secteur privé et entre les différents niveaux de l'organisation de l'administration. En vue de faciliter la collaboration entre les communes et les ministères, il urge que chaque ministère dispose et mette en œuvre son plan 2D. Ceci afin d'opter pour une meilleure qualité des services fournis aux populations.
Le Ministre Adidjatou A. Mathys a indiqué qu'il y a un effort de déconcentration des attributions relatives à l'administration du travail à travers l'intervention des directions départementales. Par ailleurs, les sous-secteurs de l'éducation, de la santé et de l'agriculture ont bénéficié du transfert de compétences en matière de gestion des ressources humaines.
Giscard AMOUSSOU
Réuni en séance ordinaire, ce jeudi 18 octobre 2018, la Cour constitutionnelle s'est penchée sur la requête du sieur Prince Agbodjan contre le président de la HAAC (Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication) Adam Boni Tessi pour violation du droit à l'information du citoyen et du droit à la défense de La Nouvelle Tribune. Au terme de l'audience, la Cour a déclaré conforme à la constitution la décision portant mesure conservatoire contre le quotidien.
Par décision DCC 18 - 214 du 18 octobre 2018, la Cour a déclaré conforme à la constitution la décision N° 18-024/Haac du 23 mai 2018 portant mesure conservatoire contre le quotidien La Nouvelle Tribune. En effet, par requête en date du 27 juin 2018, le sieur Prince Agbodjan a formé un recours contre le président de la HAAC Adam Boni Tessi pour violation de la constitution.
Selon lui, le président de la Haac a manqué de faire diligence dans la procédure relative à cette décision. Pour Prince Agbodjan, la HAAC étant en session ordinaire devrait se pencher sur la situation de La Nouvelle tribune au lieu de programmer l'affaire pour une session extraordinaire. Un acte qui aux dires du sieur Agbodjan prive le citoyen de la jouissance de son droit à l'information et, pour le quotidien en cause, la violation de son droit à la défense.
Adam Boni Tessi a justifié ce report au regard de l'article 84 du règlement intérieur de la HAAC qui stipule que « seuls les points inscrits avant la session, ayant été préalablement examinés par une commission permanente ou temporaire et, ayant été objet d'un rapport peuvent, être examinés à une session ordinaire ».
Le directeur de publication du quotidien en cause a été invité à une séance de travail et après débat, le mardi 24 juillet, la mesure conservatoire a été levée.
Le président de la HAAC demande à la Cour de rejeter la requête sous examen puisque la mesure conservatoire querellée a été levée et qu'ainsi, la requête est devenue sans objet.
Décision de la Cour
Après avoir jugé recevable la requête du sieur Agbodjan, la Cour a déclaré qu'il n'y a pas violation de la constitution. Selon la Cour, la HAAC n'a fait que respecter les exigences de délai et de procédure que lui édictent la constitution, la loi organique n°92-021 du août 1992 et son règlement intérieur. On ne peut donc lui reprocher de priver le citoyen de la jouissance de son droit à l'information ni de violer les droits de la défense, lorsqu'elle agit dans le cadre de ses prérogatives.
Ni cet aspect, ni le bien-fondé de la mesure conservatoire n'ont été contestés dans le cas d'espèce.
Par ailleurs, le directeur de publication en cause a été invité et entendu pour sa défense dans un délai raisonnable. De ce fait, la Cour a jugé qu'il n'y a pas violation de la constitution.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané a tenu, ce jeudi 18 octobre 2018, une rencontre d'échanges avec les acteurs du secteur privé français au siège du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF International) à Paris.
Cette initiative de l'Ambassade du Bénin en France, représenté par Auguste Alavo, a connu la présence du sieur Dominique Lafont, vice-président du Comité Afrique dudit mouvement et Président de Lafont Africa Corporation.
De grands groupes français ont également pris part à cette séance.
Dans son allocution, le Ministre d'Etat s'est réjoui de la forte mobilisation des entreprises françaises à cette rencontre. Un acte qui selon lui, témoigne de l'intérêt qu'elles portent pour le Bénin.
Abdoulaye Bio Tchané a déclaré que le gouvernement du Bénin accorde une place importance au secteur privé dans le financement de son programme d'actions, soit 61%.
Le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement a mis l'accent sur les orientations stratégiques du PAG en termes d'investissements. Il s'agit notamment de la nécessité de combler le gap en infrastructures dans les domaines de l'énergie et des infrastructures (routière, portuaire, aéroportuaire, etc.). Ceci dans le but de créer les conditions d'une transformation structurelle durable de l'économie béninoise.
A cet effet, il a évoqué les grands projets d'investissements structurants lancés par le gouvernement dans le cadre du partenariat public-privé. Ces projets sont entre autres la construction de centrale thermique, celui du contournement nord de Cotonou et la construction de l'aéroport de Glo-Djigbé.
Par ailleurs, Abdoulaye Bio Tchané a exposé aux participants de cette rencontre, les secteurs de production prioritaires du PAG, tout en mettant l'accent sur les atouts et opportunités d'investissements que le Bénin offre dans les 04 principaux secteurs tels que : l'agriculture, le tourisme, l'économie numérique, et l'économie de la connaissance (éducation, recherche et innovation).
Le Ministre d'Etat n'a pas manqué de mentionner les réformes menées par l'Etat dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires et des investissements au Bénin. Il a énuméré l'adoption du cadre juridique pour le partenariat public-privé, la révision du Code des marchés publics, la réforme du code foncier, l'adoption du code du numérique, l'assouplissement des dispositions du Code du travail et la limitation du droit de grève.
Au terme de cette présentation, les entreprises françaises ont salué la pertinence des réformes économiques engagées par le gouvernement béninois.
Ces entreprises ont fait part de leurs préoccupations auxquelles Abdoulaye Bio Tchané a apporté des réponses.
Le Ministre d'Etat a conclu la séance tout en faisant appel aux entreprises françaises à investir davantage au Bénin dans un partenariat gagnant-gagnant.
Cette rencontre avec les acteurs du secteur privé français a duré un peu plus de deux heures et a réuni une cinquantaine d'entreprises de tous secteurs confondus.
De grands groupes français comme TOTAL, ENGIE, RATP, VEOLIA, BNP PARIBAS, SOCIETE GENERALE,
et VINCI ont pris également part à cette séance, qui à coup sûr va contribuer au renforcement des échanges économiques entre les deux pays.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, a lancé officiellement, ce jeudi 18 octobre 2018, à Angaradébou, dans la commune de Kandi, la commercialisation du coton graine. Accompagné du ministre du commerce, Serge Ahissou, la cérémonie a eu lieu dans l'un des marchés autogérés des 193 coopératives villageoises de producteurs de coton de la commune.
Le préfet Moussa Mohamadou s'est réjoui pour le choix porté sur la commune de Kandi. Selon lui, cet acte fait non seulement honneur aux braves producteurs mais aussi témoigne de la reconnaissance du statut de son département qui est « le meilleur producteur de coton du Bénin ».
Il a évoqué, le second pilier du Programme d'actions du gouvernement qui a pour but de faire du secteur agricole une des priorités de développement de l'économie béninoise. Une ambition qui se concrétise à travers les nombreux progrès enregistrés dans la filière coton notamment l'augmentation du niveau de production notée au cours des 02 premières campagnes. Ceci grâce à la bonne conduite de l'Association interprofessionnelle du coton (Aic) et le soutien du gouvernement.
Pour Mathieu Adjovi, président de l'Aic, cette cérémonie qui lance l'ouverture des marchés autogérés pour la commercialisation du coton graine dans tout le bassin cotonnier se déroulera sur une durée de 05 à 06 mois.
Au cours de cette période, explique-t-il, d'importants flux physiques et financiers seront gérés pour la satisfaction des intérêts des différents acteurs.
Le ministre de l'agriculture de l'élevage et de la pêche a salué le professionnalisme issu du pilotage des actions menées pour accompagner les producteurs. Ces dernières sont relatives à la fourniture des semences et des intrants chimiques en quantité et en qualité à bonne date, l'efficacité et la performance qualitative marquées par un record de production, et le respect des engagements en terme de paiement des fonds à bonne date.
Les directives données ont favorisé les progrès avec une production de 597.986 tonnes de coton graine réalisée durant la campagne 2017-2018. Cette performance a permis de saturer la capacité nationale de l'outil industriel.
Un niveau de production qui aux dires du ministre de l'agriculture constitue un record jamais atteint. Gaston Dossouhoui a invité les transporteurs à redoubler d'efforts pour l'acheminement du coton vers les usines.
Le coton premier choix est fixé au prix de 265 FCFA le kg et le deuxième choix à 215 FCFA.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
C'est en prélude à la célébration de la Journée Internationale pour l'Eradication de la Pauvreté, ayant pour thème : « La jeunesse africaine et l'avenir du travail » que le gouvernement et la Banque mondiale ont fait découvrir aux jeunes quelques bénéficiaires du Projet emploi des jeunes (PEJ). C'était dans la journée du mardi 16 octobre 2018 dans la vallée de l'Ouémé.
C'est à travers une visite de terrain dans le cadre de la journée internationale de l'éradication de la pauvreté que le gouvernement et la Banque mondiale ont fait découvrir à quelques jeunes de diverses provenances, le résultats du programme emploi des jeunesdans le département de l'Ouémé. Il s'est agit de faire découvrir à ces jeunes quelques activités des bénéficiaires des subventions du projet emploi des jeunes et leurs réalisations à court terme. « C'est un projet mis en œuvre par le gouvernement avec l'appui technique et financier de la Banque mondiale pour pourvoir apporter des réponses adéqates aux problèmes de sous emploi qui se posent actuellement aux jeunes », à expliqué Wilfried Gbessi, spécialiste en formation et insertion professionnelle du projet. Le représentant du coordonnateur du projet emploi des jeunes ajoute que « Des actions ont été réfléchies pour pouvoir assurer la formation professionnelle des jeunes et la formation en entrepreunariat des jeunes et ensuite apporter des soutiens pour leur installation ». Il s'agit, selon lui, de permettre à d'autres jeunes de découvrir « Comment les petites et micro entreprises peuvent changer la vie des jeunes et comment on peut assurer la promotion de ce modèle pour pouvoir créer des emplois au profit des jeunes et éradiquer la pauvreté ».
« J'ai bénéficié de ce projet emploi des jeunes et la subvention à nous accordée m'a permise de m'installer et faire du gari, explique Vlavonou, l'une des bénéficiaires du financement PEJ. Elle souligne l'impact que cela a sur sa vie actuelle : « Je faisais le gari avant mais pas assez fréquent. Depuis que j'ai reçu le financement, c'est au quotidien que je le fais maintenant. J'arrive parfois à faire jusqu'à sept sacs par jour en associant des ouvriers temporaires ». Viviane Vlavonou se dit heureuse de sa vie actuelle grâce à cette subvention. « Il faut dire que je n'avais pas le matériel et j'allais louer mais une fois la subvention reçue je me suis équipée et cela m'a permis d'être plus active ». Pierre Amoussou, un autre bénéficiaire résident à Dangbo, menuisier de profession, raconte son aventure après la subvention. « Je suis menuisier mais faute de moyens je ne me suis par installé mais j'aidais sporadiquement d'autres menuisiers. Une fois que le projet est arrivé, j'ai eu la chance d'en bénéficier et avec mon géniteur, on a établi comment gérer. C'est alors que j'ai pu acheter de madriers et quelques matériels de travail et je me suis lancé. Aujourd'hui, je ne me plains pas. Je jouis de mon activité ».
« Je n'avais pas assez d'opportunités de travail. J'ai appris aussi comment accueillir le client, comment gérer les finances. J'arrive à régler les clients à temps avec le matériel disponible », avoue-t-il. Il demande à ce que d'autres jeunes puissent en bénéficier aussi afin de les aider à sortir de la précarité. « Je voudrais que la Banque mondiale et le gouvernement aident aussi nos frères qui sont dans le même cas que nous, afin de leur permettre de sortir aussi de la précarité ».
Vivien Dédji, maraîcher dans la commune de Missérété affirme : « Je faisais le champs mais après le financement, j'ai commencé avec le maraîchage et l'élevage››. ‹‹Je me suis lancé dans le maraîchage avant mais faute de source d'eau je n'ai pas pu avancer. Mais après la subvention, j'ai eu à faire beaucoup de choses. J'ai pu curer le puits et j'ai négocier un terrain pour me délocaliser et je suis entrain de me préparer pour un forage. J'ai acheter de l'arrosoir et autres outils indispensables », raconte-t-il.
Unanimement, les bénéficiaires ont apprécié ce projet et témoignent de ce que cela ne leur permet pas que d'avoir un bon rendement mais aussi de pouvoir gagner le marché et savoir se comporter avec le client. Ils reconnaissent aussi que ce projet leur a permis de savoir tout planifier et de mieux gérer leurs finances.
Comprendre le Projet Emploi des Jeunes
« Améliorer l'accès aux compétences et aux opportunités d'emploi des jeunes peu ou pas instruits en situation de sous emploi au Bénin ». Tel est l'objectif du PEJ lancé par le gouvernement avec l'appui technique et financier de la Banque mondiale.
Ce projet vise selon Wilfried Gbessi, à financer 17500 jeunes dans tout le Bénin.
La première phase a permis de sélectionner 8500 bénéficiaires ayant suivi trois modules de formation et 7500 ayant reçu la subvention.
La deuxième vague a été aussi sélectionnée et 8500 jeunes sont en formation déjà.
Trois secteurs d'activité sont visés par ce projet. Il s'agit de l'artisanat, la transformation agricole et le tourisme.
Aussi, entend-il faire bénéficier autant de jeunes femmes que de jeunes hommes agés de 15 à 35 ans dans les 77 communes du Bénin.
D'un coût global de 18 milliards 450 millions de francs CFA, le gouvernement béninois a apporté une contribution de 5% de la cagnotte soit 950 millions de FCFA.
Au terme de ce projet, le gouvernement et la Banque mondiale entendent impacter 2500 jeunes apprentis pour l'obtention de leur certificat de qualification professionnel (CQP).
1000 jeunes femmes seront insérées dans les métiers traditionnellement masculins. 17000 jeunes auront leurs compétences renforcées sur les plans micro-entrepreneurial, social et comportemental et enfin 13000 jeunes promoteurs auront démarré leurs micro-entreprises.
Encadré
Les activités du Bureau de la Banque mondiale au Bénin
Dans le cadre de la célébration de cette « Journée Internationale pour l'Eradication de la Pauvreté », le Bureau de la Banque mondiale a prévu plusieurs activités à l'endroit de la jeunesse. Pour cette édition de la Journée, le Groupe de la Banque mondiale a retenu le thème : « La jeunesse africaine et l'avenir du travail ». A cet effet, une vidéoconférence aura lieu dans les locaux de la Banque mondiale à Cotonou, à laquelle participeront plusieurs pays africains et des équipes de la Banque mondiale à Washington sur le thème : « Au-delà de la pauvreté : le rôle des nouvelles technologies : intelligence artificielle, objets connectés ».
En prélude à cette vidéoconférence, le Bureau de la Banque mondiale au Bénin organise une discussion sur « La Jeunesse africaine et l'avenir du travail ». Il s'agira à cet effet de débattre des questions fondamentales sur les métiers du futur en Afrique au vu de l'évolution actuelle des technologies, sur la base du nouveau rapport de la Banque mondiale sur le développement dans le monde.
Giscard AMOUSSOU
Le parti Union nationale démocrate (Und) se présentera aux prochaines élections législatives sous les couleurs du Parti Républicain, second grand bloc de la mouvance présidentielle en cours de création.
Les cadres de l'Und l'ont fait savoir à l'occasion d'une conférence de presse au cours de laquelle ils ont réaffirmé leur soutien au chef de l'Etat Patrice Talon.
Selon le président du parti, Auguste Vidégla, l'Union nationale démocrate est un bloc composé de 33 partis et mouvements politiques. Il s'engage aujourd'hui dans un nouveau processus qui, in fine, va conduire à sa fusion avec d'autres groupes tels que Dynamique unitaire, Bénin en route, Prd, Abt, etc, afin de former un grand parti qui va bientôt naître, a souligné Auguste Vidégla.
Ce dernier a précisé qu'à cet effet, il fallait revenir en arrière, voire d'abord les militants à la base de même que les cadres du parti qui, selon lui, sont d'abord les têtes pensantes, et échanger avec eux sur leurs avis et recommandations.
Les travaux de cette conférence de presse s'inscrivent selon Cosme Mèdaho, membre de l'Und, dans une logique de restitution de tout ce qui a été fait depuis la création du parti jusqu'à ce jour. Lesdits travaux poursuit-il, permettront d'informer les militants et de les motiver à comprendre l'intérêt de l'initiative prise par le parti ; à le suivre et à l'accompagner dans la réforme du système partisan, un vœu cher au président Patrice Talon.
F. A. A.
La Belgique première devant la France championne du monde de football, logique ou grande performance ? Pour ceux qui ont suivi les réaménagements techniques, les choix délicats et courageux, dont celui de laisser partir un joueur aussi talentueux que Nainggolan ou en faisant entrer dans la sélection trois joueurs du championnat national (Vanaken, Verstraete et Trossard), les succès et réussite de Martinez ne sont guère surprenants. Il y a plutôt là une vision de jeu assumé qui porte ses fruits.
De part son comportement d'ailleurs, les jeunes joueurs deviennent plus ambitieux et optimistes quant à leur avenir, et c'est aussi bon pour l'émulation que cela crée dans le championnat national où il va y avoir plus d'engagement dans les différents clubs.
Le succès des « Diables Rouges » semble certes dépendre de la qualité des joueurs, mais aussi et surtout du génie de Martinez. En plus, il sait motiver ses joueurs, leur parler et les amener à s'exprimer chacun au mieux à son poste.
Si on s'en tient à l'analyse d'Eric Van Meir, interviewé en exclusivité par Sports Bwin, la Belgique a toutes les chances de remporter la ligue européenne des champions.
« Je les considère vraiment comme l'équipe à battre pendant la Ligue des nations. Après une bonne Coupe du Monde, ils sont sûrs d'eux et ont la conviction qu'ils peuvent remporter un trophée. Bien sûr, leurs adversaires ne sont pas à négliger. Je pense surtout à l'Espagne et à l'Allemagne qui, après une mauvaise Coupe du Monde, veulent montrer de quel bois elles se chauffent. Et la France, bien sûr, en tant que championne du monde en titre ».
Pour ce qui concerne l'entraineur, son avis est sans équivoque : « Vous pouvez dire ce que vous voulez de Martinez, mais il a vraiment amélioré notre équipe et il sait tirer le meilleur parti des joueurs. Ils sont satisfaits de lui et on n'entend pas d'histoires négatives sur l'équipe nationale. La non-sélection de Radja Nainggolan a peut-être été sa décision la plus importante en tant qu'entraîneur national. Il a montré qu'il ne voulait pas de défaitisme ni de perturbations au sein de l'équipe, de qui que cela vienne, ce qui a fait travailler les joueurs plus fort que jamais ».
La différence entre les équipes européennes comme le Barca, Liverpool, Paris Saint Germain, Real de Madrid, etc… et les équipes nationales, c'est que les premières ont plus de possibilités dans les choix. En effet, lorsqu'un joueur n'est pas performant, on n'a besoin que d'argent pour le changer, parce qu'on « l'achète », et au prix fort s'il le faut. Combien valent Neymar, Messi et Ronaldo réunis ? Une somme colossale, que ne possèdent pas toutes les nations et, quand bien même elles l'auraient, tous les joueurs n'acceptent pas de renier leurs origines.
Le sénégalais Jules François Bocandé avait patriotiquement hypothéqué sa fulgurante carrière en France, à Metz notamment, pour faire gagner son pays. L'équipe nationale Belge aujourd'hui, n'a besoin ni de renfort, ni de moyens additionnels, elle veut juste rester stable et continuer sa progression.
Le verdict est tombé. Sébastien Ajavon est condamné à 20 ans de prison ferme et une amende de 6 millions de francs CFA avec un mandat d'arrêt international.
Après le report de l'audience le 3 octobre dernier, les avocats et juges se sont retrouvés ce jeudi 18 octobre pour la suite du procès.
Le principal accusé qu'est Sébastien Ajavon étant une fois de plus absent au procès, ses avocats n'ont pu plaider. Ils se sont donc retirés de l'audience.
La séance s'est poursuivie malgré leur absence.
Après les plaidoiries du ministère public et les témoignages des coaccusés présents à l'audience, le ministère public a demandé une condamnation de 20 ans de prison ferme et une amende de 6 millions de francs CFA avec un mandat d'arrêt international contre les accusés.
Ce qui a valu une suspension pour statuer.
A la reprise du procès, le verdict du juge a été rendu : 20 ans d'emprisonnement ferme et une amende de 6 millions de francs CFA avec un mandat d'arrêt international.
L'affaire « 18 kg de cocaïne pure » remonte au 28 octobre 2016, où Sébastien Ajavon a été interpellé par la compagnie de gendarmerie maritime du Port de Cotonou, après la découverte de cocaïne dans un container destiné à sa Société Cajaf Comon. L'affaire a été déjà jugée en première instance au profit des accusés.
Mais la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s'est saisie du dossier qui a abouti au verdict de ce 18 octobre 2018.
G.A.
Le registre d'inscription pour l'examen du Certificat d'études primaires session 2019 est ouvert dans toutes les directions départementales de l'enseignement maternel et primaire, à compter du 20 octobre jusqu'au 7 décembre 2018.
La liste sera définitivement clôturée le 7 décembre, d'après un communiqué du ministère des enseignements maternel et primaire, en date du 15 octobre 2018.
G.A.
Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, a présidé, ce mardi 16 octobre 2018, la célébration de la 38è Journée mondiale de l'alimentation dans la commune de Lalo.
Fier d'avoir accueilli les manifestations, le maire de Lalo, William Fangbédji, a souligné que sa commune abrite des femmes et des hommes dont la principale activité est l'agriculture. Cette population qui produit suffisamment de vivriers continue d'avoir faim, a regretté l'autorité communale. Une réalité qui, selon le maire, a amené le gouvernement, à travers le conseil de l'alimentation et de la nutrition, à retenir Lalo parmi les communes d'intervention du projet multisectoriel de l'alimentation, de la santé et de la nutrition.
Le préfet du département du Couffo, Christophe Mègbédji, a appelé les populations à la grande mobilisation contre la faim. « Nous sommes appelés à trouver les voies et moyens pour sortir nos laborieuses populations de la pauvreté et de la faim », a exhorté Christophe Mègbédji. Il n'a pas manqué de témoigner sa profonde gratitude au chef de l'État Patrice Talon qui s'emploie à mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre du Programme d'Actions du gouvernement.
Pour Jean Adanguidi, représentant du représentant de la FAO au Bénin, le gouvernement du président Patrice Talon a pris la mesure de l'enjeu de lutter contre la faim en apportant une bouffée d'oxygène au Programme national de l'alimentation scolaire à travers les cantines scolaires. Selon lui, plusieurs milliards de FCFA ont été mobilisés pour permettre de maintenir les enfants à l'école tout en contribuant à l'amélioration de leur statut nutritionnel.
« En organisant les présentes manifestations, le Bénin souscrit ainsi dans la dignité, à son engagement en tant que pays membre de la FAO, d'œuvrer aux côtés de cette importante institution des Nations Unies, pour la réalisation de sa noble mission qu'est de combattre la faim et d'éradiquer la pauvreté dans le monde », a souligné Gaston Dossouhoui, ministre de l'agriculture. Cette journée constitue, selon lui, une occasion pour rendre un hommage mérité aux agriculteurs, transformateurs, éleveurs, pêcheurs et exploitants forestiers, principalement les femmes du monde entier, et particulièrement du Bénin qui, de façon inlassable, assurent quotidiennement l'alimentation des populations béninoises et de la planète.
A l'occasion de cette célébration, des matériels et des équipements ont été remis aux meilleurs groupements agricoles et les lauréats du concours épistolaire ont reçu eux aussi, leur prix.
La célébration de cette journée fut l'occasion pour le ministre de l'agriculture, de procéder au lancement de la 22e édition de TELEFOOD.
Les souscriptions volontaires organisées dans ce cadre ont permis de mobiliser une somme de 645.875 FCFA.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Présenter les réformes, politiques, programmes et projets de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) au Bénin, c'est l'objectif des journées d'informations organisées à l'intention des médias.
Une quarantaine de journalistes de la presse et de l'audiovisuel participe à cette rencontre qui se déroule du 17 au 19 octobre 2018, à Ganna Hôtel de Grand Popo.
L'ouverture des travaux s'est déroulée en présence du Représentant Résident de la Commission de l'UEMOA à Cotonou, du préfet du Mono, de l'adjoint au maire de Grand Popo, du représentant du ministre de l'économie et des finances, du représentant du ministre d'État chargé du plan et du développement, des experts des ministères concernés et des représentants des maîtres d'ouvrage délégués.
''Les Journées d'informations des médias sur les réformes, politiques, programmes et projets de l'UEMOA au Bénin visent à faire connaître aux hommes et femmes des médias l'évolution du processus d'intégration de l'Union'', a déclaré le Représentant Résident de la Commission de l'UEMOA, Komlan Agbo.
Plusieurs thèmes sont débattus au cours des travaux de la rencontre.
Il s'agit de la présentation de l'UEMOA, la libre circulation des personnes, des biens, des services, des capitaux, et droit d'établissement des professions libérales au sein de l'Union.
Un accent particulier est mis sur l'état des lieux des programmes et projets communautaires mis en œuvre au Bénin.
L'un des sujets non moins importants est le Règlement nº14/2005 relatif à l'harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l'essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les États membres de l'Union.
Les projets et programmes réalisés en maîtrise d'ouvrage délégué par l'AGETUR par exemple sont évalués à plus de 20 milliards de francs CFA dont près de 14 milliards FCFA sur investissements directs de l'UEMOA et 6,8 milliards FCFA de la BID.
Ces réalisations concernent l'hydraulique villageoise, la construction de magasins de conservation des récoltes et des graines, l'aménagement hydraulique multi-usages pour la sécurité alimentaire, l'achèvement des marchés à bétail transfrontaliers, la réalisation d'un pesage à basse vitesse et des études de réalisations d'infrastructures routières.
Plusieurs autres projets ont été réalisés avec des ministères sectoriels. Il s'agit par exemple du projet de lutte contre le charbon bacteridien et celui d'appui à la mise en œuvre du développement de la filière maïs.
Dans le domaine de l'énergie, SABER (Société africaine des biocarburants et des énergies renouvelables) a mis en place des mini centrales, des lampadaires et des kits solaires, et des lampes à basse consommation.
En faisant le point de la mise en œuvre des réformes communautaires, le représentant du ministre de l'économie et des finances a dressé un tableau encourageant. '' (...) Notre pays le Bénin a eu un score excellent de 80,2%'', s'est réjoui M. Lamine A. Touré.
Selon le Représentant Résident, le processus d'intégration amorcé par l'UEMOA depuis sa création, a permis d'adopter et de mettre en œuvre des réalisations concrètes au profit des populations. ''Malheureusement, celles-ci ne connaissent pas ou peu ces actions dont elles sont pourtant bénéficiaires'', a souligné M. Komlan Agbo. ''Notre satisfaction (...) sera d'avoir atteint le résultat escompté, celui de l'appropriation des réformes, politiques, programmes et chantiers de l'UEMOA ainsi qu'une meilleure connaissance des projets financés au profit du Bénin'', a-t-il lancé l'endroit des participants.
D. M.
Trois malfrats spécialisés dans le braquage ont été présentés à la presse par le Directeur Départemental de la Police Républicaine de l'Ouémé, le Commissaire Divisionnaire de Police Godens Sègbo, le 17 octobre 2018.
La police républicaine a mis la main sur des repris de justice, spécialistes de braquage de motos dans la ville capitale. Ces malfrats identifiés comme auteurs du braquage ayant coûté la vie à un sergent des Forces Armées Béninoises, le 03 Octobre 2018. Selon le Commissaire, c'était au petit matin du mercredi 3 octobre 2018, vers 6 h, au moment où le Sergent Adjakotan Zinsou Charles se rendait au service, qu'il a été poursuivi et rattrapé par des malfrats armés. Ils l'ont froidement abattu par des tirs à bout portant à la gorge et au cou à l'aide d'un pistolet de fabrication artisanale.
Non seulement, ils ont réussi à le déposséder de sa moto mais l'ont encore abattu. Malgré l'alerte donnée par les premiers témoins et le bouclage automatique de la zone, ils ont réussi à se tirer d'affaire. Malheureusement pour eux leur course n'a pas duré. Le DDPR/Ouémé a souligné que ce cas est venu s'ajouter aux autres dossiers de braquage ayant visé des hommes en uniforme de retour de service la nuit.
Grâce à la collaboration de la population, la détermination des chefs d'unité de la Police républicaine de l'Ouémé, l'enquête a abouti à l'interpellation des présumés auteurs du crime.
L'enquête a permis aussi d'évacuer tant de doutes. Des doutes relatifs à l'implication de ses proches, ou d'un règlement de compte.
Le commissaire Godens Sègbo souligne que ces hors-la-loi qui ont commis l'acte, ne connaissaient pas leur victime. Ce qu'il convient de dire est que le sergent était au mauvais endroit, au mauvais moment où ces criminels en quête de gain facile ont malheureusement frappé. Il a rappelé que d'autres militaires et policiers ont été eux aussi, la cible des malfrats ces derniers jours, où les hommes en arme sont sortis avec des séquelles diverses.
Le dispositif sécuritaire a été réaménagé dans l'Ouémé afin de permettre aux populations de fêter dans la quiétude totale. Tout en précisant le numéro vert 166 ouvert 24h sur 24h, le DDPR Ouemé invite les populations et les conducteurs de taxi-moto dit « Zémidjan » à collaborer avec les forces de l'ordre et de sécurité dans la réussite de démantèlement des réseaux de gangstérisme.
Godens Sègbo précise que ces présumés malfrats seront présentés au Procureur de la République ce jeudi.
G.A.
L'information est rendue publique à travers un communiqué du ministre des finances et de l'économie. "La République du Bénin annonce la levée avec succès auprès d'une banque internationale d'un montant total de 260 millions d'euros (171 milliards FCFA) ", précise le communiqué en date du 16 octobre 2018. Romuald Wadagni explique que " Cette opération très innovente menée par le ministère de l'économie et des finances démontre la capacité du Bénin à attirer les investisseurs internationaux privés ". Une première pour le Bénin.
Le communiqué signale que " C'est une étape marquante dans l'histoire du pays". Selon le ministre Romuald Wadagni, " Nous venons de boucler le premier financement international auprès d'un investisseur privé avec le soutien de la banque mondiale pour une opération exceptionnelle qui va abaisser le coût de la charge de la dette et nous permet de renforcer nos engagements en matière de dépenses sociales prioritaires ".
Au finish, c'est un atout important pour le gouvernement puisque cela permet de régler la situation de la dette contractée par le pays. Ainsi, " La conclusion de cette transaction permet au gouvernement d'améliorer son profil de dette et d'engager le remboursement d'un portefeuille d'emprunts existants à des banques locales ayant une maturité d'au moins deux ans et financer ainsi les dépenses sociales prioritaires".
Selon lui, " Ce prêt est partiellement garantie par la banque mondiale à hauteur de 40% du principal. Il porte une marge d'intérêt inférieure à 3,5% pour une maturité de 12 ans".
Le ministre indique les que " l'utilisation d'une structure d'assurance innovante pour les prêteurs, apportée par ATI-ACA a également permis d'attirer une banque internationale dans ces termes exceptionnellement favorables au Bénin".
Il faut aussi dire qu'après l'obtention cette année d'une notation financière internationale B+ (Standard and Poor's) et cette transaction réussie à l'international, le ministre des finances entend poursuivre l'ouverture du Bénin aux investisseurs étrangers dans l'intérêt des Béninois.
G.A