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24 Heures au Bénin

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Updated: 4 days 14 hours ago

Le maire de Parakou donne des précisions

Fri, 03/29/2019 - 23:32

Après le verdict de la Cour constitutionnelle ayant débouté Yayi Boni dans l'acquisition illégale d'un domaine public à Parakou, le maire de Parakou Charles Toko vient d'apporter quelques clarifications.
"Le procès contre Yayi Boni, ce n'est pas des rumeurs, c'est bien fondé. Je n'ai pas jugé utile de prendre l'avis du conseil d'abord parce qu'il est pris comme n'importe quel citoyen de Parakou qui a acquis des parcelles", précise le maire de Parakou. Pour lui, "C'est la routine" puisqu'il précise que " plus de cent litiges sont devant les tribunaux et s'il faut chaque fois venir devant le conseil, ce n'est pas la peine". Il explique que " L'ancien président de la République a pris le domaine qui est devant chez lui et le délégué nous a saisi que c'est une réserve administrative. Après toutes les enquêtes, on s'est rendu compte que c'est une réserve administrative". Ainsi, le conseil a voulu en savoir plus. Pour y arriver, confie Charles Toko, " On a alors analysé la procédure d'acquisition. Il s'est avéré que le conseil n'a jamais délibéré avant de lui donner cette réserve avec son titre foncier. On a attaqué ce titre foncier". Charles Toko appelle ceux qui parlent à comprendre ce qui s'est réellement passé. " Attention pour ceux qui vont parler parce que Yayi Boni nous a envoyé une lettre que je n'ai jamais sorti même il y a des adjoints qui n'ont jamais vu la lettre que je vais vous lire pour la première fois". Ayant fait une lecture de la correspondance, il fait remarquer le tort de Boni Yayi. Le contenu de la lettre envoyée par Sadikou Alao, avocat conseil de Boni Yayi stipule : "J'ai l'honneur de porter à votre connaissance à ma qualité de conseil de Monsieur Boni Yayi que ce sont les autorités municipales d'alors elles-mêmes qui avaient proposé à mon client la cession dudit domaine. Mon client vient de constater qu'avant ladite cession vos prédécesseurs n'auraient pas pris les dispositions légales qui impliquent une telle cession. Dans ces conditions, je vous prie de noter que mon client renonce à ladite cession et se tient à votre disposition pour tout le formalisme que requiera cette renonciation". Ceci montre clairement la responsabilité de l'ancien président dans ce qui s'est passé.
Pour Charles Toko, " C'est pour dire que trêve de commentaires, lui-même a reconnu son erreur. Il dit qu'il renonce". Ce qui reste à faire ajoute-t-il " on ira retirer notre domaine purement et simplement parce que dans tout le quartier c'est la seule réserve qui restait. On ne pouvait pas construire ni école, ni hôpital ni rien".
Il précise que " Le litige étant porté devant la Cour constitutionnelle, voilà la lettre que j'ai reçue que j'ai automatiquement transmis à la Cour constitutionnelle. Nous attendons le verdict de la Cour constitutionnelle mais voilà ce qu'il a écrit lui-même". Charles Toko dira qu'au lieu de nourrir des polémiques, " Au contraire vous deviez applaudir pour avoir retiré votre réserve". Contrairement à ce que les gens auraient pensé, " Ce n'est pas lui seul. Nous sommes entrain de retirer une à une toutes les réserves qui ont été vendues. Nous allons tout retirer. Même on a découvert que des voies ont été supprimées et vendues. Nous allons tout retirer", martèle-t-il.
G.A.

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Les députés du BMP exigent le respect du calendrier électoral

Fri, 03/29/2019 - 21:33

Les députés se sont retrouvés une fois encore en plénière ce vendredi pour trouver une issue à la crise sociopolitique qui se dessine. Ils n'ont malheureusement pas pu trouver le consensus pour permettre l'organisation des législatives inclusives. Ceci est induite par l'absence à la plénière ce vendredi de la minorité parlementaire qui pour la majorité est à la base de ce défaut de consensus.

Selon la déclaration du coordonnateur de Bloc Républicain, Jean Michel Abimbola, « Depuis plusieurs jours, et dans leur logique d'agitation du spectre de menace à la paix sociale, certains acteurs politiques évoquent les pouvoirs que conférerait l'article 66 de notre Loi fondamentale comme moyen ultime à mettre en œuvre pour contraindre à la participation de tous les partis politiques en délicatesse avec les lois, aux élections législatives prochaines en lieu et place de la voie du consensus prônée et demandée avec force par le Chef de l'Etat ». « Nous voudrions dénoncer cette nouvelle tentative de manipulation de l'opinion par cette démarche ridicule et dangereuse du point de vue constitutionnel qui est une véritable ineptie juridique », a ajouté M. Abimbola. Pour lui, « l'article 66 de la Constitution précise clairement les circonstances dans lesquelles les actions envisagées par l'opposition sont autorisées et possibles ». Il précise qu' « il s'agit des articles 66 et 67 du titre III relatif au Pouvoir Exécutif. L'article 66 dispose : ‘'En cas de coup d'Etat, de putsch, d'agression par des mercenaires ou de coup de force quelconque, tout membre d'un organe constitutionnel a le droit et le devoir de faire appel à tous les moyens pour rétablir la légitimité constitutionnelle, y compris le recours aux accords de coopération militaire ou de défense existants. Dans ces circonstances, pour tout Béninois, désobéir et s'organiser pour faire échec à l'autorité illégitime constituent le plus sacré des droits et le plus impératifs des devoirs'' ». Selon Jean Michel Abimbola, « Toute interprétation biaisée, maladroite, nocive et toxique de cet article qui amènerait nos compatriotes à inciter et/ou à poser des actes de désobéissance civique et tenter de troubler l'ordre public comme le promettent les défenseurs de cette hérésie viendrait en violation des lois établies et ne pourrait qu'être sévèrement punie ».
Il rappelle que « dans la perspective de trouver une issue à la situation politique qui prévaut en cette veille d'élections, nous voudrions rappeler qu'à la plénière d'hier jeudi 28 mars 2019, les députés ont rejeté à l'unanimité moins une abstention, les deux (02) propositions de lois dérogatoires pour défaut de consensus, conformément au Protocole Additionnel de la CEDEAO. C'est fort de cela que le Président de l'Assemblée nationale a, dans sa synthèse précisé qu'il fallait laisser une dernière chance à la solution consensuelle et ce jusqu'à ce jour vendredi 29 mars 2019 ». Aussi souligne-t-il que « Nous nous sommes à moins de 30 jours de la date prévue pour le scrutin et de nouvelles propositions de lois dérogatoires ont été transmises par le Président de l'Assemblée nationale à la minorité et à la majorité parlementaires pour approbation ». Malheureusement, explique le coordonnateur du Bloc de la majorité parlementaire « depuis le matin de ce vendredi 29 mars 2019 où nous devrions en discuter en plénière et jusqu'à cette heure, nous attendons l'opposition qui serait partie consulter ses ténors et ses responsables pour prendre des instructions sur la conduite à tenir››. « Nous invitons par conséquent l'opinion publique nationale et internationale à constater avec nous que l'opposition à travers la minorité parlementaire poursuit le dilatoire, jouant toujours avec les nerfs de nos populations impatientes d'une issue à ce feuilleton qui n'a que trop duré››, déplore le député. « Constatant cette attitude malsaine et vicieuse, nous venons marquer notre totale désapprobation, et exprimons par cette même occasion notre vif regret de noter que notre opposition n'est aucunement dans la logique de la recherche du consensus. Nous prenons dès lors solennellement acte du défaut du consensus tant attendu et décidons de nous en tenir désormais au respect strict des textes en vigueur et du calendrier électoral », a déclaré M. Abimbola.
Il appelle le peuple béninois à se tenir prêt « pour exercer son devoir citoyen en se déplaçant massivement pour aller voter le dimanche 28 avril 2019 ».
G.A.

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Modeste Kérékou révèlent des métiers porteurs aux étudiants

Fri, 03/29/2019 - 19:56

C'est à travers l'Observatoire de l'Emploi et de la Formation (OEF) que le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi a organisé à l'endroit des étudiants des EPES de Cotonou, une communication sociale sur le thème : « Les créneaux et les métiers porteurs ». La séance s'est déroulée ce jeudi 28 mars 2019 à la salle Majestic de Cadjèhoun à Cotonou.
Combler le déficit d'information sur la dynamique du marché du travail, les créneaux porteurs et les métiers d'avenir. Tel est l'objectif de cette rencontre qui est la 5ème après celle de l'Université de Parakou, de l'Université d'Abomey-Calavi, des centres universitaires de Lokossa et de Dassa-Zoumè.
A l'entame de la séance, la Directrice de la Diffusion, Documentation et Partenariat de l'OEF, Mme Marie-Noelle Paraïso, a fait une brève présentation de la mission, du fonctionnement, des études réalisées et les défis de l'Observatoire de l'Emploi et de la Formation.
Tout en remerciant les étudiants des universités privées pour leur présence massive à cette rencontre, le Ministre Modeste Kérékou en charge de la Promotion de l'Emploi a indiqué que face à la problématique de l'insertion professionnelle et aux récurrentes plaintes de manque d'emploi, une telle rencontre d'échange sur les créneaux porteurs et les métiers d'avenir revêt un caractère important.
Selon elle, la méconnaissance des réalités du marché du travail et l'asymétrie de l'information sont des freins qui entravent l'efficacité des chercheurs d'emploi. Ce qui constitue les principales causes du chômage de longue durée et du sous-emploi des jeunes. C'est pour palier cela que l'Observatoire de l'Emploi et de la Formation a été mis en place et dont la mission est de produire et de diffuser des informations sur le marché du travail dans le champ de la relation formation-emploi afin d'aider à la prise de décisions.
Il explique que le rôle du Ministère en charge de la Promotion de l'Emploi est de cerner la dynamique de l'emploi afin de répondre par les agences opérationnelles, aux attentes légitimes et diversifiées des étudiants et demandeurs d'emploi qui ont besoin de disposer des informations fiables sur l'ensemble des variables. Ces variables dira-t-il sont entre autres, la législation, les secteurs prioritaires, les secteurs porteurs, les mesures incitatives, les niches d'opportunités, les nouveaux métiers, les métiers d'avenir, les nouvelles formations, les secteurs en saturation, les offreurs d'emploi.
La présente rencontre selon lui, vise à partager quelques réalités concrètes du marché du travail dans notre pays, et à éclairer sur les principaux indicateurs qu'il serait pertinent d'avoir à l'esprit dans les choix d'orientation, les choix de carrière, les choix de métiers et même les choix de vie tout simplement.
Economiste, enseignant-chercheur à la Faculté de Sciences Économique et de Gestion a l'Université d'Abomey-Calavi, Dr Cyriaque Edon a présenté une communication portant sur le thème : Marché du Travail au Bénin : Les créneaux porteurs. Il a fait part de l'état de l'offre de formation dans les universités publiques et privées, les secteurs prioritaires du Programme d'Actions du Gouvernement pour le quinquennat 2016-2021, les métiers d'avenir et les opportunités d'emploi à venir. Cette communication a laissé place à des échanges fructueux et bien riches.
Environ 1600 étudiants ont participé à la séance.

G.A.

Categories: Afrique

Le chef de l'Etat Talon reçoit Nicéphore Soglo

Fri, 03/29/2019 - 19:47

Le président Patrice Talon a reçu ce vendredi 29 mars 2019, l'ancien l'ex-chef d'Etat Nicéphore Dieudonné Soglo. Vu la crise socio-politique que traverse le Bénin, les deux personnalités ont certainement discuté de la situation relative au processus électoral pour les législatives inclusives.
Au lendemain de la publication des listes de candidatures par la CENA, où seuls les deux partis de la mouvance sont retenus pour aller aux élections législatives, le chef de l'Etat a multiplié les rencontres pour décrisper la situation et faire baisser la tension socio-politique. L'entrevue avec l'ex-président Nicéphore Dieudonné Soglo est la deuxième après celle intervenue le mercredi 20 mars 2019.

Akpédjé AYOSSO

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L'ex-domicile du feu Kérékou libéré au plus tard le 1er avril

Fri, 03/29/2019 - 19:41

La famille du feu Mathieu Kérékou est invitée à libérer la résidence de l'ancien président, sise au carrefour Trois banques, à Cotonou, au plus le tard le 1er avril 2019. C'est ce que révèlent des sources proches du Cabinet Militaire du Président de la République. L'information est confirmée par un courrier en date du 26 mars 2019, adressée au représentant de la famille du feu président Mathieu Kérékou.
D'après la correspondance, la libération dudit domicile sur instruction du président de la République s'inscrit dans le cadre du démarrage effectif des travaux du chantier de rénovation de l'avenue de la Marina et de la place de l'indépendance.
Il est demandé au représentant de la famille de prendre toutes les dispositions utiles pour libérer l'emprise du domicile le 1er avril 2019 au plus tard.
La résidence en question est un vaste domaine de l'État, situé non loin du port de Cotonou et qui a servi de ''bunker'' à l'ancien président de la République depuis son arrivée au pouvoir jusqu'à sa mort (1972-2015).
Général Mathieu Kérékou est né le 2 septembre 1933 à Kouarfa (Natitingou).

A. A.

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Les études de projets d'infrastructures et équipements marchands validées

Fri, 03/29/2019 - 19:08

Les études des projets d'Infrastructures et équipements marchands (IEM), à construire dans le département des Collines ont été validées ce mercredi 27 mars 2019 à Dassa Zoumè. La séance de validation s'est déroulée lors d'une rencontre entre l'équipe technique du programme Approche communale pour le marché agricole (ACMA) phase2, en synergie avec les membres du Cadre de concertation intercommunale (CCIC) des Collines et les acteurs des Pôles d'entreprise agricole (PEA).
Le programme « Approche communale pour le marché agricole au Bénin, qui entre dans sa deuxième phase est financé par l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas. Il vise l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales dans 28 communes des départements de l'Ouémé, du Plateau, du Zou et des Collines. La rencontre de Dassa Zoumè a été une occasion pour les acteurs présents à cet atelier non seulement de restituer mais aussi de valider les études de projets d'Infrastructures et équipements marchands.
Les différents projets pertinents pouvant faire objet de financement par le Programme ACMA 2 et qui sont déjà retenus, s'inscrivent dans le cadre de l'accompagnement qu'apporte le programme aux communes des département éligibles. Ceci dans le but de faciliter la mobilisation de l'offre de produits agricoles compétitifs et la commercialisation.
Le Centre international de développement des engrais (IFDC), chef de file du consortium de mise en œuvre du programme ACMA 2 a par sélection, retenu le cabinet d'études. Il est assigné à ce cabinet la réalisation des études techniques d'Avant-projet détaillé (APD) des projets d'IEM retenus par les acteurs communaux, tout en incluant les études socio-environnementales sommaires et les études de faisabilité économique et financière des projets.
Ainsi, après un bref aperçu de la procédure de réalisation de ces projets d'IEM, et six (06) présentations des avant-projets détaillés et des études techniques et de faisabilité économique et financière, les acteurs ont procédé à leur appréciation et leur validation. Ledit atelier de restitution et de validation des projets vient après deux séances de restitution aux acteurs des Pôles d'entreprises agricoles (PEA). Les acteurs indiquent que l'étape suivante est le démarrage effectif de la procédure devant conduire à l'exécution des travaux.
Il a été noté un engagement de tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du programme pour l'anticipation sur le mode de gestion des IEM à construire, et l'achèvement de tous les travaux de construction dans les Collines en décembre 2019.
G.A.

Categories: Afrique

La Criet se penche sur le dossier Acni Group en avril

Fri, 03/29/2019 - 17:28

Après l'affaire ICC-Services, la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme va examiner un autre dossier relatif au placement d'argent. Dans un communiqué en date du vendredi 29 mars 2019, le procureur spécial Gilbert Ulrich Togbonon informe les clients de l'établissement Acni Group, qui s'étaient autrefois enregistrés à la BEF que leur dossier sera examiné le mardi 09 avril 2019.
« Il est porté à l'attention de tous ceux qui se sont fait recenser à la Brigade Economique et Financière en qualité de clients de l'établissement Africa's Corporate Negociation And Investment Group (Acni Group) que leur dossier sera évoqué le mardi 09 avril 2019 à 09 heures devant la chambre criminelle de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme », renseigne le communiqué.
Par ailleurs, le procureur spécial Gilbert Ulrich Togbonon invite les victimes à prendre toutes les dispositions utiles pour la défense de leur droit.

Akpédjé AYOSSO

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Un agent des impôts condamné pour escroquerie

Fri, 03/29/2019 - 14:53

La Cour de Répression des Infractions Economiques (CRIET) a tenu ce jeudi 07 mars 2019 une audience correctionnelle. Parmi les 07 arrêts rendus, figure la condamnation d'un agent des impôts pour escroquerie à 12 mois d'emprisonnement ferme.

Dans le dossier CRIET/2018/RP/00210, le sieur S. Norbert poursuivi pour escroquerie et placé sous mandat de dépôt le 31 octobre 2018, est un agent des impôts, admis au concours en 2014 et recruté dans la fonction publique.
Selon les faits, le prévenu a escroqué une de ses amis, un instituteur à la retraite en lui promettant la réussite de son enfant en chômage et devant passer un concours organisé par le ministère de l'économie et des finances.
Le sieur
S. Norbet lui a confié connaître un circuit mais qu'il va falloir débourser une somme de 5.000.000 FCFA. La victime a dû contracter un prêt à la banque pour lui remettre les sous. Mais en fin de compte, l'enfant n'a pas réussi audit concours.
Lors de l'audience, la victime a annoncé avoir été totalement remboursée.
Dans le verdict rendu, la Cour déclare S. Norbert coupable des faits d'escroquerie mis à sa charge. Il est condamné à 12 mois d'emprisonnement ferme et aux frais.
Enfin, la Cour a donné acte à la victime de ce qu'elle a été totalement désintéressée.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Un détenu condamné à 3 ans de prison ferme

Fri, 03/29/2019 - 14:42

Parmi les 07 arrêts rendus à l'audience correctionnelle de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) ce jeudi 07 mars 2019, un fait a retenu l'attention de la juridiction. Il s'agit d'un prévenu qui bien qu'en détention s'adonne au trafic de chanvre indien à l'intérieur de la prison.

Suite à la déposition du nommé D. Edmond, le ministère public a approfondi ses investigations vu le caractère insolite du fait reproché au prévenu.
Dans ce dossier CRIET/2018/RP/00173, D. Edmond est poursuivi pour cession de boulettes de chanvre indien et placé sous mandat de dépôt le 26 octobre 2018. Le prévenu bien qu'étant en maison d'arrêt s'adonne au commerce illicite de chanvre indien avec les prisonniers.
Lors de sa déposition, le sieur D. Edmond a déclaré à la barre, qu'il reçoit les boulettes de chanvre indien pour la vente de la part d'un militaire chargé d'assurer leur sécurité moyennant une somme de 5.000 FCFA.
Le résultat des investigations complémentaires menées par le Procureur sur instruction du président de la Cour n'a pas été convaincant.
Statuant publiquement et contradictoirement en matière correctionnelle en premier et dernier ressort, la Cour a déclaré D. Edmond coupable des faits mis à sa charge. Elle le condamne à trente-six (36) mois d'emprisonnement ferme et une amende ferme et aux frais de 100.000 FCFA.
Akpédjé AYOSSO

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La rencontre Talon-Yayi n'aura pas lieu

Fri, 03/29/2019 - 13:03

Dans le but d'une large consultation à la recherche de consensus, le chef de l'État a initié une rencontre ce vendredi avec l'ancien président Boni Yayi. Malheureusement, à la dernière minute ce dernier a décliné l'offre. Et pour cause...

Boni Yayi a refusé de recevoir l'émissaire de Patrice Talon, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique.
« Le président Talon a envoyé Sacca Lafia apporter une invitation au président Yayi Boni afin de l'inviter au palais de la Présidence pour discuter solution à la crise politique. Mais le président Yayi Boni a refusé de recevoir Sacca Lafia », a souligné dans la matinée de ce vendredi, le président de fan club Boni Yayi.
‹‹ Dans le contexte actuel, le Président Yayi Boni ne récuse pas la démarche.
Cependant, il lui demande de s'acquitter de sa mission républicaine, celle de délivrer les documents administratifs aux partis politiques ayant déjà accompli les formalités requises››, explicite un communiqué de la cellule de communication de l'ancien président de la République.
‹‹ Par cet acte, il garantirait une gestion apaisée du processus électoral souhaité par le peuple béninois et l'ensemble de la Communauté Internationale››, conclut le communiqué.
Selon les médias locaux, la rencontre annoncée devrait pourtant permettre aux différentes parties de concilier leurs positions, et trouver une solution pacifique au problème qui se pose à la classe politique béninoise pour des législatives inclusives.
Ce refus est la conséquence de la non-délivrance à certaines formations politiques de l'opposition dont le parti de Boni Yayi (FCBE) du certificat de conformité contrairement aux lois votées par le parlement.
Cette rencontre entre en réalité dans le cadre de la recherche de solutions à l'impasse préélectorale née du retard accusé par certains partis à se conformer à la nouvelle charte des partis politiques.

G.A.

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Les syndicats mettent en garde les politiciens

Fri, 03/29/2019 - 10:45

Les organisations syndicales ont dans une déclaration conjointe, en date du 28 mars, fait part de leur lecture de la situation sociopolitique qui prévaut dans le pays. A travers ce message, ils appellent à la préservation de la paix et mettent en garde les politiciens contre toute remise en cause des acquis démocratiques.
« La situation politique actuelle est assez préoccupante. L'impasse semble s'épaissir et les travailleurs ont de plus en plus le sentiment que les acteurs politiques n'ont pas pris encore la mesure de l'enjeu afin d'œuvrer véritablement pour le dégel et sortir de la crise pré-électorale dans laquelle se trouve notre pays. L'espace politique est devenu presque exclusivement l'arène des petites phrases et des déclarations sans impact réel sur le blocage actuel sinon juste occuper les réseaux sociaux et en ajouter à la sinistrose. Tout se passe comme si tout cela se résumait juste à un concours d'occupation du net, à une empoignade communicationnelle sans aucun égard pour les citoyens stressés ». Telle est la lecture faite par les partenaires sociaux.
Cette situation selon les secrétaires généraux des syndicats est dûe à la crise de confiance qui selon eux « semble profonde entre les différentes chapelles politiques et il est à craindre que tout cela ne conduise à l'effondrement de notre expérience démocratique ». Par ailleurs, ils soulignent que « Depuis une dizaine de jours, les regards sont tournés vers l'Assemblée Nationale où les députés ne semblent pas se soucier de la tenue à bonne date des élections à venir ».
Aussi, ajoutent-ils dans leur déclaration que « Les organisations syndicales des travailleurs du Bénin, signataires de la présente déclaration expriment leurs préoccupations face à l'indigence du débat politique actuel et face à la désinvolture des acteurs politiques dans la gestion du blocage qui se présente ». '
Les syndicats rappellent à « tous les protagonistes, les sacrifices consentis par les travailleurs et le peuple pour l'avènement du Renouveau démocratique ». Pour eux, le combat pour la démocratie et l'Etat de droit a toujours été celui des travailleurs en priorité.
Les organisations syndicales réaffirment leur légitimité à mettre en garde la classe politique contre les pratiques qui mettent en péril la paix sociale et la quiétude nécessaires à l'épanouissement du citoyen.
Elles rappellent aussi aux acteurs politiques que l'Etat de droit et la démocratie sont entretenus et consolidés par le respect des textes en vigueur dans un pays.
Pour celles-ci, « en 1990, le consensus est l'ingrédient qui a permis le succès de la Conférence nationale et conduit notre nation sur la voie de la démocratie et de l'Etat de droit ». C'est pourquoi, « Elles appellent les membres de l'Assemblée nationale à cesser les calculs individuels pour trouver le consensus vertueux et bénéfique pour le peuple ».
Les partenaires sociaux demandent à « chacun des acteurs (gouvernement, majorité présidentielle, opposition, membres de la CENA, parlement, Cour constitutionnelle, etc) de jouer leur partition dans le respect des aspirations du peuple à la paix et au développement ».

Le désarroi

Les organisations syndicales dénoncent
« La légèreté avec laquelle des lois sont remises en cause pour le confort de ceux qui n'ont pas hésité à mettre les travailleurs en situation difficile avec une législature qui n'a pas été gênée par la prise de lois scélérates comme celle sur les conditions d'embauche, celle portant statut général de la fonction publique et celle sur l'exercice du droit de grève ». Aussi expriment-elles leur perplexité face à la facile unanimité des acteurs politiques pour remettre en cause des lois qu'ils ont votées et promulguées et qu'ils sont incapables de s'appliquer eux-mêmes. « Si aujourd'hui, la charte des partis et le code électoral peuvent être remis en cause sans état d'âme parce qu'ils sont des textes destinés à “des citoyens au-dessus de leurs mandants”, quel est alors le sens de leur statut de représentants du peuple ? », s'interrogent-elles.
Cela montre affirment ces syndicalistes, la légèreté avec laquelle, les lois sont votées sans une étude approfondie des implications et conséquences sur la vie de la population. « A quand donc la relecture des lois sur l'embauche, sur le statut général de la fonction publique et sur celle portant exercice du droit de grève ? », se demandent-elles.
Les syndicats pensent que « La politique doit servir aussi à l'éducation à la citoyenneté des populations. Et les travailleurs exigent de nos représentants politiques qu'ils éduquent par l'exemple, le bon exemple, en respectant les lois qu'ils votent ». C'est pourquoi, les organisations syndicales exigent de tous les acteurs politiques béninois les comportements responsables pour « L'organisation des élections consensuelles et inclusives, à bonne date et sans prorogation de mandat de la législature en cours ». Les syndicats exigent aussi « La préservation de la paix sociale, de l'unité et de la cohésion nationale pour l'épanouissement des citoyens » et « L'égalité des citoyens devant l'application des lois en vigueur ».
‹‹En tout état de cause, les organisations syndicales des travailleurs ne permettront à aucun acteur politique de mettre en péril les acquis démocratiques››, conclut la déclaration signée par les secrétaires généraux des organisations syndicales des travailleurs du Bénin.

G.A.

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Le président Talon rencontre Soglo et Yayi ce vendredi

Fri, 03/29/2019 - 09:23

Le Chef de l'Etat, Patrice Talon envisage une seconde rencontre ce vendredi 29 mars 2019 avec l'ex-président Nicéphore Dieudonné Soglo.
Les deux personnalités vont une fois encore discuter de la situation de crise préélectorale que traverse le Bénin depuis quelques semaines afin de trouver une porte de sortie.
Le président Patrice Talon, prévoit également de rencontrer une autre force de l'opposition. Il s'agit de l'ex président Boni Yayi avec qui il sera question d'échanger sur le même sujet.
Les audiences du président de la République avec certaines forces de l'opposition s'inscrivent dans la dynamique de l'organisation des élections législatives inclusives.

Akpédjé AYOSSO

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Me Rufino d'Almeida en communion avec sa base

Fri, 03/29/2019 - 08:18

Le suppléant de la tête de liste du Bloc Républicain dans la 23eme circonscription électorale, Me Rufino d'Almeida a été, ce dimanche 24 mars 2019, au contact de ses militants de Bohicon, Abomey, Djidja et Agbangnizoun. La rencontre qui s'est déroulée à l'hôtel Princesses à Bohicon a permis au Directeur de cabinet du Ministre d'État chargé du plan et du développement et ses hôtes d'échanger sur les différents positionnements sur la liste du Boc Républicain dans la 23è circonscription électorale.

C'est dans une ambiance chaleureuse que le leader politique Me Rufino d'Almeida a été accueilli par les populations de la 23è circonscription électorale.
A travers cette rencontre le suppléant de la tête de liste du Bloc Républicain entend galvaniser sa troupe.

‹‹ Vous êtes des combattants armés prêts à vous battre »

« Le chef de l'Etat m'a honoré, vous a honoré en me plaçant en tête de liste avec le titulaire le vice-président Dominique Atchawé qui est d'Agbangnizoun », a déclaré Me Rufino d'Almeida. « Je ne doute pas un seul instant de ce que vous êtes des combattants armés prêts à vous battre », a-t-il ajouté.
Tout en étant conscient que la campagne électorale pour les législatives de 2019 n'a pas été encore officiellement lancée, Rufino d'Almeida a fait part de son désir de voir certains leaders de la 23ème circonscription électorale siéger à l'hémicycle au lendemain de joutes électorales.
« Je voudrais que votre engagement soit total et que votre ardeur sur le terrain nous permette de lever le premier siège avec le président Atchawé, de lever le second siège qu'occupera l'honorable Sado Nazaire, de lever le troisième siège qu'occupera notre frère d'Abomey Rodrigue Glélé Kakaï et de lever le quatrième siège qu'occupera j'espère bien notre jeune frère talentueux de Didja Denis Glegbeto », a-t- il déclaré.
Me d'Almeida a rassuré les siens qui déjà lui réaffirment tout leur soutien ainsi qu'aux actions du chef de l'État Patrice Talon.

Akpédjé AYOSSO

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Me Houngbédji expose son livre ‘'La liberté au cœur - Le temps des semailles''

Fri, 03/29/2019 - 00:04

Le président de l'Assemblée nationale a organisé ce jeudi 28 mars 2019 à son domicile à Porto-Novo, un point de presse pour présenter son livre intitulé ‘'La liberté au cœur - Le temps des semailles''. Me Adrien Houngbédji a expliqué aux professionnels des médias, les raisons qui justifient la publication de cet essai autobiographique.

Couvrant la période de 1960 à 1990, ‘'La liberté au cœur - Le temps des semailles'' est le premier tome des mémoires de Me Adrien Houngbédji. Le président de l'Assemblée nationale y retrace ses souvenirs d'enfance et de jeunesse ainsi que le début de sa carrière politique. Me Adrien Houngbédji évoque aussi les mésaventures l'ayant conduit à l'exil en mentionnant plusieurs affaires qui sont devenues célèbres telles que Tipki, Kovacs et autres.
Dans cet essai, l'auteur fait également part de son retour au Bénin qui a été possible grâce au Renouveau démocratique. Il n'a pas manqué de dévoiler le combat qu'il a continuellement mené pour la sauvegarde des libertés.
‘'La liberté au cœur - Le temps des semailles'' paraît aux éditions l'Archipel à Paris, et sera officiellement dédicacé le samedi 30 mars 2019 à Golden Tulip Le Diplomate de Cotonou à partir de 10 heures. L'ouvrage est dès maintenant disponible à la Sonaec Ganhi et Erevan à Cotonou.

Akpédjé AYOSSO

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La plénière se poursuit ce vendredi au parlement

Thu, 03/28/2019 - 23:43

La Commission des lois n'ayant pu examiner les deux propositions de loi dérogatoire modificative et complétive de la charte des partis politiques et le code électoral, le président de l'Assemblée nationale a ouvert les débats en vue de recueillir l'avis des députés. Après une première suspension, les députés de la minorité et du Bloc de la majorité parlementaire qui continuent de défendre leur position, appellent au dialogue pour une sortie de crise.
Malgré de houleux débats, une lueur d'espoir semble se dessiner pour une sortie de crise. La plénière a été suspendue par Me Adrien Houngbédji vers 22h. Les travaux reprennent ce vendredi matin.

Selon l'honorable Jean-Michel Abimbola, depuis le début de la recherche de consensus, l'opposition s'illustre par des actes curieux, polémiques qui « amèneraient tout observateur de la vie politique nationale à se poser la question de savoir si tout ceci n'a pas pour objectif ultime de renverser la table comme on le dit et de mettre ainsi à mal notre démocratie ».
Pour lui, l'opposition n'a que deux options aujourd'hui soit rester dans le statut quo et de respecter les statuts en vigueur, soit accepter un réajustement législatif conditionné par la révision de l'article 80 de la constitution pour leur permettre d'être dans la course des législatives.
« Nous ne connaissons aucune démocratie au monde où c'est la minorité qui dirige et qui dicte sa loi et qui impose sa volonté. Ici c'est le Bénin un Etat de droit et une démocratie majeure en Afrique », a-t-il martelé tout en invitant l'opposition à retrouver la voie de la sagesse et abandonner son romantisme politique.
Le député Eric Houndété rétorque qu'il n'y aura pas révision opportuniste de la constitution. « Nous y sommes opposés, c'est clair, avoir paraphé les documents de travail que vous avez proposé, reconnaissez le humblement, soyez courageux personne ne vous en voudra d'avoir souhaité une quatrième tentative de révision de la constitution », déclare-t-il. . Pour le député, « heureusement que l'opposition n'était pas à la réunion du 06 mars sinon on dira que ce sont les réflexions de l'opposition qui ont amené le chef de l'Etat a dit qu'il faut envisager la révision de la constitution ». « Le consensus n'est pas la soumission à la décision de la majorité », signale Houndété.
Il qualifie les lois adoptées comme des ‘'lois de tricherie et d'exclusion''. Si on adopte des lois qui posent problèmes, explique le député, il faut accepter et corriger.
La doyenne d'âge de l'Assemblée nationale Rosine Vieyra Soglo tout en expliquant les difficultés qu'elle a rencontré dans le but de se conformer aux lois, mentionne qu'il faut tout simplement opter pour le retour aux anciennes lois. « Nous n'irons pas aux élections si tout le monde n'y va pas », a-t-elle affirmé.

La plénière de la dernière chance

A sa suite, plusieurs députés de l'opposition et de la mouvance ont fait connaître leur opinion sur le sujet.
Le président de l'Assemblée nationale dit avoir noté dans les propos de la plupart des députés la volonté de mener un dialogue. A cet effet, Adrien Houngbédji a invité les uns et les autres à mener des réflexions pour une sortie de crise.
Sur demande des députés, les débats ont été suspendus vers 19h30.
A la reprise vers 22h, le président de l'Assemblée nationale a proposé que la séance soit suspendue pour reprendre ce vendredi matin. "Je demande à la plénière de prendre acte du rapport et nous laisser introduire demain matin de nouvelles propositions de lois qui seront signées par les deux camps pour montrer que le consensus est vraiment en marche'', a suggéré Me Adrien Houngbédji. ''Nous donnons une dernière chance aux belles paroles entendues dans cet hémicycle'', a-t-il ajouté.
Les travaux de la plénière vont se poursuivre ce vendredi 29 mars à 11h.
Mais avant, une conférence des présidents va se tenir à 10h pour faire le point, a indiqué le président du parlement.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Boni Yayi condamné pour s'être approprié un domaine de l'Etat

Thu, 03/28/2019 - 21:46

La Cour constitutionnelle,
Saisie d'une requête en date à Parakou du 05 janvier 2019
enregistrée à son secrétariat le 06 février 2019 sous le numéro 029S/O5O/REC-19 par laquelle monsieur Charles TOKO, maire de la commune de Parakou, forme un recours contre monsieur Thomas Boni YAYI, ancien président de la République, pour violation de l'article 52 alinéa 1 de la Constitution ;
.Considérant que le requérant expose que monsieur Thomas Boni YAYI, alors président de la République, au cours de l'exercice de ses fonctions, acquis de la mairie de Parakou un domaine sis au lot 1686A du lotissement de AMAWIGNON, zone 10, faisant partie de la réserve administrative de ladite mairie, sans l'autorisation
préalable de la Cour constitutionnelle ; qu'un titre foncier en date du 22 décembre 2009 constate le droit de propriété de l'intéressé sur ledit domaine ; qu'estimant qu'une telle acquisition viole les dispositions de l'article 52 alinéa 1 de la Constitution, il sollicite que cette transaction soit déclarée contraire à la Constitution ;
Considérant qu'en réponse, monsieur Thomas Boni YAYI, par l'organe de son conseil, Maître Sadikou ALAO, déclare que sur proposition de la mairie de Parakou, une zone marécageuse correspondant à la parcelle (1 A » du lot 1686 A du lotissement de AMAWIGNON, zone 10, faisant partie de la réserve administrative. de la Commune de Parakou lui a été offerte ; que la cession dudit immeuble est intervenue par acte en date du 27 juillet 2009, en contrepartie du paiement de la somme de F CFA VINGT MILLIONS (20 000 000) ; qu'une quittance ainsi qu'un certificat administratif lui ont été délivrés le 7 septembre 2009, de même que le titre foncier 770 en date du 22 décembre 2009 ; que pour éviter toute spéculation, il a, par lettre en date du 28 février 2019, signifié à la mairie de Parakou par exploit de la même date, renoncer à ladite vente ; qu'il conclut à la violation par la mairie de Parakou de ses obligations au titre de l'article 52 al. 1 de la Constitution ainsi que de la législation en vigueur et à la perte d'objet du recours dont la haute Juridiction est saisie, consécutive à la renonciation annoncée que dans un mémoire complémentaire en date du 13 Mars 2019, Monsieur Thomas Boni YAYI conclut à l'absence de violation de la constitution en l'espèce ; qu'il soulève, en effet, d'une part, « l'inapplicabilité in limine litis de l'article 52 alinéa 1 de la constitution » au motif de l'absence de la loi d'application à laquelle renvoie ce texte et, d'autre part, à la dissociation de sa situation d'avec celle ayant donné lieu à la décision DCC 17-009 du 6 janvier 2017.

Considérant que le Président de la République, par l'organe du Secrétariat général du Gouvernement, soutient que la violation en l'espèce de l'article 52 alinéa 1 de la Constitution est fondée ; qu'en effet, même si la loi visée par cette disposition n'est pas encore adoptée et mise en vigueur, la rédaction de l'article ne laisse pas supposer qu'en l'absence de cette loi, l' l'autorisation de la Cour ne devrait pas être requise, l'intérêt public que vise à protéger ce texte, demeurant le même en présence ou en l'absence de cette loi ;
Vu les articles 3 alinéa 3, 52 alinéa 1 de la constitution et 48 de la loi organique sur la Cour constitutionnelle ;

A - Sur l'applicabilité de l'article 52 alinéa 1 de la
Constitution en l'espèce

Considérant que l'article 52 alinéa 1 de la Constitution dispose : « Durant leurs fonctions, le Président de la République et les membres du Gouvernement ne peuvent par eux-mêmes, ni par intermédiaire rien acheter ou prendre en bail qui appartienne au domaine de l'Etat, sans autorisation préalable de la Cour constitutionnelle dans les conditions fixées par la loi » ;

Considérant qu'en application de cette disposition, l'article 48 de la loi portant loi organique sur la Cour constitutionnelle dispose que : « Lorsqu'elle est saisie par le Gouvernement dans le cas prévu à l'article 52 al. 1 de la Constitution, la Cour constitutionnelle se prononce dans un délai de 15 jours à la majorité absolue de ses membres » ; qu'il en résulte que la loi a prévu les conditions de saisine de la Cour constitutionnelle, le délai dans lequel la Cour
est appelée à rendre sa décision ainsi que le quorum auquel cette décision devra être rendue ; qu'en présence de cette décision de la loi organique, on ne peut valablement se prévaloir du défaut de loi d'application à laquelle renvoie la disposition visée pour s'extraire de la Cour constitutionnelle imposée par l'article 52 alinéa 1 de la constitution au Président de la république ainsi qu'aux membres du gouvernement.
Considérant que l'article 52 alinéa 1 de la constitution qui vise la sauvegarde des biens de l'Etat oblige le Président de la République et les membres du Gouvernement à ne rien acheter ni prendre à bail des biens qui appartiennent au domaine de l'Etat sans l'autorisation de la Cour constitutionnelle, ne peut souffrir de restriction non prévue par la Constitution elle-même, en vertu de l'adage « ubi lex non distinguit nec nos distinguere debemus » (Il ne faut pas distinguer là où la loi ne distingue pas) ; que la Constitution n'ayant pas distingué entre les « biens appartenant à l'Etat », il faut en entendre tous ceux compris dans la domanialité publique ou privée, de l'Etat central ou des collectivités territoriales, nonobstant les distinctions contenues dans les textes infraconstitutionnels auxquels la Constitution est supérieure ; qu'il y a lieu de dire que l'article 52 al. 1 est applicable en l'espèce ;

B - Sur la violation de l'article 52 alinéa l de la
Constitution

Considérant que monsieur Thomas Boni YA YI résiste au grief de la violation de l'article 52 alinéa 1 de la Constitution en invoquant le fait que n'ayant pas effectué une offre d'achat et n'ayant fait que répondre à une proposition de vente, il appartenait à l'offrant d'accomplir les formalités que prescrit la loi ; que selon lui, « la logique exige d'une administration publique ayant émis une
proposition de cession d'un bien public, de s'assurer que toutes les formalités requises ont été effectuées, non seulement au regard de ses obligations internes, mais de toutes les lois de la République » ; qu'il développe en appui que : « cette exigence à l'égard de la mairie de Parakou est d'autant plus forte qu'en réalité, le Président de la République ne dispose pas du temps matériel d'opérer toutes ces vérifications, qu'il fait bien souvent avec l'appui de ses collaborateurs » ;
Considérant que les dispositions de l'article 52 alinéa 1 de la Constitution et celles de l'article 48 de la loi portant loi organique sur la Cour constitutionnelle mettent l'obligation de saisine de la Cour constitutionnelle en vue de l'autorisation préalable requise à la charge du Gouvernement ; que ne l'ayant pas fait, il Y a violation
des textes visés ;
Considérant qu'il n'est pas contesté que, Président de la
République en exercice, monsieur Thomas Boni YAYI, a acquis de la mairie de Parakou un domaine sis au lot 1686A du lotissement de AMAWIGNON, zone 10, faisant partie de la réserve administrative de la mairie de Parakou, un domaine appartenant à l'Etat, sans l'autorisation préalable de la Cour constitutionnelle ; qu'en se comportant comme il l'a fait, monsieur Thomas Boni YAYI a méconnu les dispositions de l'article 52 alinéa 1 de la Constitution et celles de l'article 48 de la loi portant loi organique de la Cour constitutionnelle ; que dès lors, il échet de déclarer
contraire à la Constitution la cession par la mairie de Parakou à monsieur Thomas Boni YAYI de la zone marécageuse correspondant à la parcelle « a » du lot 1686 A du lotissement de AMAWIGNON, zone 10, faisant partie de la réserve administrative de la Commune de Parakou, ainsi que les actes subséquents que sont le certificat administratif délivré le 7 septembre 2009 et le titre foncier n° 770 du 22 décembre 2009 ;

C - Sur le sort de la cession intervenue et la renonciation déclarée

Considérant que l'article 3 al. 3 de la Constitution dispose que : « Toute loi, tout texte réglementaire et tout acte administratif contraires à ces dispositions sont nuls et non avenus .... » ; que l'acte de cession ainsi que les actes subséquents étant contraires à la Constitution, ils sont nuls et non avenus ; qu'en cet état où le bien immobilier qui en a été l'objet est censé ne pas être entré dans le patrimoine de monsieur Thomas Boni YAYI, celui-ci ne saurait efficacement accomplir au sujet d'un tel bien un quelconque acte de disposition comme la renonciation ; qu'il ne peut en effet être accompli un acte d'aliénation que sur un bien objet du patrimoine de la personne qui aliène ; qu'en l'espèce où le requis, président de la République au moment de la cession à son profit d'un bien appartenant au domaine de l'Etat sans l'autorisation préalable de la Cour constitutionnelle, déclare renoncer à ce bien, il echet pour la Cour de déclarer que cette renonciation est non avenue en raison de ce que le bien n'est pas entré dans son patrimoine ;

La Cour décide :

1- La cession d'immeuble intervenue le 27 juillet 2009
entre la mairie de Parakou et monsieur Thomas Boni YAYI est contraire à la Constitution.

2.- La cession d'immeuble intervenue le 27 juillet 2009
entre la mairie de Parakou et monsieur Thomas Boni YAYI ainsi que le certificat administratif délivré le 7 septembre 2009, le titre foncier n° 770 du 22 décembre 2009 et tous les actes subséquents sont nuls et non avenus.

3- La renonciation à la cession effectuée par Monsieur Thomas Boni YAYI par correspondance en date du 28 février 2019 est non avenu ;

4- La présente décision sera notifiée à Monsieur le Maire de la Commune de Parakou, à monsieur Thomas Boni YAYI, à monsieur le Directeur de l'Agence nationale du Domaine et du Foncier, à monsieur le Ministre de l'Economie et des Finances, à monsieur le Président de la République et publiée au journal officiel.

Hospice HOUENOU de DRAVO
Attaché de Presse/ PCC

Categories: Afrique

Les députés se prononcent sur les raisons du blocage du processus

Thu, 03/28/2019 - 18:03

La séance plénière dans le cadre de la recherche du consensus pour des élections législatives inclusives a repris ce jeudi 28 mars 2019 à l'Assemblée nationale. Après la lecture du rapport présenté par le vice-président de la Commission de lois, sur l'étude des deux propositions de loi dérogatoire modificative et complétive de la charte des partis politiques et du code électoral, le président de l'Assemblée nationale a ouvert les débats.

La Commission des lois n'a pu examiner les propositions de lois au fond à cause des divergences et a préféré les soumettre à la plénière. Les discussions se sont donc orientées sur les raisons du blocage du processus électoral.
L'honorable Atchadé prenant la parole à l'entame de la plénière a d'abord félicité le président de l'Assemblée nationale pour le travail abattu pour la recherche du consensus. « Je sais que vous avez une mission difficile où on vous a donné le mouton tout en continuant de garder la corde », a-t-il déclaré. Pour lui, il est inconcevable que le président de la République demande de revoir les textes pour des élections inclusives et dans le même temps le Bloc de la Majorité « nous tourne en bourrique et nous pond un rapport qui dit qu'il n'y a pas eu entente ». Il déplore le fait que la majorité parlementaire ait refusé que les deux propositions de lois soient étudiées article par article malgré le fait que le vote a été réalisé. Le député Atchadé souligne que c'est normal que la mouvance soit dérangée de voir d'autres concurrents pour les élections prochaines.
« Nos amis de BMP disent qu'ils ne sont demandeurs de rien. Mais je vous dis que vous n'êtes demandeurs de rien, mais vous êtes demandeurs de la paix. (...) Notre pays ne mérite pas ce que nous vivons aujourd'hui en ce moment, notre pays ne mérite pas la dictature », a-t-il signalé.

Le député Guy Mitokpé de l'opposition indique que le consensus recherché ne peut se trouver à l'Assemblée nationale parce que les lois qui posent actuellement problèmes ont été adoptées par ce même Parlement. Selon lui, la loi de la charte des partis a été utilisée pour exclure les opposants et la loi du code électoral a servi à disqualifier « ceux qu'on ne voulait pas voir aux prochaines élections ».
Guy Mitokpè affirme avoir été déçu lors des travaux menés par la Commission des lois. « Au cours des travaux en commission des lois, les gens ne pensaient pas véritablement au pays. Ils pensaient à leur reconduction, à cette stratégie mise sur pied pour écarter tout le monde », a-t-il annoncé tout en ajoutant qu'au-delà de cette stratégie, ils doivent savoir que cela remet en cause la stabilité du pays. « Ces gens-là veulent brimer le pays. Mais nous allons les aider à sauver la démocratie. Nous n'allons pas reculer », fait-il savoir.
« Que 62 députés prennent en otage tout un peuple, on n'acceptera jamais. Ce que j'ai vu en commission de lois, c'est une obstruction, c'est de la résistance. Les députés qui disent que la Commission de lois est incompétente pour examiner deux propositions de loi (...) », déplore Guy Mitokpé.
« Ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent, nous résisterons, nous ne laisserons pas faire. Il n'aura pas de conflit pré-électorale, il n'y aura pas tout simplement d'élection », a-t-il ajouté.

L'honorable Gbadamasi signale qu'il n'y aura pas la violence au Bénin, mais plutôt la paix. Faisant référence aux partis de l'opposition, il déclare : « Monsieur le président, ils vous ont récusé parce qu'ils ne veulent pas aller aux élections, ils savent que tout est perdu d'avance ».
Le député signale que les deux lois ont été votées à l'Assemblée nationale et souligne que s'il y a des blocages dans la mise en application, il revient à l'institution de trouver des solutions et non de revendiquer et de protester. « Nous avons tout fait au nom de l'intérêt général, nous avons accepté changer les règles du jeu en cours du jeu juste pour sauver la paix », a souligné Rachidi Gbadamasi. « Nous allons battre campagne et rien ne se passera », a-t-il ajouté.

« Ce qui nous fait parler aujourd'hui nous le savons très bien, c'est simplement parce que certains partis traditionnels n'ont pas réussi à se conformer aux textes dont nous nous sommes librement donnés depuis septembre », a énoncé le député Barthelemy Kassa. Pour lui, c'est inacceptable que des partis utilisent le vent de la réforme comme motif de leur situation actuelle de refus de conformité et accuse le régime actuel. Tout en évoquant la séparation de pouvoir, il rappelle que même les partis qui ont saisi les institutions compétentes au lendemain de la délibération de la CENA, n'ont pu obtenu gain de cause.
« Le président de la Cour suprême est là avant le Président Talon. On ne peut pas condamner la justice sur le rejet des dossiers des opposants. (...) C'est toujours les mêmes qui ont servi l'ancien régime qui se trouvent encore là à la CENA c'est toujours les anciens. Partout on voit le réformateur Talon. Si quelqu'un perd sa femme, c'est Talon », fustige-t-il.
Pour le député, au lieu de rejeter la faute à chaque fois sur le président de la République qui mène des réformes, il serait mieux de le féliciter pour sa volonté de recherche de solutions en vue de sortie de la crise des législatives. « Vous recherchez un consensus et vous pensez que le consensus c'est lorsque la minorité s'impose à la majorité », lance-t-il. Le député Kassa estime que la recherche du consensus est bel et bien au sein de l'hémicycle. « Qu'on vote pour dire que nous instruisons le ministre de l'intérieur a donné papier à des partis politiques alors qu'on a voté pour demander à ces partis de se conformer ils ont refusé (...) On ne peut réaliser quelque chose alors qu'on sait que ce n'est pas réalisable », fait savoir l'honorable Kassa.

Le député Okounlola rappelle les conditions dans lesquelles le chef de l'Etat a confié la mission au Président de l'Assemblée nationale. D'après lui, l'Assemblée nationale est le lieu favorable pour la recherche de consensus. Il déplore que même au sein de l'opposition, qu'il y ait deux voix discordantes. « On n'a pas besoin de dire qu'il faut dissoudre l'Assemblée nationale, la CENA, de mettre de côté les deux lois en vigueur, on ne peut être d'accord », précise-t-il.
Il affirme que « S'ils voulaient des élections législatives réellement, ils devraient proposer pour qu'on trouve une solution et non rejeter à chaque fois sur la majorité et d'inciter à la violence. Nous sommes très ouverts pour que nous puissions trouver des pistes pour arranger que ça ne soit pas les deux partis de la mouvance qui aillent aux élections. Qu'ils disent concrètement ce qu'ils reprochent aux lois ».

L'honorable Rosine Dagniho très en colère lance : « L'opposition ne veut pas aller aux élections, ils ont d'autres idées ailleurs. Leurs idées, c'est de tout faire pour passer par ce canal et fait partir le président Patrice Talon ».

« Laissez le Président Talon travailler. J'admire son courage. C'est un jusqu'au-boutiste... », a déclaré le député Dagniho. Elle invite ses collègues à mettre la balle à terre pour que tout puisse se dérouler dans le calme.
Les débats suspendus pour quelques heures se poursuivent à l'Assemblée nationale. Les députés de l'opposition et la mouvance restent camper sur leurs positions.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Suppression du livret de bord et réduction des frais d'immatriculation

Thu, 03/28/2019 - 17:52

Le Directeur général de l'Agence nationale des transports terrestres (Anatt) a tenu un point de presse ce jour jeudi 29 mars 2019 dans la salle de réunion de l'agence sur les mutations au niveau du sous-secteur transport terrestre. Cette rencontre participe aussi à la reddition de compte sur les grandes réformes engagées depuis avril 2016 dans le sous-secteur des transports terrestres.
"Le sous-secteur des transports terrestres est en profondes mutations au Bénin", souligne le directeur général de l'Agence nationale des transports terrestres (Anatt), Thomas Agbéva. Il annonce qu'à compter du 1er avril 2019, le livret de bord, deviendra "superflu et redondant comme titre de transport" et sera supprimé. Contrairement au qualificatif attribué au gouvernement soit disant réfractaire au social, il réduit 4.000 F du coût de l'immatriculation des véhicules à quatre roues selon le directeur.
Le Dg Thomas Agbéva, tout en soulignant que le sous-secteur des transports terrestres au Bénin contribue à 7% au PIB, ajoute que cette réduction dérive d'un acte courageux qui montre que le gouvernement reste très soucieux de l'épanouissement social de ces citoyens.
Il faut aussi indiquer que le gouvernement travaille en comptant davantage sur les contributions propres des Béninois. L'aspect soulagement et allègement des peines n'est pas perdu de vue, puisque nombreux sont ces actes du gouvernement qui touchent directement le contribuable.
Pour le directeur général de l'Anatt, la réduction jusqu'à 4000 F n'est pas peu mais ce n'est qu'un début. Car toujours selon M. Agbéva, les facilités seront davantage mises en place pour atteindre sous peu l'objectif d'immatriculer au moins un million de véhicules. Déjà, la réforme de décentralisation du système d'immatriculation a permis d'atteindre 70% de cet objectif.
Le directeur informe que très prochainement, il y aura la création d'une plateforme d'identification unique d'immatriculation prenant en compte tous les acteurs à savoir la police républicaine, la douane et l'Anatt. Ce package de réformes n'a pour objectifs que de redorer le blason du sous-secteur des transports terrestres au Bénin, le rendre plus compétitif dans la sous-région et le mettre réellement au service du développement du pays. L'effort commun et le respect mutuel permettront d'atteindre les objectifs visés.
G.A.

Categories: Afrique

La concrétisation d'un rêve du gouvernement par Direct-aid

Thu, 03/28/2019 - 14:50

Les populations de Sô-Ava et environs sont en joie. Et pour cause, six barques motorisées ont été offertes pour leurs besoins de déplacement. Moyens de déplacement prisés dans cette commune, ces barques viennent témoigner une fois encore de la vision du gouvernement, portée par l'organisation internationale Koweïtienne Direct-Aid, qui a pour vision la lutte contre le triangle de terreur.

La cérémonie officielle de remise des barques s'est déroulée ce jeudi 28 mars à Sô-Ava.
Les six barques motorisées ont été offertes par l'organisation internationale Koweïtienne Direct-aid pour faciliter les déplacements aux populations de cette commune enclavée. Selon un représentant des bénéficiaires "Celui qui est venu nous donner les barques est un envoyé de Dieu". Il dit merci pour ce geste utile.
Le maire de la commune de Sô-Ava, Sergio Léon Hazounmè, se dit heureux de cet événement. Pour lui, "Nous avons besoin de la chose et nous n'avons pas eu honte de demander. Vous aviez demandé et Direct-aid a répondu favorablement. Merci".
Tout en souhaitant la bienvenue à toutes les autorités présentes, il demande à la population de reconnaître ce geste important. Pour lui, " il s'agit ici d'une communauté hospitalière. Ce geste non seulement va en direction de la communauté musulmane mais aussi de la population. Il souhaite avoir le même geste à l'endroit de la mairie".
Une commune enclavée où n'importe quel déplacement se fait par barque. Il se dit confiant que l'organisation internationale Direct-aid a entendu son cri. Pour le Representant résident de l'organisation, Radouane Boukhanfa, Direct-aid n'est pas une nouvelle structure. " Elle existe dans plus de 30 pays africains et est au Bénin depuis 1997".
Le projet qui se concrétise aujourd'hui, confie-t-il, est un projet visité. Il explique que " Après des missions, on a constaté que la population surtout les femmes et les élèves ont besoin de moyens de transport". Il clarifie que " C'est vrai que ce projet prend plus en compte les musulmans mais nous sommes pour tout le monde. La philosophie de Direct-aid ne tient pas compte de la religion. La souffrance n'a pas de religion, la santé n'a pas de religion, l'éducation n'a pas de religion". Aussi souligne-t-il que " Direct-Aid est là aujourd'hui pour un partage. Ce n'est pas la première fois. Nous sommes là et nous y serons toujours pour vous".
Selon Radouane Boukhanfa, " A quelques kilomètres de Cotonou, cette commune riche en ressources naturelles fait tout le charme du Bénin. Au-delà de son aspect pittoresque, il est de notoriété publique que le déplacement à l'intérieur de Sô-Ava qui se fait surtout en pirogue pose problème". Il rappelle que "ce transport fluvial présente à maints égards des difficultés énormes aux populations du fait de l'indisponibilité des barques motorisées en grand nombre. En conséquence, habitants et usagers de la commune font parfois un parcours de combattant afin de vaquer à leurs occupations".
C'est donc dira le Representant résident de l'organisation internationale Koweïtienne Direct-aid "Fort de ce constat, nous répondrons aujourd'hui favorablement à votre sollicitation face à ce problème récurrent que vous viviez depuis des lustres. Nous sommes donc ici pour vous accompagner à abréger vos souffrances quotidiennes. L'événement d'aujourd'hui est un geste d'amitié que vous doit la branche béninoise de l'organisation internationale Koweïtienne à caractère social humanitaire et de développement Direct-Aid".
A l'en croire, "Notre raison d'être à Direct-Aid, c'est de servir les communautés, les couches défavorisées de la société".
Le Directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance, Salifou Sefiou dira : "Je voulais dire la gratitude du ministère à l'endroit de l'organisation internationale Direct-aid pour avoir mis au profit de la population de Sô-Ava six barques". Il se dit heureux car " Ceci va permettre d'amoindrir leurs peines et d'aider à améliorer leur économie". Il s'agit pour lui, " d'une contribution très importante à la mise en œuvre du programme d'actions du gouvernement". "Nous voulons dire à l'organisation et d'autres que le geste sera aussi important si cela va à l'endroit des structures déconcentrées notamment les centres de promotion sociale pour aller au secours des populations", a ajouté Safiou.
Au représentant du Préfet de l'Atlantique, Bernard Zanoudaho de dire qu'il a promis qu'à chaque fois que l'organisation sera dans le département qu'il doit être présent à cause de ce qu'elle fait pour la population. Pour lui, " Chaque fois qu'une école est construite, c'est pour tout le monde. Chaque fois qu'une infrastructure hydraulique est mise en place, c'est tout le monde qui boit de l'eau". Ainsi, souligne-t-il, "La barque est utile pour tout le monde surtout que c'est le seul moyen de déplacement. Je demande à ce qu'un bon usage soit fait de ces barques".
Après la cérémonie protocolaire, un tour d'essai a été fait avec les barques motorisées avant leur remise officielle.
G.A.

Categories: Afrique

Le Colonel Odéloui explique les circonstances du drame

Thu, 03/28/2019 - 11:47

Le porte-parole de la Police républicaine, Colonel Pascal Odéloui, a apporté des clarifications sur l'incident survenu, dimanche 24 mars 2019, au stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou lors du match Bénin-Togo.
Sur Frissons Radio ce mardi 26 mars 2019, le Colonel Pascal Odéloui, a évoqué les circonstances dans lesquelles deux morts et une dizaine de blessés ont été enregistrés.

Selon le Colonel Pascal Odéloui, l'agent de la Police qui a tiré dans la foule était chargé de veiller à la protection rapprochée d'une autorité.
« Quand l'autorité voulait entrer dans le stade, il y avait un grand monde qui avait commencé à le pressurer », a indiqué le Porte-parole de la Police, qui ajoute que c'est dans cette situation d'étouffement qu'une balle accidentelle est partie toucher deux personnes.
Le Colonel Odéloui déplorant l'incident a présenté les excuses de la police républicaine à la population. « Un policier ne doit pas être un bourreau pour la population », a-t-il rappelé.
Il a expliqué que pour cette bavure, des sanctions ont été prononcées à l'encontre du directeur départemental de la Police Républicaine du Littoral et du commissaire territorialement compétent de la zone. L'agent qui a tiré sur les supporteurs a été mis aux arrêts.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

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