L'opposition béninoise a organisé la mobilisation ce jeudi matin pour protester contre l'exclusion de ses listes des législatives du 28 avril 2019 . Les manifestations de sont déroulées dans plusieurs localités du pays.
À Cotonou, la foule qui s'est ébranlée des environs de l'église Notre Dame en direction de la CENA s'est heurtée aux agents de la police.
Les manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes.
Plusieurs individus ont été interpellés par les forces de l'ordre.
Des manifestations ont eu lieu aussi dans diverses localités du pays.
Par endroits, des heurts ont opposé manifestants et agents de sécurité.
Des sources concordantes indiquent que la situation est sous contrôle.
G.A.
La phase 2 du Programme de Développement des Infrastructures Economiques et Marchandes (PDIEM 2) sera lancée le vendredi 05 avril 2019 à Bohicon. Faisant d'une pierre deux coups, le Ministre de la Décentralisation présidera la cérémonie de la pose de la première pierre du Projet de modernisation du parc à bus de Bohicon. Financé par la coopération suisse pour près de six milliards sur quatre ans et mise en œuvre par la SNV Bénin, le PDIEM 2 est un programme important de promotion de l'économie locale dans les dix communes partenaires Banikouara, Sinendé, Gogounou, Malanville, Tchaourou, Kalalé, Ouassa-Péhunco, Bohicon, Glazoué et Nikki. Son objectif est de réaliser des infrastructures économiques marchandes en matériaux locaux à travers des Unités de Maîtrise d'Ouvrage Déléguée ancrées dans les Associations de Communes (intercommunalité de forme associative), assurer leur rentabilité et durabilité par des modes adéquats de gestion, afin de créer des emplois pour les artisans (hommes et femmes) et les Petites et Moyennes Entreprises dans le secteur des matériaux de construction et faciliter la mobilisation des ressources propres des communes.
Le Ministre des Affaires Étrangères, Son Excellence Aurélien AGBENONCI a procédé dans la matinée de ce Jeudi 4 Avril 2019, à Golden Tulip le Diplomate hôtel de Cotonou, au lancement du Forum économique Bénin-Norvège. Ce forum réunit plusieurs acteurs politiques tant du Bénin que de la Norvège, et constitue un véritable atout pour le pays.
Le Bénin et la Norvège à travers ce forum renforceront davantage leurs relations.
Le Bénin pourrait non seulement profiter des avantages de cette rencontre mais aussi des atouts liés à une telle organisation.
GA.
Lancement de la phase II du Programme de Développement des Infrastructures Économiques et Marchandes (PDIEM) et pose de la première pierre du Projet de construction du Parc à bus de Bohicon
La phase 2 du Programme de Développement des Infrastructures Économiques et Marchandes (PDIEM) sera officiellement lancé le vendredi 05 avril 2019 à 9 heures sur Parc à Bus de Bohicon par le Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale par intérim, le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable et la Directrice Résidente de la Coopération Suisse au Bénin. Le lancement aura lieu en présence des préfets des cinq départements d'intervention, du Président de l'Association Nationale des Communes du Bénin, des acteurs locaux, notamment les maires des dix communes partenaires de ce Programme financé par la Coopération suisse et mis en œuvre par la SNV Bénin.
A cette occasion, les autorités gouvernementales, diplomatiques et locales présentes à cette cérémonie, procéderont à la pose de la première pierre du Projet de construction du Parc à Bus de Bohicon. Cette Infrastructure Economique et Marchande (IEM) est le symbole des actions que mène la Suisse dans une approche de cofinancement avec les communes et en synergie avec d'autres PTF, afin de contribuer à la mise en place d'une économie solidaire et durable dans les communes partenaires.
Le PDIEM qui est à sa deuxième phase découle de la Stratégie de Coopération Suisse au Bénin pour la période de 2017-2020. Il vise à promouvoir le développement économique des communes partenaires à travers la réalisation et la gestion adéquate des infrastructures économiques et marchandes. Le programme contribue ainsi à valoriser les potentialités des collectivités territoriales et à faire émerger l'économie locale sans laquelle aucun développement durable n'est possible. Dans sa stratégie, le PDIEM utilise les matériaux locaux pour la construction des IEM, promeut les artisans (hommes et femmes), les PME et les micro-entrepris locaux en leur permettant d'accéder aux marchés publics tout en facilitant leur développement. L'ensemble de ces activités crée des emplois et permet à chaque commune d'accroitre ses ressources propres.
Fait à Parakou, le 02 avril 2019
Le Chef Projet PDIEM
Rem NEEFJES
Le tournoi qualificatif pour le championnat national de football féminin suit son cours malgré le boycott de certains clubs. Un tournoi qui va connaître son épilogue ce dimanche 7 avril 2019, au stade René Pleven d'Akpapka à partir de 14h.
La finale sera discutée entre Phénix de Bohicon et Jeunesse sportive de la vallée (Jsv).
Après avoir battu Elite Athlétique Club de Parakou, aux tirs au but par 4-2, en demi-finale à Dassa-Zoumè, le samedi 30 mars 2019 après un score nul et vierge de 0-0, l'équipe de Phénix accède ainsi à la finale. Quant à Jsv, son adversaire n'a pu effectuer le déplacement pour les affronter pour la seconde demi-finale programmée à Bohicon.
La présidente de la commission football féminin de la Fbf, Floriane Afoutou, explique que seuls les sept clubs qui ont pris part au présent championnat animeront la prochaine ligue 1 de football féminin du Bénin. Membre de l'équipe dirigeante de Élite Athlétique club de Parakou, Diane Beldose Sidi invite tous les acteurs à faire bloc derrière Floriane Afoutou et les membres de la Commission chargée de la promotion du football féminin. Pour elle, les femmes doivent se soutenir pour un développement radieux du football féminin au Bénin à l'ère du Nouveau Départ avec le président Mathurin de Chacus.
Un nouvel horizon s'annonce ainsi pour le football féminin au Bénin.
G.A.
Les choses s'annoncent compliquées pour le peuple béninois. Les partis politiques de l'opposition, au cours d'une de leur sortie médiatique ce mercredi 3 avril, ont annoncé des manifestations de protestation dès ce jeudi. Et ce sur l'ensemble du territoire national, à travers des marches pacifiques. Ils n'entendent pas se laisser faire suite au maintien des législatives du 28 avril avec les partis ”Union Progressistes” et ”Bloc Républicain”. Les leaders de l'opposition invitent le peuple à sortir pour dire non à ce qui semble un passage en force du pouvoir de la Rupture. Ils l'ont exprimé dans une déclaration lue par le député Guy Mitokpè à la salle Majestic de Cotonou.
G.A.
Déclaration de l'opposition
(Mercredi, 3 avril 2019)
Mesdames et Messieurs de la presse,
Militantes et Militants,
Béninoises et Béninois,
Notre pays est à la croisée des chemins et notre peuple comme un grand est appelé à répondre à l'appel de sa destinée.
Les premières élections qui doivent être organisées sous le régime de la rupture, nous conduisent inéluctablement vers l'incertitude.
Le 06 mars 2019, à l'occasion d'une rencontre avec certains responsables de la classe politique béninoise, le Chef de l'Etat a reconnu pour la première fois, l'impasse électorale et la mauvaise qualité des lois électorales, la charte des partis politiques et le code électoral, toutes deux imposées par sa majorité à l'assemblée nationale, au peuple béninois. A cette occasion, le Président de la République, Monsieur Patrice Talon, a dit regretter l'absence des partis politiques autres que l'Union Progressiste et le Bloc Républicain, dans la course aux élections législatives de cette année.
Nous rendons publique la présente déclaration à la suite de la lourde responsabilité prise par les députés de la mouvance présidentielle, d'enliser le dialogue qui était institué en vue de la recherche de solutions consensuelles. Cette attitude inqualifiable est un mépris des attentes des populations qui supportent déjà mal la confiscation du débat par le parlement alors que ce sont les mêmes députés qui ont voté les lois ainsi querellées et taillées sur mesure pour faciliter la forfaiture au Chef de l'Etat, Monsieur Patrice Talon.
Depuis bientôt trois ans, l'opposition a toujours dénoncé la vassalisation des institutions et la confiscation de tous les pouvoirs par le Président de la République. Le peuple béninois en a eu confirmation avec la rencontre entre le Chef de l'Etat et les présidents des différentes institutions constitutionnelles élargie au président de la CENA et au Médiateur de la République, le lundi 1er avril 2019, pour une soi-disant concertation sur la crise pré-électorale qui secoue le Bénin. Le communiqué lu par le porte-parole Joseph Gnonlonfoun, annonçait l'absence de consensus pour la tenue des élections inclusives, alors même que les débats n'étaient pas encore clôturés à l'Assemblée Nationale.
deux actes sont à nos yeux des déclarations de guerre au peuple béninois. Les députés de la mouvance présidentielle comme l'ensemble des présidents des institutions de la République, ont choisi de tourner le dos aux aspirations profondes de paix des populations de notre pays. Ce faisant, ils s'exposent à nous désormais comme des adversaires déclarés de notre démocratie. Nous les combattrons comme tels. La Constitution béninoise nous en donne les moyens ; le patriotisme nous l'exige. Il n'y a aucune concession à faire à l'arbitraire dont la caractéristique principale est de ne tenir compte d'aucune limite. Il est irrationnel, il est l'expression d'une inculture sociologique, politique et anthropologique absolue. Il est l'incarnation de la déraison.
En conséquence, notre pays, le Bénin ne dispose plus d'institutions de contre-pouvoir, gage de la sauvegarde et de la préservation des acquis démocratiques. Dans cette situation, seul reste le peuple lui-même pour se prendre en charge et sauver sa démocratie. Ce qui appelle à des sacrifices, le don de soi ; le patriotisme et la probité.
Devant la Communauté internationale et devant vous, Béninoises et Béninois, nous acceptons la mission qui nous incombe désormais : arracher nos institutions des mains du despote qui tente de tout asservir.
Les forces de l'opposition viennent solennellement, lancer un appel au peuple béninois, à la résistance au nom des moyens que nous accorde notre Constitution du 11 décembre 1990.
Béninoise et Béninois,
Nous ne reculerons devant rien !
Nous lançons un appel à tous les travailleurs du secteur public comme du secteur privé, aux enseignants dont les droits sont bafoués, aux magistrats qui sont désormais sous la terreur du Conseil Supérieur de la Magistrature politisé,aux policiers victimes d'injustices, aux étudiants auxquels les libertés sont arrachées et dont les avantages sont retirés sans juste cause, à la société civile,à toutes les femmes des marchés durement frappées par la gouvernance Talon, aux victimes des déguerpissements sauvages et inhumains,aux déflatés de la fonction publique, aux opérateurs économiques victimes des redressements fiscaux anormaux, à toutes les autres victimes de la gouvernance chaotique de Patrice Talon à resserrer les rangs face à la guerre qui est déclarée à notre peuple. Nous vous appelons tous, dès demain, jeudi 04 avril 2019, à des manifestations géantes de protestation dans chacune de nos villes.
Sortons pour défendre cette démocratie confisquée.
Sortons pour dire non à l'imposture.
Sortons les mains libres avec des mouchoirs blancs.
Sortons pour exiger la justice.
Sortons pour dénoncer le complot des institutions.
Sortons pour arrêter l'arbitraire.
Sortons pour montrer au monde entier la souffrance de notre peuple.
Sortons pour refuser qu'on nous impose les 83 prochains députés.
Sortons pour affirmer la souveraineté de notre peuple.
Sortons jusqu'à ce que le consensus soit trouvé pour de véritables élections inclusives et transparentes.
Nous sommes désormais seuls face à notre destin. Et nous y ferons face.
La Patrie nous appelle !
La Victoire nous attend !
Que Dieu protège le Bénin !
Les candidats à l'examen du Certificat d'études primaires (Cep 2019), composeront en dictée. L'objectif est de faire face à la baisse critique du niveau des apprenants.
Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, par arrêté en date du 25 mars 2019, a défini le cadre de l'organisation de l'examen du Cep. Il a non seulement insisté sur les conditions que doivent remplir toute personne désireuse de participer à cet examen, mais aussi énuméré les épreuves auxquelles les candidats seront soumis.
Selon l'article 11 de l'arrêté ministériel, c'est la troisième épreuve dans laquelle les candidats au Cep composeront.
Au nombre des épreuves à cet examen, il y a entre autres, la
Compréhension de l'Ecrit (lecture) ; Expression Écrite ; Dictée ;
Mathématique ;
Education Sociale ;
Education Scientifique et Technologique ;
Arts Plastiques (dessin ou couture ) ;
Arts Vivants (conte ou poème ou chant ) ; Education Physique et Sportive.
L'article 23 de l'arrêté ministériel définit les différentes conditions que doivent remplir les candidats pour être déclarés admis. « Est déclaré admis à l'examen à l'examen du CEP, tout candidat ayant atteint la maîtrise minimale dans six (06) épreuves au moins sur les neuf (09) ».
Peut être accepté en 6ème de l'enseignement secondaire général, tout candidat ayant satisfait en plus des critères minimaux, aux critères de perfectionnement dans l'une des épreuves de français ou de mathématique.
Cette mesure qui entre dans le cadre des réformes en cours dans ce sous-secteur, a été saluée par les enseignants et les parents d'élèves, qui se désolent du dégoût des apprenants aujourd'hui pour la lecture.
F. A. A.
Dans une déclaration rendue publique ce mercredi, le président Nicéphore Soglo a dit son amertume au regard de la tournure que prend la situation sociopolitique au Bénin. Il se dit inquiet et appelle l'opinion publique surtout les politiques à plus de retenue.
Hôte prisé du chef de l'Etat ces dernières semaines, l'ancien maire de Cotonou a été reçu successivement à deux reprises par le président Patrice Talon. Ces deux rencontres entre dans le cadre de la consultation visant à trouver une porte de sortie pour des élections législatives inclusives. Malheureusement faute de consensus, le gouvernement au cours de son conseil de ce mercredi 3 avril a souhaité la poursuite du processus selon les textes constitutionnels.
Ce qui semble irriter l'ancien président de la République qui a livré ses impressions aux médias. Selon le président maire, « Le Chef de l'Etat, lors de notre première entrevue m'avait donné l'assurance qu'il voulait faire baisser la tension dans le pays et en revenir aux lois qui avaient permis son élection en 2016. La réforme du système partisan et du code électorale serait discutée après les élections législatives dans un climat apaisé et consensuel. Tout passage en force serait suicidaire. Et les exemples dans la sous-région sont légion ». Il souligné que « La plus importante difficulté serait de convaincre sa majorité parlementaire. Et si ce n'était pas une simple posture ou une détestable grimace pour gagner du temps, il lui fallait beaucoup de courage, de sang-froid, d'intelligence et aussi un peu d'humilité car les précédents célèbres ne manquent pas. (...) ».
L'ancien président de la République appelle chacun à plus de retenue.
« Je voudrais inviter amicalement sinon paternellement beaucoup de cadres béninois, champions du monde de la prostitution politique, c'est-à-dire de la transhumance synonyme de politique du ventre, la célèbre ‘'Adogocratie'', à plus de dignité. Ils doivent jeter aux orties la triste réputation ‘'un pied dedans, un pied dehors'' ou ‘'d'intellectuels tarés, usés et fatigués'' qui leur colle à la peau depuis le 26 octobre 1972 ».
‹‹ Béninoise, Béninois, la patrie est en danger. (...) Enfants du Bénin debout !››, alerte l'ancien chef de l'État.
G.A.
En Conseil des ministres ce mercredi 03 avril 2019, sous la présidence du chef de l'Etat Patrice Talon, il a été décidée de l'organisation du concours de recrutement de 80 auditeurs de justice au titre de l'année 2019.
Selon le relevé du Conseil des ministres, « les réformes majeures intervenues en 2016 et 2018 dans le secteur judicaire ont favorisé la création de 3 Cours d'Appel de Commerce, de 3 tribunaux de Commerce ainsi que la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET ) ». Il souligne que « leur animation efficiente, sans altérer celle des juridictions préexistantes, nécessite à terme un renforcement de l'effectif des magistrats ».
Dans cette perspective, le Conseil a autorisé pour le compte de l'année 2019, le recrutement de 80 auditeurs de justice. Ceux-ci subiront une formation initiale à l'Ecole de Formation des Professions judicaires.
Akpédjé AYOSSO
Réuni en Conseil des Ministres ce mercredi 03 avril 2019, sous la présidence de Patrice Talon, président de la République, le gouvernement a autorisé la contractualisation avec eGovernance Academy, pour la mise en place de la plateforme nationale d'interopérabilité et du portail national des services publics en ligne.
Dans le cadre de la coopération avec la République d'Estonie qui dispose d'une expertise avérée en matière de dématérialisation, le gouvernement béninois a signé « avec l'organisation non gouvernementale eGovernance Academy de ce pays, deux accords relatifs, le premier, au partenariat stratégique dans le domaine de l'e-gouvernance et de la cyber sécurité et, le second, à la coopération technique en matière de gouvernance au profit des agents de l'Etat ».
Par ces accords, le gouvernement entend désormais aller plus loin dans sa transformation digitale entamée, notamment à travers le projet d'administration intelligente (SMARTGOUV), qui exige la mise en place de nombreux systèmes d'information et services publics en ligne. Il s'agit entre autres de « la gestion des ressources humaines, de la paie, des marchés publics, de l'état civil, de la protection sociale, de l'éducation, de la justice, de la santé. Ces différents services s'appuient sur diverses bases de données ».
« Or, l'efficacité de ces systèmes d'information et services en ligne requiert une interopérabilité, c'est-à-dire les échanges de données entre différentes sources, et l'institution d'un point d'entrée unique vers les services publics en ligne », explique le relevé du Conseil des ministres.
C'est donc sur cette base, que le Conseil a autorisé la contractualisation avec eGovernance Academy, pour la mise en place de la plateforme nationale d'interopérabilité et du portail national des services publics en ligne.
Le conseil a autorisé ce mercredi 3 avril 2019, le lancement à Glazoué, dans le département des Collines, le 19 avril 2019, de la campagne agricole 2019-2020.
Après Djidja pour la campagne 2018-2019, c'est Glazoué qui accueille cette fois-ci la cérémonie de lancement de la prochaine campagne agricole. Cette localité a été retenue en conseil des ministres de ce mercredi 3 avril 2019. Le choix de cette localité n'est pas un hasard puisque Glazoué est l'une des communes prisées en matière de production agricole.
Pour la campagne agricole 2018-2019, le ministre de l'agriculture de l'élevage et de la pêche a souligné que « Nos ambitions pour cette campagne agricoles sont grandes. Nous comptons en effet franchir la barre de 600.000 tonnes pour le coton, 300.000 tonnes pour le riz, 2.000.000 tonnes pour le maïs, 400.000 tonnes pour l'ananas, 140.000 tonnes pour le noix d'anacarde, 750.000 tonnes pour les cultures maraîchères, 75.000 tonnes pour la viande, 120.000 tonnes pour le lait et 65.000 tonnes pour le poisson ». Cette nouvelle campagne prévue pour être lancée le 19 avril à Glazoué constitue un nouveau défi pour le gouvernement afin de révéler davantage non seulement la production agricole béninoise mais aussi l'effort des producteurs locaux.
G.A.
Dans sa déclaration, ce mercredi au cours d'un point de presse, la présidente de l'Union démocratique pour un Bénin nouveau souligne que "Les développements récents de l'actualité politique de notre pays n'autorisent guère l'indifférence ou le mutisme". Elle indique que "Les acteurs politiques, toutes tendances confondues, envoient des signaux peu rassurants aussi bien pour les populations béninoises que pour l'ensemble de la communauté internationale". Aussi informe-t-elle que "L'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) qui affiche clairement et courageusement son indépendance depuis son congrès du 21 octobre 2018, ne peut donc rester les bras croisés quand la paix et l'unité nationale semblent menacées".
"En ma qualité de Présidente de l'UDBN et avant tout de femme et de mère, je me dois de prendre la parole pour inviter la classe politique à plus de sagesse et de mesure", a déclaré Claudine Prudencio. Selon elle, " nous ne devons pas franchir le Rubicon ! Le Bénin de Béhanzin, Nana, Bio Guerra, Monseigneur Isidore de SOUZA ne doit pas brader ce qu'il a de plus cher : la Paix"
Pour la présidente de l'UDBN, "L'histoire politique de notre pays est marquée par une extraordinaire capacité à se surpasser pour sauvegarder l'unité nationale dans les moments les plus délicats. Ceci s'est matérialisé par l'historique Conférence des Forces Vives de la Nation de Février 1990. A l'analyse, la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui rappelle certains moments d'anxiété que nous avons connus naguère". Par ailleurs, elle précise que " la mise en œuvre de la réforme du système partisan divise la classe politique et crée la psychose au sein des populations". Aussi pense-t-elle que "La situation est caractérisée par une surenchère dans les deux camps, opposition et mouvance, créant ainsi une situation explosive qui, si on n'y prend garde pourrait malheureusement déboucher sur des conséquences dramatiques. Des conséquences dont certains pays victimes ont du mal à guérir". Dans ces circonstances, signale Claudine Prudencio, " l'UDBN par ma voix, exhorte tous les acteurs politiques à cesser avec les provocations et menaces de déstabilisation". Quant aux jusqu'aux boutisses de tout genre, elle "les invite à retrouver le sens de la sérénité et de la responsabilité". A tous, citoyennes et citoyen de ce pays, elle " rappelle que nous n'avons qu'une seule patrie, que nous avons le devoir de sauvegarder au mépris de nos intérêts partisans et égoïstes". A la population qui est de plus en plus angoissée, " je l'exhorte à demeurer vigilante pour identifier les vrais responsables de l'impasse actuelle"
"Enfin, l'UDBN voudrait inviter le Président de la République à user de son charisme et de toutes ses prérogatives constitutionnelles pour l'organisation d'élections législatives inclusives et apaisées. L'UDBN est disposée à s'associer à toutes les initiatives d'où qu'elles proviennent et allant dans le sens de la sauvegarde de la paix et des acquis démocratiques", a-t-elle souligné.
G.A.
Réunis en Conseil des ministres ce mercredi 03 avril 2019, le gouvernement a décidé de prendre toutes les mesures nécessaires à la bonne tenue du scrutin législatif du 28 avril 2019.
Selon le relevé du Conseil des ministres, le chef de l'Etat a présenté au Conseil, le compte rendu des démarches entreprises pour le bon déroulement du scrutin du 28 avril 2019. Il ressort de ce compte rendu qu'à la suite des échanges avec la classe politique sur le constat de la non qualification des partis se réclamant de l'opposition pour ledit scrutin, et acquis à l'idée que toutes les tendances politiques devraient pouvoir prendre part aux élections, le président de la République a mandaté le président de l'Assemblée nationale aux fins de rechercher avec les autres acteurs politiques concernés, le consensus autour des lois applicables au scrutin.
Après plusieurs semaines de rencontres et concertation, le président de l'Assemblée nationale l'a informé en retour du défaut de consensus qui induit le statu quo législatif.
Par la suite et à l'initiative de leur coordonnateur, les présidents des institutions constitutionnelles auxquels se sont joints le Médiateur de la République et le président de la Cena ont tenu une séance de concertation avec le chef de l'Etat le 1er avril 2019.
Il ressort du compte rendu de cette séance que tous les participants ont admis, sans réserve, que le défaut de consensus ne saurait être un motif pour remettre en cause l'ordre constitutionnel, et que le président de la République ne peut, en l'espèce, se substituer au parlement en faisant usage de mesures exceptionnelles sortant totalement du cadre constitutionnel. Ainsi, les responsables des institutions ont convenus de ce qu'il faut respecter scrupuleusement l'ordre constitutionnel établi, ne permettre aucune violation des lois en vigueur, et poursuivre le processus pour la tenue des élections à bonne date.
Face à une telle situation, le gouvernement a décidé de prendre toutes les mesures nécessaires à la bonne tenue du scrutin législatif du 28 avril 2019. Il invite par conséquent les populations à faire preuve de discernement afin que les élections se déroulent dans la paix et la sérénité.
F. A. A.
Face à la situation sociopolitique difficile que traverse le Bénin, le Parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau à travers un communiqué appelle les différents acteurs politiques à préserver la paix. Lire l'intégralité du communiqué
POINT DE PRESSE DU PARTI UNION DÉMOCRATIQUE POUR UN BÉNIN NOUVEAU (UDBN)Les développements récents de l'actualité politique de notre pays n'autorisent guère l'indifférence ou le mutisme. Les acteurs politiques, toutes tendances confondues, envoient des signaux peu rassurants aussi bien pour les populations béninoises que pour l'ensemble de la communauté internationale.
L'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) qui affiche clairement et courageusement son indépendance depuis son congrès du 21 octobre 2018, ne peut donc rester les bras croisés quand la paix et l'unité nationale semblent menacées. En ma qualité de Présidente de l'UDBN et avant tout de femme et de mère, je me dois de prendre la parole pour inviter la classe politique à plus de sagesse et de mesure. NOUS NE DEVONS PAS FRANCHIR LE RUBICON ! LE BENIN DE BEHANZIN, KABA, BIO GUERRA, Monseigneur Isidore de SOUZA NE DOIT PAS BRADER CE QU'IL A DE PLUS CHER : LA PAIX.
L'histoire politique de notre pays est marquée par une extraordinaire capacité à se surpasser pour sauvegarder l'unité nationale dans les moments les plus délicats. Ceci s'est matérialisé par l'historique Conférence des Forces Vives de la Nation de Février 1990. A l'analyse, la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui rappelle certains moments d'anxiété que nous avons connus naguère.
La mise en œuvre de la réforme du système partisan divise la classe politique et crée la psychose au sein des populations. La situation est caractérisée par une surenchère dans les deux camps, opposition et mouvance, créant ainsi une situation explosive qui, si on n'y prend garde pourrait malheureusement déboucher sur des conséquences dramatiques. Des conséquences dont certains pays victimes ont du mal à guérir.
Dans ces circonstances, l'UDBN par ma voix, exhorte tous les acteurs politiques à cesser avec les provocations et menaces de déstabilisation. Quant aux jusqu'aux boutisses de tout genre, je les invite à retrouver le sens de la sérénité et de la responsabilité. A tous, citoyennes et citoyen de ce pays, je rappelle que nous n'avons qu'une seule patrie, que nous avons le devoir de sauvegarder au mépris de nos intérêts partisans et égoïstes.
Quant à la population qui est de plus en plus angoissée, je l'exhorte à demeurer vigilante pour identifier les vrais responsables de l'impasse actuelle.
Enfin, l'UDBN voudrait inviter le Président de la République à user de son charisme et de toutes ses prérogatives constitutionnelles pour l'organisation d'élections législatives inclusives et apaisées. L'UDBN est disposée à s'associer à toutes les initiatives d'où qu'elles proviennent et allant dans le sens de la sauvegarde de la paix et des acquis démocratiques.
Vive l'UDBN,
Vive la paix au Bénin
Je vous remercie.
Claudine Afiavi PRUDENCIO
Présidente
Compte rendu du Conseil des Ministres
Le gouvernement s'est réuni en conseil des ministres ce mercredi 03 avril 2019 sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. au cours de la réunion, plusieurs décisions ont été prises. Lire l'intégralité du compte rendu présenté par le secrétaire du gouvernement.
Compte rendu du Conseil des MinistresLe Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 03 avril 2019, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises.
I- Communications.
1-1. Organisation du concours de recrutement de quatre-vingts (80) auditeurs de justice au titre de l'année 2019.
Les réformes majeures intervenues en 2016 et 2018 dans le secteur judiciaire ont favorisé la création de 3 Cours d'appel de Commerce, de 3 tribunaux de Commerce ainsi que de la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET). Leur animation efficiente, sans altérer celle des juridictions préexistantes, nécessite à terme un renforcement de l'effectif des magistrats.
C'est dans cette perspective que le Conseil a autorisé le recrutement, pour le compte de l'année 2019, de quatre-vingts auditeurs de justice. Ceux-ci subiront une formation initiale à l'Ecole de Formation des Professions judiciaires.
I-2. Contractualisation pour la mise en place de la plateforme nationale d'interopérabilité et du portail national des services publics en ligne.
La transformation digitale de notre pays, notamment à travers le projet d'administration intelligente (SMARTGOUV), engagée par le Gouvernement, exige la mise en place de nombreux systèmes d'information et services publics en ligne.
Il s'agit entre autres de la gestion des ressources humaines, de la paie, des marchés publics, de l'état civil, de la protection sociale, de l'éducation, de la justice, de la santé. Ces différents services s'appuient sur diverses bases de données.
Or, l'efficacité de ces systèmes d'information et services en ligne requiert une interopérabilité, c'est-à-dire les échanges de données entre différentes sources, et l'institution d'un point d'entrée unique vers les services publics en ligne.
Pour ce faire, le Gouvernement, dans le cadre de notre coopération avec la République d'Estonie qui dispose d'une expertise avérée en matière de dématérialisation, a signé avec l'organisation non gouvernementale eGovernance Academy de ce pays, deux accords relatifs, le premier, au partenariat stratégique dans le domaine de l'e-gouvernance et de la cyber sécurité et, le second, à la coopération technique en matière de egouvernance au profit des agents de l'Etat. Sur cette base, le Conseil a autorisé la contractualisation avec eGovernance Academy, pour la mIse en place de la plateforme nationale d'interopérabilité et du portail national des services publics en ligne.
1-3. Poursuite du processus en vue des élections législatives.
Le Président de la République a fait au Conseil, le point des démarche
entreprises pour le bon déroulement du scrutin législatif du 28 avril 2019.
Pour rappe , à la suite de ses échanges avec la classe politique sur le constat de la non qualification de partis se réclamant de l'opposition pour ledit scrutin, et acquis à l'idée que toutes les tendances politiques devraient pouvoir prendre part aux élections, le Président de la République avait mandaté le Président de l'Assemblée nationale aux fins de rechercher, avec les autres acteurs politiques concernés, le consensus autour des lois applicables au scrutin.
Après plusieurs semaines de rencontres et concertations, le Président de l'Assemblée nationale l'a informé en retour du défaut de consensus, qui induit le statu quo législatif.
Par la suite et à l'initiative de leur coordonnateur, les présidents d'Institutions constitutionnelles, auxquels se sont joints le Médiateur de la République et le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), ont tenu une séance de concertation avec Je Chef de l'Etat, le 1er avril 2019.
Il ressort du compte rendu de cette séance que tous les participants ont admis, sans réserve, que le défaut de consensus ne saurait être un motif pour remettre en cause l'ordre constitutionnel, et que le Président de la République ne peut, en l'espèce, se substituer au Parlement en faisant usage de mesures exceptionnelles sortant totalement du cad re constitutionnel. Y procéder ainsi reviendrait, pour le Président de la République, à s'arroger, de fait, tous les pouvoirs.
Or, ainsi qu'ils l'ont relevé, il est avéré qu'aussi bien les acteurs politiques, les organisations syndicales et celles de la société civile, que le peuple entier, demeurent attachés à la préservation de l'ordre constitutionnel.
Aussi, les responsables d'Institutions ont-ils convenu de ce qu'il faut :
respecter scrupuleusement l'ordre constitutionnel établi ;
ne permettre aucune violation des lois en vigueur ;
poursuivre le processus pour la tenue des élections à bonne date.
Appréciant la situation, le Conseil a décidé que le Gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires à la bonne tenue du scrutin législatif du 28 avril 2019.
Il invite par conséquent les populations à faire preuve de discernement, afin que les élections se déroulent dans la paix et la sérénité.
II- Manifestations et rencontres.
Le Conseil a autorisé la cérémonie de lancement, le 19 avril 2019 à Glazoué, dans le département des Collines, de la campagne agricole 2019-2020.
Fait à Cotonou, le 03 avril 2019.
Le Secrétaire Général du gouvernement
Edouard OUIN-OURO.
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https://sgg.gouv.bj/cm/2019-04-03/download
Après l'échec des négociations de la classe politique en vue d'un consensus pour des législatives inclusives, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a décidé de poursuivre les activités inscrites dans son calendrier. Elle procédera ce jeudi au tirage au sort des partis en lice pour les élections législatives du 28 avril prochain.
Les délégués des deux partis retenus pour prendre part à cette compétition électorale à savoir l'Union progressiste (UP) et le Bloc Républicain (BR) sont conviés à la séance de tirage au sort ce 04 avril 2019 au siège de l'institution à Cotonou, afin de définir leur positionnement sur le bulletin de vote.
Après cette étape, suivra selon le calendrier électoral, la phase du lancement officiel de la campagne qui interviendra le 12 avril 2019. L'institution présidée par Emmanuel Tiando a bouclé ce mardi 02 avril, la phase de formation des formateurs départementaux.
La publication de la liste des agents électoraux, notamment celles des assistants des coordonnateurs d'arrondissement et des membres des postes de vote est annoncée pour la semaine prochaine.
F. A. A.
Dame Dahoué Chantal de nationalité béninoise a été condamnée ce mardi 02 avril 2019 lors de la session criminelle au palais de justice du Gabon.
« Trafic et exploitation d'enfants », ce sont les principales chefs d'accusations requis contre la Béninoise. Il lui est reproché d'avoir fait entrer illégalement sur le territoire gabonais, une mineure âgée de moins de 15 ans. Une infraction punie par les articles 2, 3 et 20 de la loi 009/2004 relative à la prévention et à la lutte contre le trafic d'enfants au Gabon.
Pour le ministère public, l'enfant a suivi le martyr pour se retrouver au Gabon par la faute de dame Dahoué. Pour cela, il a requis une peine d'emprisonnement de 10 ans et une amende de 10 millions de francs CFA contre elle.
La Cour présidée par Me Paulette Ato Mba déclare Mme Dahoué coupable du crime de trafic et d'exploitation d'enfant et la condamne à 10 ans d'emprisonnement ferme et à une amende de 10 millions de francs CFA, et une interdiction de séjour à son encontre sur le territoire gabonais.
La Cour a également ordonné le paiement de la somme de 2 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts à la petite Senou Judith et son rapatriement au Bénin aux frais de dame Dahoué Chantal.
F. A. A.
Le groupe bancaire BCM banque va changer de raison sociale d'ici le mois de septembre 2019, pour devenir Bank Of Africa (BOA). C'est la décision prise par les instances dirigeantes du groupe afin d'être en phase avec leur ambition de construire un groupe de bancassurance de référence sur le continent africain et d'en couvrir les 54 pays. L'annonce a été faite ce mardi 02 avril 2019 par le président du groupe Othman Benjelloun à l'occasion de la présentation des résultats annuels.
Selon Othman Benjelloun, PDG de BMCE-Bank of Africa, ce changement de nom s'inscrit dans la stratégie de développement du groupe en Afrique. Un continent qui, selon lui, offre d'énormes opportunités de création de valeurs dans divers domaines liés à la banque, à l'assurance et au secteur financier. « L'Afrique est notre présent et notre avenir », a-t-il souligné face aux médias marocains au cours de la conférence de presse consacrée à la présentation des résultats annuels de 2018 de BMCE Bank of Africa ce mardi 02 avril 2018. Selon lui, ce n'est pas anodin qu'en 2015 le groupe ait décidé d'accoler le suffixe « Of Africa » à sa marque BMCE Bank. « L'Avenir de notre Groupe est rattaché au continent africain, et c'est pour cette raison que nous avons décidé de changer la raison à partir de septembre 2019 pour devenir Bank of Africa », a-t-il précisé avant d'ajouter que « Bank Of Africa aura une portée extraordinaire et sera un porte-drapeau du Maroc à travers le monde ».
Le vendredi 29 mars 2019, le Conseil d'Administration de BMCE Bank Of Africa s'est réuni à son siège social à Casablanca, pour examiner l'activité de la banque et du groupe au terme de l'année 2018 et arrêté les comptes y afférents.
Au cours de ce Conseil, le Plan Stratégique de Développement 2019-2021 de même que le plan de financement de la période, ont été adoptés.
Le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée générale des actionnaires, la distribution d'un dividende de 5 dirhams par action, soit un montant global de près de 900 MDH, avec possibilité de convertir ce dividende en actions. Il proposera également à l'Assemblée générale extraordinaire, une augmentation du capital social à réaliser en deux tranches dont la première ouverte à l'ensemble des actionnaires de la Banque, est à libérer par conversion optionnelle en actions des dividendes de l'exercice 2018. La seconde, d'un montant maximum de 1 milliard de dirhams par appel public à l'épargne avec maintien des droits préférentiels de souscription des actionnaires, sera libérée en numéraire à la souscription.
Au cours de sa conférence de presse, le PDG de BMCE-Bank of Africa, Othman Benjelloun, a sévèrement critiqué la vente de l'assureur marocain Saham Assurances à l'assureur sud-africain, Sanlam. Il a durement jugé la cession du groupe d'assurances de Moulay Hafid Elalamy à un investisseur Sud-Africain. « Les Marocains en général n'ont pas apprécié cette cession », a-t-il déclaré. Pour lui, Saham n'aurait pas dû être cédé à une compagnie dont le pays est parmi les 54 que compte le continent.
Le PDG de BMCE-Bank of Africa a également assuré que la banque ne collaborera pas avec Saham Assurances. « Nous nous retrouvons avec des investisseurs (sud-africains, NDLR) propriétaires d'une entreprise marocaine qui se trouve sur notre territoire. Donc on ne cache pas qu'on n'apprécie pas cette action », note-t-il. « Une société bancaire ou d'assurance, ou industrielle comme OCP ou autre, ce sont des sociétés qui appartiennent à tous les Marocains, nous n'avons pas le droit de les céder, de les vendre ou de les donner à des étrangers », a regretté Othman Benjelloun.
F. Aubin AHEHEHINNOU
On en sait un peu plus sur les origines de l'incendie qui a détruit le célèbre restaurant Mc Bouffe. Les enquêtes ont révélé que c'est un court circuit dans le plafond qui est à l'origine de l'incendie. En réalité le feu avait déjà évolué avant que l'alerte ne soit donné. C'est la fumée qui se dégageait de la toiture du restaurant et constatée aux environs de 16 heures qui a attiré l'attention. Mais c'était déjà trop tard, le feu était très important et a gagné rapidement l'intérieur du bâtiment. Les deux cuisines et une partie du restaurant sont détruits.
Le bilan de l'incendie est lourd en dégât matériel mais aucune perte en vie humaine n'a été signalée. Pour le moment, les lieux sont carrément inaccessibles. Mc Bouffe restera fermé jusqu'à la remise en état des lieux.
Finafa H.