Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a adressé un message à la Nation, ce lundi 20 mai 2019. Dans son adresse, il est revenu sur le bien fondé de la réforme du système partisan, une des réformes chères à son gouvernement et ayant conduit à l'élection des députés de la 8ème législature.
Pour le président de la République, cette réforme était souhaitée parce qu'elle était attendue de vieille date autant par les citoyens, la société civile que par les acteurs politiques pour redonner confiance aux uns, et crédibilité aux autres, quant à l'importance de l'impact du système partisan sur la qualité de la gouvernance du pays. « Elle était redoutée parce que, inévitablement, elle remettrait en cause les acquis des acteurs d'un multipartisme débridé cultivé depuis bientôt 30 ans et qui est la cause principale d'une mauvaise gouvernance, source de notre sous développement », a-t-il déclaré avant d'ajouter que « c'était donc en soi une réforme risquée ».
Fallait-il l'engager au risque de générer toutes controverses ? Fallait-il, au contraire, y renoncer, la renvoyer sinon plus tard, du moins aux calendes grecques, alors que l'impérieuse nécessité d'accélération du développement socioéconomique de notre pays en dépend aussi ?, s'est interrogé le chef de l'Etat.
Depuis trois ans, « convaincu que nous ne pouvons continuer à nous satisfaire de notre situation critique à bien des égards », Patrice Talon invite tout le monde à l'effort sur la voie des réformes indispensables au développement.
Ces réformes explique le premier magistrat du pays, paraissent parfois impossibles, inopportunes, mais elles sont nécessaires au progrès. « Elles sont difficiles, oui, mais à force de courage, nous les réussissons progressivement et nous finissons à en reconnaître la pertinence et l'opportunité », a-t-il souligné. Pour le chef de l'Etat, les résultats déjà obtenus sont évocateurs à plus d'un titre. « Je n'ai jamais eu de cesse de les considérer comme des victoires collectives, car je sais la part importante que chacun de vous y prend. Je sais quel sacrifice chacun consent », a-t-il indiqué.
« Si nous ne risquons rien, nous n'aurons rien de mieux »
Selon Patrice Talon, le pays n'a en réalité pas d'autres choix ; il est tenu et doit se révéler à lui-même, et par la rigueur dans la gestion, que par la soumission à ses lois.
En cela, la classe politique, explique-t-il, a un rôle majeur à jouer et doit servir de modèle.
Mû par cette conviction et porté par cette foi fervente, le chef de l'État avoir invite les citoyens à soutenir l'initiative de la réforme des pratiques partisanes et électorales, parce qu'à force de persévérer dans l'action, on parviendra à des résultats durables.
« Cette réforme, je la savais délicate », a avoué le président de la République soulignant qu'elle est nécessaire au progrès économique et social durable du pays. « Si nous ne risquons rien, nous n'aurons rien de mieux », a-t-il insisté.
Patrice Talon dit également avoir conscience que parce qu'elle a vocation à bousculer les acquis et habitudes, à ébranler nos certitudes, cette réforme occasionnerait des querelles politiciennes, mais s'y est courageusement engagé.
Il regrette que certains acteurs politiques n'aient pas su faire preuve de sagesse, de mesure de patriotisme. « Leurs actions ont été d'une violence inédite », a-t-il déploré par aux actes d'agression et de vandalisme survenus au lendemain des dernières législatives.
Pour le chef de l'Etat, les incompréhensions, les heurts, les contradictions et même les dérapages ne doivent pas avoir pour conséquence de « nous encrer dans l'immobilisme et dans nos travers ». « Tout ce qui nous est arrivé doit être utilement mis au crédit d'une crise de croissance de notre processus démocratique », a-t-il expliqué.
Selon Patrice Talon, ce qui est « attendu de nous, ce n'est pas d'avoir raison individuellement, mais plutôt collectivement, historiquement, en tant que peuple en tant que nation ».
Il a aussi déploré que pour une controverse parmi tant d'autres, ou quelques frustrations inhérentes à la vie en communauté et aux mutations profondes, qu'on soit arrivé à une telle manifestation de violence.
F. A. A.
Dans un son message adressé à la Nation délivré ce lundi 20 mai, le chef de l'Etat a fait le tour d'horizon des dernières situation ayant conduit à l'élection et l'installation des députés. Invitant la huitième législature à voter des lois responsables, il appelle à la relecture du code électoral et de la charte des partis politiques tout en statuant sur la charte de l'opposition.
Mettant en exergue l'importance de la réforme du système partisan pour le développement, le chef de l'État Patrice Talon a expliqué que le premier résultat de ces réformes est la législature issue des élections avec deux partis politiques. Il s'est dit conscient du risque énorme pris dans cette situation puisque cette réforme bien que risquée s'avère nécessaire. “J'avais conscience que parce qu'elle a vocation à bousculer nos habitudes, à ébranler nos certitudes, cette réforme occasionnerait des querelles politiciennes. Nous nous y sommes courageusement engagés, mais certains d'entre nous n'ont pas su faire preuve de sagesse, de mesure et de patriotisme", avoue le chef de l'État. Ne voulant pas chercher la responsabilité de chacun, il dit que l'opposition est responsable de sa disqualification ou de son exclusion des élections. Ce n'est donc pas important selon Patrice Talon “de savoir qui a raison ou qui a tort”.
Se sentant touché par la situation sociopolitique, il appelle la législature en place à voter des lois responsables et contrôler l'action gouvernementale avec minutie. Il les invite à “la relecture responsable” de la charte des partis politiques et du code électoral sans oublier la loi portant statut de l'Opposition. Patrice Talon appelle à ce que le nouveau parlement puisse “démentir les suspicions légitimes qui ont pu naître à son égard et apaiser les craintes qu'il suscite”.
Touché par les violences électorales qui ont occasionné des morts et des dégâts importants le chef de l'État indique que “C'est le lieu pour moi de déplorer que pour une controverse parmi tant d'autres, pour quelques frustrations inhérentes à la vie en communauté et aux mutations profondes, nous ayons pu en arriver à une telle manifestation de violences. Cela est très regrettable. Davantage parce que nous avons dû perdre des vies humaines. Ma tristesse est immense et je présente ma profonde compassion aux familles éplorées". “Notre pays aura payé un lourd tribu et cela ne doit plus jamais se reproduire”, a-t-il souligné.
Le président de la République salué les forces de l'ordre qui ont subi aussi des séquelles au cours de ces violences.
Il s'engage à inviter tous les partis pour un dialogue national franc. “J'inviterai très prochainement toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun”, a-t-il indiqué.
Le chef de l'État a rendu hommage au compatriote Fiacre Gbédji assassiné lors de l'enlèvement de deux touristes français. Il rend aussi hommage aux deux militaires français morts au front lors de la libération des otages. Patrice Talon précise que la sécurité du parc de la Pendjari est davantage renforcer pour que de tels événements ne surviennent.
G.A.
Le Chef de l'Etat s'est adressé à la Nation ce lundi 20 mai 2019. Pour sa sortie officielle après les événements du 1er, Patrice Talon a lancé un appel à la classe politique. Nous publions ici l'intégralité du message du Chef de l'Etat
Mes chers compatriotes,
Le processus électoral relatif à la 8ème législature de notre pays vient de s'achever.
Il aura été l'aboutissement d'une réforme majeure, difficile, à la fois souhaitée et redoutée : la réforme du système partisan.
Cette réforme était souhaitée parce qu'elle était attendue de vieille date, autant par les citoyens, la société civile, que par les acteurs politiques, pour redonner confiance aux uns et crédibilité aux autres, quant à l'importance de l'impact du système partisan sur la qualité de la gouvernance du pays.
Elle était redoutée parce que, inévitablement, elle remettrait en cause les acquis des acteurs d'un multipartisme débridé que nous avons cultivé depuis bientôt 30 ans, et qui est la cause principale d'une mauvaise gouvernance, source de notre sous-développement.
C'était donc en soi une réforme risquée.
Fallait-il l'engager au risque de générer toutes controverses ?
Fallait-il, au contraire, y renoncer, la renvoyer sinon à plus tard, du moins aux calendes grecques, alors que l'impérieuse nécessité d'accélération du développement socioéconomique de notre pays en dépend aussi ?
Mes chers compatriotes,
Depuis trois ans, convaincu que nous ne pouvions continuer à nous satisfaire de notre situation critique à bien des égards, je vous ai invités à l'effort et vous ai engagés sur la voie de réformes indispensables à notre développement.
Elles paraissent parfois impossibles, inopportunes, mais sont nécessaires au progrès.
Elles sont difficiles, oui, mais à force de courage nous les réussissons progressivement et nous finissons par en reconnaître la pertinence et l'opportunité.
Les résultats déjà obtenus sont évocateurs à plus d'un titre.
Je n'ai jamais eu de cesse de les considérer comme des victoires collectives, car je sais la part importante que chacun de vous y prend. Je sais quels sacrifices chacun consent.
Notre pays n'a, en réalité, pas d'autre choix. Il est tenu et doit se révéler à lui-même par la rigueur dans la gestion et la soumission à ses lois.
En cela, la classe politique a un rôle majeur à jouer et doit servir de modèle.
C'est mû par cette conviction et porté par cette foi fervente que j'ai soutenu l'initiative de la réforme de nos pratiques partisanes et électorales, rassuré qu'à force de persévérance dans l'action, nous parviendrons à des résultats durables.
Cette réforme, je la savais délicate.
Je sais cependant qu'elle est nécessaire à notre progrès économique et social durable, car, si nous ne risquons rien, nous n'aurons rien de mieux.
J'avais conscience que parce qu'elle a vocation à bousculer nos acquis et habitudes, à ébranler nos certitudes, cette réforme occasionnerait des querelles politiciennes.
Nous nous y sommes courageusement engagés mais certains d'entre nous n'ont pas su faire preuve de sagesse, de mesure et de patriotisme.
Leurs actions ont été d'une violence inédite.
Cette épreuve-là, autant elle aura été rude, autant elle devra nourrir la naissance d'un nouvel idéal.
En effet, nos incompréhensions, nos heurts, nos contradictions et même nos dérapages ne doivent pas avoir pour conséquence de nous ancrer dans l'immobilisme et dans nos travers.
Tout ce qui nous est arrivé doit être utilement mis au crédit d'une crise de croissance de notre processus démocratique.
Car, si personne ne conteste la justesse du diagnostic qui a conduit à la réforme du système partisan, peut-être n'étions-nous pas suffisamment préparés pour franchir cette étape.
Aussi, n'importe-t-il pas très peu de chercher à savoir qui a raison ou qui a tort ?
Ainsi que je l'ai dit le 27 décembre 2018 devant l'Assemblée nationale, lors de mon message sur l'état de la nation, ce qui est attendu de nous, ce n'est pas d'avoir raison individuellement, mais plutôt collectivement, historiquement, en tant que peuple, en tant que nation.
Mes chers compatriotes,
C'est le lieu pour moi, au nom de la nation tout entière, de déplorer que pour une controverse parmi tant d'autres, pour quelques frustrations inhérentes à la vie en communauté et aux mutations profondes, nous ayons pu en arriver à une telle manifestation de violence.
Cela est très regrettable.
Davantage parce que nous avons dû perdre des vies humaines.
Ma tristesse est immense et je présente ma profonde compassion aux familles éplorées.
De même, j'ai une pensée affective pour les agents des Forces de Défense et de Sécurité agressés ou blessés, et je salue leur sens du devoir et du sacrifice au service de la République et pour la protection des personnes et des biens.
Je n'oublie pas ceux qui ont perdu des biens de toutes natures.
En somme, notre pays aura payé un lourd tribut et cela ne doit plus jamais se reproduire.
Cette épreuve-là, elle doit nous unir davantage et nourrir notre marche vers le développement.
C'est pourquoi je remercie chaleureusement tous ceux qui, individuellement ou collectivement, ont œuvré au retour de la paix.
C'est aussi là la preuve que nous sommes un grand peuple, le peuple du Bénin, capable de surmonter nos difficultés.
Ainsi sommes-nous restés unis face au drame survenu le 1er mai dernier dans le parc de la Pendjari, avec la mort d'un de nos compatriotes et l'enlèvement de deux touristes français libérés plus tard sur le territoire voisin du Burkina Faso au sacrifice de deux officiers français.
Notre indignation collective est profonde.
Elle n'est ni de l'Opposition, ni de la Mouvance.
Elle n'a pas de religion et n'est d'aucune région.
Elle est simplement celle du Bénin tout entier.
Je veux ici, au nom de tous, rendre un vibrant hommage à notre compatriote assassiné, aux soldats français tués, et saluer la libération des deux touristes.
Je veux surtout vous rassurer qu'en attendant les résultats des enquêtes, mon Gouvernement a promptement pris la mesure de la situation.
C'est pourquoi, bien que le parc soit déjà aux normes internationales grâce au savoir-faire de notre partenaire African Parks, nous avons décidé de renforcer davantage le dispositif de sécurité aussi bien en effectif qu'en moyens logistiques ultra modernes.
Ceux-ci seront mis en place à très court terme.
Mes chers compatriotes,
Des difficultés, il y en aura sans doute encore sur notre parcours, pour rythmer notre quête légitime de progrès et éprouver notre détermination à y parvenir.
Mais comme à chaque fois, nous saurons puiser en nous les ressources pour être à la hauteur des attentes.
A ce propos, je voudrais inviter le nouveau Parlement qui vient de se doter de son bureau, à se mettre résolument au service du Bénin entier.
Je l'invite à jouer son rôle avec panache pour démentir les suspicions légitimes qui ont pu naître à son égard et apaiser les craintes qu'il suscite.
Il doit, au nom du peuple, voter des lois qui renforcent la démocratie et soutiennent le développement socioéconomique, procéder au contrôle méthodique et rigoureux de l'action du Gouvernement pour l'amener à faire mieux et toujours plus au service de l'Etat et des populations.
Je l'invite tout particulièrement à rassurer l'Opposition politique en procédant à la relecture responsable de la Charte des partis et du Code électoral, pour les actualiser en tenant compte des réalités de l'évolution de notre pays.
Il devra en être autant pour la loi portant statut de l'Opposition, afin de lui créer les conditions les meilleures pour sa libre expression, l'accomplissement de son rôle démocratique dans les formes indiquées et, en définitive, pour sa contribution au développement économique et social de notre pays.
Conscient que nul ne devra manquer au chantier de construction de notre pays, j'inviterai très prochainement toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun, le Bénin.
D'ores et déjà, je veux ici vous redire, chers compatriotes, ma détermination à bâtir avec vous, notre société dans laquelle la démocratie sera plus que jamais un réel instrument de développement socioéconomique, où chacun est libre de ses opinions mais responsable de ses actes, et où les lois sont les mêmes pour tous.
Une société de plus en plus moderne où chacun, au service de la communauté, dans la sphère d'action qui est la sienne, n'a qu'une seule obsession : faire grandir le Bénin chaque jour un peu plus.
Vive le Bénin,
Je vous remercie.
Les députés du Bloc Républicain définissent désormais leur vision au sein du parlement. Constitué de 36 porte-voix du peuple, ils sont constitués en un groupe parlement dont les défis selon eux sont grands. Le groupe parlementaire Bloc Républicain est présidé par Jean-Michel Abimbola.
Le groupe vise à initier et défendre toute réforme législative qui consacre ou renforce la confiance du peuple béninois en ses institutions, la vitalité de notre démocratie axée sur le développement et un système économique de libre entreprise, faisant une belle part à l'économie numérique, et où l'Etat met en place les conditions d'un développement rationnel et assaini grâce à une lutte plus accrue contre la corruption, la mal gouvernance et l'impunité. Aussi se propose-t-il de défendre une politique sociale plus adaptée par la mise en place et un accès équitable aux services sociaux de base d'une part, l'instauration d'une administration publique plus performante au service des citoyens et d'autre part, un régime politique de démocratie pluraliste dans lequel les droits de la personne humaine et l'Etat de droit sont mieux promus et garantis.
Pour le groupe parlementaire Bloc Républicain, "cette législature, installée dans le strict respect de la légalité et de l'ordre constitutionnel, et dont la mise en place a suscité tellement de polémiques, tant le changement de paradigme imposé par la réforme du système partisan fut douloureux pour beaucoup, est aujourd'hui seule face à ses responsabilités devant le miroir de l'histoire".
S'adressant au président de l'Assemblée nationale, Chantal Ahyi, porte-voix des députés de la minorité parlementaire souligne : "L'histoire a voulu que vous soyez le tout premier Président de notre parlement à la suite de la réforme du système partisan. Cette mandature dont la veille a été caractérisée par une crise de maturité, une crise de croissance et qui consacre un tournant majeur de notre parcours démocratique nous impose désormais une attitude et des comportements aptes à rassurer le peuple béninois et à raffermir le ciment de notre union sacrée". Elle rappelle que " La réforme politique que nous avons portée pour les plus anciens parmi nous, avec foi, courage et abnégation a permis la création de partis politiques d'envergure nationale davantage fondés sur des valeurs idéologiques précises qui placent le développement au cœur de leur existence, que sur la quête effrénée de la satisfaction d'intérêts personnels, familiaux, ou claniques".
" Notre mandature devra travailler à redorer le blason de la politique béninoise. Nous devrons être une législature qui rassure le peuple, calme ses peurs et panse les plaies nées de ses incompréhensions de la réforme du système partisan", a indiqué Mme Ahyi.
Elle affirme que c'est en toute conscience que les députés élus sur la liste « Bloc Républicain » au titre de la 8ème législature de l'Assemblée nationale, "décident en toute responsabilité et avec toute la solennité requise, de nous constituer ce jour, lundi 20 mai 2019, conformément à l'article 24 du Règlement Intérieur de l'Assemblée nationale, en un Groupe parlementaire. Le Groupe parlementaire ainsi créé prend le nom de « BLOC REPUBLICAIN »". Ce groupe dira-t-elle "se veut un groupe caractérisé par son sérieux, son respect du vaillant peuple béninois ainsi que par son souci constant de la promotion des valeurs démocratiques". Le groupe "prend l'engagement de défendre les valeurs de liberté économique, gage de prospérité et de sécurité sociale pour chaque citoyen de notre nation. Il travaillera avec acharnement à offrir à chaque Béninoise et à chaque Béninois les chances de profiter de ses talents dans un environnement assaini qui favorise la saine émulation des valeurs personnelles", a précisé la députée. Conformément à sa vision de départ, le groupe parlementaire "s'engage à soutenir le gouvernement dans toutes ses réformes politiques, institutionnelles, économiques et sociales toutes les fois qu'elles seront conformes à ses aspirations idéologiques et axées sur la préservation de l'intérêt général". Pour Chantal Ahyi, le groupe bien que minoritaire entend contribuer à l'épanouissement de nos populations.
G.A.
Après la prise de mesures conservatoires dans le cadre du règlement du conflit foncier de la collectivité Marcos à Womey, une mission conduite par l'Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF) était à Womey, pour la reconnaissance du domaine. C'était le jeudi 16 mai 2019 en compagnie de la Mairie d'Abomey-Calavi, du Chef Quartier, du représentant du Chef d'Arrondissement, du Géomètre du lotissement du secteur 16 de Womey et de l'agent de sécurité de la BPLP.
C'est à travers la session ordinaire du Conseil des ministres du mercredi 16 janvier 2019 que le gouvernement a décidé de prendre des mesures conservatoires en vue de l'expropriation pour cause d'utilité publique, du domaine objet de conflit domanial à Womey.
La visite de la délégation de l'ANDF sur le terrain vise à l'identification des limites du domaine Marcos, et montrer à la Police la zone à sécuriser et expliquer les mesures intervenant dans la sécurisation de la zone concernée.
Les 191 hectares qui seraient concernés par ce dossier se retrouveraient sur le secteur 16 pour 170 ha et le reste du domaine sur le secteur 17.
Le géomètre du secteur 17 n'ayant pu faire le déplacement, a expliqué au téléphone au Directeur de l'Aménagement et de l'Urbanisme de la Mairie d'Abomey-Calavi que le domaine Marcos ne touche que 12 ha dans son secteur.
La mission a pris soins à travers les coordonnées géographiques passé la plupart des point en dehors des bafonds. En attendant la suite de reconnaissance de domaine dans le secteur 17, la mission a indiqué aux agents de la Police (BPLP) la partie du secteur 16 à sécuriser.
G.A.
Dame Khadidja, âgée de 25 ans et sa fille de 07 ans ont toutes perdu la vie ce dimanche 19 mai 2019 dans un marigot à Nikki aux environs de 14 heures, alors qu'elles faisaient la lessive.
Selon les informations, la petite fille voulant prendre de l'eau avec un plastique, s'est noyée. La maman ayant constaté son absence est allée à sa rescousse et s'est noyée aussi.
Alertés, les habitants du village de Matéri se sont déplacés sur les lieux afin de les secourir. Mais hélas, le temps qu'ils arrivent, la mère et la fille étaient déjà passées de vie à trépas. Leurs corps ont été repêchés du marigot vers 17h 30, et inhumés le même jour autour de 00h à Bangana, village situé dans l'arrondissement central de Kalalé.
Le maire de la ville de Nikki, Oumarou Lafia invite les populations à la vigilance en cette période de pluie. Au lieu de se rendre au marigot, il a recommandé à ses administrés, l'usage de l'eau des forages.
F. A. A.
L'information a été relayée par Frissons Radio. Le jeune homme qui a été blessé à la main par une grenade lacrymogène lors des violences des 1er et 02 mai derniers à Cotonou suit désormais des soins à l'hôpital. Il est hors de la prison depuis quelques jours bien qu'il soit toujours sous poursuite judiciaire.
Après ces violences de Cadjèhoun les 1er et 2 mai derniers, environ une cinquantaine de personnes sont interpellées et poursuivies pour attroupement non armé. Leur procès est prévu pour le 28 mai prochain. Ces manifestations ont coûté la vie à 4 personnes selon Amnesty International. Bien qu'aucun chiffre officiel ne soit rendu public par les autorités, ces violences continuent d'être une psychose pour les populations.
G.A.
Les députés installés le jeudi 16 mai ont répondu à l'invitation du président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou pour la séance plénière de ce lundi 20 mai 2019. Elle a connu la déclaration de constitution du Groupe parlementaire dénommé ‘'Bloc Républicain'' dirigé par Babalola Hervé Jean Michel Abimbola regroupant les 36 élus du parti.
Les députés membres de l'Union Progressiste n'étant pas prêts pour la constitution de leur groupe parlementaire, la séance a été renvoyée à mardi 21 mai à 10 heures.
L'ordre du jour est axé sur la constitution des groupes parlementaires et des commissions techniques permanentes de la 8e législature. Après lecture des articles 24 et 25 du règlement intérieur relatifs à la constitution des groupes parlementaires par le 2e secrétaire parlementaire, le Bloc Républicain a procédé à la lecture de sa déclaration de constitution du groupe.
Dans leur déclaration lue par l'honorable Chantal Ahyi, les membres du groupe parlementaire ont félicité le nouveau président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou pour son élection à la tête du parlement et tous les députés élus à la suite du système partisan.
« Notre mandature doit travailler à redorer le blason de la politique béninoise. Nous devrons être une législature qui rassure le peuple, calme ses peurs et panse les plaies nées de ces incompréhensions de la réforme du système partisan », ont-ils déclaré.
Conformément à l'article 24 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale, les députés élus sur la liste du Bloc Républicain au titre de la 8e législature se sont constitués en un groupe parlementaire. Il prend le nom de ‘'Bloc Républicain'' et se « veut un groupe caractérisé par un sens sérieux, son respect du vaillant peuple, ainsi que par son souci constant de la promotion des valeurs démocratiques ».
Le groupe parlementaire prend l'engagement de défendre « les valeurs de libertés économiques, gage de prospérité et de sécurité sociale de chaque citoyen de notre nation », et de travailler avec « acharnement à offrir à chaque Béninoise et Béninois les chances de profiter de ses talents dans un environnement assaini (...) ». Selon la déclaration lue par le député Chantal Ahyi, le groupe parlementaire reste « attaché à la nécessité pour l'Etat d'encourager l'expression de savoir-faire, de chaque compatriote qui pourra dès lors vivre de son art, de son talent, de ses potentialités et aptitudes sans délaisser ni abandonner les couches défavorisées qui devront bénéficier d'une attention soutenue ».
Aussi, le Bloc Républicain va-t-il initier ou défendre toutes réformes législatives qui consacrent où renforcent la confiance du peuple béninois en ses institutions, la vitalité de notre démocratie axée sur le développement.
Le BR se réclame de la minorité parlementaire
Le groupe parlementaire s'engage à « soutenir le gouvernement dans toutes ses réformes politiques institutionnelles, économiques et sociales toutes les fois qu'elles seront conformes à ses aspirations idéologiques et axées sur la préservation de l'intérêt général ».
Le groupe Bloc Républicain se réclame de la minorité parlementaire. Toutefois, il rassure que bien qu'en étant de la minorité, « nos idées et nos combats ne seront pas minoritaires ».
« Ils ne sauraient l'être dans la mesure où elles sont partagées par tous les Béninois épris de paix et de justice, sociale de développement économique dans un environnement favorisant la saine et loyale compétition des valeurs productrices de richesses », déclare Chantal Ahyi.
Le groupe parlementaire pense que le Bénin, « laboratoire de la démocratie en Afrique pour avoir créé le concept de la conférence nationale en 1990 est en passe de rééditer l'exploit en expérimentant une réforme du système partisan qui fera école et qui sera dupliqué très rapidement dans tous les pays qui ambitionnent une démocratie qui nourrit effectivement le peuple.
Le Bloc Républicain est présidé par le député Babalola Hervé Jean Michel Abimbola.
Quant aux députés de l'Union Progressiste, ils ont annoncé qu'ils ne sont pas prêts pour leur déclaration de constitution de groupe parlementaire.
Le président de l'Assemblée nationale a suspendu la séance qui reprend ce mardi 21 mai 2019 à 10 heures.
A.A.A
Les 36 députés du Groupe parlementaire ‘'Bloc Républicain''
Abimbola Babalola Jean Michel Hervé
Ahyi Dédévi Eugénie Chantal
Akpovi Eustache
Anani Amavi Joseph
Atchawé Dominique
Baba Moussa Mariama
Bagoudou Zakari Adam
Bako Arifari Nassirou
Bangana Gilbert
Bissirou Eniola Awaou
Dagniho Rosine
Gbadamassi Abdel-Kader
Gbadamassi Rachidi
Gbahoungba David
Gbènamèto Sèdozan Jonas
Gbénou Paulin
Gbian Robert
Gounou Salifou Abdoulaye
Hêhomey Hervé
Houdégbé Octave Cossi
Kassa Dahoga Barthélémy
Katé Sabaï
Kora Gounou Zimé
Kounanou Mathias
N'Da Antoine N'Da
Okoundé Kotchikpa Jean-Eudes
Okounlola Biaou Akambi André
Ousmane Ibourahima
Sado Nazaire
Schanou Sofiatou Modjisola
Séibou Assan
Sokpoekpé Nathanaël
Togni Cyprien
Yahouédéou Janvier
Youssoufou Abdouramani Bida Nouhoume
Zoumarou Wally Boda Mamoudou
Le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports, Oswald Homeky a présidé ce lundi 20 mai 2019, la cérémonie de lancement des nouvelles cartes d'adhésion du Bureau Béninois du Droit d'Auteur et des droits voisins (BUBEDRA). L'évènement qui a connu la présence de plusieurs acteurs du monde artistique béninois a permis de faire le bilan à mi-parcours des réformes du Bubedra.
Selon le directeur général du Bubedra, Eugène Aballo qui a présenté l'état des lieux, plusieurs insuffisances sont notées depuis quelques années. Il s'agit entre autres de l'inexistence d'un manuel de procédures, l'inefficacité du système de perception, un faible taux de recouvrement des créances, l'absence d'un corps de contrôle, la présence de doublons et d'artistes fictifs dans la base de données des sociétaires, une faible couverture du territoire due à l'insuffisance d'agents percepteurs, inexistence d'une stratégie de communication, l'absence de relevés d'œuvres exécutées.
Pour redynamiser le secteur, le gouvernement de Patrice Talon a entrepris des réformes, qui sont conduites depuis plus d'un an par le ministre Oswald Homeky, visant une dématérialisation couvrant le système d'adhésion, la collecte des redevances et le paiement des droits. Ainsi, l'acquisition de matériel informatique a été faite, ce qui a permis de moderniser le système d'adhésion. Le nouveau système produit des cartes en PVC avec Code barre et permet d'avoir une base de données plus sécurisées des sociétaires. Aussi, a-t-il fallu actualiser les textes avec la contribution des 407, moderniser le service de documentation générale et une refonte du fonds social qui, dans sa structuration n'a pas évolué depuis 1993.
Par ailleurs, un fichier national informatisé des redevables est en cours d'élaboration. L'opération de recensement a déjà permis d'enrôler 4000 utilisateurs pour un recouvrement prévisionnel de 200 millions de francs CFA par an. Le bilan à mi-parcours dans le cadre de ces réformes est satisfaisant. S'agissant de la collecte des redevances, le Bubedra est passé de 147 655 255 FCFA en 2017 à 197 329 600 FCFA en 2018, soit une augmentation de 35%.
Au cours de la cérémonie, le ministre Oswald Homeky a procédé à la remise des nouvelles cartes du Bubedra à quelques artistes sociétaires.
A.A.A
Invités ce jour par le président de l'Assemblée nationale, les députés de la huitième législature forment déjà leur groupe parlementaire. Le premier est dénommé " Bloc Républicain". Il est dirigé par l'honorable Jean-Michel Abimbola. La déclaration de constitution de ce groupe a été lue ce jour même par l'élu de la quinzième circonscription électorale, Chantal Ahyi. Ce groupe est composé de 36 députés soit tous les élus sur la liste du parti Bloc Républicain. Ils se donnent la main pour rester solidaires au sein de leur groupe parlementaire conformément à leur idéologie. C'est le seul groupe parlementaire constitué ce lundi 20 mai 2019. En attendant la constitution d'autres groupes dans la journée de demain mardi 21 mai, la séance de ce lundi a été suspendue par le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou.
G.A.
"Je remercie tous ceux d'entre vous qui m'ont appelé pour me présenter leurs félicitations pour mon élection à l'Assemblée Nationale comme suppléant du Ministre Abdoulaye BIO TCHANE.
Je vous informe que le Ministre a démissionné de l'Assemblée, et pour cela je dois entrer à l'Assemblée probablement ce jour.
Je voudrais vous rassurer que j'aurai un délai d'un mois pour lancer la réorganisation que nous avons envisagées ensemble. Evidemment je serai toujours aux côtés de celui qui sera à ma place pour que vous réussissiez et que Bénin Taxis soit une référence de succès.
Merci".
Hon Assan SEIBOU /D/CePED.
SEIBOU Assan, suppléant du député Abdoulaye BIO TCHANÉ vient d'être installé à l'hémicycle par le Président de séance, Président l'Assemblée nationale, l'honorable Louis VLAVONOU. C'est à la faveur de la toute première séance plénière de cette nouvelle Législature installée le 16 mai.
En effet, conformément aux dispositions du Règlement intérieur de l'institution, le député BIO TCHANÉ elu sur la liste du parti Bloc Républicain a déposé au Président de l'Assemblée nationale, sa lettre de démission en date du 20 mai 2019. Ainsi, après lecture de la démission à l'entame de la séance plénière ce lundi, le Président VLAVANOU a procédé à l'installation du suppléant, l'honorable SEIBOU Assan qui siège désormais en lieu de place de Abdoulaye BIO TCHANÉ
Qui est l'honorable SEIBOU Assan ?
SEIBOU Assan Né vers 1967 à Copargo (Bénin)
2017 - 2019 : Directeur du Centre de Partenariat et d'Expertise pour le Développement Durable (CePED)
Marié, père de quatre (04) enfants, il est diplômé d'un Master II en Droit Pénal et Sciences Criminelles, obtenu en 2016 (Université de Parakou (Faculté de Droit et Sciences Politiques de Tchaourou), d'une Maîtrise en Sciences Economiques (Option : Gestion des Entreprises), obtenu en 1993 à l'Université Nationale du Bénin (Faculté des Sciences Economiques, Juridiques et Politiques (FASJEP) ; d'une Licence en Sciences Economiques, obtenu en 1993 à l'Université Nationale du Bénin (Faculté des Sciences Economiques, Juridiques et Politiques (FASJEP) ; et d'un Baccalauréat BG : Série Scientifique (Option : Biologie et Géologie), obtenu en 1984 à Université Nationale du Bénin (Faculté des Sciences Economiques, Juridiques et Politiques (FASJEP) ;
Député des IIIe et IVe Législature de l'Assemblée Nationale du Bénin (1999-2007)
• Vice – Président de la Commission Relations Extérieures, Défense, Sécurité et Coopération Internationale (1999 – 2003).
Député du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) – ABUJA/ NIGERIA (2000 – 2010)
• Vice – président du Parlement de la CEDEAO (2007-2010).
• Membre de la Conférence des Bureaux du Parlement de la CEDEAO.
• Membre du Bureau d'âge de la 2e Législature du Parlement de la CEDEAO
(Novembre 2006).
• Premier Secrétaire Parlementaire du Parlement de la CEDEAO (2003- 2005) ;
• Rapporteur de la Commission Affaires Etrangères, Coopération, Défense et Sécurité du Parlement de la CEDEAO (2001 – 2003)
Secrétaire du Bureau d'âge de la 1ere Législature du Parlement de la CEDEAO (2000)
Parcours militant
Membre du bureau exécutif national et du bureau politique du Bloc Républicain.
De 2010 à 2018 : Il fut, conseiller politique de l'Alliance pour un Bénin Triomphant (ABT).
De 1998 à 2010 : Deuxième vice-président du Mouvement Africain pour la Démocratie et le Progrès (MADEP).
De 1992 à 1998 : Membre fondateur et Président de la 2ème mandature de l'Organe Consultatif de la Jeunesse (OCJ).
De 1991 à 1995 : Président fondateur du Front des Etudiants pour le Développement du Nord (FREDEN).
1991 : Président fondateur de l'Association des élèves et étudiants de Copargo.
La mission technique conjointe d'appui au nouveau programme de volontariat au Bénin était vendredi dernier au cabinet du ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi.
Cette mission conjointe d'appui technique de l'OIF et du Programme de Volontariat des Nations-Unies (PVNU) séjourne depuis le mercredi 15 mai 2019 à Cotonou. La délégation est composée des experts Paul Armand Menye du Programme de Volontariat des Nations-Unies (PVNU), Spécialiste de programme au Bureau Régional Afrique de l'Ouest et du Centre à Dakar, et Yves Nassouri de l'OIF, spécialiste de programme à la Direction de l'Education, et du représentant national de France volontaires au Bénin, Eugène Somè et Martin Sodji, en charge du PVNU au Bénin.
Au cours de la rencontre, ils ont fait au ministre une synthèse de leurs échanges avec l'équipe de l'Office Béninoise des Services de Volontariat des Jeunes (OBSVJ) sous la direction de Jean-Luc Lawson.
Les différentes réunions à la Présidence de la République avec le Président de la Commission Nationale pour l'Emploi, Cyril Gougbédji et l'Unité Présidentielle de Suivi (UPS) ont été présentées au ministre.
Le président de la Commission Nationale pour l'Emploi (CNE) n'a pas manqué de préciser la vision du Chef de l'État de faire du volontariat un outil d'amélioration du profil professionnel des jeunes demandeurs d'emploi par le renforcement de leur savoir, de leur savoir-faire et de leur savoir-être.
Saluant la sollicitation permanente des experts, le Ministre Kérékou a réaffirmé sa volonté de réorienter le volontariat pour plus d'impact au profit de la jeunesse béninoise et du développement national. Il entend mettre en œuvre un cadre législatif et réglementaire favorable à l'expression du volontariat des jeunes.
Le ministre a souhaité l'ouverture de ce programme à l'endroit de jeunes professionnels notamment les artisans de tous les corps de métiers ayant besoin d'améliorer leurs capacités et performances professionnelles.
En 2017, le Bénin a sollicité l'appui de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour réaliser l'étude sur la faisabilité d'un nouveau programme de volontariat au Bénin avec la mise en place d'un nouveau dispositif.
Le nouveau programme de volontariat qui s'inscrit au Programme d'actions du gouvernement, reste un projet prioritaire nécessitant une réorientation du volontariat en vue de la formation citoyenne et du renforcement de l'employabilité des jeunes. Les résultats de cette étude ont débouché sur l'élaboration du document projet du nouveau programme de volontariat en lien avec la vision et les priorités du gouvernement.
G.A.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a condamné le vendredi 17 mai 2019 à la peine de réclusion criminelle à perpétuité trois accusés pour avortement volontaire suivi de mort. Il s'agit des nommés Gérard Damado (opérateur économique) et Hélène Kouagou N'Koa (aide-soignante), accusés d'avortement volontaire suivi de mort sans intention de la donner, et Marcel Kokossou (technicien en génie civil), déclaré coupable de complicité dudit avortement.
Selon l'ABP, les faits remontent au mois de septembre 2016 où Rolande Bessan enceinte de quelques mois est allée au domicile du couple Gérard Damado et Hélène N'Koa Kouagou, accompagnée de son partenaire Marcel Kokossou dans le but de se faire avorter. Des jours après l'avortement, Rolande Bessan a eu des maux de ventre qui ont conduit à son décès. Le corps sans vie de la victime a été déposé sous un faux nom à la morgue par Gérard Damado et sa compagne Hélène N'koa Kouagou. Par la suite, le nom du déposant du corps Gérard Damado a été remplacé par celui de Marcel Kokossou.
Les trois accusés ont procédé à l'inhumation de la dépouille six jours plus tard à l'insu de la famille de la défunte.
A la barre ce vendredi 17 mai 2019, les inculpés ont reconnu les faits, excepté Gérard Damado. Ce dernier a contesté que l'opération d'avortement n'a pas été faite à son domicile. Aussi, soutient-il ne rien savoir de la cause du décès de Rolande Bessan. Il a reconnu juste avoir déposé le corps à la morgue avec son épouse.
Les accusés implorant la clémence du tribunal ont demandé pardon à la famille de la victime.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou dans son verdict a condamné les trois accusés en détention provisoire depuis le 09 janvier 2017, à la peine de réclusion criminelle à perpétuité.
Akpédjé AYOSSO
Après leur installation le jeudi 16 mai dernier et l'élection du bureau devant conduire la destinée du parlement les quatre prochaines années, les députés retournent au parlement ce lundi. Dans un communiqué officiel, le président du parlement invite les députés pour une séance plénière ce lundi 21 mai 2019. L'Ordre du jour de cette séance est la constitution des groupes parlementaires et des commissions techniques permanentes de la 8è Législature. Aussi serait-il l'occasion pour la passation de service entre le commandant militaire sortant et son sucesseur à l'Assemblée nationale. Ce dernier a été nommé en fin de semaine écoulée pour diriger le cabinet militaire du parlement.
G.A.
L'artiste de la musique traditionnelle Dakossi Denis est décédé dans la nuit de ce samedi à dimanche 19 mai 2019 des suites d'une longue maladie.
Le chanteur souffrait depuis février 2018, d'une fièvre typhoïde doublée d'un ulcère qui l'empêchait pratiquement de se nourrir. Dakossi Denis immobilisé sur son lit de malade n'aurait reçu aucun soutien des autorités politico-administratives.
« Quand j'ai été à l'hôpital pour le diagnostic, on a trouvé la fièvre typhoïde et l'ulcère. Depuis six mois environ, je n'ai consommé d'aliment que deux fois seulement mais très difficilement. Si ce n'est pas les particuliers qui me soutiennent, mes cris de détresse n'ont fait aucun écho au niveau des autorités en charge de la culture béninoise. Et je croupis dans ce mal qui certainement m'emportera un de ces jours », déclarait l'artiste peu avant sa mort.
Que son âme repose en paix.
A.A.A
Le gouvernement vient une fois de faire un levé de fonds. C'est par un appel à soumission pour des bons assimilables du trésor d'une valeur de 25 milliards FCFA sur le marché financier de l'UEMOA, que le Bénin a récolté 27 milliards 700 millions de FCFA, soit 110% de la demande initiale.
Il s'agit d'un appel auquel plusieurs pays ont participé au sein de l'Union économique et monétaire. Cette réussite montre la confiance faite au gouvernement béninois qui opte pour la réussite de ses projets. L'assainissement des finances publiques et la sécurisation des investissement rassurent davantage le marché financier international. L'émission par adjudication sur le marché financier de l'UEMOA de Bons Assimilables du Trésor de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Bénin vendredi 17 mai 2019 a ainsi porté ses fruits.
Dans un communiqué de l'Agence régionale ouest africaine de planification de la dette UMOA, sur un montant total des soumissions de 50 milliards 911 millions FCFA, le Gouvernement Talon est parvenu à obtenir 27 milliards 500 millions de FCFA après avoir mis en adjudication 25 milliards FCFA. Aussi cette émission en faveur du Gouvernement Talon a-t-il été motivée par le taux moyen pondéré de 5,06% pendant que le taux marginal s'élève à 5,35% et le plus bas taux sur la maturité de 6 mois est estimé à 5,36%.
Le Bénin depuis quelques années rassure davantage les partenaires qui n'hésitent pas à soutenir la réussite du Programme d'actions du gouvernement. Une fois de plus le chef de l'État et son gouvernement notamment le ministre des finances Romuald Wadagni gravitent les montagnes pour la mobilisation des fonds relatifs à la concrétisation des projets porteurs.
G.A.
Le secrétaire général de la Cour constitutionnelle, Gilles Badet, à travers un communiqué en date de ce dimanche 19 mai 2019, invite les parties requérantes et requises concernées par les recours électoraux dans le cadre du scrutin législatif du dimanche 28 avril dernier, à se présenter à la Cour constitutionnelle le mercredi 22 mai prochain.
Les citoyens et les candidats requérants, les députés élus qui sont des parties requises, les partis politiques Union Progressiste et Bloc Républicain, ainsi que le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena) sont également attendus à cette audience plénière qui va démarrer mercredi prochain à 10 heures dans la salle des audiences publiques.
A tous ceux-ci s'ajoutent le coordonnateur de la Cena pour l'arrondissement d'Offè, commune de Savè, département des Collines, 10ème circonscription électorale, le commissaire de la police républicaine dudit arrondissement, des membres de poste de vote et des délégués des partis politiques.
F. A. A.