Les scientifiques se livrent une rude bataille sur l'opportunité d'utiliser des infusions à base de feuilles d'artemisia pour traiter le paludisme
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« Un bon médicament s'impose de lui-même sans publicité ; c'est le cas de l'Artemisia ». Ces propos optimistes d'Ibrahim Diop se veulent une réponse à la polémique actuelle en ce qui concerne l'utilisation de la plante Artemisia dans la prévention et le traitement du paludisme.
Malgré les inquiétudes soulevées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et certains chercheurs quant à l'uitilisation de cette plante, le responsable de La Maison de l'Artemisia pour le Sénégal indique que ces paquets de 50g de feuilles séchées d'Artemisia s'écoulent dans tout le Sénégal « comme des petits pains ».
Depuis 2013, quarante-quatre centres affiliés à l'association internationale La Maison de l'Artemisia ont ouvert leurs portes dans vingt-et-un pays africains, pour vulgariser l'usage de l'Artemisia.
L'artémisinine extraite de cette plante est la molécule active de base des antipaludiques actuellement en vente sur le marché.
Selon Lucile Cornet-Vernet, la fondatrice de La Maison de l'Artemisia, environ 3 millions de traitement à base des feuilles séchées de cette plante ont été administrés pendant ces trois dernières années « sans cas de décès répertoriés ».
Et pourtant, ce mode de traitement du paludisme est dénoncé par des groupes de chercheurs, dont ceux de l'Académie nationale de médecine de France. Dans un communiqué publié en février, ces experts ont mis en garde les populations et la communauté scientifique contre l'utilisation de cette phytothérapie qu'ils jugent dangereuse pour l'avenir de la lutte contre le paludisme.
Craintes
« Cette monothérapie favorise l'émergence de souches de Plasmodium résistantes, alors qu'aucune molécule n'est actuellement disponible pour remplacer l'artémisinine dans les CTA[ 1] », peut-on lire dans le communiqué.
Daouda Ndiaye, chef du département de Parasitologie et Mycologie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a expliqué à SciDev.Net que le risque dans l'utilisation de l'Artemisia est que le parasite vecteur du paludisme finira par développer une résistance à la molécule active et la rendre inefficace contre le paludisme.
« Lorsqu'un parasite est soumis à une dose répétée de molécule, il parvient à comprendre le mécanisme d'action et crée une mutation qui fait perdre à la molécule son efficacité », a indiqué Daouda Ndiaye.
« Aujourd'hui, l'Artémisinine et ses dérivés sont les dernières molécules auxquels nous avons recours pour le traitement du paludisme. Si nous perdons cette molécule, nous sommes condamnés », prévient-il.
Le chercheur souligne que c'est d'ailleurs dans la logique de protéger la molécule que l'OMS a décidé en 2007 de retirer du marché tous les antipaludiques à base de la seule artémisinine.
Pour Lucile Cornet-Vernet, ces craintes vis-à-vis de l'Artemisia sont « non-fondées ». La chercheure explique en effet que l'Artemisia Afra, qui est l'espèce de l'Artemisia la plus répandue en Afrique, ne contient pas de l'Artémisinine.
« Pour l'Artemisia annua [plus répandue en Chine, NDLR], ses nombreux constituants qui entrent en synergie pour soigner les accès palustres doivent être étudiés pour permettre de lever les réserves sur la possible induction de résistance à l'artémisinine », confie-t-elle à SciDev.Net.
Combinaisons
En attendant, Lucile Cornet-Vernet brandit les nombreuses études déjà réalisées sur l'efficacité de l'Artemisia. La plus récente de ces études a été effectuée sur un échantillon de 957 patients à Kalima, une ville située au nord-est de la République Démocratique du Congo.
Les résultats publiés en avril 2019 dans la revue médicale Phytomedicine révèlent un taux de guérison de 99,5% des patients sous tisanes d'Artemisia annua ou afra contre 79,5% pour les patients sous CTA.
Selon Daouda Ndiaye, ces études menées à l'échelle d'un pays ne peuvent pas être considérées comme une loi scientifique. Ce qui est dangereux avec les parasites, souligne-t-il, c'est de penser qu'une étude qui a donné des résultats positifs dans un milieu bien défini peut être appliquée au niveau mondial.
« Les parasites ont des interactions avec les milieux dans lesquels ils se développent. Leurs caractéristiques peuvent varier en fonction des aléas climatiques auxquels ils sont soumis », souligne le chercheur.
Même s'il ne réfute pas l'efficacité de l'Artemisia, l'expert estime que la combinaison de sa molécule active avec une autre molécule est le seul moyen efficace et durable de prise en charge du paludisme. Et de proposer que des recherches supplémentaires soient faites sur l'association de la molécule active de l'Artemisia avec une molécule de la même plante ou d'une autre.
Lucile Cornet-Vernet pour sa part préconise la réalisation d'une étude clinique multicentrique aux normes internationales, ainsi que des études pharmacocinétique et pharmacodynamique]2] des différents constituants actifs des tisanes pour lever toute équivoque sur l'usage de la plante.
Mais en attendant, Daouda Ndiaye invite les États africains à s'aligner derrière la position de l'OMS qui déconseille l'utilisation de feuilles séchées d'Artemisia dans la prise en charge du paludisme.
« Nous avons une police du monde en matière de santé et c'est l'OMS. Nous devons tous comprendre que ce n'est pas une affaire de gros sous, mais de principe de science », conclut le chercheur.
Références
[1] : CTA c'est l'acronyme de Combinaisons Thérapeutiques à base d'Artémisinine
[2] : La pharmacocinétique désigne l'étude du devenir des médicaments dans l'organisme tandis que la pharmacodynamique fait référence à l'action des médicaments sur l'organisme
Au Burkina Faso, un technicien des sciences appliquées met au point un système de production d'électricité à partir des déchets de mangues.
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Au Burkina Faso, un expert en sciences appliquées a mis au point un procédé de traitement des mangues, en vue de leur transformation en énergie.
Dans ce pays, 300.000 tonnes de mangues sont produites chaque année, et une partie importante est absorbée par les industries agroalimentaires.
Mais les déchets issus de la transformation sont abandonnés dans la nature et contribuent à une forte pollution des dépotoirs.
-* “Le gaz butane est beaucoup utilisé dans les unités de transformation de mangues séchées.”
Dieudonné Ouédraogo, doctorant en sciences exactes et appliquées à l'université Joseph Ki-Zerbo, spécialiste en énergies renouvelables, est à l'origine de cette technologie qui consiste à transformer les déchets de mangues en biogaz.
« Le gaz butane est beaucoup utilisé dans les unités de transformation de mangues séchées », explique le chercheur.
« Alors qu'elles produisent beaucoup de déchets humides que sont les mangues mûres, pourries, les peaux qui peuvent leur permettre de produire de l'énergie en quantité et sans coût », poursuit-il.
Avec une production estimée à 300.000 tonnes par an, la mangue est utilisée par les industries de transformation agroalimentaire.
Leurs déchets sont la plupart du temps laissés dans des décharges. Pourtant, ils présentent un potentiel énergétique qui peut être exploité à grande échelle pour la production de biogaz.
Grâce à la technique de la méthanisation, explique le chercheur, les déchets de mangues sont placés dans un milieu anaérobie (sans oxygène), notamment dans des digesteurs.
Ce qui favorise la naissance des micro-organismes qui vont transformer ces déchets en biogaz au bout de 3 à 5 jours dans les digesteurs jusqu'au 20e jour.
Pour 1kg de déchets de mangues, la quantité quotidienne de biogaz produite est de 0,061 m3, explique l'inventeur.
Pendant six mois, les essais, qui se sont avérés positifs, ont été effectués à l'Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT), en milieu contrôlé avec des digesteurs expérimentaux pour connaître la productivité du biogaz, mesurer les pressions et les quantités de gaz.
Sa technologie se veut une alternative au gaz butane qui s'avère coûteuse pour les unités de séchage de mangues.
« Les unités de transformation des mangues n'auront plus à acheter le gaz butane puisqu'elles ont les déchets de mangues gratuitement à leur portée et qui leur permettront de fabriquer du biogaz en quantité voulue pour le fonctionnement de leur unité industrielle. Si le digesteur est bien entretenu, elle peut produire du biogaz pendant vingt ans », révèle Dieudonné Ouédraogo.
Cela va aider à leur rentabilité économique et à résoudre les problèmes d'assainissement, de pollution, à lutter contre les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.
Le président de l'Association professionnelle des exportateurs et commerçants de mangues du Burkina Faso (APROMAB), Issiaka Bougoum, soutient que la filière génère plus de 14 milliards de F CFA par an. La production de mangues séchées est de 2.774.257 tonnes en 2018, selon les données de l'APROMAB.
Le casse-tête de la gestion des déchets
Malheureusement, la gestion des déchets des mangues demeure un casse-tête pour les unités de séchage, reconnaît Issaka Bougoum.
C'est le cas de l'entreprise Tansyla, dirigée par Christiane Coulibaly. Agée d'une cinquantaine d'années, la jeune femme dirige une entreprise de séchage de mangues située à Toussiana, dans l'Ouest du Burkina, à 420 km de Ouagadougou.
En 2017, l'entreprise a produit et vendu 250 tonnes de mangues séchées, à l'aide de deux séchoirs tunnels acquis en 2011 et 2014. L'introduction du séchoir tunnel, une technologie venue d'Afrique du Sud, a apporté une véritable révolution au sein de l'entreprise.
Ce séchoir a notamment permis de réduire la pénibilité du travail, d'améliorer la qualité du produit fini et d'augmenter de façon significative les quantités produites.
L'Attesta, un autre type de séchoir, produit 20kg/24h de mangues séchées tandis que le tunnel en produit 250 kg/24h. Au vu des performances du tunnel, Christiane Coulibaly a acquis en 2015 et 2016 quatre autres séchoirs tunnel.
Mais depuis l'acquisition du tunnel, celle qui produisait à peine 50 tonnes de mangues séchées, a produit 65 tonnes en 2012 et 250 tonnes en 2016. Elle a renforcé son parc de séchoirs portant leur nombre à 12 avec des séchoirs tunnel de nouvelle génération.
Ce nouveau type de séchoir a un temps de séchage de 16h contre 24 pour l'ancienne génération et utilise une chaudière avec comme combustible des coques d'anacardes et des noyaux de mangue, réduisant ainsi de façon significative la facture énergétique de l'entreprise.
Réduire les factures énergétiques
Aujourd'hui l'entreprise Tensya comprend trois unités de séchage, 60 séchoirs Attesta et douze séchoirs tunnels.
Mais la majorité fonctionne au gaz butane. Outre la problématique de la gestion des déchets (84 tonnes par campagne), cette source d'énergie grève les ressources de l'entreprise.
Elle ignore qu'elle peut passer à 0 FCFA de consommation en termes d'énergie, grâce à la nouvelle technologie de transformation des déchets en biogaz.
Située à Gargin, un quartier à la périphérie sud de Ouagadougou, l'entreprise Roseeclat a reçu 360.644 tonnes pour la campagne 2017 pour 24.746 tonnes de mangues séchées produites et 515.866 tonnes en 2018 pour 43.584 tonnes de mangues séchées essentiellement à l'aide d'électricité et de gaz butane.
« La gestion des déchets et leur évacuation demandent beaucoup de moyens. Les mouches dérangeaient le voisinage. Au départ, les déchets de mangues étaient enfouis dans des fosses creusées au sein de l'usine. Avec la chaleur, ils sèchent dans la fosse et on les vide pour les jeter ou les brûler à 7 km de l'usine », précise le chef de la production de Roseeclat, Roland Nikiéma.
Avec 17 séchoirs Attesta et 12 tunnels, à Roseeclat, les déchets représentent deux-tiers de la production des mangues séchées.
Outre l'électricité, les séchoirs fonctionnent avec 29 bouteilles de gaz par jour pendant les trois mois que dure la campagne.
Ce qui correspond à 10.440.000 F CFA en termes de consommation en gaz butane seulement.
« L'électricité, nous coûte très cher. Sans gaz butane, l'usine ne peut pas fonctionner. L'utilisation du biogaz pourrait être une aubaine pour la gestion de nos déchets et nous permettre d'avoir de l'énergie sans coût et de réduire notre facture énergétique », détaille le chef de production Roland Nikiéma.
Issaka Ouédraogo, chef du département énergie à l'Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT), est convaincu que cette technologie va permettre aux unités implantées sur le territoire national de se procurer une source d'énergie à moindre coût. « C'est une bonne technologie qui peut être utilisée au-delà des unités de séchage de mangues », a précisé le chef du département énergie de l'IRSAT. Produit en milieu confiné, dit-il, il n'aura pas de conséquences sur ses utilisateurs.
Une solution endogène
Le traitement des déchets contribue à assainir le cadre de vie et à offrir de multiples avantages tels que l'accès à une énergie propre pour la cuisson et l'éclairage, l'accès à de l'engrais organique pour renforcer la sécurité alimentaire, indique Gwladys Sandwidi du Programme national de biodigesteur au Burkina Faso (PNB-BF). Pour elle, le développement d'un secteur du biodigesteur permettra au Burkina Faso de relever la part contributive des énergies renouvelables dans le bilan énergétique du pays. La promotion de cette technologie portée par le PNB-BF permet d'apporter une réponse endogène au problème de disponibilité de sources d'énergie propre en milieu rural.
Donc, à l'en croire, l'initiative du chercheur Dieudonné Ouédraogo peut être adaptée aux besoins des usines de transformation de fruits ou des grands producteurs de fruits.
Au niveau des unités de séchage de mangues, dit-elle, son invention permettra de valoriser les fruits impropres, les épluchures et autres résidus en biogaz et en engrais organique.
Une nouvelle plateforme numérique vise à faciliter la traduction des langues africaines afin de rendre facile l'accès aux marchés mondiaux.
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Par : Royal Uche
Une plateforme numérique dénommée OBTranslate, qui vise à traduire plus de 2.000 langues africaines pour permettre aux habitants des zones rurales d'accéder facilement aux marchés mondiaux, a été lancée.
Selon son promoteur, 63% de la population en Afrique subsaharienne n'ont pas accès aux marchés mondiaux, en raison des barrières linguistiques.
« Plus de 52 langues autochtones d'Afrique ont disparu et n'ont pas de locuteurs natifs », ajoute Emmanuel Gabriel, fondateur d'OpenBinacle, une entreprise basée en Allemagne et créatrice d'OBTranslate, lancé au début du mois.
« OBTranslate peut combler les lacunes en matière de communication sur le continent. »
-* “Dans les cinq prochaines années, nous espérons acquérir des milliers, voire des millions d'utilisateurs, qui se chargeront des tâches de traduction sur OBTranslate.”
Emmanuel Gabriel, OpenBinacle
L'innovation résulte d'une application de messagerie antérieure, conçue en 2017 pour permettre une traduction en temps réel de l'interaction entre 26 langues africaines, mais qui a conduit à des résultats inexacts, a déclaré Emmanuel Gabriel.
« Nous étions très frustrés par l'application de messagerie. Par conséquent, nous ne voulions pas arriver sur le marché avec un mauvais produit », ajoute Emmanuel Gabriel.
« Nous avons décidé de créer notre propre plateforme de traduction assistée par ordinateur et d'apprentissage automatique, ce qui a donné naissance à OBTranslate. »
Selon Pangeanic, une société internationale de traduction basée en Espagne, un outil de traduction assistée par ordinateur convertit les textes en segments plus petits et susceptibles d'être traduits de manière efficace et rapide.
« Les segments peuvent être rappelés ultérieurement et le traducteur s'assure que la terminologie et le style d'écriture de l'original sont suivis », explique Pangeanic.
« Cela permet également de faire des économies, lorsque le document à traduire est similaire au document précédemment traduit : vous ne payez que pour une partie de la phrase modifiée. »
« Nous avons créé OBTranslate suivant un modèle d'entreprise innovant, pour garantir que l'outil est durable et capable de payer tous ceux dont les traductions sont très précises », déclare Emmanuel Gabriel. « Dans les cinq prochaines années, nous espérons acquérir des milliers, voire des millions d'utilisateurs, pour assumer les tâches de traduction sur OBTranslate. »
Emmanuel Gabriel explique qu'en raison de problèmes techniques qui doivent être résolus en premier lieu, l'équipe n'a pas encore rendu opérationnelle la traduction en temps réel par les utilisateurs publics.
« Nous travaillons d'arrache-pied pour nous assurer que lorsque les gens présentent du matériel de formation en langues africaines… ils ne disent pas nécessairement aux machines ce qu'il faut rechercher. Le système [devrait] trouver des modèles lui-même, tels que des indices contextuels autour de la phrase source », explique-t-il.
OpenBinacle a reçu une infrastructure d'une valeur de 100.000 USD de la part d'une société française d'informatique en nuage appelée OVH, Amazon et Google, et étudie des possibilités de financement pour affiner OBTranslate, a-t-il ajouté.
Emmanuel Gabriel exhorte les décideurs africains et le secteur privé à envisager d'investir dans OBTranslate, car cela pourrait contribuer de manière positive à l'amélioration de l'économie africaine et aux efforts de création d'emplois.
Bukunmi Seweje, directeur des opérations chez Compucode Limited au Nigeria, a déclaré qu'OBTranslate pourrait permettre des relations commerciales homogènes en Afrique.
Mais pour rendre l'innovation plus conviviale et accessible, Bukunmi Seweje ajoute qu'elle devrait être intégrée aux plateformes de communication existantes telles que WhatsApp.
Les experts appellent à des actions urgentes pour lutter contre le cancer du col de l'utérus en Afrique.
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Selon des experts, l'Afrique doit éliminer de toute urgence le fardeau du cancer du col de l'utérus, qui reste un problème de santé publique dans la région, bien qu'il s'agisse de l'une des formes de cancer les plus évitables.
Le cancer du col de l'utérus, une maladie qui affecte la partie du système reproducteur féminin appelée cervix, est fatal s'il n'est pas dépisté et traité tôt.
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la maladie - causée principalement par le virus du papillome humain (VPH), transmis sexuellement - a tué 311.000 femmes en 2018 dans le monde, dont environ 85% dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
“La mise en œuvre de programmes complets de prévention et de contrôle du cancer du col de l'utérus contribuera à la réalisation des objectifs de développement durable.”
Prebo Barango, Bureau de l'OMS, Zimbabwe
« Avec des taux de cancer du col de l'utérus jusqu'à six fois plus élevés en Afrique qu'en Amérique du Nord, nous constatons qu'il s'agit d'une maladie d'iniquité », a déclaré Matshidiso Moeti, directrice du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, dans un communiqué publié mi-mai. « Nous espérons que la nouvelle stratégie globale permettra de combler cet écart. »
Une réunion organisée par le Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique à Brazzaville, en République du Congo (13-15 mai) pour le compte des États membres, a examiné le projet de stratégie mondiale pour l'élimination du cancer du col de utérus.
La stratégie mondiale recommande que 90% des femmes âgées de 15 ans soient complètement vaccinées, que 70% des femmes soient soumises à un test de haute précision à 35 ans et que 90% des femmes atteintes reçoivent des traitements et des soins appropriés.
Prebo Barango, médecin au bureau de l'OMS au Zimbabwe, qui a assisté à la réunion, a déclaré à SciDev.Net que la lutte contre la maladie posait de nombreux problèmes en Afrique.
« L'accès aux vaccins, aux services de dépistage et au traitement contre le VPH est limité, en raison de l'indisponibilité des services ou de l'impossibilité pour les familles de supporter les coûts associés », explique Prebo Barango, ajoutant que le faible niveau de connaissances en matière de santé et d'information sur les premiers signes et symptômes de la maladie constitue un défi.
Selon Prebo Barango, les gouvernements africains devraient élaborer et mettre en œuvre une stratégie globale tout au long du cycle de la maladie, avec des interventions spécifiques en fonction de l'âge, dans l'ensemble du continuum de prévention et de contrôle.
« Les interventions clés incluent la vaccination contre le VPH chez les filles âgées de 9 à 14 ans, une éducation sexuelle saine pour les garçons et les filles, ainsi que le dépistage des lésions précancéreuses chez les femmes éligibles, associé à un traitement rapide des séropositives », a-t-il déclaré. « La mise en œuvre de programmes complets de prévention et de contrôle du cancer du col de l'utérus contribuera à la réalisation des objectifs de développement durable. »
Prebo Barango poursuit, en estimant que les initiatives locales en matière de santé associant les jeunes femmes à la défense et à la promotion de leur propre santé ont joué un rôle essentiel pour la sensibilisation de la population à l'importance de la vaccination et du dépistage.
Hudson Alakonya, doctorant assistant de recherche en oncologie à l'Université d'Oxford, au Royaume-Uni et cofondateur et directeur de Cancer Research Kenya, explique à SciDev.Net que la plupart des pays africains ne disposent pas de ressources humaines hautement qualifiées et compétentes pour enrayer la menace.
« L'un des domaines dans lesquels nous sommes en retard dans la lutte contre le cancer en Afrique est le manque de recherche en oncologie pouvant aider à la formulation et à la mise en œuvre de séances efficaces de sensibilisation au cancer, fondées sur des preuves », a-t-il déclaré.
« Si nous pouvons mettre en place des programmes de dépistage permettant à toutes les femmes à risque de développer un cancer du col de l'utérus de se faire dépister, nous serons alors en mesure de vaincre le cancer. »
https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/maladie/actualites/cancer-uterus-30052019.html
Le chef de l'Etat Patrice Talon a rencontré l'ensemble du corps diplomatique accrédité au Bénin dans la matinée de ce vendredi 31 mai 2019. De sources proches du palais de la Marina, les dernières élections législatives étaient au cœur des discussions avec le président de la République.
Au cours des échanges, Patrice Talon a expliqué la pertinence des réformes engagées par le régime du Nouveau Départ et de la Rupture. Il n'a pas manqué d'évoquer la main tendue à l'ensemble de la classe politique béninoise en vue d'un dialogue.
Pour cette rencontre, le chef de l'Etat était entouré des ministres des Affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonci, et de son collègue de la justice et de la législation Séverin Quenum.
F. A. A.
Le directeur général de Mtn-Bénin, Stephen Blewett a officiellement remis au gagnant du jeu tombola Mtn Mobile Money, les clés de la Citroën C4 Aircross, le plus gros lot mis en jeu par le réseau de téléphonie mobile à l'occasion de la grande promo Mtn MoMo ce vendredi 31 mai 2019.
Sur les 1.700.000 abonnés actifs de Mtn Mobile Money, c'est Nicolas Folédi qui a eu la chance d'être tiré au sort avec le numéro « 96 69 65 47 » le dimanche 19 mai dernier sur le Plateau de Week-end Matin. Il part donc avec la Citroën C4 Aircross pour le bonheur de sa famille.
Invité à faire le récit de l'évènement, l'heureux gagnant dit n'avoir pas cru au départ lorsqu'on lui a notifié qu'il était gagnant de la voiture. Il avait cru à un jeu d'escroquerie comme c'est money courant actuellement dans le pays, et se tenait prêt lorsqu'on va lui dire d'envoyer une quelconque somme d'argent. Après plusieurs appels, Nicolas Folédi dit n'avoir pas cru ; même quand le « 97 97 00 01 » l'a appelé, le doute persistait en lui. Le gagnant de la Citroën C4 Aircross a même pensé à une fraude orchestrée à son insu avec son numéro et craignait d'être mis aux arrêts une fois arrivée dans les locaux de Mtn Bénin. A la veille de la cérémonie de remise du lot, il a informé avoir fait un tour dans les encablures de la direction de Mtn et s'est rendu compte que c'est située jusque derrière le palais, ce qui a encore augmenté le doute et la crainte qui l'animaient. Il a fallu les encouragements de son beau-père et de ses frères pour que monsieur Folédi, chef maçon résidant dans la commune de Calavi accepte de se présenter.
Très heureux, il a invité les populations à s'abonner au réseau Mtn. « Il y a de bonnes choses quand on suit Mtn », s'est-il réjoui avant de prier le Seigneur que le réseau et tout le personnel de Mtn-Bénin, connaissent beaucoup de succès.
Le directeur général de Mtn Mobile Money, Virgile Toffodji a profité de l'occasion de la cérémonie de remise de lot, pour inviter les abonnés Mtn à faire leurs transactions via le service Mobile Money (abonnement canal+, paiement de crédit, transfert d'argent, paiement dans les magasins, etc. Remerciant les abonnés, il a rappelé que l'ambition de Mtn Mobile Money, est de travailler à rendre leur vie beaucoup plus facile.
« Cette voiture, c'est une voiture everywhere you go », a fait savoir Stephen Blewett, directeur général de Mtn-Bénin. Partout Nicolas Folédi voudra aller, il pourra s'y rendre avec le véhicule, a souligné le directeur général de Mtn-Bénin.
La promo Mtn MoMo a commencé le 07 décembre 2018 et a pris fin le 1er février 2019. Courant cette période, le réseau Mtn a offert chaque semaine, 3 TV 43'' + un décodeur Canal+ et un mois d'abonnement au bouquet Evasion aux trois premiers ayant cumulés le plus de points, et 40 coffrets de fête à l'issue du tirage au sort.
Mais les responsables de MTN Bénin n'entend pas s'arrêter là. Beaucoup d'autres surprises sont réservées aux abonnés actifs de Mtn Mobile Money. Seul code à taper, c'est le *400# pour être un heureux comme Monsieur Nicolas Folédi
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les images de la cérémonie officielle de remise de la Citroën C4 Aircross
Les sages de la Cour constitutionnelle n'ont pu se prononcer par rapport au recours formulé contre certains candidats aux élections des conseillers à la Haac, 6ème mandature. Selon les sages de la Haute juridiction, des investigations plus larges sont nécessaires avant que la Cour ne se prononce.
Ils ont donc convoqué le président de la Haac, Adam Boni Tessi, les sieurs Basile Tchibozo et Franck Kpotchémè à mercredi prochain pour une audience plénière spéciale.
Martine Attignon de Souza et Brice Ogoubiyi, deux candidats aux élections de la prochaine mandature de la Haac ont saisi la Cour contre deux de leurs challengers à savoir, Basile Tchibozo (ex président du Conseil national du patronat de la presse et de l'audiovisuel) et Franck Kpotchémè (ex président de l'Union des professionnels des médias du Bénin).
Pour les requérants, ces deux candidats ont violé la loi organique de la Haac. Ils n'auraient pas démissionné six mois avant les élections comme le recommande les textes en cas de candidature au poste de conseiller à l'organe de régulation des médias au Bénin.
Le verdict de la Cour est attendu mercredi prochain.
F. A. A.
La Cour suprême a tranché l'affaire relative au recours du contrôleur général de police, TOZE Jean en date du 05 août 2016, tendant d'une part, à l'annulation de la décision n° 506/MISPC/SP/SP relatif à la sanction de 60 jours d'arrêt de rigueur à lui infligé, et à la condamnation de l'Etat à lui payer la somme de 300.000.000 FCFA pour toutes causes de préjudices confondues, d'autre part.
La Cour, après avoir déclaré le recours recevable, a annulé la sanction de 60 jours d'arrêt de rigueur infligée au contrôleur général de police, TOZE Jean avec toutes les conséquences de droit, et rejeté la condamnation de l'Etat à lui verser la somme de 300.000.000 FCFA en réparation des préjudices subis.
F. A. A.
Les agents de la Police Républicaine ont démantelé ce mercredi 29 mai à Abomey, un réseau de fabricant de boissons frelatées, constitué d'un homme et de son épouse. Plusieurs produits de qualité douteuse servant à la fabrication de liqueurs ont été retrouvés à leur domicile au quartier Samé, à Abomey.
Selon les informations rapportées par l'Abp, le couple exerce l'activité de fabrication de boissons depuis plusieurs années. Les liqueurs sont préparées avec des stupéfiants et additifs nuisibles à la santé.
Des produits frelatés ont été retrouvés par les éléments de la Police républicaine à leur domicile.
Ce réseau parvient à approvisionner des boutiques de vente de liqueurs à Abomey et dans les localités environnantes.
En période de fêtes de fin d'année, une importante quantité de ces boissons frelatées est déversée sur le marché.
Aussi, le couple fabricant de liqueurs frelatées a-t-il des cabarets dénommés « Dadjèho », lieux où des boissons et autres produits psychotropes sont commercialisés.
Akpédjé AYOSSO
Contrairement aux ministres et certains maires ayant déposer le tablier à l'Assemblée nationale, les maires Léon Bokovè et Mathias Kouwanou respectivement maire des communes d'Adjohoun et de Dangbo, préfèrent siéger l'assemblée nationale. Ils renoncent ainsi à leur poste de première autorité de la commune.
C'est conformément aux dispositions de l'article 254 de la loi 2018-31 du 3 septembre 2018 portant Code électoral en République du Bénin qui prescrit que l'exercice des fonctions publiques non électives est incompatible avec le mandat de député que plusieurs élus de la huitième législature font leur choix. Ainsi, souligne-t-il que tout agent public élu député est placé dans la position de détachement de longue durée dans les trente (30) jours qui suivent son entrée en fonction. C'est alors que depuis leur installation, quelques démissions s'observent du côté de l'Assemblée nationale. Cette fois-ci c'est le tour des deux maires qui ont choisi la préférence de leur mandant. Ils ont donc tous déposé leur démission au préfet du département de l'Ouémé, Joachim Apithy ce mercredi 29 mai 2019. Ce qui suppose que Léon Bokovè et Mathias Kouwanou vont siéger au sein de la huitième législature laissant ainsi leur conseils municipaux conduire les chantiers enclenchés. Pour l'instant, ils n'ont pas donné les raisons de cette motivation qui les poussent à siéger à l'assemblée que de s'occuper de leurs populations à la base.
Dans un communiqué en date du 31 mai 2019, le procureur spécial près de la Cour de Répression des infractions économiques et du terrorisme, Gilbert Togbonon informe que " le parquet spécial de la CRIET invite tous ceux qui ont souscrit à des opérations d'épargne ou de placement de capitaux en ligne auprès de la société LINE TRADING à se faire recenser à la Brigade économique et financière". Selon le procureur cette inscription sera suivie de la production des pièces justifiant leurs dépôts. Ledit recensement prend fin le 6 juin 2019.
G.A.
Les sages de la Cour constitutionnelle vont examiner ce vendredi 31 mai plusieurs recours. Il y a entre autres ceux relatifs à la désignation des représentants des médias à la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac).
Au total 12 dossiers de recours, inscrits au rôle, doivent être étudiés par les 7 sages de l'institution.
Les candidats Brice Ogoubiyi et Martine de Souza Atignon seront écoutés puisqu'ils ont formulé chacun des recours à la Haute juridiction.
Il y a aussi le sieur Médice Agbéhounco et le Collectif du personnel technicien de la Haac qui en ont formulé aussi contre certains candidats.
En dehors de ces recours relatifs à l'élection pour la Haac, le Président de la République et le président du tribunal de première Instance de première classe de Cotonou ont aussi saisi l'institution pour le contrôle de constitutionnalité de lois et l'exception d'inconstitutionnalité.
Les délibérés sont attendus cet après midi.
G.A.
La résidence de l'ex-ministre de l'Economie et des finances, Komi Koutché, située à Atokolibé, dans la commune de Bantè, a été cambriolée dans la nuit de jeudi à vendredi 31 mai 2019.
Au nombre de 14, deux des voleurs présumés ont été arrêtés par les habitants du village.
Selon les informations, c'est vers 2h du matin qu'une dizaine d'individus armés sont arrivés dans le village à bord d'un véhicule 4x4. Ils ont essayé de blesser le gardien à coups de machette, ce qui n'a pas marché car ce dernier se serait protégé d'une manière mystique. Mais, ils ont réussi à le ligoter.
En quête d'argent, ils ont retrouvé dans la maison, la mère de l'ex-ministre Komi Koutché à qui ils ont demandé les clés des chambres.
Des sources proches de la famille, « il n'y avait pas plus de 40.000 FCFA » dans la chambre.
La présence de voiture sur les lieux au milieu de la nuit a alerté les populations, ce qui a occasionné la fuite des malfrats. Les habitants ont pu mettre la main sur deux des voleurs présumés. Ces deniers ont été battus par la foule jusqu'à l'arrivée des agents du commissariat de Gouka.
A.A.A
La Zone de libre-échange continentale (Zlec), projet phare de l'Union africaine (UA) visant l'émancipation économique du continent est entrée en vigueur ce jeudi 30 mai 2019. Comprenant pour l'instant 24 pays, il a pour objectif selon l'UA d'augmenter le commerce intra-africain de 60% d'ici 2022.
La "phase opérationnelle" dudit projet va être lancée le 7 juillet lors d'un sommet de l'Union Africaine à Niamey. Ceci après avoir finaliser des instruments clés tels : les mécanismes d'arbitrage, la définition des règles d'origine des marchandises, la levée d'obstacles tels que la corruption ou les mauvaises infrastructures.
En mars 2018, 52 membres de l'UA sur 55 ont signé l'accord portant création de la Zlec, excepté le Nigéria, première économie du continent.
Pour poursuivre le processus, il fallait que 22 membres ratifient la Zlec.
Le 29 avril le Burkina Faso et le Zimbabwe ont déposé leurs instruments de ratification, portant le nombre de pays inclus dans la Zlec à 24, parmi lesquels figurent des poids-lourds du continent tels que l'Afrique du Sud, l'Egypte, le Kenya ou l'Ethiopie.
Des pays comme le Maroc ont également entamé une ratification.
30 jours plus tard, ledit projet entre en vigueur conformément à ses statuts.
La Zlec élimine les droits de douane entre pays membres et favorise ainsi le commerce au niveau du continent. Il permet aussi une émancipation des pays africains face à système économique trop centré sur l'exploitation des matières premières.
Au cas où les 55 pays membres de l'UA signeront le document, « la Zlec ouvrira l'accès à un marché de 1,2 milliard de personnes, pour un PIB cumulé de plus de 2.500 milliards de dollars ».
Akpédjé AYOSSO
Le chef de l'État a convié les diplomates pour échanger avec eux. Cette séance qui a lieu ce matin à la présidence concerne tout le corps diplomatique accrédité au Bénin.
L'objectif de cette rencontre étant pour le moment inconnu, il faut attendre la fin de la rencontre pour avoir une idée sur l'ordre du jour.
Mais cette séance peut être relative à la situation sociopolitique du pays et la volonté du chef de l'État à organiser une consultation nationale avec tous les acteurs du pays. En cela l'apport de la diplomatie pourrait faciliter la réussite de ladite rencontre. Le chef de l'État pourrait aussi aborder la situation du parc de Pendjari avec les nouvelles mesures prises pour sa sécurisation.
G.A.
Installée le 16 Mai dernier, les députés de la huitième législature s'activent pour mettre en place tous leurs organes. Après le bureau et les différentes commissions puis la formation des groupes parlementaires, les députés procèdent ce vendredi 31 mai 2019, à la désignation des 26 représentants au sein des parlements régionaux et certaines institutions nationales.
C'est le secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale qui a informé les députés sur les modalités pour ceux qui désirent siéger au sein des Parlements régionaux et différentes institutions nationales. En ce qui concerne la clé de répartition y afférente, le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou, a transmis le dossier au président de la Commission des Lois, de l'Administration et des Droits de l'Homme pour les différentes propositions.
Ce sera donc ce vendredi qui le rapport de la Commission chargée des Lois sera examiné par la plénière.
Au total, cinq députés seront désignés pour le Parlement de la Cedeao, cinq pour le Comité interparlementaire de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Cip-Uémoa), cinq pour le Parlement panafricain, six pour la Haute Cour de justice, deux pour la Commission béninoise des Droits de l'Homme (Cbdh) et trois pour l'Autorité de protection des données à caractère personnel (Apdp). Ainsi se confirme petit à petit la mise en place totale de tous l'arsenal permettant un travail aisé pour les députés de la huitième législature.
G.A.
Initialement prévu pour le 24 juin 2019, le délibéré du procès de l'ex préfet du département du Littoral, Modeste Toboula et de ses coaccusés sera prononcé le lundi 03 juin prochain. C'est la décision prise par le juge de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), et rapporté par le journal Le Matinal. Ce faisant, la CRIET réduit de trois semaines, l'attente de Modeste Toboula et des autres prévenus dans l'affaire de bradage de domaine public au quartier Fiyégnon 1 dans le 12ème arrondissement de Cotonou. Il leur est reproché d'avoir organisé et soutenu des opérations irrégulières de lotissement et de transaction sur un domaine de l'Etat.
Dans cette affaire, l'ex préfet du Littoral a été écouté à la Brigade économique et financière (BEF) le 18 février dernier, avant d'être relevé de ses fonctions le mercredi 20 Février 2019 et placé sous mandat de dépôt le même jour.
Au cours de l'audience du lundi 27 mai dernier devant le juge de la CRIET, Modeste Toboula n'a pas reconnu les faits et plaidé non coupable.
Le procureur Gilbert Ulrich Togbonon a requis une peine de 18 mois d'emprisonnement ferme et une amende d'un million FCFA contre lui.
F. A. A.
Pour lutter contre le cancer du col de l'utérus et pour sa prise en charge au Bénin, la Fondation Claudine Talon en partenariat avec la Fondation Lalla Salma et le Centre International de Recherche sur le Cancer de l'OMS, s'engage dans le projet dénommé Care4Africa. À cet effet, elle invite toutes les femmes âgées de 25 à 49 ans à se faire dépister et se faire traiter gratuitement à Cotonou dans les maternités de Gbégamey, d'Ahouansori, de Missessin, de Suru Léré et du CHU-MEL.
Femmes, faites vous dépister.
Appelez au +229 91 33 11 11.
A la suite du match entre Soleil Fc et Béké Fc, une rumeur a fait état de ce que l'entraîneur de Soleil Fc, Jonas Bidé a infligé une gifle à l'un de ses défenseurs, Ferdinand Gbèmenou.
Le secrétaire général de la Fédération béninoise de football (Fbf), Claude Paqui, à travers un communiqué en date de ce mercredi 29 juin 2019, a informé qu'aucune sanction n'a été engagée contre le coach Jonas Bidé. Cette décision de la Fbf a été prise à la suite d'une réunion convoquée par le président de la Fbf, Mathurin de Chacus, et au cours de laquelle les deux parties ont été auditionnées.
Selon le communiqué de la Fbf, le joueur Ferdinand Gbèmenou, supposé avoir reçu le coup, a déclaré n'avoir jamais été giflé par son entraîneur. Mieux, le commissaire au match dans son rapport n'a fait cas d'aucune altercation entre le joueur et son entraîneur, encore moins d'une gifle.
Au regard de ces éléments, la Fbf souligne qu'elle ne saurait engager une procédure de sanctions contre le coach Jonas Bidé.
F. A. A.
L'équipe nationale de football dispose désormais de nouveaux maillots pour la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) qui aura lieu du 21 juin au 19 juillet 2019 en Egypte.
Conçus par Umbro, le nouvel équipementier des Ecureuils du Bénin, les designs des deux maillots (domicile et extérieur) sont griffés aux couleurs du drapeau béninois.
Le premier maillot de l'équipe nationale se présente avec une couleur jaune prégnante. Le vert et le rouge sont disposés au niveau de la poitrine et traduit l'engagement du joueur.
Le deuxième maillot est de couleur blanche avec le design au niveau de la poitrine.
Avec ces nouveaux maillots, les dirigeants du football béninois viennent de résoudre les problèmes relatifs à l'habillement des Ecureuils.
Une situation qui prévaut depuis 2010, suite à la rupture du contrat avec Airness.
Au lendemain de la CAN 2010, l'équipe nationale n'avait que des maillots sans étiquette achetés en Chine ou en France.
Akpédjé AYOSSO