10 nouvelles chaînes rejoignent les bouquets Canal+ à partir du 15 octobre sans changement du prix des formules et Canal Olympia de Wologuèdè propose une nouvelle activité dénommée « Escape Game ». Les nouvelles offres ont été présentées ce vendredi 11 octobre 2019, au cours d'une conférence de presse conjointe de Canal+ Bénin et Canal Olympia. Elle a été animée par le directeur de Canal+ Bénin Jonathan Lett, le responsable communication du groupe Canal+ Afoussat Traoré et le responsable de la salle Canal Olympia Bénin Floriane Deguenon en présence de Christine Pigeyre, présidente de Canal Olympia.
Dans sa générosité, Canal + Bénin offre à ses abonnés une dizaine de nouvelles chaînes à partir du 15 octobre 2019. « La démarche, c'est d'apporter plus de plaisirs. Nos abonnés aujourd'hui sont très satisfaits de nos programmes et souvent on nous demande plus de divertissements, plus de plaisirs, de nouveautés (...) », a déclaré le directeur de Canal+ Bénin, Jonathan Lett.
Les nouvelles chaînes offertes par Canal+ proposent « plus de contenus africains, plus d'éducation avec une chaîne dédiée aux enfants ». Selon Afoussat Traoré, responsable communication du groupe Canal+, certaines chaînes sont accessibles à partir de la formule Access et d'autres à partir de la formule Evasion. Elle cite la chaîne Trace Afrikora qui est « une nouvelle chaîne musicale dédiée aux musiques urbaines et populaires mandingues ». A partir de la formule Access, les téléspectateurs pourront y retrouver « les meilleurs clips ainsi que des interviews d'artistes, des concerts et des documentaires ».
Canal + Bénin a également pensé aux enfants pour cette rentrée scolaire avec l'offre de la chaîne éducative Ludikids dès la formule Evasion. Cette dernière permet aux « enfants d'apprendre en s'amusant, l'alphabétisation, les mathématiques et l'arithmétique, les sciences et de manière générale le monde qui les entoure ».
Il y a aussi la chaîne Automoto (formule Evasion) consacrée aux « sports mécaniques avec une programmation reposant à la fois sur des magazines pratiques de découverte et la retransmission d'évènements ».
A partir de novembre, les abonnés pourront suivre : la chaîne Cuisines (formule Evasion), Canal+Elles (formule Essentiel+), ITV (nouvelle chaîne généraliste sénégalaise), NCI (nouvelle chaîne généraliste ivoirienne), CRTV Sport (nouvelle chaîne camerounaise dédiée au sport) et la nouvelle chaîne 100% séries et théâtres du Sénégal : Sunu Yeuf à partir de la formule Access.
Afoussat Traoré, responsable communication du groupe Canal+ n'a pas manqué de rappeler les différents modes d'abonnement au bouquet Canal+. Il y a l'abonnement par Mobile Money et flooz permettant de s'abonner sans se déplacer, l'abonnement dans une agence Canal et autres. L'application ‘'My Canal'' permet aussi de suivre les programmes de Canal + depuis les téléphones, les tablettes et les ordinateurs.
Escape Game, le nouveau jeu d'évasion de Canal Olympia Wologuédé
Ouvert depuis décembre 2017, Canal Olympia Bénin présente une nouvelle activité dénommée : Escape Game By Canal Olympia. Selon Floriane Deguenon, responsable de la salle Canal Olympia Wologuédé, le nouveau jeu d'Evasion est en exclusivité à Cotonou. « Enfermer dans une salle, vous avez exactement 60 minutes pour en sortir en résolvant des énigmes. C'est une activité qui se pratique par groupe de 03, 04 ou 05 personnes. C'est un concept novateur et très amusant qu'on partage en famille, entre amis et aussi surtout entre collègues. C'est une expérience unique, inoubliable et surtout exceptionnelle », a expliqué Floriane Deguenon.
En décembre prochain, de supers films seront disponibles pour les enfants à savoir : La reine des Neiges 2, Angry Birds 2, Jumanji 2, la famille Addams et autres.
Tous ces films seront visionnés avec la technologie 3D que Canal Olympia a depuis juillet 2019.
Dès ce soir indique Floriane Deguenon, « nous avons la diffusion du film Joker qui est l'ennemi juré de Batte man (...). Le film fait un focus sur la naissance de Joker, la vie de Joker, comment il est devenu un des ennemis de Batte man ».
Canal Olympia soutient également les productions locales.
« En collaboration avec Canal + (...), nous accueillerons le 19 octobre prochain le nouveau film de Teddy Attila : Moi je sais tout », a annoncé Floriane Deguenon, responsable de la salle Canal Olympia Wologuédé. Elle a invité le public à venir massivement tester le tout nouveau jeu ‘'Escape'' et à prendre du plaisir avec les films en programmation à Canal Olympia Wologuédè.
L'ambassadrice de Canal+ Bénin, la star de la musique béninoise Queen Fumi qui a testé ‘'Escape Game By Canal Olympia'' a trouvé ce jeu « très intéressant ». Elle invite aussi les parents, jeunes et tout âge à tester ce jeu d'évasion.
Akpédjé AYOSSO
La Banque Mondiale a publié son Rapport 2019 sur la croissance en Afrique subsaharienne.
Le document indique une faible croissance avoisinant 2,6% en général bien que certains pays comme le Bénin affiche un taux plus prospère.
6,7%. C'est la performance économique qu'affiche le Bénin en 2019. Ce résultat est dévoilé par la Banque Mondiale à travers son rapport Africa's pulse.
La performance ainsi affichée par le Bénin est la suite logique des réformes engagées par le gouvernement.
En Afrique occidentale, on note une performance de 2,6% en 2019 contre 2,5% en 2018. Selon l'économiste en chef de la Banque Mondiale Albert Zeufack, « depuis quatre ans l'Afrique croît presque à moins de 1% ». Comme facteurs principaux identifiés, on note la persistance des incertitudes dues aux actions commerciales dans le monde ; le ralentissement des réformes structurelles notamment la gestion des terres ; les réformes dans les secteurs publiques de la gouvernance et les chocs climatiques. Néanmoins, quatre pays ont fait le plus fort taux de croissance au monde. Il s'agit de l'Egypte, du Rwanda, de la Côte d'Ivoire et du Ghana. Ces quatre économies continuent de croître à un taux supérieur à 7% par an.
Le Bénin, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, l'Ouganda et le Burkina Faso arrivent en deuxième position avec un peu plus de 6% par an. Albert Zeufack souligne que ces derniers contribuent à rehausser la moyenne de la croissance africaine. Mais ces économies sont « tirées vers le bas par nos plus grandes économies que sont le Nigéria, l'Afrique du Sud et l'Angola qui s'en sortent avec moins de 1% ».
En dehors de ces pays, la croissance reste stabilisée à 4% par an. « Les économies africaines subissent elles aussi les contrecoups de la conjoncture internationale, ce qui se traduit par une croissance modérée dans l'ensemble de la région », a indiqué l'économiste en chef de la Banque Mondiale.
Albert Zeufack ajoute que « dans le même temps, la faiblesse de la croissance dans les pays d'Afrique est clairement corrélée à la faiblesse de gouvernance et, les responsables publics et citoyens doivent placer la transparence et l'efficacité des institutions au cœur de leurs priorités ».
Le rapport présente la pauvreté comme un mal qui gangrène l'Afrique. Albert Zeufack indique que « nous avons en Afrique 416 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté avec moins de 1,9 dollars par jour.
G.A.
Trois élèves ont été tués par la foudre jeudi dernier au Ceg 1 de Bohicon. Une délégation de la mairie de Bohicon est allée présentée les condoléances à l'établissement éploré.
Le chef de la délégation, le premier adjoint au maire a présenté les compassions du conseil communal aux responsables du collège. « Au nom de l'exécutif communal, du conseil communal et du maire Luc Atrokpo, nous membres de la délégation présentons nos condoléances à la directrice, à tout le personnel, à tous les enseignants et apprenants du Ceg 1 Bohicon. Que Dieu vous donne le courage de supporter ce triste événement. Paix aux âmes des disparus››, a déclaré Isidore Agnoun Bassin.
La directrice du collège, Jeannette Vodémè, a rappelé les circonstances du drame. « Les élèves étaient au sport dans la soirée du jeudi 10 octobre lorsque le ciel avait commencé à s'assombrir. Vers 17 heures, le professeur a demandé aux apprenants de rentrer en classe. C'était là que le tonnerre a foudroyé une vingtaine d'élèves et enseignants qui étaient dans la zone. Tous les foudroyés s'étaient relevés, sauf 3 élèves dont un garçon. Mais admis à l'hôpital, ils sont décédés par la suite », a-t-elle déploré.
G. A.
Démarré ce jeudi 10 octobre 2019, le dialogue politique initié par le chef de l'Etat a connu présence de huit partis sur les neuf invités. Au cours de cette rencontre entre politiques, quelques sujets seront mis au tapis afin de trouver une solution à la crise politique engendrée par le vote des lois portant charte des partis politiques en République du Bénin et celle relatif au code électoral.
Après la première journée, le modérateur des débats du dialogue politique, Dorothée Sossa a fait le point de la première journée d'échanges. Selon lui, plusieurs propositions ont été faites. D'abord la relecture de la charte des partis politiques et du code électoral. « Je crois que nous avons épuisé le point le plus important, le toilettage des lois qui ont créé quelques difficultés dans leur application en début d'année. Il s'agit de la charte des partis politiques et du code électoral », a fait observer l'ex-ministre de la justice.
Les représentants des huit partis ont soulevé des points incriminés dans les textes de lois. « Ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu des sous-points. Quand on prend la loi, on a abordé problème par problème. D'abord, on a demandé aux partis d'identifier les problèmes concernant chacun de ces deux textes et ces problèmes ainsi identifiés constituaient les sous-points que nous avons identifiés ».
Ainsi chacun des partis politiques a exposé ce qu'il a comme souci avec les textes. « Sur certains points, où nous ne pouvons pas trancher, nous allons rendre compte au Président de la République, qui nous a réuni », a informé Dorothée Sossa.
G.A.
Un agent des forces de défense et un prête de Fâ ont été arrêtés à Tori, mercredi 09 octobre 2019, par les éléments du Commissariat de Houègbo. Les individus interpellés sont des présumés complices de braqueurs opérant dans le département de l'Atlantique.
Le mardi 08 octobre 2019, le dispositif mis en place par le directeur départemental de l'Atlantique à Agbotagon (Allada) a permis de déjouer le plan de cambriolage d'une bande de braqueurs. 07 individus ont été arrêtés et « mis sous les verrous pour des faits similaires ».
La perquisition au domicile du militaire et du prête de Fâ a permis de retrouver entre autres 04 motos de différentes marques, 03 armes dont 02 de fabrication artisanale et une factice, des effets militaires (musette, tenue treillis, gourde), 01 marteau et des talismans.
A.A.A
La police a mis la main sur 689 kg de faux médicaments. Le minibus transportant ces produits pharmaceutiques de contrebande dissimulés dans des cartons a été intercepté le jeudi 03 octobre 2019 par le Commissariat d'arrondissement de Goumori (arrondissement de Gbagbanga), dans la commune de Banikoara. Les suspects ont été mis sous mandat de dépôt.
A lire aussi : Bohicon : Trois élèves tués par la foudre A lire aussi : Lutte contre l'insécurité à Tori : Un militaire et un prête de Fâ arrêtés A lire aussi : Glo-Djigbé : Un présumé braqueur arrêté A lire aussi : Savè : Un braqueur présumé arrêté avec ses complicesA.A.A
Le Roi Mohammed VI a procédé ce mercredi 9 octobre, à la nomination des membres d'un nouveau gouvernement. Un acte qui intervient quelques mois après son discours prononcé à l'occasion du 20 e anniversaire de Son accession au Trône, où il avait annoncé un remaniement tout en impliquant de nouvelles compétences. Le nouveau gouvernement marocain est composé de 23 ministres et ministres délégués en plus du Secrétaire général du gouvernement. 06 nouveaux ministres ont rejoint l'équipe gouvernementale, et 19 autres dont 8 secrétaires d'État ont été remercié. C'est le gouvernement le plus resserré de l'histoire du Maroc qui autrefois comptait 39 portefeuilles.
A.A.A
Composition du nouveau gouvernement marocain : - SAADEDDINE EL OTMANI : Chef du gouvernementUn individu recherché pour complicité présumée dans des braquages de moto a été arrêté, mardi 1er octobre 2019, par les éléments du commissariat de Glo-Djigbé. Son mode opératoire consiste à porter des coups violents à ses victimes avec un marteau avant d'entrer en possession des motos.
Plusieurs objets ont été retrouvés au domicile de ce braqueur. Il s'agit entre autres : des habits tâchés de sang, un pistolet de fabrication artisanale, une importante quantité de pièces de rechanges, 08 motocyclettes et des téléphones portables.
A.A.A
Condamné et libéré de prison le mardi 07 septembre 2019, un braqueur est à nouveau dans les mains de la Police Républicaine. Le jeudi 03 octobre 2019, le repris de justice a été arrêté à Savé en flagrant délit de vol de motocyclettes ainsi que 03 autres individus présumés complices.
La bande de braqueurs est spécialisée dans les vols de motos et de cambriolages de boutiques. Les investigations se poursuivent pour arrêter le reste de la bande.
A.A.A
La crue du fleuve Mono continue de faire ses ravages. Avec l'ouverture du barrage de Nangbéto, l'eau a submergé certains villages. Selon l'Agence Bénin presse, une délégation gouvernementale composée de trois ministres du vont se rendre ce vendredi à Athiémé pour le constat. Les ministres de chargé des affaires sociales, de la santé et des finances sont attendus dans la commune d'Athiémé cet après-midi.
Cette visite de visite des membres du gouvernement à apprécier l'ampleur des dégâts afin de mieux assister les victimes des inondations.
La montée des eaux du fleuve Mono, due aux pluies diluviennes et à l'ouverture des eaux du barrage hydroélectrique de Nangbéto, a créé des inondations dans plusieurs villages d'Athiémé et dans d'autres localités riveraines.
L'alerte rouge a été déclenchée puisque les niveaux de l'eau qui ne cesse de monté à déjà dépassé 7 mètres.
G.A.
L'UDBN de l'Honorable Claudine Prudencio prend activement part au dialogue politique initié par le Chef de l'Etat. Dans ce cadre, voici en intégralité les propositions de cette formation politique au cours des discussions.
I/ TOILETTAGE DES TEXTES
A/ LA CHARTE DES PARTIS POLITIQUES
1. Délivrance du Certificat de conformité ou de toutes pièces constatant l'existence juridique des partis politiques (Articles 19, 20, 21 et 27 alinéa3 de la loi N°2018-23 portant charte des partis politiques en République du Bénin).
Constat
La loi habilite le Ministre de l'Intérieur à constater l'existence juridique des partis politiques et à leur donner un document juridique à cet effet. Or, le Ministre de l'Intérieur (nous l'avions constaté) est membre de parti politique concurrent à celui dont il doit constater l'existence. Il ne peut pas être juge et partie. Son appréciation ne peut qu'être subjective et susciter des polémiques préjudiciables au processus électoral. Par ailleurs, l'article 27 alinéa 3 de la charte des partis lui donne le pouvoir de prendre des décisions de retrait de l'enregistrement et de la publier au journal officiel de la République du Bénin. A ce niveau également, le risque est davantage élevé.
Enfin, lors des dernières législatives, à l'occasion du processus d'enregistrement des partis politiques, le ministre de l'intérieur a fait une interprétation de l'autorité qualifiée pour délivrer les attestations de résidence qui ne tient pas compte des mutations intervenues dans le contexte de la décentralisation.
Solution
Mettre en place une agence indépendante chargée d'agréer les partis politiques et de veiller à l'accomplissement des formalités nécessaires. L'Agence délivre le certificat de conformité ou de non-conformité selon le cas. Le Ministère de l'intérieur se chargera de délivrer les récépissés (provisoire et définitif), actes purement matériels. En tout état de cause, le ministre de l'intérieur ne peut juger de la conformité ou non du parti politique à la loi. Cela suppose que le Ministère de l'Intérieur ne peut remettre en cause la décision de l'agence.
La conformité ou non du dossier d'enregistrement d'un parti politique ne s'appréciera qu'au regard des seules pièces énumérées par la loi portant charte des partis politiques en République du Bénin.
La décision de retrait prévue de l'agrément prévue à l'article 27 alinéa3 sera du ressort de l'agence
2. Financement des partis politiques
Constat
Les articles 37, 38 et 39 de la Charte des partis politiques ont prévu le principe de financement public des partis politiques. Il en résulte que les partis régulièrement constitués peuvent bénéficier du financement public. Les modalités et conditions de ce financement seront déterminées par une loi spécifique.
Des partis politiques régulièrement constitués n'ont pu aller aux élections en raison des irrégularités relevées soit par le ministère de l'Intérieur soit par la CENA, lesquelles irrégularités ont été contestées par les partis politiques dont s'agit, d'où la crise politique ayant débouché sur le présent dialogue.
Solution
Compléter la charte des partis politiques par des dispositions transitoires (loi modificative) permettant de faire bénéficier à tous les partis politiques enregistrés sans distinction aucune l'enveloppe réservée au financement au titre des années 2019-2020.
B/ TOILETTAGE DU CODE ELECTORAL
1. Correction des dossiers par les candidats après étude par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA)
Constat
Aux termes des dispositions de l'article 46 alinéa 04, de la Loi N°2018-31 du 09 Octobre 2018 du Code Electoral en République du Bénin, « Aucun ajout de pièces, aucun ajout ni suppression de nom et aucune modification ne peut se faire après dépôt, sauf en cas de décès lorsqu'il s'agit d'un scrutin de liste ».
Cette disposition a été la cause de l'éviction de bon nombre de partis politiques de la course à l'élection législative d'Avril 2019. Si elle est la solution a une pratique malsaine qui consistait à substituer après coup des noms de candidats retenus par le parti par d'autres amis ou coquins, elle pose aujourd'hui au regard de la pratique, d'autres problèmes en raison de l'intangibilité des listes.
Solution
Modifier cette disposition en donnant aux partis politiques la possibilité de compléter des pièces, de remplacer des candidats en cas de doublons ou de corriger une irrégularité constatée. Les modifications de la liste ne peuvent donc intervenir que dans ces cas.
En cas de doublons, les candidats dont les noms se retrouveraient sur deux listes différentes seront poursuivis et déclarés inéligibles pour toutes élections sur une période de dix (10).
2. Révision à la baisse du montant de la caution aux différentes élections (Articles 233, 272, 328 et 334 de la Loi N°2018-31 du 09 Octobre 2018 du Code Electoral en République du Bénin).
Constat
Le montant (249 millions pour chaque liste aux élections législatives et 250 millions pour les élections présidentielles) est très élevé par rapport à la pratique dans la sous-région. Pour mémoire, la caution exigée pour l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire est de 20 millions, législatives 100 000 (art 55 code électoral). Au Burkina Faso, 10 millions pour les élections présidentielles, 50 000. Le caractère élevé de la caution dissuade toute volonté de candidature et porte entorse le caractère démocratique de l'élection.
Solution
Nécessité de modifier à la baisse la caution aux différentes élections.
3. Délivrance du Quitus fiscal
Constat
Il a été observé aux dernières élections législatives un grand retard dans la délivrance du quitus fiscal de sorte que certains candidats n'ont pu déposer leurs dossiers.
Solution
➢ Décentraliser les centres de délivrance du quitus fiscal (départements, communes),
➢ Permettre aux candidats de déposer leurs dossiers sous réserve de l'obtention du quitus fiscal.
➢ Si le candidat n'y parvient pas, en raison du dysfonctionnement de l'administration fiscale, il y a lieu de passer outre.
Pour ce faire, le dépôt de la demande du quitus fiscal doit faire l'objet d'un accusé de réception ou d'une décharge par les agents des services des impôts. Un texte doit définir à compter de la date du dépôt de la demande de quitus le délai dans lequel l'administration fiscale doit délivrer le quitus.
1.Lutte contre la transhumance politique
Constat
Une fois élus, les élus désertent les partis politiques par lesquels ils ont accédé aux fonctions pour d'autres regroupements politiques. Ce qui met à mal leur conviction politique créant ainsi la transhumance, un mal qui a décrédibilisé le système partisan au Bénin. Il faut donc moraliser (assainir) la vie politique au Bénin.
Solution
Prendre une disposition législative dans la charte des partis politique ou le code électoral selon laquelle l'élu qui s'adonne à la transhumance perd son mandat électoral.
2. Réduction du coût des élections
Constat
Les élections nous reviennent trop coûteuses et trop régulières.
Solution
Organiser les élections la même année, voire aller à leur couplage.
III RECHERCHE DE L'EQUITE DANS LA REPRESENTATION NATIONALE
L'équité peut être recherchée tant du point de vue du découpage territorial que dans la représentation des femmes dans les instances de décision
1) Présence des femmes dans les instances politiques
Constat
Malgré la volonté clairement exprimée par le politique de voir plus de femme dans les instances de décision, les femmes sont de plus en plus absentes des instances politiques de prise de décisions.
Solution
Pour permettre leur participation efficiente au développement du pays, il faut prévoir une discrimination positive en affectant aux femmes un quota obligatoire de 40% de candidatures féminines sur toutes les listes aux élections. S'efforcer dans la mesure du possible de positionner les femmes en tête de liste. Les partis politiques qui disposeront du plus grand nombre de femmes élues bénéficieront d'une attention particulière relativement au financement public.
2) Redécoupage territorial et la répartition des sièges à l'assemblée nationale
Constat
La répartition des sièges des députés à l'Assemblée Nationale par commune est inégale et disproportionnelle. Par exemple, Abomey-Calavi, la plus grande commune en termes de démographie ne dispose que de quatre sièges de députés alors qu'il est affecté à Cotonou, neuf sièges de députés.
Solution
Procéder à la redistribution soit en état de découpage soit après redécoupage territorial et ceci dans toutes les circonscriptions électorales où cette inégalité s'observe. Eriger par exemple l'Arrondissement de Godomey en Commune
IV VERITABLE STATUT DE L'OPPOSITION
Mettre en œuvre la loi sur le statut de l'opposition
V MESURES D'APAISEMENT
Implication des partis politiques dans la mise en place des structures décentralisées du COS LEPI
Constat
En raison des problèmes engendrés par les élections législatives de 2019, bon nombre de partis politiques n'ont pu participer aux élections législatives. De sorte que la constitution du COS LEPI et de ses structures décentralisées ont été élus par les seuls partis politiques présents à l'Assemblée Nationale.
Solution
Pour permettre une large participation de toutes les forces politiques, dans les élections à venir, il y a lieu de choisir les membres des partis régulièrement constitués dans les instances décentralisées du COS LEPI.
Mettre en place un cadre de concertation avec les forces de la nation
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladekan est en tournée dans les universités du Bénin. Objectif, s'enquérir des conditions de travail du personnel et des apprenants.
Après l'Université nationale d'agriculture (UNA) et l'Université d'Abomey-Calavi, le ministre s'est rendu ce jeudi 10 octobre 2019 à l'Université nationale des sciences technologiques, ingénieries et mathématiques (UNSTIM) d'Abomey.
Au cours de la séance de travail avec le ministre de l'enseignement supérieur, le recteur de l'UNSTIM, Gérard Degan a égrené un chapelet de doléances qui se résume au manque criard de blocs pédagogiques et administratifs, l'insuffisance de personnel enseignant et administratif qualifié, le manque d'équipements et de fournitures de bureau, l'inexistence de connexion à haut débit, et la non installation du Conseil d'Administration de l'Université.
Face à toutes ces doléances, la ministre s'est voulue rassurante. Ces doléances sont une préoccupation pour le gouvernement au plus haut niveau, a-t-elle déclaré avant d'inviter tous les acteurs à la collaboration pour la satisfaction des doléances dans la limite des ressources financières disponibles.
F. A. A.
Le Chef de l'Etat, Patrice Talon a procédé ce jeudi 10 octobre 2019 à l'ouverture officielle du dialogue politique au Palais des Congrès de Cotonou. Sur les 9 partis invités, 8 partis ont répondu présents à ces assises. Il s'agit de : BR, FCBE, FCDB, PFR, PRD, MOELLE, UDBN et UP. Seul le parti DUD n'est pas représenté.
Après le discours officiel du Chef de l'Etat, s'en est suivi l'allocution du facilitateur M. Sossa Dorothée.
Au cours des assises, les partis de l'opposition ont exprimé leurs préoccupations. Elles sont entre autres : la libération des prisonniers dont les délits sont liés à la crise postélectorale, le règlement des cas des exilés volontaires ou forcés, l'arrestation des poursuites et arrestations en cours, la décrispation de l'atmosphère politique, le toilettage des lois et décisions liées à la CRIET, au Droit de grève, au Code du numérique, à l'arrêté portant interdiction de délivrance d'actes administratifs à certains citoyens et le financement des partis de l'opposition.
Après les préoccupations diverses, cinq points ont été adoptés à l'ordre du jour à l'unanimité de la plénière. Il s'agit de : toilettage des lois liées aux élections, renforcement du système partisan, recherche de l'équité dans la représentation à l'Assemblée Nationale (représentation territoriale, représentation des femmes...), statut de l'opposition et mesures d'apaisement pour la paix et la cohésion nationale.
Les partis ont été appelés à « faire des propositions en sous-points par type de préoccupation inscrite à l'ordre du jour ».
A.A.A
Le dialogue politique initié par le chef de l'Etat Patrice Talon s'est ouvert ce jeudi 10 octobre 2019 au palais des congrès de Cotonou. En dépit des contestations, le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) de l'ancien président Boni Yayi s'est fait représenté par le secrétaire Paul Hounkpè, Allassane Soumanou Djemba et Théophile Yarou.
Dans une interview accordée à la presse, Paul Hounkpè a souligné que les opposants aussi bien que les mouvanciers sont tous des Béninois. « Nous estimons que nous sommes tous des Béninois. Ceux qui sont au pouvoir et qui agissent et ont créé les problèmes de la crise que nous connaissons aujourd'hui sont des Béninois », a-t-il laissé entendre indiquant que les guerres finissent autour d'une table de négociation.
Pour le Secrétaire exécutif national, la politique de la chaise vide ne permettra pas de sortir de la situation.
Selon Allassane Soumanou Djemba, les préalables exigés avant les discussions, constituent l'entrée en matière. […]. « Au lieu que nous ayons des préalables avant d'arriver, les préalables viennent maintenant en conclusion », a confié l'ancien ministre soulignant que les FCBE ne sont pas allées se balader.
F. A. A.
Le président de la République du Bénin Patrice Talon a ouvert officiellement ce jeudi 10 octobre au palais des congrès de Cotonou, le dialogue politique en présence des délégués des partis de la mouvance et de l'opposition. Les assises vont s'achever le samedi 12 octobre 2019, avec des recommandations et conclusions. Les citoyens rencontrés dans la ville de Cotonou espèrent une issue favorable au terme de cette rencontre.
09 partis sont officiellement invités à prendre part au dialogue politique initié par la Chef de l'Etat, Patrice Talon. Les formations politiques ont répondu à l'invitation du président de la République en dehors du parti DUD de Valentin Houdé.
Selon Emeric Latifou, étudiant en droit, Patrice Talon a honoré sa promesse en initiant ce dialogue politique. « Il l'a annoncé et il tient sa promesse. Cela montre combien de fois, le Père de la Nation aime son pays », a-t-il déclaré. Il souhaite que les discussions au cours de ce dialogue débouchent sur la réconciliation des fils et filles du Bénin.
« J'espère que ce dialogue organisé pour dénouer la crise post-électorale sera un succès. Je ne comprends rien de la politique, mais je crois que tous les acteurs concernés doivent laisser leurs intérêts personnels et penser à privilégier l'intérêt de la Nation », a confié Laurent Zannou, informaticien exerçant à Cotonou.
Johnson Fanou souhaite que le dialogue se passe dans la convivialité et dans la fraternité. « Au-delà de tout, nous sommes des frères et même si il y a mésentente, il faut se comprendre et trouver une porte de sortie ».
A en croire Chérif Hounoun, « c'est une joie pour les citoyens de savoir qu'un dialogue politique est ouvert pour discuter des préoccupations des uns et des autres ». « Personne ne peut oublier la crise post-électorale qu'a traversé le Bénin au lendemain des élections législatives. On ne peut pas en rester là et continuer à vivre comme cela, les invectives, les menaces sont du passé. C'est pourquoi, je salue l'appel au dialogue du Chef de l'Etat Patrice Talon ».
D'après Michel Koba, les partis qui ne veulent pas participer à ce dialogue ont tort. « Je ne comprends pas pourquoi certains partis refusent de participer à cette rencontre. Peut-être que je me trompe, mais je crois qu'il s'agit de prendre un nouveau départ. Ceci étant, il faut oublier le passé et maintenant améliorer ce qui ne va pas », a-t-il déclaré tout en espérant que cette rencontre débouche sur une attente favorable.
« Nous ne voulons que la paix pour notre pays. A cause de la politique, certains citoyens sont décédés lors des manifestations post-électorales. On ne veut plus accepter cela dans notre cher pays. Qu'ils arrivent à trouver une solution à leurs différents problèmes », souhaite dame Médégan Jocelyne, commerçante à Cotonou.
‹‹Nous allons trouver comme toujours des solutions à nos problèmes››
A l'ouverture du dialogue politique 05 points ont été adoptés à l'ordre du jour par la plénière à savoir : le toilettage du code électoral et de la charte des partis politiques ; le renforcement du système partisan ; la recherche d'équité dans la représentation du peuple à l'Assemblée nationale ; le Statut de l'opposition et les mesures d'apaisement de la situation politique. « Je suis ravi que les lois qui ont conduit à l'exclusion de certains partis notamment de l'opposition soient au cœur des débats. Mon souhait est que ces lois soient modifiées pour le bonheur de tout un chacun », a indiqué Roman Faizoun transporteur à la retraite.
Gratien Amoussou, professeur dans une université privée de Cotonou pense que ce dialogue politique est « le moment pour les fils et filles du Bénin de se réconcilier ». « Nous allons trouver comme toujours des solutions à nos problèmes. Vous savez que le Bénin est un pays de paix. Vous-même vous voyez à chaque fois qu'on tombe, on se relève toujours. Moi, je comprends le président Patrice Talon qui veut faire avancer ce pays. Il a entamé des réformes et il faut qu'on l'accompagne. S'il a organisé ce dialogue politique, je crois que c'est pour apaiser la tension et j'ai la certitude que ça sera ainsi », a-t-il déclaré.
« On ne peut jamais voir les choses de la même manière. Mais pour sauver tout un pays, il faut bien regarder dans la même direction. Nous ne voulons plus assister aux violences au Bénin. Il y a encore des élections qui viennent. Que cette rencontre soit vraiment un dialogue, il faut que les acteurs concernés se parlent et se comprennent. C'est pour l'avenir de tout un pays », a conclu l'enseignant.
Akpédjé AYOSSO
Dans une déclaration des forces dites de la Résistance constituées des partis de l'opposition, celle-ci n'entend pas baisser les bras. Pour ces formations politiques, trois ans et demi ont vu ‹‹ s'écrouler une Nation qui, il y a encore peu, tirait sa fierté et sa raison d'être, non pas des immenses ressources géologiques dont regorgent certains pays, mais de son histoire construite à la sueur et au sang de son vaillant peuple, une fierté reconnue et saluée de par le monde ».
L'ancien président Nicéphore Soglo et ses alliés se demandent « aujourd'hui, que reste-t-il de cette histoire, de cette richesse qu'aucun sous-sol ne peut produire ? ».
Pour les responsables des partis de la Résistance, « La question est bien venue en ce jour, jeudi 10 octobre 2019, où l'actualité nous interpelle et nous questionne ». « Qu'avons-nous fait des résolutions de la Conférence Nationale ? Quels souvenirs gardons-nous de la mémoire de ceux qui sont morts pour qu'arrive le 19 février 1990 ? Que nous réserve l'avenir ? », se demandent-ils. Tant d'interpellations dans le rang des opposants qui n'entendent pas se laisser faire. Il s'agit selon eux d'un gâchis qui doit faire retourner dans leurs tombes les Pères initiateurs et animateurs de la Conférence Nationale.
« La tradition de droiture, de justice et de fraternité de ce peuple pacifique l'a amené à confier ses destinées à un de ses fils prodige par infamie. Une erreur dont il (le peuple) paie aujourd'hui le prix, un prix insensé et totalement injuste », s'inquiètent-ils. Les forces de la Résistance font déclarent que « de nombreux concitoyens ont été jetés en prison et continuent de l'être et d'autres contraints à l'exil en raison de leur opinion politique, pendant que se pavanent sans scrupule et avec arrogance, ceux qui ont commis de graves crimes économiques ».
L'opposition dénonce aussi le ''parlement d'exclusion'' mis en place. Aussi s'interrogent-ils sur la nature du dialogue politique, pendant que nos compatriotes sont contraints à l'exil ?
« Plus de 503 enseignants du primaire et du secondaire ont été suspendus, sans aucune procédure en cette rentrée où les classes sont pléthoriques et sans enseignants, sous le prétexte d'avoir refusé d'être soumis à une prétendue évaluation diagnostique », dénoncent-ils.
La Résistance Nationale est selon eux, ‹‹ résolue à combattre quoi qu'il en coûte la déliquescence des valeurs qui fondent la République ». Ils pensent qu'avant d'envisager un dialogue, il urge « la reprise des élections législatives pour donner la parole au peuple et lui permettre de choisir ses représentants », « l'amnistie générale pour tous les exilés et détenus politiques », « la restitution des dépouilles mortelles de nos compatriotes assassinés à leurs familles respectives afin de leur permettre de faire le deuil des disparus » et la « la réintégration sans délai dans leur fonction des 503 enseignants abusivement suspendus ».
Les forces de la Résistance rappellent que « Nul n'ignore le rôle éminemment positif joué par le Clergé dans la mise en route du processus démocratique dans notre pays, et tous les efforts qu'il déploie depuis que l'héritage de la Conférence Nationale est mis à mal. Comme si sa démarche dérangeait, on a fait l'option de l'ignorer, de l'infantiliser pour recourir à des personnages douteux de notoriété publique pour conduire le pseudo dialogue, aggravant la crise de confiance ».
« Le Bénin est notre commune Patrie, nous devons travailler ensemble à la construire, à produire la richesse et à la partager. C'est pourquoi, le Comité de la Résistance Nationale se bat et continuera de se battre contre l'intimidation, la dictature et la répression sauvage », souligne la déclaration des forces de l'opposition.
Par ailleurs, il est annoncé la création d'un Fonds National de Solidarité, destiné à venir en aide aux orphelins qui sont abandonnés à leur sort.
G.A.
Sur invitation du chef de l'Etat Patrice Talon, les partis politiques ayant engagé les démarches pour se conformer à la loi sur la charte des partis politiques et le nouveau code électorale sont conviés à un dialogue politique dont les travaux ont été ouverts ce jeudi 10 octobre 2019 au palais des congrès de Cotonou. Seul objectif, parvenir à un consensus et ouvrir le jeu électoral aux formations politiques exclues des dernières élections législatives, apaiser la tension sociale et éviter que les violences et tensions survenues lors desdites élections, ne reprennent lors des prochaines joutes électorales.
Quelques citoyens rencontrés dans les villes d'Abomey-Calavi et Cotonou se sont prononcés sur la démarche du président de la République.
Codjia Nestor, surveillant général dans un complexe scolaire à Abomey-Calavi, a salué la démarche du chef de l'Etat. Pour lui, le président de la République en initiant ce dialogue, prouve à la face du monde qu'il est conscient de la tension sociale dans le pays et qu'il faille aller à la table de discussion pour trouver un consensus. « C'est également une façon de régler les problèmes avant les prochaines élections », a expliqué le SG. Se référant aux violences qui avaient caractérisé les dernières élections législatives, il estime qu'il serait bien que tous les tous les problèmes soient réglés avant l'organisation d'autres élections. Codjia Nestor a émis le vœu que les acteurs politiques parviennent à un consensus et qu'aucun parti politique ne soit exclu des prochaines compétitions électorales.
A lire aussi : Actualité politique : Les forces de l'opposition font des propositions au Gouvernement A lire aussi : Dialogue politique : Le PRD invite à l'abandon de toutes charges contre Yayi A lire aussi : Dialogue Politique : Les assurances de Dorothée Sossa A lire aussi : Dialogue politique au Bénin : Le PRD recommande le couplage des élections en 2021Selon Romaric Hounkpè, instituteur, il faut tirer leçon du passé pour mieux organiser les choses dans l'avenir. « Les dernières élections au Bénin nous ont laissés un goût amer », a-t-il regretté invitant les acteurs politiques à la concertation, au dialogue et au consensus. Pour l'instituteur, le Bénin est un pays de paix et il faudrait que les dirigeants d'aujourd'hui évitent de ternir cette belle image du pays. « Dans le cadre du présent dialogue, il faudrait que les politiciens parviennent à un consensus. Il ne faudrait pas que cela accouche d'une souris comme ce fut le cas au terme des échanges avec le chef de l'Etat à la veille des législatives », a-t-il souhaité.
''Il faut permettre à tous les partis de participer aux prochaines élections''
« On ne veut pas deux choses. Que les partis politiques participent désormais aux élections dans le pays », a affirmé Ghislain Kocou, étudiant à l'université d'Abomey-Calavi. Saluant l'initiative du chef de l'Etat, il a émis le vœu que ces assises aboutissent à des conclusions sûres, et que ce ne soit pas un marché de dupe. On a besoin que la paix revienne dans le pays, a-t-il conclu.
Pour son camarade Daniel Zodji, le Bénin a connu des élections difficiles lors des dernières législatives. « S'il est vrai que ces élections ont créé beaucoup de polémique, il est aussi vrai qu'elles ont été organisées sur la base de lois que les opposants n'ont pas cru devoir respecter », a souligné l'étudiant. Réfutant l'argument de l'exclusion, il soutient que même des députés de l'opposition ont participé au vote des lois supposées être à l'origine de leur exclusion.
Pour Christophe Agbala, peintre auto, il faudra qu'au terme du dialogue, des dispositions soient prises pour permettre à tous les partis politiques de participer aux prochaines élections. « Si cette question n'est pas réglée, c'est dire que rien n'est encore fait », a-t-il souligné indiquant que les mêmes violences auxquelles on a assistées lors des dernières législatives pourraient refaire surface.
Les députés de la 7ème législature avaient doté le Bénin de deux lois fondamentales dont l'application a eu comme conséquence directe, l'exclusion de certaines formations politiques aux élections législatives. Il s'agit de la Charte des partis politiques et du nouveau code électoral. Au regard des difficultés liées à l'application de ces lois, et la tension sociale que connaît le pays depuis ces élections, le président de la République a annoncé lors de ses sorties médiatiques, un dialogue politique dont l'objectif sera de trouver un consensus autour des sujets à polémique, et contribuer à apaiser le climat social.
F. A. A.
Le Parti de Me Adrien Houngbédji se démarque tous les jours de la politique politicienne. Connu comme le parti de paix et d'unité, le bureau exécutif du PRD vient de faire une proposition salutaire qui appelle réellement à l'apaisement de la tension sociopolitique. Le président Adrien Houngbédji et son parti invitent le gouvernement à abandonner les poursuites judiciaires à l'encontre de Boni Yayi.
Dans un mémorandum rendu public en prélude au dialogue politique qui se déroule au palais des congrès, le Parti du renouveau démocratique estime que pour toutes mesures d'apaisement, il est important voire irréversible de « l'arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre le Président Boni Yayi pour lui permettre de participer à tout dialogue politique national ».
Cette demande, qui a échappé aux Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) dont le président d'honneur est Boni Yayi, dénote du sens de responsabilité du parti arc-en-ciel à reconnaître la vraie place que mérite l'ancien président de la République. Le PRD estime que malgré tout, le président Boni Yayi est une référence dans le paysage politique national.
Il faut attendre la fin des assises pour savoir si la doléance du PRD par rapport à l'ancien chef de l'Etat sera prise en compte.
G.A.
La Banque Mondiale vient de publier son rapport sur la croissance en Afrique subsaharienne. Ce document montre une faible croissance de moins 3% en général bien que certains pays se démarquent tant bien que mal.
2,6% en 2019 contre 2,5% en 2018. C'est que révèle rapport Africa's pulse, publié par la Banque Mondiale sur la croissance en Afrique subsaharienne. Selon l'économiste en chef de la Banque Mondiale Albert Zeufack, « depuis quatre ans l'Afrique croit presque à moins de 1% ». Trois facteurs principaux sont identifiés comme cause. La persistance des incertitudes liées aux actions commerciales dans le monde, ce qui affecte les exportations africaines et l'investissement ; le ralentissement des réformes structurelles dans les pays concernés notamment en ce qui concerne la gestion des terres ; les réformes dans les secteurs publiques de la gouvernance et les chocs climatiques a expliqué l'économiste. Albert Zeufack indique que malgré cette situation, quatre pays ont fait le plus fort taux de croissance au monde. Il s'agit de l'Egypte, du Rwanda, de la Côte d'Ivoire et du Ghana. Ces quatre économies continuent de croître à un taux supérieur à 7% par an.
Le Bénin, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, l'Ouganda et le Burkina Faso arrivent en deuxième position avec un peu plus de 6% par an.
Albert Zeufack, souligne que ces derniers contribuent à rehausser la moyenne de la croissance africaine. Mais ces économie sont « tirées vers le bas par nos plus grandes économies que sont le Nigéria, l'Afrique du Sud et l'Angola qui s'en sortent avec moins de 1% ».
Outre ces pays, la croissance reste stabilisée à 4% par an. « Les économies africaines subissent elles aussi les contrecoups de la conjoncture internationale, ce qui se traduit par une croissance modérée dans l'ensemble de la région », a indiqué le spécialiste de la Banque mondiale. Albert Zeufack ajoute que « dans le même temps, la faiblesse de la croissance dans les pays d'Afrique est clairement corrélée à la faiblesse de gouvernance et, les responsables publics et citoyens doivent placer la transparence et l'efficacité des institutions au cœur de leurs priorités ».
Le rapport présente la pauvreté comme un mal qui gangrène l'Afrique. Albert Zeufack indique qu'il y a en Afrique 416 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté avec moins de 1,9 dollars par jour.
G.A.
En dehors de l'appel du chef de l'Etat à l'endroit de toutes les parties prenantes, le modérateur et facilitateur général des assises, Dorothée Sossa, n'a pas manqué de rassurer chacun. Dialoguer pour la paix est donc un devoir, un devoir constitutionnel, une obligation suprême, leur a-t-il rappelé citant l'article 36 de la Loi fondamentale qui dispose que : « Chaque Béninois a le devoir de respecter et de considérer son semblable sans discrimination aucune, et d'entretenir avec les autres des relations qui permettent de sauvegarder, de renforcer et de promouvoir le respect, le dialogue et la tolérance réciproque en vue de la paix et de la cohésion nationale ». Et de souhaiter que les parties présentes adhèrent au projet de paix. « Je voudrais souhaiter que nous y mettions du cœur et de l'allant pour ne pas trahir notre destin commun », a déclaré Dorothée Sossa. Il exhorte ainsi chacun à la culture de la paix. Il pense bien que tous doivent privilégier l'intérêt supérieur de notre pays et sa construction harmonieuse. Ceci en ce moment de crise. Le modérateur croit en la capacité des Béninois à étonner le monde. « Les Béninoises et Béninois ont toujours su écrire des pages glorieuses de leur histoire. Face à des périls menaçants et imminents, ils ont pu, contrairement à d'autres nations, trouver des sursauts salutaires », a rappelé Prof Sossa.
« Nous les héritiers de ces braves aînés qui ont fait la fierté de notre pays sur le continent africain et au-delà, devrions pouvoir mériter cet héritage en resserrant nos rangs », a exhorté le facilitateur général du présidium du dialogue politique.
G.A.