Le projet de renforcement du système d'alimentation en eau potable de la ville de Parakou est presque à son terme. Après environ douze mois de travaux, les populations seront bientôt alimentées dans toute la ville de Parakou.
Avec trois composantes essentielles notamment de la source d'eau brute à l'Okpara, la nouvelle usine de traitement à Banikani, et de nouveaux châteaux et réservoirs sur la station de reprise de deux kilos de Zongo, et celle de Ganon, la source à la distribution, l'approvisionnement devient réalité.
Il s'agit là d'une nouvelle source d'alimentation en eau potable réalisée pour couvrir toute la ville de Parakou. Pour cette réalisation, il a fallu une mobilisation de plus de 19 milliards par le gouvernement à travers le budget national et l'apport de la Boad. L'effectivité de l'eau potable dans les robinets survient après 12 mois de travaux. Les résultats sont maintenant visibles sur le réseau de la Soneb.
Selon Wilfried Mehou Loko, responsable des travaux Sogea Satom, « on peut dire qu'on est à 99,99% de travaux. Mais actuellement on est en phase de mise en route. C'est à dire qu'on regarde maintenant la fonctionnalité de l'usine. A la date d'aujourd'hui, on peut dire qu'on a de l'eau potable. On a fait le trajet d'arrivée de l'eau brute jusqu'au niveau du réservoir pour avoir de l'eau potable. On est déjà à ce niveau. La prochaine étape, c'est de faire le pompage et d'envoyer en distribution ».
La mise en service de ces ouvrages va considérablement augmenter les capacités de fourniture d'eau potable à Parakou et environs tant en quantité qu'en qualité.
Le chef service technique Soneb Borgou-Alibori, Elias Tihoumè, indique qu' « On est passé pour ce projet de 7 000 m³ pour la ville à 35 000 m³ par jour. Ce qui veut dire cinq fois ce qu'on produisait avant. On rassure la population que notre eau est de qualité et on en a en quantité. On a beaucoup d'ouvrage aujourd'hui. Nous avons 300 m³ à l'Okpara. Ici, on a 2300 m³ pour stockage, on a 500 m³ pour le château et à Ganon aussi pareil ».
Des extensions sont réalisées à cet effet pour densifier le réseau d'eau à travers la ville. Ainsi, 307 km de tuyau ont été posés dont 274 km pour la distribution. Tout ceci pour le raccordement de milliers d'abonnés. Le directeur départemental de la Soneb, Char Habilou Mama dira que « toujours dans le cadre de ce projet, pour favoriser l'accès à l'eau potable, il y a eu 7000 kits pour favoriser les branchements à coût réduit. Pour la ville de Parakou, nous avons environ 17 000 abonnés. Mais l'objectif du projet, c'est de donner de l'eau potable à 500 000 personnes à l'horizon 2028 ».
Atouts favorables
Wilfried Mehou Loko souligne qu'il s'agit d'améliorer les performances de la Soneb, grâce à ce projet de renforcement du système d'alimentation en eau potable de la ville de Parakou. Selon le directeur, « L'autre apport est qu'à la fin du projet, il y aura la continuité du service parce que comme vous l'aviez constaté, au niveau des quatre site, on a mis des groupes électrogènes qui en cas de coupure de l'énergie électrique par la Sbee, vont prendre le relais. Ce qui permet d'assurer la continuité de service au niveau de la ville de parakou ».
Elias Tihoumè rassure de ce que « On à la production 24h sur 24 et la surveillance des équipements. De même, toutes les pompes qui envoient l'eau en ville sont à vitesse variable. Quand vous ne consommez pas l'eau en ville, les pompes aussi diminuent leur production. Quand vous commencez par en consommer beaucoup, les pompes augmentent leur production. Tout le réseau est lié à ce système de gestion. C'est la meilleure manière aujourd'hui pour gagner en temps et pour gagner du point de vue perte d'eau et du point de vue utilisation des ressources humaines ».
Pour ce projet, le lancement des travaux a été effectué, samedi 27 janvier 2018, par le ministre de l'Eau et des Mines Samou Séïdou Adambi.
Ce projet de renforcement du système d'alimentation en eau potable de la ville de Parakou et ses environs dont le coût financier avoisine 20 milliards FCFA devient ainsi réalité.
Une nouvelle extension du réseau est prévue pour la couverture intégrale de la ville de Parakou en eau potable.
G.A.
Le centre sanitaire « Unité de dialyse longue vie (Udlv) » situé à Godomey-Togoudo dans la commune d'Abomey-Calavi, ne pourra plus assister ses nombreux patients hémodialysés à partir de jeudi 08 août 2019 faute de moyens. C'est ce qui ressort de la note d'information en date du 17 juillet 2019 de la direction dudit centre.
Cette note adressée aux patients hémodialysés renseigne que le stock de kits et matériels disponibles pour leurs soins « tend vers son épuisement total sans qu'on ait les moyens de le renouveler comme autrefois ».
Chaque patient bénéficiait de deux fréquences de dialyse régulières par semaine. Depuis le lundi 22 juillet 2019, l'Unité de dialyse Longue Vie (Udlv) a réduit les séances de dialyse de ses patients. Les séances passent désormais de deux (02) à une (01) par semaine jusqu'au 08 août 2019. Ces séances ont lieu seulement les lundi, mardi et mercredi.
Après le 08 août, l'Udlv informe qu'elle ne pourra plus continuer les soins. Une situation qui pourrait aggraver l'état de santé des malades voire même engager leur pronostic vital.
« Nous sommes navrés de cette situation indépendante de notre volonté et espérons que l'administration réagira à temps pour la reprise effective de vos prises en charge », indique la note.
Akpédjé AYOSSO
L'évaluation diagnostique dans le secteur des enseignements maternel, primaire et secondaire annoncée par le gouvernement fait déjà des victimes. Après avoir écouté, au cours d'une assemblée générale le 29 juillet à Lokossa, les éventuels licenciements que cette mesure pourraient entraîner, un instituteur a piqué une crise et en est mort.
Le sieur Bossou Lassehin Valentin en service à l'EPP Sèvotinou dans la Circonscription scolaire d'Athiémé n'est plus. Il a rendu l'âme suite à une crise. L'instituteur avait eu le malaise au cours de l'Assemblée générale du 29 juillet 2019 alors que les secrétaires généraux expliquaient les implications de cette évaluation et le coup qui se préparerait contre les ACE de la promotion 2008.
Évacué au CHD Mono, il n'a pu survivre que pendant quelques jours avant de rendre l'âme le 3 août 2019.
Cokou Romain COKOU
La société West African Gas Pipeline Company Limited (WAPCo), exploitant du Gazoduc de l'Afrique de l'Ouest (GAO), a achevé en juin dernier la mise en service et les essais de performance dans le cadre de la première phase du Projet d'interconnexion Takoradi - Tema (TTIP). Au cours des essais de performance, nous avons réussi à acheminer le gaz naturel produit à l'Ouest du Ghana vers Tema, dans l'Est du pays. La société assure désormais le transport de gaz naturel d'ouest en est, à la demande des clients.
« C'est un moment historique et WAPCo et ses actionnaires se félicitent de pouvoir contribuer de manière positive au développement économique de la sous-région en général et des Etats du GAO en particulier, en acheminant le gaz naturel des régions qui en regorgent vers celles qui en manquent », a déclaré Gregory Germani, Directeur général de WAPCo.
Le projet TTIP est le fruit d'une collaboration entre WAPCo, le Ministère ghanéen de l'énergie, la société Ghana National Petroleum Corporation, la société Ghana National Gas Company et Eni Ghana. Ce projet prévoit l'augmentation de la capacité des installations de WAPCo à Takoradi et à Tema, ainsi que le raccordement du réseau du GAO à celui de la société Ghana National Gas Company au niveau de Takoradi. Divers accords commerciaux conclus entre les parties ont permis la réalisation du projet.
Avec l'achèvement de cette phase du projet, le GAO peut désormais servir à transporter le gaz naturel en provenance de l'Ouest du Ghana vers l'Est du pays tout en continuant d'assurer le transport du gaz en provenance du Nigéria vers les pays que sont le Bénin, le Togo et le Ghana. .
Le GAO a été construit à l'origine pour transporter le gaz naturel en provenance du Nigéria vers les trois pays mentionnés ci-dessus. Cependant, compte tenu de l'évolution des besoins sur le marché sous-régional de l'énergie, WAPCo a amorcé un certain nombre d'initiatives destinées à concrétiser le rêve que porte la CEDEAO, celui d'une infrastructure sous-régionale capable de favoriser l'intégration régionale et le développement grâce à un approvisionnement des différents pays en gaz naturels pour leur permettre de répondre à leurs besoins énergétiques. L'inversion des flux s'inscrit donc parmi les dernières initiatives entreprises par WAPCo pour adapter le GAO aux besoins de la sous-région. .
La phase Tema (second phase) du Projet d'interconnexion est à l'étude et se traduira par une expansion de la station de régulation et de comptage de Tema afin de répondre à la demande croissante de gaz dans cette région.
La société WAPCo reste déterminée à mettre en place une infrastructure sécurisée et adaptée à l'évolution des besoins en énergie du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigéria. Comme preuve de cet engagement, WAPCo continue d'exploiter le réseau du GAO en toute sécurité et fiabilité et en gérant l'intégrité de ses actifs conformément à des systèmes de classe mondiale en matière de gestion de l'excellence opérationnelle.
Pour tout complément d'information, veuillez contacter :
Kwasi Agyeman Prempeh
The General Manager, Corporate Affairs
West African Gas Pipeline Company Limited
E-mail : kagyemanprempeh@wagpco.com
Cell phone number : +233559677626
Au terme de l'Assemblée générale de l'Union des professionnels des médias tenue ce samedi à Cotonou, les professionnels de la presse ont plébiscité Zackiatou Latoundji. Après avoir été intérimaire de l'ancien président élu comme conseiller au sein de la sixième mandature de la Haac, les professionnels des médias ont préféré la maintenir au poste de président.
C'est la première fois qu'une femme est élue pour diriger l'Upmb.
C'est une élection à liste unique qui a été validée par l'Assemblée générale.
Les membres du bureau sont élus pour un mandat de trois ans.
G.A.
Encadré
Le nouveau Bureau exécutif national de l'UPMB
Présidente : *Zakiath LATOUNDJI*
1er Vice-président : *Hervé Prudence HESSOU*
2ème Vice-président : *Prévert NOUTEOU*
3ème Vice-président : *André DOSSA*
Secrétaire Général : *Jean Claude DOSSA*
Secrétaire Général Adjoint : *Kabirou KANON*
Trésorier Général : *Aurelien GBAGUIDI*
Trésorier Général Adjoint : *Thomas AKEYEMI*
Secrétaire Général à la formation et à la spécialisation : *Tobi AHLONSOU*
Secrétaire Général Adjoint à la formation et à la spécialisation : *Stinger MEKOU*
Secrétaire aux relations publiques chargé des TIC et des innovations dans les Médias : *Rosemonde TCHIAKPE*
Secrétaire à l'organisation : *Pintos GNAGNON*
Secrétaire adjoint à l'organisation : *Toni AUBIN*
Secrétaire chargé des affaires sociales : *Ruth SODEDJI*
Secrétaire à la culture, aux loisirs et Sports : *Marc GANDE*
Le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn) de Claudine Afiavi Prudencio et la Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (Dud) de Valentin Aditi-Houdé sont entrés en possession de leur récépissé ce vendredi 02 août 2019. Les deux partis se sont donc plier aux nouvelles exigences du ministre de l'intérieur.
Suite aux recommandations du Chef de l'Etat, Patrice Talon à la rencontre lundi 15 juillet dernier avec les partis de l'opposition, ces derniers se sont entretenus tour à tour avec le ministre Sacca Lafia. Ceci dans le but de procéder aux corrections ou ajustements en vue d'obtenir leur récépissé ou certificat de conformité.
Lors de la rencontre le ministre de l'intérieur a fait un certain nombre de demandes aux partis dont la création d'un nouveau parti en organisant un autre congrès constitutif. Aussi, le parti nouvellement créé ne doit-il avoir comme membres des personnes faisant objet d'une condamnation par la justice.
Ces nouvelles exigences du ministre de l'intérieur n'ont pas été du goût des partis Fcbe et Usl. Pour les Fcbe, la demande du Sacca Lafia, « en plus d'être illégale et arbitraire, est une injure faite au parti ».
L'existence légale des partis est une condition pour prendre part à la prochaine rencontre avec toute la classe politique comme annoncée par Patrice Talon dans son message à la nation le 20 mai dernier. Une séance au cours de laquelle des réflexions seront menées pour convenir des modifications à apporter à la charte des partis et au code électoral sans remettre en cause la réforme du système partisan.
A.A.A
Interrogé par France 24 sur la condamnation de l'ex ministre béninois Lionel Zinsou, le directeur de la communication de la présidence, Wilfried Léandre Houngbédji a souligné que le gouvernement prend acte de cette décision de justice. Selon lui, le régime ne commente pas le verdict du tribunal de première instance de Cotonou.
« Il y a des dossiers d'ordre public dont le ministère public peut se saisir. De toutes les façons, le gouvernement ne commente pas la décision de justice. Elle a fait son travail. On en prend acte », a-t-il déclaré à France 24.
Pour Lionel Zinsou également joint par la télévision française, la décision de la justice n'avait qu'un seul objectif, celui d'écarter les potentiels candidats à la présidentielle de 2021.
L'ex premier ministre béninois a annoncé qu'il ferait appel de la décision du tribunal de première instance de Cotonou.
Reconnu coupable de « dépassement de frais de campagne, fausse attestation, faux et usage de faux », le tribunal de première instance de Cotonou a condamné ce vendredi 02 août 2019 Lionel Zinsou à 05 années d'inéligibilité aux élections au Bénin avec une amende de 50 millions FCFA et 06 mois de prison avec sursis.
A.A.A
Le conducteur d'un camion chargé d'essence frelatée est mort calciné suite à une perte de contrôle de son engin ce vendredi 02 août 2019. Le drame s'est produit sur la route Natitingou- Boukoumbé.
En direction de Péréré pour un dépôt à Boukoumbé, le chauffeur du camion d'essence s'est confronté à un problème de conduite. Il n'a pu effectuer les manœuvres nécessaires lorsqu'il voulait faire le virage à hauteur de l'arrondissement Koussocoingou, dans la commune de Boukoumbé. Le camion tombe sur la route bitumée toujours en construction et prend feu sous le regard impuissant des populations.
Le conducteur est mort calciné dans la cabine de son véhicule.
A.A.A
Après sa condamnation ce vendredi 02 août 2019 par le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, l'ex premier ministre de Boni Yayi, Lionel Zinsou a réagi. Pour lui, ce verdict n'est pas une surprise. Il lui avait été déjà annoncé, a-t-il déclaré. « J'ai appris ce que serait ma condamnation avant même que les juges soient saisis du sujet. Des mois à l'avance, je le savais. Nous avions eu des élections législatives le 28 avril dans le pays. Vous avez suivi la crise postélectorale. Vos caméras étaient d'ailleurs sur place. L'opposition n'était pas autorisée à présenter des listes. De façon très claire, il n'y aura pas non plus de candidats potentiels aux élections présidentielles en 2021 contre le président. Donc, c'est la même logique qui prévaut. Il fallait d'une façon ou d'une autre me rendre inéligible. On a cherché un sujet judiciaire et on l'a fait », a confié le candidat à la présidentielle de 2016 aux journalistes de France 24.
Au Bénin, aujourd'hui, poursuit-il, « il n'y a pas que Lionel Zinsou [...]. Il y a beaucoup de gens qui, s'ils ont des opinions un peu divergentes ou bousculent quelques intérêts, n'ont pas énormément de sécurité. « A mon âge, ma situation n'a pas vraiment de crainte. Mais au fond, c'était plus sage d'envoyer mes avocats », a-t-il ajouté.
La situation des opposants en exil est très frappante, a déploré l'ancien premier ministre regrettant les trente ans de vraie construction de la règle de droit dans le pays. Le Bénin rappelle Lionel Zinsou, a été 1er en matière de la liberté de la presse. « Trente ans de renouveau démocratique, on fait partie des très rares pays qui viennent de régresser… 18.000 enseignants sont menacés d'être licenciés. Il y a la peur d'une certaine violence sociale et institutionnelle. Et c'est complètement nouveau. La règle de droit dans notre pays n'est plus en vigueur », a-t-il dénoncé. Ce procès, il faut l'oublier a-t-il fait savoir.
Pour Lionel Zinsou, « ce qui est intéressant c'est de voir que la population est soumise à cette régression des libertés et qu'elle a répondu de façon magnifique, ce qui cause une fierté immense ».
Evoquant l'exclusion de l'opposition aux dernières élections législatives, le Franco-Béninois estime que c'est des choses qu'on ne fait plus. Pour le banquier d'affaires, il y a peut-être deux pays au monde où on continue de faire ça, et cela a débouché sur des violences inédites. Il a rappelé que la population a boycotté ces élections à plus de 85%. « Le peuple s'est exprimé. Ça, c'est plus important qu'une situation anecdotique comme la mienne. Je serai inéligible. Je ne participerai pas à la prochaine présidentielle… », a souligné Lionel Zinsou.
De même, « en 2021, il y a un risque que ça recommence. On risque d'avoir les mêmes réactions de la population », a annoncé le neveu l'ancien président Dr Émile Derlin Zinsou.
Pour lui, « même dans les régimes totalitaires, il y a des hommes courageux, il y a des hommes intègres et courageux dans la magistrature, il y a des justes ». Il faudra selon l'ancien premier ministre, aller jusqu'au bout des recours concernant son procès. « Il faut donner une chance à la vérité et au droit », a-t-il insisté indiquant que le Bénin ne ressemble pas forcément à ses dirigeants. « Notre pays veut le droit… », a insisté Lionel Zinsou.
Il a par ailleurs précisé qu'il va interjeter appel, moins pour lui-même en tant qu'un simple citoyen et un justiciable comme les autres, mais pour donner une chance à la vérité et au Droit.
F. A. A.
Dans la soirée de ce vendredi 02 août 2019, une messe corps présent a été dite en l'église Bon Pasteur de Cotonou en présence de plusieurs personnalités et représentants d'organismes internationaux.
De nombreuses autorités ont fait le déplacement pour faire leur adieu à Marcel de Souza. Le gouvernement béninois a été représenté par les ministres Agbénonci des Affaires étrangères et Marie-Odile Attanaso de l'enseignement supérieur.
Du côté de l'Assemblée nationale, il y avait les députés Augustin Ahouanvoèbla et Badirou Aguêmon.
La veillée messe a également connu la présence de maintes délégations. Il y a celle des Nations Unies conduite par le représentant résident du Pnud, la délégation de l'Union Européenne, de la Cedeao, de l'Uemoa et de la Bceao.
Quelques anciens collègues ministres du défunt ont aussi pris part à la messe. L'Eucharistie a été célébrée par le Père Arsène de Souza.
Décédé dans sa 66ème année d'une crise cardiaque à Paris le mercredi 17 juillet, Marcel de Souza sera inhumé ce samedi 03 août 2019 à l'ancien cimetière municipal de Ouidah, après une messe corps en l'église Saint Michel de Cotonou.
A.A.A
Le tribunal de première instance de Cotonou a rendu son verdict dans l'affaire dépassement des frais de campagne ce vendredi 02 août 2019 en condamnant Lionel Zinsou à 05 ans d'inéligibilité aux élections au Bénin avec une amende de 50 millions de FCFA et 06 mois d'emprisonnement avec sursis.
Me Robert Dossou, avocat de Lionel Zinsou s'est prononcé sur cette décision du tribunal.
Selon Me Dossou, « la justice a été instrumentalisée dans ce dossier ». A en croire l'avocat, le ministère public n'a pu prouver la culpabilité de son client. « Lorsque l'on condamne quelqu'un pour faux, la moindre des choses est de produire un document supposément faux. Or cela n'a pas été le cas », déclare-t-il.
Pour lui, il y avait un but bien précis derrière cette condamnation. « L'objectif est clair, et entre en résonance avec les affaires qui se succèdent ces derniers mois : Il s'agit de rendre inéligible tous ceux qui seraient susceptibles d'être des concurrents à Patrice Talon », dénonce-t-il.
Toutefois, Me Robert Dossou annonce que l'ancien premier ministre de Boni Yayi fera appel du verdict rendu par le tribunal de Cotonou.
A.A.A
Réunis au sein des forces de la résistance après les dernières élections législatives, les partis politiques de l'opposition auraient réclamé une amnistie générale aux opposants avant tout dialogue avec le président Patrice Talon.
Invité sur l'émission 100% Bénin de Sikka Tv ce jeudi 1er août 2019, Me Kato Atita s'est prononcé sur le sujet. Pour lui, envisager l'amnistie pour des gens avec le dernier arrêté du ministre de la justice, est un espoir vain. Selon l'avocat, ce n'est plus possible que les opposants au régime du Nouveau Départ et de la Rupture puissent bénéficier d'une amnistie. A l'en croire, si le climat de tension actuelle n'a pas empêché le gouvernement de prendre le dernier arrêté, c'est qu'il tient fermement à son objectif. « Seuls les gouvernants doivent savoir dans quelle optique cet arrêté a été pris. Moi, je n'en sais rien au plan juridique », a souligné le praticien de droit. Dans ses explications, il a rappelé que les Béninois doivent savoir que le gouvernement en place a fait un choix. Celui « d'aller en avant et non de recul par rapport à son option politique ».
F. A. A.
Les agents de la Police Républicaine du Commissariat situé dans le 5ème arrondissement de Porto-Novo ont arrêté un braqueur en sa possession d'une arme et des munitions. L'opération qui a eu lieu dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet a permis de retrouver d'autres objets volés par les hors-la loi.
Les agents de la Police Républicaine en patrouille ont constaté vers 20 heures dans une zone du quartier Ouando trois individus effectuant des appels suspects. L'intervention des agents de sécurité s'est soldée par l'interpellation du sieur S. J. Les deux autres ont pris la fuite en laissant leurs motos.
Une arme de fabrication artisanale et des cartouches secours de calibre 12 millimètre ont été retrouvées sur le sieur S. J .
Lors de son interrogatoire, il a expliqué tout leur plan de braquage et donné des renseignements sur les précédentes opérations. Ce qui a permis d'interpeller un receleur des biens dérobés par la bande.
A.A.A
Les membres du Conseil d'Administration de l'Agence Nationale de Protection Sociale (CA/ANPS) ont été installés dans l'après-midi de ce vendredi 02 août 2019. C'est le ministre des affaires sociales et de la micro finance, Adam Chabi Taro qui a procédé à l'installation des membres de cette structure chargée de conduire la mise en œuvre du projet ARCH (Assurance pour le Renforcement du capital Humain) après le lancement de la phase pilote.
Le CA/ANPS est présidé par Thierry ADOKO. Il a été nommé par décret pour un mandat de trois ans.
Au cours de la même cérémonie, les nouveaux membres du Conseil d'Administration du Fonds National de la Micro finance (FNM) ont été également installés. Nicolas DANDOGA est nommé par décret pour en assurer la présidence pendant une durée de trois ans.
L'installation des membres du CA/ANPS intervient juste après le lancement officiel de la phase pilote du projet ARCH, dans son volet Assurance maladie. Ce qui témoigne de l'attachement du gouvernement à répondre aux besoins sociaux des populations.
F. A. A.
Le Port autonome de Cotonou (PAC) fera partie sous peu, des ports les plus compétitifs dans la sous-région ouest-africaine. Après les travaux de réorganisation et restructuration de l'administration dont, l'informatisation des services, la diffusion d'un code de bonne conduite, la formation du personnel etc., le Port d'Anvers international (PAI), en charge de la gestion du PAC depuis quelques mois a annoncé de grands travaux pour l'année 2020.
A cet effet, un plan d'investissement de 300 milliards de francs CFA, soit environ 450 millions d'euros a été validé par le gouvernement.
« Faire du port autonome de Cotonou une plateforme logistique innovante, sécurisée et fiable au service des échanges internationaux », telle est l'ambition de Joris Thys, directeur général du PAC. Le souhait de l'expert belge, est que « les entreprises internationales de manutention et de logistique viennent investir ».
#Bénin : le belge PAI accélère la mue du port de Cotonou (Abonnés) https://t.co/3tOobfwptC
— Jeune Afrique (@jeune_afrique) July 23, 2019
Arrivée au pouvoir en 2016, le président Patrice Talon et son gouvernement ont décidé de faire appel à l'expertise belge pour rendre le port de Cotonou plus compétitif. Les résultats après quelques mois, sont édifiants au regard du chiffre d'affaires en nette augmentation.
F. A. A.
Nouvelle prouesse dans la lutte contre la criminalité faunique au Bénin. Une équipe mixte composée des agents du cantonnement forestier du Couffo et de la Police Républicaine du commissariat d'Azovè appuyée par le programme Appui à l'application des lois sur la faune et la flore (Aalf-Bénin), ont mis la main mardi 30 juillet sur un présumé trafiquant en possession de 57 peaux d'espèces protégées.
Parmi les 57 peaux d'espèces protégées, 40 sont partiellement protégées et 17 intégralement protégées dont le sitatunga. Ce dernier est une espèce d'antilope aquatique en voie de disparition au Bénin. La loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin et son texte d'application mentionne en son article 154 que « nul n'a le droit d'importer, d'exporter, de réexporter ou de commercialiser des animaux sauvages ou leurs trophées et dépouilles en dehors des cas permis ». Les auteurs encourent des peines d'emprisonnement de 06 mois à 05 ans et/ou une amende de 300.000 à 800.000 FCFA.
En vue de décourager les individus qui s'adonnent au commerce de ces produits de la faune, la lutte contre la criminalité faunique est plus que jamais accentuée au Bénin.
A.A.A
Le gouvernement a décidé de rappeler les Agents contractuels de l'Etat (ACE 2014), recrutés au profit du ministère de l'économie et des finances. Il s'agit de ceux qui officient à la Direction Générale des Impôts et des Domaines. Cette décision salutaire a été prise lors du Conseil des ministres du 31 juillet 2019.
La décision que vient de prendre le gouvernement est un soulagement pour certains agents déjà désespérés. Le conseil des ministres de mercredi dernier a décidé de rappeler les agents dont les contrats sont arrivés à terme et non pas connus de renouvèlement. Ainsi, ils pourront souffler un coup car étant dans l'incertitude totale après la rupture de leur contrat. Il faut dire que c'est la générosité du chef de l'Etat qui a payé. Patrice Talon a d'ailleurs cherché à en comprendre la situation dans le fond ainsi que les tenants et aboutissants. Il a donc compris que la plupart de ceux qui sont dans le cas n'ont pas eu tous les mêmes avantages. Certains ont vu leur contrat renouvelé tandis que d'autres non. Parmi ces derniers figurent en pole position les ACE du ministère de l'économie et des finances.
Une décision a été donc prise afin de régulariser la situation de ceux dont les CDD arrivés à terme et devant être mués en CDI, mais qui étaient en attente jusque-là. Il a été convenu de rappeler simplement ceux qui avaient servi à la Direction Générale des Impôts et des Domaines, pour ne pas les discriminer par rapport à leurs collègues des autres ministères. Une décision salutaire qui vient sauver des centaines d'employés en sursis.
G.A.
L'ex ministre de développement sous le régime Boni Yayi, décédé dans sa 66ème année sera inhumé ce samedi 03 août 2019 à l'ancien cimetière municipal de Ouidah quartier Gomey.
Selon le programme des obsèques une veillée messe est prévue pour ce vendredi 02 août 2019, à l'église Bon Pasteur de Cotonou. Avant le départ pour l'inhumation à Ouidah le samedi 03 août 2019, une messe corps présent sera dite en l'église Saint Michel de Cotonou.
Le dimanche 04 août 2019, aura lieu la messe d'action de grâce en l'église Bon Pasteur de Cotonou, suivie d'une réception à la salle des fêtes les Hortensias, rue de la mosquée PLM Alédjo, à Akpakpa.
Marcel Alain Arsène de Souzaest décédé d'une crise cardiaque à Paris le mercredi 17 juillet 2019 dans sa 66ème année. Il fut président de la Commission de la CEDEAO, ancien député, ancien ministre chargé du développement sous le régime Boni Yayi, ancien directeur national de la BCEAO, ancien président du parti FRAP, ancien président d'honneur de l'Association des Vivous Estève de Souza de Zomaï.
L'illustre disparu est marié et père de neuf enfants.
A.A.A
Le juge en charge du dossier de dépassement de frais de campagne dans lequel l'ex premier ministre,Lionel Zinsouest inculpé, a rendu son verdict ce vendredi 02 août 2019. Le candidat malheureux de la présidentielle de 2016 a été condamné à 05 ans d'inéligibilité, 06 mois d'emprisonnement avec sursis et 50 millions de FCFA de dommages. Il dispose de 15 jours pour faire appel.
F. A. A.
Bénin. L'opposant Lionel Zinsou interdit d'élections pour 5 ans https://t.co/tqF28M1ndm pic.twitter.com/eiEJCniEmx
— Le Télégramme (@LeTelegramme) August 2, 2019