Les discussions sur le fond du projet de loi de finances de l'Etat gestion 2020 démarrent ce lundi 9 décembre à l'Assemblée nationale. Selon la programmation, après l'adoption du rapport général sur le projet de budget de l'Etat, les travaux prendront fin au plus tard le lundi 16 décembre. Quant au vote, il est prévu pour le jeudi 19 décembre prochain.
Les députés membres de la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale démarrent, ce lundi l'étape de l'étude dans le fond du document. Les discussions seront menées avec le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni.
Cette deuxième phase de l'examen du projet de loi de finances intervient après le passage des ministres sectoriels et des présidents d'institutions de la République ainsi que les audiences publiques avec les centrales et confédérations syndicales et des acteurs du secteur privé et de la société civile devant la commission budgétaire parlementaire.
Il s'agira à travers cette étude pour le gouvernement de revenir sur les grands axes du projet de loi de finances gestion 2020 et les différentes orientations budgétaires pour l'année prochaine. Aussi, il y aura-t-il un débat en plénière pour l'adoption des rapports spéciaux et du rapport général devant sanctionner les travaux de la Commission budgétaire sur l'étude du projet de loi de finances.
Après les travaux des 10, 12 et 16 décembre, le rapport général sera déposé au président de l'Assemblée nationale, qui de commun accord avec les membres de son bureau, va programmer l'examen et son vote par la plénière des députés.
Cette séance plénière est prévue pour le jeudi 19 décembre prochain. Elle sera consacrée vote au définitif du budget de l'Etat exercice 2020.
Le budget général de l'Etat exercice 2020 s'équilibre en recettes et en charges à la somme de 1 986, 910 milliards de francs CFA. Il est en hausse de 109,367 milliards de francs CFA, soit un taux d'accroissement de 5,8%. Il est orienté vers l'investissement, le social et l'allègement fiscal avec plusieurs mesures sociales notamment dans les secteurs de l'éducation, de la santé et de la protection sociale.
G.A.
A l'instar des autres formations politiques officiellement reconnues par le ministère de l'intérieur et de la sécurité publique, le Parti pour l'Engagement et la Relève (PER) de l'ex ministre des infrastructures et des transports, Lambert Koty a désormais son récépissé définitif. Après un premier rejet le 15 avril 2019, le parti a reçu son récépissé définitif ce 29 novembre 2019.
C'est une victoire, confient des sources proches du parti qui précisent que cela n'a pas été facile.
Le PER a participé à la rencontre initiée par le Chef de l'Etat au Palais de la Marina en août dernier pour réfléchir avec les partis politiques ayant des difficultés à satisfaire aux nouvelles exigences de la charte des partis politiques.
Avec cette reconnaissance officielle, le PER se réjouissent ses militants sera aux prochaines joutes électorales
F. A. A.
Le directeur général de l'habitat et construction Ananouh Victor Kouassi, à la tête d'une délégation est allé s'enquérir de l'évolution du projet de construction du stade omnisports de la ville frontalière de Malanville. La visite s'est effectuée vendredi 6 décembre en presence du maire de la commune de Malanville.
Les membres de la délégation et le maire Inoussa Dandakoe ont effectué une visite sur le chantier de construction du stade dont les travaux sont confiés à l'entreprise LIMONTA. Ils se sont imprégnés de l'état d'avancement du chantier et les éventuelles difficultés du terrain.
Cette visite est suivie d'une séance de travail entre la délégation, l'autorité municipale et les parties prenantes intervenant dans la construction des stades sur tout le territoire national.
La rencontre s'est déroulée en présence du directeur départemental du cadre de vie et du développement durable Borgou/Alibori, Sanni Orou Pibou, du superviseur du Bureau de Contrôle Artuh Borgou/Alibori, des responsables des entreprises LIMONTA, AGETUR et SINO IlO.
Le maire Inoussa a dit toute sa gratitude à l'endroit du Chef de l'Etat pour avoir choisir d'implanter une telle infrastructure de grande envergure à Malanvillle.
Le directeur général de l'habitat et de la construction a fait le point de l'état d'avancement des travaux par Lot. Après avoir présenté la synthèse de la visite des sites et autres observations, il a énuméré les actions urgentes à mener avant de faire des recommandations. Le chef mission de contrôle a indiqué que le taux de réalisation physique pour le compte du Stade de Malanvillle au mois de novembre est de 21% . En ce qui concerne la synthèse, trois grandes observations se dégagent de façon générale au niveau de tous les chantiers. On note un retard dans la réalisation des travaux de réalisation des tribunes, du manque de main d'oeuvre, de l'absence de production d'un planning actualisé tenant compte du redéploiement des engins et personnel d'encadrement, et la non opérationnalisation des infirmeries.
Cette séance a permis de faire quelques recommandations notamment, les entreprises doivent fournir le planning hebdomadaire d'exécution des travaux par site. Elles sont tenues de revoir l'organisation et la coordination des sous-traitants. Il leur est recommandé de prendre part à la réunion technique à Cotonou à partir du mercredi pour s'enquérir des difficultés avec chaque entreprise et sous-traitants. La délégation a exigé de prévoir des centrales à béton sur chaque site, de mettre à disposition des copies de connaissement et les commandes, de procéder au nettoyage général de tous les sites, de doter tous les sites de panneaux de chantier en ville comme au pied des chantiers, d'équiper les infirmeries, de fournir des épis à tous les travailleurs sans oublier les gangs pour les ferrailleurs sur tous les sites, d'utiliser au maximum la main d'oeuvre locale en étroite collaboration avec les autorités locales, et de mettre à disposition les plannings actualisés à la Direction départementale du cadre de vie et du développement durable.
Les différentes entreprises ont pris l'engagement d'atteindre au moins 90% des travaux avant le 28 février 2020, qui est en réalité la date limite pour livrer les travaux conformément au délai contractuel.
G.A.
Les étudiants d'Esae Fc se sont inclinés cet après-midi du dimanche 8 décembre 2019, à domicile, au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo devant les congolais de DC Motema Pembe par le score de 2 buts à 0, dans le cadre de la 2 ème journée de la phase de groupe de la Coupe de la Confédération Total CAF.
Les protégés Richard Bio n'ont pas résisté devant la solide équipe congolaise de DC Motema Pembe.
Après la lourde défaite de la première journée au Maroc face à RS Berkane, les étudiants d'Esae Fc avait pris la résolution de se relever de cette défaite en s'imposant devant l'équipe congolaise de DC Motema Pemba. Mais ils ont oublié qu'à côté de la volonté, il faut non seulement le talent, mais aussi l'expérience de la compétition de haut niveau. Cette leçon, les jeunes débutants d'Esae l'ont appris à leur dépend cet après-face aux congolais.
Esae a su tirer son épingle du jeu lors des préliminaires, mais la phase de groupe est une autre étape dont le niveau est plus relevé. Pour l'équipe béninoise qui est à sa toute première participation, à ce niveau de la compétition, l'apprentissage devient de plus de plus difficile. Après deux sorties, Marcel Dandjinou et ses coéquipiers n'ont toujours pas enregistré le premier point et encore moins, le moindre but alors qu'ils en ont encaissé déjà 5. Il reste donc en bas de classement du groupe B.
Face au congolais, le réel niveau de l'équipe béninoise s'est révélé. On attendait beaucoup de l'entraîneur Richard Bio et de ses protégés, mais leur inexpérience à ce niveau a été évidente dans leur jeu alors que les Immaculés, comme sont surnommés les 12 fois champions de la RD Congo, leur ont servi d'amères leçons.
En dépit de jouer à l'extérieur, Motema Pembe a pris le dessus dans les premières minutes d'une rencontre très disputée, monopolisant le milieu de terrain.
Huit minutes avant la pause,Vinny Bongongo Kombe a fait taire le public du stade Charles de Gaulle avec une superbe volée qui a surpris le gardien de but d'Esae Marcel Dandjinou.
Du retour des vestiaires, Motema Pembe a repris sur le même rythme et Vinny Bongongo Kombe profite pour faire son doublé à la 52 ème minute rendant la situation plus compliqué aux locaux.
ESAE a relevé le niveau de son jeu mais c'était très insuffisant pour trouver le chemin des filets.
A l'issue de la rencontre, le DC Motema Pembe totalise 4 points et remonte en tête du groupe B où il partage la première place avec Berkane. le club marocain est allé arracher le nul 1-1 à Zanaco à Lusaka.
Zanaco occupe la troisième place avec deux points tandis que l'ESAE ferme le classement.
Marcel HOUETO
L'émission hedomadaire de la radio nationale a reçu ce dimanche Me Charles Badou, avocat à la Cour et Jean Alotounou, ancien conseiller à la Cour des comptes de l'Uemoa.
Les invités de Cécile Goudou Kpangon et Marie Léa Yemadjro ont abordé les contours de l'institutionnalisation d'une Cour des comptes au Bénin.
Depuis quelques semaines, le Bénin a adopté une nouvelle constitution. Après plusieurs tentatives, les députés de la huitième législature ont réussi à toucher la loi fondamentale en y insérant entre autres dispositions, la Cour des comptes. C'est ce qui a été ce dimanche 8 décembre 2019, l'objet du débat sur l'émission 90 mn au Bénin. Selon Jean Alotounou, ancien directeur général du trésor et comptabilité public, « Une Cour des comptes est une juridiction financière. C'est-à-dire une Cour qui contrôle les finances publiques.
La juridiction financière est chargée de contrôler l'emploi des fonds publics (collectivité territoriale, contrôle des ordonnateurs, des entreprises publiques et tout organisme privé où les fonds publics sont investis).
Charles Badou ajoute que « la Cour des comptes statue comme conseil de discipline des membres de la juridiction financière. Nous l'avons érigée du colonisateur. Elle contrôle l'effectivité et la transparence de la gestion des comptes ».
Jean Alotounou précise que « Dans certains pays, il y a une compétence particulière qui consiste à recevoir la déclaration de patrimoine des élus ».
L'institutionnalisation de la Cour des comptes n'a pas été chose aisée. Plusieurs tentantives de modification de la constitution pour y introduire cette recommandation de l'Uemoa a été vaine.
Me Badou souligne que c'est 17 ans après l'instauration de la Cour que le Bénin a pris le pas.
« Pour créer une juridiction de cet ordre, il fallait modifier la constitution. Il y a eu des tentatives plusieurs fois ». Il explique que contrairement à certains pays, le Bénin ne peut mettre en place la Cour des compte sans modifier la constitution.
« L'article 61 de la Cour de l'uemoa qui demande à chaque État de créer la Cour des compte. Dans la plupart des pays, il faut modifier la constitution d'abord », a indiqué Jean Alotounou.
C'est depuis 2002 que cette directive a été donnée. L'ancien directeur général du trésor renseigne que la chambre de la Cour ne respecte pas les normes internationales pour contrôler toutes les finances publiques.
« La création de la Cour lui donne plus de prérogative », a expliqué Me Badou.
L'avocat indique que « La Cour a déjà un président qui est nommé pour cinq ans. Des conseillers puis des auditeurs nommés parmi les magistrats, inspecteurs des finances.... Il faut que ceux qui sont nommés s'intéressent aux finances publiques ».
« Après la création, il faut la loi organique qui prévoit le rôle que cette Cour doit jouer et les prérogatives de chacun », a insisté Jean Alotounou. Concernant l'indépendance du juge, Charles Badou estime que « sur le plan du droit positif, il a tous les points pour dire qu'il est indépendant. Ce n'est pas parce que le président l'a nommé qu'il ne sera pas indépendant. C'est bien possible d'être indépendant si vous êtes nommés ». L'ancien membre de la Cour des comptes de l'Uemoa, Jean Alotounou dira qu'en ce qui est du sentiment de redevabilité qui peut empêcher l'impartialité, « On peut y penser mais le président de la Cour des comptes bien que nommé par le président dans certains pays a pris son indépendance ». Pour Me Badou « Qu'il soit désigné par le président comme ses pairs, c'est la capacité à résister aux pressions externes qui déterminera son impartialité ». Il précise que pour que la Cour soit efficace, il faut qu'elle soit animée par des spécialistes ou des sachants. Charles Badou souligne que ce sont tous ceux qui ont des compétences avérées dans ce domaine.
« A la Cour des comptes, les audiences ne sont pas publiques. Néanmoins, le public à accès à l'information. A la fin de chaque année, il y a un rapport public à travers lequel on a connaissance de toutes les décisions. Nous souhaitons que le rapport soit publié sans l'injonction du président de la République ››, a expliqué Jean Alotounou.
Charles Badou rappelle que « Si on s'en tient à la directive de l'Uemoa, il faut rendre publiques les décisions. Selon les attributions, il faut mettre les décisions à la disposition de la presse. Déjà la directive de l'Uemoa demande qu'il faut publier. Il faut préciser cela dans la loi organique. La Cour des compte n'a pas à se préoccuper des considérations politiques. Quand on veut une Cour des comptes, il faut lui donner les moyens pour qu'elle fasse son travail ».
Jean Alotounou rappelle que la saisine de la Cour peut se faire par l'État, l'auto saisine. « La Cour des comptes décide elle-même de contrôler toutes les structures où les fonds publics sont engagés ». Il y a aussi que les autorités administratives aussi peuvent saisir la Cour.
Pour lui, « La Cour ne juge pas les personnes mais les comptes. La procédure n'est pas accusatoire. Si la Cour constate des irrégularités, elle s'adresse au comptable. La procédure contradictoire est écrite. S'il n'y a pas satisfaction, la procédure continue jusqu'à ce que l'irrégularité soit établie ».
Pour Me Badou « Le juge statue sur le fonctionnement. La Cour constate des irregularités. Ce n'est pas à la Cour de prononcer les procédures pénales ». « Il appartient à la Cour elle-même d'investiguer. Lorsqu'elle est saisie, elle doit chercher les moyens de son efficacité », indique-t-il. L'avocat précise qu'il y a « une procédure contradictoire. La Cour ne rend sa décision qu'après cette contradictoire ».
« Si après la personne mise en cause retrouve un élement nouveau qui n'avait pas été ajouté au dossier, la Cour peut revenir sur la décision. Mais il est rare que la Cour se trompe sur sa décision. Elle fait un travail très minutieux », conclut Jean Alotounou.
G.A.
Les agents conventionnés de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (Enam) de l'Université d'Abomey-Calavi sont mécontents. Et pour cause, le non paiement des primes trimestrielles qui leur sont dues depuis le début de l'année 2019, malgré la décision portant encadrement des primes et indemnités périodiques applicables au personnel de l'Université d'Abomey-Calavi. Cette décision définit le canevas de paiement desdites primes. Mais depuis le mois de septembre qu'elle a été prise, aucun copeck n'est versé aux agents de l'Enam alors qu'au sein d'autres entités, des dispositions ont été prises à l'interne pour contenter les agents.
Les agents conventionnés de l'Enam tout en appelant à la responsabilité du directeur, Épiphane Sohouénou, exhortent les autorités, notamment le recteur de l'Uac et le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour que la situation soit décantée.
F. A. A.
Esae FC, seul représentant béninois encore en lice en compétition continentale reçoit ce dimanche 8 décembre 2019, au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, le Daring club Motema Pembé de la République démocratique du Congo.
Le match compte pour la 2e journée des matchs de la poule B de la Coupe de la Confédération africaine de Football.
Lors de la première journée des matchs du groupe B de la Coupe de la Confédération africaine de Football, Esae Football club a été battu (3-0) par la Renaissance sportive Berkane du Maroc.
Pour ce rendez-vous important les poulains de Richard Bio se sont entraînés durant la semaine afin de surprendre le Dc Motéma Pembé du Congo.
Autrefois appelé « Adjobi FC » de Sakété, Esae FC a été fondé vers la fin des années 90. En 2005, passionné du sport, Clément Adéoti Adéchian prend les rênes du club, pensionnaire du championnat régional en 2005. Le club a progressé jusqu'à l'élite béninoise en 2011 et participe au championnat du Bénin, saison 2011-2012.
La crise au sein du comité exécutif de la Fédération béninoise de football (FBF) « à la suite de la démission le 20 décembre 2010 de 12 des 15 membres du comité finira par freiner l'ascension du club ».
En 2013, l'équipe a été reléguée en régional pour non-participation au championnat.
Deux ans plus tard, « l'équipe retrouve l'élite béninoise mais sous la bannière d'ESAE FC, le nom de l'établissement d'enseignement privé supérieur que dirige son président, Clément Adéoti Adéchian. La mutation d'Adjobi FC à ESAE FC a été facilitée par l'inexistence d'une aire de jeu règlementaire à Sakété pour accueillir les matches du club. Le club installe désormais sa base dans la capitale économique du Bénin, Cotonou, et reçoit ses matches à domicile au stade René Pleven d'Akpakpa ».
ESAE football club remporte son premier trophée national ‘' la Coupe du Bénin'' le 16 juin 2019, en battant en finale les portuaires de l'Aspac par le score de deux buts à un à René Pleven.
Le club entre ainsi dans les annales du football béninois en devenant le 12ème vainqueur de la coupe en 34 éditions.
Lors de la saison 2016-2017, le club universitaire réalise son meilleur résultat en ligue 1.
Il termine premier de son groupe avec un total de trente-un (31) points et se qualifie pour les play-offs.
L'équipe devance ASOS (2ème, 30 points), JAC (3ème, 28 points) et les deux clubs mythiques du Bénin : les Dragons (7ème, 24 points) et les Requins (9ème, 16 points). Mais, le club n'ambitionne pas de remporter le titre au terme des play-offs. Elle termine 6ème sur six clubs participants à cette phase finale.
Sur le continent, Esae réussit ses débuts en compétition interclubs avec une victoire historique en déplacement à Nouakchott face à l'ASC SNIM de Nouadhibou, 5-0 en match aller du premier tour préliminaire de la coupe de la confédération, Total CAF 2019-2020. 7-0 sur l'ensemble de la double confrontation avec le club mauritanien.
Au deuxième tour, le représentant va éliminer Salitas FC de Burkina Faso aux tirs au but sur ses propres installations. Victoire 5-3 (0-0, sur l'ensemble des deux matches).
Plusieurs joueurs internationaux béninois ont évolué au sein du club. L'un des plus connus est Bob Matrokou, ancien sociétaire du club mythique de l'Atlantique, les Requins FC. L'ancien coéquipier de Stéphane Sessègnon aux Requins y a terminé sa carrière avant d'intégrer l'encadrement technique.
A.A.A
Le chanteur Sagbohan Danialou est bel et bien vivant contrairement aux rumeurs qui circulent depuis ce samedi 7 décembre 2019 sur les réseaux sociaux faisaient état de son décès.
Le baobab de la musique béninoise n'est pas mort et jouit d'une parfaite santé. « Je voudrais rassurer tous ceux qui, de bonne foi, s'inquiètent à la suite d'une sottise qu'il a plu à un croque-mort de publier sur WhatsApp. Hagbè est dans une superbe forme. Il n'est même pas à l'article de la mort », a posté le journaliste André Dossa sur sa page facebook.
Selon ses proches, le célèbre artiste avait même fait du sport dans la matinée de ce samedi avant que des individus mal intentionnés ne divulguent la nouvelle de sa disparition sur les réseaux sociaux. En réaction à ce Fake news, le Hagbè national a invité ses amis à prendre l'eau de vie (Sodabi) avec lui.
Longue vie à l'homme orchestre.
A 68 ans, le baobab tient toujours debout et en pleine forme.
Sagbohan Danialou, de son vrai nom Sagbohan Daniel, est un artiste musicien béninois, né le 11 décembre 1951 à Ekpè.
A.A.A
(Par Roger Gbégnonvi)
Pour le monde entier en décembre 2019, le problème s'appelle changement ou réchauffement climatique, pollution à outrance de la terre et des mers. En plus de ce problème planétaire, le Bénin traîne un problème particulier qui s'appelle croissance démographique, irrationnelle et incontrôlée. Voilà l'impasse dont nous devons sortir.
Les Béninois septuagénaires en décembre 2019 sont nés dans un Dahomey qui ne comptait pas un million d'habitants, qui en comptait environ deux millions le 1er août 1960. Un Dahomey qui ignorait jusqu'au mot de chômage, où tout le monde mangeait à sa faim, où les parents, qui le souhaitaient, inscrivaient leurs enfants dans l'école de leur choix, où la rue n'avait pas sa part d'enfants, où la méchanceté humaine n'allait pas très au-delà de quelques empoisonnements mortels mis sur le compte de la sorcellerie inconnue du code pénal, et pas au-delà de quelques chapardages de volaille mis sur le compte du désir d'avoir plus de viande que de poisson dans la sauce et dont les auteurs, démasqués, n'étaient pas lynchés mais conduits à la police. En somme, un Dahomey du meilleur des mondes humains.
Le jour où un institut spécialisé fera les études et enquêtes nécessaires, il nous dira combien il a fallu abattre d'arbres, détruire de forêts, assécher de marais, pour caser en 70 ans dix millions de Dahoméens-Béninois survenus. Il nous dira que d'avoir été contraint de civiliser de grands espaces sauvages pour caser dix millions de nouveau-venus sur un territoire à l'économie essentiellement fiscale a causé un terrible déséquilibre alimentaire : on a les cases, mais à l'intérieur des cases on mange mal ou l'on est carrément affamé. L'institut nous rappellera que plus l'espèce est nombreuse et plus vite elle se multiplie et que, donc, le Bénin n'aura pas besoin de 70 ans pour grimper de -1 à +10, qu'à l'horizon de 2030, dans 10 ans donc, le Bénin aura bondi vers les 20 millions d'habitants, soit, à peu près, le double de la population en 2019. Cette foule, dans dix ans, risquera de manquer de tout.
Mais restons en 2019 et constatons les premiers effets de la montée en flèche de notre démographie. Fixons la loupe sur le registre religieux parce qu'il est dit que les civilisations prennent racine sur le limon de quelque religion de grande vision. A sa tête désormais le culte vaudou compte au moins deux chefs suprêmes au lieu d'un seul comme le veut la raison. En décembre 2019, un revenant, un mort revenu ponctuellement, un vaudou donc, a été pris en flagrant délit de vol, paré de tous ses atouts d'au-delà. Prêtres et pasteurs chrétiens se plaignent de plus en plus ouvertement du manque de générosité de leurs ouailles, ce qui les amène à tarifer exorcismes, onctions et impositions des mains, quitte à ne sauver du mal que les plus offrants. Quel Bénin révélons-nous ? Déplaçons à présent la loupe vers le registre des cérémonies de tout genre. Nous observons que le bon Sodabi national, à base de vin de palme, est de moins en moins disponible pour égayer les cœurs et instaurer la fête ; il est de plus en plus remplacé par un breuvage à base d'eau, d'une dragée introuvable, et de formol. Breuvage davantage coupe-gorge que tord-boyau. Quel Bénin révélons-nous ?
Interpellé par le Bénin à venir que la loupe a révélé, vous dites aux Béninois de prendre grand soin des enfants en faisant beaucoup moins d'enfants. Au lieu de se laisser émouvoir par la profonde logique de l'idée, ils rient de l'apparent paradoxe et poursuivent leur route, sereins. Car « on mangeait et on buvait, on prenait femme et mari…, et les gens ne se doutèrent de rien jusqu'à l'arrivée du déluge, qui les emporta tous » (Matthieu 24/37-40). N'était-ce la diachronie, quand il proclamait, ému, la supériorité de l'homme pensant sur la matière qui l'écrase, Blaise Pascal aurait pu donner en exemple les Béninois de ce mois de décembre 2019 : ils vont droit dans le mur en sifflotant. Après tout, pourquoi pas ?
La troisième édition de la Foire internationale de Parakou (Fip) a effectivement démarré le 2 décembre dernier. Ce sera jusqu'au 27 décembre prochain. Entant que partenaire officiel, Moov Bénin rend cette fête commerciale et culturelle plus agréable.
Par Nazaire Tahoué
Après la Gaani de Nikki, le Wemexe, le Sahouexe, le Nonvitcha, la fête de l'igname à Savalou et pleins d'autres fêtes identitaires, Moov Bénin a débarqué à Parakou, dans la cité des Kobourou. C'est avec pleins de surprises.
Son implication à cette foire s'explique par son attachement légendaire à la promotion de la culture et plus particulièrement à Parakou. C'est à travers la Foire internationale de cette ville. Tout est mis en place, afin qu'elle puisse vibrer aux sons et aux couleurs de cet opérateur GSM.
En effet, trois grands concerts sont prévus les 14, 21 et 27 décembre prochains avec une multitude d'artistes locaux et nationaux. De même, quatre grands stands Moov sont mis à disposition des forains sur tous les sites de la foire avec des offres et services innovants de dernières générations. C'est sans oublier avec les téléphones de dernières générations compatibles 4G avec des forfaits illimités un mois, à des prix très compétitifs. Il y a également des routeurs pro 4G pour permettre de partager la connexion 4G+ de Moov à Parakou, des cartes sim Moov, des opérations Moov Money (dépôt et retrait d'argent, achat de crédit Sbee) et bien d'autres. L'autre surprise avec Moov est que, tout achat d'un de ses produits ou services Moov à cette foire, permet de partir avec des cadeaux et étrennes Moov.
Enfin, compte tenu du flux élevé de visiteurs à cette foire, Moov a pris toutes les dispositions au niveau du réseau pour offrir une couverture d'excellente qualité afin de contenir le trafic sur le réseau. Pour cela plus de craintes, l'opérateur s'engage à accompagner le développement économique de la cité des Kobourou avec un réseau de qualité et une prise en charge de qualité de ses abonnés au niveau de tous ses points de contacts physiques, ont assuré ses responsables présents à la place de la Foire.
Quelques images
Le ministre des affaires sociales et de la micro finance, Mèdessè Véronique Tognifodé Mewanou était en visite dans les collèges d'enseignement général (CEG) de Dantokpa et de Godomey, vendredi 06 décembre 2019. L'objectif de cette sortie est de sensibiliser les jeunes adolescents sur les conséquences des grossesses précoces, les MST, le dialogue parents-enfants, l'abstinence sexuelle ou, au cas échéant, l'utilisation du préservatif.
Les cas de violence et du harcèlement sur les filles, étaient également au centre des discussions.
« L'avenir du pays, c'est vous. Et ce n'est pas trop tôt de lever les tabous qui entourent la santé sexuelle pour que vous soyez informés. Les statistiques que nous avons, en ce qui concerne les grossesses en milieu scolaire sont inquiétantes », a souligné le ministre des affaires sociales et de la micro finance.
« Agbaza_tché ! Sica_Nouwè ! : Mon corps est sacré, j'ai de l'estime pour moi même ! », c'est le slogan autour duquel s'est déroulé la campagne de sensibilisation.
Répondant aux questions du ministre, les élèves ont cité quelques métiers qu'ils souhaitent exercer dans l'avenir. Pour réaliser ces rêves, il « vous reste à travailler et aussi à éviter ce qui pourrait constituer des obstacles », a conseillé le ministre.
Mme Tognifodé Mewanou a exhorté les élèves à un comportement responsable.
Au CEG Godomey, les apprenants ont fait la ferme promesse qu'il y aura zéro grossesse dans leur collège.
F. A. A.
Dans le cadre de la célébration des 75 ans d'existence de l'Organisation de l'Aviation civile internationale (OACI) ce samedi 07 décembre 2019, le ministre des infrastructures et des transports, Hervé Hêhomey a annoncé la création d'une compagnie aérienne pour le Bénin.
« Doter l'aviation civile béninoise d'un nouvel aéroport et d'une compagnie aérienne internationale est le principal gage pour connecter davantage notre pays au reste du monde », a-t-il déclaré.
Cette innovation selon le ministre, permettra d'impulser le développement socio-économique du pays. Pour cela, plusieurs actions sont prévues. Hervé Hêhomey a cité entre autres, la modernisation de l'aéroport international Cardinal Bernadin Gantin de Cadjèhoun, la construction du nouvel aéroport à Glo-Djigbé dont les études de conception sont déjà beaucoup avancées, et la poursuite des travaux de mise en conformité du système de l'avion civile béninoise aux standards internationaux.
F. A. A.
Entre les populations de la commune de Klouékanmey et les éléments de la Police républicaine de la localité, le courant ne passe pas. Un affrontement a lieu entre les deux parties mercredi dernier après une situation d'incompréhension.
Selon les faits racontés par un enseignant, censeur d'un collège de l'arrondissement d'Adjahonmè, tout est parti s'agit de deux individus, victimes d'un accident causé par des agents de la Police. « Ils revenaient du Nigéria à deux sur leur moto Bajaj entre 13h-14h quand arrivés au poste de Zassa, ils ont été interpellés par la patrouille de la Police républicaine de la localité, parce qu'ils n'avaient pas porté de casques », explique le témoin Mais pris de peur, car croyant qu'on voulait leur arracher la moto, ils n'ont pas obtempéré. Le témoin raconte qu'il ont été poursuivis par l'équipe de patrouille qui a cogné les jeunes sur leur moto alors qu'ils roulaient à vive allure. Sous le choc, l'un d'entre eux a eu une jambe fracturée.
Les forces de sécurité ont quitté les lieux sans leur porter secours. Cette situation a révolté les populations, qui ont érigé des barricades sur la voie Klouékanmey-Abomey.
Les autorités préfectorales, communales et locales ainsi que les deux directeurs départementaux de la Police républicaine (Zou et Couffo) sont intervenus pour calmer la tension.
La victime a été admise à l'hopital pour des soins.
G. A.
Un séminaire de renforcement de capacités des acteurs de la chaîne de passation des marchés publics à l'Assemblée Nationale a été ouvert ce vendredi 6 décembre par le président du parlement.
Prévu pour durer deux jours, il s'agit d'une initiative du Président Louis G. Vlavonou concrétisée par l'Institut parlementaire du Bénin (IPAB) avec le soutien financier du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD).
Le Président Louis Vlavonou a fait remarquer que des études ont prouvé que la passation des marchés publics est l'une des activités publiques les plus vulnérables à la corruption. « Avec l'adoption par notre Parlement de la loi n°2019-11 portant renforcement de la gouvernance publique en République du Bénin, l'administration publique est-elle désormais déchargée de la responsabilité des préjudices causés à autrui dans un cadre contractuel, et tout acteur qui signera désormais consciemment un contrat qui porte préjudice à l'État ou à une autorité publique portera lui-même la charge des responsabilités », a-t-il indiqué. Selon lui, intervenir dans un tel contexte dans la passation ou l'exécution d'un marché public nécessite désormais d'avoir une bonne connaissance et une maîtrise de tout le processus de gestion de la commande publique.
Le président Vlavonou souligne que c'est le contexte actuel de raréfaction des ressources et de la multiplication des besoins qui expliquent cette activité. Il se dit convaincu de ce que l'organisation de ce séminaire est une opportunité pour accroître la qualité du fonctionnement des services de l'Assemblée nationale.
M. Vlavonou admet que la bonne gestion des ressources publiques est un impératif pour tout gouvernant aspirant à induire un changement social.
Les participants seront entretenus sur plusieurs thématiques notamment les principes généraux, le cadre juridique et institutionnel des marchés publics, les étapes et modes de passation, les seuils des marchés publics, les phases de passation et de contrôle des marchés publics, les techniques d'évaluation des offres, la gestion des contrats ainsi que le règlement des litiges puis les sanctions prévues dans ce cadre en République du Bénin.
G.A.
La campagne électorale pour les élections consulaires à la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (CCIB) démarre ce vendredi 06 décembre 2019 à partir de 00 heure.
Le président du Comité d'organisation desdites élections à travers un communiqué a porté l'information à la connaissance des opérateurs économiques. Selon ce communiqué, la campagne électorale qui démarre ce vendredi 06 décembre 2019 à minuit, prendra fin le lundi 16 décembre à la même heure.
« Les opérations de vote se dérouleront sur toute l'étendue du territoire par vote électronique le mercredi 18 décembre 2019 à partir de 00h00 et se prolonge jusqu'à 23h59 », précise le communiqué.
F. A. A.
La circulation sur les artères de la ville de Cotonou sera bien suivie en cette période des fêtes de fin d'année. Des radars sont installés sur certaines grandes artères de la capitale économique du pays afin de contrôler la vitesse des automobilistes et des motocyclistes.
Dans la soirée de ce vendredi 06 décembre, plusieurs motos et voitures ont été arraisonnées et parquées à la station Sonacop de la place de l'Etoile rouge. Les engins en infraction auraient dépassé la limite des 45 km/h.
Cette mesure des autorités visent à assurer la sécurité des populations en cette période des fêtes de fin d'année et à réduire les accidents de circulation.
F. A. A.
Dans le cadre de la 5ème Revue Annuelle des Réformes, Politiques, Projets et Programmes de l'UEMOA, une rencontre aura lieu à Cotonou, mercredi 11 décembre 2019, entre la délégation de la Commission de l'UEMOA, conduite par le Président Abdallah BOUREIMA et la délégation ministérielle avec à sa tête le Ministre de l'Economie et des Finances du Bénin, Monsieur Romuald WADAGNI.
Les deux parties vont échanger sur les conclusions des travaux effectués par les experts du 27 au 29 novembre 2019 à Cotonou consignées dans un Mémorandum.
Au terme de la rencontre, le Président de la Commission de l'Union et le Ministre en charge des Finances rendront compte au Chef de l'Etat Patrice Talon, des résultats de l'évaluation au cours d'une audience au Palais de la Marina.
Ce compte rendu est conforme à l'Acte additionnel de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement du 24 octobre 2013.
La Commission de l'UEMOA « passe en revue, avec le Gouvernement, les résultats de l'évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques, programmes et projets communautaires au titre de l'année 2019 ».
La première revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au sein des Etats membres de l'UEMOA a eu lieu en 2014.
A.A.A
La Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) informe ses clients ayant des demandes de compteurs à prépaiement non satisfaites qu'elle a lancé depuis quelques semaines une campagne de branchement desdits compteurs sur toute l'étendue du territoire national.
Rassurant sa clientèle de la disponibilité du stock, elle invite ceux qui ont encore des demandes en instance à se rapprocher de leurs agences pour prendre connaissance du programme de branchement établi, conformément aux antériorités de paiement de devis.
La SBEE exhorte ses clients à plus de vigilance contre les agents indélicats. Ils doivent exiger les badges ou à défaut les ordres de mission des agents avant toute intervention liée au branchement. Toute tentative de rançonnement peut être dénoncée auprès de la direction commerciale via le numéro 95 20 10 10.
A.A.A
A travers une correspondance, directeur de l'administration et des finances du ministère des enseignements maternel et primaire, Mama Chabi Boukari, annonce la régularisation de la situation administrative et financière des ACE 2008 suspendus. Au regard de la décision en date de 25 septembre 2019 portant suspension de fonctions, il demande aux directeurs départementaux d'inviter les agents concernés par les décisions du 08 novembre 2019 à fournir un dossier pour leur régularisation.
La note de service précise que le dossier doit comporter les pièces suivantes : un certificat de reprise de service, le dernier acte d'avancement et une attestation de présence au poste.
Les dossiers sont attendus à la direction de l'Administration et des Finances à Porto-Novo au plus tard le 9 décembre 2019.
La décision concerne les agents contractuels de l'Etat suspendus qui n'avaient pas pris part à l'évaluation diagnostique organisée par le gouvernement Talon. Ils ont choisi de boycotter l'évaluation qui a eu lieu le 24 août 2019 et la session de rattrapage du 07 septembre 2019.
A.A.A