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24 Heures au Bénin

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Bio Tchané fait le bilan à mi-parcours

Wed, 12/25/2019 - 09:59

Sur le plateau de la télévision nationale dans la soirée de ce mardi 24 décembre 2019, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement a présenté les actions réalisées par le gouvernement du président Patrice Talon, trois ans après le lancement de son Programme d'actions de gouvernement.
Arrivée au pouvoir en avril 2016, le gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ a fait des choix prioritaires pour transformer le pays, a expliqué le ministre d'Etat. A en croire Abdoulaye Bio Tchané, ces choix ont porté sur 04 secteurs principaux à savoir, les infrastructures énergétiques, les routes, le port et l'aéroport. Et pour ces différents secteurs, des investissements structurants avaient été annoncés.
En dehors de ces principaux secteurs, il y avait plusieurs autres domaines mais le gouvernement a choisi 04 secteurs clés. Il s'agit de l'agriculture, du tourisme, de l'économie numérique et de l'économie du savoir, a précisé le ministre d'Etat.
L'agriculture à elle seule, occupe la majorité des Béninois, a-t-il souligné indiquant que le Bénin est un pays doté fondamentalement d'actifs et de biens culturels (la Pendjari, Ouidah avec la route de l'esclavage, Porto-Novo, Nikki, Abomey, Allada et les villages lacustres de Ganvié) sont des sites qui ont nécessité des investissements dans le but de faire du pays un véritable pôle touristique.
Dans l'agriculture, 04 filières phares ont été retenues. Il s'agit du maïs, du riz, de l'ananas et de l'anacarde. Selon Bio Tchané, c'est des filières de diversification dans lesquelles le pays a un potentiel.
Pour ce qui concerne le maïs, le Bénin produit déjà plus d'un millions de tonnes avec des rendements qui étaient encore dérisoires, a-t-il indiqué. « Si ces rendements sont améliorés, le pays pourra produire de grandes consommations. Il en est de même du riz », a annoncé le ministre d'Etat. Il a ajouté que dans le secteur de l'anacarde, « le Bénin a un potentiel incroyable qui s'exporte déjà ».
Pour ce qui concerne le riz, le gouvernement est entrain de travailler pour atteindre dans deux ou trois ans, un million de tonnes, contre la production actuelle de 300.000 tonnes, a informé Abdoulaye Bio Tchané.
Dans le secteur de l'assainissement, beaucoup de choses ont été faites pour améliorer le cadre de vie des citoyens. Du projet Asphaltage en passant par la gestion des déchets dans le Grand Nokoué, plusieurs actions ont été menées pour améliorer le cadre de vie des populations, a expliqué le ministre d'Etat indiquant que le projet sera étendu à d'autres localités du Bénin.
Il n'a pas manqué d'évoquer la question de la gestion des déchets sur les plages. « Le Bénin a de belles plages mais qui sont mal entretenues », a déploré le ministre d'Etat.
Les différents actions engagées par le ministre du cadre de vie et du développement durable, et ses nombreuses visites sur ces lieux ont permis des les rendre plus sains et vivables.
Le projet de construction de logements sociaux à Ouèdo dans la commune d'Abomey-Calavi n'a pas été occulté dans les échanges. Ce projet selon le ministre d'Etat est déjà en cours. C'est un projet qui a été largement financé et il s'agit de réaliser ces logements et de les mettre à la disposition des populations, a-t-il souligné.

F. A. A.

Categories: Afrique

« Nous avons déjà mobilisé plus de 5 000 milliards FCFA » (Bio Tchané)

Wed, 12/25/2019 - 01:24

Invité de la télévision nationale ce mardi 24 décembre 2019, le ministre d'Etat Chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané, a éclairé l'opinion publique sur ce qui a été fait par le gouvernement Talon en trois ans. Plus de 5 000 milliards FCFA ont été mobilisés à travers différentes composantes et de nombreuses actions ont été menées dans plusieurs secteurs.

Le Programme d'Actions du Gouvernement 2016-2021 a été présenté le 16 décembre 2016, soit huit mois après l'investiture du président Patrice Talon à la tête du pays. Intitulé « Bénin Révélé », le programme comporte 45 projets phares dans 9 secteurs stratégiques reposant sur des réformes structurelles profondes et un volume d'investissements massifs de 9.039 milliards de francs CFA.
Selon le ministre d'Etat, Abdoulaye Bio Tchané, « Ce qui a amené le PAG, c'est une réflexion dirigée par le Président de la République qui rappelle ce dicton populaire chez nous et un peu partout ailleurs. Celui qui ne sait pas là où il va, n'arrivera jamais nulle part ».
Dès le départ, explique-t-il, « le Président de la République a arrêté le principe de la planification. (...). Lorsque nous nous sommes présentés le 16 décembre 2016, beaucoup de gens se demandaient si c'était réalisable. Eh bien, c'est réalisable parce que nous y avons mis toute notre énergie ».
Un Plan National de Développement qui projette le Bénin à 2025 a été aussi réalisé puisque certaines actions sont appelées à se poursuivre après 2021.
Le PAG définit les projets prioritaires pour renforcer la démocratie, transformer structurellement l'économie du Bénin et améliorer les conditions de vie des populations.
Faisant le bilan à mi-parcours, le ministre d'Etat indique qu'à « ce jour, nous avons déjà mobilisé plus de 5 000 milliards FCFA à travers différentes composantes », par exemple avec nos propres économies. « Nous avons mobilisé davantage de ressources en termes budgétaires », précise-t-il.
Des dépenses ont été aussi rationnalisées à travers un certain nombre de mesures prises dès 2016 telles que : la réduction de l'effectif des cabinets ministériels, la réduction des dépenses de fonctionnement, les voyages officiels.
Ensuite, informe-t-il, « nous avons davantage mobilisé chez nos partenaires, qui voyant effectivement ce que nous faisons nous-mêmes avec nos propres efforts ont accepté de nous accompagner ; ce sont les bilatéraux et les multilatéraux ».
Enfin, poursuit Abdoulaye Bio Tchané, « nous avons à travers nos politiques, montré que nous sommes capables de mobiliser les ressources sur les marchés : régionaux et internationaux››.
A en croire le ministre du Plan et du Développement « Nous sommes en avance sur nos prévisions de mobilisation ».
Pour la réalisation du PAG, il est prévu un financement du secteur privé à hauteur de 61%. Le gouvernement béninois a donc mené plusieurs réformes. « Ces réformes ont donné la confiance à un certain nombre d'acteurs qui sont venus de plus en plus nombreux ».
« L'année dernière, pour la première fois dans notre pays, nous avons pu convaincre des groupes internationaux d'investir dans le domaine énergétique en mode PPP. Nous allons dans quelques jours adjuger aussi un certain nombre de contrats pour la construction d'IPP solaire. Nous avons aussi un gros industriel anglais qui investit dans une usine à Allada pour transformer et exporter des fruits d'ananas : c'est plus de mille emplois. Nous avons une grosse entreprise qui va investir pour produire plus de 15 000 tonnes de noix de cajou dans notre pays. Ce sont des projets qui étaient visés pour être financés par le secteur privé. Nous faisons régulièrement le point là-dessus », renseigne le ministre.
Bio Tchané déclare que par rapport au plan de travail, le gouvernement est largement en avance sur la mobilisation des ressources. « Si je prends ce qui était attendu de la mobilisation pour le secteur privé sur le quinquennat, nous sommes déjà à plus de 100% par rapport à ce qui est réalisé. Tout ça, c'est pour réaliser un certain nombre de choses qui commencent à être visibles dans les secteurs (...) », a-t-il indiqué.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Nécessité d'un toilettage pour la prise en compte des vrais rois par l'Etat

Tue, 12/24/2019 - 23:56

La loi N°2019-040 du 07 novembre 2019 portant modification et complétant la constitution du 11 décembre 1990, indique en son article 151 que l'Etat béninois reconnait la chefferie traditionnelle. « L'Etat reconnait la chefferie traditionnelle gardien des US et coutumes dans les conditions fixées par la loi », stipule l'article 151-1 de la constitution béninoise. L'institutionnalisation de la chefferie traditionnelle souhaitée depuis plusieurs années par le haut conseil des rois du Bénin est devenue ainsi une réalité. Cet acte, constate-on, nécessite un véritable travail pour la prise en compte effective des rois au Bénin.

Par Innocent DEGNIDE

La constitutionnalisation de la chefferie traditionnelle, un ouf de soulagement au sein du haut conseil des rois du Bénin
La reconnaissance de la chefferie traditionnelle par la constitution béninoise, apparait aujourd'hui comme un ouf de soulagement. Dignitaires, sages, têtes couronnées du pays et même au sein du haut conseil des rois du Bénin, on se flotte les mains depuis le vote de cette loi portant modification et complétant la constitution du 11 décembre 1990.
Pour le secrétaire général du haut conseil des rois du Bénin, sa majesté Gangorosuambou, roi de Kika, c'est l'un des grands rêves des royaumes du Bénin qui est ainsi réalisé. « Nous avons suivis le dossier de long en large, depuis le dialogue politique en passant par le comité des experts, la rencontre avec les présidents des commissions parlementaires jusqu'au parlement. L'acte a été pris. C'était vraiment un acte de soulagement pour nous les rois. Les impressions sont bonnes. Nous sommes tous heureux d'accueillir qu'aujourd'hui la chefferie traditionnelle a été institutionnalisée et constitutionnalisée. Ce qui fait qu'aujourd'hui nous sommes très heureux, puisse que c'est à vie », a-t-il confié avec un visage plein d'espoir et souri aux lèvres.
« Il y a quinze ans le code de la chefferie traditionnel a été déposé à l'Assemblée Nationale. Mais à ce jour, toutes les mandatures qui se sont succédées, sont restées inerte pour mettre à l'ordre du jour, la chefferie traditionnelle » a rappelé le roi de Kika tout en notifiant que le président Patrice Talon vient ainsi de réaliser l'une des promesses faites au haut conseil des rois du Bénin.
Le courage de Patrice Talon salué
Aucune initiative de projets de révision de la constitution du 11 décembre 1990 n'a abouti depuis le général Mathieu Kérékou à Boni Yayi en passant par l'unique mandat de Nicéphore Dieudonné Soglo de 1990 à octobre 2019. « Ne touche pas à ma constitution », c'est la portion de phrase de résistance que prononçait le peuple béninois à tout président ayant eu l'initiative notamment au général Mathieu Kérékou, à Boni Yayi et également à celui en exercice au début de son initiative. Si les deux premiers, n'ont pas eu le courage de foncer, Patrice Talon après l'échec du projet sous la 7ème législature, a eu les stratégies nécessaires de réviser sans tapage la loi fondamentale du Bénin, malgré sa renonce à la voie référendaire et même au projet à la veille de l'opération.
Selon le roi Gangorosuambou, depuis 1960 à ce jour, seul le gouvernement du président Patrice Talon a pris l'initiative et a eu le courage de réviser la constitution et d'y introduire la tradition. « C'est dire que Patrice Talon a essayé de mettre l'équilibre. Ce qui a permis de nous reconnaitre officiellement. Nous allons constituer désormais une institution de l'Etat. Il aura également des lois ou décrets d'application portant organisation, attribution et fonctionnement de la chefferie traditionnelle au Bénin. C'est hautement appréciable », s'en est-il réjoui. Nous félicitons le président Patrice Talon, poursuit cette majesté, pour son courge et son initiative, et nous remercions également les députés qui ont eu la sagesse et le courage de voter cette loi au niveau de la constitution.
Dans la sous-région, précise le secrétaire général du haut conseil des rois du Bénin, nous sommes les derniers à avoir cet acte au niveau de la constitution. Le haut conseil, souligne le roi Gangorosuambou, et même tous les rois du Bénin, nous félicitons Patrice Talon. Nous le remercions chaleureusement et nous allons prier pour que son règne puisse apporter rien que du bonheur aux béninois.
La chefferie traditionnelle constitutionnalisée, et après ?
« L'être humain n'est jamais satisfait dit-on ». L'Etat béninois reconnaît désormais la chefferie traditionnelle. Cette reconnaissance nécessite certains préliminaires et engendre également d'autres besoins dans les cours royales du Bénin. Mis à part, le décret d'application, d'autres besoins se font sentir dans le cercle du haut conseil des rois du Bénin pour combler l'attente des uns et des autres.
Le secrétaire général du haut conseil des rois du Bénin, sa majesté Gangorosuambou, se dit être doublement satisfait mais souligne que les attentes ne sont pas comblées.
« C'est un acte qui nous permet d'être juridiquement et officiellement reconnus par l'Etat. Ce qui suivra, il nous faut par exemple un siège ou à tout moment si on a besoin des rois on peut les retrouver. Il nous faut également quelque chose de fonctionnement, de véhicules, ce qu'il faut pour qu'au moins on puisse jouir véritablement de notre pouvoir », a-t-il fait savoir avant d'avancer l'exemple d'autres pays de la sous-région.
En Côte d'Ivoire par exemple, précise-t-il, le président Ouattara a créé la maison de la chefferie traditionnelle et là, les chefs traditionnels ont des bureaux et quand on a besoin des rois, c'est là il faut aller. « Les pays anglophones sont très en avance en la matière par rapport aux pays francophones. L'administration a été calquée dans ses pays à base de la chefferie traditionnelle, si bien que les rois sont puissants. Ils sont en avance par rapport à nous » a ajouté le roi de Kika.
La pléthore des rois, un handicap pour la reconnaissance du pouvoir traditionnel au Bénin
Depuis environ quinze ans que le code de la chefferie traditionnel a été déposé à l'Assemblée Nationale, aucune des mandatures qui se sont succédées n'a y pensé. Cet état de chose s'explique selon le secrétaire général du haut conseil des rois du Bénin, par le fait que les rois sont en pléthore au Bénin.
« Je comprends nos parlementaires. Ils craignaient par ce qu'on est en pléthore. Il faut le reconnaitre. Au Bénin on est effectivement en pléthore. Donc ça fait certainement peur aux décideurs », a-t-il soutenu.
Je crois qu'il fallait ce que le chef de l'Etat vient de faire, martèle-t-il. Il faut oser. Oser le faire et le nettoyage ou le toilettage va se faire au fur et à mesure.
Nécessité d'un toilettage au niveau des cours royales pour la prise en compte effective des rois au Bénin
A part les royaumes qu'enseigne l'histoire au Bénin, force est de constater qu'un bon nombre se sont ajoutés. Le nombre de roi s'est accru et les palais royaux se sont multipliés. Pour la prise en compte effective des rois au Bénin, il va falloir un véritable ​nettoyage au niveau des cours royales, estime sa majesté Gangorosuambou, roi de Kika. Aux dires de ce dernier, les royaumes qui sont arrivés après la colonisation ne sont pas des royaumes.
Pour être valablement roi, explique-t-il, « il faut avoir un royaume, un pouvoir accepté par son entourage et par les populations, et que les sujets que tu gères t'acceptent, te reconnaissent comme chef et que tu aies une ligne lointaine de roi qui ait régné dont tu es la lignée ».
« Il faut donc l'historique des racines de la lignée par ce que les royaumes qui sont arrivés après la colonisation, ne sont pas des royaumes », a-t-il notifié en émettant le vœu de voir le décret d'application qui sera pris, prenne en compte les critères nécessaires afin d'éviter toute frustration.
Une fois que des critères seraient établis et élaborés, annonce-t-il, je crois que tout un chacun se trouvera. Les gens vont se retrouver et voir dès l'établissement de ses critères, s'ils sont dedans ou pas.
Aussi, a-t-il renseigné, que le haut conseil des rois du Bénin a pris des dispositions en la matière et dès que l'autorité sera prête, des propositions lui seront faites pour la prise en compte effective des vrais rois du Bénin. D'autres initiatives y sont également prises en 2008 par les historiens où un nombre de royaume a été défini, a-t-on informé.
« Je crois que là c'est déjà une base qui nous permet de lutter et de balayer nos cours royales. Là où il y a des déchets et les brebis galeuses, il faut les enlever pour que l'Etat puisse s'occuper des rois qui sont authentiques », a signifié le secrétaire général du haut conseil des rois du Bénin.
Faudra-t-il découronner des rois et supprimer certains palais royaux ?, la question reste posée. Il ne servira à rien de torpiller l'histoire, insiste le roi Gangorosuambou.
Comment se fera la hiérarchisation du pouvoir de la chefferie traditionnelle ?
L'Etat béninois pourra-t-il doter effectivement tous les rois de véhicule et faire également face à leur fonctionnement ? …, les solutions à ces interrogations, faciliteront la prise des dispositions nécessaires pouvant permettre aux rois du Bénin de jouir véritablement de leurs pouvoirs.

Categories: Afrique

Le prytanée militaire de Bembèrèkè et trois lycées dotés de salles numériques

Tue, 12/24/2019 - 23:37

Le ministre de l'économie numérique et de la digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a procédé à la mise en service vendredi dernier, des salles numériques du prytanée militaire de Bembèrèkè, des lycées militaire des jeunes filles de Natitingou et de Parakou.
Une initiative du gouvernement du président Patrice Talon, qui permettra aux apprenants de ces établissements de référence, de s'habituer à l'usage du numérique.
« Les élèves qui vont bénéficier de cette salle pourront avoir accès aux ressources du monde entier, des meilleures universités et établissements afin qu'ils ne soient pas en marge du développement du numérique et de la révolution du numérique en cours », a expliqué le ministre de l'économie numérique et de la digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou. En dehors des apprenants qui vont s'habituer à l'usage du numérique pour améliorer leur performance, les professeurs seront également formés sur l'International Computer Driving Licence (ICDL), a-t-elle assuré. Cette application indique le ministre de l'économie numérique et de la digitalisation, leur permettra de transmettre le savoir aux apprenants.
Chaque salle numérique est équipée de 36 ordinateurs, d'une imprimante et plusieurs autres équipements informatiques.
Les établissements bénéficiaires sont raccordés à la fibre optique d'une capacité de 10 Mbps.
En novembre dernier, le ministre de l'économie numérique et de la digitalisation avait procédé à la mise en service de 24 salles numériques au profit des établissements primaires et secondaires, à raison de 02 salles par département.

F. A. A.

Categories: Afrique

Plusieurs Béninois morts par noyade

Tue, 12/24/2019 - 23:27

Plusieurs individus en partance pour la Convention annuelle de l'Eglise du Christianisme Céleste ont trouvé la mort dans la nuit du 21 au 22 décembre 2019 suite au chavirement des embarcations de fortune transportant des passagers en provenance du Nigéria.
Selon un communiqué en date du mardi 24 décembre signé du ministre porte-parole du gouvernement Alain Orounla, « Nombre de ceux-ci ont été identifiés comme étant nos compatriotes (...) ».
Le gouvernement ayant appris ce drame avec consternation témoigne toute sa compassion aux familles des disparus, à l'Église du Christianisme Céleste ainsi qu'à toute la Nation endeuillée.
Il rassure les compatriotes que « des dispositions sont d'ores et déjà prises afin que les causes de cette tragédie soient identifiées et les responsabilités situées ».

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Près de 200 enseignants radiés

Tue, 12/24/2019 - 21:55

Par décision en date du 24 décembre 2019, le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Kakpo a infligé la sanction de rupture de contrat de travail aux agents contractuels de l'Etat qui ont refusé de participer aux évaluations diagnostiques des 24 août et 7 septembre 2019. Ceci conformément aux dispositions des articles 234 et 301 de la loi 015-18 du 1er septembre 2017 portant Statut général de la Fonction publique. Les enseignants contractuels concernés par cette décision sont au nombre de 192.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le Bénin va ouvrir une école de fibre optique

Tue, 12/24/2019 - 19:37

Le gouvernement veut mettre en place une école de la fibre optique au Bénin. En Conseil des ministres ce mardi 24 décembre 2019, les ministres concernés ont été instruits à l'effet de faire réaliser une étude de faisabilité dont les recommandations serviront de guide à son ouverture et à son fonctionnement optimal.

La décision de la création de ladite école au Bénin a été prise en raison du manque de ressources humaines qualifiées dans les métiers de la fibre optique. Un constat qui a été fait au cours de la mise en œuvre du vaste programme du gouvernement relatif au déploiement de la fibre optique à travers le pays.
Un programme qui a pour but de créer les conditions de développement de l'Internet haut et très haut débits.
Selon le Conseil des ministres, le manque de ressources humaines qualifiées dans les métiers de la fibre optique a occasionné de retard dans la première phase du projet.
« Par ailleurs, l'absence de personnel qualifié risque de compromettre la maintenance des infrastructures, une fois les travaux achevés », précise le Conseil des ministres.
Le gouvernement a obtenu « de SOFRECOM, filiale du groupe Orange, l'appui technique nécessaire à la mise en place d'une école spécialisée, à l'achat des contenus de formation ainsi que de matériels didactiques ».

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le prix plancher du soja fixé à 175 FCFA/Kg

Tue, 12/24/2019 - 19:35

Le Conseil des ministres de ce mardi 24 décembre 2019 a annoncé le lancement officiel de la campagne de commercialisation 2019-2020 du soja pour le jeudi 26 décembre 2019 dans la commune de Glazoué. Le gouvernement a fixé le prix d'achat plancher du kilogramme du Soja à 175 FCFA.

Le gouvernement a décidé de promouvoir la culture du Soja « en mettant en place les mesures visant l'accroissement continu de la production ».
La campagne de commercialisation sera officiellement lancée le jeudi 26 décembre 2019 dans la commune de Glazoué et s'étendra jusqu'au 31 mai 2020.
Les Ministres chargés de l'agriculture et de l'industrie veilleront au développement de la filière.
Aussi sont-ils instruits de mettre en place un ‹‹ comité paritaire Etats-acteurs du secteur en vue d'apporter des solutions aux difficultés éventuelles qui surviendraient››.
Tenant compte de la volonté des acteurs de la filière, le Conseil a homologué le prix plancher d'achat du Kg à 175 FCFA.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Mme Mewanou à l'Homel et à la prison civile de Cotonou

Tue, 12/24/2019 - 16:19

La ministre des affaires sociales et de la microfinance Véronique Tognifode Mewanou continue de semer la joie dans les cœurs des enfants en cette veille de la nativité. Ce lundi 23 décembre 2019, elle s'est rendue au CHU-MEL de Cotonou et ensuite à la prison civile de Cotonou.

Les enfants hospitalisés du CHU-MEL ont eu de la part du ministre des cadeaux pour fêter la Noël. Elle a dans cet hôpital fait le tour des salles où sont hospitalisés les enfants.
La ministre a aussi effectué le déplacement à la prison civile de Cotonou où elle a pris par deux compartiments : le quartier des adolescents et enfants détenus et celui des femmes détenues avec des nourrissons. Véronique Tognifode Mewanou a profité de l'occasion pour échanger et sensibiliser les adolescents détenus et les femmes sur l'introspection qu'il faut au changement de comportement.
« C'est la veille de Noël. Une période au cours de laquelle les enfants sont en fête. Vous, vous êtes dans des conditions un peu particulières. Mais cela n'empêche pas que vous soyez dans la joie. Probablement, parce que vous avez commis une petite ou grosse erreur, vous êtes là. Ce n'est pas la fin du monde ! Vous devez prendre la décision de ne pas récidiver. Vous pouvez encore réaliser des rêves si vous êtes disposés à changer et à aller de l'avant. Nous sommes venus vous témoigner la solidarité et la compassion du gouvernement en cette veille de fête », a confié Mme Mewanou.
La ministre des affaires sociales, dans sa campagne de distribution de cadeaux aux enfants, a déjà partagé de bons moments de joie avec les enfants malvoyants et non-voyants du CPSA de Sègbèya, des orphelins de Fidjrossè et des enfants de la Halte-Garderie de Ste Rita et des CPS de Cotonou.

Akpédjé AYOSSO

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Les grandes décisions du gouvernement

Tue, 12/24/2019 - 16:17

Le Conseil des ministres s'est réuni ce mardi 24 décembre 2019 sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon. Plusieurs décisions ont été prises par les membres du gouvernement.
Le Conseil des ministres s'est penché sur les conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2019-2020 du soja, et l'Etude de faisabilité pour la création d'une école de la fibre au Bénin.
Les communications ont porté sur : « Dissolution de la Société du Matériel des Travaux Publics » et « SMTP » S.A. Unipersonnelle et cession de l'actif à son personnel ».
Il a été aussi procédé à la nomination des membres du Conseil d'Administration du Conseil national des Chargeurs du Bénin ; des membres du Conseil d'Administration de l'Agence béninoise de Régulation pharmaceutique ; et des membres du Conseil de Surveillance de l'Autorité nationale de Sûreté radiologique et de Radioprotection.
Enfin M. Gildas Borgia Kotegnon a été nommé DAF du ministère des Enseignements maternel et primaire.

Akpédjé AYOSSO

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Gildas B. Kotegnon nommée DAF

Tue, 12/24/2019 - 16:12

En Conseil des ministres ce mardi 24 décembre 2019, une nomination a été prononcée au niveau du ministère des Enseignements maternel et primaire (MEMP). Monsieur Gildas Borgia Kotegnon a été nommé au poste de Directeur administratif et financier (DAF) dudit ministère.

Akpédjé AYOSSO

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Ignace Sossou condamné à 18 mois de prison ferme

Tue, 12/24/2019 - 16:04

Le journaliste Ignace Sossou interpellé vendredi dernier a été condamné ce mardi 24 décembre 2019 par le Tribunal de Cotonou.

Selon les informations, il écope de 18 mois de prison ferme et d'une amende de 200.000 francs CFA dans le dossier qui l'oppose au procureur de la République, Mario E. Mètonou.
Ignace Sossou a été interpellé par l'Ocrc sur plainte du procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou. Il est reproché au journaliste d'avoir publié sur les réseaux sociaux des propos du procureur tenus lors d'un forum organisé à Cotonou par CFI Médias. Ignace Sossou aurait sorti les propos de Mario Mètonou de leur contexte.

Akpédjé AYOSSO

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Les populations saluent les actions de Talon

Mon, 12/23/2019 - 20:05

Les populations de Porto-Novo notamment les usagers du tronçon carrefour Cinquantenaire-Beau rivage sont en joie de découvrir leur nouvelle voie. La cérémonie d'inauguration provisoire du tronçon s'est déroulée en présence des représentants de la société OFMAS, des maires de Porto-Novo et d'Akpro-missérété et des élus communaux des deux communes sœurs.
Au regard de son importance pour les usagers, ils ne se sont pas fait prier pour sortir massivement pour accueillir les autorités.
Une réalisation qui prouve l'attachement du chef de l'Etat a redonner un visage de ville capitale à Porto Novo.
En attendant la suite des travaux pour sa réception définitive, il faut déjà saluer cette volonté manifeste du président Talon à moderniser la ville au trois noms.
G.A.

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Bio Tchané fait le bilan du PAG ce mardi sur l'ORTB

Mon, 12/23/2019 - 19:25

Le ministre d'Etat chargé du Plan et du Gouvernement, Abdoulaye Bio Tchané sera sur la télévision nationale ORTB ce mardi 24 décembre 2019 à partir de 20h 30.
Invité d'une émission-débat, il parlera des grandes réalisations du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG), 3 ans après le début de sa mise en œuvre.

Akpédjé AYOSSO

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Noel 24 H

Mon, 12/23/2019 - 17:55
Categories: Afrique

7 localités bénéficient d'électricité

Mon, 12/23/2019 - 14:13

Des localités situées dans le département de l'Atacora bénéficient désormais d'électricité. Il s'agit de Pelima dans la commune de Kouandé, Batia et Ouankou à Tanguiéta, Niéhoun, Tankouari, Kouforpissika et Koutouricondika dans la commune de Matéri.
La mise en service de ces ouvrages a été faite les 18 et 19 décembre 2019 par une délégation du ministère de l'énergie conduite par le Secrétaire Général, Jean-Claude Gbodogbe.

Réalisés par l'Agence Béninoise d'Électrification Rurale et de Maîtrise d'Énergie (ABERME) dans le département de l'Atacora, les ouvrages d'électrification rurale impactent plusieurs ménages.
Dans les localités de Pelima dans la commune de Kouandé et Batia à Tanguiéta, il a été procédé au raccordement du réseau de la SBEE. Environ 200 ménages à Pelima et 300 à Batia bénéficient des ouvrages dont les travaux sont évalués respectivement à près de 52 et 192 millions de francs CFA.
Les localités Ouankou à Tanguiéta, Niéhoun, Tankouari, Kouforpissika et Koutouricondika dans la commune de Matéri ont bénéficié de micro centrales solaires photovoltaïques avec construction de château d'eau.
Les travaux dans le village de Ouankou sont estimés à 320 millions FCFA au profit de 200 ménages et 100 ménages dans chacune des localités de la commune de Matéri pour plus de 216 millions de francs CFA dans chaque village.
Selon le directeur général Adjoint de l'ABERME, Florent Orou Fico, il va falloir que les populations préservent les installations des actes de vandalisme.
Le représentant du ministre de l'énergie Jean-Claude Gbodogbe a invité les populations à s'abonner massivement, surtout que le gouvernement béninois a procédé à la réduction du coût des branchements à travers un prix promotionnel de branchement fixé à 50. 000 FCFA.

Akpédjé AYOSSO

Quelques images

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566 décisions rendues en 2019

Mon, 12/23/2019 - 10:14

Après une année d'activité, les conseillers de la Cour constitutionnelle du Bénin font le point des décisions rendues au cours de l'année 2019. Le bilan a été fait au cours d'une journée de réflexion organisée jeudi dernier afin de dégager des perspectives y afférentes. C'est aussi une manière pour l'institution de contribuer à l''efficacité de la mise en œuvre des missions assignées à l'institution.
Le Secrétaire général de la Cour constitutionnelle, Gilles Badet, souligne que la haute juridiction a rendu au cours de l'année 2019, au total 566 décisions à raison de 533 décisions de contrôle de constitutionalité et pour des violations des droits de l'Homme avec 23 jonctions de procédures dont 32 actes judiciaires, 7 procédures judiciaires, 42 dossiers de délai anormalement rond, 10 exceptions d'inconstitutionnalité, 6 atteintes à l'intégrité physique et morale, 4 dossiers de traitements inhumains et dégradants, 57 dossiers de détention, 31 atteintes au bien, 53 dossiers de conflit de travail, 6 dossiers mettant en cause le droit de propriété, 64 dossiers de contrôle de légalité, l'examen de 16 lois électorales, 184 autres objet de contrôle, actes administratifs et autres. Le secretaire général a indiqué qu'en matière électorale, la Cour a rendu 30 décisions dans le cadre des élections législatives avec 7 jonctions, une décision de proclamation des résultats, et autres.
Ainsi pour l'année 2019, on note 595 dossiers complètement vidés.
Gille Badet précise que 242 autres dossiers sont en cours d'examen.
M. Badet informe qu'il a été initié une formation qualifiante pour renforcer les capacités du personnel.
Selon le président de la Cour, la formation « est le regard de soi sur soi. L'appréciation de soi à soi-même (...)››. ‹‹L'évaluation est plus qu'indispensable compte tenu du rôle capital que joue la Cour », a déclaré Joseph Djogbénou.
Pour le président de la Haute juridiction, il s'est agi à travers l'organisation de cette journée, de retenir du personnel la manière dont il a apprécié l'année qui est en cours d'achèvement.
G.A.

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« L'intégration des premiers pays va inciter les autres à suivre » (Wadagni)

Mon, 12/23/2019 - 01:32

Le ministre de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni dans une interview accordée à Jeune Afrique, s'est prononcé sur la réforme du franc CFA et ses conséquences sur l'adoption de la monnaie unique par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Il s'agit d'une transition qui se fera de manière progressive.

Le samedi 21 décembre marquant la date de la signature de la réforme du franc CFA entre la France et l'Union économie et monétaire des États d'Afrique de l'Ouest (UEMOA) est « un jour historique sur le fond et sur la forme », a déclaré le président du Conseil des ministres de l'UEMOA. Mis en place par les pères fondateurs confie Romuald Wadagni à Jeune Afrique, « ces accords datent d'il y a très longtemps ». Pour lui, « le fait de dire que les Français se retirent de l'ensemble des structures de gouvernance de notre monnaie, que le compte d'opérations soit fermé, qu'il n'y ait plus d'obligation de mettre une partie des réserves : ce sont des éléments structurants importants ».
« Les Français participaient à nos instances pour apporter une expertise, comme cela se passe dans n'importe quel Conseil d'Administration d'une société. Maintenant, nous allons nous réorganiser et choisir des experts qui viendront d'horizons différents », annonce-t-il.
Par rapport aux dispositions concrètes de cette réforme, Romuald Wadagni souligne que « la mise en œuvre prendra le temps qu'il faut ». « Dès la prochaine réunion de nos organes de gestion, il n'y aura plus aucun Français », précise-t-il.
D'après ses explications, l'adoption de la monnaie unique au sein de la CEDEAO est un processus et « l'intégration à l'Eco au sein de la CEDEAO serait graduelle », commençant par les huit pays de l'UEMOA.
Le lancement de la monnaie unique de la CEDEAO est prévu pour 2020. L'argentier national confie que des réunions auront lieu pour « faire le point des pays qui sont capables de rentrer dans la monnaie unique conformément » au programme et au feuille de route publiée en juillet.
L'Eco va conserver la parité fixe et la garantie de convertibilité.
Selon le ministre béninois, « c'est un choix responsable ».
« Il fallait à tout prix que soit consolidé le rythme de croissance dans nos pays et sauvegardé le pouvoir d'achat de nos populations dans un contexte d'insécurité lié aux menaces terroristes. Créer de l'insécurité alimentaire à cause d'une inflation non maîtrisée causerait beaucoup de dégâts pour nos économies et pour la région. C'est la stabilité monétaire qui garantie notre croissance et notre faible inflation », explique-t-il.
M. Wadagni estime que « passer du CFA et avoir en même temps une monnaie qui fluctue n'aurait pas rassuré les acteurs du marché qui auraient pu vouloir retirer leur argent ». « Lorsque nous aurons avancé dans la feuille de route de la CEDEAO, nous verrons comment faire évoluer cette question », ajoute le ministre.

La monnaie unique de la CEDEAO

Par ailleurs, il indique qu'il n'y aura pas un mécanisme précis en ce qui concerne la garantie de la monnaie par la France. Une garantie qui « était couverte par trois dispositions : la présence des Français dans les instances, l'obligation de mettre des réserves de changes et le compte d'opérations ». « Tout cela disparaît. Mais la réalité est que sur les 30 dernières années, nous n'avons jamais eu à solliciter ce mécanisme, à tirer sur les réserves de changes ou à demander la garantie de convertibilité », a-t-il affirmé.
Le ministre Wadagni mentionne que l'accumulation de réserves d'or peut être un instrument. « Une monnaie se gère aussi grâce aux devises et au volume de réserves d'or », note-t-il.

Le président du Conseil des ministres de la zone assure que « c'est à la demande de nos chefs d'État que nous avons souhaité conserver la garantie ». « Nous l'avons obtenue de manière illimitée et sans contrepartie », indique-t-il.
Selon lui, cette mesure ne risque pas de créer une spéculation sur le marché monétaire et c'est d'ailleurs une des raisons que la garantie est conservée. La transition entre le CFA et l'Eco estime l'argentier national est lié à beaucoup de facteurs et la réforme du CFA ne risque pas de retarder le passage à la monnaie unique de la CEDEAO. « Nous appliquerons les paramètres de la monnaie Eco quand tout le monde sera autour de la table. La Banque fédérale avec un régime de change flexible avec six failles d'inflation sera mise en place à ce moment », renseigne-t-il.
Se prononçant sur l'absence de deux pays pas des moindres le Nigéria et le Ghana, il précise : « Il n'y a pas de confusion entre la réforme du CFA et la monnaie unique. Nous restons dans l'agenda de la mise en œuvre progressive ».
Le Nigéria et le Ghana auraient des doutes par rapport à la faisabilité de la monnaie unique. L'argentier national se tient « aux procès-verbaux des réunions de la CEDEAO signés par tous les pays ». « La date de 2020 a été repoussée de nombreuses fois. La question de la monnaie unique était déjà sur la table avant Mouammar Kadhafi. Mais cette fois-ci, les 15 pays de la zone ont décidé de ne pas repousser la date. C'est pour ça que nous avons opté pour une approche graduelle. L'intégration des premiers pays va inciter les autres à suivre », a-t-il conclu.

Akpédjé AYOSSO

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Les changements engendrés par la réforme du Franc CFA

Sun, 12/22/2019 - 22:38

Créé par décret le 25 décembre 1945, le Franc Colonies françaises d'Afrique (CFA) est devenu le "franc de la Communauté financière africaine" après les indépendances des années 1960. Macron et Ouattara ont annoncé ce samedi 21 décembre à Abidjan la fin prochaine du Franc CFA au profit de l'Eco. Une réforme monétaire qui change certaines modalités, mais des fondamentaux vont demeurer.

Annoncée pour 2020, la monnaie Eco sera utilisée au sein de l'Union économique et monétaire d'Afrique de l'Ouest (UEMOA) rassemblant 8 pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Pour le moment, les pays d'Afrique centrale ne sont pas concernés par cette monnaie.
La réforme initiée par les pays africains implique le changement de nom. Le Franc CFA qui longtemps perçu comme un symbole postcolonial va devenir ‘'Eco''. L'Eco est le nom de la future monnaie unique des quinze pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Outre ce changement, la mise en place de cette monnaie annonce l'arrêt de la centralisation de 50% des réserves des pays concernés à la Banque de France conformément aux accords convenus.

La Banque centrale des Etats de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) va gérer la totalité de ses réserves de devises et les répartir auprès des diverses banques centrales partenaires de l'organisation dans le monde.
Au plan de la gouvernance, il sera procédé au retrait de la France des instances de gouvernance dans lesquelles elle était présente. Plus aucun représentant français ne siégera au Conseil d'Administration et au comité de politique monétaire de la BCEAO, ni à la commission bancaire de l'UMOA.

Des fondamentaux qui demeurent

L'Eco va maintenir une parité fixe avec l'Euro et sa garantie de convertibilité sera toujours assurée par la Banque de France. Elle est maintenue à 1 euro = 655,96 francs CFA, ceci dans le but d'éviter les risques d'inflation qui est présente dans d'autres pays d'Afrique.
S'agissant de la garantie, l'Elysée a soulignée que « « Si la BCEAO fait face à un manque de disponibilités pour couvrir ses engagements en devises, elle pourra se procurer les euros nécessaires auprès de la France », sous forme d'une « ligne de crédit ».
Selon Alassane Ouattara, président en exercice de l'UEMOA, « le maintien de cette garantie, en attendant l'Eco », permet d'éviter la spéculation et la fuite des capitaux.
Le lancement de l'Eco est officiellement prévu pour l'année 2020. Selon certains, il est peu probable que la mise en place de cette monnaie soit effective en 2020. Il reste beaucoup à faire en ce qui concerne les critères de convergence.
« Le franc CFA a été un outil essentiel, mais nous devons entreprendre des réformes encore plus ambitieuses afin de consolider notre dynamique de croissance, préserver le pouvoir d'achat de nos populations », a confié le président ivoirien Alassane Ouattara précisant qu'il s'agit d'une « décision prise en toute souveraineté ».

Akpédjé AYOSSO

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L'opposition politique perd tout espoir

Sun, 12/22/2019 - 19:11

Les chefs d'Etas et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont tenu leur 56ème Sommet ordinaire ce samedi 21 décembre 2019. Au terme des travaux, la Conférence a adressé ses félicitations au président Patrice Talon pour le dialogue politique organisé en octobre dernier. Les dirigeants de la sous-région ont exprimé leur satisfaction pour le consensus obtenu entre les autorités et les membres de la classe politique béninoise, ainsi que les mesures d'apaisement prises à la suite dudit dialogue.
La Conférence des chefs d'Etat a par ailleurs appelé les autorités et acteurs politiques béninois à poursuivre le dialogue et à s'appuyer sur les résultats du dialogue politique pour renforcer l'unité nationale et la stabilité du pays.
Au cours des travaux des chefs d'État et de gouvernement, les conclusions du dialogue politique ont été prises en compte par la CEDEAO. Ainsi, les acteurs de l'opposition réunis au sein de la Résistance qui fondent leurs espoirs sur la reprise des élections d'avril dernier doivent désormais revenir de meilleurs sentiments.
Une nouvelle victoire pour le chef de l'Etat Patrice Talon dont la capacité à régler les contradictions internes vient ainsi d'être reconnue par ses pairs.

F. A. A.

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