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24 Heures au Bénin

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Les travaux Bitumage de l'axe Wadon-Adjarra- Porto-Novo lancés

Sat, 02/22/2020 - 11:22

Le ministre des infrastructures et des transports Hervé Hêhomey a procédé vendredi 21 février 2020 au lancement des travaux de bitumage et d'aménagement de la route nationale RN 36 : Axe Wadon- Adjarra-Porto-Novo et ses bretelles RN 36-Centre de santé de Honvié, Marché Adjarra-RN 1.
La cérémonie a eu lieu sur le site de l'Institut National de la Jeunesse, de l'Éducation Physique et des Sports (INJEPS), dans la Commune d'Adjarra en présence des ministres Adidjatou Mathys de la fonction publique, de Dona Jean-Claude Houssou de l'énergie et de Salimane Karimou de l'enseignement maternel et primaire et autres autorités.
Fidèle à son ambition de développer le Bénin, le gouvernement de Patrice Talon continue la mise en œuvre des projets qui impactent la vie des populations.
Les travaux de bitumage et d'aménagement de la route nationale RN 36 : Axe Wadon- Adjarra-Porto-Novo et ses bretelles RN 36-Centre de santé de Honvié, Marché Adjarra-RN 1 sont désormais lancés. Evaluée à environ 36 milliards de FCFA, l'infrastructure routière fait un itinéraire total de 18 kilomètres 500.
Les travaux sont confiés à l'entreprise ADEOTI SARL pour une durée de 3 ans.

A.A.A

Categories: Afrique

La phase écrite du recrutement prévue pour le 29 février

Sat, 02/22/2020 - 11:10

Les candidats au concours de recrutement militaire au titre de l'année 2019 seront soumis aux épreuves écrites le samedi 29 février 2020.
Selon le communiqué signé du Chef d'Etat-Major général des Forces Armées Béninoises Patrick Jean-Baptiste Aho en date du 21 février 2020, cette phase « concerne uniquement les jeunes filles, jeunes gens et les démobilisés de la classe 2015 préalablement retenus à l'issue de l'épreuve sportive et de l'étude des dossiers ».
La phase écrite aura lieu sur toute l'étendue du territoire national dans les centres suivants : CEG1 de Natitingou pour les candidats de l'Atacora et de la Donga ; CEG Ste Rita de Cotonou pour les candidats de l'Atlantique et du Littoral ; Lycée Mathieu Bouké de Parakou pour les candidats de l'Alibori et du Borgou ; CEG1 de Lokossa pour les candidats du Couffo et du Mono ; Lycée Béhanzin de Porto-Novo pour les candidats de l'Ouémé et du Plateau et au CEG1 d'Abomey pour les candidats des Collines et du Zou.
Pour cette phase, les candidats composeront dans trois épreuves à savoir : Dictée-Questions, Mathématiques et Civisme.
« Tout candidat ou individu auteur ou coauteur de tricherie de quelque nature que ce soit, sera disqualifié et mis à la disposition du Directeur Général de la Police républicaine pour des poursuites judiciaires conformément aux textes en vigueur », prévient le Chef d'Etat-Major Général.
Les candidats devront se présenter dans leurs centres de compositions à 06 heures précises dans une tenue de sport, et muni d'une pièce d'identité en cours de validité.

9 candidats invités à compléter leurs dossiers

Par ailleurs, 9 candidats sont invités à se rendre à la Direction de l'Organisation et du Personnel des Armées au plus tard le mardi 25 février 2020 pour compléter l'attestation du BEPC (ou équivalent) à leurs dossiers de candidature, faute de quoi, ils ne seront pas autorisés à participer aux épreuves écrites.
Il s'agit de : M. Nani Kandide ; M. Gantekpin Sehouenou René ; Mlle Ahodekon Messe Mariette Lea ; M. Hounlekon G. Benjamin ; M. Amoussou Moussiliou Babatounde ; M. Houenouvi Polynice Emmanuel Isaac ; Mlle Adissa Tchénagnon Josiane ; M. Houndote Mahoussi Casimir et M. Kouton Sébastien.
Les listes des candidats autorisés à prendre part à la phase écrite seront affichées dans les centres de composition avec les numéros de table dès le jeudi 27 février 2020 ainsi que les candidats rejetés et le motif du rejet.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le consortium REPSFECO et GRACID sensibilise les populations du Mono

Sat, 02/22/2020 - 02:12

Le consortium REPSFECO et GRACID sensibilise les populations du Mono

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Categories: Afrique

‹‹ Aucune personne, aucune communauté ne doit être laissée de côté ››

Fri, 02/21/2020 - 23:10

Les maladies tropicales négligées dont le Trypanosomiase humaine africaine ou encore maladie du sommeil continuent de sévir dans certaines régions en Afrique. Dans cet entretien accordé à 24heuresaubenin, M. Mamoudou Djingarey Harouna, Représentant résident de l'OMS au Bénin par intérim évoque les mesures prises par l'organisation pour l'élimination de ces maladies.

Quelle est la vision de l'OMS sur les maladies tropicales négligées ?

Les maladies tropicales négligées sont les maladies pour lesquelles il n'y a pas beaucoup de financement. La plupart du temps, ce sont des maladies qui sévissent dans des zones pauvres, dans des zones inaccessibles où les gens s'adonnent à la pêche, à l'agriculture, à des activités tropicales et personne ne s'occupe de ces gens-là.
C'est pourquoi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en place un grand programme, pour pouvoir s'occuper de ces maladies, pour pouvoir travailler avec les gouvernements, et avec les partenaires car il y a toujours de partenaires qui sont intéressés à travailler sur ces genres de maladies pour que dans tous les pays, aucune couche sociale, aucun groupe social ne soit laissé pour compte.

Pourquoi l'OMS soutient-elle l'organisation d'une réunion interpays sur la Trypanosomiase humaine africaine ?

La Trypanosomiase humaine africaine (Tha) ou encore maladie du sommeil qui a fait l'objet d'une réunion annuelle entre le Bénin et le Togo, du 19 au 21 février 2020 à Grand-Popo, était, dans les années 60, quand on a mobilisé les grandes endémies qui parcouraient toutes les régions des deux pays d'Afrique de l'Ouest (Bénin et Togo) du Nord au Sud, presque éliminée. Malheureusement, du fait de la baisse de la vigilance, la maladie a repris encore d'amplitude et il a fallu que l'OMS avec les ministères de la Santé des différents pays se mobilisent encore avec les partenaires pour pouvoir ramener cette maladie à moins de 1000 cas par an en 2017 et 2018. Nous continuons donc de travailler avec les experts des pays pour que cette maladie qui est une maladie tropicale négligée soit ramenée à presque élimination.
Mieux les sites sentinelles des deux pays (05 au Bénin et 02 au Togo) continuent la surveillance, continuent la détection des cas, continuent de travailler avec les laboratoires pour confirmer les cas pour que dès qu'il y a une suspicion de cas confirmé, on puisse donner les médicaments qu'il faut pour traiter les malades.

Pourquoi le choix de la trypanosomiase et qu'en est-il des autres maladies ?

Toutes les maladies sont sous surveillance. Que ça soit l'onchocercose, la filariose, la Tha, toutes les maladies tropicales négligées sont bien sûres sous surveillance et les médicaments sont disponibles. Nous voulons aussi que la communauté internationale, que la communauté nationale, les différentes associations de femmes, d'hommes, la société civile… nous appuient pour que les communautés soient sensibilisées, mobilisées et que ces maladies tropicales négligées ne soient plus négligées et soient portées à l'avant parce que les médicaments existent et que les communautés le savent pour pouvoir se traiter.

Quelle est la particularité de la réunion de cette année ?

La réunion de cette année, intervient dans un contexte où l ‘épidémie de coronavirus sévit Ceci nous appelle encore à nous dire que le monde est un village global.
La trypanosomiase, avant sévissait dans des zones particulières. Mais du fait que nous allons dans toutes les forêts aujourd'hui, dans toutes les zones du pays et du monde, les gens vont du Nord au Sud de l'Est à l'Ouest.
Et comme le coranavirus, vous l'avez vu aussi de la Chine, ça va dans tous les pays du monde, les maladies tropicales négligées vont aussi partout. Il faudrait donc qu'on leur donne l'importance qu'on a donné au coronavirus pour que nous puissions les identifier, les diagnostiquer et les traiter pour le bien de notre communauté. Aucune personne, aucune communauté ne doit être laissée de côté. Aujourd'hui, nos cinq (05) sites sentinelles au Bénin et nos trois (03) sites sentinelles au Togo sont bien préparés, bien équipés pour diagnostiquer et pour pouvoir donner les médicaments qu'il faut pour traiter la trypanosomiase.

Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

Une délégation du PRD au siège du Cos-Lépi

Fri, 02/21/2020 - 16:46

Le Parti du renouveau démocratique (PRD) a des craintes par rapport au processus d'actualisation de la Listé électorale permanente informatisée (LEPI) dans le département de l'Ouémé.
Pour s'assurer du bon déroulement des opérations, une délégation conduite par le maire de la commune de Sèmè-Kpodji, Charlemagne Honfo, s'est rendue au siège du Conseil d'orientation et de supervision de la Lépi (Cos-Lépi) ce jeudi 20 février 2020.
Au terme de l'audience avec les membres du Cos-Lépi, le maire de Sèmè-Kpodji, porte-parole de la délégation a souligné que les réponses apportées « sont acceptables pour l'instant ». Il reste aux instances du parti de procéder aux vérifications de tout ce qui leur a été apporté comme réponse, et de revenir, a-t-il confié.
La délégation en quittant le Cos-Lépi a laissé un document (un mémorandum) dans lequel les craintes liées aux processus d'actualisation de la Lépi ont été soulevées, a précisé le maire.
« Nous sommes venus d'abord nous rassurer de la fiabilité de la liste qui va sortir », a-t-il déclaré. Il a indiqué que si on parle de transparence, et d'une bonne organisation, « ça part d'abord de la fiabilité de la liste qui va servir à aller aux élections ». Charlemagne Honfo dit avoir trouvé une équipe conséquente dont la volonté rejoint un peu les préoccupations de la délégation qu'il a conduite.

F. A. A.

Categories: Afrique

N. Yarigo, réalise la meilleure performance française de l'année

Fri, 02/21/2020 - 14:46

L'athlète Noélie Yarigo réalise la meilleure performance française de l'année sur le 800 m féminin au Meeting De Lievin 2020, qui a eu lieu le 19 février 2020 à l'Arena Stade Couvert de Liévin, en France.
La championne du Bénin a terminé à la 4e place (en 2'02''25) du 800 m dominé par la Britannique Jemma Reekie (2'00''34).

L'athlète béninoise de Running 41 qui a aussi la nationalité française sera championne de France pour la première fois, si elle arrive encore une fois à remporter les championnats de France élite en salle. « C'est ma meilleure course depuis la reprise », a confié Yarigo à la Nouvelle République.fr
« Mon temps est assez près de mon record en salle et ce qui me rend très optimiste, c'est qu'il y avait les meilleures mondiales au départ, à l'exception de l'Américaine Ajee Wilson. On était vraiment au niveau d'une finale mondiale », a ajouté l'athlète qui s'entraîne depuis avril 2013 à Blois en France.
Noélie Yarigo s'était préparée pour les Mondiaux en salles de Nanjing (Chine), mais en raison de l'épidémie de coronavirus, la Fédération internationale a repoussé d'un an l'épreuve qui était prévue pour le mois de mars en Chine.
L'athlète béninoise spécialiste du 800 m travaille déjà pour se faire qualifier pour la finale des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 afin de décrocher une médaille pour le Bénin.
« Je m'étais préparée pendant deux mois au Kenya pour être au top. Ça n'a pas complètement servi à rien puisque la forme est là et que je vais pouvoir en profiter pour les France élite et aussi pour décrocher les minima pour les JO qui ont été placés à 1'59''50 (plein air). Je pense pouvoir les atteindre. Mon record (1'59''12, aux JO de Rio en 2016, demi-finaliste), je peux même encore l'améliorer », confie-t-elle à la Nouvelle République.fr.
Les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 sont prévus du vendredi 24 juillet au dimanche 9 août.

A.A.A

Categories: Afrique

Le Groupe Ecobank lance l'édition 2020 du Fintech Challenge

Fri, 02/21/2020 - 14:40

Lomé, le 20 Février 2020 – Le Groupe bancaire panafricain Ecobank, invite les entrepreneurs Africains en Fintech à s'inscrire pour la 3ème édition du Ecobank Fintech Challenge. C'est un concours qui offre aux startups Africaines l'opportunité de promouvoir leurs solutions de technologie financière et de s'associer éventuellement à Ecobank pour déployer ces solutions dans tout le réseau Ecobank, dans 33 pays en Afrique mais aussi en France.

Ecobank invite toutes les startups et les développeurs des 54 pays de l'Afrique à soumettre leurs inscriptions pour participer au Ecobank Fintech Challenge 2020 à l'adresse suivante : https://www.ecobank.com/Fintechchallenge

Tous les Finalistes bénéficieront d'un programme de mentorat. Ils participeront à un camp de formation, suivi par une Cérémonie de Remise de Prix et d'une Foire de l'Innovation au siège du Groupe Ecobank à Lomé au Togo en Juin 2020.

Le Directeur des Opérations du Groupe Ecobank, M. Eddy Ogbogu a affirmé que « En tant que groupe bancaire nous continuons d'être impressionés par la façon qu'ont les Fintechs de transformer le secteur bancaire en Afrique. Nous avons avons hâte de découvrir les nouvelles innovations et opportunités de partenariat qui marqueront l'édition 2020. »

Les Fintech pourront bénéficier de plusieurs opportunités notamment :

● Le déploiement de leurs produits à l'échelle multinationale : une opportunité de réaliser des intégrations de système avec Ecobank et de lancer éventuellement des produits dans l'ensemble du réseau Panafricain du Groupe
● L'établissement de partenariat de service : Ecobank peut sélectionner des startups comme partenaire de service panafricain à partir de son écosystème bancaire.
● L'accès à la Plateforme Panafricaine pour les Développeurs - Sandbox : les membres obtiendront l'accès aux API de Ecobank pour tester et améliorer leurs produits avant l'introduction sur le marché Panafricain.
● La possibilité de participer au programme de mentorat dédié aux Fintechs, l'appui au développement et l'insertion dans le réseau des partenaires mondiaux et Africains du Groupe.
Pour le Conseiller Principal en Fintech à Ecobank, Mme Djiba Diallo « Le Ecobank Fintech Challenge ainsi que le programme de Mentorat ont été repensés pour apporter davantage de plus value à Ecobank et aux Fintech. Nous avons recueilli des opinions sur les éditions précédentes. L'une des principales innovations cette année sera la possibilité pour les Fintechs préselectionnées d'accéder à nos interfaces API par le biais de notre plateforme panafricaine pour les dévelopeurs - Sandbox »

Le Ecobank Fintech Challenge a été initié en partenariat avec le cabinet de conseil Konfidants et bénéficie de l'appui de plusieurs partenaires en Afrique et dans le monde. Les inscriptions au concours prendront fin le 12 Avril 2020.

Pour en savoir plus sur le challenge, ses avantages et comment s'inscrire, visitez le site internet du concours à l'adresse https://www.ecobank.com/Fintechchallenge

A propos du Ecobank Fintech Challenge

Le Ecobank Fintech Challenge est un programme compétitif annuel organisé à l'intention des Fintech pour leur permettre d'exploiter les opportunités d'intégration de marché offertes par le Groupe Ecobank. Lancé en 2017, le Concours totalise deux éditions et en est à sa troisième édition.

A propos d'Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI' ou ‘Le Groupe')

Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI') est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15.000 personnes au service d'environ 20 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays Africains. Le Groupe possède un agrément bancaire en France et dispose de bureaux de représentation à Addis Abeba en Ethiopie, à Johannesburg en Afrique du Sud, à Beijing en Chine, à Londres au Royaume-Uni et à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires notamment les comptes bancaires et de dépôt, la gestion de trésorerie, le conseil, les opérations du trading, la négociation des valeurs et la gestion de patrimoine. ETI est cotée en bourse sur plusieurs marchés boursiers à savoir London Stock Exchange à Londres, Nigerian Stock Exchange à Lagos, Ghana Stock Exchange à Accra et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan. Pour en savoir plus, merci de visiter www.ecobank.com

Categories: Afrique

« Restons sereins pour traverser la période électorale dans la paix... » (C. Toko)

Fri, 02/21/2020 - 09:06

Le maire de Parakou Charles Toko lors de la sortie médiatique de son conseil municipal jeudi 20 février 2020, a exhorté les Parakois à la paix et la cohabitation pacifique en cette période pré-électorale. Il n'a pas manqué de condamner les propos tribalistes tenus en public par l'ancien ministre d'État Aboubacar Yaya.

Dans son discours le maire Charles Toko a estimé que l'ancien ministre d'État Aboubacar Yaya s'en prenant à sa gouvernance dans sa pré-campagne pour la conquête de la mairie a « légèrement dépassé les bornes lorsqu'il touche à des questions sensibles d'unité, de cohésion sociale, de cohabitation pacifique au sein de la commune de Parakou ».
L'ancien ministre d'État Aboubacar Yaya avait déclaré que « le Maire Charles Toko a peuplé la mairie d'étrangers » et qu'il n'a rien trouvé que de nommer un Somba comme Secrétaire Général de la mairie.
« Monsieur Aboubacar Yaya révèle ainsi sa méconnaissance des spécificités ethniques du Bénin et son projet de modèle de gouvernance de la ville de Parakou », a déclaré Charles Toko. Il ajoute qu'aucune ethnie au Bénin n'est connue sur l'appellation de Somba et que « les Somba forment un ensemble de peuples établis dans la chaîne de l'Atacora, au nord-ouest du Bénin et au Togo ».
Le maire souligne que « les ressortissants d'autres ethnies que M. Aboubacar Yaya qualifie d'étrangers à Parakou, (...) ne sont rien d'autres que les Fons, les Adjas, les Nagots, les Peulhs, les Yoms, les Lokpa ; qu'il ajoute tout bonnement à ceux qu'il appelle Somba ».
« Une fois encore, c'est cet ensemble que l'ex Ministre d'Etat estime être indigne de participer à la gestion de la cité. Et pourtant, la constitution du Bénin recommande l'unité nationale et l'accès équitable des Béninoises et des Béninois aux emplois publics et, partant, à la gestion des affaires publiques », souligne-t-il.
Le maire rassure les uns et les autres que ces propos n'engagent que Aboubacar Yaya et la ville de Parakou a plus que besoin de tous ses fils et filles, dignes Béninois pour relever son développement.
Pour Charles Toko, il ne faut pas réveiller les démons du passé à cause du pouvoir ou des appétits malsains.
« Restons sereins et ayons la tête sur les épaules pour traverser la période électorale dans la paix et la cohabitation pacifique. Privilégions les débats d'idées constructives et défendons sainement nos projets de société respectifs », exhorte-il.
Le maire estime que « le peuple, désormais mâture et qui sait d'où il vient et où il va, jugera ».

A.A.A

Categories: Afrique

Aboubacar Yaya viole les textes de la République

Fri, 02/21/2020 - 08:00

L'ex Ministre d'Etat de Boni Yayi, Aboubacar Yaya, a tenu des propos xénophobes publiquement dans la ville de Parakou au cours de cette semaine. Ses propos portent atteinte aux groupes de communautés Somba et viole ainsi les textes de la République du Bénin.

Alors qu'il s'adressait au public dans le cadre de sa pré-campagne, l'ex ministre d'Etat Aboubacar Yaya a déclaré que la mairie de Parakou est peuplée d'étrangers. Il ajoute qu'on a rien trouvé d'autre que de nommer un Somba au poste de secrétaire général de la municipalité.
Avec ses titres de Docteur et Professeur d'Université, il a qualifié les ressortissants d'autres ethnies d'étrangers en les désignant sous le nom de pintades et autres.
Des propos xénophobes qui portent atteinte à la dignité des groupes de communautés Somba de l'Atacora au nord-ouest du Bénin et qui peut aussi nuire à la cohésion sociale et à l'unité des peuples dans la ville de Parakou.
Dr Yaya a méconnu l'article 36 de la constitution qui stipule que : chaque Béninois a le devoir de respecter et de considérer son semblable sans discrimination aucune et d'entretenir avec les autres des relations qui permettent de sauvegarder, de renforcer et de promouvoir le respect, le dialogue et la tolérance réciproque en vue de la paix et de la cohésion nationale ».
L'ex ministre viole ainsi les articles 280 et 281 du code pénal de la République du Bénin.
L'article 280 dispose que : « Quiconque porte publiquement atteinte, dans un discours, écrit, propos, prêche religieux aux symboles, valeurs et représentations de l'État, de la Nation, de la République, des traditions, des ethnies ou de toute communauté organisée et légalement constituée, est puni d'une peine d'emprisonnement de cinq (05) ans à dix (10) ans et d'une amende de dix millions (10.000.000) à vingt millions (20.000.000) francs CFA ».
« Si l'auteur des faits énumérés à l'article 280 est un représentant ou responsable d'une organisation ou association civile, religieuse ou artistique, la peine est assortie de la d'échéance des droits civils et politiques ainsi que de l'interdiction de diriger, d'une durée ne dépassant pas dix (10) ans, une organisation ou association visée dans le présent article ou d'en être l'un quelconque des responsables », précise l'article 281 du code pénal.
Aboubacar Yaya doit être non seulement sanctionné pour ses propos régionalistes mais doit également présenter ses excuses aux Parakois.

D. M.

Categories: Afrique

Les non enrôlés du Ravip pris en compte dès 26 février

Thu, 02/20/2020 - 21:15

A travers un communiqué en date de ce jeudi 20 février 2020, l'administrateur, gestionnaire de l'ANIP, Cyrille Gougbédji, porte à la connaissance du public qu'un poste de Recensement administratif à vocation d'identification des personnes (RAVIP) est ouvert pour les citoyens qui n'avaient pas pu se faire recenser lors de la phase massive organisée de novembre 2017 à avril 2018.
Ce poste de recensement est ouvert pour les personnes résidant dans le département du Littoral, et fonctionne les mercredi et vendredi. Il sera fonctionnel dès le 26 février prochain.
Ceci est une occasion pour les populations de la ville de Cotonou qui ne s'étaient pas enregistrées, de se rattraper et de figurer dans la base de données du RAVIP, une étape importante pour être pris en compte par le projet ARCH.
L'ANIP est situé à Cadjèhoun à côté de la station SONACOP.

F. A. A.

Categories: Afrique

Des buffles sèment la terreur à Nikki

Thu, 02/20/2020 - 20:25

C'est avec la peur au ventre que les populations de la localité de Sèrèkalé, commune de Nikki effectuent leurs déplacements. Deux buffles en divagation sèment la terreur dans cette région du nord depuis mercredi 19 février 2020.
Informé de la présence de ces animaux sauvages dans la localité, les autorités communales ont alerté les agents de cantonnement des eaux et forêt de Nikki. « Les buffles sont vraiment dans la commune de Nikki », a confirmé le capitaine Franck Fagnissè, chef cantonnement des eaux et forêt de la région. Ces animaux selon le capitaine, « seraient probablement venus du Nigéria et seraient probablement en partance vers les trois rivières ou le parc W ».
Franck Fagnissè assure avoir pris les dispositions de concert avec les autorités communales pour sensibiliser les populations par rapport aux comportements à adopter vis-à-vis de ces animaux. Les populations n'ont pas à s'affoler, a-t-il souligné en précisant que « les animaux ne sont pas aussi dangereux que ça ».
Le capitaine exhorte les populations à la vigilance, et à éviter toute provocation à l'endroit des deux buffles en divagation.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les Egun-gun interdits de manifestations

Thu, 02/20/2020 - 20:08

A travers un arrêté en date du mercredi 19 février 2020, le préfet du Littoral par intérim, Jean-Claude Codjia a interdit toute manifestation du culte Egun-gun, sur le territoire du département.
Ainsi, toutes manifestations du culte Egun-gun dans la ville de Cotonou sont interdites jusqu'à nouvel ordre. Cette décision préfectorale a été prise à la suite des « troubles à l'ordre public organisés et entretenus par l'une des faîtières le dimanche 16 février 2020 », précise l'arrêté. Jean-Claude Codjia s'est aussi fondé sur « les conclusions issues de la séance de travail du jeudi 13 Février 2020, qui a réuni toutes les faîtières Egun-gun (Adcl, Ocel, Arcl) du Département du Littoral ».
Le directeur départemental de la Police républicaine, le Commissaire Central de la ville de Cotonou et le Maire de Cotonou « sont chargés chacun en ce qui le concerne, de l'application stricte et sans faille des dispositions du présent arrêté ».

A.A.A

Categories: Afrique

Le Bénin et le Niger préparent une campagne de vaccination

Thu, 02/20/2020 - 20:04

Une réunion d'échange entre le Bénin et le Niger a eu lieu le 14 février 2020 à Malanville (commune de Karimama) dans le cadre de la riposte au cas de poliovirus de type 2 détecté, dans le département de l'Alibori. Cette rencontre visant à préparer la campagne de vaccination de riposte a réuni les délégations béninoises et nigériennes ainsi que les représentants des Districts sanitaires frontaliers avec le Bénin (Dosso, Gaya, Falmey, Say), de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et autres.

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé en Afrique, un cas du poliovirus circulant dérivé de souche vaccinale de type 2 (cVDPV2) a été détecté au Bénin à Karimama dans le département de l'Alibori. Cette commune située au nord-est du Bénin fait frontière avec le Niger notamment la région de Dosso (Districts sanitaires de Dosso, Gaya et Falmey) et la région de Tillabéry (Districts sanitaire de Say).
Pour répondre à cette épidémie, il est prévu l'organisation de campagne de vaccination synchronisée entre le Bénin et le Niger.
La première est fixée du 28 février au 1er mars 2020 et la seconde du 13 au 15 mars 2020.
La réunion entre le Bénin et le Niger a permis d'échanger sur un certain nombre de points à savoir : la revue du système de surveillance épidémiologique des deux pays en particulier dans les zones frontalières et les actions nécessaires pour leur renforcement ; les interventions conjointes à mettre en œuvre au niveau des districts frontaliers lors des activités de vaccinations supplémentaires. Elle a permis aussi le renforcement de la collaboration entre les districts sanitaires frontaliers pour faciliter la mise en œuvre de procédures opérationnelles commune.
Les participants à cette rencontre ont aussi discuté d'un mécanisme de suivi/évaluation et de la gestion des données relatives à la mise en œuvre des activités dans les zones frontalières.

Les recommandations

Le communiqué final signé par les chefs des délégations du Bénin et du Niger renseigne sur les différentes recommandations faites. Il s'agit entres autres de : faire un plaidoyer à l'endroit des autorités politico-administratives pour une forte implication dans les activités de vaccination et de la surveillance ; initier des rencontres entre les chefs de centres de santé frontaliers pour planifier les activités transfrontalières dans le cadre de la riposte ; organiser les vaccinations transfrontalières dans les localités voisines, aux dates convenues telles que planifiées par les deux parties ; partager journalièrement au cours de la campagne, les données sur les enfants vaccinés dans les zones transfrontalières entre les responsables de formations sanitaires homologues frontaliers.
Les autres recommandations concernent : la création d'une plate-forme WhatsApp des groupes de districts frontaliers pour faciliter les échanges et le partage d'informations non seulement sur la riposte vaccinale, mais aussi pour le partage des données de routine et de la surveillance. L'accent a été mis sur la documentation de toutes les activités transfrontalières réalisées ; la réalisation une cartographie des aires sanitaires et villages avec les contacts des chefs de formations sanitaires de part et d'autre de la frontière. L'une des recommandations non moins importantes est la mise en place des cadres de concertation au niveau des zones frontalières qui se réuniront périodiquement afin d'échanger sur les activités transfrontalières.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

« Notre parti est menacé (...) » (Boni Yayi)

Thu, 02/20/2020 - 17:42

Le Président d'honneur des FCBE Thomas Boni Yayi a, via sa page facebook, adressé ce jeudi 20 février 2020 un message aux militants et sympathisants du parti. L'ancien chef de l'État évoque la nécessité de réconcilier les FCBE avec les militants tout en notifiant que le parti est menacé par une main extérieure.

Le Président d'honneur Thomas Boni Yayi a réagi à la crise qui secoue le parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) depuis l'obtention du récépissé, qui a permis à la formation politique d'avoir une existence légale en République du Bénin. Une reconnaissance obtenue à la suite de l'exclusion de certaines personnalités du bureau exécutif national.
Des membres du parti ont dénoncé une violation des textes.
Boni Yayi qui n'a pu ramener la cohésion au sein du parti pense que le parti FCBE « est menacé par une main extérieure ». « (…) le nier serait le début d'une réelle crise au regard de notre envergure sur le plan national », a-t-il écrit.
A en croire le président d'honneur, « des confessions et des concessions ont été faites de part et d'autre », lors de la séance de réconciliation, ce qui a permis de clarifier certaines situations.
« Pendant que nous nous croyions rétablis dans nos droits relativement à notre reconnaissance légale confisquée et dénoncée, nous découvrons par la suite comme première confession, que le récépissé récemment et finalement délivré, est le fruit d'une entorse à nos statuts », affirme-t-il.
Selon Boni Yayi, « aucune réunion du Bureau Exécutif National ou aucun congrès préalable, n'a abouti à la modification, en cercle restreint et de manière profonde, des statuts, du Règlement Intérieur, et du Bureau Exécutif National ». Pour lui, « l'implication anormale et la responsabilité du Ministère de l'Intérieur dans le processus sont ici également questionnées ».
« L'esprit de notre famille politique ne peut s'accommoder de la confiscation frauduleuse et abusive des pouvoirs par une seule personne, fusse-t-elle premier responsable du parti, qui cumule les pouvoirs des autres organes au point de se substituer à eux, et /ou décider de leur fonctionnement », souligne-t-il.
Le président d'honneur s'en remet aux militants qui sont les « réels propriétaires du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent ». C'est pourquoi, il recommande « conformément à l'exigence majoritaire des militants sur le terrain, privés des documents d'origine, en toute urgence, une session extraordinaire du Bureau Exécutif National aux fins de convoquer avant le scrutin communal du 17 Mai 2020 un congrès extraordinaire du parti FCBE ».
D'après lui, le congrès doit pouvoir statuer sur le comportement à adopter sur la question de l'existence légale du parti FCBE au regard des échéances à venir.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

79 artisans et 21 élèves identifiés auteurs de grossesse en milieu scolaire

Thu, 02/20/2020 - 16:14

Une enquête de la Direction départementale des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du Borgou a révélé que les artisans sont auteurs de grossesses en milieu scolaire au premier trimestre de l'année scolaire 2019-2020.
Selon l'information rapportée par Abp, 79 artisans ont engrossé les collégiennes dans le département du Borgou.
Inoussa Simé Chabi, le Chef du service des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du département a précisé que 21 élèves et 14 étudiants ont été aussi identifiés comme auteurs de grossesses des apprenantes.
D'après M. Chabi, la lutte enclenchée contre les grossesses en milieu scolaire a permis comparativement aux années passées de réduire le phénomène.
Les enseignants auteurs de grossesses en milieu scolaire se font rares. Ce, à cause des mesures prises pour sanctionner juridiquement et administrativement lesdits enseignants.

Akpédjé AYOSSO

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Les centres de formation du football au Bénin

Thu, 02/20/2020 - 15:15
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Categories: Afrique

« Plm Alédjo peut être le symbole de notre développement touristique » (Talon)

Thu, 02/20/2020 - 13:12

Dans le cadre de la célébration du 30ème anniversaire de la Conférence nationale de février 1990, le Chef de l'Etat Patrice Talon a accordé ce mercredi 19 février un entretien à André-Marie Johnson, ex-journaliste de l'ORTB et Gaston Yamaro, directeur de Deeman radio. Au cours de cette discussion, Patrice Talon s'est prononcé sur le devenir de l'hôtel PLM Alédjo, qui a abrité la Conférence des forces vives de la Nation.

Les travaux de la Conférence nationale ayant conduit à l'avènement du Renouveau démocratique se sont déroulés à l'Hôtel PLM Alédjo. 30 ans après, ce lieu est malheureusement tombé en ruine. Bon nombre de Béninois désirent que ‘'quelque chose reste sur les lieux ‘'.
Le Chef de l'Etat Patrice Talon reconnaît que la salle de conférence de l'hôtel Plm Alédjo constitue pour ceux qui l'ont vécu un endroit mythique. « Mais le mythe réel, et le patrimoine qu'il faut préserver, c'est le contenu de ce qui s'est passé lors de cette Conférence nationale », souligne-t-il.
Pour le locataire du palais de la Marina, « quand on évoque la Conférence, nous ne voyons pas la place où les débats ont eu lieu véritablement ». Tous les Béninois ne voient pas la salle de la Conférence nationale comme le symbole de cette mutation.
« Notre Constitution, les textes qui sont issus de la Conférence nationale, constituent pour moi le symbole le plus fort, le souvenir le plus fort de ce que nous avons fait en 1990 », a affirmé le président de la République.
A en croire Patrice Talon, il ne serait pas pertinent de vouloir garder les lieux tels quels. L'idéal serait que la zone où se situe le Plm Alédjo « avec l'esprit de la Conférence nationale, devienne pour nous un facteur de création de richesse, d'emploi, de développement ».
« Si ce lieu, Plm Alédjo peut être le symbole de notre développement touristique, avec un complexe hôtelier extraordinaire qui va drainer des centaines, des milliers de personnes tous les ans, créer de l'emploi, créer de la richesse. (...) Ma volonté, mon souhait, c'est que le Plm Alédjo et le lac marin qui le jouxte, constituent un complexe balnéaire de développement touristique », soutient-il.
Patrice Talon voudrait aussi que « tout ce qui se fera sur ces lieux immortalise le nom Plm Alédjo ».

Akpédjé AYOSSO

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Le Roi lance la nouvelle stratégie de développement

Thu, 02/20/2020 - 13:00

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé jeudi 13 février 2020, à la province de Chtouka Ait Baha, la cérémonie de lancement de la nouvelle stratégie de développement du secteur agricole baptisée “Génération Green 2020-2030” et de celle relative au secteur des eaux et forêts “Forêts du Maroc”.
La présentation de ces nouvelles stratégies a été faite par le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch.

La stratégie “Génération Green 2020-2030” se base sur une capitalisation des acquis réalisés par le Plan Maroc Vert, à travers l'adoption d'une vision nouvelle du secteur agricole, la consécration d'une nouvelle gouvernance et la mise à disposition du secteur de moyens modernes.
La nouvelle stratégie a été conçue conformément aux hautes orientations Royales contenues dans le discours du Souverain à l'occasion de l'ouverture de la 1ère session de la 3ème année législative de la 10ème législature (12 octobre 2018). Le Roi avait appelé à « une consolidation des acquis réalisés dans le domaine agricole et à la création de nouvelles activités génératrices d'emplois et de revenus, notamment en faveur des jeunes en milieu rural ».
Selon le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, la nouvelle stratégie agricole repose sur deux fondements à savoir : la valorisation de l'élément humain et la poursuite de la dynamique du développement agricole.
La stratégie a pour but de réunir toutes les conditions favorisant l'émergence d'une nouvelle génération de classe moyenne agricole (350.000 à 400.000 ménages) à travers l'amélioration du revenu au sein des ménages actifs dans le secteur agricole.
« Cette classe moyenne et ces jeunes agriculteurs pourront également recourir à une nouvelle génération d'organisations agricoles plus innovantes et bénéficier de nouvelles mesures d'accompagnement leur permettant de renforcer leurs compétences », a souligné le ministre.
S'agissant de la poursuite de la dynamique de développement du secteur, il est prévu « la consolidation des filières agricoles, en vue de la multiplication des exportations et du PIB agricole pour atteindre 200 à 250 milliards de DH à l'horizon 2030 (...), la modernisation de 12 marchés de gros et des marchés traditionnels ».
A cela s'ajoutent le renforcement de la résilience et la durabilité du développement agricole, l'amélioration de la qualité et de la capacité d'innovation.
Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts a indiqué que la mise en œuvre de cette stratégie « nécessitera une augmentation annuelle du budget du secteur de près de 2,5 % et ce à partir de l'an 2020 ».

Stratégie “Forêts du Maroc”

Cette nouvelle stratégie vise à faire des forêts « un espace de développement, à assurer une gestion durable des ressources forestières, à adopter une approche participative associant les usagers, à renforcer les capacités de production des forêts, et à préserver la biodiversité ».
A l'horizon 2030, grâce à cette stratégie, il est attendu « le repeuplement de 133.000 ha de forêts, la création de 27.500 postes d'emploi, outre l'amélioration des revenus des filières de production et de l'éco-tourisme pour atteindre une valeur marchande annuelle de 5 milliards de DH ».

La stratégie « Forêts du Maroc » propose quatre axes tels que : la création d'un nouveau modèle basé sur une approche participative associant les populations à la gestion ; le développement des espaces forestiers selon leurs richesses ; la promotion et la modernisation des métiers forestiers à travers la création de pépinières forestières modernes et l'introduction de l'outil numérique dans la gestion du secteur.
Le dernier axe est la réforme institutionnelle du secteur notamment par la création de deux agences de gestion de la propriété forestière et des parcs nationaux ainsi que par la qualification des ressources humaines et la mise en place d'un pôle de formation et de recherche. Aussi, est-il prévu l'aménagement et la valorisation des dix parcs nationaux.
« Ces deux nouvelles stratégies, agricole et des eaux et forêts, seront mises en œuvre à partir de 2020, notamment au niveau territorial selon les spécificités et les atouts de chaque région, et ce en coordination avec tous les intervenants, selon les principes de la bonne gouvernance en termes de suivi et d'évaluation des investisseurs ainsi que des indicateurs d'efficacité et de rendement », a expliqué Aziz Akhannouch.

Akpédjé AYOSSO

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02 morts calcinés et 01 blessés

Thu, 02/20/2020 - 09:47

Un camion-citerne d'une contenance de 45 000 litres d'essence a pris feu dans la nuit de mardi à mercredi 19 février 2020 à l'entrée de la ville de Tanguiéta, dans le département de l'Atacora. Selon Frissons Radio, l'incendie a fait deux morts calcinés et un blessé grave. Les deux victimes décédées sont le conducteur du camion de nationalité ghanéenne et le propriétaire de nationalité togolaise.
Le blessé a été évacué aux urgences d'un hôpital.
Le véhicule a été complètement brûlé.
Les flammes ont été maîtrisées grâce à l'intervention des sapeurs-pompiers. L'incendie serait déclaré à la suite d'une défaillance du système de freinage.

Akpédjé AYOSSO

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« Le système partisan n'a pas remis en cause le multipartisme intégral » (Talon)

Thu, 02/20/2020 - 09:44

Au cours d'une causerie débat sur la télévision nationale à l'occasion de la célébration des 30 ans de la Conférence nationale des forces vives de la nation, le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a souligné que la réforme du système partisan n'a pas remis en cause le multipartisme intégral, qui est un des acquis de la conférence des forces vives de la nation de février 1990. Selon le chef de l'Etat, le Bénin est unique. Un parti politique qui a vocation à conquérir le pouvoir et l'exécuter peut être sans gêne un parti de quartier, de région, d'une ethnie ?, s'est-il interrogé indiquant que la réponse c'est ‘'non''.
L'idéal selon lui est que les partis aient une envergure nationale compatible avec la responsabilité nationale qui va avec l'exercice de pouvoir. Et depuis que le multipartisme intégral a été proclamé, il n'y a pas eu au Bénin un parti d'envergure nationale, a déploré le chef de l'Etat. Pour lui, il était temps de faire quelque chose pour inciter, pour susciter la création de grands partis politiques d'envergure nationale, tel que souhaités par les acteurs politiques.

La réforme du système partisan exige que les partis politiques qui ont la responsabilité exclusive d'animer la vie politique et de produire les dirigeants politiques, doivent avoir une envergure nationale, être représentés dans tout le pays et être en mesure de présenter des candidats à une élection législative dans toutes les circonscriptions du Bénin. Il en est de même pour les élus communaux. Il s'agit selon le président de la République, de règles souhaitées de tous, qui ont conduit à la volonté souhaitée des partis politiques, et qui fait que le nombre de partis est réduit à 12. Selon Patrice Talon, le gouvernement n'a pas décrété qu'il y ait 12 partis. « Il a été dit seulement avec les acteurs politiques, que pour exercer le pouvoir politique au Bénin, il faut avoir l'envergure nationale compatible avec la responsabilité nationale, a-t-il confié.

La question de la transhumance politique

La transhumance est un travers du système politique, et cela n'existe pas qu'au Bénin. C'est le côté éthique et morale de l'activité politique, a rappelé le président de la République. La transhumance politique à l'en croire n'est pas si préjudiciable à la responsabilité politique des acteurs au sens de l'envergure nationale qu'il faut pour exercer le pouvoir. Que quelqu'un ne se sente pas bien dans un parti politique et entre dans un autre, l'important selon le chef de l'Etat, est qu'il soit dans un parti politique d'envergure. Ce genre de transhumance selon lui est lié à la recherche de positionnement lié parfois à des intérêts politiques particuliers des acteurs politiques. Le chef de l'Etat a par ailleurs précisé que ces travers au fil du temps, seront corrigés. Mais ce n'est pas par la loi que le pays parviendra à corriger tous ses travers, a ajouté Patrice Talon. Pour lui, il faut que les lois respectent les activités individuelles et que cela ne montre pas que c'est préjudiciable à l'intérêt général.

F. A. A.

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