Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération M. Aurelien Agbénonci a reçu, le vendredi 28 février 2020, les copies figurées des lettres de créance de M. Azanaw Tadesse Abraha, Ambassadeur agréé d'Éthiopie près le Bénin ; de Joanna Tarnawska, Ambassadeur agréé de Pologne près le Bénin et de M. Jalel Trabelsi, Ambassadeur agréé de Tunisie près le Bénin.
Les pistes de coopération ont été scrutées entre M. Azanaw Tadesse Abraha, Ambassadeur agréé d'Éthiopie près le Bénin et le ministre Aurélien Agbénonci.
Les échanges avec M. Joanna Tarnawska, Ambassadeur agréé de Pologne près le Bénin a permis au ministre des Affaires étrangères de solliciter un renforcement des relations en matière économique et commerciale ainsi qu'un partenariat ambitieux dans la formation technique et professionnelle.
La diversification de la coopération à travers l'approfondissement des relations dans les domaines de la recherche en médecine, agriculture et Tic était au cœur des discussions entre le chef de la diplomatie béninoise et M. Jalel Trabelsi, Ambassadeur agréé de Tunisie près Bénin.
A.A.A
Des transhumants transfrontaliers sont déjà bloqués aux frontières béninoises. C'est le cas de Diallo Hama de la région de Tambaga, située à l'est du Burkina Faso. Après avoir parcouru une distance de 200 kilomètres avec son troupeau, il est bloqué aux frontières béninoises. Et ce, en raison d'un arrêté du gouvernement du président Patrice Talon datant du 26 février dernier. Dans un entretien accordé à RFI, le pasteur transhumant souligne qu'il y a problème d'eau, et de pâturages. A l'en croire, il y a des troupeaux qui ne peuvent pas se lever. « Les animaux vont mourir », a-t-il alerté.
Selon l'arrêté gouvernemental, aucun transhumant étranger ne peut traverser les frontières béninoises pour faire paître ses troupeaux. Seul le Niger bénéficie d'une mesure d'exception. Mais le nombre de bêtes autorisées est limité à 50.000.
Cette décision du gouvernement béninois a été prise en raison de l'insécurité qui caractérise la transhumance transfrontalière, et marquée le plus souvent par des conflits répétés entre agriculteurs et éleveurs. Des conflits qui sont souvent soldés par des pertes en vies humaines.
Le président du réseau d'éleveurs ouest-africain, Dodo Boureima Bilital Maroobé regrette la stigmatisation des pasteurs. « On fait souvent un amalgame, on dit que ce sont les transhumants qui véhiculent la violence. Or un éleveur cherche à sauver son troupeau. Il ne peut pas se mêler à ce genre de choses », a-t-il confié à RFI.
Du fait des inondations, le Bénin a perdu plusieurs aires de pâturage, renseigne Wolou Alawolé, point focal de la transhumance au ministère de l'élevage.
Les sécheresses, indique-t-il, ont aussi contribué à réduire très fortement la biomasse que le ministère selon lui, espére en temps normal.
F. A. A.
Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et les Petites et Moyennes Industries (PMI) peuvent désormais faire leur raccordement au réseau d'eau de la SONEB gratuitement. La nouvelle réforme qui entre dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires au Bénin a été présentée ce lundi 02 mars 2020, aux professionnels des médias lors d'une conférence de presse tenue au Ministère de l'Economie et des Finances.
La séance a réuni le directeur général de la SONEB, Camille Dansou, le directeur des études et projets d'investissement de l'APIEX, Eric Akoutey et le conseiller technique au suivi des réformes du ministère de l'économie et des finances, Sina D. Ilyass.
Après la gratuité au raccordement à l'électricité pour les Petites et moyennes entreprises ou industries (PME/PMI) ayant des besoins de consommation dont la capacité est comprise entre 140 et 160 Kva, la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) emboîte le pas à la SBEE. Elle rend gratuit le raccordement initial au réseau d'eau aux entreprises PME/ PMI.
Selon le directeur général de la SONEB, cette mesure s'inscrit dans le lot des nombreuses réformes entreprises par le gouvernement béninois pour l'amélioration du climat des affaires. Avec cette gratuité, les PMI/ PME ne débourseront plus la somme de 110.000 FCFA initialement perçue par la SONEB avant d'avoir accès à l'eau potable.
Mieux, informe Camille Dansou, les demandes de raccordement peuvent se faire sur le site web de la société www.soneb.bj.
Le délai de satisfaction des demandes est fixé à 6 jours au maximum.
« Aujourd'hui, nous avons tout mis en œuvre comme dispositif au niveau de la SONEB pour pouvoir satisfaire toute demande », rassure le Dg Camille Dansou.
Les conditions à remplir
Les Petites et moyennes entreprises ou industries (PME/PMI) doivent remplir un certain nombre de critères pour bénéficier de cette gratuité. L'entreprise doit fournir la preuve de son existence et aussi être propriétaire du domaine sur lequel le raccordement sera fait. Il faut également que le réseau d'eau de la SONEB soit à proximité des locaux de l'entreprise concernée.
Selon le directeur des études de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX) Eric Akoutey, à travers cette réforme, le gouvernement affiche une nouvelle fois sa volonté de faciliter les affaires dans notre pays. Pour lui, le raccordement à l'eau portable ne doit plus être une contrainte pour les PME et PMI.
Des mesures pour améliorer le climat des affaires
D'après le conseiller technique au suivi des réformes du ministère de l'économie et des finances, le Bénin est devenu un pays d'investissement avec une panoplie de mesures prises par le gouvernement.
Elles sont entre autres : la création et la formalisation en ligne des entreprises et la gratuité du raccordement à l'électricité pour les PME /PMI avec des besoins de consommation entre 140 et 160 Kva.
A cela s'ajoutent la gratuité du raccordement à l'eau portable et le paiement des impôts et taxes en ligne.
La loi finance 2020 qui est en cours renseigne Sina D. Ilyass contient aussi beaucoup de réformes parmi lesquelles, la réduction du nombre des impôts.
Toutes ces mesures prises par le gouvernement de Patrice Talon ont pour but d'améliorer les conditions d'entrepreneuriat et d'investissement au Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Un cas suspect de coronavirus a été identifié au Sénégal ce lundi 02 mars 2020. L'annonce a été faite par le président Macky Sall à l'occasion du Conseil présidentiel auquel ont pris part des partenaires et acteurs du secteur de la santé.
Selon les informations publiées par le site dakaractu, l'Institut pasteur de Dakar (IPD) qui a en charge le patient de nationalité étrangère, procède à des examens pour voir si l'intéressé souffre vraiment de la maladie. « C'est un cas suspect en cours de validation. Mais si le cas est confirmé, cela veut dire qu'on devra changer de comportement. Cela voudra dire que la maladie est dans nos murs », a déclaré le président Macky Sall.
Le Sénégal pourrait être le 2ème pays affecté en Afrique subsaharienne après le Nigéria.
Au Bénin, le directeur des Opérations de AHS-Benin, Colacito Riccardo, après ses vacances en Italie, pays à risque où des cas de coronavirus ont été détectés, a refusé ce dimanche 1er mars 2020, de se soumettre au contrôle sanitaire dans le cadre de l'épidémie de Coronavirus à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Il a préféré se retourner à bord du vol de la compagnie Air France qui le transportait.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les Petites et moyennes entreprises (PME) et Petites et moyennes industries (PMI) pourront désormais se raccorder facilement
au réseau de la Société nationale des eaux du Bénin (SONEB). C'est l'une des initiatives prises par la SONEB dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires au Bénin. Elle vise à accompagner le gouvernement dans sa politique de promotion de nouveaux investissements.
A travers un communiqué en date du 26 février 2020, la Société nationale des eaux du Bénin informe le public qu'elle offre des facilités d'accès à l'eau potable aux PME et aux PMI en rendant gratuit sur toute l'étendue du territoire national, leur raccordement initial au réseau d'eau de la SONEB.
Selon le communiqué signé de la personne responsable des marchés publics, pour compter de ce lundi 02 mars 2020, toute PME ou PMI sociétaire, propriétaire de son immeuble et jouissant d'un permis de construire, et de la proximité immédiate du réseau d'eau de la SONEB permettant l'exécution d'un branchement peut formuler gratuitement sa demande de raccordement.
Les demandes sont enregistrées en ligne sur le site web de la SONEB www.soneb.bj.
Le raccordement initial accordé aux PME et PMI est de calibre 15 ou 20, faisable dans un délai de 06 jours ouvrables au maximum.
F. A. A.
Un jeune homme âgé d'environ 30 ans a été abattu dans la matinée de ce lundi 02 mars 2020 à Dévé, dans la commune de Dogbo.
Selon les informations, le peulh auteur de ce crime, se serait trompé de personne en abattant le sieur D. H., originaire de Sahouè, dans la commune de Houéyogbé, et qui travaillait une mine d'extraction de gravier.
La victime allait déféquer dans la brousse quand le peuhl, l'ayant confondu à un certain Gbéti avec qui il a eu des antécédents, a tiré sur lui.
Pour manifester leur mécontentement, les populations se sont soulevées et ont détruit la maison du peuhl.
La Police républicaine se s'est rendue sur les lieux pour rétablir l'ordre.
Le peuhl a été arrêté et sera présenté au procureur.
F. A. A.
Les partis politiques en course pour les élections communales et municipales du 17 mai prochain peuvent déjà déposer leurs dossiers de candidatures à la Commission électorale nationale autonome (CENA). L'opération d'enregistrement des dossiers de candidatures qui a démarré ce lundi 02 mars, va s'achever le mercredi 11 mars prochain.
Chaque parti politique devra déposer une liste de 3630 dossiers à savoir, 1815 dossiers pour les titulaires, et 1815 pour les suppléants. Ces dossiers doivent comporter une copie légalisée de la carte d'électeur, une copie légalisée du certificat de nationalité, un bulletin n°3 du casier judiciaire datant de moins de trois mois, une copie légalisée de l'extrait d'acte de naissance ou toute pièce en tenant lieu, un certificat de résidence délivré par le maire ou l'un de ses adjoints, un quitus fiscal des trois dernières années (2017, 2018 et 2019), une procuration légalisée du candidat donnant mandat au représentant légal du parti pour signer la déclaration de candidature en ses lieu et place, une déclaration sur l'honneur du candidat certifiant qu'il ne se retrouve dans aucun des cas d'inéligibilité prévus par le code électoral et qu'il sait lire et écrire le français.
A ces différentes pièces s'ajoutent la quittance de versement au Trésor public du cautionnement de 10 000 F CFA par candidat, soit 18 millions 150 000 pour une liste de de déclaration de candidatures comportant les noms, prénoms, professions, dates et lieux de naissance ainsi que les adresses complètes des candidats.
Le défaut ou l'invalidité de l'une de ces pièces entraîne le rejet de l'ensemble des dossiers du parti politique concerné.
Mais, contrairement aux dernières législatives, les partis politiques dont les dossiers de candidatures seront rejetés, disposeront d'un délai de 72 heures pour corriger la faute relevée. Cette mesure corrective n'est pas admise en cas de doublon de candidatures.
Conformément aux dispositions du nouveau Code électorale, les dossiers de candidatures à déposer à la CENA doivent prendre en compte les 546 circonscriptions électorales, considérées dans le cadre de ces élections, à l'échelle de l'arrondissement.
Hormis le parti Restaurer l'Espoir qui a renoncé à la course pour les élections communales et municipales, si les 12 autres formations politiques légalement reconnues dans le pays au terme de la réforme du système partisan déposent leurs dossiers, l'institution chargée de l'organisation des élections au Bénin aura un total de 43.560 dossiers à étudier.
Afin de faciliter la tâche aux formations politiques, la CENA a mis l'application « Gestelections » à la disposition des partis politiques.
F. A. A.
Un ressortissant revenu de l'Italie par un vol de la compagnie Air France a refusé dimanche dernier de se soumettre au contrôle sanitaire dans le cadre de l'épidémie de Coronavirus.
Le directeur des Opérations de AHS-Benin est rentré à Cotonou ce dimanche 1er mars 2020 à Cotonou à bord d'un vol de la compagnie Air France. M. Colacito Riccardo revient ainsi au Bénin après ses vacances en Italie, son pays d'origine.
L'Italie étant considérée comme un des pays à risque de l'épidémie de Coronavirus où des cas ont été détectés, il urge, conformément aux dispositions prises par les autorités sanitaires et aéroportuaires à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, de mettre ce cas suspect en observation.
Mieux, étant donné que le premier cas de coronavirus détecté au Nigéria provient de ce pays, il urge de mettre le directeur des Opérations de AHS-Benin, Colacito Riccardo en isolement afin d'éviter l'introduction du virus sur le territoire béninois.
Mais le sieur Colacito Riccardo a refusé de soumettre à ces mesures et a préféré repartir sur le même vol.
F. A. A.
Un accident de circulation survenu au petit matin de dimanche 1er mars 2020 a Sanson, un arrondissement de la commune de Tchaourou a fait 2 morts et 3 blessés. Selon ‘'Frissons, Radio'', il s'agit d'une collision entre deux motocyclistes.
Les 3 blessés ont été évacués au Centre Hospitalier Départemental Borgou.
Akpédjé AYOSSO
Triste événement à Hêvié dans la commune d'Abomey Calavi. 2 enfants ont perdu la vie, vendredi 28 février 2020 à la suite de l'effondrement d'un puisard. Selon ‘'Frissons Radio'', le drame est survenu alors que 5 enfants d'une même famille jouaient dans la Cour de leur maison. Ils se sont tous retrouvés dans le puisard d'une profondeur de 6 mètres.
Les secouristes ont pu repêcher 03 enfants vivants, mais ceux âgés de 6 ans et 3 ans n'ont pas survécu. Les 3 enfants se portent bien selon leur père après les soins reçus à l'hôpital.
Akpédjé AYOSSO
Les sages et notables du département du Borgou ont tenu ce samedi 29 février 2020, une réunion de réconciliation des responsables du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE). Au terme de la réunion qui a eu lieu au domicile de Alassane Mousse, plusieurs décisions ont été prises.
Il s'agit entre autres, de la participation de la formation politique aux élections communales et municipales du 17 mai prochain dans un esprit unifié pour une victoire probante et écrasante.
Un accent a été mis sur de la gestion des dossiers de candidatures conformément au dispositif organisationnel convenu lors de la dernière réunion du Bureau exécutif national notamment en ce qui concerne la centralisation et l'établissement de la liste de candidatures.
L'une des décisions non moins importantes est l'organisation du congrès extraordinaire du parti deux semaines après l'installation des conseillers communaux.
Une délégation des sages et notables est annoncée à Cotonou pour faire le point de la rencontre au président d'honneur des FCBE, l'ex président Boni Yayi.
F. A. A.
La Société béninoise d'énergie électrique (SBEE) entend désormais faciliter les procédures de raccordement de son réseau au secteur privé. La réforme mise en œuvre à cet effet a été exposée vendredi 28 février dernier au cours d'une séance d'échanges initiée par le ministre de l'économie et des finances.
Le Conseiller technique au suivi des réformes du ministre de l'économie et des finances, Illias Sina, a rappelé à cette occasion que la question de l'énergie est une préoccupation au cœur du gouvernement de la Rupture. « La transformation structurelle de notre économie passe par la disponibilité de l'énergie électrique, raison pour laquelle elle figure au nombre des axes stratégiques du gouvernement », a-t-il souligné. Selon le Conseiller technique au suivi des réformes, l'énergie électrique au Bénin est disponible depuis que les réformes majeures ont pris corps. Ce qui explique selon lui, la diminution significative des coupures de courant depuis la mise en place de la centrale électrique de Maria Gléta qui fournit de « l'énergie en continuité ».
A en croire Illias Sina, si la production est améliorée, le gouvernement va travailler « sur la qualité de la distribution ».
La phase de la distribution qualitative de l'énergie électrique par la SBEE, est maintenant enclenchée avec la réforme au profit du secteur privé qui, selon lui, se voit soulagé des frais de raccordement pour une capacité de puissance comprise entre 140 et 160 kva.
Les avantages pour les PME et PMI
Il s'agit entre autres, de la diminution du nombre de procédures pour le raccordement qui passe de 5 à 3 ; de la dématérialisation de la demande de raccordement sur le portail web de la SBEE ; de la fixation du nombre de jours de raccordement à (30) trente jours ; de la mise en place de la gratuité du raccordement à l'électricité pour les PME et PMI ayant des besoins de consommation d'une puissance comprise entre 140 et 160 kva.
A ces différentes mesures, s'ajoute l'établissement d'un règlement de services entre l'Autorité de Régulation de l' Energie (ARE) et la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE). Ce qui permettra de suivre la performance de société et veiller à la qualité et à la fiabilité du service qu'elle offre, et le suivi des statistiques sur les coupures de l'électricité. Toutes ces données sont disponibles et consultable sur le site www.sbee.bj, www.are.bj .
Cette réforme en cours à la SBEE résulte de la volonté manifeste du gouvernement d'élever une grande masse d'entreprises et d'industries béninoises à travers l'amélioration du climat des affaires.
Selon le directeur commercial de la société, Michel Bergarmin, « la SBEE veut être un porteur d'affaires pour l'amélioration en thème de qualité de la vie de la population béninoise ».
Le défi de la fourniture optimale en énergie électrique du Bénin, selon lui, est relevable, car l'équipe dirigée par Jacques Paradis rassure-t-il, atteindra les objectifs qui lui sont assignés. « On reçoit la demande de raccordement en ligne et six jours après, on vous présente un devis, si vous êtes d'accord, on vous raccorde en 30 jours », a-t-il précisé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le ministre des sports, Oswald Homéky accompagné des directeurs techniques de son ministère et du maire Dâh Hêfa, était ce vendredi 28 février dernier, sur le chantier de construction du stade omnisport d'Adjohoun dans le département de l'Ouémé. Après une rencontre avec le maire, Roland Dah Hêfa, les deux personnalités se sont dirigées sur le chantier de construction du stade.
Suivant les constats sur le terrain, pas de doute à se faire, les travaux évoluent normalement pour un taux d'exécution estimé à 75%.
Pour ce qui concerne l'encadrement des classes sportives, les encadreurs sont payés, et le matériel destiné au renforcement des capacités des apprenants sera bientôt renforcé.
F. A. A.
A la tête d'une délégation, le ministre du tourisme, de la culture et des arts Jean Michel Abimbola a effectué ce week-end, une visite au Parc national de la Pendjari dans le département de l'Atacora. Objectif : évaluer et apprécier les travaux de l'Ong African Parks Network, gestionnaire du parc depuis plus de deux ans.
Le ministre du tourisme, de la culture et des arts Jean Michel Abimbola qui a passé deux jours dans le Parc de la Pendjari a eu une séance de travail avec les responsables. Il a visité entre autres le camp de formation des rangers, la base opérationnelle, la base sécuritaire et le dispositif anti-braconnage.
Selon le constat du ministre, le parc national de la Pendjari a repris vie grâce au travail de préservation et de conservation de l'Ong African Parks Network.
Le gouvernement qui ambitionne faire du Bénin l'une des premières destinations touristiques en Afrique, protéger et promouvoir la diversité biologique de la Pendjari et promouvoir la politique d'amélioration du bien-être des populations riveraines ne s'est donc pas trompé en confiant la gestion du parc à cette organisation.
Pour rassurer les touristes, la sécurité au parc national de la Pendjari a été aussi renforcée.
Cette excursion touristique a permis à la délégation d'observer des éléphants, des hyènes, des lions, des babouins, des girafes, des oiseaux et autres espèces animales.
La délégation conduite par le ministre Jean Michel Abimbola est composée du Directeur général de l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme (Anpt), José Pliya, du Directeur du développement du tourisme, Bertrand Adjovi et autres.
Akpédjé AYOSSO
(Par Roger Gbégnonvi)
La démocratie libérale n'autorise ni le faux ni la fraude. Aussi le Gouvernement de la Rupture fait-il la guerre aux faux médicaments et ordonne aux pharmaciens de se fournir auprès des laboratoires agréés afin que soit respecté le citoyen malade et que sa maladie ne devienne pas un lieu de marchandisation susceptible de faux et de fraude.
Mais il aura échappé au Gouvernement de la Rupture que le charlatan béninois en est exactement à la marchandisation de la maladie, en est au faux et à la fraude sur le citoyen malade ou susceptible de l'être. Est appelé ici charlatan celui qui fabrique et vend des mixtures à ingurgiter et des objets à porter, le tout censé guérir moult maladies et désamorcer la sorcellerie. A frais évalué entre 500 et 5.000 f. CFA, le charlatan offre santé, chance et bonheur. N'est pas ici en cause son existence : il est figure de notre paysage traditionnel et n'en disparaîtra pas demain. Est ici en cause le fait que, moyennant paiement, il s'étale en éloquence sur les radios et les télévisions, s'adjugeant ainsi une crédibilité qui en appelle à la foi et non à la raison et à la science. Radios et télévisions, publiques ou privées, ont reçu l'aval de l'Etat sur recommandation de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication, qui tient sa légitimité de la Constitution. Dès lors, le charlatan vaticinant à la radio ou à la télévision le fait avec, en filigrane, la caution de l'Etat et de la Constitution. S'il s'avère qu'il affabule, il trompe le citoyen malade, et ridiculise l'Etat et la Constitution.
Et l'on aurait tort d'invoquer la religion pour tolérer le charlatan sur nos ondes. Lorsque pasteur et imam prêchent Dieu-Allah et l'au-delà, et que le pasteur énonce ‘‘Jésus guérit'', lui et l'imam s'appuient sur le christianisme et l'islam qui, tout en montrant le ciel, ont quand même su instaurer sur la terre deux civilisations conquérantes. Le charlatanisme ne se prévaut et ne peut se prévaloir d'aucun dynamisme puisque sa stratégie, si c'en est une, tient de l'attentisme confiant et béat : l'individu ingurgite et porte, et l'effet attendu est censé advenir. Magie. Miracle. Le charlatanisme est un abus de pouvoir exercé par le charlatan-commerçant sur le citoyen malade ou angoissé, et dont la maturité et la lucidité ont été affaiblies par le malheur réel ou supposé. En interdisant d'antenne le charlatan-bonimenteur, l'Etat se désolidarise de son emprise psychologique sur le citoyen fragilisé.
Les vertus empiriques des plantes sont ‘‘magiques'', ‘‘miraculeuses'', jusqu'á ce que lesdites plantes entrent en laboratoire où chimistes et physiciens dégagent et précisent leur principe actif, précisent aussi dans quelles conditions le patient peut en user sans dommage, sans risque, par exemple, d'insuffisance rénale, fatale. Sans ce préalable, sous prétexte de santé, de chance et de bonheur, le charlatan propage, à son insu peut-être, un espoir vain et dangereux. En l'interdisant donc d'antenne, le Gouvernement de la Rupture ne protège pas que le citoyen aux abois, il protège aussi le charlatan contre lui-même, il lui fait comprendre qu'il doit s'en remettre à la rationalité. Le Gouvernement de la Rupture exigera donc du charlatan qu'il passe par la case laboratoire, microscope et rayons laser afin d'obtenir pour ses mixtures, ses bagues et consorts, le label de l'efficacité scientifique. Pas tout à fait certaine, mais plus sûre que tous les empirismes et la batterie de grigris hérités des ancêtres.
Pendant que le charlatan remplit les formalités d'obtention d'un brevet officiel et crédible, radios et télévisions combleront avec intelligence le manque à gagner après avoir compris, elles aussi, que mirage et chimère charlatanesques ne sont pas l'avenir du Bénin.
En tout état de cause, et dans les conditions actuelles de pratique de la charlatanerie, si le Gouvernement de la Rupture interdit d'antenne le charlatan au Bénin, il fait œuvre de santé publique. C'est une urgence. Et c'est une exigence de la démocratie et de la liberté.
Le premier cas de coronavirus a été signalé ce jeudi 27 février 2020 au Nigéria, pays voisin du Bénin. Il s'agit d'un ressortissant italien travaillant à Lagos qui est rentré de la ville de Milan quelques jours plus tôt. Ce vendredi 28 février 2020, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin était sur le plateau de la télévision nationale pour informer l'opinion publique des mesures prises par le gouvernement pour prévenir et faire face à l'épidémie de coronavirus.
Le gouvernement du Bénin a pris un ensemble de mesures pour prévenir et faire face à l'épidémie de coronavirus. Selon le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin lorsqu'on parle d'épidémie, il y a un certain nombre de dispositions qui doivent être prises notamment au volet coordination, surveillance, au volet laboratoire, prévention, contrôle de l'infection, prise en charge et communication.
En ce qui concerne la coordination, le gouvernement dès que l'OMS a annoncé cette épidémie comme une urgence de santé publique a mis en place un comité interministériel. Il y a également un comité national de crise sanitaire au niveau du ministère de la santé. « Tous ces comités se réunissent au moins une fois par semaine », souligne le Professeur Benjamin Hounkpatin.
S'agissant du volet surveillance, le gouvernement a mis en place une plateforme aéroportuaire et un dispositif au niveau des frontières terrestres.
D'après le ministre, le volet laboratoire est très important parce que « lorsque vous avez des cas qui viennent, vous les mettez en quarantaine » et « il faut être en mesure de poser le diagnostic assez rapidement pour soit garder le patient ou lever la quarantaine ». Il ajoute que « plus la quarantaine dure plus vous avez du mal à gérer ». De ce fait, « le diagnostic en un temps record est indispensable ».
« Aujourd'hui, le Bénin est également l'un des pays à même de poser le diagnostic surplace », rassure le ministre Hounkpatin.
Quant aux volets prévention, contrôle de l'infection et prise en charge, le Bénin a une équipe de volontaires prête et formée pour faire face à l'épidémie. Une partie a été déployée au niveau de la plateforme aéroportuaire et au niveau des frontières terrestres. L'équipe est chargée de contrôler les passagers avec des dispositifs adéquats notamment : caméra et scanners thermiques, pistolet thermique, gels hydro alcooliques et solution chlorhydrique.
Outre ces ressources humaines, le Bénin a mis en place des sites d'isolement adaptés et conformes aux normes internationales. Il y en a à Cotonou et également au niveau des départements et des zones sanitaires du Bénin.
« Nous avons dans le pays une quantité suffisante de masques pour faire face à l'épidémie », rassure le ministre.
Au niveau des frontières terrestres, les équipes de santé travaillent en collaboration avec les équipes du ministère de l'intérieur et un dispositif est installé à chaque poste frontalier.
Benjamin Hounkpatin a aussi évoqué les recommandations faites à tout individu en provenance d'un pays à risque. Le passager doit le signaler aux agents présents à l'aéroport et contacter les numéros 95 36 11 07 / 51 02 00 00 / 51 04 00 00.
Il doit aussi pratiquer l'auto isolement pendant 14 jours. En cas d'apparition des symptômes (fièvre, toux) du Covid-19, il faut se protéger avec un masque et éviter de se rendre dans une structure sanitaire ou effectuer des déplacements. Il est recommandé d'appeler tout simplement le numéro du SAMU qui est le 95 36 11 02 / 95 36 11 04.
Le gouvernement béninois assiste aussi les Béninois qui vivent dans les pays à risque notamment en Chine dans la ville de Wuhan, foyer de l'épidémie. Ce, à travers une intervention morale et financière.
A en croire certaines publications, la chloroquine pourrait s'avérer utile contre le coronavirus. Sur le sujet, Bénjamin Hounkpatin souligne qu'il n'y a pas encore de recommandations à ce sujet.
Le ministre de la santé invite tous les Béninois à la sérénité. Ils doivent respecter les mesures préventives qui sont entre autres : le lavage des mains avec de l'eau et du savon, jeter dans la poubelle les cache-nez et autres mouchoirs utilisés.
Akpédjé AYOSSO
Dans le cadre de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-Cameroun 2021), les Ecureuils du Bénin affronteront le mercredi 25 mars prochain, l'équipe de Lesotho au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo à 13 heures.
La rencontre autrefois annoncée pour être dirigée par des arbitres sierra léonais, un pays adversaire des Ecureuils, sera officiée par un quatuor zambien. Janny Sikazwe sur la pelouse sera assisté de Romeo Kasengele, Kabwe Chansa et Audrick Nkole. Pare Lossen de nationalité burkinabè sera l'inspecteur des arbitres.
Le commissariat du match sera assuré par le togolais Baba Touré.
L'officier de sécurité est le Ghanéen Nick Owusu.
La Confédération africaine de football (CAF) est revenue sur sa décision de confier l'arbitrage de ce match à des Sierra Léonais, suite à une plainte de la Fédération béninoise de football (FBF).
F. A. A.
Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia à travers un arrêté ministériel datant de ce jeudi 27 février 2020, a défini la liste des pièces permettant aux électeurs de justifier leur identité au moment du vote lors des communales et municipales du 17 mai prochain.
Selon l'arrêté ministériel, les électeurs peuvent justifier leur identité avec la carte de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) ; la carte nationale d'identité ; la carte d'identité biométrique répondant aux normes de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ; le Passeport ; la carte d'identité professionnelle pour les personnels en uniformes ; le Livret de pension civile ou militaire comportant la photo du titulaire ; et le Certificat d'identification personnel.
Cet arrêté a été pris conformément aux dispositions du 2ème alinéa de l'article 12 de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin.
Ainsi, les personnes détenteurs de l'une de ces pièces pourront librement voter le 17 mai prochain.
F. A. A.
Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou, a officiellement installé les cinq membres de la Commission transitoire du Mécanisme du Soutien Financier ce jeudi 27 février 2020.
Cette commission est chargée d'assurer la mise en œuvre des orientations issues de l'étude sur l'élaboration du document qui régit la mise en place et l'opérationnalisation du Mécanisme du Soutien Financier, et du fonds d'amélioration de la biomasse locale au Bénin, réalisé par le Laboratoire d'Économie Publique (LEP) de la FASEG.
Elle a un mandat de 06 mois renouvelable jusqu'à la mise en place du Comité Permanent de gestion du Mécanisme du Soutien Financier (MSF).
La Commission transitoire du Mécanisme du Soutien Financier est instituée par un décret interministériel en 2019. Elle est présidée par Flinso Assan, Directeur Général des Ressources Énergétique.
Outre l'installation de cette commission, le ministre de l'énergie a reçu à son cabinet, une délégation de la Banque Mondiale conduite par son Représentant Résident au Bénin, Atou Seck.
L'accès à l'électricité dans le cadre des évaluations du Doing Business est le sujet principal au cœur des échanges avec la délégation. L'objectif étant d'amener le Bénin à progresser de manière conséquente dans les indicateurs de la Banque Mondiale dont fait partie l'accès à l'électricité.
M. Seck a rappelé que la Banque Mondiale donne juste des conseils et l'appui financier s'il y a des investissements à faire. Le Bénin, fait-il indiqué, "bouge" dans les 12 indicateurs du Doing Business.
« Sur l'indicateur d'accès à l'électricité, le Bénin occupe la 178ème place sur 190 pays dans le monde », a expliqué le Représentant Résident. Il a souligné que les réformes engagées mettent le Bénin en bonne posture pour améliorer ses résultats au prochain classement.
F. A. A.