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24 Heures au Bénin

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Updated: 19 hours 20 min ago

Voici comment sortir et entrer dans le cordon sanitaire

Thu, 04/09/2020 - 10:57

Dans un entretien téléphonique accordé à la Radio nationale, le préfet du département de l'Atlantique a rappelé les mesures prises par le gouvernement du président Patrice Talon pour éviter la propagation de la pandémie du Coronavirus dans l'espace du cordon sanitaire.
Jean-Claude Codjia a rappelé les conditions d'entrée et de sortie dans cet espace qui regroupe 12 communes de la zone méridionale du pays.
Selon le préfet du département de l'Atlantique, en dehors des dérogations permanentes à savoir, la circulation des véhicules des forces armées et de la Police républicaine, les ambulances, et des véhicules de secours (sapeurs-pompiers), il revient aux préfets d'autoriser des actes déplacés, et le plus souvent, c'est pour des « cas de force majeure ». Pour entrer ou sortir dans le cordon, il revient au préfet d'étudier la demande formulée par le citoyen, et l'autorisation n'est accordée que sur la base de « raisons vitales de force majeure », a-t-il expliqué.
Au sujet de la porosité observée au niveau des communes, et dans la perspective d'empêcher les entrées frauduleuses au sein du cordon sanitaire, Jean-Claude Codjia a souligné que beaucoup d'efforts ont été faits pour boucher un certain nombre de ces pistes de contournement. « Mais il y en a qui continue d'être empruntés pour contourner le cordon sanitaire. Le travail se fait tous les jours pour essayer de faire en sorte que ce cordon reste imperméable », a expliqué le préfet.

Le cordon sanitaire

Le port obligatoire du masque

Le port du masque selon le préfet de l'Atlantique sera désormais une obligation pour tout citoyen, pour toute la population. Celui qui ne l'aurait pas fait tomberait sous le coup de la loi, et sera réprimé.
Le virus du Covid-19 est un virus qui fait des ravages sur son passage, il met au respect des grandes nations, les nations qui ont de grands moyens, a-t-il indiqué.
Le Bénin rappelle le préfet de l'Atlantique, est un pays en développement dont les moyens sont très limités. « Notre meilleur moyen de combattre ce mal, c'est d'être discipliné, d'aimer les autres en s'aimant d'abord, se protéger pour protéger la communauté et la nation. Il n'y a pas de quoi paniquer. Nous voulons faire en sorte que nous ne partions pas d'une crise sanitaire à une crise humanitaire », a-t-il expliqué exhortant au respect strict des mesures prises par le gouvernement.
Pour Jean-Claude Codjia, si les populations respectent ces mesures, on ira très rapidement aux résultats attendus à savoir, « contenir le mal dans ce cordon, et l'étouffer très rapidement ».
Les résultats auxquels le gouvernement est parvenu sont encourageants, a-t-il souligné.
Le préfet déplore qu'il y a encore aujourd'hui « des inconscients, des tricheurs, des irresponsables qui peuvent compromettre les statistiques ».
Il invite les populations à combattre ces personnes, à les dénoncer pour que les résultats puissent être atteints. Mais si l'on continue à laisser les gens contourner le cordon sanitaire, les 10% qui continuent de frauder, de tricher vont compromettre les efforts des 90% de la population et on sera peut-être obligé d'aller à des mesures plus renforcées, avertit le préfet Jean-Claude Codjia.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Bénin réceptionne des médicaments pour le traitement du Covid-19

Thu, 04/09/2020 - 10:52

Dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, le gouvernement béninois a commandé plusieurs matériels médicaux et intrants. Un lot des médicaments a été réceptionné dans la soirée de ce mercredi 08 avril 2020 par l'administrateur provisoire de la Centrale d'achat des médicaments essentiels et consommables médicaux (Came) Dr Louis Koukpemedji à l'aéroport international Bernardin Gantin de Cotonou.

Le Bénin renforce ses moyens pour la prise en charge des sujets atteints du coronavirus. « Notre pays dispose aujourd'hui et d'ailleurs depuis le début, de tout ce qu'il faut comme médicaments en tout cas par rapport au protocole validé dans notre pays et dans d'autres pays pour la prise en charge intégrale des malades. Ces produits viennent en surplus pour nous conforter », a déclaré l'administrateur provisoire de la Came Dr Louis Koukpemedji.
Pour le traitement des patients, le Bénin a mis en place un protocole thérapeutique qui est en train d'être utilisé pour les cas déclarés positifs. Les commandes réceptionnées sont essentiellement des médicaments utilisés dans le traitement des cas confirmés.
Dr Koukpemedji annonce que d'autres commandes sont en cours d'acheminement. Elles seront réceptionnées dans les prochains jours. « Nous avons de quoi faire face aujourd'hui à cette pandémie au cas où il y aurait d'autres cas d'infections, ce que nous ne souhaitons pas », a-t-il ajouté.
Le Bénin compte officiellement 26 cas confirmés de Covid-19, 05 guéris, 01 décès et quelques dizaines de patients sous traitement.

A.A.A

Categories: Afrique

La Rupture, 4 ans après

Thu, 04/09/2020 - 02:28
Voir en ligne : s3epqj8wxp0
Categories: Afrique

La production des pierres ornementales et des carreaux lancée

Thu, 04/09/2020 - 01:37

En Conseil des ministres ce mercredi 08 avril 2020, le gouvernement a décidé de la mise en place d'un Comité de Pilotage du Projet d'implantation d'unités de production de pierres ornementales et de carreaux de céramique au Bénin.
Selon le Conseil des ministres, le pays dispose d'importants gisements de pierres telles que le granite, le marbre, le quartzite et autres, de même que de grandes réserves d'argile céramique inexploités, le tout réparti dans plusieurs départements.
Ces divers matériaux selon le goût, représentent des atouts indéniables sur les plans de la durabilité et de l'esthétique des ouvrages, et peuvent être très utiles pour le secteur du bâtiment et des travaux publics, s'ils sont transformés en pierres ornementales ou en carreaux de céramique.
« Les premières explorations effectuées ont confirmé l'intérêt d'organiser la mise en œuvre d'une politique de valorisation de ces ressources minières », précisé le communiqué final de la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement.
Au regard des besoins en matériaux de construction générés par les grands travaux d'infrastructures qu'il a initiés, le Gouvernement, précise le Conseil des ministres, a-t-il entrepris d'étudier les modalités d'exploitation du potentiel minier du pays. Raison pour laquelle il a marqué son accord pour le projet d'implantation d'unités de production de pierres ornementales et de carreaux de céramique dans notre pays.
Le projet consistera notamment en la mise en place d'infrastructures d'extraction du granite et du marbre situés sur les sites de Fita, de Mbétécoucou, d'Igangan, de Ouogui et d'Idadjo ; d'une unité de transformation du granite en pierres ornementales ; et d'une unité d'extraction des gisements de kaolin de Kétou et d'Adakplamè ainsi que des gisements de Zogbodomey, en vue de la fabrication de carreaux.
La production qui découlera de cette première phase du projet sera destinée à la satisfaction des besoins nationaux et l'excédent pourra être exporté.
Le Conseil a décidé de mettre en place un Comité de pilotage qui veillera notamment à : préparer une feuille de route pour la conduite du projet et veiller à sa mise en œuvre ; préparer et superviser les études techniques et de faisabilité y relatives.
Le Comité de chargera également de coordonner les actions à mener avec les différentes parties prenantes ; de préparer la création et l'opérationnalisation de la société en charge de la gestion des unités de production.
Les responsables concernés par le dossier sont instruits de travailler à son aboutissement dans des délais convenables, précise le Conseil des ministres.

F. A. A.

Categories: Afrique

La phase 1 du projet Asphaltage s'achève fin octobre 2020 (Tonato)

Thu, 04/09/2020 - 01:27

Le ministre du cadre de vie et du développement durable était sur les plateaux de la Télévision nationale ce mercredi 08 avril 2020. Durant les échanges, José Didier Tonato a fait le bilan des 04 ans de gouvernance du président Patrice Talon dans le secteur du cadre de vie et du développement durable dont il a la charge.
Evoquant la vision stratégique conduite par le chef de l'Etat dans le secteur du cadre de vie, le ministre Tonato a mis l'accent sur le projet Asphaltage. Ce projet, un des projets phares du gouvernement Talon, à l'en croire, représente « peut-être 10% » de ce que les populations peuvent désormais commencer à voir, étant donné que tous les projets ont atteint un niveau de maturité.
Selon le ministre du cadre de vie et du développement durable, « certains sont en appel d'offres, d'autres sont déjà passés, des contrats sont signés, les chantiers démarrent ».
Le ministre a annoncé qu'à partir de maintenant jusqu'aux prochains mois, « cela doit être l'émergence, la visibilité au niveau des différents projets » que le gouvernement va conduire et en parler.
Citant en exemple la voie qui desserre le site du pèlerinage d'Ekpè, José Didier Tonato a rassuré que les lampes sont posées, et « toutes les voies asphaltées aujourd'hui bénéficieront d'éclairage public solaire, sans oublier les espaces verts, les alignements d'arbres et les équipements de sécurité routière comme les feux tricolores, les panneaux d'information des populations ».
Il n'a pas manqué d'évoquer le mobilier urbain qui prend en compte les banquettes et les poubelles dans les zones où il y a des délaissés de voirie afin de « permettre de faire ces aménagements » dans les 9 villes sélectionnées.
Le projet Asphaltage, rassure le ministre, « c'est de la voirie, c'est de l'assainissement et c'est tout l'agrément en termes d'éclairage, d'espaces verts, de sécurité et de mobiliers urbains ».
Le ministre du cadre de vie et du développement durable a précisé que la date du dernier lot, le plus long qui se trouve à Porto-Novo, doit prendre fin d'ici octobre 2020.
En dehors de ce lot, tous les autres lots s'achèvent à la fin du mois de juin 2020. Ce qui permettra selon lui, de voir dans les villes de Cotonou, Sèmè-Kpodji, Bohicon, Abomey, Lokossa, Parakou et Natitingou, le projet Asphaltage dans sa forme finalisée.

F. A. A.

Categories: Afrique

La Cour suprême rejette le recours du Moele-Bénin

Thu, 04/09/2020 - 00:46

La Cour Suprême a rejeté ce mercredi 8 avril 2020, le recours du parti Mouvement des élites engagées pour l'émancipation du Bénin (Moele-Bénin) de Jacques Ayadji déposé contre la CENA dans le cadre des élections communales 2020.

La Chambre Administrative de la Cour Suprême a rendu son verdict. Le parti Mouvement des élites engagées pour l'émancipation du Bénin (Moele-Bénin) a été débouté par la Cour suprême. Moele-Bénin ne pourra plus revenir dans la course pour les élections communales du 17 mai 2020.
La CENA a rejeté les dossiers de trois partis politiques en lice dont Moele-Bénin le lundi 30 mars 2020. Il est reproché aux partis concernés « l'absence de pièces dans plusieurs dossiers de candidature et l'absence de dossiers pour certains candidats ».
Bloc Républicain (BR), Union Progressiste (UP), Forces Cauris pour un Bénin Émergeant (FCBE), Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) et Parti du Renouveau Démocratique (PRD) sont les partis retenus par la CENA pour prendre part aux élections communales 2020.

A.A.A

Categories: Afrique

Le Ministre Tonato parle de ce qui a été fait en 4 ans

Wed, 04/08/2020 - 22:57

En décembre 2016, lorsque le gouvernement lançait son programme quinquennal d'actions de projets liés au cadre de vie, on a tôt fait de croire à des rêves inaccessibles. Asphaltage des rues ordinaires ; logements sociaux à l'échelle inédite jamais planifiés dans notre pays, le Bénin ; marchés urbains modernes ; gestion des déchets urbains révolutionnaire intégrant pour la première fois une conurbation, le Grand Nokoué. Un combat titanesque, un bouclier de protection de la côte béninoise, bref un PAG cadre de vie plutôt gigantesque. 4 ans après, on fait un bilan avec le Ministre en charge du cadre de vie, Monsieur José TONATO.

Quel a été l'état des lieux en 2016 à votre arrivée en ce qui concerne votre secteur ?

Parler de l'état des lieux en très peu de temps serait un exercice très difficile. Mais je vais essayer de résumer en quelques minutes.
Ce qui a servi de base à l'élaboration de ce que nous avons appelé le Projet de société Nouveau Départ parce qu'il a fallu faire l'état des lieux dans l'équipe qui était autour du Président Talon pour définir en ce qui concerne le cadre de vie quelles étaient les actions prioritaires, urgentes à engager. Vous savez, le département du cadre de vie est un département très intégrateur qui comprend les secteurs importants comme : l'aménagement du territoire, le développement urbain, l'habitat, l'environnement et les eaux et forêts. Ce qui concerne notre cadre de vie à l'échelle de l'aménagement du territoire, c'est le défi de l'infrastructure. Il y avait un gap en termes d'infrastructures de toutes sortes interurbaines, intra urbaines… de différentes natures, routières et consorts. C'est ce gap que nous avons dressé pour élaborer le projet de société. Au niveau du secteur urbain, il faut regarder trois champs :
le champ de la planification urbaine. Vous savez, pour conduire un développement urbain en un lieu, il faut vous fixer un objectif. Il faut avoir une vision. Donc ce qu'on appelle le Master Plan dans d'autres pays. Aucune de nos villes n'avait un plan directeur clairement adressé. Il n'y avait aucune réflexion projetée sur l'avenir, et donc difficilement, les actions d'aménagement de construction de la voirie, l'assainissement des infrastructures en général, étaient des actions un peu parsemées, au coup par coup et sans cohérence.
Dans le secteur de l'environnement, la résilience était pratiquement en lambeaux. Vous avezvu par rapport à la protection côtière, c'était un désastre à l'Est de Cotonou. Par rapport à l'inondation, n'en parlons pas. Une vague de deux séries d'inondations qui venaient plonger nos populations dans un drame inouï, donc le volet inondation fragilisait nos contrées. Voilà un peu de façon sommaire, l'état des lieux sans vouloir aborder
la question de la gouvernance qui est une question fondamentale en matière de cadre de vie car qui est-ce qui fait la planification, qui fait la mise en œuvre des infrastructures ? C'est l'institutionnel qui pose les bases et donc de la maintenance. Or la maintenance dans nos villes n'est pas une culture. C'est donc dans cet environnement de gaps, de manque sur plusieurs plans en matière de planification, en matière d'infrastructures, en matière de gouvernance que nous avons attaqué la mise en œuvre du PAG.
Alors justement, par rapport à cela déjà en 2017, il y avait des maquettes qui étaient présentées aux populations, et on vous taxait de gouvernement maquettes. C'est sûr que vous avez souffert de cela…
Oui mais les maquettes avaient quand même un avantage. Elles démontraient qu'il y avait des études sérieuses qui se font avant de passer à la dimension réelle. Je parlais tantôt d'ambition, de planification, de vision. C'est cela la maquette. Elle a beaucoup manqué dans ce pays et c'est ce manque qui est à l'origine des éléphants blancs que nous avons tous condamnés. Mais les maquettes empêchent la perte de temps et le gaspillage de temps. Vous savez, l'urbaniste est professionnellement formé pour ne pas cueillir les fruits de son labeur, de son intervention. Le fait de ne pas les voir n'est pas une frustration. On est convaincu que dans 50 ou 100 ans les résultats seront là. Et par rapport à la vision stratégique que le Chef de l'Etat a conduit dans le secteur de cadre de vie, nous parlons aujourd'hui du projet asphaltage mais je puis vous dire que, grâce à la position que j'occupe aujourd'hui, le projet asphaltage est peut-être 10% de ce qu'on va commencer à voir à partir de maintenant parce tous les projets ont atteint un niveau de maturité. Certains sont en appel d'offres, d'autres sont déjà passés, des contrats sont signés, les chantiers démarrent. A partir de maintenant jusqu'à plusieurs mois devant nous, cela doit être l'émergence, la visibilité au niveau des différents projets, que nous allons conduire et nous allons en parler.
Alors, aujourd'hui, beaucoup de villes changent de visage. Aujourd'hui, vous vous dites que ce que vous avez commencé se concrétise ?
C'est un peu le sentiment qui nous anime aujourd'hui. Vous savez, le projet asphaltage dans le langage technique est un projet d'aménagement urbain et d'assainissement pour canaliser tout ce qui est inondation. Le projet Asphaltage est un nom. Vous savez « asphalt » est différent du goudron. C'est pour stigmatiser la qualité où nous voulons porter l'aménagement urbain et le cadre de vie. C'est pour cela que nous avons saisi au bond un nom que le Chef de l'Etat a utilisé donné au projet d'aménagement. C'est de l'aménagement urbain, le revêtement, la voirie, l'assainissement d'un certain nombre de lots spécifiques complémentaires comme l'éclairage public. Nous avons plus de 15.000 lampadaires solaires sur plus de 195 km de voirie qui constituent la première phase
Ce n'est pas encore visible
Les marchés sont passés. Pour ceux qui ont vu la voie qui desserre le site du pèlerinage d'Ekpè, les lampes sont posées. Toutes les voies asphaltées aujourd'hui bénéficieront d'éclairage public solaire, sans oublier les espaces verts, les alignements d'arbres et les équipements de sécurité routière comme les feux tricolores, les panneaux d'information des populations. Enfin, le dernier qui concerne le mobilier urbain à savoir les banquettes et les poubelles dans les zones où il y a des délaissés de voirie pour permettre de faire ces aménagements.Tout ceci dans les 9 villes sélectionnées. Bref, le projet asphaltage, c'est de la voirie, c'est de l'assainissement et c'est tout l'agrément en termes d'éclairage, d'espaces verts, de sécurité et de mobiliers urbains.
Tout cela sera prêt avant 2021 ?
Aujourd'hui, la date du dernier lot, qui est le lot le plus long, celui de Porto-Novo, doit finir d'ici octobre 2020. Tous les autres lots arrivent à leur fin en juin 2020. Et en juin 2020, à Cotonou, à Sèmè-Kpodji, à Bohicon, à Abomey, à Lokossa, à Parakou, à Natitingou, vous verrez le projet Asphaltage dans sa forme finalisée.
Monsieur le ministre, Porto-Novo qui a fait peau neuve à l'instar de 8 autres villes sélectionnées. Pourquoi cet engouement pour Porto-Novo ?
C'est vrai. Je vous remercie d'avoir choisi Porto-Novo parce que pour nous, Porto-Novo est emblématique. Porto-Novo doit recouvrer les attributs d'une capitale. Et ça devient concret. Cette transformation comme vous le dites, se passe dans 9 villes du Bénin. Si je prends Cotonou, il y a des zones qu'on n'a pas pensé attaquer et depuis, les populations étaient à mille lieux de penser qu'on pouvait aménager ces zones. L'exemple du basfond de Vodjè en allant vers Agontinkon, le basfond d'Akpakpa dans la zone de ciné Concorde… On travaille sur des axes structurants pour aider au décongestionnement, désenclavement des périphéries urbaines. C'est cela le développement. Au-delà de l'acte d'aménagement, vous êtes d'accord avec moi que le projet asphaltage est un acte qui dope l'économie urbaine. Simplement ça commence par le foncier, quand vous rénovez la voie quelque part, le foncier prend de valeuret les activités économiques se développent.
Au plan social, nous sommes déjà à plus de 10.500 emplois créés. Sur les 222 milliards de FCFA du projet, dans sa première phase, nous avons déjà décaissé 122 milliards FCFA. Et aujourd'hui, le projet est à un niveau d'avancement global de 80%. C'est un projet qui structure vraiment le paysage de nos villes. Et comme les villes sont les pôles de développement de notre territoire, l'agenda spatial du Bénin qui est le schéma d'aménagement du territoire, devient une réalité puisque les villes riches, ce sont des hinterlands plus riches, c'est la production qui est dopée et si on combine le projet Asphaltage avec l'aménagement des voies interurbaines que conduisent nos collègues du ministère des infrastructures, vous êtes d'accord que ce n'est pas un hasard si le Bénin en moins de 3 ans a pris la tête des producteurs de coton. Tout cela est lié. Le PAG, c'est un ensemble, je voudrais simplement dire que le projet asphaltage en lui tout seul résume l'ambition que le gouvernement porte et que le Président Talon porte également pour notre pays, le Bénin et que je résume en une seule phrase : RIEN N'EST TROP BEAU, RIEN N'EST TROP GRAND POUR LE BENIN, nous aussi nous méritons un cadre de vie qui soit digne de nous et qui facilite le développement de notre pays et de nos activités.
Pour ce qui est de votre secteur, vous avez engagé une série d'actions dans le Grand Nokoué. Démarrons par l'aménagement des berges lagunaires.
Vous verrez dans le fil de développement que tous les projets sont liés, complémentaires. Le projet qui a permis de rendre salubre la berge lagunaire de Cotonou fait partie d'un autre projet beaucoup plus grand qui est le projet de modernisation et de gestion de déchets dans le Grand Nokoué. Ce projet a plusieurs composantes dont la salubrité qui a déjà commencé. Aujourd'hui, les Cotonois voient que leur ville est beaucoup plus propre avec des voies balayées et désensablées. Il faut rappeler que ce n'est pas Cotonou seul. On peut citer Abomey-Calavi, Sèmè-Kpodji et même les voies interurbaines comme Cotonou-Lomé, Cotonou-Bohicon… Aujourd'hui, les gens constatent que ces voies sont subitement devenues propres parce que 2 ou 3 fois par semaine, il y a des gens qui balayent, qui désensablent. Ça c'est le volet salubrité.
Ce que vous avez vu sur la berge de Dantokpa, participe d'une autre composante appelée la destruction des points noirs. Les points noirs sont les dépotoirs sauvages qui se sont accumulés dans l'agglomération de Cotonou et environ durant ces 10 dernières années parce que de la collecte à la gestion des déchets, tout a été défectueux. Donc nous avons décompté plus de 1.000 dépotoirs sauvages dans le Grand Nokoué dans le cadre de ce projet. Certains dépotoirs sont au bord de la lagune et polluent les produits halieutiques provenant de la lagune. Vous n'êtes pas sans savoir que les crevettes du Bénin, ne vont plus à l'Union européenne à cause de la pollution…
Comme le projet contournement Nord a un volet qui prévoit l'aménagement d'une corniche et une d'une voie lagunaire pour permettre que le bord de la lagune de Cotonou, comme dans tous les pays où les gens pensent bien ces choses, soit aménagé, qu'on puisse développer des commerces comme les restaurants, les hôtels, … donc c'est en prévision du démarrage des travaux d'aménagement de la voie lagunaire que nous avons immédiatement attaqué la berge lagunaire de Dantokpa. Sur cette berge libérée grâce au génie militaire, nous ne permettrons à aucune activité de la salir à nouveau. Actuellement une clôture grillagée est en cours pour empêcher son accès.
Le marché Dantokpa restera toujours là ?
Pour l'instant, il restera là. Mais après cela partira. Quand nous serons sur le programme des marchés, je vous expliquerai comment sera organisé le départ. Mais pour le moment, le marché restera jusqu'à l'organisation de son départ. Vous savez, le Président Talon a dit qu'aucun marché ne sera déplacé tant que le dernier usager ne trouve une nouvelle place dans le nouveau marché ou espace qui doit l'accueillir. Donc cette berge, en plus de la clôture grillagée et de la voirie qui va la longer, nous avons positionné des bacs pour permettre aux usagers du marché de ne plus aller jeter les ordures dans la lagune. Il faut dire que ces bacs sont relevés quotidiennement pour empêcher leur saturation.
On a l'impression qu'on n'a pas enlevé toutes les ordures avant de mettre du sable jaune ? Cela ne va pas créer d'autres problèmes après ? L'autre chose, l'autre côté de la berge est toujours insalubre, pourquoi ?
C'est vrai qu'on n'a pas tout enlevé. Mais il y a une étude technique conduite par ESGIS sur la voie sur la berge. Cette voie est callée à une hauteur donnée. Il a été aussi démontré que compte tenu du fait que les déchets ont été entassés pendant plusieurs années, il ne sera pas nécessaire de tout enlever. Si on enlevait tout, le poids du remblais sera exorbitant. Par contre, on peut facilement contenir ce qui est en-dessous avec un mur de soutien qui est prévu par le projet avant de construire la berge. Voilà pourquoi, nous avons donné une côte précise au génie militaire pour arrêter l'enlèvement des déchets avant de mettre la terre.
L'autre côté constitue la 2e phase de ce projet qui sera bientôt entamée. Puisque de l'autre côté, il y a une voie qui passe et que nous avons appelée barreau qui sera dédiée au transport des poids lourds qui quitteront directement le port autonome de Cotonou pour rejoindre le contournement Nord par le biais d'un pont aménagé à cet effet. Pour ce qui concerne la date de démarrage de ces travaux, mon collègue des infrastructures vous en dira plus. Quant au nettoyage c'est le ministère du cadre de vie qui le fera dans un bref délai.
Quand on parle de Cotonou, on doit parler aussi des inondations. Vous avez lancé un programme important, l'assainissement pluvial. Où en est-on ?
Quand le président Talon est arrivé en 2016, on disait que l'échéance la plus proche qu'on avait pour finaliser la question des inondations, c'est 2038. Donc, pour finaliser le plan d'assainissement pluvial de Cotonou, dans le meilleur des cas, nous devrions aller jusqu'en 2038. Le taureau a été pris par les cornes. Nous avons finalisé toutes les études techniques. Nous sommes allés à une table ronde des bailleurs le 17 janvier 2018. Nous avons mobilisé 2138 milliards de Francs CFA avec 6 partenaires différents. Le lead est tenu par la Banque mondiale. Il y a la Banque africaine de Développement, la Banque ouest-africaine de Développement, la Banque européenne d'Investissement, la Banque islamique de Développement, et puis l'Agence française de Développement. Nous avons 6 bailleurs qui nous ont aidés à rassembler les 2138 milliards. À la date où je vous parle, toutes les études techniques et tous les DAO sont prêts. À la date où je vous parle, on est en train de finaliser le recrutement de l'agence de maîtrise d'ouvrage déléguée qui est conduite sous le contrôle de la BEI ; et dans le 3e trimestre et le 4e trimestre de cette année, les appels d'offres vont partir. Ça veut dire que, sur l'ensemble des bassins de la ville de Cotonou, nous allons lancer les appels d'offres, et que les travaux vont démarrer de façon progressive. Le plan d'assainissement pluvial de Cotonou, à partir de fin 2020, va durer 6 ans de travaux.
En dehors des dizaines de kilomètres d'ouvrages d'assainissement, en plus de ce qui se fait aujourd'hui en asphaltage, ce plan comporte également 60 kilomètres de voirie aménagés dans le cadre du plan national. Toujours pour la ville de Cotonou, le linéaire aménagé va s'accroître. Quand on parlait d'asphaltage, je n'ai pas mentionné que nous sommes déjà en train de préparer, sur les instructions du chef de l'État, la phase B. On a dû passer, en 3 phases, le projet asphaltage. On voulait le passer en 2, mais la circulation serait très difficile à gérer dans nos villes si on bloquait la moitié de la ville pour le projet asphaltage. Donc, on a dû découper en 3. On prend le tiers, on laisse circuler les gens, c'est plus facile d'aménager les voies de déviation. Mais nous préparons déjà la phase B qui va démarrer dès la fin de la phase A. Voilà un peu comment ça s'enchaîne entre l'assainissement pluvial et le projet asphaltage. Vous allez peut-être me demander : « Mais, et l'assainissement des autres villes qui reçoivent le projet asphaltage ? ». On a ce qu'on appelle PAP (plan d'assainissement pluvial des villes secondaires). Nous sommes très avancés avec la Banque africaine de Développement pour que, de façon parallèle, on démarre également l'assainissement de ces villes secondaires. L'asphaltage a pris en charge une partie de cet assainissement parce que si vous faites une voie et que vous ne l'assainissez pas, elle ne va pas durer. Mais nous avons déjà anticipé, et avec la BAD, très bientôt, avant la fin de cette année, nous aurons un PAP villes secondaires pour combler le gap d'assainissement pluvial dans ces villes qui sont déjà prises en compte par le projet asphaltage.
Monsieur le Ministre, ouvrons maintenant le chapitre de protection de la côte à l'est de Cotonou et justement plus tard le segment ouest et Avlékété.
Je pense que ça a été mon tout premier chantier très chaud. J'étais dans la toute première semaine en avril 2016 quand, à cause de la détresse des populations d'Akpakpa, le président Talon m'a instruit avec mon collègue Sacca Lafia pour aller regarder et prendre des engagements. Le 1er projet, dans sa 1ère phase, avait été mal fini. On n'avait pas finalisé la consolidation des épis. On n'avait pas rempli les caissons qui étaient entre les différents épis. De ce fait, la mer a recommencé ses dégâts de plus belle. Pour stopper ça, nous avons pris le taureau par les cornes, nous avons finalisé les études, nous avons levé le financement ; et l'engagement qu'on a pris avec les populations, c'était que, dans un délai d'un an (personne ne nous croyait le jour-là. On nous avait même hués, et on comprenait très bien). Mais avant ce délai d'un an, nous avions inauguré la protection côtière à l'est de Cotonou. Tout le monde a vu le 15 février 2018 le président Talon lui-même sur le terrain pour aller voir si tout se passait bien, donner de nouvelles instructions. C'est ça qui a donné vie au lac marin de Donatin, puisque-là aujourd'hui ce ne sera plus de la protection côtière parce que ce qui permet la soutenabilité de la protection côtière, c'est l'aménagement balnéaire, c'est le développement du tourisme ; et aujourd'hui, après le lac marin, nous voulons faire une marina pour que le programme hôtelier qui va se développer sur l'ancien espace du PLM Alédjo puisse disposer d'infrastructures balnéaires importantes dignes de drainer les touristes de la sous-région et du monde entier. Donc, à ce niveau, la protection côtière est terminée.
Sur Avlékété, nous sommes passés de 4 à 5 kilomètres de digue parce que la demande est très forte. À chaque fois que le président descend sur le terrain, les projets prennent une autre envergure. Nous sommes passés également à un aménagement confortatif pour créer un véritable lac marin parce que tout le monde le sait, mon collègue du Tourisme vous le dira, le Club Med a déjà signé avec nous. Il y a une autre chaîne internationale très connue dans le monde asiatique et consorts, qui fait des resorts 5 étoiles, qui a déjà signé avec nous. Nous avons beaucoup de demandes. Du coup, on renforce l'investissement qui a été fait au niveau de ces digues. C'est ça qui attire, c'est un investissement qui est à mi-chemin entre Cotonou et tous les investissements touristiques qui se font à Ouidah, avec la Route des Pêches que vous connaissez déjà et qui a été faite par les collègues du ministère des Infrastructures et des Transports, qui va être prolongée jusqu'à la porte du non-retour, qui va continuer après la porte du non-retour jusqu'à Casa Del Papa et avoir une extension en direction de la zone de la Bouche du Roi. Vous savez qu'on ne peut pas traverser la Bouche du Roi, simplement parce que c'est un site Ramsar. C'est un site protégé de la biodiversité. Il y a des règles qu'il ne faut pas transgresser. Donc, par rapport à ça, nous sommes en train d'étudier les aménagements qu'il faut faire pour développer également le tourisme dans cette zone. Il reste seulement le 3e segment ; le segment ouest que nous partageons avec le Togo et qui est dans un programme régional WACA dont également les études sont terminées, et dont les travaux vont démarrer si tout va bien dans le dernier trimestre de 2020.
Monsieur le Ministre, nos populations (étaient) hier tristes. Aujourd'hui, elles sont joyeuses de voir quand même que notre côte est plus ou moins protégée, et qu'il y a d'engraissement
Je suis heureux de le constater. Et comme je le disais, l'asphaltage, c'est 10% de visibilité. Nous travaillons pour le maximum de visibilité. On fait pareil dans le domaine des logements, dans le domaine des marchés, et dans le domaine des cités administratives, et autres. Nous accompagnons tous nos collègues qui sont dans le domaine du sport, de la culture pour des travaux de qualité. La marque de fabrique du président Talon, c'est une bonne planification et des travaux de qualité. L'exigence dans le contrôle ! ça, tous ceux qui travaillent aujourd'hui, les entreprises comme les missions de contrôle ont dû l'apprendre à leurs dépens, que ceux qui ne font pas bien leur travail sont remerciés, sans ménagement, que ce soit Béninois ou étrangers, nous n'avons pas d'état d'âme ; et le président est extrêmement exigeant. Nous allons vers des travaux qui vont tripler, quadrupler la durée de vie de nos infrastructures. Anecdotiquement, les gens parlent déjà de l'épaisseur du goudron Talon qui est différent des autres goudrons par exemple.
Monsieur le Ministre, autre volet des réformes et actions engagées au ministère du Cadre de Vie et du Développement durable, c'est bien sûr les marchés modernes et les logements sociaux. Où en êtes-vous Monsieur le Ministre ?
Sur les marchés, je l'ai abordé brièvement. C'est un programme qui débouche sur le déménagement définitif du marché Dantokpa. Mais avant, vous savez, le marché Dantokpa a du gros, du semi-gros, du détail. Nous y avons du commerce noble et consorts. Et c'est pour ça qu'on a un programme en 3 parties :
1re partie : la rénovation des marchés urbains. Actuellement à Cotonou, nous avons lancé 9 marchés qui sont en cours de construction, pour lesquels nous avons pratiquement multiplié par 1 fois ½ voire plus d'1 fois ½ leurs capacités d'accueil ; et ceux qui font le détail à Dantokpa vont être accueillis par ces marchés-là ;
le 2e pan, c'est le marché de gros d'Akassato que nous avons appelé la plateforme agroalimentaire du Grand Nokoué. Ce sera le marché de gros le plus moderne de toute notre sous-région. L'appel d'offres est déjà lancé pour ceux qui suivent ça ; et normalement, au bout de 90 jours, le chantier démarre pour 12 mois. Pourquoi 12 mois ? Parce que c'est une super structure légère, c'est une plateforme béton et infrastructures, ensuite le marché de gros est comme un kit qu'on vient monter dessus. Ça veut dire que d'ici à la fin de l'année 2021, nous aurons notre marché de gros ;
et enfin la construction d'un mall et d'une galerie commerciale sur l'esplanade du stade Général Mathieu Kérékou pour accommoder le commerce moderne et le commerce noble concernant les cosmétiques, les bijoux et les textiles. Tout cela est lancé, et c'est quand ces projets seront terminés que le déménagement sera fait, et enfin l'aménagement de la berge et de tout ce qui occupe aujourd'hui la place Dantokpa va se faire.
Donc, le programme de construction des marchés suit son cours. Il impacte également d'autres villes puisque nous avons 20 marchés. Il y a cinq marchés régionaux. Vous avez Azovè,Houègbo, Glazoué, Porto-Novo, Abomey et consorts. Il y a un marché à Parakou aussi parce que l'activité économique, ce n'est pas que Cotonou. C'est tout le territoire national.
Il en est de même pour le programme de logements qui est un programme jamais mis auparavant en œuvre au Bénin. Je l'ai dit : de 1960 à 2016, on n'a pas construit plus de 3.000 logements au Bénin. Aujourd'hui, nous avons lancé un programme de 20.000 logements. Nous avons bouclé le financement pour les 12.000 logements qui sont sur le site de Houèdo. C'est une véritable ville nouvelle, une ville aux normes écologiques qui va s'implanter à Houèdo. La viabilisation primaire est presque terminée. La viabilisation secondaire et tertiaire est en cours. Les premiers lots de 3.000 logements sont déjà passés, et le chantier a commencé. La base-vie est presque terminée également ; et par lots de 3.000, les appels d'offres sont déjà préparés pour être lancés. En plus de ça, nous démarrons en même temps les sites de Porto-Novo et de Parakou. Et enfin, nous finirons par les autres centres. Donc, le programme de logements aussi qui est un programme qu'accompagnent un financement innovant et un mode d'accès innovant, c'est le seul programme en Afrique où vous n'aurez pas besoin d'un apport initial pour entrer. Vous rentrez dedans, vous commencez à payer un loyer comme si vous louez chez quelqu'un. Au bout de 15 ans, vous êtes propriétaire de la maison.
Vous avez mené des études d'impact environnemental ?
Les études d'impact environnemental sont menées, et les études techniques, les missions de contrôle sont en place. Le Bureau de Contrôle (BCT) est en place. Toutes les normes et garanties sécuritaires, 1re préoccupation du gouvernement et du chef de l'État, sont balisées pour que ces projets se conduisent dans les meilleures conditions de sécurité et de confort pour que le produit à livrer soit des meilleurs. Nous pensons qu'avant la fin de cette année 2020, le 1er lot de 500 logements de Houèdo sera livré. On pourra avoir ça.
Alors Monsieur le Ministre, il y a quand même une question que je vais vous poser : c'est par rapport au siège de l'Assemblée nationale. Vous savez, par le passé, il y a eu beaucoup de remous par rapport à cette affaire-éléphant blanc. Mais après, on ne dit plus rien. C'est quoi ? C'est fini cette affaire-là ?
Ce n'est pas fini. Vous savez que tant qu'on n'est pas sorti du laboratoire comme on le dit, on ne parle pas beaucoup. Ce projet, l'audit a été fait. La conclusion est qu'il ne faut pas construire sur ce site. Donc, le Gouvernement s'est retiré de ce site pour l'instant. Les suites judiciaires continuent. Nous avons identifié un autre site de 7 hectares en plein cœur de Porto-Novo, entre l'actuel siège de l'Assemblée nationale et le lycée Béhanzin. Nous avons recruté un maître d'œuvre qui est un architecte international, Francis Kéré, vous connaissez peut-être. C'est lui qui a fait le célèbre parc Aga khan du Mali. Donc, cet architecte qui est un Burkinabè basé à Berlin a livré son APS, son avant-projet sommaire que nous sommes en train, sur instructions du chef de l'État, de présenter à l'Assemblée nationale. Nous sommes en train de recueillir actuellement les commentaires de l'Assemblée nationale. L'objectif que nous avons, l'objectif qui nous a été fixé, pour être précis, par le chef de l'État, c'est de lancer l'appel d'offres au plus tard en septembre pour que les travaux démarrent à la fin de l'année pour 24 mois.
Ça veut dire que même l'actuelle mandature peut entrer dans ce nouvel hémicycle ?
Fin décembre 2022, nous donnerons les clés du nouvel hémicycle à l'Assemblée nationale.
Alors, Monsieur le Ministre, votre département, c'est aussi la protection de l'Environnement. Je veux parler bien sûr des ressources naturelles, nos parcs comme Pendjari, il y a beaucoup d'actions qui sont menées. Est-ce qu'il y a d'autres actions pour donner un peu plus de sécurité ? Parce que c'est quand même quelque chose que notre pays brandit chaque fois
Malgré l'accident du 1er mai 2019, le parc Pendjari a atteint vraiment, en termes de conservation de la biodiversité, un niveau de croisière. Toutes les espèces menacées ont recommencé à se reproduire. Tout se passe bien. Les installations continuent. Malheureusement, les conditions sécuritaires ont fait qu'on a dû installer une bande de sécurité, un espace-tampon entre nous et les pays du Nord. Toujours est-il que, dans cette accalmie, nous avons été instruits pour poursuivre le développement et l'aménagement du parc. Mieux, nous allons démarrer un plan d'investissement prioritaire sur le parc W. Vous savez que le W, la Pendjari et Arly font partie désormais du patrimoine mondial de la biosphère ; et donc, c'est pour étendre sur le W qui est beaucoup plus grand que la Pendjari les travaux d'aménagement que nous avons démarré à la Pendjari. Je pense qu'aujourd'hui ce qui se fait en matière de conservation dans cet espace-là fait honneur au Bénin et à la sous-région. Le parc Pendjari va être le plus beau parc animalier de l'Afrique de l'Ouest sous peu.
Aujourd'hui, on a aussi entendu que le FNEC a été accrédité au Fonds vert et aussi au Fonds d'adaptation. Quelle grande joie pour notre pays et pour le ministère du Cadre de Vie !
Oui, c'est la première institution nationale publique de l'Afrique de l'Ouest à être accréditée au Fonds vert pour le climat. Aujourd'hui, le FNEC peut financer des projets à hauteur de 10 millions de dollars, donc près de 7 milliards de F.CFA. Autant de projets ! C'est illimité. Il suffit de soumettre et de faire conduire la procédure par le FNEC. Les projets peuvent provenir des collectivités locales, des ONG, des associations, du privé. Nous sommes outillés aujourd'hui. Mieux, le FNEC vient d'être ré-accrédité au Fonds d'adaptation toujours pour le même plafond de 10 millions de dollars. Nous avons beaucoup d'outils. Nous avons beaucoup travaillé à la mobilisation de la finance climatique, chose rare dans notre zone. Nous avons décroché à la banque 75 millions de dollars pour la restauration de nos forêts classées. C'est le plus gros projet forestier de l'Afrique de l'Ouest. Ce projet a démarré, se met en œuvre, et nous pensons que sur le front de l'environnement et de la conservation de notre biodiversité, nous commençons à tenir le bon bout.
Je n'allais pas vous laisser sans poser cette question. C'est par rapport aux sachets plastiques. Monsieur le Ministre, vous savez, quand on parle des déchets, les sachets plastiques dans notre pays, on a tout fait. Mais apparemment, les sachets ne sont pas partis. Ils sont toujours là, têtus !
Têtus ! Têtus parce que nous venons de loin. Nous avons les lois. Nous sommes en train de mettre en place les décrets, donc, l'arsenal réglementaire. Mais vous savez, si vous prenez une loi et que tout l'arsenal et les dispositions de mise en œuvre n'est pas disponible…Il nous faut avoir du biodégradable à Tchoumi-Tchoumi à un prix abordable, il nous faut accompagner l'exportation, la production. Aujourd'hui, nous travaillons avec tous les acteurs pour que progressivement on y arrive. La loi est déjà en vigueur. La coercition n'a pas encore commencé.
Elle n'est pas respectée cette loi
Je ne serai pas aussi catégorique que vous parce que moi j'observe bien que la pression baisse, ça diminue. Ce n'est peut-être pas assez vite. Mais j'ai bon espoir que tous les Béninois sont sensibles à leur environnement. Tout le monde va participer et nous accompagner pour que nous ayons un environnement sain, et surtout gagner la lutte contre le sachet plastique.
Monsieur le Ministre, pour finir, outre ces grands chantiers qui vous attendent encore, quels sont les autres défis et perspectives pour ce secteur d'activités qui est le vôtre ?
Nous n'avons qu'un seul défi en ce qui nous concerne au ministère du Cadre de Vie : c'est l'amélioration des conditions de vie des populations. Nous sommes fondamentalement calés sur le pilier 3 du PAG, et l'axe stratégique qui est l'aménagement équilibré et durable de l'espace national. Ça, c'est transversal, et nous continuerons de tenir de façon aussi rigoureuse l'ensemble de ces projets dans le domaine de l'aménagement du territoire, dans le domaine du développement urbain, dans le domaine de l'habitat (c'est là où les populations nous attendent), également dans le domaine de l'environnement. Nous devons travailler à réduire notre empreinte carbone pour que le Bénin soit un pays moderne en matière de mise en œuvre des stratégies de développement durable. Aujourd'hui, le gouvernement a fait un effort dans ce secteur de plus de 750 milliards de F.CFA. Nous avons créé plus de 28.000 emplois quand nous faisons la sommation de tous nos projets. Nous voulons maintenir la barre à ce niveau parce qu'il reste tellement de choses à faire qu'on n'a pas droit au repos. Nous espérons vraiment que le mauvais vent qui souffle va tomber très vite pour nous permettre de recouvrer toutes nos capacités d'action et de travailler pour le bonheur des populations du Bénin.
Monsieur le Ministre, on vous remercie pour cet entretien

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Les apprenants reprennent les cours le lundi 11 mai

Wed, 04/08/2020 - 21:03

En Conseil des ministres ce mercredi 8 avril 2020, le gouvernement béninois a procédé au réaménagement du calendrier scolaire 2019-2020. La période des congés du deuxième trimestre est prorogée jusqu'au dimanche 10 mai 2020. Les apprenants reprennent donc les cours le lundi 11 mai 2020.

Cliquer pour lire la décision
Sur la base de ce réaménagement, les dates des différents examens ont été modifiées. Elles sont fixées respectivement comme suit : CEPE lundi 6 juillet 2020 ; Bepc : lundi 13 juillet 2020 ; Baccalauréat : lundi 20 juillet 2020.
Les vacances scolaires sont fixées au vendredi 24 juillet 2020 après les cours de l'après-midi. La rentrée scolaire 2020-2021 est prévue pour le 28 septembre 2020.
En attendant la reprise des cours le lundi 11 mai 2020, les établissements maternels et primaires, secondaires et universitaires publics et privés, confessionnels et étrangers resteront fermés sur toute l'étendue du territoire national. Cette mesure du gouvernement est prise dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.
A.A.A

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Jean-Claude do Rego, ambassadeur du Bénin aux Etats-Unis

Wed, 04/08/2020 - 19:52

Le gouvernement béninois en conseil des ministresce 08 avril 2020 a procédé à la nomination d'un nouvel ambassadeur. Sur proposition du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Monsieur Jean-Claude do Rego a été nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Bénin près les Etats-Unis d'Amérique. Son Excellence do Rego va ainsi succéder à l'ambassadeur Hector Posset.
Finafa H.

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Les travaux de réfection de la piste d'atterrissage enclenchés

Wed, 04/08/2020 - 19:44

En Conseil des ministres ce mercredi 08 avril 2020, le gouvernement s'est penché sur les travaux de réfection de la piste d'atterrissage de l'aéroport international de Cotonou.
Selon le Conseil des ministres,dans le cadre de la poursuite de la mise aux normes de cet aéroport, en attendant l'avènement de celui de Glo-Djigbé, la réfection de sa piste d'atterrissage s'avère nécessaire. L'état des lieux selon le gouvernement, révèle des insuffisances de nature à obérer ses performances. Aussi, a-t-il fait réaliser un diagnostic qui a permis à la Société des aéroports du Bénin de lancer un appel d'offres aux fins de la réalisation des travaux.
Au regard de l'imminence du démarrage desdits travaux, et en vue de garantir leur exécution dans les règles de l'art, le Conseil des ministres a approuvé la sélection d'un cabinet réputé pour en assurer le contrôle et la surveillance.

F. A. A.

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Dernière touche pour la Construction de la Marina à la plage de Ouidah

Wed, 04/08/2020 - 19:35

Un site de 25 ha pour reloger des infrastructures

La construction du complexe touristique de la Marina est l'un des projets phares inscrit dans le Programme d'actions du gouvernement. En Conseil des ministres ce mercredi 8 avril 2020, le gouvernement béninois a décidé du relogement ou reconstruction des infrastructures publiques impactées par la construction de la Marina à la plage de Ouidah.

Selon le Conseil des ministres, la mise en œuvre du projet nécessite le déplacement d'un certain nombre d'infrastructures publiques de l'arrondissement de Djègbadji, dans la commune de Ouidah. Il s'agit principalement : du centre de santé ; d'une partie du collège d'enseignement général ; de l'école maternelle publique ; du commissariat de police et des bureaux de l'arrondissement.
Le gouvernement a donc décidé d'en assurer la reconstruction. Un nouveau site d'environ 25 hectares a été identifié à cet effet.
Le Ministre de l'Economie et des Finances est instruit de mettre à disposition, les ressources nécessaires à la réalisation des travaux.
Pour assurer la continuité du service public, notamment au niveau du centre de santé, des bureaux de l'arrondissement et du commissariat de police des locaux provisoires ont été retenus en attendant la fin des travaux.
« Marina Ouidah » est un projet majeur du gouvernement qui vise la valorisation du patrimoine touristique autour de la « Porte de non-retour », lieu important du tourisme mémoriel. Il s'agit d'un complexe touristique comprenant des infrastructures auxiliaires à Djègbadji dans la commune de Ouidah.
Les infrastructures à réaliser sont : des jardins publics appelés « jardins du souvenir » ; un hôtel thématique de cent cinquante (150) chambres ; un bateau de la mémoire appelé « bateau du départ », un village artisanal, des boutiques et des restaurants.
A.A.A

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Le cabinet T-Ventures propose 10 mesures d'interventions d'urgence

Wed, 04/08/2020 - 17:43

L'économie mondiale est frappée par la pandémie du coronavirus du fait de l'arrêt de la plupart des activités. Les gouvernements des pays touchés prennent des mesures pour éviter le pire. A la suite d'une enquête, Yacine Bio Tchané, économiste et associée-gérante du cabinet T-Ventures a proposé 10 mesures d'interventions d'urgence pour la relance de l'économie béninoise.

Dans sa tribune publiée sur le site ‘'L'économiste'', Yacine Bio Tchané économiste et associée-gérante du cabinet T-Ventures a notifié que les secteurs les plus impactés par la crise sont : hôtellerie/restauration, industrie, agro-alimentaire, transport/ logistique et numérique/télécoms. L'enquête menée par le cabinet T-Ventures auprès de 155 entreprises enregistrées et actives dans 10 secteurs (Cotonou : 79% et d'Abomey-Calavi : 21%) a permis de noter les effets de la pandémie sur les activités des PME/PMI.
Les effets de la crise « se manifestent principalement par trois facteurs : une réduction significative de la clientèle, l'annulation de commandes ou le report de contrats et la difficulté d'importer/exporter ».
61% des entreprises affirment avoir été affectées par la crise et 32% le sont partiellement. Pour 7% des entreprises, la crise n'a aucune conséquence sur leurs activités. Par ailleurs, 19% des entreprises interviewées par le cabinet T-Ventures « à volontairement cesser leurs activités afin de se prémunir de la crise » à cause des mesures de distanciation.
50 % des entreprises concernées étant jeunes (créer au cours des cinq dernières années), elles restent vulnérables et face à cette crise sanitaire « leur santé financière est encore plus à l'épreuve ».
L'enquête du cabinet T-Ventures s'est aussi intéressée aux mesures d'accompagnement souhaitées par ces entreprises. 72% des entreprises secteurs confondus affirment « avoir besoin d'une forme d'assistance afin de survivre dont l'accès à une subvention financière, l'accès à un crédit à un taux préférentiel, le différé des impôts dus, les opportunités d'affaires locales, et les exonérations d'impôts/CNSS ».

Mesures d'intervention d'urgence
Pour l'économiste et associée-gérante du cabinet T-Ventures Yacine Bio Tchané, « il est primordial que les opérateurs économiques et commerçants soient en bonne santé et qu'ils continuent de générer des recettes, de s'approvisionner en intrants et de continuer à honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs partenaires que sont les employés et prestataires ».
De l'analyse découlant des résultats de l'enquête, le cabinet T-Ventures propose 10 mesures d'interventions les plus urgentes qui sont :
1. Un moratoire jusqu'à juin 2020 inclus sur le paiement des impôts, taxes et cotisations pour les PME/PMI, commerçants et artisans qui sont à jour dans leurs déclarations au 31 décembre 2019 ;
2. La subvention de la charge salariale pour une période de 03 mois aux entreprises ne pouvant pas financer le redéploiement de son personnel en chômage technique ayant une existence juridique de plus de 03 ans et qui sont à jour dans leurs déclarations au 31 décembre 2019 ;
3. L'apurement des arriérés aux entreprises dans les secteurs les plus touchés par la crise, notamment : l'industrie hospitalière (hôtellerie, tourisme et restauration), l'agro-alimentaire et l'industrie, le commerce et le numérique/les télécoms ;
4. La mise en application par les institutions de crédit les directives de la BCEAO : des taux d'intérêt proportionnels au nouveau taux directeur de 2.5%, le report de crédits de 03 mois renouvelables une fois sans charge d'intérêt, ni frais, ni pénalités de retard aux entreprises qui le sollicitent ;
5. Le renforcement de la fibre optique afin d'améliorer la connectivité et la révision à la baisse de la grille des frais téléphoniques et d'Internet au regard d'un accroissement de l'usage du téléphone mobile et pour favoriser le télétravail, booster le marketing et la communication digital, et promouvoir la formation/l'apprentissage à distance ;
6. Le maintien du calendrier des marchés publics pour le trimestre dans les secteurs concernés afin de permettre aux entreprises locales de maintenir des flux de trésorerie ;
7. La création d'un fonds d'urgence de soutien aux PME/PMI ;
8. La dotation du Fonds d'aide à la solidarité nationale de fonds affectés pour la prise en charge des artisans et commerçants de l'informel atteints par la pandémie sur le plan alimentaire et sanitaire pour une période de trois mois et le don de kits d'urgence médicale aux femmes comprenant 03 masques, du paracétamol, un désinfectant, des vitamines, du Vick's et des images des mesures de protection contre la pandémie en français et langue locale ;
9. La revue des chaînes d'approvisionnement en faisant un usage des transports publics pour qu'ils servent à ramener les produits des jardins/champs/fermes plutôt que de laisser les commerçants se déplacer à travers plusieurs communes pour s'approvisionner ;
10. La promotion des paiements via porte-monnaie électronique. Toutefois malgré les incitations pour favoriser les transactions mobiles, 48% des répondants ne font pas un usage plus accru des services financiers digitaux principalement parce qu'ils estiment que ces services ne sont pas pratiques (55%), qu'ils ne disposent pas de porte-monnaie électronique (17%) ou que ces services ne sont pas fonctionnels pour la plupart du temps (13%). Il est donc opportun qu'une campagne de communication menée par le gouvernement et les GSM amène à un changement de comportement.
L'économiste Yacine Bio Tchané invite par ailleurs au respect des mesures d'hygiène et les gestes de barrière.
« Acquittons-nous de nos obligations fiscales, administratives et sociales dans la mesure du possible car l'économie doit continuer de tourner. Et enfin, partageons de notre temps et de nos ressources pour venir à bout de cette pandémie », conseille-t-elle.

A.A.A

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La commune de Savalou, sous haute surveillance pandémique

Wed, 04/08/2020 - 16:21

Un autre cordon sanitaire pourrait s'établir autour de la vile de Savalou dans le département des Collines. Après le premier cas de Coronavirus détecté il y a quelques jours, la situation dans cette région du centre-Bénin semble être préoccupante.
Selon les informations, une trentaine de personnes ont été identifiées comme des cas contacts avec le patient détecté, et mises en isolement dans un hôtel de la ville. Outre ces cas contacts, environ une centaine de personnes considérées comme des contacts secondaires ont été identifiées et mises en auto-isolement. Ce qui porte à 131 le nombre de personnes mises en quarantaine dans la cité des Mahi.
Au regard de ceci, les résultats des tests au terme des 14 jours de confinement, s'ils se révèlent positifs, feraient de cette ville, le second pôle de propagation de la pandémie du Coronavirus au Bénin, et amener les autorités à définir un autre cordon sanitaire.

F. A. A.

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Les propositions des syndicats au gouvernement

Wed, 04/08/2020 - 16:18

Après une évaluation de la première semaine de mise en œuvre des mesures éditées par le gouvernement, les centrales et confédérations syndicales ont des observations liées entre autres, à la persistance de l'insouciance d'une grande partie de la population à l'intérieur du cordon sanitaire. Selon les syndicats, de nombreuses tentatives de violation du cordon ont été observées. A cela s'ajoute l'inflation sur nombre de produits de première nécessité, et les coûts des transports ; l'absence de dispositifs de lavage des mains dans de nombreux espaces publics, notamment les marchés ; et le non respect de la distance de sécurité.
Au regard de tout ceci, les organisations syndicales ont fait 06 propositions au gouvernement.

Les 06 propositions des centrales et confédérations syndicales

1- Multiplier l'installation des dispositifs de lavage de mains dans les localités en sollicitant les autorités locales ;

2- Réduire et réguler l'animation des marchés en autorisant la vente des denrées alimentaires. On pourrait délocaliser des marchés sur des sites qui facilitent leur régulation et de respect des mesures de sécurité ;

3- Prendre des mesures de contrôle des prix pour protéger le pouvoir d'achat des citoyens ;

4- Assurer la disponibilité de stock tampons des denrées alimentaires et créer des boutiques témoins sur toute l'étendue du territoire national afin d'éviter l'évasion des réserves alimentaires ;

5- Instruire les autorités communales et locales pour la mise en place de comités de vigilance en soutien aux forces de sécurité ;

6- Passer à la phase répressive des actes de violation des prescription de sécurité.

F. A. A.

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Hounkpatin exprime sa reconnaissance aux professionnels de la santé

Wed, 04/08/2020 - 15:42

Le ministre de la santé a dans un message en date du mercredi 08 avril 2020 remercié le personnel médical et paramédical qui intervient dans cette lutte conte le Covid-19.
Benjamin Hounkpatin invite les professionnels de la santé à plus d'attention face aux symptômes du Covid-19.

La pandémie du coronavirus a touché plus de 190 pays dont le Bénin avec 26 cas confirmés, 05 guéris et 01 décès. Le ministre de la santé exprime sa reconnaissance au personnel médical et paramédical pour les efforts qu'il fournit au service et aux côtés de la population, dans cette lutte contre le Covid-19.
« Je l'encourage dans la tâche difficile qu'il mène pour notre salut, de jour comme de nuit au front d'une lutte sans merci contre la maladie. A vous tous, braves femmes et hommes, je renouvelle mes remerciements et mon soutien dans ce combat risqué contre un ennemi vicieux, mortel et invisible à l'œil nu. Un combat que vous menez sans désemparer, conscients de votre responsabilité », a-t-il affirmé.
Le ministre invite aussi les professionnels de la santé « à davantage d'attention aux manifestations de la maladie, notamment ses symptômes, ses complications ainsi que ses modes de transmission sans oublier surtout les mesures permettant de l'éviter afin de contribuer efficacement, au-delà des soins à la sensibilisation de votre entourage ».
Les professionnels de la santé sont tenus de s'informer auprès des sources fiables telles que l'OMS, l'UNICEF et à partir des notes d'information émanant du gouvernement et du ministère de la santé en particulier.
« La délicatesse de votre rôle m'amène à vous demander instamment de vous méfier des fausses informations et des idées reçues qui circulent par la bouche-à-oreille ou sur internet », confie le ministre de la santé.
Le respect des mesures de prévention et de protection permet d'après Prof. Hounkpatin d'assurer « leur sécurité et celle des patients, ainsi que de la population dans son ensemble et freine la propagation de la maladie ».
« Le gouvernement est à vos côtés dans la gestion de cette crise sanitaire inédite qu'il a pris la mesure de la situation et s'est préparé à y faire faire face efficacement », rassure-t-il.
Le ministre de la santé a également eu une pensée aux familles endeuillées. Il exhorte les personnes confirmées positives du Covid-19, au respect strict des règles à eux prescrites par les professionnels et leur souhaite un prompt rétablissement.

Akpédjé AYOSSO

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« A fin 2021, le Bénin sera complètement autonome en matière énergétique »

Wed, 04/08/2020 - 13:04

Depuis 2016, le gouvernement de Patrice Talon a mené plusieurs réformes dans différents secteurs. Invité de l'émission ‘'Rupture An 4'' sur la chaîne nationale, ce mardi 07 avril 2020, M. Dona Jean-Claude Houssou a fait le point des réalisations dans le secteur de l'énergie.
Les capacités énergétiques du Bénin ont été renforcées, ce qui a permis une autonomie de 60% en 4 années.

Arrivé au pouvoir en avril 2016, le président Patrice Talon a entamé des réformes et actions profondes pour rendre l'énergie disponible en qualité et en quantité. Selon le ministre de l'Energie Dona-Jean Claude Houssou « pas moins de 10 % de l'ensemble des projets phares du Programme d'actions du gouvernement sont consacrés au secteur de l'énergie à travers quatre projets phares ». Ces projets sont : étendre et augmenter la capacité thermique pour rendre encore plus disponible l'électricité ou au coût abordable ; la focalisation sur les énergies renouvelables, la restructuration de la société de distribution nationale et la disponibilité de l'énergie.
Dans les semaines qui ont suivi l'avènement de ce gouvernement explique le ministre de l'énergie, il a été mis en place ce qu'on appelle le PRSE, (Plan de Redressement du Secteur de l'Energie) à travers des actions à court, moyen et long termes.
Au titre des mesures courtes, le Bénin a procédé à la location et l'installation de plusieurs groupes sur différents sites, puisque la volonté du Chef de l'Etat était « de faire en sorte que pendant les fêtes de fin d'année 2016 que ses concitoyens aient la lumière ».
Il y a eu également la réhabilitation de plusieurs centrales à Porto-Novo, Parakou et Natitingou qui sont désormais capables de fournir 30 MW.
Pour diversifier ses sources d'approvisionnement, le Bénin a demandé une dérogation spéciale auprès du Conseil interétatique de la Communauté électrique du Benin (CEB). « Grâce à cette dérogation nous avions rapidement obtenue, nous avons pu aller chercher d'autres fournisseurs d'énergie électrique notamment Paras Energie qui, dès le mois de février 2017, a commencé à fournir 60 MW supplémentaires pour pouvoir parer au plus pressé en plus des moyens de location d'urgence que nous avions mis en place », a rappelé le ministre de l'Energie.
Quelques années plus tard, soit en 2019, le gouvernement a évolué dans sa feuille de route avec la démobilisation des groupes au profit de la construction des infrastructures de production d'électricité. Ce qui a permis d'accueillir en août 2019 Maria Gléta 2 avec une capacité de 127 MW. « Prévu pour 110 milliards FCFA nous avons dépensé 90 milliards, moins que ce qui est prévu », a-t-il signalé.
La construction de la centrale a eu des retombées sur le plan social et sur la vie de la communauté à travers la construction de 25 salles de classe dans la localité, d'une infirmerie, d'un bâtiment pour la Police républicaine et d'une voie de 3 km qui part du carrefour Tankpè jusqu'à la centrale. Aussi, 80 % des entreprises qui ont travaillé sur ce site sont-elles béninoises.

Vers l'indépendance énergétique du Bénin

Avec les réformes menées par le gouvernement Talon, les délestages qui étaient le lot quotidien des citoyens sont conjugués au passé. Mieux, l'ambition du président Patrice est de faire du Bénin un pays autonome en matière d'énergétique.
« (...) nous sommes passés de près de 0 % en termes d'autonomie en matière d'énergie électrique à plus de 60% aujourd'hui », a déclaré le ministre de l'énergie.
M. Houssou annonce que deux autres centrales thermiques sont prévues notamment une de 120 MW, et une autre de 25 MW. S'agissant des énergies renouvelables qui font l'objet du deuxième projet phare, le gouvernement a depuis le 19 décembre dernier lancé un appel d'offre international pour la construction de quatre centrales solaires de 50 MW à la fois 2 × 10 MW et de 2x15 W à Bohicon, Parakou, Djougou et à Natitingou.
« (...) On va lancer la construction dans les semaines à venir de 25 MW à Illoulofin à Onigbolo, une centrale d'envergure solaire financée par l'Union Européenne et l'Agence française de Développement », a-t-il annoncé.

Fiabilité du réseau électrique

Pour assurer la distribution de l'énergie électrique après sa production, le gouvernement a mis en place les moyens de transport dont l'installation des lignes d'interconnexion. « (...) l'énergie du Nigéria devait passer par Sakété et aller d'abord au sud du Togo, remontait à Kara avant de rentrer au nord du Bénin. Aujourd'hui, ces souffrances occasionnées par ce type d'aiguillage sont définitivement terminées, puisque nous avions deux projets majeurs qui sont rendus opérationnels aujourd'hui, c'est la ligne qui va d'Onigbolo jusqu'à Parakou, longue de 261 km et 161 000 kv et celle qui va de Parakou jusqu'à Malanville en passant par Bembèrèkè/Kandi », a signalé Dona-Jean Calude Houssou.
Le Bénin a donc en quatre années changé « la configuration du système électrique béninois notamment, en matière de transport par la création d'une dorsale interne du Bénin qui va du sud jusqu'au nord sans passer d'abord dans un pays voisin ».

Restructuration de la société de distribution

Pour rendre efficace la société de distribution de l'énergie électrique, le gouvernement Talon a opté pour la restructuration de la société de distribution. L'Etat avait « d'abord « commencé à mettre en place un contrat-plan, un contrat entre l'Etat et la SBEE à travers un certain nombre d'indicateurs de performance que ça soit en matière technique, taux de perte ; durée moyenne de connexion, etc . Pour avoir plus de résultats et ne pouvant plus se contenter que d'un contrat plan, le gouvernement a pris la décision de passer en gestion déléguée cette entreprise nationale avec la compagnie canadienne Manitoba Hydro International. « Ce n'est pas une privatisation ; la preuve tous les agents de la SBEE sont toujours en place et nous recherchons à travers cette gestion déléguée une efficacité accrue des performances pour que cette entreprise majeure dans le paysage socio-économique de notre pays puisse devenir une entreprise viable (....), a précisé le ministre de l'énergie.
Il ajoute qu'en espace de quatre ans, « le nombre de clients à la SBEE de près de 20 %, on est passé de 570.000 clients en 2016 sachant que 2015 c'était plutôt 530.000 ».
« Aujourd'hui, nous sommes à plus de 635.000 clients et nous allons poursuivre. Et tout ce qui a été des désagréments pendant les deux dernières années notamment en matière de pénurie de compteurs est conjugué définitivement au passé puisqu'il y a meilleure disponibilité de ce matériel pour satisfaire le plus possible nos concitoyens », s'est-il réjoui.

Une autonomie totale dès fin 2021

Le gouvernement a également en cours de nombreux projets tels que : augmenter significativement le nombre de localités éclairées dans notre pays ; l'électrification rurale.
Le nouveau code de l'électricité voté à l'unanimité à l'Assemblée nationale va permettre aussi de révolutionner le secteur de l'énergie.
Selon le ministre, le Bénin est la capitale du Système d'Echange d'Energie Electrique Ouest Africaine, le WAPP. De ce fait, la construction à Calavi de ce qu'on appelle le dispatching c'est-à-dire l'endroit où on va gérer tout le flux électrique de toute l'Afrique de l'Ouest est en cours. Désormais, explique le ministre, « ce sera du Bénin et à côté ce sera la création de la salle des marchés parce qu'on crée la bourse de l'électricité, ce qui va permettre d'avoir encore plus de disponibilité puisque l'interconnexion de l'ensemble des 14 pays continentaux de la CEDEAO va se terminer l'année prochaine et donc on va avoir plus de disponibilité et à terme, à moindre coût ».
Dans quelques temps, le Bénin pourrait être capable de vendre l'énergie
« Je vous donne rendez-vous au nom du gouvernement à fin 2021 et le Bénin sera complètement autonome en matière énergétique », a déclaré Dona Jean-Claude Houssou.

Akpédjé AYOSSO

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La police veille à l'usage obligatoire de masque

Wed, 04/08/2020 - 13:02

Pas de citoyen en ville sans masque de protection. La répression pour non port de masque a débuté ce mercredi 08 avril 2020 dans certaines communes du cordon sanitaire.
A Porto-Novo ce matin les citoyens qui devraient se rendre à Cotonou ne pouvaient pas traverser le pont sans avoir porté le masque de protection. Les forces de sécurité et de défense ont tout simplement refoulé les contrevenants.
Le constat a été le même au niveau de la Préfecture.
A Cotonou, les agents de la Police républicaine dans les environs du passage supérieur de Houéyiho ont aussi veillé à l'application stricte de la mesure.
Le citoyen est tenu de porter son masque avant de sortir de chez lui, qu'il soit à moto ou en voiture. « Quiconque n'a pas son masque est invité à rester chez lui », a prévenu le ministre de l'intérieur Sacca Lafia.
Les contrevenants seront systématiquement interpellés. Chaque citoyen vivant dans les communes du cordon sanitaire que sont Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori-Bossito, Zè, So-Ava, Aguégués, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra doit se munir de son masque pour se protéger et limiter la propagation du Covid-19.

Akpédjé AYOSSO

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« Rendez-vous fin 2021 pour une autonomie totale » (J-C. Houssou)

Wed, 04/08/2020 - 11:13

Le Bénin d'ici à la fin de l'année 2021 va se suffire complètement en matière de l'énergie. Il pourrait aussi fournir de l'énergie à d'autres pays de la sous-région. Dona Jean-Claude Houssou, ministre de l'énergie l'a annoncé sur le plateau de la télévision nationale ce mardi 7 avril 2020 dans « Temps des moissons », émission dédiée aux quatre années de gouvernance du président Talon.

« Nous avons grimpé à une vitesse grand V entre 0% d'autonomie énergétique pour arriver à 60 %, de 0 mégawatt à près de 180 mégawatts aujourd'hui. Et je vous donne rendez-vous fin 2021 pour une autonomie totale », déclare Dona Jean-Claude Houssou qui se réjouit déjà des grandes moissons issues des réformes fortes du Gouvernement Talon.
Ces réformes, à l'en croire peuvent bien permettre au Bénin de fournir de l'énergie à d'autres pays d'Afrique.
« Dans quelques temps, ne soyez pas surpris de voir que le Bénin peut vendre de l'énergie à l'étranger », annonce le Ministre qui rappelle que le délestage n'a plus droit de cité au Bénin. « Il n'y a plus de délestage au Bénin. Le délestage est un phénomène volontaire quand l'offre n'est pas suffisante pour répondre à la demande », a-t-il assuré.

Boniface CAKPO. M

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Jean-Claude Houssou dresse un bilan satisfaisant en 4 ans de route

Wed, 04/08/2020 - 10:52

En quatre années de gestion du pouvoir par le président Talon, plusieurs réformes ont été entreprises dans le domaine énergétique pour juguler complètement le délestage. Dona Jean-Claude Houssou, Ministre de l'énergie a dressé le tableau des grandes réalisations dans le secteur et annoncé les projets en vue, ce mardi 7 avril 2020 sur la télévision nationale dans l'émission spéciale « Temps des moissons ».

Bilan en quatre (04) ans de gouvernance de la Rupture dans le Secteur de l'énergie au Bénin. C'est l'exercice auquel s'est donné Dona Jean-Claude Houssou sur le plateau de la télévision nationale ce mardi.
Le régime du président Patrice Talon a réalisé plusieurs actions dans le secteur dont notamment, la mise en œuvre de la centrale de Maria Gléta I et II, l'augmentation des lignes Haute Tension de près de 15%, l'augmentation des lignes Basse Tension de près de 20% ; de la clientèle de la SBEE (635.000 clients en 2020 contre 530.000 clients en 2015), soit une augmentation de 20 %, sans perdre de vue, la dématérialisation du crédit électrique via MTN Momo.
Pour le ministre, l'acquisition des compteurs de la SBEE en quantité et en qualité suffisantes a soulagé la peine des populations qui faisaient la demande sans l'avoir à temps. L'autre peine jugulée, c'est le délestage chronique, qui ralentissait la vie des entreprises. Les lignes sur lesquelles étaient connectées le Bénin en 2016 à l'avènement du pouvoir Talon ne favorisaient pas une disponibilité de l'énergie partout dans le pays. « L'énergie qui vient du Nigéria passait par Sakété et allait d'abord au sud du Togo, remontait à Kaha avant de rentrer au nord du Bénin », a déploré le ministre avant d'évoquer les deux projets majeurs qui ont permis de changer la donne. « La ligne qui va d'Onigbolo jusqu'à Parakou longue de 261 Km avec 161 000 Kilovolt et celle qui va de Parakou jusqu'à Malanville en passant par Bembèrèkè-Kandi ». Ces deux projets, selon le ministre Houssou, permettent aujourd'hui d'affirmer que « pendant ces quatre années, nous avons changé la configuration du système électrique béninois notamment en matière de transport par la création de la ‘'dorsale interne'' du Bénin qui va du Sud jusqu'au nord sans passer d'abord dans un pays voisin ».
Hormis les réformes déjà entreprises, plusieurs autres actions sont envisagées pour booster le secteur énergétique. Depuis le 19 décembre dernier, il a été lancé un appel d'offre international pour la construction de quatre centrales solaires de cinquante (50) mégawats à Bohicon, Parakou, Djougou et à Natitingou.
Selon le Ministre Houssou, il s'agit là d'une très bonne nouvelle qui viendra compléter une autre première centrale dont la construction sera lancée dans les semaines à venir. Une centrale de 25 mégawatts à Onigbolo. Cette centrale d'envergure solaire est financée par l'Union Européenne et l'Agence française de développement.
Appréciant le mode de gestion à la SBEE, il a rappelé qu'il s'agit d'une gestion déléguée et non d'une privatisation. « Nous recherchons à travers cette gestion déléguée une efficacité accrue des performances sans égale pour que cette entreprise puisse devenir une entreprise fiable et viable », a-t-il conclu.

Boniface CAKPO. M

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Aucun agent de l'entreprise NSE-CI déclaré positif au Covid-19

Wed, 04/08/2020 - 01:38

Pas de cas de Covid-19 dans le rang des agents de l'entreprise NSE-CI en charge de la construction du tronçon Cana-Abomey.
Selon les informations relayées ce mardi 07 avril 2020, un agent de ladite entreprise se serait présenté aux services d'urgences de l'hôpital de Goho avec des signes cliniques, toux grippes, difficultés respiratoires. Il aurait été déclaré positif suite à son transfert à Cotonou.
La direction générale de la société NSE-CI informe qu' « aucun de ses agents n'a été diagnostiqué cliniquement ou biologiquement positif au Covid-19 ».
Mais des responsables de l'entreprise ont reconnu que l'un de leurs manœuvres qui souffrait de toux lundi dernier a été examiné par l'équipe médicale du chantier. Il ne présentait aucun signe clinique du Coronavirus. Mais par mesure de prudence, il lui a été demandé de se mettre en isolement à la maison et de suivre les mesures d'hygiène recommandées.
Les responsables de l'entreprise ont alerté le numéro vert et une équipe du service d'urgence s'est dépêchée ce mardi sur le terrain pour examiner le patient.
Pour le moment, il n'y a rien d'alarmant. L'agent se porte bien et ne présente aucun signe clinique de la maladie.
Suivant les recommandations du gouvernement dans la riposte au Covid-19, la Société NSE-CI par ses services HSE (Hygiènes Sécurité et Environnement) et ses services de santé au travail a pris toute la mesure de la situation actuelle à travers un Plan d'alerte d'urgence très opérationnel pour suivre son personnel.
Donc à la date d'aujourd'hui, aucun employé de NSE-CI n'est confirmé porteur de Covid-19 sur le chantier Cana-Abomey.

A.A.A

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