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Le syndicat des paramédicaux exige le départ de Sidi Saïd !

Thu, 11/08/2018 - 15:17

Le Conseil National du Syndicat Algérien des Paramédicaux (S.A.P) déclare avoir pris des décisions radicales.

En effet, dans un communiqué rendu public le S.A.P demande le départ du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (U.G.T.A), Abdelmadjid Sidi-Said ainsi que les hauts placés et les dirigeants. «Le Conseil Nation du Syndicat Algérien des Paramédicaux (S.A.P)» demande le « Départ imminent de l’équipe dirigeante de l’U.G.TA. Dans un communiqué rendu public hier, le syndicat a décidé de «rompre tout contact avec la direction», lis-t-on sur le communiqué.

Le S.A.P poursuit en précisant que « L’image que véhicule aujourd’hui le secrétaire général de l’U.G.T.A ne reflete nullement les aspirations et les objectifs de ses fondateurs».

Le Conseil syndicaliste poursuit et critique  les méthodes appliquées au jour d’aujourd’hui par l’U.G.T.A et qualifie de « cette pseudo centrale syndicale ne sert que les intérêt du patronat» et ajoute que « l’hégémonie syndicale qu’exerce le secrétaire général de l’U.G.T.A et son équipe, empêche l’émergence de toutes autres force de proposition à même de répondre aux préoccupations de la base».

Le Syndicat des Paramédicaux menace et conclu que «Toute situation de blocage obligera le Syndicat Algérien des Paramédicaux (S.A.P), vers la radicalisation, allant jusqu’à des actions importantes au niveau de la centrale syndicale, dans un future proche».

Communiqué du Syndicat Algérien des paramédicaux

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Categories: Afrique

Algérie : 270 millions de litres de boissons alcoolisées consommés en 2017

Thu, 11/08/2018 - 14:32

Malgré les centaines de bars fermés ces dernières années à travers le territoire national, la consommation d’alcool continue de faire de bons marchés et des clients à travers les 48 wilayas du pays avec une hausse croissance de près de 15% durant les 4 dernières années. Pas moins de 270 millions de litres de boissons alcoolisées ont été consommés par les Algériens durant l’année 2017, selon des chiffres obtenus  auprès du président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani, rapporte le site TSA.

Par-contre la consommation d’alcool en Algérie semble très faible, selon les dernières données de l’Organisation mondiale de santé (OMS). En effet, d’après le dernier rapport de cette organisation, portant sur la consommation de l’alcool dans le monde, 93.5% de la population algérienne n’a jamais consommé d’alcool durant sa vie, et seulement 3.2% de la population en consomme l’alcool.

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Categories: Afrique

Guitouni au Forum des pays exportateurs de gaz

Thu, 11/08/2018 - 14:28

Écrit par Selma Allane

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, prendra part, le 14 novembre courant à Port of Spain (Trinité-et-Tobago), à la 20e réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG)

, a indiqué hier un communiqué du ministère. Lors de cette réunion qui marquera la célébration du 10e anniversaire du FPEG, les ministres des pays membres débattront, entre autres sujets importants, du rôle du gaz dans l’économie mondiale et des tendances actuelles et futures des marchés énergétiques telles que projetées dans le Global Gas Outlook 2040 (GGO) et dans le bulletin statistique annuel du FPEG à paraître en décembre 2018, a ajouté la même source. Les ministres aborderont notamment les projections énergétiques modélisées à long terme, fondées sur des hypothèses en rapport avec les conditions macroéconomiques, les prix de l’énergie et les politiques énergétiques en vigueur. M. Guitouni interviendra le 13 novembre courant à Port of Spain dans un panel consacré au gaz naturel et à la sécurité énergétique à long terme, et ce, à l’occasion de la tenue d’un symposium spécial organisé par le FPEG en collaboration avec le ministère de l’Energie et des Industries énergétiques de Trinité-et-Tobago.

Pour rappel, la 19e réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz s’était tenue en octobre 2017 à Moscou, pour examiner la situation du marché mondial du gaz et élaborer une stratégie commune pour la période 2018-2022. Lors de cette réunion ministérielle, il avait été décidé officiellement, que l’Algérie abrite le futur siège de l’institut de recherches gazières. En confiant ce projet à l’Algérie, les pays membres du FPEG avaient confirmé ainsi la résolution adoptée, en ce sens, en 2015 lors du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement. La décision prise à Moscou intervenait après la présentation de l’étude de faisabilité élaborée par un bureau d’études international, qui avait démontré l’apport considérable qu’apportera cet institut, une fois réalisé, aussi bien pour le FPEG en tant qu’institution, que pour les pays membres. Le FPEG est une organisation intergouvernementale composée de 19 pays membres, dont l’Algérie, la Bolivie, l’Egypte, les Emirats arabes unis, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigéria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago et le Venezuela, ainsi que de 7 pays observateurs : Azerbaïdjan, Irak, Kazakhstan, Norvège, Oman, Pays-Bas et Pérou.

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Categories: Afrique

Renouvellement de la moitié des membres du Sénat : Ould Abbès veut devancer le RND

Thu, 11/08/2018 - 14:28

Écrit par NADIA BELLIL

Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès, multiplie les réunions du bureau politique (BP) en prévision des prochaines sénatoriales. Plusieurs fois inscrit à l’ordre du jour des débats en interne, le rendez-vous du renouvellement de la moitié des membres du Sénat

a encore été au menu de la réunion du BP d’avant-hier. «Il faut absolument s’accorder autour de l’impératif de réussir ces élections», a d’emblée lancé Ould Abbès aux membres de cette instance, véritable exécutif du parti. «Ayez l’esprit de compétition», leur a-t-il recommandé, soulignant que «nous ne sommes pas seuls sur la scène politique». «Nous devons nous organiser et nous préparer de telle sorte à rafler la majorité des sièges pour maintenir et garder notre statut de première force politique», explique-t-il. «Ne croyez pas que les choses vont se faire d’elles-mêmes, il faut vous mobiliser pour réussir cette échéance en amont comme en aval», recommande-t-il. Si, en effet, la scène politique nationale pullule en formations politiques, il n’en demeure pas moins que le seul et vrai concurrent du FLN n’est autre que le RND. En ce sens, Ould Abbès souhaite concurrencer le RND sur l’ensemble des sièges en lice pour garder son statut de formation majoritaire.

Dans ce cadre, les membres du bureau politique ont examiné le déroulement des assemblées générales, tenues dans toutes les wilayas entre le 2 et le 5 novembre dernier, afin de sensibiliser les élus à l’importance des élections pour le renouvellement partiel du Conseil de la nation. Concrètement parlant, le secrétaire général du parti a présenté un exposé exhaustif sur les mesures à prendre lors de la tenue des assemblées générales pour choisir les représentants du FLN à ce rendez-vous électoral, prévu le 29 décembre prochain, soulignant l’impératif de «garantir un climat démocratique permettant la réussite des élus du parti». Revenant sur les critères à réunir par les candidats conformément aux statuts et au règlement intérieur du parti, Ould Abbès a encore une fois insisté sur «l’honnêteté, l’intégrité et la compétence». Les assemblées générales du parti devront se tenir du 10 au 17 novembre sous la supervision des membres du bureau politique et du Comité central.

Par ailleurs, le bureau politique a réitéré «son appui absolu et inconditionnel» au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, président d’honneur du parti, se félicitant de l’harmonie et du climat fraternel caractérisant le FLN, lit-on dans le communiqué du BP rendu public. Intervenant au sujet du bilan des réalisations du président de la République, Ould Abbès a considéré qu’il «dépasse dans sa finalité la réponse aux voix affichant un scepticisme délibéré quant à la dépense de près d’un millier de milliards de dollars». Selon le SG du FLN, «le citoyen constate de visu où sont partis ces fonds et il est le mieux placé pour répondre aux sceptiques». Il précisera que «ce bilan colossal, qui a carrément changé le visage de l’Algérie dans divers domaines, aussi bien au plan interne qu’externe, n’avait pas pour but d’établir une comptabilité technique des réalisations accomplies, mais plutôt de mettre en évidence les progrès enregistrés à tous les niveaux».

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Categories: Afrique

La SNTF dénonce le phénomène : 1 200 agressions contre les trains

Thu, 11/08/2018 - 14:26

Le domaine ferroviaire subit des agressions caractérisées. La SNTF a subi plus de 1 200 actes malveillants en cinq ans. Les jets de pierres, le viol des passages à niveau ont coûté pas moins de 141 milliards de dinars à l’entreprise. Entre 2013 et 2018, au moins 1 370 accidents sont survenus au niveau des passages à niveau. Un programme de suppression des plus dangereux est en cours.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Victime de  ce que son directeur de la sécurité qualifie d’«agression caractérisée», la SNTF en appelle à une large mobilisation pour la préservation du domaine ferroviaire. Si l’ensemble des références réglementaires accordent la priorité absolue au train, les faits sont têtus.
Automobilistes et passants transgressent les règles au quotidien, s’exposant aux dangers et causant des dégâts colossaux à l’entreprise sans compter les pertes en vies humaines et les retards qu’engendrent les accidents, notamment au niveau des passages à niveau qu’ils soient gardés ou pas.
Le ministre des Transports et des Travaux publics affirmait hier qu’entre 2013 et 2018, 1 370 accidents ont été enregistrés au niveau des passages à niveau ayant causé la mort de 317 personnes et entraîné des blessures chez 498 autres. Abdelghani Zaâlane affirme qu’il a été recensé 131 passages à niveau accidentogènes.
Plus de 80 d’entre eux vont être supprimés pour être remplacés par des passages supérieurs. Pour ne plus tomber dans les mêmes scénarios, le ministre affirme que le réseau actuellement en réalisation ne sera doté que de passages supérieurs, ce qui évitera d’un côté les accidents mais augmentera également la vitesse des trains et leur sécurité. Intervenant au cours de la journée maghrébine de sensibilisation aux dangers des passages à niveau, le directeur de la sécurité au sein de la SNTF a fait un véritable plaidoyer en faveur du respect de la spécificité du domaine ferroviaire. Ce dernier est quotidiennement agressé.
L’attitude des conducteurs et leur manque de vigilance sont autant de facteurs aggravants. Le risque d’accident aux passages à niveau illicites est de l’ordre de 300%.
Chiffres à l’appui, il dira qu’entre 2013 et 2018, pas moins de 37 heurts de véhicules ont été enregistrés dans des passages à niveau gardés entraînant trois décès et 16 blessés.
Au niveau des passages non gardés, 420 accidents ont été enregistrés causant 62 morts et 278 blessés. Les heurts d’obstacles sont de l’ordre de 419, causant 2 décès et 29 blessés quant aux heurts des personnes, ils sont de l’ordre de 425 causant la mort de 250 personnes et blessant 175 autres. Des chiffres qui incluent les suicides.
L’agression du domaine ferroviaire ne se limite pas au non-respect de la priorité absolue  du train. Les jets de pierres en  constituent une autre forme avec pas moins de 1 378 jets causant des blessures à 79 voyageurs  et 84 agents de la SNTF.
Toutes ces agressions ont un coût. L’entreprise a dû dépenser 141 milliards de dinars en réparation qui ont entraîné l’immobilisation du parc roulant pour plusieurs jours.
Le  coût des réparations des vitres depuis février 2018 s’élève à  plus de        3 milliards juste pour le nouvel autorail Coradia.
En tout, la SNTF a recensé 1 200 actes de malveillance d’où l’appel de son directeur de la sécurité à la mobilisation de tous pour préserver le domaine ferroviaire.
N. I.

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Société nationale du transport ferroviaire: Vers l’éradication totale des passages à niveau

Thu, 11/08/2018 - 14:25

Écrit par meriem kaci

Le ministre des Transports et des Travaux publics, Abdelghani Zaâlane, a appelé l’Agence nationale d’études et de suivi des réalisations ferroviaires (Anesrif) à accélérer le programme de suppression des 650 passages à niveau du réseau ferroviaire en raison des accidents provoqués.

S’exprimant lors d’un séminaire, hier à Alger, sur «les passages à niveau : risques et enjeux humains et matériels», M. Zaâlane a fait savoir que «131 points noirs», c’est-à-dire des passages à niveau les plus dangereux, avaient été recensés en collaboration avec les services de sécurité dont la Gendarmerie nationale, et plus de 80 ont été supprimés.
«Le reste des points noirs sera pris en charge progressivement en fonction de l’enveloppe financière disponible», ajoutera le ministre, non sans appeler la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF) à renforcer ses efforts pour assurer la sécurité du trafic au niveau des passages à niveau, précisant qu’entre 2013 et 2018, il a été enregistré près de 1 370 accidents qui ont causé 317 décès et fait 498 blessés. Abordant le projet en cours de réalisation du nouveau réseau ferroviaire sur plus de 2 300 km à travers le territoire national, le premier responsable du secteur a indiqué que les cahiers des charges élaborés à cet effet comprennent la réalisation de 650 passerelles sans passages à niveau. «Cela réduira le nombre des victimes et les coûts de prise en charge des effets des incidents et des réparations matérielles», a-t-il avancé.

Pour sa part, le P-DG de la SNTF, Yassine Bendjaballah, a indiqué qu’outre l’amélioration de la sécurité du trafic, la suppression des passages à niveau permet aux trains de rouler à des vitesses plus élevées et, ainsi, de réduire le temps de transport des voyageurs et des marchandises. «La suppression des passages à niveau évite aux trains des arrêts répétés tout au long de leurs trajets», a-t-il expliqué. Interrogé sur les perturbations du trafic ferroviaire enregistrées dans la matinée d’hier suite à un mouvement de protestation des salariés de la SNTF, M. Bendjaballah a affirmé que ce mouvement «n’a pas excédé une demi-heure», assurant qu’une rencontre entre la direction et les salariés aura lieu aujourd’hui pour évoquer leurs revendications. «Nous n’avons pas connu de grève depuis deux ans. Ce qui démontre que «le dialogue est permanent et qu’il y a une réelle prise de conscience des salariés sur l’intérêt de privilégier le dialogue», a estimé le P-DG de la SNTF.

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La surfacturation fait supporter au Trésor public, des sommes faramineuses chaque année : Des mesures pour débusquer les flibustiers du commerce extérieur

Thu, 11/08/2018 - 14:09

La lutte contre la surfacturation à l’importation tarde à marquer des points. Et pour cause, le dispositif mis en place pour y remédier demeure loin d’être étanche. Certes, le département du commerce s’est adonné à trouver des formules idoines à même de débusquer les flibustiers du commerce extérieur, mais à défaut de possibilité de croiser les fichiers des Douanes et du Fisc, et une réelle volonté de coordination entre les administrations, on ne viendra pas à bout de ces fraudes. L’actuel ministre du Commerce, Saïd Djellab, œuvre à déployer un mécanisme capable de contrer la surfacturation à l’importation, via un travail approfondi engagé par son département en coordination avec les services des Douanes.

Intervenant lors d’une réunion présidée par Toufik Torche, en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda, dans le cadre de l’examen du projet de loi de Finances (PLF) 2019, Djellab a fait savoir que la lutte contre ce phénomène nuisible à l’économie nationale implique une collaboration de l’ensemble des acteurs, et que la coordination entre le ministère du Commerce et les Douanes intervient pour s’assurer de l’exactitude des montants figurant sur les factures, et ce avec le concours des pays exportateurs. Pour le ministre, la détermination des pays, dont les exportations connaissent des tentatives de surfacturation, revêt une priorité dans l’action pilotée par son département dans le cadre du plan mis en place pour lutter contre la surfacturation à l’importation, «Nous avons engagé des enquêtes en vue de déterminer les pays, dont les exportations connaissent des tentatives de surfacturation», dira le ministre du Commerce, précisant que des accords avec ces pays exportateurs, ont été conclus en vue de permettre de vérifier le montant des factures.

Le constat qu’a dressé le ministre est, somme toute alarmant ; d’autant que la majoration de la valeur en douane déclarée à l’importation, ou la surfacturation, fait supporter au Trésor public, chaque année, des sommes faramineuses. Réitérant l’engagement de son département à réorganiser le commerce extérieur et ce conformément à la politique de l’Etat visant à réhabiliter le commerce externe dans son caractère universel, tout en préservant le produit national, Djellab a soutenu que l’application du Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS), permettra aux importateurs de poursuivre leurs activités, à travers le versement de droits variant de 120 à 150%, en fonction de la valeur du produit importé, et de préciser que l’importation des produits finis coûte 1,4 milliard USD, «L’application d’un taux de 50% de ces droits additionnels permettra le recouvrement d’environ 700 millions USD qui seront reversés au Trésor public», a expliqué le ministre, rappelant que pour ce qui est du commerce intérieur les services du ministère œuvrent à rattraper les lacunes que connaît le système de contrôle de la qualité des marchandises, faisant part que ce système fait l’objet d’évaluation au niveau de toutes les wilayas du pays aux fins de son améliortion.

Reconnaissant le désordre qui règne dans les espaces commerciaux, Djellab a annoncé la tenue d’une prochaine réunion, avec l’ensemble des directeurs des marchés de gros afin d’examiner les procédures de gestion de leurs établissements, faisant remarquer qu’il travaille actuellement sur le dossier de la Grande distribution, « ceci d’autant que l’Algérie manque d’espaces de vente en gros ou de semi gros, en sus du dossier de la centralisation de la vente consacré à la distribution des marchandises et produits agricoles au niveau de ces espaces » dira à ce sujet le ministre. Quant au chapitre lié au contrôle des prix, le ministre a annoncé la mise en place de prix référentiels concernant quatre ou cinq légumes à large consommation à l’image de la pomme de terre, la courgette, l’oignon et la tomate.

Zacharie S Loutari

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La problématique de la lecture posée au Sila : La situation de la lecture publique en Algérie est alarmante

Thu, 11/08/2018 - 14:05

Le manque d’espaces de lecture et de bibliothèques à travers tout le pays a été abordé, hier, au « Sila 2018», par certains éditeurs et professionnels du livre rencontrés à la 23e édition du Salon international du livre d’Alger (Sila 2018). Ces derniers démontrent au « Courrier D’Algérie » que le manque de ces espaces de lecture freine considérablement la promotion de la lecture en Algérie. De l’avis des professionnels du livre, la situation de la lecture en Algérie est alarmante. Abdelkader, un enseignant à l’université et éditeur, rencontré au salon, a constaté que la lecture en Algérie est en danger du fait qu’il n’existe pas de données claires sur le livre et de statistiques sur le nombre exact de lecteurs en Algérie. Ce dernier déplorera, dans ce contexte le peu d’intérêt accordé à la lecture par les jeunes. De son constat fort sur place, un autre éditeur interrogé nous a affirmé, dans le même ordre d’idées qu’il n’y a pas, effectivement d’études statistiques sur la lecture en Algérie établie pour étudier l’évolution de cette pratique. Il soutient, toutefois, que cela dénote d’un dysfonctionnement dans la politique générale du livre. Le même responsable déplorera, d’autre part, qu’il est quand même triste et révoltant de voir que la majorité des algériens ne lisent pas et n’achètent pas de livres : «Le constat est vraiment, terrible», a-t-il martelé dans ce sens.

«La nécessité de revaloriser le rôle des bibliothèques et redonner le goût à la lecture….»
Face à cette situation, Lotfi, un jeune visiteur rencontré au Sila, considère aussi que la lecture publique a enregistré un net recul dans notre société, ces dernières années : «Les citoyens ne lisent pas trop … tout d’abord avec les réseaux sociaux, un fléau qui les rend loin de la lecture», renchérit-il . Avant d’enchaîner : «De même, les livres audio et numériques ont gagné une extension considérable au sein de plus de deux tiers des jeunes et moins jeunes». Walid, un gérant d’une entreprise a, quant à lui, précisé que la plupart des jeunes bouquinent sur leur Smartphone : «Malheureusement, et nous l’avons particulièrement constaté, les gens commencent à bouder le livre papier, ils s’orientent vers tout ce qui est numérique », observe-t-il encore. Notre interlocuteur tient à nous expliqué, encore qu’en Algérie peu de librairies et peu de bibliothèques existent. À cela s’ajoute le manque d’équipements et de ressources humaines qualifiées dans ces lieux de lecture. Outre cela, il évoquera la nécessité de revaloriser le rôle des bibliothèques et redonner le goût à la lecture.

Pour sa part, Hamid un autre enseignant en langue arabe a soulevé le problème de la fermeture de certaines bibliothèques publiques à Alger en raison du manque de fonds matériel. Aussi, selon de nombreux témoignages récoltés au salon, il a été précisé que le manque de ces espaces de lecture a été aussi constaté à travers tout le pays, nous confirme l’un des ces visiteurs. De même, les professionnels du livre ont à plusieurs reprises insisté sur la nécessité de la création d’une bibliothèque dans chaque commune, a tenu à souligner encore Hassan, un jeune éditeur interrogé à l’entrée du salon. Evoquant la lecture comme plaisir, aussi bien pour les enfants, Kamel, un père de famille insistera sur la question de transmettre, aussi ce plaisir aux enfants : « Quand le livre est ancré dans les habitudes des parents, les enfants finissent par les imiter », souligne notre interlocuteur. Et de poursuivre : « L’apprentissage de la lecture est essentiel pour l’enfant …de même, il faut l’aider à mieux comprendre ce qu’il lit », a-t-il ajouté dans ce sens. Par ailleurs, il juge illogique de ne pas donner le goût à l’enfant même d’ouvrir un livre.
Mehdi Isikioune

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Hadjar a refusé, hier, de recevoir les représentants du syndicat : Le rassemblement du SNAPAP devant le MESRS empêché

Thu, 11/08/2018 - 14:04

Une centaine de délégués de la Fédération nationale des professionnels du secteur de l’enseignement supérieur affiliée au SNAPAP, venus hier de plusieurs wilayas du pays, ont été empêchés de tenir un rassemblement devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique à Alger. Les contestataires ont été très vite dispersés par les forces de l’ordre mobilisées en grand nombre devant le siège de la tutelle. Le ministre Tahar Hajdar a quant à lui refusé de recevoir une délégation du syndicat qui menace d’aller vers des actions d’envergure.

Le mouvement de contestation programmé pour la journée d’hier a été donc très vite interrompu. Poussés de force à quitter les lieux, les délégués de la FPES venus des 48 wilayas, le président de la fédération ainsi que le secrétaire national du SNAPAP ont dû battre en retraite et repartir au siège du syndicat à Bab Ezzouar afin d’organiser une réunion pour décider des prochaines suites à donner à leur mouvement. Ayant organisé une conférence de presse dimanche dernier, la FPES avait expliqué que depuis 2015 soit à l’arrivée du ministre Tahar Hadjar, elle n’a pas été invitée ni reçue aux nombreuses rencontres organisées par la tutelle avec les syndicats du secteur. Pourtant représentative et affiliée à un syndicat reconnu au ministère du Travail à savoir le SNAPAP, la fédération avait dénoncé une politique de deux poids deux mesures injustifiée. Faisant état de sept demandes d’audience officielles adressées à la tutelle, la fédération avait souligné qu’aucune d’elle n’avait reçu de réponse positive soit- elle ou négative. Une situation qui l’a poussée à aller vers l’organisation d’une action de contestation.

La fédération appelle à la nécessité de débattre et de prendre en charge graduellement les revendications socioprofessionnelles soulevées, particulièrement la titularisation des travailleurs contractuels, l’actualisation des modes de nomination aux postes supérieurs et la révision de la grille des primes pour augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs du secteur, notamment ceux relevant des corps communs. L’organisation dénonce, par ailleurs, l’atteinte à la liberté syndicale et les poursuites judicaires contre ses délégués au niveau de plusieurs wilayas. En réponse à cet appel de contestation, le département de Tahar Hadjar avait affirmé de son côté, que le dialogue avec l’ensemble des partenaires sociaux agréés n’a jamais été rompu. Le ministère avait également indiqué que le secrétaire général du SNAPAP a été reçu à plusieurs reprises à l’Office national des œuvres universitaires et, au ministère, par le conseiller du MESRS chargé des associations estudiantines et syndicats agréés du secteur, précisant que les services compétents du ministère ont reçu en date du 21 octobre dernier une correspondance émanant du secrétaire général du SNAPAP portant réforme du bureau de la Fédération nationale des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (FNPES) concernant les personnels du secteur des transports et non les personnels de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Ania Nait Chalal

RACHID DAHMANI PRÉSIDENT DE LA FNPES : «Nous irons vers une grève générale»

Le président de la Fédération nationale des professionnels de l’enseignement supérieur affiliée au Snapap, Rachid Dahmani, a fait savoir, hier, qu’«il a été décidé d’organiser une grève générale dont la date sera fixée ultérieurement». Ce mouvement touchera les universités, les instituts et les résidences relevant du secteur de l’enseignement supérieur sur tout le territoire national. Dahmani, a affirmé au Courrier d’Algérie, qu’ «ils ne vont plus faire d’autres demandes d’audience, comme le ministère l’a demandé», en expliquant qu’ «ils ont déjà fait neuf demandes, auparavant, dont ils n’ont eu aucune réponse jusqu’à ce jour-là ». De son côté, le secrétaire national chargé de la communication, au (Snapap) Hamrouni Djilali, a déclaré, que «40 délégués syndicaux de wilayas du pays, ainsi que 300 membres, ont tenté de se rassembler devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, afin d’ouvrir les canaux de dialogue avec les autorités». Les délégués syndicaux de la fédération de l’enseignement supérieur, se disent «outrés par le mutisme et le désengagement du ministère de l’Enseignement supérieur vis à vis de la situation alarmante au niveau de ce secteur» affirme Djilali, en ajoutant que «le ministère a refusé de recevoir notre délégation syndicale et les forces de l’ordre nous ont empêchés de nous rassembler devant le ministère».

Lilia Sahed

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Le mandat de la commission sociale prolongé à une date non définie: Benghebrit s’attire les foudres des syndicats

Thu, 11/08/2018 - 14:00

Une réunion regroupant les syndicats du secteur aura lieu prochainement pour « riposter » contre la décision du département de Nouria Benghebrit de prolonger le mandat de la commission des œuvres sociales de l’éducation jusqu’à une date non définie.

Le dossier de la gestion des œuvres sociales n’est pas prêt de connaître son épilogue. En effet, au lendemain de la décision du ministère de l’éducation nationale de prolonger le mandat de la commission des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation sans définir de date limite, les syndicats du secteur crient leur désarroi et affirment qu’ils ne vont pas rester les bras croisés. Ainsi, selon Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), «la décision de prolonger le mandat de la commission est illégale». Tout en précisant que huit syndicats du secteur « vont répondre en conséquence», le syndicaliste a indiqué que «ces derniers croyaient que la ministre avait prolongé le mandat jusqu’au mois de mai 2019». Par ailleurs, Boualem Amoura a précisé que «huit syndicats étaient contre la prolongation du mandat de la commission, qui est arrivé à son terme le mois de juillet dernier». Par conséquent, «ces syndicats devront se réunir prochainement pour prendre les mesures nécessaires contre cette décision», a fait savoir notre interlocuteur.Ne donnant pas de date exacte pour la réunion, il a, néanmoins, assuré que celle-ci «aura lieu après l’assemblée constitutive de la confédération des syndicats de la Fonction publique qui aura lieu ce samedi».

Pour ce qui est des raisons qui ont poussé le ministère à prendre cette décision de manière unilatérale, le président du Satef affirme que «le gouvernement veut renvoyer le dossier après les élections présidentielles d’avril 2019». «On veut que les élections présidentielles se déroulent dans le calme, et ce dossier est sensible, puisque il concerne l’argent des 700 000 travailleurs de l’éducation». Interrogé, par ailleurs, sur les appels à privatiser la gestion des œuvres sociales, Boualem Amoura est catégorique : «On n’acceptera jamais une telle décision».
«On ne privatise pas les œuvres sociales. Ces fonds, comme leur nom l’indique sont une protection pour le travailleur», a-t-il dit avant d’accuser ces syndicalistes qui ont appelé à la privatisation d’être «obnubilés par l’argent ». Pour sa part, Meziane Meriane, coordinateur du Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) a affirmé que «la réponse du syndicat sera ferme à propos de cette décision».
Selon ses dires, «le prolongement était prévu pour une année, ou le temps d’organiser des élections», or que le document signé par le secrétaire général du ministère n’en «dit pas un mot à propos du délai de prolongement».
Évoquant, d’autre part, la façon de gérer les œuvres sociales, le coordinateur du Snapest a réitéré son attachement à la décentralisation de cette activité, soulignant que dans tous les secteurs qui font partie de la Fonction publique, la gestion des œuvres se fait de manière décentralisée sauf pour le secteur de l’Éducation nationale.
Pour rappel, le mandat de trois ans des commissions de gestion des fonds des œuvres sociales (nationale et des wilayas) est arrivé à terme au mois de mai dernier. Le ministère, qui n’a pas organisé d’élections pour le renouvellement des représentations, avait proposé de prolonger d’une année les mandats, avant de faire marche arrière et de ne pas définir une date précise.
Lamia Boufassa

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Ils étaient parmi les 18 de leurs clubs respectifs en C1 : Ounas et Feghouli opérationnels et soulagent Belmadi

Thu, 11/08/2018 - 13:59

Entré en fin du match de la sélection algérienne contre le Bénin, le Napolitain Adem Ounas avait émerveillé plus d’un, en particulier le sélectionneur national, Djamel Belmadi. Les propos élogieux sur l’ex-bordelais faits par le patron technique des Verts laissaient entendre qu’il va désormais faire de lui l’une des pièces essentielles de son échiquier, surtout qu’il est plus que jamais déterminé à redistribuer les cartes. Mais voilà qu’au moment où Ounas a réussi à convaincre le coach national, il fait face à un problème de taille, à savoir son manque de temps de jeu. Une donne qui risque de le freiner dans son élan en équipe nationale, étant donné que Belmadi était clair là-dessus en indiquant qu’il ne comptait miser que sur les joueurs les plus compétitifs. Ce n’est pas tout, puisqu’au cours de ce match contre le Benin, le jeune milieu offensif avait contracté une blessure. Certes, il avait réussi à aller au bout de la rencontre s’offrant le luxe de frapper sur le poteau dans les derniers instants de la partie faillant égaliser pour l’Algérie, mais en rentrant en Italie, il a été déclaré indisponible.
Ce n’est d’ailleurs que mardi soir qu’Ounas a retrouvé la liste des 18 du club du sud de l’Italie, et ce, à l’occasion de la réception du PSG dans le cadre de la 4ème journée de la Ligue des champions d’Europe. Néanmoins, le joueur de 22 ans a été, comme c’est de coutume depuis le début de cette saison, laissé sur le banc de touche. En fait, avec la triplette Insigne-Mertens-Callejon qui crache le feu en ce moment, l’ancien bordelais fait face à une rude concurrence et a peu de chance de jouer cette saison.
Quant à son compatriote et camarade en club, Fawzi Ghoulam, et comme on pouvait s’y attendre, n’a pas été convoqué pour ce match. L’entraîneur Carlo Ancelotti, qui avait déclaré en début de semaine qu’il ne prendrait aucun risque avec Faouzi Ghoulam, n’a pas jugé utile de le retenir parmi les 18. Ce n’est pas le cas pour Sofiane Feghouli, qui souffrait lui aussi d’une blessure, et qui a réintégré son équipe turque, Galatasaray, en prenant place sur le banc lors du match en déplacement face aux Allemands de Shalke 04, toujours pour le compte de la 4ème journée de la C1.
Le retour d’Ounas et Feghouli ne devra donc que soulager Belmadi qui fait face à une cascade de blessures parmi ses joueurs, et ce, avant un peu plus d’une semaine du match capital qui attend les Verts à Lomé face au Togo à l’occasion de la cinquième journée des qualifications pour la CAN-2019 au Cameroun.
H. S.

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Basket-ball / Championnat arabe des nations (messieurs) : Le «Cinq» algérien au Caire pour relancer l’activité de la sélection

Thu, 11/08/2018 - 13:56

La sélection algérienne de basket-ball (messieurs) prend part au Championnat arabe des nations, prévu du 7 au 16 novembre au Caire (égypte), dans l’optique de relancer l’activité du «Cinq» national après plusieurs mois d’hibernation.

Le nouveau Directeur technique national (DTN), Zaki Lahmar, a indiqué à l’APS que l’objectif principal de cette participation est de remettre en marche la sélection nationale seniors en prévision des prochaines échéances internationales. «Nous avons décidé de prendre part à cette compétition dans l’objectif de relancer l’activité de notre sélection nationale seniors et situer notre niveau après plusieurs mois sans compétition, ni regroupement», a déclaré le DTN installé fin octobre à la place de Fouzi Belbekri. En hibernation depuis les derniers matchs qualificatifs à l’Afrobasket 2017, le Cinq national, sous la houlette d’un nouveau staff technique composé de l’entraîneur en chef Yahia Mohamed et son adjoint Didi Saïd, n’a effectué qu’un seul stage avant son déplacement au Caire. Pour cette compétition, le sélectionneur national a retenu une liste composée de jeunes joueurs prometteurs à l’image de Mehdi Berremila (CRB Dar El-Beïda), Oussama Aggoun (GS Pétroliers) et Omar Belliche (NA Husseïn-dey) qui faisaient déjà partie du groupe lors de la dernière édition du Championnat arabe (2017), et qui seront encadrés par des joueurs plus chevronnés, de retour en sélection nationale comme Halim Kaouane, Fayçal Belkhoudja et Mounir Belkacemi.

«Cette compétition est une opportunité pour ces jeunes de prouver leur talent et gagner une place dans l’effectif de la sélection nationale en vue des prochaines compétitions», a ajouté le DTN. Le «Cinq» algérien, à pied d’oeuvre depuis samedi au Caire, s’est incliné lors de son premier test-amical face aux Emirats arabes unis sur le score de 68 à 58. Après la forfait de dernière minute du Maroc, la 23e édition du Championnat arabe des nations se limitera à cinq pays seulement, à savoir l’Algérie, l’Egypte (tenante), l’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Emirats arabes unis, qui se disputeront le titre en une seule poule dont les quatre premiers au classement se qualifieront aux demi-finales. Suite au forfait des Marocains, le début du tournoi a été avancé à mercredi, au lieu de jeudi. Pour le compte de la première journée, les Algériens affronteront en match d’ouverture les organisateurs égyptiens à 19h00 locales (18h00 algériennes). Lors de la dernière édition du Championnat arabe des nations disputée en janvier 2017 en égypte, l’Algérie avait été éliminée en quarts de finale par le Bahreïn (63-76).

Liste des joueurs convoqués : GS Pétroliers : Mounir Belkacemi, Hichem Benayad Cherif, Fayçal Belkhoudja, Oussama Aggoun, Abdellah Hamdini, Mohamed Seddik Touati. CRB Dar El-Beïda : Mehdi Berremila, Ali Mohamed Messad. NA Husseïn-dey : Zakaria Guezout, Omar Belliche. WO Boufarik : Halim Kaouane. Club de Djeddah (Arabie saoudite) : Touhami Ghazoul.

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Ligue 1 de football (13e journée) : La JS Saoura enfonce le CR Belouizdad

Thu, 11/08/2018 - 13:54

La JS Saoura s’est hissée provisoirement à la 5e place du classement général de la Ligue 1 Mobilis de football, en battant le CR Belouizdad (2-0) en clôture des matchs de mardi, pour le compte de la 13e journée, marquée par des résultats nuls dans les autres matchs : CS Constantine – MC Oran (0-0), DRB Tadjenanet – AS Aïn M’lila (0-0) et USM Bel-Abbès – Paradou AC (1-1). Un doublé de son attaquant de Hamia a permis à la JSS de signer une précieuse victoire confirmant son retour en forme après un passage à vide et une série de résultats en dent de scie. En revanche, le CRB s’enfonce un peu plus après cette nouvelle défaite.

Lundi soir, en ouverture de cette 13e journée, c’est l’Entente de Sétif qui avait réussi la meilleure affaire, en s’emparant de la 3e place au classement général, suite à sa victoire en déplacement chez le CABB-Arréridj (2-1), alors que le NA Husseïn Dey a été accroché à domicile par l’Olympique Médéa (0-0). «Les Criquets» du CABBA croyaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score dès la 41e minute, grâce à Athmani, mais c’était sans compter sur le deuxième souffle de l’Aigle noir, qui avait trouvé les ressources morales et physiques nécessaires pour renverser la situation dans le dernier quart d’heure. C’est l’attaquant Akram Djahnit qui a montré la voie, en égalisant sur penalty (75e) avant que son coéquipier et ancien Belouizdadi Sid Ali Lakroum ne double la mise à la 88e. Une issue à double tranchants dans ce derby des Hauts-Plateaux, car si la défaite pourrait précipiter le départ de l’entraîneur espagnol du CABBA, Josep Maria Noguès, la victoire permet à l’Entente de réaliser une très belle opération au classement général, dans lequel elle se hisse à la 3e place, avec 21 points, tout en ayant deux matchs en retard.

De son côté, le NA Hussein Dey, qui a enregistré la démission durant la semaine de l’entraîneur Dziri Billel, s’est heurté à une coriace équipe de l’Olympique Médéa, l’ayant tenu en échec sur son propre terrain (0-0), et aurait même pu repartir avec les trois points de la victoire, notamment, si Sameur avait réussi à transformaer le penalty dont il avait bénéficié dans le temps additionnel de la rencontre. L’OM continue de grignoter les points à l’extérieur, alors qu’il reste fébrile sur ses bases. Le Nasria enchaîne un troisième match sans victoire. Les débats de cette 13e journée se poursuivront vendredi, avec le déroulement du match au sommet, entre l’USM Alger et la JS Kabylie, et se lôtureront le 17 novembre courant, avec le déroulement du match Mo Béjaïa – MC Alger.

Résultats partiels
Lundi :
NA Husseïn Dey – Olympique Médéa 0-0
CABB-Arréridj – ES Sétif 1-2

Mardi :
CS Constantine – MC Oran 0-0
DRB Tadjenanet – AS Aïn M’lila 0-0
USM Bel-Abbès – Paradou AC 1-1
JS Saoura – CR Belouizdad 2-0

Vendredi, 9 novembre (à 17h45) : 
A Alger (Stade Omar-Hamadi) : USM Alger – JS Kabylie
Samedi, 17 novembre :
À Béjaïa (Stade de l’Unité Maghrébine) : MO Béjaïa – MC Alger (18h00)

Classement
                      Pts J
1). USM Alger 26 11
2). JS Kabylie 23 11
3). ES Sétif 21 11
4). MC Alger 19 12
5). JS Saoura 19 13
–) NA Husseïn Dey 17 12
–). MC Oran 17 13
8). CS Constantine 15 12
9). MO Béjaïa 14 12
–). Paradou AC 14 12
11). AS Aïn M’lila 13 12
–) O. Médéa 13 13
13). CABB-Arréridj 12 12
14). DRB Tadjenanet 10 13
15). USM Bel-Abbès 9 12
16). CR Belouizdad 7 13

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Nouvelle gare de transport des voyageurs à Blida : Entrée en exploitation

Thu, 11/08/2018 - 13:52

La nouvelle gare routière de transport des voyageurs de Blida sera mise en service vendredi prochain après six années de travaux, a-t-on appris mardi auprès de la direction des transports de la wilaya. Les lignes de transport inter-wilayas et interurbaines reliant Blida aux gares de Larbâa (à l’Est) et El Affroun (à l’Ouest) «seront transférées à partir de vendredi prochain de l’ancienne gare Kessab, mitoyenne au stade Mustapha Tchaker, à la nouvelle gare routière située à la cité Ramoul», a-t-on ajouté de même source. Le transfert des autres lignes et des taxis de location interviendra «lundi prochain», a relevé la même source, avant de faire état de la création de nouvelles lignes de transport qui relieront cette nouvelle gare au marché Kessab et à l’hôpital Franz Fanon.

Cette nouvelle gare multimodale de Blida a été conçue pour accueillir 700 bus pour un volume quotidien de plus de 20.000 voyageurs. A l’opposé de l’ancienne gare, ne disposant ni de salles d’eau ni d’arrêts pour les bus, la nouvelle gare routière de Blida, qui s’étend sur une surface de 60.000 m2, dispose de toutes les commodités modernes nécessaires pour assurer le bien-être des voyageurs, dont des restaurants, des guichets pour la vente des tickets, des bureaux de poste, des espaces de repos, outre sa dotation en caméras de surveillance pour assurer la sécurité des lieux et des personnes. Sa mise en service induira automatiquement la fermeture de l’ancienne gare mitoyenne au stade Tchaker et, partant, mettra un terme au stationnement anarchique des transporteurs de différentes régions aux alentours du stade, les jours de matches.

Selon les objectifs fixés pour ce projet, des lignes de transport directes vers les wilayas dans le Sud du pays sont, également, prévues à l’ouverture. Un fait qui va certainement atténuer les déplacements des voyageurs de la wilaya et d’autres villes voisines, désirant se rendre dans le Sud, vers la gare Caroubier d’Alger, disposant actuellement de ce type de lignes, comme annoncé précédemment par Azzeddine Bouchahda, directeur général de l’Entreprise d’exploitation des gares routières, en charge de la gestion de cette nouvelle gare. Pour garantir les meilleures prestations possibles à ses clients, les travailleurs de cette gare (au nombre de 60) ont bénéficié d’un stage de formation au niveau de la gare Caroubier d’Alger. Des cadres seront également détachés en vue d’en assurer la gestion, durant la première étape de son exploitation. Lancés en 2013, les travaux de cette gare ont du être arrêtés pour nombre d’entraves techniques et administratives, dont certaines relatives à la réalisation de ses entrées et sorties, dans un soucis d’assurer une meilleure fluidité du trafic, a-t-on signalé de même source.

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Risques du monoxyde de carbone : Succès de la campagne de sensibilisation à Alger

Thu, 11/08/2018 - 13:50

La campagne de sensibilisation aux intoxications au «monoxyde de carbone» a trouvé un écho favorable, lundi à la place publique d’El-Harrach (Alger), auprès de différentes franges de la société, où des dépliants contenant des conseils quant aux modalités de prévention contre ces asphyxies ont été distribués dans le cadre d’une caravane de sensibilisation organisée par la Direction de la Protection civile de la wilaya d’Alger.

Par la même occasion, le chargé de la cellule de communication de la Direction de la Protection civile de la wilaya d’Alger, le lieutenant Khaled Benkhelfallah a déclaré à l’APS que cette campagne était une occasion pour sensibiliser les citoyens, leur prodiguer des conseils quant à la prévention contre les accidents relatifs aux intoxications au monoxyde de carbone et leur inculquer une culture préventive.
La campagne de sensibilisation a pour but de prodiguer des conseils simplifiés sur le risque de fuites de ce gaz sur la vie du citoyen dans le cas du non-respect des consignes et recommandations relatives à l’utilisation du gaz, et ce à travers une exposition d’illustration (avec des photos et dépliants) simplifiant la modalité de prévention de ces intoxications. Faisant savoir que la campagne qui durera jusqu’en mars, concernera plusieurs circonscriptions administratives, à savoir les communes d’Hussein Dey, de Bouzaréah, et de Bab El Oued ayant connu des cas de décès dus aux fuites du monoxyde de carbone, M. Benkhelfallah a précisé que toute l’action sera focalisée sur les agglomérations et les nouvelles cités inaugurées dans le cadre des opérations de relogement au niveau d’Alger. Pour sa part, le représentant de l’Inspection de la répression des fraudes d’El-Harrach relevant de la direction du commerce de la wilaya d’Alger, Chama ohamed a rappelé que la majorité des cas d’asphyxie était due à un dysfonctionnement d’installation et de maintenance des équipements de chauffage, ainsi que des normes de sécurité.
Il a ajouté, en outre, que le mauvaise installation et le mauvais emploi de ces équipements par des personnes incompétentes redoublaient le risque d’accidents, notamment au début de l’hiver, appelant les citoyens à s’assurer de l’authenticité du produit, à travers l’étiquetage, la durée de validité et l’origine du produit acheté, en sus de la nécessité pour eux d’avoir un contrat de garantie et des services après-vente pour la maintenance de leurs produits pour une durée de pas moins de 6 mois. M. Chama a précisé que certains appareils notamment de chauffage et les cuisinières étaient envoyés régulièrement comme échantillons à un laboratoire de référence à Constantine afin de contrôler les normes de sécurité pour préserver la vie des citoyens et lutter contre les appareils contrefaits.
Dans une déclaration à l’APS, le chargé de communication à la Direction de distribution de gaz et d’électricité (SDA) d’El Harrach, Khaloui Karim a indiqué que la campagne de sensibilisation visait à propager la culture de prévention chez les citoyens notamment en cette période d’hiver, où l’utilisation du gaz est plus élevée, faisant savoir que cette opération s’inscrivait dans le cadre de l’attachement de son entreprise, en sa qualité d’établissement public de proximité, à l’accompagnement continu de ses clients.
Dans ce sens, M. Kheloui a estimé que les cas d’intoxication par le monoxyde de carbone recensés jusque-là étaient dus au non-respect des procédures de nettoyage et de maintien des appareils de chauffage avant leur mise en marche au début de chaque saison d’hiver.
Il a cité, également, l’obstruction des trous d’aération lors des travaux de modification ou de transformation à l’intérieur des foyers, et le non-respect des règles de sécurité lors de l’installation des appareils de chauffage. Pour sa part, le président de l’Association nationale des plombiers algériens a expliqué, dans une déclaration à l’APS, que «le citoyen était est tenu de respecter certaines procédures avant l’achat et l’installation des chauffages afin de protéger sa vie et celle de sa famille». «Le citoyen est appelé à recourir aux plombiers professionnels justifiant d’une expérience suffisante pour reconnaitre les appareils d’origine et éviter ainsi tout éventuel danger», a-t-il conclu.

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Afghanistan: Ghazni-Kaboul, l’autoroute de la peur

Thu, 11/08/2018 - 13:48

Un jour normal, il faut trois heures à Mohammad pour rallier Ghazni depuis Kaboul en voiture. Mais les préparatifs pour ce dangereux voyage au travers de zones où les talibans sont légion peuvent prendre des semaines.

«Vous ne pouvez pas simplement sauter dans une voiture et venir (à Kaboul), pas si vous voulez voyager en sécurité» le long de cette artère reliant la capitale aux fiefs insurgés du sud du pays, explique le jeune homme d’une vingtaine d’années. Le tronçon d’autoroute numéro 1 entre Kaboul et Ghazni (sud-est), une ville prise d’assaut en août par les talibans, est l’un des plus dangereux d’Afghanistan. Mohammad, qui a demandé à l’AFP d’utiliser un pseudonyme pour éviter d’être identifié et qui ne peut révéler son métier pour les mêmes raisons, se rend régulièrement à Kaboul. Pour des raisons professionnelles mais aussi pour voir des amis, faire réparer un ordinateur, acheter des médicaments… Et à chaque fois, il se prépare pendant au moins deux semaines avant de prendre la route. Objectif: éviter les contrôles des talibans, les combats, les vols, les enlèvements et les attentats à la bombe visant membres du gouvernement et forces de sécurité, auxquels s’exposent les voyageurs arpentant les routes d’Afghanistan. Mohammad, commence d’abord par faire pousser sa barbe, qu’il porte habituellement courte. Il se renseigne ensuite auprès de membres de sa famille et de voisins de confiance qui parcourent cette route fréquentée pour collecter des informations sur les activités des talibans. «Il faut faire attention à qui on appelle, parce qu’on risque d’être vendu aux talibans» par quelqu’un qui travaille pour eux, raconte Mohammad.

Talibans déguisés en soldats
Le jour de son départ, il échange son shalwar kameez -la tenue traditionnelle afghane- bien repassée contre une autre sale et trouée, dans l’espoir de se faire passer pour un villageois lambda. Il efface surtout l’historique des appels sur son téléphone portable au cas où un numéro attirerait des soupçons. Ses préparatifs pour son dernier voyage à Kaboul ont été retardés de trois jours. Il explique avoir été averti que des talibans déguisés en soldats afghans avaient érigé des postes de contrôle sur la route. Lors de ces contrôles inopinés, la première chose que les insurgés vérifient est la «tazkira» d’un voyageur, sa carte d’identité nationale. «Si sur la tazkira ils voient que vous habitez Ghazni, ça peut aller. Sinon, ils peuvent penser que vous êtes un membre des forces de sécurité venu pour se battre», raconte Mohammad. Après s’être inscrit pour voter aux élections législatives du 20 octobre qui ont finalement été annulées à Ghazni, Mohammad dit s’être procuré une deuxième tazkira qui ne porte pas l’étiquette l’identifiant comme électeur. Les talibans ont rejeté ces élections «illégitimes» et mené des dizaines d’attentats avant et pendant le scrutin. Plusieurs centaines de personnes ont été tuées ou blessées. «Même s’ils ne vous tuent pas, ils peuvent vous prendre en otage et demander une rançon. S’ils me gardaient une seule nuit, ma mère n’y survivrait pas», dit Mohammad. Un aller simple entre Kaboul et Ghazni lui coûte 250 afghanis (environ 3 dollars) dans un taxi Toyota Corolla, le modèle omniprésent en Afghanistan souvent utilisé comme transport public. Il voyage toujours en taxi collectif, avec d’autres voyageurs. Mohammad évite de prendre la route le lundi et le mercredi, quand l’armée afghane livre en convoi du matériel aux bases de province, car ces jours-là, «les attaques sont courantes». Le jeudi, dernier jour de la semaine de travail en Afghanistan, n’est pas non plus recommandé: les insurgés attendent que les employés du gouvernement quittent Ghazni pour le weekend, souligne-t-il.

«Peur de mourir»
Dès que possible, Mohammad voyage avec des femmes portant la burqa. Dans une société profondément conservatrice où le contact physique entre hommes et femmes en public est interdit, elle peuvent l’aider à cacher son téléphone portable ou un autre objet sensible sous le tissu les couvrant de la tête aux pieds sans craindre que les talibans les fouillent. Une fois sur la route, Mohammad reste vigilant. Il écoute attentivement les conversations téléphoniques du conducteur et des autres occupants de peur qu’un indic ne le livre aux talibans. «Ces espions utilisent des codes comme «j’ai apporté le yaourt demandé»», dit-il. Un véhicule qui fait des appels de phare, des voitures à l’arrêt sur la route ou une absence de circulation du côté opposé de la route sont des signes avant-coureurs de problèmes. «Les combats et les embuscades sont courants. Vous devez accepter d’avoir à y faire face», dit Mohammad. Malgré les risques, l’ambiance de la capitale est trop attirante pour le jeune homme qui dit s’ennuyer terriblement à Ghazni. Il reste en général quelques jours à Kaboul, voire une semaine. Et doit parfois patienter pour pouvoir rentrer à Ghazni sans prendre trop de risques. Avant de s’aventurer sur ce tronçon périlleux, Mohammad va jusqu’à donner une poignée d’afghanis à un mendiant dans l’espoir que cette bonne action le protège. Sur cette route, «j’ai toujours peur de mourir mais j’essaie de rester calme».

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Les Américains élisent un Congrès divisé: Trump crie victoire

Thu, 11/08/2018 - 13:47

Les démocrates américains ont remporté une victoire partielle mardi, aux élections législatives de mi-mandat, gagnant la Chambre des représentants, mais perdant du terrain au Sénat, un tableau nuancé dont Donald Trump s’est saisi pour revendiquer un succès personnel.

Deux ans après la victoire choc de l’homme d’affaires, propulsé à la Maison Blanche sans la moindre expérience politique ou diplomatique, la «vague» anti-Trump annoncée n’a finalement pas eu lieu. Les démocrates étaient en passe de remporter 27 sièges supplémentaires de représentants, il leur en fallait 23 pour prendre le contrôle de la Chambre. De leur côté, les républicains semblaient en mesure de renforcer leur courte majorité au Sénat en prenant trois ou quatre sièges aux démocrates, selon les projections des médias américains. Les Américains ont ainsi élu un 116e Congrès divisé, qui promet deux dernières années de mandat mouvementées au 45e président des États-Unis. Donald Trump a proclamé un «immense succès», lui, qui avait martelé que ces élections étaient un référendum sur sa présidence. Habile, il avait pris soin ces derniers jours de souligner avoir surtout fait campagne pour les candidats républicains au Sénat dans sa rafale de rassemblements «Make America Great Again», faute de temps, disait-il, pour les républicains en lice pour la Chambre, beaucoup plus nombreux. Les élections de mi-mandat sont traditionnellement délicates pour le président en place. Mais la perte de la Chambre, en dépit d’excellents indicateurs économiques, reste un revers pour le magnat de l’immobilier. Donald Trump a appelé le chef de ses troupes au Sénat, Mitch McConnell, pour le féliciter «sur les avancées historiques» à la chambre haute, où son parti a renforcé sa majorité, selon sa porte-parole Sarah Sanders.

«Contre-pouvoir»
Après deux ans d’une présidence Trump qui a profondément divisé les Américains, les démocrates ont promis d’employer leur nouvelle majorité à la chambre basse, à partir de janvier 2019, pour servir de «contre-pouvoir». Mais ils ont aussi semblé tendre la main à l’autre camp. Leur chef à la Chambre, Nancy Pelosi, a promis d’œuvrer pour trouver «des solutions qui nous rassemblent, car nous en avons tous assez des divisions». En prenant le contrôle de la chambre basse, les démocrates s’offrent la possibilité de lancer une procédure de destitution contre le président américain. L’état, major démocrate a laissé entendre qu’il était réticent à déclencher cette option explosive, probablement vouée à l’échec dans un Sénat républicain, qui a le dernier mot. Reste à voir si la jeune garde progressiste fraîchement élue tiendra les rangs. L’opposition aura aussi les mains libres pour lancer des enquêtes parlementaires à tout-va, notamment sur les soupçons de collusion entre l’équipe de campagne de Donald Trump en 2016 et Moscou. Mais en maintenant le contrôle du Sénat, les républicains gardent notamment la main sur les confirmations des nominations présidentielles à la Cour suprême. Les deux chambres devront s’accorder sur le budget, ce qui promet d’âpres batailles. Lui qui n’est jamais aussi convaincant que dans les combats, Donald Trump pourrait trouver dans les luttes au Congrès un terreau fertile pour sa campagne de réélection en 2020.

Economie et immigration
La carte électorale sénatoriale jouait grandement, cette année, en faveur des républicains: le renouvellement par tiers concernait des États majoritairement conservateurs. Le nombre de votants n’est pas centralisé par une autorité électorale unique aux États-Unis, mais au Texas, à New York ou dans le Maryland, électeurs et scrutateurs interrogés par l’AFP semblaient surpris par l’affluence. À l’Université d’Irvine, 60 km au sud de Los Angeles, les électeurs se sont pressés en nombre. John Savarese, étudiant en psychologie de 26 ans, a grandi à Fullerton, une ville d’Orange County réputée pour être très conservatrice. Mais il a voté démocrate. Ses parents sont des républicains convaincus, il est fiancé à une jeune fille d’origine mexicaine, Américaine de première génération: «Quand je vois les difficultés que sa famille endure en ce moment, je ne pouvais pas ne pas voter», explique-t-il à l’AFP. Nicky Davidson, étudiante en biologie, 20 ans, a elle voté républicain au nom de ses «croyances chrétiennes» notamment. Donald Trump «fait les choses différemment, et c’est ça dont nous avons besoin», explique-t-elle. Le magnat de l’immobilier, qui avait commencé sa campagne présidentielle en traitant les immigrés mexicains de «violeurs», a de nouveau opté cette année pour un message anxiogène sur l’immigration, n’hésitant pas à déployer des milliers de militaires à la frontière avec le Mexique.

Record de femmes
Electrique, secouée par la violence, cette campagne a aussi été marquée par un grand élan d’enthousiasme. Jamais autant de femmes, ni de femmes issues de minorités, n’ont été élues au Congrès, surtout du côté démocrate où la colère anti-Trump s’est cristallisée dans un nouveau souffle politique. La démocrate du Kansas Sharice Davids, avocate férue d’arts martiaux, est devenue la première Amérindienne élue au Congrès en l’emportant sur des terres conservatrices. Ilhan Omar et Rashida Tlaib, respectivement du Minnesota et du Michigan, sont devenues les deux premières femmes de confession musulmane élues à la Chambre des représentants. Grande première aussi dans le Colorado, où le démocrate Jared Polis est devenu le premier gouverneur ouvertement gay d’un État américain. L’espoir démocrate Beto O’Rourke, qui avait reçu tardivement le soutien de la chanteuse Beyoncé, n’a pas réussi à créer la surprise au Texas. Le sénateur sortant Ted Cruz, auquel Donald Trump était venu prêter main forte, a été réélu à l’issue d’une course très serrée.

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Hollywood : Michael Douglas inaugure en famille son étoile

Thu, 11/08/2018 - 13:45

Michael Douglas a inauguré mardi son étoile sur le fameux «Walk of Fame» d’Hollywood à l’occasion de ses 50 ans de carrière dans l’industrie du cinéma, comme acteur mais aussi comme producteur.

Lors de cette cérémonie, Michael Douglas était flanqué d’un trio de stars internationales: son père Kirk Douglas, 101 ans, Jane Fonda, qui partageait avec lui l’affiche du film «Le Syndrome chinois» en 1979, et son épouse Catherine Zeta-Jones. «C’est un grand honneur. Je ne rajeunis pas et je veux le célébrer en famille», a lancé le comédien de 74 ans avant de remercier, les larmes aux yeux, son père pour sa présence. «Je vais le dire simplement, et du fond du coeur: “Je suis tellement fier d’être ton fils”», a-t-il dit, des sanglots dans la voix. Jane Fonda s’est quant à elle demandé pourquoi Douglas junior avait dû attendre si longtemps pour avoir son étoile à Hollywood. «Michael Douglas et moi partageons bien plus qu’une affiche de film. Nos pères étaient tous les deux des légendes du cinéma et, heureusement, Kirk Douglas est toujours parmi nous», a-t-elle lancé. «Reprendre les affaires de famille, c’est toujours risqué.

Regardez donc les Trump ou les Corleone», a plaisanté Jane Fonda. Révélé au grand public par la série policière «Les Rues de San Francisco», Michael Douglas n’avait que 29 ans lorsqu’il remporte son premier Oscar, en tant que producteur du film «Vol au-dessus d’un nid de coucou», qui avait raflé au total cinq statuettes (dont meilleur acteur pour Jack Nicholson, meilleure actrice pour Louise Fletcher et meilleur réalisateur pour Milos Forman) en 1976. C’est en 1987 que ses talents d’acteur seront récompensés par un autre Oscar, cette fois pour son rôle de financier dans «Wall Street» (1987). Michael Douglas enchaînera alors les rôles à succès, comme «A la poursuite du diamant vert», «Liaison fatale» et «Basic Instinct». Sa nouvelle série de comédie, «La méthode Kominsky», où il campe un acteur grincheux sur le retour, sera diffusée à partir du 16 novembre sur la plateforme Netflix.

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23e Sila: Taos Amrouche évoquée à travers son parcours atypique

Thu, 11/08/2018 - 13:43

Une rencontre sur l’œuvre de l’écrivaine Taos Amrouche, première romancière algérienne de langue française, a été organisée lundi, à Alger, en hommage à cette intellectuelle dont l’œuvre, «singulière», a été essentiellement marquée par la reconquête de soi. Organisée en marge du 23e Salon international du livre d’Alger (Sila), la rencontre animée par l’éditeur Amar Inagrachene, s’est longuement intéressée au parcours «singulier» de Taos Amrouche dont l’oeuvre est entièrement dédiée aux affres de l’exil auquels viendront s’ajouter les tourments dûs à sa condition de «chrétienne socialement marginalisée», dira l’orateur.

Amar Inagrachène atteste que l’auteure de «Solitude, ma mère», était une des écrivaines de son époque qui n’aura de cesse de pourfendre les «tabous» et les «traditions rétrogrades» dans une société repliée sur elle-même. «Taos Amrouche bannissait les réflexes communautaristes et refusait le repli dans une identité figée», atteste Inagrachène qui prépare une thèse sur cette figure féminine, oubliée, de la littérature algérienne qui a signé son premier roman «Jacinthe noire», en 1947. Pour étayer ses dires, l’orateur rappelle que Taos Amrouche, membre fondateur de l’Académie berbère en 1965 à Paris, a dû se retirer de cette organisation, devant le «refus de ses membres de s’ouvrir aux autres cultures».
Egalement cantatrice, Taos Amrouche a été la première artiste à adapter à l’opéra «achwiquen», chants poétiques traditionnels kabyles chantés par des femmes, pour tirer de l’oubli ce patrimoine oral, préservé et transmis par les femmes de génération en génération. Née à Tunis en 1913, Taos Marie-louise Amrouche est issue d’une famille algérienne christianisée. Elle est la fille de Fatma Marguerite Aït Mansour et la sœur de Jean El Mouhoub Amrouche (son aîné), tous deux écrivains.
Taos Amrouche est l’auteure de quatre romans autobiographiques et d’un «journal intime» dans lequel elle se révolte contre les traditions mortifères, tout en s’interrogeant sur ses déracinements et ses exils. Le 23e Sila se poursuit jusqu’au 10 novembre avec des rencontres thématiques sur le livre et l’édition. Quelque 300 000 titres d’éditeurs algériens et étrangers, dont le nombre avoisine le millier, y sont exposés.

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90e anniversaire d’Ennio Morricone : La Bataille d’Alger projetée à Paris

Thu, 11/08/2018 - 13:39

Le célèbre film de Gillo Pontecorvo, la Bataille d’Alger, sera projeté à Paris à l’occasion du 90e anniversaire de l’un des plus grands musiciens de cinéma Ennio Morricone qui dirigera le 23 novembre l’Orchestre symphonique national tchèque ainsi qu’un choeur composé de plus de 75 chanteurs.

Ce concert, qui se déroulera à l’AccorHotels Arena de Bercy, reprendra ces plus grandes musiques de film au terme de la tournée «60 Years of Music World Tour», a-t-on appris mardi des organisateurs. Globalement, la manifestation se décline en une Masterclass, une programmation dédiée (à la Cinémathèque), un concert à Bercy et la parution d’un livre dont il est l’auteur (Ma musique, ma vie : à la recherche de ce son). Le livre, paru le 18 octobre dernier, résulte de trois années d’entretiens entre Ennio Morricone et le compositeur Alessandro De Rosa. Ce sont trois années d’échanges «passionnés» au fil desquels émerge la trame d’une autobiographie unique en son genre, selon les organisateurs. Dans le cadre de l’exposition «Il était une fois Sergio Leone» à la Cinémathèque française, une programmation de certains des films pour lesquelles il a écrit la musique sont projetés du 21 au 26 novembre, avec une rencontre prévue le 22 novembre.

Outre la Bataille d’Alger, les films projetés sont A l’aube du cinquième jour (Giuliano Montaldo), La Chose (John Carpenter), Mission (Roland Joffé), Quatre mouches de velours gris (Dario Argento), Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri), Queimada (Gillo Pontecorvo), Colorado (Sergio Sollima), Chi L’ha Vista Morire ? (Aldo Lado), Sacco et Vanzetti (Giuliano Montaldo), Le trio infernal (Francis Girod) et La tarentule au ventre noir (Paolo Cavara). Ennio Morricone, né le 10 novembre 1928 à Rome, est un compositeur, producteur et chef d’orchestre italien. Il a composé la musique de plus de 500 films et programmes télévisés, et vendu plus de 70 millions de disques dans le monde tous genres confondus. Durant sa carrière, il a reçu plusieurs récompenses émanant de l’Academy Awards, British Academy Film Awards, Golden Globe Awards, Grammy Awards et Nastrod’Argento. En 2010, il reçoit le prix Polar Music. Le 26 février 2016, il a obtenu son étoile sur le Hollywood Walk of Fame (2 574e étoile) et quelques jours plus tard, Il remporte l’Oscar de la meilleure musique de film pour Les Huit Salopards. Il devient ainsi, à l’âge de 87 ans, le plus vieux récipiendaire de toute l’histoire des Oscars.

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