Le choix, qu’aucune autorité n’assume ouvertement, n’est pas accepté par les structures du FLN, à commencer par le bureau politique dont des membres influents disent clairement qu’ils contestent le bombardement de Bouchareb, SG par intérim du parti.
Rien ne va plus au sein du parti du Front de libération nationale (FLN). La crise qui le secoue depuis une dizaine de jours n’est toujours pas dénouée, et elle risque de perdurer tant qu’aucune issue ne se dessine, du moins publiquement. Le pourvoi, selon une formule statuaire ou autre, au poste de secrétaire général, laissé vacant par son titulaire, Djamel Ould Abbes, donné pour convalescent depuis plus d’une semaine, tarde à intervenir. L’ex-parti unique semble ne pas avoir plusieurs cordes à son arc pour manager une situation, le moins que l’on puisse dire kafkaïenne, depuis l’annonce du retrait du secrétaire général pour, dit-on, des raisons de santé. L’annonce a été faite par l’agence officielle APS, le mercredi 14 novembre écoulé.
Dans sa dépêche, l’agence a précisé que “le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, a décidé de quitter ses fonctions de secrétaire général de ce parti en raison de soucis de santé qui lui imposent un congé de longue durée”. L’APS a également souligné qu’elle a appris la nouvelle du départ d’Ould Abbes “de source officielle”, ajoutant que la même source lui aurait souligné que “l’intérim sera assuré par Moad Bouchareb en attendant que les organes habilités du parti du FLN se prononcent sur son remplacement”. Mais depuis cette annonce, rien n’est venu attester le départ d’Ould Abbes et encore moins la prise de fonction de Bouchareb comme intérimaire. Ould Abbes, via ses proches collaborateurs, refuse de céder et s’estime être le titulaire légitime du poste, et Bouchareb, qui n’a pas démenti sa désignation comme intérimaire, n’a pas pour autant pris ses fonctions. L’option du président de l’APN à la tête du Fln est-elle sujette à caution au sein de sa famille politique ? Tout porte à le croire. Jusque-là, le choix, qu’aucune autorité n’assume ouvertement, n’est pas accepté par les structures du fLN, à commencer par le bureau politique dont des membres influents disent clairement qu’ils contestent le bombardement de Bouchareb, SG par intérim du parti.
En effet, plusieurs membres du bureau politique et d’autres du comité central défendent toujours la légitimité d’Ould Abbes à la tête du parti. Ahmed Boumahdi, membre du comité central et membre le plus âgé de cette structure auquel l’intérim devrait revenir en cas de vacance du poste de SG, selon les statuts du parti, persiste et signe. “Le secrétaire général est malade et il se repose”, a-t-il répondu, hier, par téléphone. M. Boumahdi ne lâche pas prise et refuse jusqu’à l’idée d’un directoire pour le parti, comme suggéré par certaines sources ces derniers jours, pour occuper le poste d’Ould Abbes. Il n’est pas le seul responsable au FLN à rejeter l’option Bouchareb. Ils sont, en effet, nombreux à s’y opposer. Un membre du bureau politique, contacté hier, a également estimé que “ce n’est pas forcément le départ du secrétaire général qui pose problème”.
Autrement dit, notre interlocuteur “dénonce” la désignation “par une dépêche de l’APS d’un intérimaire non consensuel” à la tête du parti. Il a ajouté, à ce propos, que “ce n’est pas également l’agitation d’un ministre pour réunir les anciens élus qui fera tomber le SG et nommer Moad Bouchareb”. Même réaction chez d’autres députés de l’ex-parti unique qui s’en remettent à la déclaration de Mohamed Bouabdellah, chef du groupe parlementaire du FLN, lequel a publiquement démenti le départ d’Ould Abbes. “Le secrétaire général n’a pas démissionné et ne s’est même pas retiré du parti”, a-t-il, en effet, dit récemment, pour exprimer sa position vis-à-vis de la désignation d’un intérimaire. En résumé, les promoteurs de Bouchareb font face à une résistance telle que leur manœuvre ressemble à un cautère sur une jambe de bois.
Mohamed Mouloudj
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L’épisode du secrétaire général “démissionné” du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, est-il en train de connaître un retournement de situation ? Donné pour convalescent pour une durée de 45 jours, puis carrément démissionnaire de la tête du parti, il y a une semaine, Djamel Ould Abbes refait surface sur la scène médiatique en mettant en avant “son état de santé qui s’est nettement amélioré”.
Hier mercredi, Djamel Ould Abbes, joint par téléphone, a fait part à Liberté des résultats de ses contrôles médicaux : “Je me suis rendu ce matin (hier mercredi, ndlr) à l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja, et les résultats de mes analyses médicales sont très bons. Je me sens beaucoup mieux.” Interrogé pour savoir s’il compte écourter sa convalescence et rejoindre son bureau au siège du FLN, Djamel Ould Abbes n’a pas exclu cette possibilité. “Je vais présenter demain (aujourd’hui jeudi, ndlr) les résultats de mon bilan médical à mes médecins traitants, et c’est à eux de juger si je suis en mesure de reprendre le travail ou me reposer encore. Mais pour moi, les résultats sont très bons”, a-t-il soutenu. Hier déjà, dans la matinée, le chef du protocole de Djamel Ould Abbes, qui répondait sur le numéro du SG du FLN, annonçait à Liberté que “M. le secrétaire général est en train de faire des contrôles médicaux” et que “son état de santé s’est nettement amélioré”.
D’autres sources proches de Djamel Ould Abbes n’excluaient, également, pas “la possibilité de voir le SG du FLN réduire la durée de sa convalescence”. Il y a lieu de souligner que le retour de Djamel Ould Abbes, hier, à l’hôpital d’Aïn Naâdja, pour visiblement établir “un nouveau diagnostic médical”, intervient une semaine, jour pour jour, après son malaise du mercredi 14 novembre 2018. Est-ce un simple hasard de calendrier ? Djamel Ould Abbes a, en tout cas, promis d’en dire un peu plus aujourd’hui jeudi : “Appelez-moi demain (aujourd’hui, ndlr), je vous en dirai davantage.” Pendant sa semaine de convalescence, Djamel Ould Abbes n’est pas resté totalement inactif. Samedi dernier, soit au lendemain de l’annonce de la nomination de Moad Bouchareb, président de l’APN, comme SG intérimaire du FLN, par une source officielle, mais anonyme, à l’APS, Djamel Ould Abbes apportait un démenti à travers un communiqué dans lequel il réfutait sa démission de son poste.
“Le secrétaire général du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbes, affirme qu’il est en période de repos après le problème de santé dont il a été victime (…) et dément catégoriquement toutes les rumeurs qui ont circulé à ce sujet”, a-t-il précisé. Quelques heures plus tard, et dans la même journée, le chef du groupe parlementaire du FLN, Mohamed Bouabdellah, déclarait à la presse que “M. le secrétaire général (Djamel Ould Abbes, ndlr) ne s’est pas retiré et n’a pas démissionné. Il est malade et nous lui souhaitons un prompt rétablissement”. Ahmed Boumehdi, le membre le plus âgé du bureau politique du parti, soutenait, quant à lui, et tout au long de la semaine, dans plusieurs déclarations à la presse, que “Djamel Ould Abbes n’a pas démissionné de son poste” et qu’“il suit de près les affaires
du parti”.
Mehdi Mehenni
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Dans cette seconde partie de l’article relatif au benchmarking des systèmes de santé algérien, des pays de l’Organisation pour la coopération et le développent économique (OCDE) et de neuf autres pays partenaires, nous abordons la question de la gestion du budget de la santé et les recommandations à suivre pour tenter d’améliorer la prise en charge des malades.
En matière de budget, l’Algérie octroie 9,9% de son budget à la santé contre 6% au Maroc, 10,1% en Turquie, 14,2% en Tunisie, 15,3% en France et 18,4% au Royaume-Uni. En Afrique, il y a beaucoup de pays qui dépensent une plus grande part de leurs revenus dans la santé, même plus que l’Algérie. Le budget per capita est de $9.892 aux USA, $7.919 en Suisse, $5.500 en Norvège, Allemagne et Irlande, $4.800 en Belgique et Canada, $4.600 en France, $4.200 au Royaume-Uni, et $1.088 en Turquie. La moyenne pour les 35 pays de l’OCDE est de $4.003. En réalité, ces budgets ne couvrent pas toutes les dépenses de la santé.
Pour des pays avec un système de soins gratuits, ceci constitue 80% des dépenses de la santé au Royaume-Uni, 74% en Norvège, 75% en Italie et 84% pour le Danemark et la Suède. Par contre pour des pays où les soins sont couverts par une assurance privée, cette part est de 27% aux USA, seulement 4% en France, 18% en Belgique et 22% en Turquie. Les ménages contribuent à 41% au Mexique et 42% en Lettonie. Quoique l’Algérie continue de réduire cette contribution de 44% en 2001 à 25% en 2012, ce chiffre reste toujours fort pour un pays avec une doctrine basée sur l’égalité sociale qui considère que les soins sont gratuits.
L’étude des pays de l’OCDE montre qu’en général le budget de la santé est dépensé de la façon suivante : 1/3 en hospitalisation, 1/3 en traitement de jour et urgences, 19% sur les produits médicaux et principalement les médicaments, 14% sur les traitements à long terme et le restant de 6% sur les préventions, la gouvernance et l’administration.
L’Algérie dépense moins de 0,01% en recherche médicale, devancée par plus de 24 pays africains : Liberia, Rwanda, Soudan, Maroc, Tunisie… Il n’y a pas de données sur le nombre de chercheurs à temps plein dans la santé médicale en Algérie. L’OMS classe l’Algérie comme un pays à revenu intermédiaire, de la tranche supérieure, avec des capacités techniques et financières nationales appréciables.
Dans cette même tranche de revenu, la Turquie compte près de 150 chercheurs par million d’habitants à plein temps et la médiane est de près de 90. Dans la catégorie des revenus intermédiaires et de la tranche inférieure, la médiane est de 50 chercheurs ; l’Égypte et le Maroc comptent respectivement plus de 180 et presque 80 chercheurs par million d’habitants à plein temps. Pour diagnostiquer les problèmes de performance et avant d’engager des réformes, tout ministère de la Santé doit identifier les causes des mauvais résultats et choisir les thèmes à développer et identifier les priorités. Il existe des études récentes sur des pays qui ont réussi leurs réformes, telle la Turquie qui a obtenu des résultats fulgurants en dix ans.
Dans son analyse, la Turquie donne des exemples tangibles des causes majeures qui ont généré de mauvais résultats et justifier non seulement les réformes mais aussi les priorités. Depuis 1962, la Turquie a augmenté son espérance de vie de 25 ans (de même que l’Algérie), le tabac est réduit de 47% dans les années 80 à moins de 23,8% en 2012, et la durée des consultations a doublé en dix ans. La rougeole a presque disparu du pays. Le nombre de personnes payant pour leurs médicaments et traitements est réduit de 33 à 11% depuis l’introduction des réformes engendrées par le Health Transformation Programme (HTP). Le taux de satisfaction des soins a augmenté de 39,5% en 2003 à 75,9% en 2011, en égalité avec la France. Le nombre de spécialistes travaillant pour le ministère de la Santé est passé de 22 187 en 2002 à 32 623 en 2011.
Sur le plan équipement, le nombre de scanographes a augmenté de 323 en 2002 à 1088 en 2011, le nombre de machines d’imagerie par résonance magnétique (IRM) est passé de 58 en 2002 à 781 en 2011, le nombre de lits pour soins intensifs de 869 en 2002 à 20 977 en 2011, les lits pour bébés à soins intensifs a atteint 6654 lits en 2011, et finalement le nombre d’ambulances est passé de 617 en 2001 à 2766 en 2011. Le nombre d’appels d’urgence est passé de 350 000 en 2002 à 2 680 000 en 2011. La Turquie effectue 144,3 examens d’IRM par millier d’habitants, le plus grand nombre au monde, devançant l’Allemagne avec 131,3, les USA avec 117,8, le Japon 112,3 et la France 104,8. La Turquie est classée au 9e rang mondial pour les examens de scanographes avec 174,8 examens par millier d’habitants. Je reviendrai sur ces chiffres dans mon prochain article exclusivement sur l’IRM et ses applications clés. La Turquie a commencé par une étude approfondie de pays qui ont réussi leurs réformes. Le pays a ensuite entamé des visites dans un bon nombre de pays dont la Finlande, la France, le Mexique et Cuba pour déterminer quelles leçons tirer et qui soient appropriées pour la Turquie.
Contrairement à notre pays qui a introduit dans sa constitution une clause interdisant à ses ressortissants résidant à l’étranger de postuler à des postes clés, la Turquie a passé des lois pour recruter des spécialistes étrangers afin de pallier les carences. Et pourtant vers la fin 1962, le ministère algérien de la Santé a envoyé des appels à toutes les universités étrangères pour recruter des spécialistes et on a recruté des Algériens, Italiens, Français, etc. La Turquie s’est vite décidée à concentrer ses efforts pour détecter les problèmes urgents qui méritaient d’être réglés en urgence à l’effet d’aboutir à des résultats tangibles pour la population qui avait besoin d’être convaincue du sérieux des réformes. Le pays a introduit un numéro vert pour solliciter des ambulances et même des hélicoptères en milieu rural. La séquestration de malades ou de morts par les hôpitaux pour faire payer les familles fut bannie d’un seul trait ! Les inégalités pour l’accès aux soins ont aussi été simplifiées pour donner le même accès à toute la population et même les pauvres jouissent d’une couverture médicale.
Le pays a réintroduit les systèmes de cliniques familiales ou salles de soins. L’utilisation d’un système de paiement valorisé sur la performance a attiré des médecins pour travailler dans ces salles de soins. Certains médecins ont pu augmenter leur salaire de 150 à 800%. Le pays a engagé un système d’audits sur la qualité et l’efficacité des soins. Les hôpitaux sont autonomes dans leur recrutement. Suite au HTP, la Turquie a reformé son ministère de la Santé pour introduire plusieurs directorats, départements, institutions et conseils d’administration. Les études étrangères s’accordent à dire que le succès du HTP réside dans la vitesse d’implémentation et d’exécution de son programme. Le ministre lui-même effectue des visites fréquentes pour communiquer de vive voix les objectifs et renforcer l’engagement de son ministère. Il a établi des contacts directs avec l’ensemble des 81 gouverneurs qui assurent la provision de la santé et aussi les directeurs de santé qui jouent des rôles clés dans l’implémentation du HTP. Le ministre a pu voir lui-même les difficultés auxquelles les gestionnaires devaient faire face sur le terrain.
En dix ans, le ministre et l’équipe de coordination ont effectué plus de 345 visites aux différents établissements et unités sanitaires. Il y eut la mise en place d’une ligne pour permettre à la population de donner son feedback directement au ministre et son équipe. Dans certains cas, le ministre lui-même prenait en charge les plaintes et appelait lui-même le directeur d’un hôpital ou le médecin pour s’assurer que la doléance, qu’il a jugée importante, a eu un aboutissement positif et le problème résolu. Au moment de revoir la performance de son système de santé, la Turquie consultait beaucoup de rapports d’autres pays. Le pays a admis des organisations internationales telle l’OMS pour juger de la véracité des résultats et des audits. Revenons à d’autres tableaux de données. Dans le monde entier, il y a eu 56 millions de morts en 2015 dont 70% sont dues à des maladies non transmissibles (MNT) : les maladies cardiovasculaires (45%), les cancers (22%), les maladies respiratoires chroniques (10%) et les diabètes (4%). En 2015, l’Algérie, avec un chiffre de 15%, offre la plus basse probabilité de mourir de maladie cardiovasculaire pour tout le continent africain. En l’an 2000, le taux de fumeurs adultes en Uruguay s’élevait à plus de 40%. En 2006, le pays a introduit des avertissements couvrant 50% des paquets de cigarettes et une interdiction de fumer dans les places publiques.
En 2007, le pays a offert un traitement gratuit à tout adulte souhaitant cesser de fumer. En 2010, la couverture des avertissements s’est élargie à 80% de la surface du paquet de cigarettes et Philip Morris a engagé des poursuites judiciaires contre le pays. Beaucoup d’organisations internationales ont supporté le pays, et après six années de bataille l’Uruguay a eu gain de cause. En 2014, le pays a interdit la publicité, promotion et sponsorisation du tabac. Aujourd’hui, la proportion d’adultes fumeurs est de 22%, avoisinant le taux global mondial. En 2014, 29 pays de l’OCDE ont implémenté l’interdiction de la publicité sur le tabac, à la télévision, à la radio et toutes publications, y compris les journaux, et 26 pays ont imposé des taxes de plus de 70% sur le tabac.
L’Algérie ne fournit malheureusement pas de statistiques concernant le tabac, et pourtant notre pays a ratifié la convention-cadre de l’OMS pour la lutte contre le tabagisme en 2006 ! Les médicaments, les soins dentaires et ophtalmologiques constituent les principaux coûts des dépenses des ménages. Celles-ci s’élèvent à 5,3% d’un revenu familial en Suisse, 3,2% en Belgique, 3,1% en Italie, 2,2% au Canada, 1,8% en Allemagne et 1,4% en France. Sur une population de 1000 personnes, 18% de personnes aux USA n’achètent pas leurs médicaments contre 4% en France, 10,5% au Canada et 2,3% au Royaume-Uni.
L’Algérie compte 31,2 de professionnels de la santé contre 138,3, 14,9, 48,4, 42,7 et 112,4 en France, Maroc, Tunisie, Turquie et Royaume- Uni, respectivement. L’Algérie emploie 1,6 (0,89 généralistes et 0,71 spécialistes) médecins pratiquants pour mille personnes contre une moyenne de 3,4 pour les 35 pays de l’OCDE ; la France 3,3, la Belgique 3,0, le Canada 2,7 et le Royaume-Uni 2,8. La fraction de généralistes par rapport aux spécialistes est de 47% au Canada, 46% en France, 32% en Turquie et 28% au Royaume-Uni. Pour la densité des physiciens pour 1000 personnes, la France en compte 3,9 en milieu urbain et 2,7 en milieu rural. La moyenne pour les pays de l’OCDE est de 4,2 et 2,7 en milieux urbain et rural, respectivement.
Pour 35 pays de l’OCDE, la moyenne du taux de la population employée dans le secteur de santé s’élève à 10,1%. L’Algérie emploie 7% contre 14,3% en France. Les pays scandinaves dominent avec 20,4% en Norvège, 17,9% au Danemark et 16,7% en Suède. Certains pays ont augmenté le nombre de personnes travaillant dans le secteur médical de plus de 5% entre 2000 et 2015. En matière de rémunération, les spécialistes et les généralistes sont payés 3 et 2,5 fois plus que le salaire moyen du pays respectivement. Les infirmiers jouent un rôle fondamental dans la provision des soins, pas seulement dans les hôpitaux. Les pays scandinaves sont en train de déployer des infirmiers pour soigner les malades dans leurs domiciles et communautés. Ces pays enregistrent la plus grande augmentation d’infirmiers entre 2000 et 2015. La Norvège a 17,3 infirmiers pour 1000 personnes, la Suisse 18, le Danemark 16,7 et l’Islande 15,5, suivis par la Finlande 14,7, la France et le Canada 9,9 et la Turquie 2.
Des pays comme la Suisse, la Norvège, le Danemark, la Finlande, la France et la Corée du Sud ont enregistré les plus grandes augmentations du nombre d’infirmiers entre 2000 et 2015. L’Algérie compte 3,08 infirmiers et 0,83 sages-femmes pour 1000 habitants. Le nombre d’infirmiers par rapport aux médecins s’élève à 2,44 en Algérie (ce calcul a inclus les généralistes et les spécialistes). La Finlande et le Danemark en ont deux fois plus. Par rapport au salaire moyen, les infirmiers sont mal payés à travers le monde, allant de 1,28 fois le salaire moyen en Espagne jusqu’à 1,04 au Royaume-Uni. La moyenne pour 29 pays de l’OCDE est de 1,14. La moyenne du nombre d’étudiants en médecine pour 34 pays de l’OCDE est de 12,1 par tranche de 100 000 habitants ; la France a 10. Cependant, certains pays comblent leurs besoins avec des recrutements de praticiens étrangers.
En ce qui concerne la proportion de médecins formés à l’étranger, celle-ci s’élève à 42,1% en Nouvelle-Zélande, 39% en Irlande, 26,9% au Royaume-Uni, 24% au Canada, 11,5% en Belgique et 10,4% en France. Le nombre d’infirmiers formés à l’étranger est de 25,4% en Nouvelle-Zélande, 18,7% en Suisse, 14,1% au Royaume-Uni, 7,7% au Canada, 3,2% en Belgique et 2,8% en France. En 2015, la Turquie comptait 0,2% et 0,3% de docteurs et d’infirmiers étrangers, respectivement. “Il y a 9365 médecins algériens exerçant en France en 2017 et, selon les chiffres du Conseil national de l’ordre, l’Algérie est le premier pays étranger ‘fournisseur’ de praticiens dans l’Hexagone. Plus de 80% des médecins diplômés d’une faculté algérienne et installés en France sont arrivés il y a moins de quinze ans.” Le nombre de consultations par personne est de 2,4 en Algérie, contre 8,4 en Turquie, 7,7 au Canada, 4,4 au Danemark…
En Algérie, le nombre de consultations par médecin s’élève à 1506 contre 3414 en Afrique du Sud, 4651 en Turquie, 3024 au Canada et 2020 en France. Il est à noter que les pays où les médecins sont payés pour le service font plus de consultations. Dans certains pays, telle la Suède, le chiffre est bas, seulement 692, parce que le système est centré sur les soins primaires à domicile et de proximité et les infirmiers jouent un rôle dans les traitements des malades. L’Algérie a 1,76 lit par millier de personnes. Le Canada a 2,6, la Turquie 2,7, la France 6,1, la Belgique 6,2, le Royaume-Uni 2,6, l’Irlande 3, et l’Allemagne 8,1. Plusieurs pays ont réduit leurs nombres de lits car certaines opérations chirurgicales ne nécessitent pas une hospitalisation.
La réduction des lits induit une forte utilisation, en Irlande celle-ci s’élève à 94,7%, et donc les lits sont toujours occupés, contre 91,6% au Canada, et 84,3% au Royaume-Uni et 54,2% en Algérie. Une longue hospitalisation peut aussi être synonyme de processus hospitaliers inefficaces, une pauvre coordination des soins avec des malades qui attendent la prochaine phase de leurs traitements, des erreurs, etc. D’ailleurs, les tables de comparaison montrent très bien le fait que quand les hôpitaux sont payés avec des tarifs bien définis pour les traitements, beaucoup de pays ont réduit la durée d’hospitalisation parce que la productivité devient importante. Les praticiens doivent être bien informés sur les coûts des soins : pansement, injection, test, hospitalisation, chaque type d’opération et examen par ultrason, scanographe ou IRM, etc. C’est ainsi que l’on peut assurer l’efficacité et la valeur optimale des soins, améliorer la productivité et réduire les coûts et pour les malades et pour les hôpitaux. Pour un pays avec une vaste superficie et avec des zones éparses, l’Algérie a seulement 28,8 pharmaciens pour 100 000 habitants contre 121 en Belgique, 83 au Royaume-Uni et 112 en France. Entre 2000 et 2015, des pays comme l’Espagne et le Portugal ont augmenté leurs nombres de pharmaciens d’environ 70 à 119 et 40 à 84, respectivement.
En 2015, la moyenne de pharmaciens pour 34 pays de l’OCDE est de 82. En 2015, l’Algérie comptait 33,6 dentistes pour 100 000 habitants contre la France qui dispose de 64, la Belgique 72 et le Royaume-Uni 54. La consommation de médicaments constitue une grande charge pour les systèmes de santé. Pour 31 pays de l’OCDE, le coût s’élève à $553 per capita en 2015. La proportion de génériques est de 28% (86%) en valeur (volume) aux USA, 36% (81%) en Allemagne, 39% (78%) au Royaume-Uni, 28 (73%) au Canada, 16% (30%) en France et 29% (55%) en Turquie. L’investissement mondial dans des médicaments importants est de 120 milliards de dollars par année. L’Irlande fabrique 5 des 12 premiers médicaments au monde et 11% de son GDP sont générés par l’industrie pharmaceutique ; ceci représente aussi plus de 50% de ses exportations.
La Corée du Sud et Singapour sont les autres géants pharmaceutiques, et la Turquie aspire à augmenter son industrie pharmaceutique, d’où sa vision 2023. Pour notre pays, l’industrie pharmaceutique peut même combler une grande portion de revenus, autre que le pétrole. En matière de médicaments, l’Allemagne exporte 64,7 milliards de dollars en 2011, la Belgique 49,7, la Suisse 45,2, les USA 40,8, la France 33,5, le Royaume-Uni 32,9, l’Irlande 31,2, les Pays-Bas 27,9 et l’Inde 7. Cependant le taux d’export divisé par l’import s’élève à 830% pour l’Irlande et 462% pour l’Inde. La Chine et l’Inde deviendront les futurs géants. L’Algérie importe 55% de ses besoins en médicaments. Notre pays a importé $1,474 milliard de médicaments, rien que pour les huit premiers mois de 2018 (voir Liberté daté du 2 octobre 2018). Pour assurer l’efficacité des soins et des médicaments, l’Algérie doit rester vigilante et renforcer la législation contre la présence sur le marché de produits médicaux de qualité inférieure, faux, faussement étiquetés, falsifiés ou contrefaits.
Finalement, 4% de la population turque ont une assurance privée contre 96% en France, 28% en Suisse et 82% en Belgique. La Turquie prélève un taux de 12,5% du salaire brut et ceci est partagé entre l’employeur (7,5%) et l’employé ou individu (5%). Le gouvernement paie les premiums des personnes pauvres gagnant moins d’un tiers du salaire minimum. L’OMS a établi que l’un des risques pour la santé en Turquie était l’emploi informel, car le pays ne récupère pas l’argent des assurances. Ce problème se pose aussi en Algérie. “L’enquête sur l’emploi publiée en 2013 par l’ONS a révélé que 42% des personnes employées ne sont pas affiliées au régime de sécurité sociale, soit un effectif total de 4,8 millions, en augmentation par rapport à 2012. L’emploi non affilié concerne 27,7% de l’emploi féminin total, contre 45,6% de la main-d’œuvre masculine totale. Près de trois quarts des travailleurs indépendants ne sont pas affiliés au régime de sécurité sociale. Il s’agit de la quasi-totalité du personnel domestique, de 60% des travailleurs à temps partiel et de 27% des employeurs.
Déclinés par sexe, des différences significatives sont observées. La non-affiliation touche davantage certaines branches comme l’agriculture (85%) et le secteur du bâtiment et des travaux publics (76%).” Au passage, nous devons reconnaître que l’’Algérie doit offrir aux femmes plus d’opportunités et engager leur participation dans la vie économique du pays. En conclusion, pour améliorer l’efficacité des soins, il faut non seulement concevoir un système de santé dirigé par des spécialistes de la santé, mais il faut aussi décentraliser. Les hôpitaux doivent jouir d’une autonomie de prendre des décisions et de recruter même à l’étranger des personnes compétentes. Il ne faut laisser aucune personne sans couverture médicale, sans provision ou astreinte à un accès limité aux soins. Il faut toujours s’assurer que les directives politiques arrivent à couvrir même les plus pauvres et qu’il n’y ait pas d’inégalités. Le monitoring, le feedback et les doléances sont importants. Il ne faut pas se fier juste au recensement toutes les dix années pour conduire des campagnes d’information. Il faut que les hôpitaux sollicitent plus de feedback des malades et ce de manière soutenue.
Le rapportage doit se faire de façon numérique et il faut bannir le papier. Il faut sauvegarder l’identité et assurer un stockage numérique sain des données. Il faut engager le corps médical dans l’innovation, la recherche et le développement. Il faut que nos conseillers lisent les expériences réussies d’autres pays. Il faut bannir les prescriptions d’antibiotiques à outrance, car ceci conduit à des résistances microbiennes. Tout pays doit œuvrer pour établir la confiance de sa population en son corps médical, ce à quoi il faut ajouter l’intégrité, l’éthique, le civisme et la responsabilité. Il faut changer le mindset pour récompenser le corps médical qui soigne bien et qui surtout guérit les malades. Il faut encourager la gouvernance, la performance, la productivité et les bons résultats.
Par : Dr M’hamed Lakrimi
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Un euro s’échangeait cette semaine contre 213 DA sur le marché informel, un plus bas jamais atteint pour la monnaie nationale, alors qu’un dollar valait 187 DA.
Après quelques hésitations, le marché informel des devises a fini par céder à la psychose née de l’information selon laquelle la Banque centrale allait émettre de nouvelles coupures de billets de banque. L’explication donnée à cette opération, somme toute recevable, voire sans ambiguïté, qui précisait d’ailleurs qu’il ne s’agit que d’un coup de rafraîchissement de monnaies, n’a pas suffi à endiguer la ruée vers les devises et la rechute du cours du dinar dans les circuits de change invisibles.
La monnaie nationale affiche une lourde perte sur la semaine ; un euro s’échangeant contre 213 DA sur le marché informel, un plus bas jamais atteint par le dinar face à la principale devise du Vieux Continent. Face au billet vert, le dinar continuait d’évoluer à la baisse sur la semaine ; un mouvement identique à la parité dinar-euro de la semaine. Un dollar valait 187 DA, hier, au square Port-Saïd, une bourse illégale où la valeur du dinar est laissée à l’appréciation des cambistes qui, au fil des années, ont réussi à imposer un second taux de change du dinar. L’érosion du dinar par rapport aux principales devises a été plus marquée cette semaine ; les cambistes n’hésitant pas à pointer les velléités pour la création d’une nouvelle monnaie. Et, pourtant, il ne s’agira que d’une “substitution progressive en matière de recyclage des billets en circulation de 500 DA et de 1 000 DA, à même valeur faciale”.
Le gouverneur de la Banque centrale expliquait aux dirigeants de la place bancaire et financière qu’il s’agit d’une “opération classique de rafraîchissement des monnaies déjà en circulation, certaines datant de plus de trois (3) décennies, alliant, par ailleurs, les nouvelles techniques de sécurisation et de promotion de l’évolution de l’Algérie en matière de développement et de modernisation”, a rapporté l’agence APS samedi dernier. Face à cet exposé des motifs, plutôt convaincant et sans équivoques, les cambistes sont restés de marbre, pariant sur une volonté non avouée de changer progressivement les billets de banque actuellement en circulation. Pour Madjid, cambiste au square Port-Saïd, “l’information était dans l’air depuis plusieurs mois déjà et il ne manquait plus que de passer à l’action”.
Rachid nous explique quant à lui que la tension actuelle sur l’offre et la baisse du cours du dinar par rapport à l’euro et au dollar sur le marché trouve pour l’essentiel son origine dans l’apparition de ces velléités pour “le changement de monnaie”. C’est dire que le marché est comme pris de psychose au lendemain de l’annonce, par la Banque centrale, d’une émission imminente de nouvelles coupures de billets de banque et pièces de monnaie. Cette opération “ne peut être et ne doit pas être interprétée comme un changement de la monnaie nationale”, avait pourtant souligné la Banque centrale par la voix d’un de ses responsables, repris par l’APS. Cette timide communication autour de cette opération semble inciter les cambistes à surenchérir sur de probables non-dits qui se matérialiseraient, à l’avenir, par un retrait des billets actuellement en circulation et qui signifierait “un changement de la monnaie nationale”.
Dans les places de change parallèle, on murmurait depuis quelques mois déjà que le gouvernement chercherait à changer la monnaie nationale afin d’inciter les Algériens à bancariser leurs capitaux. Cela paraissait, néanmoins, peu probable, mais l’idée n’a pas été exclue par le commun des cambistes qui s’en servaient pour renchérir l’accès aux devises d’origine non-bancaire.
Ali Titouche
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Par O. HIND
Composé de 16 titres, le nouvel album de Djam a mis trois ans de préparation au grand bonheur de ses fans qui l’attendaient avec impatience…
De son nom d’artiste Djam, alias Djamil Ghouli vient de gratifier ses fans de son nouvel album solo sur lequel il a travaillé pendant trois ans. En effet, après Avancez l’Arrière et Mama qu’il a signé avec son ancien groupe Djamawi Africa, Djam qui a décidé de prendre une nouvelle voie dans sa carrière, a à son actif aujourd’hui, un album à son image, coloré, méditerranéen et résolument africain avec des touches tendant à l’universel dans sa globalité ce qui fait la richesse du style de Djam, connu également avec son cri de ralliement Zdeldel, sa marque de fabrique fantaisiste et qui a su gagner des milliers de fans, d’où le fait qu’il ait appelé tout simplement cet album ainsi. Possédant 16 titres et autoproduit entièrement de façon indépendante, Zdeldel, nous confiera l’artiste est «un album réalisé avec une liberté totale. Liberté d’interpréter, d’écrire, de parler… De l’engagement qui me représente à cent pour cent. Un album de la transition» et d’ajouter car «après avoir quitté mon premier groupe, je suis vraiment dans une phase transitoire, avec cet album. Il a fallu trois ans avec des singles, des clips qui sont maintenant à des millions de vue, les gens passent de Djamil, de Djawi à Djam tout court. C’est ça la transition. Après il y a aussi la maturité bien sûr. Le fait qu’il y ait des titres acoustiques, où l’on place le message et la voix en premier lieu, c’est déjà un pas nouveau. Avant, c’était la musique qui primait plus que les paroles. Ce n’est plus le cas maintenant».
Zdeldel en trois parties
S’il n’est pas distribué en Algérie, notons que Zdeldel est présent sur toutes les plates-formes digitales, notamment Itune, Spotify, Thsier et Anghami qui vient de s’installer en Algérie. «Ils sont en train de signer avec des artistes algériens y compris moi. Viber est aussi un partenaire. Ils m’ont soutenu sur la sortie de l’album, notamment dans l’affichage, l’impression et surtout en fournissant certaines informations sur moi à la communauté…» et de soutenir encore: «C’est un album très libre en termes d’engagement, celui d’un artiste car je l’ai fait de a à z, c’est-à-dire la compostion, les arrangements, l’écriture, sauf les titres traditionnels qui relèvent du domaine public et patrimoine.» Zdeldel est décliné en trois parties. La première est plutôt acoustique, africaine avec des morceaux tels Madiba, Ifrik’Ayamma, la seconde partie est acoustique: guitare, voix où l’artiste y a mis sa voix en valeur avec juste une guitare derrière en se basant sur l’interprétation, notamment comme le titre Djôna Maya en hommage à Victor Démé. Djam chante sur ce morceau en indula, dialecte africain. On découvre aussi, Jamais jamais une chanson kabyle de Akli Yahyaten revue et réarrangée façon guitare, voix, africaine avec des choeurs derrière dans un univers bien atmosphérique.
El Kobi et Amar Zahi
La troisième partie, Djam la décrit comme de la programmation, des sons électro entre le reggae et le hip-hop, «je voulais des sonorités à la Damien Marley, un son produit qui cogne quand on l’écoute». Une troisième partie en effet avec des morceaux plus punchy tels Meriem, Leave Baldi ou encore Salem Welcome. Parmi les surprises de ce nouvel album il y a deux morceaux des reprises chaâbies. Le premier s’appelle Habiba, chanté en général par El Kobi et Amar Zahi, revu et corrigé à la sauce africaine par Djam. Le second morceau est Nti Mhania chaâbi réarrangé, aussi façon guitare, voix et clarinette. Un morceau qui se distingue un peu des autres par la façon dont Djam appuie sa voix et fait rayonner ce très beau morceau réarrangé de manière bien originale et épuré. Deux featuring émaillent cet album. Le premier avec Ptit Moh, le frère de Djam. «On a écrit les paroles ensemble, c’était un délire entre frères, on a travaillé sur un son électronique, avec un refrain raï à l’ancienne.» Le second duo a été réalisé en collaboration avec Manel Gharbi sur un morceau d’un artiste palestinien et interprété en arabe littéraire.
Intitulé Teghmezli, Djam lui a collé le refrain et ce, sur une musique rapportée de Tamanrasset suite à sa rencontre avec le groupe Imzad. «J’ai collé leur refrain sur cette chanson palestinienne. Le duo se décline sous forme de question-réponse pendant toute la chanson», nous indiquera-t-il enthousiaste. Un morceau bien orignal et frais! Les clips de ces deux morceaux cités ci-dessous ont été dévoilés jeudi dernier lors du concert de Djam. La veille, Manel Gharbi avait fait l’honneur de venir interpréter avec Djamil ce morceau sur la scène Ibn Zeydoun, tandis que Abdelmajid Meskoud, quant à lui est venu chanter avec lui l’autre morceau chaâbi. Mention spéciale pour les clips en tout cas de Djam, qui rivalisent chacun de beauté tant la nature y prend une grande dimension, que ce soit la mer dans Meriem, le désert, dans Tobabotico où Djam chante encore dans un dialecte africain ou encore dans le morceau Madiba en hommage à Nelson Mandila. Un clip réalisé entièrement en images de synthèses. Saluons aussi l’effort esthétique que Djam a pris pour donner le meilleur de lui -même à ses fans.
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Par Mohamed BOUFATAH
Une réunion avec les candidats aux sénatoriales s’est tenue, hier, au siège du parti.
Plus d’une semaine après «le départ forcé de Ould Abbès pour des raisons de santé», la crise qui secoue le FLN n’a pas encore livré tous ses secrets. On se dirige vers une direction nationale bicéphale! Contacté hier, Ahmed Boumehdi, membre du bureau politique, a annoncé que «l’intérim du secrétaire général du FLN sera connu dans un ou deux jours».«C’est le patron du parti, Djamel Ould Abbès qui procédera, très bientôt, à la désignation de son intérim qui prendra en charge la gestion des affaires courantes du parti», a-t-il déclaré. «Le parti qui veut triompher lors des sénatoriales, ne compte pas rester sans direction», a-t-il fait observer. «Il se peut bien que l’intérim sera assuré à, tour de rôle, par les 18 membres du bureau politique», a-t-il encore suggéré.
«Si l’état de santé de Ould Abbès se stabilise, il reprendra ses fonctions dans une ou deux semaines», a-t-il ajouté.
Toutefois, Ahmed Boumehdi a nié catégoriquement qu’il cherchait à travers sa «résistance» à obtenir une place au nouveau directoire. Il a qualifié tout ce qui a été rapporté par les médias à propos de la situation prévalant au FLN, particulièrement en ce qui concerne la démission du secrétaire général de son poste et son remplacement par Mouad Bouchareb de «purs calembours» et d’ «une propagande menée par des parties bien connues».
Il a rappelé que celui qui a été bombardé récemment président de l’APN, Mouad Bouchareb, «n’est pas membre du bureau politique, ni du comité central et n’a même pas participé au dernier congrès du parti». «En fait c’est là où se situe le problème! Comment peut-on lui confier l’intérim alors que le règlement intérieur et les statuts du parti en disent autre chose?», a-t-il soutenu.
L’article 36 des statuts du parti et l’article 9 du règlement du comité central, stipulent qu’en cas de démission du secrétaire général, c’est le plus âgé des membres du bureau politique qui assure l’intérim avant la tenue d’une session extraordinaire du comité central, afin d’élire un nouveau secrétaire général. Cette réunion doit intervenir «obligatoirement» dans les 30 jours qui suivent l’état de vacance. Or, le secrétaire général n’a pas démissionné.
Dès lors, «la désignation de l’intérim relève des prérogatives du secrétaire général», a-t-on souligné. Ahmed Boumehdi a réuni hier, les candidats du FLN aux sénatoriales du 29 décembre prochain. Cette rencontre entre dans le cadre des préparatifs de l’élection pour le renouvellement des membre du Conseil de la nation.
L’état de santé de Djamel Ould Abbès, qui s’est déplacé hier, à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja pour un contrôle médical, «s’est beaucoup amélioré», a encore estimé Ahmed Boumehdi. Le même responsable a présidé la réunion des représentants des partis de l’alliance présidentielle tenue au siège du parti à Hydra tout récemment. L’opération des primaires pour la capitale s’est également déroulée samedi dernier au siège du parti, sous la supervision du chef du groupe parlementaire, Mohamed Bouabdellah.
Interrogé, en marge de la réunion des chefs de partis de l’alliance présidentielle, le mouhafedh de Hussein Dey, Ahmed Boumehdi, avait réitéré récemment: «On ne le répétera jamais assez que le patron du parti, reste Djamel Ould Abbès, qui continue d’ailleurs, d’assurer ses fonctions de secrétaire général à partir de son domicile.» Il a encore démenti que «l’intéressé ait démissionné de son poste». «Il n’y a pas eu de démission, on attend son retour…», avait-il assuré.
Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, officiellement en convalescence, est toujours patron du vieux parti. Le comité central ne s’est pas réuni depuis deux ans. Enfin, il faut rappeler qu’en prévision de l’élection présidentielle de 2019, une réunion des chefs de partis de la majorité se tiendra après la réunion de l’Instance de suivi et de coordination programmée pour le 9 décembre prochain au siège du RND à Ben Aknoun.
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Par Hasna YACOUB
Le gouvernement français n’est pas sans savoir que la décision qu’il vient de prendre est certes souveraine, mais loin de refléter le partenariat d’exception qui lie la France à l’Algérie.
Plus de 30.000 étudiants algériens en France voient leur avenir compromis. Ces derniers risquent fortement d’interrompre leurs études. Avec la décision prise par le gouvernement d’Edouard Philippe d’augmenter de plus de vingt fois les frais d’inscription, les étudiants, face à un imbroglio sans issue, n’ont trouvé d’autre moyen, hier, que de se mobiliser sous la bannière des syndicats d’étudiants en France contre cette hausse. La Fédération des associations générales étudiantes ou encore l’Union nationale des étudiants de France ainsi que d’autres syndicats ont vivement dénoncé la décision gouvernementale estimant que cette démarche est «discriminante et xénophobe».
Cette mesure qui prévoit l’augmentation des frais de scolarité des étudiants, ne résidant pas dans l’espace économique européen (EEE), dès la rentrée 2019, de 170 euros pour la licence et 243 euros pour le master à respectivement 2770 euros et 3770 euros, va toucher en premier lieu les étudiants algériens. Ces derniers constituent la deuxième communauté des étudiants étrangers en France avec un nombre de 30.521, selon les dernières données de Campus France. Il faut dire que ces nouvelles charges décidées par le gouvernement français sont hors de la portée des étudiants et de leurs parents. Ces derniers ont déjà eu à débourser plus de 7000 euros pour l’obtention d’un visa étudiant. Ce qui représente une fortune en dinars! Si l’on rappelle également qu’un étudiant en France n’ouvre pas droit à l’exercice d’une activité salariée, cela complique encore plus la situation. Le gouvernement français n’est pas sans le savoir et la décision qu’il vient de prendre est certes souveraine, mais loin de refléter le partenariat d’exception qui lie la France à l’Algérie.
Edouard Philippe affirme que son plan est destiné à favoriser l’attractivité des universités françaises, et attirer beaucoup plus d’étudiants étrangers. Mais «les étudiants les plus brillants et les plus méritants, qu’ils viennent de Pékin ou de Kinshasa, qu’ils étudient l’intelligence artificielle ou la linguistique médiévale» a-t-il dit. Ce qui signifie que le Premier ministre veut des étudiants triés sur le volet, issus notamment des pays émergents et non africains. La mesure vise donc particulièrement les étudiants africains car ce sont ces derniers qui représentent près de la moitié des étudiants étrangers et ce sont eux, les premiers à être touchés par cette annonce. Edouard Philippe a avancé l’argument selon lequel cette hausse des frais d’inscription permettra de financer des bourses. Ce qui reste peu probable si on rappelle que très peu d’étudiants étrangers ont accès à des bourses de l’Etat français.
Quelle solution s’offre donc aux étudiants algériens? Si l’annonce de la hausse va, sans aucun doute, décourager ceux qui sont en pleines démarches pour décrocher un visa d’études, le problème reste posé pour ceux qui sont déjà inscrits dans des universités françaises.
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Par Massiva ZEHRAOUI
Ce fléau a atteint un stade où il devient nécessaire de se poser des questions sur le pourquoi de cette recrudescence.
Les éléments de la police de l’aéroport d’Alger Houari Boumediene ont déjoué une tentative de transfert illicite de 60.468 dollars, tout en arrêtant un individu qui s’apprêtait à se rendre en Turquie, a indiqué un communiqué de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn).
Les éléments de la police aux frontières (PAF) et des douanes algériennes au niveau de l’aéroport d’Alger ont mené une opération conjointe, ayant permis l’arrestation d’un individu qui était sur le point de transférer illégalement une somme d’argent en devise s’élevant à 60.468 dollars, a précisé la même source. Selon le communiqué, la personne qui s’apprêtait à se rendre en Turquie a été arrêtée et transférée aux autorités compétentes. C’est dire que le transfert illicite de capitaux prend ces temps-ci des proportions affolantes. En l’espace de seulement quelques jours, les services de la police des frontières ont contrecarré des dizaines de tentatives de transfert illégal de devise vers l’étranger.
La dernière en date remonte à mardi dernier, au port de Béjaïa. Des éléments de la brigade navigante des douanes ont récupéré une somme en devise d’un montant de 16 000 USD. Elle a été retrouvée aux mains de trois marins étrangers. Vendredi dernier, c’est au niveau de l’aéroport international d’Alger que la police des frontières a déjoué deux tentatives du même genre. Les services de la Sûreté nationale ont saisi 75.100 euros et interpellé une personne qui s’apprêtait à transférer illégalement une somme de 25.700 euros. La seconde intervention des mêmes éléments a permis de saisir un montant de 47.400 euros. Durant la journée de vendredi, les forces de polices de la 2ème Brigade des frontières aériennes de l’aéroport international Houari Boumediene, ont intercepté un passager en possession d’une somme de 47.400 euros non déclarée, lors du traitement des formalités de police du vol à destination de Dubai», a indiqué un communiqué de la Dgsn.
Au début du mois en cours et dans le cadre de la lutte contre le transfert illégal des fonds de et vers l’étranger, les services de police des frontières au port de Mostaganem ont procédé à l’arrestation d’une personne qui s’apprêtait à quitter le territoire national à destination de Valence en Espagne en possession de 12 596 euros et 130 000 DA non déclarés.L’on se rend compte rien qu’en citant ces quelques tentatives de fuite de capitaux vers l’étranger que ce fléau a atteint un stade ou il devient nécessaire de se poser des questions sur le pourquoi de cette recrudescence. Notons que si on calcule le montant global de toutes les sommes saisies depuis des mois maintenant, on déduira certainement un chiffre astronomique. Cela donne ainsi lieu à plusieurs interrogations. Certains diront que la hausse de la fuite des capitaux est étroitement liée à un climat des affaires dont le contexte a privilégié l’évolution de ce type de criminalité.
Pour d’autres, la problématique ne réside pas uniquement dans le montant des sommes ayant été saisies au niveau des ports et aéroport, mais que l’essence de ce mal provient des surfacturations. Par ailleurs, cette recrudescence des fuites de fonds vers l’étranger peut tout simplement s’apparenter à des raisons purement politiques. En sachant que de nombreuses personnes, en constatant une certaine instabilité de ce volet, là en Algérie placent leur argent à l’étranger car plus sûr. Cela dit, le plus souvent, les opérations de ce genre ne sont pas déclarées, donc «illicites».
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Par Walid AÏT SAÏD
Un vendredi de folie est attendu pour demain où tous les chemins mèneront au «shopping» puisque l’Algérie surfe aussi sur cette tendance mondiale qui promet des bonnes affaires pour les clients, mais surtout pour les commerçants…
Ce vendredi, tous les achats sont permis! En effet, le phénomène américain du «Black friday» débarque en Algérie! Sur Internet, ou sur les devantures de magasins, vous avez sûrement dû remarquer des affiches qui annoncent un «vendredi noir». Eh bien, rassurez-vous, ce n’est pas la fin du monde, mais il s’agit de mégapromotion qui ne dure que 24h, ou au plus, tout le week-end mais qui promettent des prix cassés jusqu’à 90% et même, tenez-vous bien, des achats au dinar symbolique. C’est le site de vente en ligne Jumia qui est en train de faire monter la température de cet événement anglo-saxon. Il aspire ni plus ni moins à toucher 5 millions de clients! Pour cela, il a allongé son Black friday qui devient la «Black quinzaine» puisque il a commencé le 1er du mois en cours et durera jusqu’au 7 décembre prochain. Mais bien évidemment, le vendredi sera exceptionnel en offres et cadeaux.
Chez Jumia, ces remises vont jusqu’à 90% sur différentes catégories de produits dont les smartphones, l’électroménager, les TT, les cosmétiques, la mode…Enfin, tout ce qui est proposé dans le catalogue de ce vendeur en ligne. Les 90% de remises ne toucheront bien évidemment pas tous les produits. Cela variera de l’un à l’autre, et d’une catégorie à une autre avec comme seul mot d’ordre: le premier arrivé sera le premier servi. Cela est d’autant plus vrai lors des quatre prochains vendredis où les promotions seront quadruplées, et surtout en ce qui concerne les ventes flash et les chasses au trésor avec des produits vendus au dinar symbolique. La semaine dernière, c’était des Cocote -Minute qui étaient proposées à ce prix. Mais ce site annonce qu’il y aura des lapotops, des TV, des smartphones…Avec cet événement, ce site maghrébin de vente en ligne qui n’arrive pas à décrocher la place de leader auquel il aspire dans notre pays, veut faire un coup à la «alibaba».
Le géant chinois de la vente en ligne avait battu tous les records, l’an dernier lors du Black friday, en s’offrant 30 milliards de chiffres d’affaires en 24h! Incroyable! Jumia ne rêve pas d’autant, mais aspire «exploser» ses ventes durant cette période, surtout que comme «alibaba» et contrairement aux «shop» classiques, les clients peuvent profiter de ces promotions sans se déplacer de leur canapé et encore moins avoir besoin de se bousculer dans les magasins. Un clic et c’est parti…
Il y a néanmoins certains «accros» du shopping qui ont besoin de cette bousculade, de cette montée d’adrénaline, de toucher les produits entre leurs mains pour dégager de l’endorphine qui leur redonnera le sourire.
Des «voyages» au Park Mall de Sétif
Pour cette catégorie d’«addict», pas de panique! Les magasins classiques ont eux aussi prévu de surfer sur la tendance du «Black friday». Mieux encore, des agences de voyages ont préparé des produits spéciaux pour l’occasion. Ainsi, des sorties touristiques sont prévues aux quatre coins de l’Algérie, en direction du…Park Mall de Sétif. Des bus qui affichent déjà complet vont transporter des Algériens de tous âges, tous sexes et toutes catégories sociales jusqu’à ce centre commercial pour qu’ils profitent pleinement des promotions que vont proposer les enseignes qui y sont installées.
Des guides sont même prévus pour l’occasion afin de ne pas se perdre dans ce magasin géant et surtout ne rater aucune bonne affaire. Car, les grandes marques internationales qui s’y trouvent, annoncent déjà la couleur avec des promotions allant jusqu’à 80% sur certains produits, particulièrement l’habillement. A l’instar, de l’un des magasins préférés des demoiselles, à savoir Stradivarius qui propose 50% de discount dans ce que lui a préféré appeler le «Happy friday». Les amoureux du shopping ont donc de quoi être heureux puisque les autres centres commerciaux du pays, comme à Bab Ezzouar, Ardis, les centres commerciaux d’Oran…ont réglé leurs montres sur cet événement. Même les petits commerces de quartiers ne sont pas en reste. Tous promettent de belles surprises et des rabais à couper le souffle!
Entre Paris-Milan- New York…sans bouger de chez soi!
Le Black friday, ce n’est pas seulement le shopping! Des hôteliers nationaux et des restaurateurs ont aussi eu l’intelligence de prendre la vague du vendredi qui s’annonce pour eux, tout sauf noir…On donne l’exemple du magnifique hôtel Résidence, les Jasmins, à Oran, qui offre des remises de 20% sur les nuits d’aujourd’hui et demain. Mais ce sont les mégapromos d’Air France qui sont attendues avec impatience. La compagnie française qui joue au jeu du «Black friday» comme toutes les compagnies internationales, avait fait des offres exceptionnelles aux Algériens avec des remises sur les billets qui vous mènent vers les cinq continents. Mais ce sont les billets à 59.000 DA vers New York ou encore Miami qui avaient défrayé la chronique. On se bousculait pour pouvoir bénéficier de cette offre limitée. Cette année encore, beaucoup de surprises sont attendues de la part des géants français, mais aussi de leurs concurrents présents en Algérie.
Des petits malins qui disposent de cartes de visa que propose désormais la majorité des banques, vont en profiter pour bénéficier des offres que proposent les grands groupes internationaux sur Internet. Produits de luxe, ventes privées de voyages sont en première ligne. «J’ai acheté une croisière d’un mois pour mes parents à 500 euros pour les deux en pension complète», assure fièrement Youba qui s’est aussi offert des montres de luxe à 10 euros. «J’en ai revendu certaines d’entre elles à 50 fois leurs prix», soutient ce jeune qui compte passer la journée du vendredi affalé sur son lit à faire du «shopping» entre Alger, Paris, Milan, Singapour et New York… Personne ne voudra donc rater cet événement, surtout pas les commerçants.
Car, tous ont en mémoire les images de l’an dernier, où même s’ils étaient déçus par les prix proposés, les Algériens ont pris d’assaut les magasins. Zara est l’exemple le plus concret où des rixes et des bousculades géantes avaient éclaté. Il a fallu l’intervention de la police pour calmer les esprits. Les agents de sécurité ont dû faire entrer les clients un par un. Le magasin s’est certes, transformé en champ de bataille en fin de journée, mais le chiffre d’affaires avait bel et bien explosé…
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D’après les informations de l’indicateur français du trafic aérien commercial « Tendanciel », le trafic aérien entre l’Algérie et la France ne fait que baisser depuis le mois de juillet dernier.
Comparé au mois d’octobre 2017, le mois d’octobre 2018 a été marqué par une baisse de 6,9% des passagers transportés entre les aéroports algériens et français. En effet le nombre total de voyageurs par avion entre les deux pays est de 3,9 millions, alors qu’au même mois de 2017, ce chiffre était de 4 millions de passagers, précise la même source.
Cette baisse du trafic aérien entre les deux pays, persiste depuis le mois de juillet, en sachant qu’en août le trafic a encore baissé de 8,5%, puis de 7,2% en septembre.
Ce n’est qu’au mois de juin que le trafic avait connu une forte augmentation de 19,8% comparé au même mois de l’année précédente.
Au début de l’année 2018, le trafic aérien commercial entre l’Algérie et la France a été fluctuant, enregistrant une baisse de 0,4% au mois de février, puis une hausse de 6,2% en mars, avant de baisser de 2% en avril, par rapport au même mois de l’année 2017.
Ainsi, 4,8 millions de passagers ont voyagé entre l’Algérie et la France durant l’année 2017, un chiffre en hausse de 5,5% par rapport à l’année 2016.
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ORAN – La gastronomie est un « facteur clé » pour promouvoir le tourisme, a affirmé le directeur du tourisme de la wilaya d’Oran à l’occasion du premier festival international de la gastronomie, ouvert mercredi après-midi à Es-Sénia, en présence des représentants de la chambre de commerce et de l’industrie de l’Oranie, de la bourse de sous-traitance et de partenariat (BSTP) et de professionnels.
« La gastronomie est une profession et une branche de l’hôtellerie qui est un facteur clé pour promouvoir le tourisme », a déclaré Belabbes Kaïm Benamar dans une allocution d’ouverture de cet évènement, qui se poursuivra jusqu’au 24 novembre en cours, mettant en exergue le rôle de l’hôtelier, du restaurateur et du chef cuisinier pour la mise en valeur du patrimoine culinaire locale et national.
Quarante (40) candidats de trente wilayas et de 6 pays étrangers, à savoir le Mali, la Turquie, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et la Syrie prennent part à des concours en gastronomie, supervisés par un jury composé de chefs cuisiniers étoilés nationaux et étrangers, à l’exemple de Mehdi Abdelhakim, chef professionnel et consultant culinaire international et de l’ambassadeur des cuisiniers arabes (2017-2018), Mustapha Bensaadi et de l’ambassadrice de la cuisine algérienne, Mokhtaria Rezki.
Le président du club des artisans boulangers de la wilaya d’Oran, Fouzi Baïche a insisté, pour sa part, sur l’importance de la formation dans la restauration à l’effet d’apporter une touche à la gastronomie.
Douze (12) chefs cuisiniers de renom participent à ces concours en boulangerie, pâtisserie-chocolaterie, gâteaux traditionnels et plats traditionnel et international, a-t-on indiqué.
La première journée a été marquée par la tenue d’une séance de formation de base sur le couscous au profit des jeunes talents et les variétés de pain, ainsi qu’un concours de la meilleure cuisine traditionnelle .
La journée du jeudi sera marquée par la formation sur le cake-déjeuner, un concours du meilleur pâtissier, meilleur gâteau et un cooke show (spectacle de cuisine) avec le public animé par de grands chefs, a-t-on annoncé.
Le programme de ce rendez-vous gastronomique prévoit aussi des séances de formation sur les plats traditionnels, plats de la gastronomie mondiale et des concours de la meilleure viennoiserie et meilleure cuisine, selon les organisateurs, qui ont souligné que les lauréats bénéficieront d’une formation à l’étranger prise en charge par des sponsors.
Un Master class sur la gastronomie est prévu en 2019 à Alger, Constantine et Oran, selon le chef cuisinier et consultant international en art culinaire, Mehdi Abdelhakim.
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ALGER- Le Mouloudia Club d’Alger (MCA) a dominé la 2e étape de la Coupe d’Algérie des trois armes (juniors/seniors) qui a pris fin mercredi soir à la salle Harcha-Hacene d’Alger, en s’adjugeant neuf (09) titres sur douze (12) mis en jeu.
Les athlètes du MCA ont raflé l’or en fleuret dames (juniors), épée dames (juniors), épée hommes (juniors), fleuret hommes (juniors), épée dames (seniors), sabre hommes (seniors), fleuret hommes (seniors), fleuret dames (seniors) et sabre dames (seniors).
Le Club Sportif Amateur de Formation d’Oran a remporté l’or en sabre hommes (juniors) et sabre dames (juniors) alors que, le Dynamique Riadhi Baladiat El Djzair El Ousta s’est contenté d’un seul titre en épée hommes
(seniors).
»La majorité des athlètes des équipes nationales exerce au Mouloudia Club d’Alger. Ce n’est pas une surprise que ce club domine cette étape.
Ca fait quelques saisons qui sont toujours premiers. Il faut que vous sachiez aussi que beaucoup de leurs joueurs installés à l’étranger n’ont pas pris part à ce rendez-vous », a indiqué à l’APS, le président de la Fédération algérienne d’escrime (FAE), Raouf Salim Bernaoui.
Selon ce dernier, les participants ont montré un bon niveau technique depuis l’entame de la compétition.
»Nous avons assisté à de bons matchs chez les deux catégories. J’avoue que le niveau technique progresse surtout chez les jeunes filles. En plus, elles ont la chance de se frotter à des seniors et prendre part aux compétitions internationales qui leur permettent de se mesurer aux meilleurs », a jouté le patron de la FAE.
Selon les organisateurs, la troisième et dernière étape est programmée en fin d’année 2018. Pour rappel, la première étape a été disputée en septembre dernier.
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RELIZANE – Les participants à un colloque national sur le rôle de l’éducation sécuritaire pour développer et construire la sécurité sociale, ouvert mercredi à Relizane, ont plaidé pour des programmes d’éducation civique consacrant la culture sécuritaire.
Dr Karima Abed de l’université d’Alger 3 a insisté; dans sa communication abordant « la police de proximité et l’éducation sécuritaire », sur la révision des programmes d’éducation civique enseignés dans les établissements scolaires pour les adapter à la réalité de la société et aux mutations sociales, dans le but d’ancrer une culture sécuritaire prémunissant contre les différents maux sociaux.
Pour sa part, Dr lamia Mortad Nefoussi, qui a fait une analyse des leçons d’éducation civique au CEM, a insisté sur le rôle de l’école à ancrer les valeurs de l’éducation sécuritaire.
Le commissaire de police, Abderrazek Laroui de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a mis l’accent, dans sa communication abordant le travail de la police de proximité, sur la nécessité de renforcer la confiance entre dispositifs de sécurité et la société civile pour soutenir l’effort sensibilisation contre la cybercriminalité et les fléaux sociaux, appelant à la contribution du citoyen pour dénoncer les crimes et préserver l’ordre public.
Cette rencontre de deux jours est organisée par le laboratoire des études sociales, psychologiques et anthropologiques du centre universitaire « Ahmed Zabana » de Relizane avec la participation d’universitaires et chercheurs de différentes universités du pays et de cadres de la sûreté nationale.
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CONSTANTINE – Le coordinateur résident du système de Nation-Unies, Eric Oversvest, a appelé mercredi à Constantine les étudiants à s’approcher du Centre d’information des Nations-unies (CINU) d’Alger et à puiser dans les informations et la documentation disponibles pour accompagner les objectifs du développement durable.
S’exprimant lors d’une conférence-débat, organisée à l’université des Frères Mentouri (Constantine1) dans le cadre de la célébration de la Journée des Nations-unies (JUN), (24 octobre), le même intervenant a précisé que le CINU d’Alger permet au public et aux étudiants notamment « de mieux comprendre le rôle des Nations-unies dans la promotion et l’appui aux activités et objectifs de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ».
M. Oversvest a ajouté, dans ce sens, que ce centre est « une véritable source d’information et de documentation et un appui contribuant à la réussite des objectifs du développement durable (ODD) ».
Précisant que les Etats membres de l’ONU, dont l’Algérie, avaient adopté en 2015 un nouveaux programme de développement durable à l’horizon 2030 comprenant un ensemble de 17 objectifs du millénaire pour le développement (OMD) mondial et intégrant plusieurs préoccupations liées au changement climatique, la paix et la justice, entre autres, l’intervenant lors de la conférence, a rappelé que l’Algérie « a réussi à atteindre, avant terme, (2015) la quasi-totalité de ces OMD et ce, grâce, a-t-il soutenu, « aux politiques nationales efficientes mises en œuvre par le Gouvernement algérien en matière de protection sociale », a ajouté le même intervenant.
Le système des Nations unies (SNU) en Algérie rassemble 14 agences, fonds et programmes de développement, a rappelé le même responsable, précisant que l’Algérie bénéficie de plusieurs potentialités permettant le développement dont les jeunes et les énergies.
Cette conférence-débat a été une occasion pour expliquer aux étudiants le fonctionnement des Nations Unies, les objectifs du Développement durable et la coopération entre le Gouvernement algérien et le Système des Nations Unies.
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TIZI-OUZOU – La nécessité de mise en place d’un système d’information fiable pour pouvoir évaluer le système de santé national a été souligné, mercredi a Tizi-Ouzou, par des participants à un colloque internationale sur « Le système de santé face à l’évaluation à l’aune de la transition plurielle: regards croisés ».
« Le système d’information actuel est insuffisant. Il est du rôle des scientifiques qui sont sur le terrain de faire ce travail de manière neutre, intransigeante et parfois sacrificielle pour dire la vérité scientifique, afin de permettre aux décideurs de faire les choix nécessaires », a observé Pr. Messaoud Zitouni, au premier jour de ce colloque de deux jours.
Le praticien spécialiste qui est également responsable du Plan national anti-cancer a déploré la non exploitation du projet national d’information scientifique qui a été élaboré par des experts, « ce qui aurait permis d’avoir un débat basé sur une information et une situation vraie qui offrira une vision plus précise de la situation d’un secteur. »
Le Pr. Abdelhamid Aberkane, qui abonde dans le même sens, a, lui aussi, insisté sur l’importance d’avoir un « débat basé sur des faits ». Selon lui, les rapports « nombreux » produits par des chercheurs dans plusieurs secteurs et « qui offrent une information vraie, ne sont pas suffisamment valorisés et exploités ».
« Le système d’information chez nous n’est pas suffisant et chacun doit faire au mieux pour produire de l’information à différents niveaux de responsabilité du local au national », a-t-il observé.
Cette information doit ensuite être assemblée et les différentes données confrontées puis classées pour pouvoir arrêter les choix, a-t-il ajouté, soutenant qu’un un système national d’évaluation « doit être bâti sur des indicateurs précis, universels et standardisés sur des normes qui permettront de définir les ajustements à apporter au système de santé ».
Le président du colloque, Madjid Salmi, également maître de conférences à la faculté des Sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion, a mis l’accent sur la nécessité de donner au système de santé un outil de contrôle qui est l’évaluation. « L’effort d’évaluation doit être porté sur le système de soins parce qu’on sait, avec une certaine précision, la richesse qu’il consomme, mais on ignore à peu près tout de ce qu’il produit », a-t-il dit.
Cet effort d’évaluation qui doit être entrepris sur le système de santé, « doit s’accommoder de la transition plurielle (démographique, épidémiologique, économique ) que traverse notre pays, afin que ce même système puisse répondre aux attentes et aux exigences des patients en matière de technicité de soins et de confort personnel » a-t-il dit.
M.Salmi a relevé, dans ce contexte, que l’évaluation qui se fait au niveau des structures publiques de santé « est celle qui a trait aux diverses activités développées par les services ». Néanmoins, a-t-il dit, « l’effort d’évaluation doit, de ce fait, être porté non seulement sur les activités développées, mais également sur les pratiques exercées par le corps médical ».
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Le ministre Saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir a estimé, mercredi, que les appels à reconnaître la responsabilité du prince héritier, Mohammed ben Salmane, dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi constituaient une « ligne rouge ».
Dans une interview à la télévision Britannique BBC, le diplomate a fait savoir qu’aucune discussion dénigrant le prince héritier ou son père, le monarque Saoudien, ne serait tolérée.
M. Jubeir a martelé que le prince héritier n’avait rien à voir avec le meurtre. « Nous avons été très clairs. Nous avons ouvert une enquête qui se poursuit et nous punirons les individus qui en sont responsables », a-t-il déclaré.
Il a également demandé à la Turquie de mettre à la disposition de son pays les informations dont elle dispose et d’arrêter de les transmettre aux médias.
Le ministre Saoudien a ajouté que le meurtre du journaliste était une « opération incontrôlée » d’agents du renseignement.
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Un annuaire regroupant les entreprises susceptibles d’intervenir dans le secteur de la sous-traitance est en étude au niveau du ministère de l’Industrie et des Mines, à indiqué mercredi le ministre de ce secteur, Youcef Yousfi.
Interrogé par la presse en marge de sa visite inaugurale du Salon international de la sous-traitance, ALGEST 2018, M. Yousfi a fait savoir que cet annuaire visera à lister les entreprises et les produits et composants qu’elles fabriquent notamment en terme de qualité et de coût.
Le ministre a également indiqué que son département ministériel vise à chercher les moyens de lier les entreprises entre elles, donneurs et sous-traitants.
« Nous cherchons les moyens de faire en sorte qu’elles puissent coopérer ensemble et produire les composants industriels dans les différents secteurs », a-t-il indiqué, estimant que la sous-traitance est un élément de base de l’industrie.
En outre, M. Yousfi a fait observer que plusieurs produits d’équipements peuvent être fabriqués localement.Comme le font les entreprises publiques du secteur de l’énergie faisant fabriquer une part de leurs pièces industrielles en Algérie.
A noter que lors de sa visite d’inauguration au niveau des différents stands du salon ALGEST 2018, M. Yousfi a appelé les opérateurs locaux présents à fournir plus d’efforts pour collaborer entre eux, les invitant à s’enquérir sur d’éventuels partenaires dans le cadre de la sous-traitance industrielle.
De plus, il a insisté sur la nécessité d’augmenter les taux d’intégration et la qualité des équipements produits par les entreprises locales pour répondre à la demande des donneurs d’ordre, notamment dans le secteur automobile.
Pour rappel, il s’agit de la 5ème édition de ce salon, qui se déroule jusqu’au 24 novembre au palais des expositions d’Alger.
Co-organisé par le World Trade Center Algiers (WTCA) et la Bourse algérienne de la sous-traitance et des partenariats (BASTP), le salon accueille cette année 92 exposants répartis entre donneurs et receveurs d’ordre dans les filières liées à la métallurgie, la sidérurgie, la mécanique, l’électricité, l’électronique et la plasturgie, ainsi que les métiers relatifs aux services.
Au-delà des secteurs traditionnels, cette édition voit la présence des secteurs du montage automobile, de l’énergie (Sonatrach et Sonelgaz notamment), du transport, du développement durable et de l’industrie militaire relevant du ministère de la Défense nationale (MDN). Des conférences et des rencontres B to B se tiennent également au cours de cet événement
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Plus de 4.000 migrants sont arrivés à Tijuana, au nord-ouest du Mexique, ont Indiqué, mercredi, les autorités de cette ville frontalière jouxtant San Diego en Californie.
Des centaines de ressortissants de pays d’Amérique Latine ont continué d’arriver par bus, mercredi matin, dans cette localité de Basse-Californie, en provenance de Mexicali, à environ 180 kilomètres, alors que d’autres continuaient d’arriver à pied.
Les nouveaux arrivants ne trouvent plus de place dans les refuges parvenus à saturation et certains campements improvisés ont commencé à apparaître aux alentours. Des migrants y faisaient la queue pour recevoir de la nourriture distribuée par des activistes et des associations religieuses, ont rapporté des médias.
Sur les 4.000 migrants actuellement hébergés dans la ville, on dénombre plus de 400 enfants, selon les autorités municipales.
Dans l’Etat du Chiapas (sud), environ 300 Centraméricains ont été arrêtés, mercredi, par les forces de l’ordre après être entrés illégalement dans le pays en traversant le fleuve Suchiate, séparant le Guatemala du Mexique.
Les migrants, qui circulaient avec des drapeaux du Salvador et du Honduras, ont été conduits par bus dans la ville de Tapachula, où selon les autorités, ils pourront déposer une demande d’asile. S’ils ne le souhaitent pas, ils pourraient être expulsés vers leur pays d’origine.
A Tijuana, de nombreux migrants comptent déposer des demandes d’asile aux Etats-Unis, mais l’attente pour que leur dossier soit étudié pourrait prendre plus d’une année.
Un juge Californien a suspendu, lundi, un décret du président Américain, Donald Trump, instaurant un rejet automatique des demandes d’asile déposées par des migrants ayant traversé illégalement la frontière.
« C’est une honte », a réagi ce dernier, qualifiant l’arrivée de la caravane et faisant déployer près de 6.000 militaires tout le long de la frontière sud pour la stopper.
Fuyant la violence et la pauvreté, les migrants ont, pour certains parmi eux, parcouru plus de 4.000 kilomètres, à pied ou en auto-stop, pour atteindre la frontière Américaine.
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A. Zerzouri
Une conférence a été organisée, hier, par l’Université des Sciences islamiques, dans le cadre de la célébration du centenaire de la Première Guerre mondiale. Il s’agissait pour les organisateurs et les intervenants de revisiter cette époque et mettre en exergue son importance historique et ses similitudes frappantes avec le présent. Le Pr Teniou Noureddine a présenté une communication sur les Algériens et la Première Guerre mondiale, rappelant dans son intervention le décret de l’incorporation obligatoire (février 1912).Le communicant expliquera, à travers des documents, que cette implication des Algériens dans la Première Guerre mondiale a été vue sous deux angles différents : l’un montrant la désobéissance et la révolte des incorporés et l’autre dévoilant les bienfaits apportés aux Algériens par cette participation.
Car, relèvent les partisans de cette dernière thèse, les Algériens qui ont participé à cette guerre mondiale, et qui sont revenus indemnes, à l’issue de la signature de l’armistice, le 11 novembre 1918 (on notera que 35.000 algériens y ont laissé leur vie), ont acquis une expérience qui leur sera très utile dans leur vie personnelle et celle de l’avenir du peuple algérien. Comme le montera, sur un autre volet, Dr Fatima Ezohra Guechi, qui rappellera que les combattants revenus du front, ont vite constaté qu’ils n’étaient pas traité sur un pied d’égalité avec d’autres catégories de mobilisés, d’où leur adhésion dans les mouvements syndicaux, en sus de l’élargissement de la prise de conscience dans le milieu des Algériens, qui finiront par arriver à la conclusion qu’il fallait engager la lutte contre le colonialisme. Un poème datant d’un siècle, écrit par un Algérien fait prisonnier par les Allemands, qu’il a envoyé à son père, a été révélé à l’assistance, à la fin de cette conférence.
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ALGER – La commissaire de Police, chef du Bureau national de protection des catégories vulnérables , Khouas Yasmine a fait état, mercredi à Alger, de l’enregistrement de 7061 cas de violence faite aux femmes lors des neuf premiers mois de 2018, contre 7586 cas en 2017, soit un recul de 3.56%.
Intervenant au Forum de la sûreté nationale à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (25 novembre) et de la Journée internationale des droits de l’enfant (20 novembre) , Mme. Khouas a affirmé que « les cas de violence faite aux femmes ont connu une baisse lors des neuf premiers mois de 2018 par rapport à la même période de 2017 », précisant que « les cas de violence, toutes formes confondues, recensés lors des neuf premiers mois de 2018 s’élevaient à 7061 cas, contre 7586 en 2017, soit une différence de -3.56% ».
Expliquant que les femmes sont victimes de différents types de violences, l’intervenante a relevé que « la violence physique est la forme la plus pratiquée contre les femmes au cours des neuf premiers mois de 2018, avec 5150 femmes victimes contre 5272 cas enregistrés en 2017 ».
Les services de police ont recensé, d’autres types de violence, a ajouté Mme. Khouas soutenant que le nombre d’agressions sexuelles s’élevait à 105 cas, contre 193 durant la même période de 2017.
S’agissant de la frange d’âge la plus exposée à la violence, la commissaire de police a indiqué qu’il s’agissait des femmes âgées entre 26 et 35 ans, même représentation pour les agresseurs. Quant à la situation professionnelle, elle est « sans profession » pour la femme violentée, et « chômeur » ou journalier pour l’agresseur. Le niveau intellectuel pour l’agresseur et pour la victime est « moyen », selon les explications fournies par Mme. Khouas.
Les services de police ont enregistré, par ailleurs, une augmentation du taux de violence sur ascendants qui concerne la tranche d’âge de plus de 56 ans, a-t-elle soutenu.
La femme violentée retire souvent la plainte déposée contre l’agresseur, a indiqué Mme Khouas qui souligne, à ce égard, que la femme algérienne s’acquitte de tous les rôles et ne pense pas à son statut de victime mais plutôt au regard porté par la société et la famille.
D’après les statistiques, poursuit l’intervenante, 736 cas de femmes avaient, en 2017, retiré leurs plaintes déposées auprès des services de Police, contre 411 cas de femmes qui s’étaient désistées durant l’année en cours.
Mme Khouas a souligné que la DGSN s’est référée, dans sa vision de lutte contre la violence faite aux femmes, aux recommandations d’une conférence qui a aboutit à 14 recommandations relatives au renforcement des capacités et des compétences professionnelles des cadres concernés par la prise en charge des catégories vulnérables et de la coordination avec tous les secteurs ministériels, la société civile ainsi qu’avec les organisations européennes, aux fins de formation et de concrétisation de zéro violence à l’égard de la femme.
Pour ce faire, la DGSN s’emploie à lancer un programme dense en vue de consolider les capacités des cadres pour lutter contre les stéréotypes, changer les mentalités et améliorer la prise en charge des catégories vulnérables et de la femme, en particulier.
Elle a également affirmé que la DGSN s’emploiera à la mise au point d’un guide contenant les prestations destinées à la femme, dans tous les domaines, tant au plan religieux et sanitaire, que dans le domaine de l’information relative aux centres d’hébergement des femmes violentées, en sus d’information d’ordre juridique (dépôt de plaintes ou introduction d’actions).
Pour sa part, le président de la Fondation nationale de promotion de la santé et du développement de la recherche (FOREM), Mustapha Khiati a affirmé que sa fondation avait enregistré 10.000 cas de maltraitance à l’égard des enfants, au cours des dernières années, dont 2000 à 3000 cas d’agressions sexuelles, relevant, à ce titre, que 80% de ces cas avaient été enregistrés au sein même de la famille.
Il a, à ce propos, souligné qu’en dépit des efforts consentis par le gouvernement et de l’arsenal juridique, ayant été mobilisés en la matière, il n’en demeure pas moins que la violence demeure une réalité, relevant que la violence verbale, voire même parler à haute voix dans la rue, produit de nouveaux stéréotypes associés à la violence.
M. Khiati a également cité les droits de l’enfant à la santé et à l’enseignement, plaidant dans ce sens, pour la nécessité de traiter le phénomène de la déperdition scolaire des enfants âgés de moins de 16 ans.
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