Les «Oranje» sont de retour ! Après quatre ans de malheur, les Pays-Bas se sont qualifiés lundi au bout d’un match de folie pour le Final Four de la Ligue des Nations au détriment de la France, en arrachant un nul 2-2 à l’Allemagne à Gelsenkirchen.
Menés 2-0 à cinq minutes de la fin du temps réglementaire, les Néerlandais ont marqué deux fois coup sur coup par Quincy Promes (85e) et par leur capitaine Virgil van Dijk dans le temps additionnel (90+1). L’Allemagne avait pourtant bien commencé, en marquant deux fois dans les 20 premières minutes, par Timo Werner (9e) et Leroy Sané (20e). Au classement final, les Pays-Bas comptent 7 pts comme les Français, mais devancent les Bleus sur l’ensemble de leurs deux rencontres (2-1 à l’aller pour la France, 2-0 au retour pour les Pays-Bas). Les «Oranje» joueront donc les demi-finales de cette nouvelle compétition en juin au Portugal, avec le Portugal, l’Angleterre et la Suisse. Didier Deschamps et ses hommes les regarderont à la télévision. L’Allemagne, elle, paye la réticence de son sélectionneur Joachim Löw à renouveler les cadres en septembre et octobre, et termine dernière du groupe avec 2 pts. Elle jouera la prochaine Ligue des Nations dans le groupe B. Cette jeune équipe néerlandaise mise en place depuis quelques mois par le sélectionneur Ronald Koeman recueille les fruits de son audace et de son enthousiasme, mais aussi de sa patience. Car elle a été malmenée, lundi soir, par une Allemagne rajeunie et orgueilleuse, qui voulait terminer par un résultat positif la pire année de son histoire.
«Montrer notre caractère»
«Les Allemands ont été beaucoup plus dangereux que les Français, ils nous ont créé beaucoup de problèmes. Ils auraient dû marquer un troisième but», a reconnu Koeman, qui n’a pourtant pas boudé son plaisir : «Personne ne s’attendait à ce que les Pays-Bas gagnent le groupe. Bien sûr nous ne voulions pas descendre en Ligue B, mais gagner le groupe, c’était un rêve». Car ce sont les jeunes Allemands qui ont fait le jeu pendant 80 minutes, obligeant les «Koeman’s boys» à défendre. Après leurs deux buts, ils ont continué à presser, et se sont créé après la pause plusieurs occasions de tuer le match, par Werner (46e et 62e), Sané (72e) ou Schulz (81e). «Ça fait mal», a avoué Toni Kroos, «le résultat ne reflète pas la physionomie du match. Nous n’avons pas su plier la partie, et voilà ce qui arrive». «Nous avons clairement été la meilleure équipe pendant 80 minutes», a dit pour sa part Joachim Löw, «ils n’ont pas eu une seule occasion, ça parle aussi en notre faveur. Mais pendant les dix dernières minutes nous avons vacillé, c’est le prix qu’une équipe jeune doit payer pour accumuler de l’expérience». Les Néerlandais ont effectivement attendu la 78e minute pour se créer leur première véritable occasion : un slalom spectaculaire de Memphis Depay dans la défense allemande, et un tir en angle qui obligeait Neuer à sa première parade. Puis ce fut le miracle des cinq dernières minutes.
Promes d’abord, puis le capitaine courageux van Dijk, qui faisaient exploser de joie le carré des supporters «Oranje» venus nombreux à Gelsenkirchen, située à moins d’une heure de la frontière entre les deux pays. Cette jeune et talentueuse équipe néerlandaise continue donc sa route. La Ligue des Nations n’est pas encore une compétition majeure, mais Depay et ses copains de Jong, Babel et autre de Ligt ont pris rendez-vous pour l’avenir.
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Le thermomètre des prix des fruits et légumes est passé d’un cran au-dessus et ne cesse de grimper durant ces derniers jours au niveau des marchés de la wilaya de Naâma.
Rien ne va pour les petites bourses, surtout durant cette période où, désormais, le produit devient de plus en plus rare et plus cher.
Pour les légumes, le prix de la pomme de terre tourne autour de 70 à 90 DA; la tomate a atteint les 180 DA; les haricots entre 150 et 200 DA : la carotte et le navet sont entre 60 et 80 DA, pour les autres produits de large consommation, à l’exemple de la salade, les aubergines, les courgettes, les poivrons, les choux-fleurs, ils sont cédés entre 120 et 150 DA.
Concernant les fruits, la bonne orange est affichée jusqu’à 250 DA : la grenade locale à 150 DA, les dattes récoltées localement à l’exemple de Fegouce, entre 250 et 350 DA; Aghrace jusqu’à 400 DA, alors que deglet-nour de Biskra est proposée jusqu’à 700 DA selon la qualité. Tandis que les pommes et les poires varient entre 300 et 400 DA; la banane qui était proposée au prix inimaginable dépassant les 650 DA, a finalement disparu des étals.
Pour les viandes rouges, l’agneau et le veau, leurs prix oscillent entre 1 200 et 1 300 DA ; la volaille entre 400 et 420 DA (dinde ou poulet).
C’est dire que les marchés locaux sont atteints d’une fièvre saisonnière qui durera, sans doute, jusqu’à la fin de l’hiver, ou du moins les deux mois à venir.
Consommateurs ! serrez vos ceintures !
B. Henine
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Le ministère de l’Education nationale a présenté lundi, aux syndicats du secteur, son projet de référentiel national des apprentissages, de l’évaluation et la formation, (Marwatt). Un nouveau système national de standardisation des normes mis en place dans le cadre de la professionnalisation des pratiques d’enseignement et de gestion. Son objectif, mettre le niveau de l’école algérienne aux standards internationaux.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Le projet devra faire bientôt l’objet d’une journée d’étude au Parlement. Mais avant sa présentation aux parlementaires, le ministère de l’Education nationale a exposé ce guide de 80 pages, dit Marwatt, lors d’une séance de travail organisée par le Conseil national des programmes avec les syndicats autonomes du secteur et les associations des parents d’élèves.
Un projet mis en place dans la perspective, souligne le département de Nouria Benghabrit, de professionnalisation des pratiques d’enseignement et de gestion, au service des apprentissages des élèves. Il s’agit également, selon ce département, de faire du niveau de l’école algérienne un niveau répondant aux normes internationales. Le ministère de l’Education veut désormais passer d’un système basé sur le contenu de la mémorisation et de l’encyclopédisme à un système basé sur la maîtrise du calcul, de l’analyse et de l’écrit devant répondre à des fondamentaux qui sont la pensée scientifique, l’algérianité et la citoyenneté. Un projet qui a démarré suite à plusieurs évaluations nationales et internationales.
Farid Benramdan, conseiller de la ministre de l’Education nationale qui a présenté le projet aux syndicats, a déjà expliqué que le ministère de l’Education a évalué un demi-million de productions d’erreurs des élèves. Suite à quoi il a été constaté que 20% des erreurs sont des erreurs accumulées depuis la première année et la deuxième année primaire. Le même département a aussi travaillé sur une consultation nationale sur plus de 300 000 enseignants sur la manière d’évaluer. Le ministère de l’Education a donc réussi à pointer du doigt ce qui n’allait pas. A partir de là, il y a eu un travail pour l’élaboration d’une sorte de guide pour une école de qualité.
Le ministère de l’Education se donne jusqu’à 2030 pour atteindre cet objectif. «Le ministère de l’Education veut que l’élève arrive à faire plus qu’écrire et lire seulement mais à constater, décortiquer, analyser, faire des synthèses et ensuite décider», a indiqué Boualem Amourra, président du Satef qui a pris part à cette séance de travail. Ce projet de faire de l’école algérienne une école universelle est très important, dit-il. Cependant, poursuit M. Amourra, «il faut avoir les moyens de sa politique». Sceptique, le syndicaliste estime qu’on ne peut pas atteindre cet objectif alors que l’école souffre toujours de la surcharge des classes et des programmes et des enseignants mal formés.
Plus aberrant, dit-il, en plus de la suppression de la dictée, l’élève de la première année primaire commence par écrire des mots sur des images et, par la suite, en page 34 du livre, il découvre les lettres.
Le Satef estime qu’il faut commencer dès maintenant par le changement des contenus des programmes et des méthodes d’enseignement et la suppression de certaines matières si l’on veut atteindre cette vision internationale d’ici 2030.
S. A.
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La grève des techniciens de maintenance d’Air Algérie se poursuivait hier. Aucun impact sur les vols, assure la direction. Les 14 techniciens suspendus seront traduits devant le conseil de discipline. La compagnie est en phase de lancer une étude sur la politique salariale qui concernera tous les corps de métier.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Les techniciens de la maintenance des avions poursuivaient hier leur mouvement de protestation. Ils sont une quarantaine sur près de 750 à débrayer pour réclamer l’application des clauses de la convention collective signée entre l’administration de l’entreprise et le syndicat.
Du côté de l’administration, ce débrayage ne s’inscrit pas dans le cadre de la loi régissant les conflits. Le conseiller à la communication auprès du P-dg de la compagnie explique, en effet, que les techniciens en grève ne bénéficiaient pas de couverture syndicale.
Un constat, ajoute, Amine Andaloussi, établi par un huissier de justice. Ce dernier, dit-il, a pu constater que 14 personnes étaient en situation de refus de travail.
L’administration a pris la décision de les suspendre en attendant de les traduire devant le conseil de discipline de la compagnie, conformément au règlement intérieur. C’est ce conseil qui décidera du sort des techniciens suspendus.
Interrogé au sujet de l’avis de recrutement lancé par Air Algérie, Amine Andaloussi répond qu’il s’agissait d’une simple coïncidence avec la grève et que ce plan de recrutement avait plutôt un lien avec les besoins de la compagnie qui compte acquérir une trentaine d’appareils qui nécessiteront davantage de techniciens pour leur maintenance.
Le conseiller à la communication affirme également que les informations faisant état du décollage des avions étaient sans fondement et constituaient une véritable aberration puisque les appareils, dit-il, sont systématiquement soumis à un contrôle rigoureux et qu’aucun pilote n’accepterait de faire décoller un avion si toutes les conditions n’étaient pas réunies. Il conclut en affirmant que pour la compagnie, le maintien du programme des vols était la priorité et que le conflit actuel sera réglé dans le cadre de la réglementation.
Les portes du dialogue restent ouvertes, dit-il, ajoutant que dans le cadre de la prise en charge de la problématique récurrente des salaires, la compagnie va lancer une étude sur la politique salariale qui va concerner tous les corps de métier que compte Air Algérie.
N. I.
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ACCRA- La sélection algérienne de football (dames) s’est lourdement inclinée face à son homologue camerounaise 3 à 0 (mi-temps : 1-0), mardi soir à Accra en match comptant pour la 2e journée du groupe A de la Coupe d’Afrique des nations 2018 (CAN-2018).
Les buts de la rencontre ont été inscrits par Gabrielle Onguene (13e), Gaelle Enganamouit (54e) et Ajara Nchout (60e) pour le Cameroun.
Dans l’autre match du groupe A disputé plus tôt, le Mali s’est relancé dans la course à la qualification en surprenant le Ghana, pays organisateur, 2 à 1.
Les Algériennes (0 pt) auront désormais besoin d’un miracle pour espérer se qualifier en demi-finales : non seulement elles doivent battre vendredi lors de la 3e et dernière journée le Mali (3 pts) par 2 buts à 0, mais aussi attendre en même temps une défaite des Ghanéennes (3 pts) face aux Lionnes indomptables du Cameroun (6 pts).
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AIN TEMOUCHENT – Le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, a estimé que la statue du chef ottoman Baba Arroudj, inaugurée mardi dans la wilaya d’Ain Témouchent, est « une documentation de la mémoire commune algéro-turque ».
Présidant la cérémonie d’inauguration de cette oeuvre en compagnie de l’ambassadeur de Turquie en Algérie, Mehemet Buruy, le ministre a souligné que cette occasion est un moment historique d’évocation d’un chef de la résistance contre l’occupation espagnole en Algérie, Baba Arroudj avec son frère Kheireddine, durant plusieurs années, rappelant qu’Ain Temouchent, qui préserve jalousement et profondément sa mémoire, a été le théâtre de son dernier combat contre l’occupant espagnol qui tentait d’humilier les Algériens.
« Cinq siècles après la mort de Baba Arroudj, tombé au champ d’honneur en 1518, nous rendons hommage aujourd’hui à cette personnalité avec nos amis turcs. C’est notre responsabilité vis-à-vis de l’histoire et cette initiative est une documentation de la mémoire partagée entre l’Algérie et la Turquie », a souligné Azzeddine Mihoubi.
« Il a été procédé également à Béjaia à la commémoration du 500e anniversaire de l’arrivée des frères Kheireddine et Baba Arroudj en présence de la marine algérienne et, nous enregistrons, aujourd’hui aussi, la présence symbolique de la marine algérienne et de la Turquie à travers le navire baptisé au nom de Baba Arroudj », a-t-il ajouté.
« L’histoire à une grande valeur chez les peuples, surtout pour les peuples qui ont combattu et payé de leur sang la liberté. Le peuple algérien oeuvre à documenter son histoire et toutes ses étapes sans exception, de la préhistoire à ce jour, à chaque occasion qui se présente, soit par son écriture ou par la créativité en réalisant des films, des livres ou des statues témoins de l’histoire » de ce peuple, a déclaré le ministre.
« Nous oeuvrons toujours dans ce sens suivant les orientations du Président de la République qui insiste toujours sur l’’intérêt à accorder à l’histoire, à sa transmission aux générations dans toutes ses formes et ses contenus », a-t-il ajouté.
Le ministre a félicité, à cette occasion, la wilaya d’Ain Témouchent, devenue aujourd’hui un pôle culturel et touristique important avec cette statue historique.
Il a également remercié l’entreprise de coopération turque « Tika » qui a concrétisé plusieurs projets culturels et du patrimoine en Algérie, ainsi que l’artiste algérien qui a excellé dans la réalisation de cette statue avec une haute technicité et maîtrise des dimensions et de la concrétisation de l’idée.
Pour sa part, l’ambassadeur de la Turquie en Algérie, Mehmet Buruy, a exprimé sa satisfaction quant à l’inauguration de cette stèle commémorative, déclarant que les relations amicales entre les peuples turc et algérien datent de 500 ans avant l’arrivée de Baba Arroudj qui fut un marin courageux, tombé au champ d’honneur en Algérie.
A noter que la réalisation de cette statue historique par l’artiste Salim Minabi, aidé par son père, a duré 5 mois. Elle a été concrétisée au niveau du carrefour « Lalla Maghnia », dans la commune de Chaâbat L’ham, non loin de l’entrée-est de la ville d’Ain Témouchent.
Cette stèle immortalise des hauts faits du chef de la résistance contre l’occupation espagnole en Algérie, Baba Arroudj (1474-1518), tombé au champ d’honneur dans ce site.
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La 12 ème édition de la Semaine méditerranéenne des leaders économiques (Meda-Week 2018) s’ouvre mercredi à Barcelone, à l’initiative de l’Association des Chambres de Commerce et d’Industrie de la Méditerranée (ASCAME) et la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Navigation de la métropole espagnole.
Organisée avec le soutien de plusieurs partenaires internationaux et régionaux, cet événement sera axé sur de nombreux sujets d’actualité et servira de plate-forme entrepreneuriale et économique méditerranéenne phare pour le monde entier, indique l’ASCAME sur sa page web.
Ce rendez annuel vise à promouvoir la région méditerranéenne au niveau international en mettant l’accent sur son développement, son intégration, son partenariat euro-méditerranéen ainsi que sur sa place dans le monde et ses relations avec les autres puissances régionales de l’UE, du monde arabe et de l’Afrique.
Au cours des trois jours de la Meda-Week 2018, un grand nombre de forums thématiques et séances de travail seront animé par des dizaines d’intervenants, dont des chefs d’entreprises, des représentants de chambres de commerce, des employeurs, des acteurs de la société civile, des professionnels, des autorités politiques et des organisations internationales de plus de 35 pays.
Cet événement annuel, devenu la plate-forme euro méditerranéenne la plus influente, accueillera de multiples forums sectoriels, sessions, ateliers et rencontres d’affaires, des différents secteurs d’activité.
L’accent sera mis cette année sur l’innovation et la numérisation en Méditerranée, selon les organisateurs de l’événement, qui rappellent que 60% de la population des pays méditerranéens, qui souffrent d’un taux de chômage élevé, est âgée de moins de 30 ans. La technologie peut donc jouer un rôle inclusif, souligne la même source.
La Meda-Week 2018 accueillera ainsi des forums sur l’économie bleue, le secteur hôtelier, l’industrie halal, ainsi que les ressources humaines et la mobilité, et abordera, dans cet espace de réflexion, les défis ouverts dans le secteur gazier en Méditerranée orientale et les opportunités qu’il offre pour la région.
De plus, cette année, ce rendez-vous économique élargit ses horizons vers l’Afrique et l’Asie pour créer des passerelles pour le commerce et l’investissement avec les régions et les pays voisins de la mer Méditerranée.
Durant les éditions précédentes, l’événement a accueilli plus de 35 forums thématiques, 600 sessions de travail, 1.710 conférenciers de premier niveau, plus de 18.200 participants du monde entier.
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Les éléments de la brigade navigante des Douanes du Port de Bejaia ont déjoué mardi une tentative de transfert illégal d’une somme d’argent en devise, a indiqué la Direction régionale des douanes de la wilaya de Sétif.
Les éléments de la brigade navigante du Port de Bejaia ont saisi une somme d’argent en devise s’élevant à 16.000 USD, trouvée en possession de trois marins étrangers qui étaient sur le point de la transférer illégalement et en contravention des dispositions de la législation relative aux mouvements des capitaux, précise la Direction régionale des douanes.
L’amende infligée par les services des douanes aux contrevenants s’élève à 3.729.600 DA, a conclu la même source.
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La Secrétaire générale de l’Union nationale des Femmes sahraouies (UNFS), vice-présidente du Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (ECOSOCC), Fatma El Mehdi, a affirmé mardi à Alger que le peuple marocain ignorait la réalité du conflit sahraoui en raison de la propagande pratiquée par le régime marocain à ce sujet et la teneur des différents discours prononcés par le Roi Mohamed VI, notamment à l’occasion de la prétendue marche verte.
Participant à la 2eme Conférence internationale des ONG africaines membres du Conseil économique et social onusien (ECOSOC), organisée sous le thème « Impliquer l’Afrique pour faire face à la crise migratoire », Mme El Mehdi s’est dite convaincue qu’une « prise de conscience du peuple marocain sur la réalité de ce conflit, pourra opérer un changement dans le développement de la cause sahraouie ».
Le peuple sahraoui « ne vas pas se taire et ne renoncera jamais à sa cause, d’autant que les tentatives menées par le régime marocain pour effacer l’identité des sahraouis ont échouées », a déclaré Fatma El Mehdi à l’APS, dénonçant, par la même occasion, les pratiques du régime marocain qui tente de couvrir l’instabilité interne que vit le Royaume en « essayant de convaincre son peuple de l’existance de menaces sur l’unité territoriale du Maroc ».
Concernant cette conférence, la même responsable a indiqué que le peuple sahraoui a subi « le déplacement forcé » après avoir été spolié de ses terres mais il lutte toujours pour retourner à son pays occupé et aspire à ce que la communauté internationale, à sa tête l’ONU, puisse agir pour lui permettre d’exercer son droit à l’autodétermination.
La cause sahraouie aujourd’hui « n’est pas uniquement celle des sahraouis ou des nations solidaires avec elle à l’image de l’Algérie et plus de 80 Etats reconnaissant la République sahraouie et son représentant légitime le front Polisario, mais elle est plutôt internationale pour être à l’origine de l’instabilité qui menace le monde entier et l’échec de la concrétisation de l’union du Maghreb arabe », a-t-elle soutenu.
Dans le même contexte, elle a indiqué que les puissances internationales « sentent désormais le danger et voient leurs intérêts menacés », ce qui les amenés à s’intéresser à la cause sahraouie et à réduire le mandat de la Minurso à 6 mois.
La même intervenante a relevé l’existence de « prémices d’un dénouement proche », notamment avec la désignation de Host Kohler qui est animé d’une forte volonté à aller de l’avant, en dépit des tentatives marocaines visant à le dissuader de son agenda, ce qui s’est manifestement concrétisé, à travers les manœuvres du régime marocain à entraver, sans succès, ses concertations avec les pays africains.
M. Horst Kohler, poursuit la même responsable, a réussi, tout de même, à rencontrer la président de l’Union africaine (UA) et les présidents d’Ethiopie et de Rwanda, deux pays qui collaborent beaucoup plus avec le Maroc sur le plan commercial et qui ont affiché, a-t-elle ajouté, leur disposition à soutenir les efforts onusiens, ainsi que leur rejet du statu quo prévalant au Sahara Occidental.
La vice-présidente du Conseil économique et social de l’UA, a indiqué que l’envoyé onusien a multiplié ses contacts et ses concertations, ajoutant que son influence en tant qu’ancien président d’Allemagne, lui a permis de donner un nouveau souffle à la cause sahraouie, d’inclure les territoires sahraouies occupés dans le programme de ses visites, d’imposer la logique des négociations et de déterminer les parties au conflit, d’une manière « expresse ».
Mêmes les dernières résolutions du Conseil de sécurité relatives au mandat de la Minurso était un message clair au Maroc, en ce sens qu’il devient nécessaire de trouver une solution au conflit », a-t-elle encore soutenu.
Concernant la position africaine envers la cause sahraouie, Mme Fatima Mehdi a mis en avant l’existence « d’un consensus chez les pays qui ont vécu les guerres et la colonisation et qui sont passés par les circonstances similaires, tandis qu’une divergence de positions existent chez d’autres pays ». Néanmoins, affirme la même responsable, la position de l’UA est » claire », et ce, depuis la reconnaissance par l’OUA de la RASD en tant que membre fondateur, un fait réitéré à plusieurs occasions, poussant ainsi, le Maroc à se retirer de l’Organisation et à » adhérer récemment à l’UA, avec comme objectif, la dispersion des africains », a-t-elle déploré.
Pour ce qui est de l’influence de la lutte de la société civile sur les gouvernements, Mme Fatima Mehdi a affirmé qu’elle est tributaire du respect par ces gouvernements de la démocratie, citant à titre d’exemple, » l’Espagne qui cède encore aux pressions marocaines sur plusieurs dossiers, essentiellement ceux liés à la drogue, la migration et aux enclaves de Ceuta et Mellila ».
De ce fait, ajoute Mme Fatima Mehdi, » nous n’attendons pas grand-chose de l’Espagne qui a une grande responsabilité dans le conflit ». En revanche, souligne l’intervenante, une solidarité émanant des territoires et de la société civile en Espagne existe envers la cause sahraouie.
Pour rappel, l’Algérie abrite, depuis lundi, la 2ème édition de la Conférence internationale des Organisations africaines membres du Conseil économique et social « Ecosoc » des Nations unies, sous le thème « Impliquer l’Afrique pour faire face à la crise migratoire ».
Cette conférence est organisée par le Parlement africain, en collaboration avec l’Association nationale des échanges entre jeunes (Anej) et le Collectif des étudiants africains en Algérie « Initiative Agenda 2063 ».
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Dans la rue, dans les domiciles, les stades ou à l’école, « laquelle forme mais n’éduque pas », les situations de violences sont présentes au quotidien dans le pays.
Ce constat est celui relevé, dimanche, par le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche, selon lequel la violence n’a jamais été prise en charge « de façon rationnelle et étudiée ».
Accueilli à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le professeur Mustapha Khiati estime que la priorité consiste, d’abord, à connaitre les raisons à l’origine d’un phénomène dont il considère qu’il est lié à de multiples facteurs.
Des lointaines causes historiques de la violence liées à la colonisation, qui, dit-il, n’ont cessés de croitre, il explique cette dernière par le vécu quotidien des Algériens liés étroitement à la dégradation de leur milieu.
« Si la violence, commente-t-il, a pris un visage aussi hideux et aussi dur », c’est en raison, explique-t-il, d’une superposition de diverses situations qui ont contribué à l’aggraver. Parmi ces dernieres, il cite, pêle-mêle la violence terroriste, l’exode rural, que cette dernière a amplifié, mais également la « dislocation » des familles et les « meurtres au quotidien ».
Pour le professeur Khiati, la survenue de tous ces problèmes a pris les responsables de l’époque de court, qui n’ont pas su y riposter, parce que « la sécurité était prioritaire ».
Des mesures à mobiliser pour tenter de trouver des solutions, l’intervenant met en avant l’intérêt du soutien psychologique, la création de points d’écoute et autres infrastructures sociales dans les zones fortement habitées, dont il relève cependant « qu’ils n’existent pas ».
Parmi les origines de la prolifération de la violence, il pointe également du doigt la construction de grands ensembles d’habitations, « démunies d’infrastructures sociales », l’amenant à s’interroger sur le vécu quotidien de leurs habitants.
Citant à titre illustratif le nombre d’enfants auteurs violence, « des maillons faibles de la société » le président de la Forem fait état de d’environ 16.000 à avoir été présentés devant la justice, entre 1991 et 1999.
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Une Feuille de route a été établie par l’Algérie et l’Union européenne (UE) pour renforcer leur partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie au cours des années à venir, a annoncé, mardi à Alger, le Commissaire européen en charge de l’action pour le climat et l’énergie, Miguel Aias Canete.
Lors de la conférence de presse qu’il a co-animée avec le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, à l’issue de la 3ème réunion annuelle du Dialogue politique de haut niveau sur l’énergie entre l’Algérie et l’UE, M. Aias Canete a déclaré que les deux parties « ont établi une Feuille de route qui guidera les activités de partenariat au cours des années à venir et permettra de les développer de manière significative ».
De son côté, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a évoqué « des négociations en cours pour renouveler les contrats gaziers entre l’Algérie et l’Union européenne qui ne sont pas encore ratifiés ». M. Guitouni a ajouté que « l’Algérie est un partenaire stratégique pour l’Union européenne et elle entend le demeurer ».
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L’arbitre algérien Mehdi Abid Charef et le Zambien Janny Sikazwe ont été suspendus provisoirement par la Confédération africaine de football pour « mauvaise performance » lors des matchs de la Ligue des champions, rapportent mardi plusieurs médias africains, citant un courrier de l’instance africaine.
La sanction a été prise par le président du Comité de Discipline de la CAF lors d’une réunion tenue le 6 novembre dernier, selon la même source.
Le directeur de jeu algérien avait dirigé la finale aller entre les Egyptiens d’Al Ahly et les Tunisiens de l’Espérance de Tunis (3-1) au stade Borg Al Arabe à Alexandrie .
Abid Charef avait attiré les foudres de la formation tunisienne en accordant deux penalties aux Egyptiens, jugées « imaginaires » par l’EST, tout en recourant à chaque fois à la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage).
Le compte twitter de l’EST avait qualifié de » mascarade » l’arbitrage de Mehdi Abid Charef, pourtant considéré comme l’un des meilleurs arbitres sur le continent africain.
Le directeur de jeu zambien Sikazwe, considéré lui aussi comme l’un des meilleurs sur le continent, avait dirigé la demi-finale retour de la Ligue des champions entre l’ES Tunis et les Angolais de Primero De Agosto (4-2) disputée en octobre dernier au stade de Rades. Il avait refusé un but aux Angolais synonyme de qualification.
Le club angolais avait porté plainte contre l’arbitre zambien.
D’après la note de la CAF, l’officiel zambien est soupçonné d’avoir enfreint les articles 82, 136 et 152 du Code Disciplinaire de l’instance. Il est notamment accusé de corruption.
Les deux arbitres sont suspendus provisoirement de toute activité liée au football jusqu’à leur audition par le Comité de Discipline de la CAF.
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Khaled Boumediene
Les trois sections syndicales des paramédicaux (Sap), des agents administratifs (Snapap) et des médecins (Coalition-Snp) de l’Etablissement public hospitalier Chaabane Hamdoune de Maghnia se réunissent, aujourd’hui, en assemblée générale pour décider des suites du mouvement de protestation lancé ces derniers jours pour exiger le départ du directeur de l’établissement hospitalier, Bendehibas Mohamed, en poste depuis mars 2016. Selon les présidents de ces sections syndicales, MM. Bekkar Mohammed, Hamdi Hamed et Mme Hadri Nadia, tous les agents administratifs et blouses blanches de l’EPH se mobilisent aujourd’hui pour durcir leur mouvement de grève à l’issue de cette réunion stratégique, et faire bouger les hauts responsables de la santé qui ont beaucoup laissé les choses empirer, selon eux.«Aujourd’hui, nous dénonçons nos conditions de travail qui sont devenues déplorables dans cette structure de santé qui n’arrive plus à répondre aux attentes des patients et assurer parfaitement les soins et consultations dans un climat malsain et défavorable qui pèse lourdement sur tous les personnels médical, paramédical et administratif. Nous revendiquons plus que jamais le départ pur et simple de ce directeur, qui ne cesse par ses comportements de porter atteinte à la dignité de tous les médecins et travailleurs. Nous avons trop longtemps accepté l’inacceptable», ont déploré hier ces représentants des personnels soignant et administratif de l’EPH de Maghnia. Déterminés à passer à l’action d’une grève illimitée contre « l’abus de pouvoir et le mépris », ces responsables de sections syndicales dénoncent « le départ massif des spécialistes et des médecins et paramédicaux des services de dermatologie, réanimation, anapath, hématologie, traumatologie, gynécologie, cardiologie et chirurgie infantile, ainsi que des agents paramédicaux à cause de l’ambiance délétère, la hogra, le mal-être et les mauvais traitements dont ont fait l’objet ces personnels soignant et administratif depuis l’année 2016 au sein de cette structure médicale, qui, il n’y a pas si longtemps, se classait en deuxième position derrière le CHU de Tlemcen, sur le plan de l’accueil des patients, la qualité des soins offerts et la discipline et la cohésion des soignants. Cela fait 3 ans que cet hôpital connaît des conflits grandissants. Nos patients sont en danger !
On veut sauver cet hôpital » ! Ces syndicalistes ont, en outre, dénoncé la décision « irréfléchie » de l’interdiction aux malades qui viennent de l’extérieur pour faire leurs analyses de sang dans l’enceinte de l’EPH, ainsi que la fermeture du portail principal de cet établissement. Cette mesure a fait réagir les chauffeurs de taxi de Maghnia qui ont observé récemment un sit-in devant cet EPH à cause des incommodités engendrées par la fermeture du principal accès. A noter que le mouvement associatif de Maghnia commence à bouger à l’instar de l’association « El Hayat » des malades dialysés, qui nous a remis un communiqué dans lequel elle apporte son «soutien total aux personnels médical, paramédical et administratif de l’EPH de Maghnia».
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Khaled Boumediene
Les piétons n’ont pas la vie facile dans la cité historique des Zianides. En effet, des voitures omniprésentes, des trottoirs étroits aux airs de parcours d’obstacles et des piétons sont souvent en danger lorsqu’ils traversent la chaussée.Les passages censés protéger les piétons sont devenus paradoxalement les zones de tous les dangers, car certains automobilistes n’accordent guère de répit aux passants (enfants en situation de handicap visuel ou auditif, personnes en fauteuil roulant, personnes âgées, parents avec poussettes, etc.).
En outre, l’occupation anarchique de trottoirs par certains commerçants constitue un danger permanent pour les piétons. L’empiètement abusif de terrasses des cafés, restaurants et commerces sur le trottoir et la voie publique gêne aussi considérablement le déplacement des piétons. Même certains passages protégés qui existent ne répondent guère aux normes requises et ne comportent pas de lignes d’arrêt indiquant l’endroit où les véhicules doivent s’arrêter pour laisser traverser les piétons à l’amont des passages pour piétons. Assurer un partage harmonieux de l’espace public à Tlemcen devient ainsi un impératif. La mobilité piétonnière et espaces piétonniers dans le centre-ville, la diversité des usages de l’espace public, la mobilité motorisée individuelle et collective urbaine, la prise en compte des handicaps sont autant de défis à relever.
De même, la prise de conscience d’une augmentation des déplacements dans la ville de Tlemcen oblige à repenser la façon dont on les analyse et les gère. La mobilité est modelée par des modes de vie et des pratiques spatiales plus diversifiées.
De nombreux piétons rencontrés au centre-ville, près de la citadelle d’El Mechouar, la grande mosquée, l’allée des pins et Bab Wahran avouent éprouver de l’appréhension quand ils traversent la chaussée. «Certains chauffards très jeunes ne respectent guère le piéton et roulent à grande vitesse ! Au centre-ville comme dans les quartiers périphériques, le passage protégé n’est pas pour les piétons, leurs droits et leur sécurité étant bafoués. Certains conducteurs ne cèdent pas le passage aux piétons s’engageant dans la traversée de la chaussée. Vous savez, dans certains pays avancés, le non-respect de la priorité au passage pour piétons constitue une infraction au code de la route et entraîne des sanctions ! Alors, il est temps de remédier à cette situation», a relevé Mohamed, un fonctionnaire de la ville de Tlemcen. Selon un retraité de la sécurité sociale, «les autorités locales doivent entreprendre de durcir les sanctions en cas de refus de priorité aux passages pour piétons, afin de sensibiliser les conducteurs et de prévenir les accidents. Elles peuvent mettre en place ce qu’on appelle la vidéoverbalisation. Les policiers peuvent utiliser les caméras de surveillance pour relever les infractions aux passages pour piétons et verbaliser les conducteurs». Tous les jours, Abdellatif va au bureau à pied. Et tous les jours ou presque, ce piéton téméraire peste contre les commerçants qui exposent leurs produits à même le trottoir. «Certains trottoirs sont encombrés par les marchandises, étalages et emballages des magasins.
Le mobilier urbain et panneaux publicitaires mobiles des commerçants empêchent la circulation des piétons et des fauteuils roulants en toute sécurité. Le trottoir est devenu un véritable fourre-tout, sinon, comment explique-t-on la vente sur le trottoir de denrées ou d’objets que l’on trouve également à l’intérieur des commerces devant lesquels ils sont établis» ? s’étonne-t-il. «Résultat : on est obligé de marcher sur la route, ce qui est quand même un comble pour un piéton ! L’on peut être facilement écrasé ou effrayé par une voiture » ! Certains riverains nous ont fait part de l’état des trottoirs. «On assiste tous les jours à des glissades ou des chutes de personnes qui marchent sur des trottoirs qui ont tendance à s’enfoncer.
Le phénomène produit des craquelures, des bombés, toutes sortes d’aspérités curieuses à observer». Rien ne semble destiné à faciliter le trajet des piétons et les déambulations dans le centre-ville.
Selon un ingénieur des mines de Tlemcen, «le plan tlemcénien de circulation et de déplacements urbains doit être revu et corrigé, car la grande majorité des déplacements sont assurés aujourd’hui par l’automobile. Ce mode de transport se généralise car il fonctionne comme un véritable adaptateur territorial et permet un accès plus facile aux différents lieux de la ville. Il est également en phase avec l’individualisation des modes de vie, car il y a plus d’autonomie et d’indépendance dans les pratiques de mobilité. Il est plus nécessaire que jamais de prendre en compte la dimension urbaine de la mobilité».
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Bencherki Otsmane
Les habitants du quartier Les Amandiers (ou Haï Louz), situé à Aïn Hamadi commune d’El Marsa, et dont les habitations sont faites de toub et divers objets hétéroclites, attendent depuis plus de dix ans d’être relogés dans des logements plus convenables. Au niveau de ce quartier, il n’y a ni eau potable, ni électricité, ni gaz naturel et encore moins de réseau d’assainissement.Quant aux enfants scolarisés, ces derniers doivent, pour se rendre à leurs établissements respectifs, emprunter un sentier qui, à la moindre précipitation, est impraticable. Il en est de même en matière de santé où il n’existe aucune structure sanitaire qui puisse dispenser les soins élémentaires. Les habitants ont fait savoir qu’ils partagent leurs demeures avec les rongeurs et autres animaux nuisibles. Cette situation, diront-ils, se répercute sur la santé de leurs enfants qui souffrent énormément particulièrement de maladies respiratoires. Les habitants tiennent à rappeler que la chef de daïra et le P/APC ont été à plusieurs fois saisis de leur situation mais aucune suite ne leur a été donnée. La principale revendication de ces habitants est l’octroi d’une aide financière pour y construire leurs propres maisons dans le cadre du RHP (résorption de l’habitat précaire) à défaut de l’attribution de logements sociaux.
Par ailleurs, il faut souligner que dans une toute récente visite du wali de Chlef à El Marsa, le problème lié à l’habitat lui a été soulevé par la chef de daïra. Elle avait souligné, entre autres : « Nous avons enregistré jusqu’à ce jour près d’un millier de demandes de logements déposées, contre à peine une centaine de logements réalisés ». Il faut noter que cet écart entre l’offre et la demande s’est considérablement creusé depuis quelques années faute d’assiettes foncières pouvant accueillir de nouveaux projets. Les précédents responsables au niveau de la wilaya avaient en effet interdit toute construction au-delà de quatre km du littoral. Lors de cette visite, le nouveau wali a décidé, d’une part, de lever cette interdiction et, d’autre part, d’attribuer un quota de logements dans le cadre du RHP. En attendant, les habitants qui nourrissent un grand espoir doivent prendre leur mal en patience.
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Belkecir Mohamed
Les services de police ont saisi durant le mois d’octobre dernier 120 motocycles. Les policiers se focalisent dans leurs opérations sur la lutte contre les comportements négatifs et toutes formes de troubles causés et autres manœuvres dangereuses de ces motocyclistes ayant engendré 8 accidents.Par le biais de ces mesures, les brigades de circulation routière, en immobilisant 120 motos, ont relevé plusieurs infractions au code de la route : 35 cas de non-port du casque, 19 de défaut d’attestation d’assurance, 21 d’invalidité de l’attestation d’assurance, 29 de défaut de l’attestation d’habilitation, 14 de défaut de présentation des papiers ainsi que d’autres cas tels que le défaut de silencieux. Les motos saisies ont alors été placées à la fourrière en plus des mesures prises contre les contrevenants.
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Mahi Ahmed
Dans le cadre des dispositions sécuritaires prises par les services de la sûreté de wilaya à l’occasion de la célébration du Mawlid Ennabaoui, notamment la lutte contre les produits pyrotechniques pour prémunir d’éventuels incidents, une quantité importante de pétards, 19.137 unités, a été saisie dans différentes opérations menées par la police contre le commerce illicite de ces produits dangereux.Dans le même sillage, les éléments de la sûreté de daïra de Oued R’hiou, 2e agglomération de la wilaya, ont intercepté 13.158 unités de produits pyrotechniques. Cette quantité a été découverte dans une droguerie à la suite d’informations parvenues à leur service.
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Tahar Mansour
Le lixiviat, un liquide visqueux et noirâtre qui se dégage des ordures ménagères après un certain temps est considéré comme un danger pour l’environnement en général et pour la nappe phréatique particulièrement. Ce liquide nocif est composé de matières organiques, minérales et métalliques lorsqu’il pénètre sous terre et même à son évaporation. Il y a donc lieu de le traiter de manière efficace afin de le rendre inoffensif ou, du moins, diminuer de sa dangerosité. Dans ce cadre, l’Algérie a lancé divers projets en coopération interuniversitaire algéro-française (IFA) et a organisé à la fin de la semaine dernière des journées scientifiques pour présenter des projets allant dans ce sens. Le Pr Nacer Wahib de la faculté de technologie de l’université Saad-Dahleb de Blida explique : «l’Etat a mis en place un ambitieux programme d’éradication des décharges publiques et sauvages pour les remplacer par des centres d’enfouissement technique (CET) mais il se trouve que la gestion du lixiviat est mal maitrisée. Dans certains CET, le tri est maitrisé mais pas le traitement du lixiviat, ce qui constitue un véritable problème, notamment pour les nappes phréatiques». C’est donc afin de trouver des solutions radicales à ce problème environnemental que l’université Saad-Dahleb a décidé d’organiser ces journées scientifiques pour présenter deux projets qui ont été agréés par l’IFA : le traitement des affluents pollués à l’aide de membranes et les outils de recherche en risques sismiques. Les scientifiques algériens comptent tirer profit de l’expérience des Français dans le traitement du lixiviat qui se fait à l’aide de deux procédés, soit par osmose inverse soit à l’aide de membranes. Des experts français expliquent que le lixiviat peut continuer à couler de 20 à 30 ans des centres d’enfouissement et il peut être très dangereux -s’il n’est pas traité convenablement- et pour l’agriculture et pour la nappe phréatique. Plusieurs solutions techniques ont été présentées par les scientifiques français et algériens présents à ces journées.The post Blida: Le danger du lixiviat dégagé par les déchets ménagers appeared first on .
Tahar Mansour
Alors qu’elle se rendait à son école, une jeune fille mineure de moins de 16 ans a été prise à partie dans une ruelle déserte de la ville de Chebli par deux individus qui ont tenté de l’entrainer vers les champs par la force en la menaçant de mort. La jeune adolescente se mit alors à crier de toutes ses forces pour alerter les citoyens et les habitants de la rue, ce qui fit fuir les deux agresseurs.Aussitôt revenue à la maison, elle informa sa mère de sa mésaventure et celle-ci déposa aussitôt plainte auprès de la brigade de gendarmerie en présentant un certificat médical d’incapacité de travail de 12 jours. Les recherches ont permis, en un temps record, d’identifier les deux suspects, âgés de 16 et 18 ans, et de les arrêter.
Ils furent formellement reconnus par la victime. Les deux suspects ont été placés en détention préventive.
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A. Mallem
Les batailles homériques à coups de pétards et autres feux d’artifice auxquelles nous avons assisté l’année passée dans la presque totalité des quartiers de la ville des ponts à la veille de la célébration de la fête du Mawlid Ennabaoui n’ont pas eu lieu cette fois. A croire que cette année tous les pétards étaient… mouillés ! N’empêche que, par souci d’honnêteté, il faut dire que les amateurs des feux d’artifice et autres jeux pyrotechniques ne se sont pas avoués vaincus et que, lundi soir à la veille de cette fête, nous avons entendu quand même de temps en temps des pétards éclater çà et là, tel le baroud d’honneur qu’on tire avant de se retirer vaincu. Mais, répétons-le, point de feux d’artifice, de matières explosives et de fusées illuminant le ciel tirés à grande profusion comme ce fut le cas ces dernières années. Ce qui fait que les citoyens ont pu passer une nuit tout à fait calme et tranquille. A l’instar des services des urgences des hôpitaux et structures de santé du secteur puisque plusieurs d’entre eux ont annoncé hier des chiffres insignifiants de jeunes qui se sont présentés pour se faire soigner de blessures bénignes contractées durant la manipulation des matières explosives, plus particulièrement les pétards.Ainsi, le service des urgences de l’hôpital d’El-Khroub a annoncé hier avoir accueilli durant la nuit de lundi à mardi 8 citoyens venus se soigner pour de légères brûlures aux mains occasionnées par les jeux de pétards. « Dans ce nombre de personnes, tous des jeunes âgés de 10 à 20 ans, on compte un seul cas plus ou moins grave, celui d’un jeune qui a été brûlé sérieusement à une oreille et à la gorge et qui a été évacué en urgence au service des grands brûlés du CHU de Constantine », a dit le directeur de cet établissement. Les mêmes services du centre hospitalo-universitaire (CHU) Benbadis de Constantine ont annoncé avoir accueilli 4 citoyens, tous des jeunes blessés légèrement aux mains, qui ont été soignés et ont pu regagner leurs domiciles respectifs.
« A la même époque l’année dernière, nous avons accueilli et soigné plus de 80 personnes pour les mêmes motifs », a fait observer le responsable de la communication de cet établissement hospitalier. Et, à l’hôpital d’Ali Mendjeli, les services des urgences ont accueilli et soigné 6 autres jeunes, âgés entre 8 et 12 ans, venus se faire soigner pour de légères brûlures aux mains et aux membres inférieurs du corps et ont reçu des soins sommaires avant de quitter l’hôpital. « C’est tout de même insignifiant par rapport à l’année dernière au cours de la même période où nous avions enregistré 75 blessés », a déclaré M. Guerfi, le directeur de l’hôpital, lequel pense que cette baisse considérable est due aux multiples campagnes de sensibilisation menées dans ce sens et aux actions conjuguées des services de sécurité et des Douanes qui sont parvenus à mettre en échec les opérations d’importation et d’introduction dans le pays de ces produits dangereux en saisissant des quantités considérables de produits pyrotechniques.Enfin, au niveau de l’hôpital El-Bir de Constantine, on a annoncé un seul cas de blessure aux mains et au visage dû aux pétards.
La nuit d’hier a été très calme, a dit dans ce cadre le Dr Amine-Khodja, responsable des services médicaux de l’établissement, en pensant lui aussi que ce résultat très positif obtenu cette année dans ce domaine est le résultat des campagnes de sensibilisation et des opérations de saisie réussies par les services de la sûreté et des Douanes algériennes, « dont les actions conjuguées et coordonnées ont fini par donner leurs fruits, conduisant aux résultats positifs que nous avons enregistrés hier », a conclu ce médecin.
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