Pendant des siècles, elle a produit les meilleurs artistes d’Irak et les musiciens arabes venaient de loin pour y jouer: aujourd’hui libérée des jihadistes, qui ont méthodiquement détruit auditoriums et instruments, Mossoul est bien décidée à renouer avec sa tradition musicale.
Défilés de groupes folkloriques et concerts philharmoniques, renaissance de festivals disparus il y a des années et autres fêtes familiales ou nationales: dans ce qui était encore il y a un an et demi la «capitale» irakienne du groupe Etat islamique (EI), toutes les occasions sont bonnes pour chanter, jouer ou écouter de la musique. Sous la férule des jihadistes, les instruments étaient considérés comme diaboliques et Fadhel al-Badri devait cacher son violon. «Je n’aurais jamais pu me balader avec quand je sortais dans Mossoul», alors tenue par le «califat» auto-proclamé, dit à l’AFP ce musicien de 45 ans, au teint hâlé. Un comble pour la ville qui a vu naître Ziriab, l’homme qui introduisit le luth en Andalousie au IXème siècle, et Kazem al-Saher, l’artiste irakien le plus connu du monde arabe, juré dans des télécrochets très regardés.
Musiciens «repentants» Ahmed al-Saher, lui, a dû se prêter à l’humiliante cérémonie de «repentance» organisée par les jihadistes. Comme nombre de musiciens qui n’étaient pas parvenus à s’enfuir de Mossoul, cet Irakien de 33 ans, qui a depuis repris son répertoire classique de folklore local, avait dû promettre par écrit de ne plus jamais jouer. Sa lettre et celles d’autres musiciens «repentis» avaient ensuite été affichées dans les mosquées de la ville. Avant même l’EI, Al-Qaïda et d’autres groupes extrémistes imposaient dans les années 2000 leur vision ultra-rigoriste de l’islam dans de nombreux quartiers de Mossoul. Mais depuis que Bagdad a annoncé en grandes pompes la libération de la ville en juillet 2017, tout cela paraît loin. M. Badri tient désormais son violon fièrement en main dans un café où un public enthousiaste tape des mains et reprend en coeur certains refrains du folklore mossouliote, l’un des plus prisés d’Irak. Au milieu d’hommes et de quelques femmes, toutes générations confondues, Amné al-Hayali, 38 ans, se régale. «Les terroristes n’ont pas réussi à tuer l’amour de l’art des Mossouliotes.
Et même s’ils ont tout détruit, l’art renaît ici», assure celle qui a vite abandonné le voile noir intégral autrefois imposé par les jihadistes aux femmes. «A présent, on chante, alors qu’avec eux on n’a connu que l’obscurité, les décapitations et les coups de fouet», poursuit-elle. Car dès les premiers jours de leur prise de pouvoir à Mossoul, en juin 2014, les jihadistes ont été très clairs sur leurs intentions, abattant la statue qui, devant la gare centrale, célébrait le soufi Mulla Uthmane al-Mawsili, virtuose du «maqam» irakien et figure tutélaire de la ville, avant de détruire des dizaines d’instruments à cordes et à vent arrachés à leurs propriétaires au cours de perquisitions musclées.
«Mossoul est de retour»
Ils ont ensuite démoli l’auditorium de l’université de Mossoul et fermé la faculté des Beaux-Arts, ne laissant ouvert que le département de calligraphie pour garder des scribes, précieux pour l’écriture d’annonces publiques ensuite placardées dans la ville. Quant aux librairies musicales, aux studios d’enregistrement et même aux radios locales, ils ont dû fermer car diffuser et écouter de la musique était considéré comme un «péché». Il n’y a plus aujourd’hui de salles de concert dans la ville où se produisaient jusque dans les années 1970 les plus grandes stars arabes. Les divas Warda al-Jazaïriya ou Sabah y avaient donné des concerts dont parlent encore les habitants. «Il faut absolument que le gouvernement s’intéresse à Mossoul et la soutienne car elle n’a plus ni théâtres, ni cinémas, ni salles de concert», plaide le chef du syndicat local des artistes, Tahssin Haddad. A défaut d’auditoriums et d’autres espaces à l’acoustique appropriée, les cafés invitent régulièrement des groupes et le dernier festival de musique s’est tenu il y a quelques jours dans le stade de l’université. Peu avant, le célèbre musicien irakien Karim Wasfi organisait un concert dans un parc de Mossoul, où l’EI entraînait des enfants-soldats. «Mossoul est de retour», se félicite Amné al-Hayali. «Et son patrimoine culturel aussi».
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La scène, son éducation musicale, la liberté d’inventer et… Sergio Leone, encore et toujours: Ennio Morricone, génie qui révolutionna la musique de films, se livre (un peu) à l’AFP, avant un passage à Paris pour une masterclass à la Cinémathèque jeudi et un concert à Bercy vendredi dans le cadre de ses adieux. A 90 ans, «Il Maestro», ainsi qu’il réclame d’être appelé selon les consignes données de son management, aurait «pourtant voulu aussi évoquer son travail avec d’autres grands réalisateurs», Argento, Bertolucci, De Palma, Malick, Pasolini, Tarantino… Mais l’entretien sera arrêté pile au bout des vingt minutes réglementaires.
Vous vous produisez en concerts depuis peu. Quel plaisir cela vous procure-t-il ?
«Il a fallu que les autres me demandent de le faire pour que je m’y mette. Je n’avais pas réalisé jusqu’alors le besoin qu’avait le public d’établir le contact avec moi, l’envie qu’il avait de découvrir en live mes compositions. J’ai voulu savoir et ça m’a plutôt plu. Au fil des ans, les demandes se sont multipliées pour mon grand plaisir.»
Vous ne dirigez que vos propres compositions. N’avez-vous jamais voulu en profiter pour jouer d’autres ?
«Non, ça ne m’a jamais intéressé. Je ne peux pas connaître aussi bien les compositions des autres, même si je les admire.»
Comment s’est faite votre éducation musicale ?
«Un exemple m’a servi: lorsque j’étais au conservatoire, un étudiant que je connaissais était admiratif, à la limite de l’obsession, de l’oeuvre de Giovanni Pierluigi da Palestrina, un compositeur de la Renaissance. Cette passion ne lui a pas permis d’avancer dans sa propre formation, de grandir en tant que compositeur. J’ai voulu éviter cela. J’ai pourtant étudié tous les courants classiques, du Moyen-âge aux contemporains. Et j’ai bien sûr adoré de nombreuses choses, mais je me suis prémuni de tomber amoureux. Si bien que personne n’a eu une influence particulière sur moi.»
Enfant, vous étiez dans la même école primaire que Sergio Leone. Comment se sont passées vos retrouvailles pour le cinéma ?
«On a été dans la même classe pendant un an, puis on s’est perdus de vue de longues années. Je ne savais pas ce qu’il était devenu. C’est lui qui a retrouvé ma trace en voyant mon nom dans les crédits d’un film dont j’avais fait la musique. Il est venu chez moi et m’a parlé de son projet. C’était “Pour une poignée de dollars.»
Comment fonctionniez-vous ensemble ?
«On parlait beaucoup en amont. Mais si Leone m’expliquait ce qu’allait être son film, il ne me donnait pas de consignes. C’est plutôt moi qui lui disais ce que j’avais en tête, selon ce qu’il me décrivait. Rares sont les fois où il m’a dit “non, je voudrais plutôt ci, plutôt ça”. Après cette première musique, il m’a demandé quelque chose de similaire pour “Et pour quelques dollars de plus”.
J’ai accepté. En revanche pour le troisième film, “Le bon, la brute et le truand”, j’ai refusé. Je lui ai dit: “je ne veux pas qu’on travaille comme ça, je ne veux pas me répéter, laisse moi faire ce que je veux”. Et j’ai eu raison, je crois…»
S’appuyant sur votre musique, que vous lui livriez avant même le tournage, Leone en venait parfois à réécrire certaines scènes…
«C’est arrivé plusieurs fois. Pour la séquence d’ouverture d’Il était une fois dans l’ouest, où l’homme à l’harmonica (Charles Bronson) est attendu par ceux qui veulent l’éliminer, Leone a par exemple modifié ses plans et placements de caméra en fonction de ma musique.»
Vous innoviez beaucoup pour l’époque en incluant des sons inhabituels dans les musiques de films (sifflements, tintements de cloches, guitare électrique). Aviez-vous toute latitude ?
«Ce n’était pas tellement compliqué de convaincre les réalisateurs. Ils savaient que je n’étais pas intéressé par l’écriture de compositions traditionnelles, donc ils venaient vers moi aussi pour cela. Il me plaisait de travailler le son du réel, celui qu’on entend tous les jours.
Ces bruits qui nous entourent ont leur propre musique et pouvaient en devenir une autre avec moi.»
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Une pétition est lancée à travers les réseaux sociaux pour boycotter la banane. En effet, alors même qu’en Europe son prix ne dépasse pas les 0,75 euro, en Algérie ce fruit est proposé à plus de 700 DA le kilo. A rappeler que cinq importateurs se partagent ce marché. Le ministère du Commerce va-t-il les rappeler à l’ordre ?
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La source Sidi Lekbir à Hamr El Ain (Tipaza) va être rouverte, et cela après avoir était suspectée comme étant la source de propagation du Choléra durant l’été, une maladie qui avait touché de nombreuses régions du centre de l’Algérie.
D’après Radio Tipaza: « c’est une décision de la Direction des Ressources en Eau au niveau de cette wilaya ». D’après la même source les travaux entrepris ont ont pris fin, et ont atteins la somme de 300 millions de centimes.
Ainsi les conduites ont été refaites à neufs, et la périphérie de la source à été enjolivée, l’Institut Pasteur aurait également donné sont feux vert.
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A l’approche de l’hiver, la wilaya de Sétif, où cette saison est très rude, compte accélérer l’installation de chauffages dans pas moins de 7 établissements d’enseignement moyen (CEM).
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Le jury disciplinaire de la CAF a décidé de suspendre à titre conservatoire deux des meilleurs sifflets africains du moment. Il s’agit de l’arbitre algérien Mehdi Abid-Charef et de Janny Sikazwe, le referee zambien.
Les demi-finales et la finale «aller» de la défunte Ligue des champions a laissé des traces sur l’arbitrage africain. Soupçonnés de corruption, allégations émises par les parties angolaise et tunisienne, les arbitres Sikazwe et Abid-Charef ont été suspendus par la CAF. Arbitre directeur de la demi-finale «retour» ES Tunis- Primeiro Agosto (4-2) à l’issue de laquelle les Tunisois ont composté leur billet en finale, le Zambien Janny Sikazwe est accusé explicitement de corruption. C’est le même grief retenu à l’encontre de l’arbitre algérien qui a dirigé la finale «aller» de cette épreuve entre le Ahly du Caire et l‘ES Tunis (3-1) durant laquelle la CAF a expérimenté la VAR, technique qui n’a pas dissuadé Abid-Charef à accorder deux penalties aux Egyptiens.
La grosse polémique née depuis a fait son effet. Les deux arbitres qui avaient été retenus par la Fifa lors du Mondial-2018 en Russie (le Zambien a même officié le quart de finale Russie- Croatie en tant que 4e arbitre) font l’objet d’une décision qui aura des conséquences sur leurs carrières respectives. Une perspective qui ne semble pas être le souci des décideurs de la CAF qui se sont empressés de sanctionner, même à titre provisoire, des officiels sans prendre la peine de les entendre. C’est elle qui l’écrit : MM. Abid-Charef et Sikazwe seront auditionnés lors de la prochaine audience du jury disciplinaire. Celui-ci jugera de la pertinence des accusations de corruption portées à l’encontre des deux arbitres.
Pourquoi alors l’affaire a été rendue publique sinon pour nuire à l’image de marque de ces deux hommes ainsi qu’à leurs pays ? Le président du jury disciplinaire, le Sud- Africain Raymond Hack, qui a signé la décision, a-t-il agi seul ou avec le concours de ses assistants ? La CAF qui n’est pas sûre que les allégations de corruption portées envers Abid- Charef et Sikazwe soient concrètes se devait d’observer une certaine retenue en adoptant, par exemple, une posture plus transparente, à défaut décider de mettre ce duo au frigo le temps que le dossier porté à sa connaissance soit étayé par des preuves. Tel n’a pas été le cas et la CAF aura fait le jeu des accusateurs d’Abid-Charef, eux-mêmes accusés par les Angolais de Primeiro Agosto d’avoir soudoyé le referee zambien Sikazwe.
Cette affaire est tellement grave qu’elle doit susciter la réaction des autorités de football en Algérie car il ne s’agit pas de défendre un arbitre d’à peine 38 ans au palmarès déjà bien rempli mais tout un système, celui régissant le sport-roi en Algérie, qui fait l’objet ces derniers mois d’une attaque en règle de la part des médias internationaux lesquels ne cessent de rabâcher que le football algérien est gangrené par la corruption.
M. B.
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La formation phare de la Soummam va retrouver, aujourd’hui, à partir de 18h sur son terrain de Béjaïa, l’Entente de Sétif, pour le compte de la dernière rencontre de la phase «aller» du championnat. Les hommes de Madoui qui n’ont pas réussi à faire mieux qu’un match nul, un but partout, face au Mouloudia d’Alger samedi dernier malgré une prestation plutôt satisfaisante des partenaires de Kadri qui ont pratiquement dominé tout au long de la partie leur adversaire du jour sans pour autant parvenir à concrétiser la multitude d’occasions qu’ils se sont procurées laissant ainsi filer une belle opportunité d’empocher le gain du match et soigner leur classement se disent prêts à relever le défi face aux Noir et Blanc de Sétif pour l’opération rachat.
En effet, les Vert et Noir de la Soummam affichent une hyper motivation pour garder les trois points de la victoire pour s’éloigner de la zone rouge et préparer dans une totale sérénité la deuxième manche du championnat. Face à un adversaire sétifien qui traverse une mauvaise passe ces dernières journées, les Mobistes sont déterminés à tout donner sur le terrain pour confirmer la prestation fournie face au Doyen avec à la clé un deuxième succès sur leur terrain pour redonner le sourire à leur public. «La chance n’a pas été de notre côté devant le MCA, on s’est procuré plusieurs occasions mais on n’a pas réussi à les concrétiser. On est aussi déçu par ce faux pas mais nos fans savent qu’on s’est donnés à fond. On a montré un meilleur visage que lors des précédentes journées. On leur promet de se ressaisir face à Sétif. On doit obligatoirement gagner et arracher les trois points pour rendre le sourire à nos supporters qui n’ont pas cessé de nous soutenir dans ces moments difficiles », a déclaré à la presse Soltane.
Après une journée de repos pour récupérer de la fatigue de la rencontre contre le Doyen, les partenaires de Touré se sont retrouvés lundi après-midi au stade de l’Unité maghrébine pour préparer cette dernière rencontre de la phase aller. Le technicien béjaoui, Kheïreddine Madoui a disposé donc de trois jours pour essayer d’apporter les réglages nécessaires et trouver les solutions appropriées pour permettre à son groupe de négocier judicieusement la bataille sétifienne. Un seul souci pour Madoui, la défection de l’ attaquant Amokrane qui souffre d’une déchirure musculaire contractée contre le MCA . Conscient de l’importance de ce rendez-vous sétifien qui s’annonce très rude, le coach béjaoui n’a rien laissé au hasard pour assurer la meilleure préparation de son groupe aussi bien sur le plan tactique que sur le plan technique et physique pour être au top contre l’Aigle noir de Sétif.
Les défenseurs ont été aussi rappelés à l’ordre par Madoui qui leur a reproché certaines lacunes observées notamment un manque de concentration. Les camarades de Bouledieb qui évolueront devant des tribunes pleines à craquer savent qu’ils peuvent aussi compter sur le soutien de leurs supporters pour battre l’ESS et préparer dans de meilleures dispositions mentales la phase retour du championnat avec un renfort d’éléments de talents pour atteindre l’objectif tout au moins du maintien en fin de saison parmi l’élite.
Par ailleurs, il convient de signaler que le défenseur du MCA Mebarakou aurait, selon une source proche du MOB, donné son accord pour rejoindre les Crabes au mercato hivernal.
A. Kersani
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Il n’est un secret pour personne que l’avenir de l’entraîneur de l’ES Sétif, Rachid Taoussi, est plus que jamais menacé, notamment depuis les dernières semaines où l’Entente enchaîne les contre-performances en championnat de la Ligue 1 et en Coupe arabe.
Une situation que les supporters n’arrivent pas à accepter au moment où le technicien marocain se dit prêt à partir. «Nous avons perdu de nombreux points, que ce soit chez nous ou en déplacement, comme ce fut le cas face à l’ASAM, le DRBT, le PAC et l’OM ou encore contre la JSS et le NAHD. Je pense que ce n’est plus l’équipe qui jouait au début de la saison. Certains joueurs ont perdu complètement l’envie qu’ils affichaient en début de saison. Je dirai même que nous avons perdu cette âme qui a fait notre force et grâce à laquelle nous avons réalisé un bon début de saison. Cela dit, je ne suis pas en train de fuir mes responsabilités. Non, je l’assume entièrement (…) En un mot, je ne reconnais plus mon équipe. On a cherché à trouver des solutions pour nous permettre de rebondir, en vain. Je le dis haut et fort, si c’est moi le problème, je suis prêt à partir par respect aux supporters et à la direction du club. Je suis quelqu’un qui ne fuit pas ses responsabilités. J’assume entièrement les conséquences.
Comme vous le savez, quand une équipe est dans une situation comme celle où se trouve l’ESS, c’est l’entraîneur qui paye les pots cassés. De toutes les manières, j’ai la conscience tranquille. Je pense avoir donné le meilleur de moi-même pour tenter de redresser la situation. Cela dit, on ne va pas rester les bras croisés. Nous avons un match jeudi face au MOB qu’on va tenter de bien préparer et ramener un résultat positif», a déclaré Taoussi qui est appelé à revenir avec un bon résultat de Béjaïa face au MOB aujourd’hui en match comptant pour la 15e journée de la Ligue 1. «Je ne suis pas satisfait des résultats. Le staff technique et les joueurs doivent assumer leurs responsabilités. J’ai déjà rencontré le staff technique. Ses arguments ne m’ont pas convaincu.
De toutes les manières, il y aura des changements au mercato. Plusieurs joueurs sur qui je comptais beaucoup n’ont pas donné le plus escompté (…) Il y aura plusieurs joueurs qui seront libérés. Nous comptons également recruter d’autres éléments pouvant donner un nouveau sang à l’équipe. Je suis en contact avec quelques joueurs dont deux africains», a déclaré Hassen Hamar, le président de l’ESS tandis que les supporters réitèrent leur soutien à l’équipe. «On sera avec vous à Béjaïa. Soyez des hommes et ramenez-nous la victoire ! On vous pardonnera tout», ont-ils- déclaré sur les réseaux sociaux. Un autre revers des Aigles des Hauts- Plateaux plongera l’équipe dans une profonde crise !
Ahmed A.
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Selon des sources confirmées, le cheptel bovin a enregistré, à l’issue des derniers recensements, entre 2015 et 2017, une régression considérable estimée à 30%, le nombre de têtes ayant chuté durant ces deux années de 39 704 à 26 916 dont 13 022 vaches laitières (VL) avec comme incidence la diminution de la production du lait cru et de viande rouge.
Selon des sources concordantes consultées, une des causes qui a provoqué cette réduction du cheptel bovin est la diminution du nombre d’éleveurs, nombre qui est passé de 6 060 à 5 109 soit une diminution de 951 éleveurs qui ont abandonné l’élevage bovin pour diverses raisons et pour différentes activités telles que le maraîchage surtout et autres cultures comme celles du melon, de la pastèque, de l’arboriculture fruitière, la céréaliculture…, activités plus lucratives et permettant de réaliser des dividendes bien plus importants et plus rapides. Il faut ajouter que la cherté de l’aliment du bétail (l’insuffisance hydrique n’encourage pas la culture des fourrages), les problèmes liés au foncier agricole, le morcellement en petites superficies des exploitations agricoles, l’absence de coopératives pour la mécanisation, (une seule coopérative pour toute la wilaya), ont contribué à l’atrophie de la filière de l’élevage bovin.
Entre autres raisons aussi selon les informations que nous avons pu obtenir, il y a lieu de citer le fait que des aides à l’élevage de bovins ont été octroyées via certains dispositifs financiers, à des personnes qui n’ont aucune disposition pour s’adonner à cette activité et qui ont très rapidement conduit génisses et taurillons à l’abattoir sous des prétextes fallacieux tels que l’animal accusé d’avoir avalé un fil de fer, le dicton ne dit-il pas que «quand on veut tuer son chien on l’accuse de rage»?
Il faut ajouter à ces causes que pour certaines fêtes, on ne se contente plus de quelques moutons mais on procède à l’abattage contrôlé (clandestinement) ou non des génisses. Quand on cite la filière de la production bovine, on ne peut omettre d’évoquer la production laitière et ce que fut à un moment donné le «fameux bassin laitier» tant prôné. Pour l’heure, selon le président de la filière lait et du vice-président du CIF (Conseil interprofessionnel de la filière), sur les 5 109 éleveurs restants, seuls 93 peuvent être considérés comme éleveurs professionnels producteurs de lait.
On indique qu’il existe 3 catégories d’éleveurs, en fonction du nombre de V L qu’ils possèdent, à savoir ceux qui détiennent plus de 100 VL et ils sont seulement 2 ou 3, ceux qui possèdent 10 à 50 VL (0,4%), et le reste moins de 10 VL et ils sont les plus nombreux (82%) et dont le lait produit est autoconsommé ou vendu en petites quantités à des crémeries.
Durant l’année 2017-2018, il a été enregistré une production laitière estimée à 20,80 millions de litres répartie en 39% pour l’autoconsommation, 15% pour les crémeries, 22% pour les veaux et seulement 24% destinés à la collecte pour les unités de transformation.
Cependant, il faut noter que 101 étables et 27 bergeries, relevant des ex-DAS (Domaines autogérés socialistes) implantés dans des communes comme Aïn Soltane, Djendel et autre Djelida sont dans la majorité en train de se dégrader et quelques-unes seulement en activité mais sous-exploitées, nécessitant d’importants travaux de réaménagement.
Il y a aussi une autre catégorie qui est venue se greffer à l’élevage bovin, catégorie qui s’est constituée par l’intermédiaire des dispositifs de soutien, à savoir, l’Ansej, la Cnac, l’Angem. Ce sont ceux-là, pour la plupart, qui ont déserté la filière et le cheptel acquis par le biais de ces dispositifs de soutien accordé par l’Etat est en voie d’extinction.
Selon certaines sources, c’est dans cette catégorie qu’on a enregistré les taux les plus forts de mortalité des bêtes acquises à raison de 2 à 3 cas/10 et par an. Ils ont été indemnisés par la Caisse de mutualité agricole parce qu’ils avaient contracté une assurance, celle obligatoire, pour la première année, exigée lors de la constitution du dossier d’acquisition et l’indemnisation devait leur permettre de renouveler leur cheptel. Or statistiques à l’appui, les concernés n’ont plus contracté d’assurances et n’ont plus donné signe de vie auprès de la Mutualité et il est facile de supposer que les vaches ont fini dans les abattoirs ou revendues à des tiers.
Pourtant, selon nos sources, la Caisse de mutualité agricole a indemnisé cette dernière catégorie d’éleveurs pour leur permettre de renouveler leur cheptel et le sauvegarder, à hauteur de 1,21 milliard de centimes en 2017 pour la mortalité de 91 têtes et 1,24 milliard pour 99 têtes en 2018.
Par ailleurs, il est à noter que la Caisse nationale de la mutualité agricole dont la vocation n’est pas lucrative, a accordé de nombreuses mesures de soutiens et de facilitations aux investisseurs dans cette filière, à savoir une réduction sur les contrats d’assurance de 40% pour les éleveurs sociétaires, et 25% pour les jeunes investisseurs avec des paiements échelonnés, l’aimant gastrique (une barrette aimantée posée dans l’estomac de l’animal (pour retenir d’éventuels éléments métalliques avalés par la bête) et un suivi sanitaire à titre gratuit, une indemnisation à hauteur de 90% du prix de l’animal en cas de perte en plus du soutien accordé pour l’insémination artificielle, en plus aussi des multiples campagnes de vulgarisation en direction des jeunes éleveurs, organisées périodiquement par les services de la DSA.
A toutes ces mesures incitatrices, une prime de 50 000 DA est octroyée aux éleveurs pour chaque tête dont la durée de vie atteint les 18 mois.
Par contre les éleveurs professionnels, jaloux de leurs cheptels et conscients, sont restés fidèles à l’assurance. Questionnés à propos des solutions envisageables pour le sauvetage et la préservation de la filière bovine et l’amélioration de la production de lait, les responsables de cette filière et de son Conseil national (Cnif) avancent un certain nombre de propositions :
– un débat réaliste sur la vérité du prix du lait après expertise,
– des solutions à mettre en œuvre pour le règlement du problème du foncier agricole parce que la plupart des exploitants sont hors sol,
– la levée des garanties exigées par les banques pour l’acquisition des moyens de production (VL et élé) et constitution de coopératives de services,
– octroi de crédits à long terme (5 à 7 ans) sans exigence des garanties,
– confier le choix des vaches à importer non pas aux maquignons comme cela se pratique mais aux vrais éleveurs.
Voilà donc une filière stratégique qui périclite et régresse, en voie d’extinction si rien n’est fait pour sa mise à niveau afin de la rendre réellement productive. Pourtant, ce ne sont pas les potentialités qui manquent telles que la disponibilité des ressources hydriques, un savoir-faire non négligeable chez certains éleveurs, des crédits qui existent mais gelés, un patrimoine foncier agricole très important pour des résultats de moins en moins probants, d’où la nécessité d’un train de mesures à prendre et de réformes en profondeur à engager pour dynamiser la filière si l’on tient à atteindre l’autosuffisance en matière de viande rouge, de lait, de beurre qui aujourd’hui constituent un lourd fardeau pour l’économie nationale.
Karim O.
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«El Tarf est une wilaya coquette qui accuse un grand retard dans son développement urbain. De fait, nous mettrons en œuvre toutes les capacités en matière d’outils de construction et d’urbanisme pour rattraper les retards accumulés. Je vous annonce que le segment de l’aide à l’habitat rural sera notre fer de lance dans cette wilaya. Nous mettrons le paquet pour l’habitat rural et les VRD.
La wilaya connaîtra, indéniablement, un saut qualitatif, dans ce volet, en particulier ». a indiqué le ministre Temmar Abdelwahid lors de son discours prononcé devant les bénéficiaires de logements ruraux et de logements publics locatifs (LPL), au niveau de la grande salle de conférences de la maison de jeunes Betchine sise au centre-ville d’El Tarf. Et d’ajouter : «J’ai rencontré, il y a quelques mois, les représentants du peuple des deux Chambres à Alger avec lesquels j’ai abordé, clairement, les besoins de la wilaya en matière de logement et de VRD.
Je vous annonce à partir de cette tribune que la wilaya d’El Tarf vient de bénéficier, respectivement, d’un nouveau programme pour le segment de l’aide à l’habitat rural, les souscripteurs de l’AADL qui sont au nombre de 1 079 personnes, qui ont déposé des demandes et qui n’ont pas été retenus, je leur demande un peu de patience parce que nous venons d’avoir les financements nécessaires pour l’exercice 2019, pour le LPA (logement public aidé), la wilaya a bénéficié déjà d’un programme et aura un autre quota.
En ce sens, je demande aux promoteurs de prendre en compte le nouveau décret exécutif inhérent, pour le LPL (logement public locatif) dont nous venons ce matin d’inspecter le chantier de 1 000 logements à El Tarf, on pourra dire, sans ambages, que c’est du logement promotionnel compte tenu de la qualité des matériaux utilisés dans la construction et, par ailleurs, il y aura des écoles et d’autres structures publiques au niveau des nouveaux sites. Le citoyen est dans l’obligation de veiller à la préservation et la sauvegarde de ses acquis. Egalement, je vous annonce que les logements finis et non distribués à cause des VRD seront pris en charge à 100% pour leur viabilisation. La demande de la wilaya en VRD sera satisfaite à 100%.»
Part ailleurs, le ministre fera deux annonces importantes qui sont inscrites dans la loi de finances de l’année prochaine, 2019. Il dira, en ce sens, que «dans le dessein de dynamiser le marché immobilier, les bénéficiaires de logements, tous segments confondus, pourront les revendre, après deux années de leur acquisition. Dans le cas où le logement sera vendu au cours des deux années sus-indiquées, le bénéficiaire doit rendre l’aide de l’Etat. Nous allons lancer, durant 2019, le nouveau segment du logement locatif pour ceux qui changent de lieu de résidence, à savoir d’une wilaya à une autre». Le premier homme du secteur de l’habitat a exhorté les directeurs de wilaya de son secteur à octroyer les projets aux entreprises de construction et aux 80 bureaux d’études locaux.
Interrogé par le Soir d’Algérie sur le dernier rapport de la Ligue algérienne des droits de l’Homme sur les difficultés rencontrées par les bureaux d’étude, dont 60% sont au bord de la faillite, M. Temmar a balayé d’un revers de main les conclusions dudit rapport, en affirmant sur un ton acerbe, que «le rapport de la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH), sur les bureaux d’étude est erroné. J’ai lu le rapport et je peux vous affirmer que tout ce qui a été rapporté est faux. Il faut savoir qu’avant d’exercer, un bureau d’étude doit être inscrit sur le tableau de l’Ordre des architectes. Il y a des lois qui régissent ce secteur».
Il est à signaler que le ministre a inspecté le chantier de 1 000 logements de type LPL sis à El Tarf et a procédé à la pose de la première pierre du chantier AADL des 400 logements sis dans la commune de Besbès et le projet de 600 autres logements de type location-vente AADL, situé dans la commune de Dréan. Cependant, pour rappel, le ministre a tenu une réunion dans la nuit de dimanche à lundi, avec les membres de l’exécutif, les 24 maires que compte la wilaya et des élus de l’APW au niveau du siège de la wilaya et à laquelle la presse n’a pas été conviée.
Lors ce conclave, le ministre a décidé de l’octroi de 2 000 aides à l’habitat rural, 500 logements de type LPA, 1 079 logements AADL et 150 milliards de centimes pour les sites dont les logements sont finis mais dépourvus de VRD (voiries et réseaux divers).
Reste que le talon d’Achille pour le décollage du secteur de l’habitat dans la wilaya se résume à plusieurs contraintes dont le manque de ressources humaines qualifiées, le manque d’agrégats, le manque d’études maturées, le rayon douanier et enfin le prix du mètre carré bâti qui reste en dessous de la moyenne nationale.
Daoud Allam
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Un mouvement de contestation a été observé dans la matinée d’hier, devant le siège de l’académie de la wilaya, par une cinquantaine de fonctionnaires dans les différents services des établissements scolaires de la wilaya des trois paliers de l’éducation parmi les employés de l’orientation scolaire, les conseillers de l’éducation, les adjoints d’éducation, le personnel de l’économat et les techniciens des labos, appelés autrefois troncs communs, se voyant lésés par les dernières classifications portées par la circulaire du secteur n°315/08.
A cet effet, les contestataires réclament selon le communiqué de presse remis par Me Aïssa D., président du bureau de wilaya du syndicat autonome de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef), à la commission technique commune entre le secteur de l’éducation et les syndicats de traiter les différents points sources de problèmes établis mentionnés dans le code particulier en vue d’œuvrer à la promotion et l’insertion des fonctionnaires dans un cadre d’égalité et la remise des droits. Comme on réclame la résiliation des postes et grades en voie de disparition en procédant à une promotion automatique dans le poste initial.
L’Unpef qui a réuni ses adhérents contestataires en face de la Direction de l’éducation, n’a pas omis de soulever les problèmes sociaux professionnels du personnel de l’orientation par l’établissement d’un code organisationnel et directeur des centres d’orientation tant attendu, de revoir la classification des adjoints d’éducation et des conseillers pédagogiques en prenant en compte leur diplôme et leur expérience professionnelle, de reclasser et faire bénéficier les techniciens de laboratoires des indemnités octroyées à leurs collègues exerçant dans le corps éducatif et, enfin, réclamer une justice envers le personnel des économats qui demandent le droit à des promotions dans le poste supérieur et les indemniser pour les postes de responsabilité selon la circulaire 308/04 et de trouver une solution adéquate et définitive à l’octroi de l’indemnité des 3 000 dinars en faveur des élèves démunis .
Après la lecture du communiqué remis à la Direction de l’éducation, les protestataires se sont dispersés dans le calme.
A. Laïdi
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La wilaya de Bouira qui a été touchée au mois de juillet dernier par l’épidémie de la fièvre aphteuse qui avait emporté une vingtaine de têtes bovines à Aïn Bessem, Aïn Turck et Aghbalou avant de la circonscrire en un temps record grâce à une campagne de vaccination intense, vient d’enregistrer un nouveau foyer à Saharidj, dans la daïra de M’chédallah.
D’après l’inspectrice vétérinaire de la wilaya de Bouira, Mme Oulebsir qui a confirmé l’information, il s’agirait justement d’un village dans la commune de Saharidj dont les éleveurs avaient refusé la vaccination de leur cheptel bovin au mois de juillet lorsque l’épidémie de la fièvre aphteuse avait été signalée dans plusieurs régions de la wilaya. Concernant l’origine de cette épidémie, l’inspectrice dira que d’après les premiers éléments en sa possession, celle-ci serait due à l’achat de nouvelles têtes depuis les marchés à bestiaux des autres régions. Or, et toujours selon elle, ses services ne cessaient de rappeler aux éleveurs les règles sanitaires à observer à savoir, outre l’hygiène dans et autour des étables, les éleveurs doivent éviter d’acheter de nouvelles têtes bovines depuis les marchés à bestiaux puisque, selon elle, dans la majorité des cas, les maquignons et autres éleveurs malhonnêtes écoulent leurs bêtes malades dans ces endroits qui échappent à tout contrôle, en les cédant à très bas prix. Cela étant, l’inspectrice rappelle que même avec la campagne de vaccination qui avait été menée au mois de juillet, une nouvelle campagne de vaccination a été lancée depuis le début du mois d’octobre dernier et devrait toucher tout le cheptel bovin de la wilaya estimé à quelque 40 000 têtes.
Pour rappel, la wilaya de Bouira a réceptionné fin septembre, 30 000 doses de vaccins contre la fièvre aphteuse et 20 000 autres contre la rage. La campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse est menée au quotidien y compris les week-ends par une soixantaine de vétérinaires conventionnés avec la DSA.
Y. Y.
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Comprend qui peut à ce qui se passe au sein de cet établissement hospitalier. Revoilà une gronde syndicale, et ce, après deux ans d’accalmie. Les trois formations syndicales de l’établissement hospitalier Chaâbane-Hamdoun vont se concerter pour lancer un mouvement de protestation, et c’est encore la même revendication, qu’il y a deux ans : le départ du directeur. Selon les responsables des sections syndicales, le personnel administratif ainsi que les blouses blanches vont passer à une autre étape de la revendication pour sensibiliser les responsables concernés à s’impliquer pour une sortie de crise qui perdure. A en croire les déclarations de certains, la situation risque de s’aggraver et pour cause, les hauts responsables auraient laissé faire…
Les syndicalistes dénoncent notamment les conditions de travail et un climat malsain, ce qui influe négativement sur la prise en charge des patients ; l’idée d’une grève illimitée reste une option à ne pas écarter. Aussi, la tutelle devrait intervenir pour apporter une solution et mettre fin à ce bras de fer qui n’en finit pas. Un autre mouvement s’est joint à ces revendications, l’association El Hayat des malades dialysés. Connaissant l’élan de solidarité de la population de Maghnia, il y a urgence pour éviter ne serait-ce qu’aux malades une autre épreuve de force.
M. Zenasni
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Plus dans l’air du temps depuis de longues années, le programme de planning familial fait son grand retour. La croissance démographique est à l’origine de son actualisation. A l’horizon 2030, la population aura atteint le seuil des 50 millions alors que le taux de natalité s’établit actuellement à 3,1. Le personnel de la santé et le mouvement associatif sont appelés à jouer un rôle dans la limitation des naissances.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Après le baby-boom qu’a connu l’Algérie durant les années 1990, l’urgence est aujourd’hui d’opérer un «retour à la normale» en matière de naissances. Toute une génération qui n’a pas connu les programmes de planification familiale va devoir se familiariser avec un discours plaidant pour la limitation des naissances. Actuellement, le taux de natalité est estimé à 3,1.
L’objectif serait de le faire baisser à 2,6. Comment ? En remettant en place les campagnes publicitaires destinées au grand public, vantant les mérites de la contraception. La grande famille de la santé, tous corps confondus, va devoir adapter son discours en fonction de ces objectifs.
Les gynécologues mais également les sages-femmes ont toujours fait de la sensibilisation et la promotion de la contraception. Ils devront néanmoins épouser les principes du programme national pour la maîtrise de la croissance démographique. Ce dernier, qui avait été adopté le 20 février 1983 avec pour finalité «de réguler le rythme excessif de la croissance de la population afin d’améliorer le niveau de développement économique et social, s’adresse en premier lieu à la famille». Très visible dans les années 1980, il a peu à peu quasiment disparu avant d’être remis au goût du jour.
Le ministre de la Santé l’affirmait clairement lors de la célébration de la journée mondiale de la Population, plaidant pour le renforcement du planning familial en Algérie, conformément aux objectifs de développement durable.
Mokhtar Hasbellaoui expliquait que la population algérienne passerait de 41,7 millions d’habitants à plus de 51 millions en 2030. Une croissance démographique que risque de ne pas suivre celle de l’économie et qui nécessite des mesures visant à freiner le taux de natalité en misant essentiellement sur la sensibilisation.
La question de l’accès aux moyens de contraception ne se pose presque plus. Les femmes disposent d’assez d’informations et peuvent prendre les décisions qu’elles jugent leur convenir ainsi que le moyen de contraception qui leur convient le plus. Actuellement, la proportion des femmes mariées âgées de 15 à 49 ans, ne connaissant aucune méthode de contraception moderne, est quasiment nulle actuellement, contre 74% en 1968.
L’utilisation de la contraception concerne 57% des couples mariés, contre 8% seulement en 1970 alors que plus de 80% des femmes concernées ont eu recours, au moins une fois, à la contraception.
Les statistiques font ressortir qu’actuellement, l’opposition déclarée à la planification familiale concernait 3,2% des non-utilisatrices pour des raisons liées au désir d’enfant ou à la crainte des effets secondaires sur la santé. Il ne s’agit plus aujourd’hui de convaincre les couples de la nécessité de recourir à la contraception mais surtout d’arriver à les faire adhérer à une politique qui vise non seulement l’espacement des naissances mais surtout la réduction du nombre d’enfants par famille.
N. I.
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Par Wahib AïT OUAKLI
La ruralisation du cadre urbain se poursuit dans une ville élue capitale de la Méditerranée.
Il aura fallu l’intervention de la wilaya pour décider de la démolition immédiate de constructions illicites dressées dans les parties communes des immeubles, très précisément dans les cours des bâtiments du secteur urbains d’El Makari, ex-Saint Eugène. Dans le sillage de cette démarche, les squatteurs ont été poursuivis en justice. La prise d’une telle mesure a été motivée par le rapport accablant élaboré par une commission d’enquête instaurée par la wilaya d’Oran. Celle-ci est composée des cadres du directeur du secteur urbain dudit secteur et du représentant des services techniques de l’Office de promotion et de gestion immobilière, l’Opgi. La ruralisation du cadre urbain se poursuit dans une ville élue capitale de la Méditerranée.
Or, toutes les lois interdisent les constructions illicites dans les cités, tout comme elles interdisent les squats opérés au nom de la sempiternelle problématique du logement. En effet, toutes les formes de dépassement dans ce domaine sont orchestrées au su et au vu de tout le monde. Les dernières en date sont constituées d’une vingtaine d’habitations ayant fait l’objet de transformations opérées par leurs propriétaires, ayant jugé utile de «relooker» les parties extérieures de leurs appartements sans toutefois prendre conscience que de tels travaux peuvent s’avérer fatals, quant à la solidité des bâtiments. Pris en flagrant délit, les concernés ont tout simplement été mis en demeure leur ayant été prononcées par les services communaux en collaboration avec la police de l’urbanisme. Un délai leur a même été fixé.
Cet ultimatum expiré, les propriétaires feront l’objet de poursuites judiciaires dans l’éventuel cas de leur résistance aux lois. Derrière le somptueux Front de mer est dressé un grand front des dépassements tous azimuts perpétrés en toute impunité. Des dizaines de caves et plusieurs autres dizaines de terrasses ont été squattées. Ce mal rampant a vu le jour pendant les années 1980 lorsque le parfum de la crise a commencé à se faire sentir. Certains, audacieux, sont allés jusqu’à commettre l’irréparable en s’accaparant des caves les transformant en lieux de commerces et autres ateliers. D’autres n’ont pas raté l’occasion marquée par la passivité et le laxisme du pouvoir local pour s’emparer des dizaines de caves pour les transformer en habitations les abritant eux et leurs familles. D’autres n’ont pas hésité à éventrer des immeubles entiers pour s’offrir des accès sur la rue. La situation s’est accentuée et aggravée davantage lors de la décennie noire.
La clochardisation de la cité a été généralisée à tel point que ce phénomène a pris des tournures fulgurantes un peu partout dans plusieurs communes et cités à l’image de Aïn El-Türck, Haï Es Sabah, Yaghmouracen. Si la ville est insalubre, ses bâtisses sont plus que morbides. Faut-il s’attendre ou attendre le syndrome marseillais ayant endeuillé récemment plusieurs familles, suite à l’effondrement d’un immeuble insalubre ayant fait plusieurs victimes dont des morts? À Oran, les chutes, partielles ou entières, des bâtiments sont devenues routinières. La mort apprivoise de près les occupants du vieux bâti.
Depuis plus de 20 années, l’on enregistre des sinistrés s’ajoutant à la longue liste des dommages collatéraux occasionnés par la gestion hasardeuse de la ville et son urbanisation et les constructions illicites endommageant les soubassements des immeubles. Stopper un tel fait a, à plus d’un titre, posé un sérieux problème? Par où commencer? Pour les spécialistes, la responsabilité incombe, en premier lieu, à l’Etat, représenté par le pouvoir local, en intervenant implacablement dès qu’une petite transformation illicite soit opérée. Ce n’est plus le cas dans cette ville où le vieux bâti revient de droit à des privés, gérant des dizaines d’immeubles ne tenant pas debout.
En effet, 80% des 1991 immeubles classés en zone rouge sont détenus par les particuliers vivant, dans leur majorité dans de somptueuses villas de Canastel, de Saint Hubert et des Palmiers, ne donnant signe de vie que pour ratifier les baux de location ou encore pour la perception des frais de location. Où sont donc passés les services techniques municipaux?
W.A.O.
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Par Madjid BERKANE
Ce sont deux millions d’Algériens qui ne communiquent plus et nourrissent les uns envers les autres un sentiment de haine et de méfiance, a alerté le professeur Khiati.
Alerte! Les nouvelles cités de logements distribués récemment par l’Etat constituent désormais un véritable foyer de prolifération de la violence et de la criminalité à l’égard des enfants en particulier et de la société en général. Ce SOS a été lancé hier par le professeur Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), lors de son intervention au forum de la Dgsn, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’enfance. «Ce sont deux millions d’Algériens qui ne communiquent plus et nourrissent les uns envers les autres un sentiment de haine et de méfiance», a ajouté le professeur, faisant allusion aux habitants de ces nouvelles cités.
La raison de cet état de fait, indique le conférencier, est l’absence des structures de loisirs et de détente sur place, ainsi que des structures d’accompagnement sur le plan psychologique. Au sujet de ce dernier point, l’invité du forum de la Dgsn a interpellé les pouvoirs publics à l’effet d’ouvrir sans délai des structures de prise en charge psychologique au niveau de ces cités. Mustapha Khiati, qui a loué par ailleurs les efforts de l’Etat concernant la préservation des droits des enfants, en instaurant de nombreuses lois en la matière, a fait observer que beaucoup d’efforts restent à faire. «Le problème de la déperdition scolaire qui touche chaque année 200.000 enfants âgés de moins de 16 ans est à résoudre en urgence», dira-t-il, plaidant l’ouverture de classes spéciales pour cette catégorie. «La vaccination en milieu scolaire contre la rougeole et la rubéole doit être aussi obligatoire», a insisté le professeur.
Le phénomène de la maltraitance des enfants est, selon Khiati, aussi inquiétant en Algérie. «Il y a 10.000 cas d’enfants maltraités enregistrés chaque année dont 2000 sont maltraités par leurs proches immédiats», souligne-t-il, appelant l’Etat à trouver les solutions idoines pour ce mal. S’exprimant en outre sur le phénomène de l’enlèvement d’enfants, le président de la Forem a indiqué qu’il y a confusion en ce qui concerne la terminologie en Algérie. «Il y a une grande différence entre les concepts: enlèvement, disparition et fugue. En Algérie, nous assistons plutôt au phénomène de la fugue. Les enquêtes engagées jusque-là ont affirmé cela», a-t-il soutenu, appelant les médias à éviter cette confusion.
7061 cas de femmes violentées en 2018
Présentant pour sa part une communication sur le phénomène de la violence contre les femmes en Algérie, à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la violence contre les femmes, Yasmina Khellas commissaire de police judiciaire, a indiqué que le taux de violence contre les femmes a baissé légèrement en 2018 par rapport à 2017. «Les services de la police judicaire ont enregistré en 2018, 7061 cas de femmes violentées contre 7553 cas en 2017», a-t-elle fait savoir, soulignant que cette baisse est due aux nouvelles lois promulguées par l’Etat. «La tranche des femmes qui subissent le plus de violences sont celles âgées entre 26 et 35 ans.
La violence corporelle est le type récurrent dans les cas enregistrés», dira-t-elle. «Le nombre important de cas de femmes violentées est enregistré à la maison familiale. Les auteurs de violences sont dans la plupart des cas des proches et des conjoints», a fait savoir la conférencière. Le nombre de femmes optant pour le retrait de leurs plaintes auprès des services de police, après leur dépôt, est encore important. «En 2018,763 femmes ont procédé au retrait de leurs plaintes», a signifié la conférencière. La méthode de la vidéo, pour l’enregistrement des plaintes des femmes au niveau des commissariats, n’est pas encore utilisée en Algérie. «La loi ne le permet pas pour l’heure. Cette méthode est évitée sciemment pour ne pas traumatiser doublement la femme», a expliqué la commissaire. La conférencière a fait savoir que la Dgsn mettra à disposition incessamment un guide mentionnant les droits garantis par les différents ministères pour les femmes. Ce guide sera disponible au niveau des commissariats de police.
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Par Mohamed BENHAMLA
Zetchi, semble-t-il, a appris de ses erreurs de casting lorsqu’«il avait perdu beaucoup de temps», notamment avec l’intronisation de l’Espagnol Lucas Alcaraz et de Rabah Madjer à la tête de cette sélection.
Heureux qui comme Kheïreddine Zetchi! Le président de la Fédération algérienne de football était sur un nuage après la victoire de la sélection nationale au Togo (4-1) et sa qualification pour la phase finale de la CAN-2019. Zetchi peut, désormais, pousser un grand ouf de soulagement, puisqu’il estime que cette performance est le fruit d’un dur labeur mené par plusieurs personnes au sein de son instance: les membres du staff technique ainsi que les joueurs. Chacun a apporté, selon lui, sa pierre à l’édifice pour en arriver là. Zetchi, semble-t-il, a appris de ses erreurs de casting lorsqu’«il avait perdu beaucoup de temps», notamment avec l’intronisation de l’Espagnol Lucas Alcaraz et de Rabah Madjer, à la tête de cette sélection. L’arrivée en grande pompe de Djamel Belmadi a eu l’effet escompté, en remettant de l’ordre au sein de l’EN et provoquer le déclic tant attendu.
«Belmadi et son staff travaillent jour et nuit»
Dans une interview accordée au site Kooora, Zetchi n’a pas tari d’éloges sur le sélectionneur national, Djamel Belmadi, estimant que dès les premiers jours de sa prise en main de la sélection, «il a apporté sa propre touche». «Ce qui est bien chez lui, c’est qu’il ne fait pas de différence entre les joueurs, qu’ils soient locaux ou expatriés. Tout le monde est mis sur un pied d’égalité. Lors de sa première conférence de presse, il avait déclaré que le seul critère de choix sera la capacité du joueur à apporter un plus à cette équipe. Au fil des jours, il a prouvé qu’il ne parlait pas dans le vide», a déclaré Zetchi. Et d’ajouter: «Dès le début, notre relation avec lui a été bonne. Il a ramené avec lui des membres compétents et ils travaillent jour et nuit pour recomposer une sélection forte. Les résultats arriveront avec le temps, j’en suis persuadé. En effectuant quelques changements, Belmadi a apporté sa touche à cette sélection et insufflé aux joueurs le désir d’aller au combat. Il est proche d’eux, pour les préparer psychologiquement à faire face à n’importe quelle situation.»
«Je ressens de l’optimisme»
L’interviewé n’a pas manqué de tacler, comme à son habitude, son prédécesseur, Mohamed Raouraoua. «à notre arrivée, nous avons hérité d’une équipe anéantie et il était très difficile de la remettre sur les rails. Aujourd’hui et au-delà de cette qualification, la sélection nationale a retrouvé le sourire, la hargne et l’envie d’aller chercher des victoires à l’extérieur, chose qui était quasiment inimaginable il y a quelque temps. Face au Togo, notre sélection a accompli son devoir de la meilleure des manières et cela va nous permettre de préparer la CAN dans de bonnes conditions. Après ce succès à l’extérieur, je ressens de l’optimisme», a-t-il dit.
«Ce n’est que le début»
Mais Zetchi ne veut pas se cacher derrière cette victoire à Lomé et la qualification pour le tournoi continental au Cameroun. Pour lui, il faudra continuer à travailler pour aller chercher quelque chose au Cameroun l’été prochain et pourquoi ne pas rééditer l’exploit de 1990, date de la seule consécration algérienne en coupe d’Afrique organisée en Algérie. «Ce qui a été réalisé n’est que le début. Il ne faudra pas se cacher derrière et dire qu’on est arrivé, car notre but est de revenir au premier plan et de réaliser quelque chose sur le plan continental», a conclu le premier responsable du football national.
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Par Chaabane BENSACI
Courant janvier 2019, les Libyens vont se retrouver à Tripoli pour finaliser la Constitution et ouvrir la voie aux élections législatives et présidentielle prévues par la médiation onusienne avant juin de la même année…
De tous les participants libyens présents à la Conférence internationale de Palerme, seul le président du Conseil présidentiel libyen, Fayez al-Sarraj, a paru nourrir un certain optimisme, allant jusqu’à constater, dans un entretien accordé au quotidien italien Corriere Della Sera, que des «progrès» ont été accomplis au terme des discussions des 12 et 13 novembre dernier. Fayez al Serraj a ainsi souligné que son pays attend «maintenant une Constitution» et qu’il lui faut pour cela organiser des élections au plus tard en juin 2019.
Si la venue aussi tardive que conditionnelle du maréchal Haftar a permis de sauver in extremis le climat et les perspectives de la conférence, rien ne permet encore d’affirmer que celle-ci s’est «très bien déroulée» et qu’elle fut «un succès». Le fait même que Fayez al Serraj ait jugé bon d’appeler les différentes parties libyennes à «respecter leurs engagements pris», lors de cette conférence qui a réuni outre les dirigeants libyens, l’envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, Ghassan Salamé, et plusieurs chefs d’Etat, de gouvernement et Hauts responsables d’une vingtaine de pays, notamment les pays voisins de la Libye (Tunisie, Algérie et Egypte) prouve que le défi demeure entier.
S’il faut saluer «le grand effort» mené par l’Italie pour l’organisation de cette conférence en réunissant tous les acteurs Libyens et une participation internationale, qualifiée de «remarquable» par le président du Conseil présidentiel libyen, on doit surtout se remémorer les engagements déjà exprimés à Paris en juin dernier et la suite qui leur fut donnée par ces mêmes parties au conflit dont le maréchal Haftar est à lui seul un exemple édifiant. S’agissant d’un processus que l’ONU entend conduire avec la même détermination et les mêmes effets, on ne peut que se montrer sceptique quant à une «résolution de la crise» tributaire de plusieurs interférences, de calculs à la fois géostratégiques et pétroliers et de rivalités dogmatiques.
Beaucoup se demandent, à cet égard, ce que diable, les Emirats arabes unis allaient-ils faire dans la galère libyenne, mais c’est ignorer la bataille sourde et criarde, tout à la fois, que la coalition conduite par l’Arabie saoudite au Yémen mène contre les Frères musulmans. Car bon nombre des milices islamistes qui règnent dans les trois régions de la Libye, et principalement dans la Tripolitaine, y sont attachées et c’est précisément ce contre quoi le maréchal Haftar, ennemi juré des islamistes et de leurs forces terroristes, affirme lutter sans merci. De leur côté, les milices de Misrata comme de Zintan ne veulent pas entendre parler d’une arrivée au pouvoir, sous quelque forme que ce soit, de l’ancien général de Maâmar El Gueddhafi, vaincu et fait prisonnier par les Tchadiens au Ténéré puis exilé aux Etats-Unis durant une vingtaine d’années.
Avec une fausse naïveté, al Serraj voit dans la réunion de Palerme une suite logique de celle de Paris. Le fait est qu’elles ont eu lieu, toutes deux, sous l’égide de l’ONU tandis que la prochaine devrait se tenir en Libye même, sous la houlette de l’envoyé des Nations unies, Ghassam Salamé. Apparemment, les conditions sont réunies pour que se tienne, en temps et en lieu voulus, cette troisième conférence, en principe courant janvier 2019, et si tel est le cas, à Dieu ne plaise, le chemin sera balisé pour la tenue des élections reportées à juin 2019.
Mais avant d’en arriver là, il faut réussir le pari majeur qui verra les Libyens approuver massivement la Constitution élaborée sous l’égide de la médiation onusienne et sans laquelle il ne saurait y avoir de quelconques consultations législatives ou autres.
Tel est bien l’immense défi qui se pose aux protagonistes de la crise! Et c’est le sens du message délivré par Fayez al Serraj quand il indique que «la commission chargée de ce travail, depuis deux ans, a déjà élaboré un document qui doit être voté par le Parlement et par référendum national». Un vote qui dépend largement du bon vouloir à la fois du maréchal Haftar et de son armée nationale libyenne autoproclamée et des milices précitées, sans parler des fauteurs de troubles permanents que sont les groupes terroristes comme Daesh et les mafieux rivés sur leurs multiples trafics d’armes, de drogue et de migrants. Dans ce magma toujours incertain, il est néanmoins réconfortant d’observer avec quelle foi et quel optimisme Fayez al Serraj poursuit son oeuvre de réconciliation.
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Par Saïd MEKKI
Les joueurs du cru qui seront convoqués pour le prochain stage en décembre devront montrer tout leur savoir-faire pour aspirer à faire partie de la sélection A
La sélection algérienne de football ne jouera son prochain match des éliminatoires de la CAN-2019 qu’en mars de l’année prochaine. Mais elle sera de retour sur les terrains dès le mois prochain avec un regroupement des «locaux» et un match amical programmé pour le 27 décembre face au Qatar à Doha. Parler des joueurs locaux, c’est aussi évoquer ceux qui étaient locaux et qui ont changé d’air en dehors du pays. Et là, il faut noter que le nouveau sélectionneur des Verts, Djamel Belmadi, fait bien confiance à ce type de joueurs, puisque pas moins de six éléments qui évoluent ou ayant exercé en championnat algérien ont été alignés dans le Onze de départ dimanche dernier face au Togo à Lomé, contribuant grandement au large succès décroché par les Verts (4-1), et ben évidemment à la qualification pour la prochaine CAN.
Il s’agit de Oussama Chita (USM Alger), Youcef Belaïli (ES Tunis) et Djamel Eddine Benlameri (Al-Shabab/ Arabie saoudite), Baghdad Bounedjah (Al-Sadd/Qatar), ainsi que les deux joueurs formés à l’Académie JMG/ Paradou AC: Youcef Atal (OGC Nice/ France) et Ramy Bensebaïni (Stade rennais/ France). L’ancien défenseur de l’USMA Ayoub Abdellaoui, actuellement au FC Sion (Suisse), a été incorporé en seconde période. Ce qui veut dire que les joueurs du cru qui seront convoqués pour le prochain stage en décembre devront montrer tout leur savoir-faire pour aspirer faire partie de la sélection A.
Le prochain stage prévu à la mi-décembre est prévu à Doha où il sera ponctué par deux matchs amicaux. La sélection algérienne devrait donc s’envoler vers Doha le 22 du mois prochain. Belmadi avait annoncé, il y a un mois environ, que deux matchs amicaux seront mis au programme de cette sélection, à commencer par celui du 27 décembre face au Qatar à Doha. Outre ce match, un second est prévu par le premier responsable du staff technique des Verts, qui a fait savoir qu’il est en train de coordonner avec Marcelo Lippi en vue de programmer un match amical face à la Chine.
Et lors de sa conférence de presse qu’il avait animée au CNT de Sidi Moussa, Belmadi a bien laissé entendre qu’il allait donner la chance aux joueurs issus du championnat local. Mieux encore, dans une de ses dernières déclarations après la qualification des Verts, il a également laissé entendre qu’il pourrait aussi convoquer pour ce regroupement d’autres joueurs évoluant à l’étranger citant même le nom de Baghdad Bounedjah qui sera en vacances à cette période. Après la large victoire contre le Togo (4-1) et la qualification des Verts à la phase finale de la CAN-2019, Belmadi est rentré au Qatar pour se reposer.
Son retour est prévu dans une semaine, voire au plus tard une dizaine de jours, afin de préparer ce stage.
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Après sa victoire au Togo, l’équipe nationale se retrouve face à une bonne nouvelle.
En effet il s’agirait du retour imminent de Fawzi Ghoulam à la compétition avec le SSC Napoli.
Une nouvelle qui réjouit Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’équipe nationale, qui avait des difficultés à trouver une solution durable pour le côté gauche de la défense.
Fawzi Ghoulam sera titulaire lors de la prochaine journée de la Serie A face au Chievo Vérone.
Ainsi le président du club napolitain a énoncé au sujet du retour du latéral gauche algérien: « C’est comme une nouvelle signature au mercato » .
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