Algérie 360

ALGER – Le long métrage « Rusty Boys » (garçons rouillés) du réalisateur luxembourgeois Andy Bausch, un réquisitoire pour le droit de vivre pleinement en dehors des maisons de retraites quel que soit son âge, a été projeté mardi soir à Alger.

D’une durée 107mn, ce film a été présenté en compétition du 9e Festival international du cinéma d’Alger (Fica) qui se tient à la salle Ibn Zaydoun de l’Office Ryadh El Feth depuis samedi.

« Rusty Boys » relate l’histoire d’un groupe de personnes âgées vivant de manière aventurière dans une maison de retraite au Luxembourg avant qu’une partie du groupe ne se fasse renvoyé.

En mauvais terme avec leurs familles, aucun des anciens pensionnaires de la maison de retraite ne peut s’installer chez ses enfants, ils mettent en place un projet de communauté autonome qui n’obéit à aucun des règlements des établissements classique et où chacun peut disposer de son temps comme il le souhaite.

Agés entre 65 et 86 ans, le groupe, qui a mis un point d’honneur à ne plus se laisser humilier ou dominer, se voit refuser les financements nécessaires et les agréments des autorités pour créer cette maison de retraite autonome et mettent en communs toutes leurs ressources pour mener à bien ce projet.

Cette aventure permet également à des pères de se réconcilier avec leurs enfants, à des mères de s’émanciper du contrôle de leurs filles et même à des pensionnaires de connaître l’amour encore une fois après plusieurs années de vie monotone.

Si le message de cette œuvre est claire, il est néanmoins véhiculé par une comédie dramatique qui a séduit le public nombreux présent à cette projection, même si de l’avis de certains spectateurs ce film « sort du registre habituel du Fiça ».

Le 9e Fica se poursuit jusqu’au 9 décembre avec cinq autres longs métrages en compétition dont « Le droit chemin » de Okacha Touita, « Une saison en France » du Tchadien Saleh Harounou, ou encore « L’autre côté de l’espoir » du Finlandais Aki Kaurismäki.

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La truffe (terface), produit de luxe par excellence, très estimé, une espèce de champignon non phanérogame, sans racines, sans fleurons, sans chlorophylle, produit extrait du sous-sol, sans semences, sans irrigation et sans labour, a fait son apparition avec un prix exorbitant.

Elle est actuellement récoltée dans le sud-ouest du pays et est proposée chez certains récolteurs au prix inimaginable de 5 000 DA le kg la truffe blanche et 3 000 DA le kg la truffe marron. Les quantités de pluie enregistrées dans la région sont très importantes pour une saison de bonne récolte, nous disent certains spécialistes.
En Europe, la truffe est appelée communément le diamant noir ; il existe plus de 32 variétés de truffes, mais la majorité ne présente aucun intérêt gastronomique. Les plus connues et les plus recherchées sont au nombre de quatre seulement. Telle la truffe noire du Périgord qui est cédée au prix de gros entre 230 et 450 euros le kg. Chez nous, aucune étude sur notre truffe n’est à signaler ; pour l’instant, on connaît deux à trois variétés seulement, sans pour autant en connaître les effets bénéfiques.

En gastronomie, sa consommation reste exceptionnelle, ses différents mets sont connus par la population de la région avec des recettes comme tagine, ragoût ou potage ; purée avec du beurre de brebis (refça) ; ragoût avec du couscous. Tandis que l’extrait et le zeste de la truffe sont utilisés par les habitants de la région pour les opérations chirurgicales (comme pansement) ou les maladies des yeux (trachome et conjonctivite).
B. Henine

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Plus de 25 tonnes de poisson blanc sont mensuellement exportées vers l’Espagne depuis le début de l’année 2018, selon M. Allali Mohamed, vice- président de la Chambre de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Aïn-Témouchent.
Les espèces exportées sont, entre autres, le thon rouge, la langouste, la langoustine, la crevette rouge, la crevette blanche et le poulpe. Cependant, les deux variétés très estimées pour leur valeur nutritive, à savoir le merlan et le faux merlan, sont pêchées en quantité très insuffisante et ne permettent pas leur exportation vers l’étranger. Elles sont importées de l’étranger par des personnes physiques.
Une équipe de vétérinaires est mise sur place pour s’enquérir de la qualité des deux variétés. Dans le but de satisfaire à la forte demande de consommation de ces deux espèces, l’entreprise d’import/export Abibas de Hasni Hadj en importe de l’Espagne. Durant les mauvais temps qui ont balayé la région bénisafienne, une importante quantité de merlan et faux merlan a été importée et acheminée vers les marchés locaux dans les méga-centres commerciaux à Oran, Alger et Constantine.
Paradoxalement, en dépit de la richesse de la côte témouchentoise en poisson blanc, les prix sont très excessifs et pas à la portée des familles au revenu mensuel très limité. A titre d’exemple, on peut citer les prix en moyenne du kilogramme : la langoustine à 4 500 DA, la crevette rouge 3 600 DA, la crevette blanche 2 300 DA, le poulpe 800 DA.
Notre source a précisé que seulement deux entreprises font l’export et l’import de poisson. En prévision de la fin de l’année en cours, le poisson blanc est très sollicité. La côte-ouest est réputée riche et variée en matière de poisson blanc. Les pouvoirs publics ont consenti des budgets importants pour accorder des facilités d’investissement et alléger les procédures administratives et réglementaires pour aider les pêcheurs locaux et le développement du secteur de la pêche et des ressources halieutiques, malheureusement, les prix restent inaccessibles aux petites bourses et même moyennes, et, par conséquent, toute cette production est acheminée vers l’Europe. Même le poisson des pauvres, en l’occurrence la sardine, son prix ne baisse pas en dessous des 300 dinars, voire 400 dinars le kilogramme, ce qui le rend inaccessible pour la plupart des citoyens de la wilaya de Aïn-Témouchent.
S. B.

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Pour marquer la journée internationale des personnes handicapées et à mobilité réduite, plusieurs rencontres ont été organisées à Oran, en collaboration avec le secteur de la santé, le corps médical et les institutions publiques.
Ainsi, l’accent a été mis cette année sur la médecine scolaire et les risques de scoliose chez les enfants et adolescents, en raison avant tout de la lourdeur des cartables et ensuite des mauvaises attitudes et positions en classe.

La scoliose est une déformation de la colonne vertébrale qui, si elle n’est pas prise en charge immédiatement par de la rééducation, peut entraîner des complications graves pouvant aller jusqu’à l’opération pour y remédier.
Par les chiffres, l’on apprendra que dans le milieu scolaire, ce sont en tout 179 cas de scoliose qui ont été dépistés par la médecine scolaire, et 259 cas suspects dans le secondaire.L’accent est mis sur l’importance de la prévention et du dépistage précoce. Celui-ci ne peut se faire qu’après une consultation rigoureuse des médecins de santé scolaire et cela dès le plus jeune âge. Il y a lieu aussi en termes de conseil de trouver les moyens d’alléger le poids du cartable des enfants.

La mise en place de casiers propres aux élèves; pour éviter qu’ils n’aient à porter chaque jour toutes ces affaires scolaires pourrait être étudiée. Il y aussi une éducation de bonnes attitudes à prendre à table, en classe pour éviter la déformation de la colonne vertébrale qui, non prise en charge devient un véritable handicap.
Fayçal M.

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D’après les informations du site culturel algérien Vinyculture  qui cite un communiqué de presse transmis par l’association des amis du musée Frantz Fanon, à l’occasion du 57ème anniversaire de son décès, la demeure de Frantz Fanon en Algérie sera bientôt transformée en musée.

Cette initiative, qui se déroulera à Blida, vise à rendre hommage à Frantz Fanon, qui demeure un personnage historique de part son engagement et sa pensée.

Pour rappel Frantz Fanon, avait consacré sa vie à la libération de l’Algérie, c’est également l’auteur du célèbre ouvrage « Les damnés de la terre », qui est une analyse profonde de l’aliénation coloniale et des guerres de libération.

Ainsi aucune date concernant la mise en place du musée n’a été communiquée.

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Le vaisseau amiral de KIA Al Djazaïr, le nouveau Sorento, rejoint désormais la brochette de véhicules assemblés dans l’usine Glovis de Batna. Il a été présenté dimanche dernier dans la nouvelle succursale, flambant neuf, de la marque à Blida. Un événement mis à profit par les responsables de Kia Al Djazaïr pour souligner les qualités intrinsèques de ce modèle de charme et aussi pour annoncer de nouveaux produits qui enrichiront prochainement la gamme du constructeur coréen en Algérie. Tewfik Arab, directeur général, précisera d’emblée que les prix de ce SUV seront rendus publics lors du Salon d’Oran prévu à partir du 8 décembre prochain.

Le nouveau Sorento arrive arborant un style subtilement revisité avec un accent particulièrement mis sur la modernité, le confort et l’élégance. Un regard qui captive grâce à de nouveaux blocs optiques Full LED qui lui confèrent une allure distinguée que rehaussent également les nouveaux feux arrière en LED. On signale de nouveaux feux de jour à LED positionnés en bas du bloc optique et qui sont alternés avec les clignotants. Et même les projecteurs anti-brouillard adoptent l’éclairage en LED et le design déjà décliné sur le Sportage.

Une qualité de finition en évolution
Le style du Sorento de 3e génération demeure toujours séduisant et accentue la rupture avec le passé. Il poursuit clairement la mission de séduction d’une clientèle de plus en plus exigeante à travers le monde et aussi en Algérie. Dans l’habitacle, le luxe et le raffinement se jouent des coudes et se disputent les espaces. La qualité des matériaux apporte sa dose de surenchère et offre au passager, dès qu’il s’installe à bord, ce sentiment d’embarquer en 1re classe. La planche de bord adopte un style empreint à la fois de modernité et de finesse. L’écran tactile de petite dimension proposé précédemment laisse la place à une offre plus généreuse de 7 pouces avec système Bluetooth et reconnaissance vocale. Le volant gainé de cuir se dote de quatre branches tout en accueillant les réglages audio et de téléphone.
Les sièges offrent des conditions de confort de limousine aussi bien à l’avant avec un bon maintien et de nombreuses fonctionnalités telles que les réglages électriques, chauffage et même climatisation, qu’à l’arrière où les passagers bénéficient de bons espaces aux jambes et des possibilités de réglage du dossier.
Il est à noter que le nouveau Sorento bénéficie de mensurations revues à la hausse, ce qui lui assure ainsi une habitabilité en évolution et  un volume de chargement appréciable de l’ordre de 605 litres.

Une boîte de vitesses à 8 rapports
Le nouveau Kia Sorento assemblé en Algérie est proposé en 3 niveaux de finition, une entrée de gamme, City Line en 4×2 et boîte de vitesses manuelle de 6 rapports, et deux hauts de gamme, Sensation 4×4 BVA et Gt-Line 4×4 BVA.

Toutes ces versions existent en 5 et 7 places. 
Au plan des équipements et sans nous attarder sur des lieux communs, nous citerons néanmoins la caméra panoramique, le hayon mains libres, radar de stationnement avant et arrière, sièges avant à réglages électriques, poignées de main en satin chromé, pédalier en aluminium, réglage de l’avancée du siège passager depuis la banquette arrière, seuils de porte avant finition aluminium éclairé, chargement sans fil de smartphone, climatisation automatique bizone, palette de changement de vitesse au volant, assistance au démarrage en côte, etc.
Quatre modes de conduite sont à la disposition du conducteur, Eco, Confort, Sport et Smart et adaptés chacun à un style et une configuration.
Sous le capot on découvre un bloc unique, le diesel 2.2 CRDI qui développe une puissance de 193 ch, pour un couple de 441 Nm dès les 2 750 tr/mn.
Il est associé, selon les finitions, à une nouvelle boîte de vitesse manuelle de 6 rapports et une autre automatique de 8 rapports.
Le nouveau Kia Sorento bénéficie d’une garantie de 5 ans ou
100 000 km.
B. Bellil

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Alors que le SUV e-tron Quattro, dévoilé au Mondial de l’automobile de Paris, s’apprête à faire ses débuts commerciaux, Audi annonce la suite de sa gamme électrique. Cela passera notamment par une berline sportive, annoncée fidèlement par l’e-tron GT concept, présenté au Salon de Los Angeles. Si elle partage son nom avec le SUV, cette nouveauté n’a que peu à voir techniquement avec ce modèle.

En effet, elle a surtout été développée avec le concours de Porsche. En effet, sous les lignes fuselées de l’e-tron GT concept, on trouve la plateforme de la Porsche Taycan, la future berline électrique du constructeur allemand, annoncée par le concept-car Mission E. D’ailleurs, l’Audi partage avec sa cousine une silhouette basse, qui conduit le constructeur d’Ingolstadt à la présenter comme un coupé quatre portes. Mais la ressemblance s’arrête au gabarit. Car l’e-tron GT apparaît immédiatement identifiable comme une Audi, avec son arrière fuyant qui rappelle l’A7 et sa calandre hexagonale.
Le recours à la plateforme électrique développée par Porsche présente un avantage non négligeable. Comme la Taycan, l’e-tron GT de série sera capable d’être chargée sous une tension de 800 volts, ce qui correspond à une puissance de 350 kW. De quoi récupérer une autonomie de 400 km en 20 minutes environ, la batterie annonçant une capacité de 90 kWh. A ce jour, ce sont donc les deux seuls modèles à annoncer pouvoir profiter de la puissance maximale des bornes rapide Ionity, actuellement en cours de développement au niveau européen.

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Pour ses débuts, Rivian fait coup double au Salon de Los Angeles 2018. Le jeune constructeur américain y dévoile en effet le SUV R1S aux côtés du pick-up R1T. Comme l’utilitaire, le modèle de tourisme est 100% électrique. Il en reprend la plateforme surnommée «skateboard» ainsi que de nombreux éléments techniques et esthétiques. Les deux véhicules partagent ainsi un look anguleux et des feux reliés par une bande lumineuse à l’avant comme à l’arrière. Le R1S mesure plus de 5 m de long et 2 m de large, et culmine à 1,82 m de haut, avec un empattement qui dépasse les 3 m. Ce mastodonte pèse 2 650 kg à vide. Il peut loger sept occupants. Les quatre moteurs étant installés au niveau des roues, il dispose d’un coffre avant de 330l et d’un espace de 180l à l’arrière en configuration sept-places. L’instrumentation est entièrement digitale.
Rivian compte proposer trois configurations mécaniques. La première combine une batterie 105 kWh et une puissance de 408 ch pour une autonomie d’environ 390 km.
La seconde associe une batterie 135 kWh et une puissance de 764 ch (!) avec un autonomie de 500 km. La dernière combine une batterie de 180 kWh avec une puissance de 710 ch pour une autonomie de 660 km. Le constructeur promet à la fois des performances de sportive et de véritables aptitudes en tout-terrain. Rivian compte lancer la production de ses véhicules en 2020 et annonce un prix de départ de 65 000$ (environ 57 600€) pour le R1S.

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Parmi les documentaires programmés dans cette 9e édition du Festival international du cinéma d’Alger, Libre de Michel Toesca, sélectionné et primé à Cannes, dresse le portrait d’un homme exceptionnel : Cédric Herrou qui mène un combat épique contre «le racisme d’Etat».
Comment appréhender Cédric Herrou, ce paysan anarchisant qui a fait de l’aide aux migrants, son cheval de bataille contre une artillerie politico-judiciaire ? Comment filmer à échelle humaine cette énorme question des réfugiés sans verser dans le misérabilisme ou les bons sentiments ? Michel Toesca est un habitant de la vallée de la Roya où des damnés fuyant la guerre ou la misère traversent les Alpes, venant d’Italie, pour pouvoir déposer leur demande d’asile en France.
Le réalisateur est un ami de Cédric Herrou, un agriculteur de 39 ans qui s’occupait tranquillement de ses oliviers et de ses poules avant de rencontrer les premiers migrants, dont beaucoup d’enfants et de bébés, malmenés par les affres du voyage, affamés et épuisés. Il ne s’est pas posé beaucoup de questions avant de les héberger, les nourrir et les soigner avec l’aide d’autres habitants de la vallée.
Seulement, il découvrira que les belles valeurs humanistes proclamées par la République française ne s’appliquaient pas toujours sur le terrain. Gendarmes, police des frontières, préfecture et justice mèneront alors contre lui une guerre sans merci à coups de restrictions, gardes à vue et condamnations. Mais ils ne savaient pas qu’à travers le combat pour la dignité et l’accueil des réfugiés, c’est sa propre liberté que Cédric Herrou défend.
Michel Toesca filmera durant trois ans la beauté de la résistance, la laideur de la répression et des procédures et la vie en commun (parfois avec une centaine de migrants) dans cette petite baraque de la Roya. Il le fera avec beaucoup d’admiration, voire de vénération, pour le personnage de Cédric, lequel portera le film avec autant de conviction que d’humilité ; il incarne son militantisme, il ne le proclame jamais ; il transpire la liberté et l’humanisme, il ne les théorise pas.
Libre est un film à la fois sensible et virulent, dans ses images et sa mise en scène, car il ne se contente pas de dresser un portrait flatteur d’un résistant ; il montre et accuse la cruauté d’un système gangréné par la xénophobie, le racisme et la peur de l’autre.
Sarah H.

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La 12e édition du Festival d’Ahellil (28-30 décembre) rendra un hommage au défunt Moulay Slimane Seddik, connu sous le nom de Moulay Timi,  ardent défenseur du patrimoine, a-t-on appris jeudi à Timimoun (Adrar) du commissaire du festival, Ahmed Djouli.
Cette initiative traduit une reconnaissance aux efforts déployés durant toute sa vie par le défunt (décédé cette année) au service du patrimoine de la région et son accompagnement de chercheurs dans leurs travaux, à l’instar de l’académicien Mouloud Mammeri et autres chercheurs et gens des médias, a-t-il précisé.
Vingt-quatre (24) troupes relevant d’associations s’intéressant au patrimoine Ahellil et une quinzaine d’autres de différents genres folkloriques sont attendues pour animer ce festival qui se déroulera dans la capitale du Gourara (Timimoun). Une conférence est également prévue, en coordination avec le laboratoire saharien pour le catalogage du patrimoine algérien (université d’Adrar) et le bureau de wilaya d’Adrar de l’association   Beit Echiir  (Maison du poème), et sera animée par des académiciens et des chercheurs. La conférence, qu’abritera la bibliothèque publique de lecture à Timimoun, traitera de divers thèmes liés au patrimoine ancien d’expression amazighe, en plus de la présentation d’exemple de créativité dans la poésie zénète que célèbre la région à cette occasion.
Les visiteurs de l’oasis Rouge (Timimoun) auront aussi l’opportunité d’apprécier des facettes de l’art Ahellil ancien lors de soirées prévues au Théâtre de plein air de la ville.

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Un Colloque international sur le patrimoine culturel et le développement durable sera organisé, aujourd’hui mercredi et demain jeudi, à Tlemcen, a-t-on appris des organisateurs.
Mis sur pied par l’université Aboubekr- Belkaïd de Tlemcen, sous le thème «Industrie du tourisme en Méditerranée», cette rencontre permettra d’aborder certains sujets liés aux moyens de concilier  développement durable,  tourisme et   legs culturel, d’associer les médias dans la promotion des zones archéologiques pour attirer les touristes et faire connaître les produits d’artisanat et leur commercialisation.

Ce colloque, organisé en collaboration avec la Direction du tourisme et de l’artisanat, le Musée public national de la calligraphie islamique, l’association  El Mouahidine, la Ligue juvénile des activités culturelles de Tlemcen, vise à débattre des moyens pour améliorer l’image touristique dans le bassin méditerranéen, impliquer les médias dans la promotion de ce secteur et des sites archéologiques. Il s’agira également de sensibiliser les touristes sur la nécessité de préserver les sites visités, a souligné la conservatrice du patrimoine au musée public précité, Mme Nacer Nadjet. Parmi les thématiques retenues figurent la situation du tourisme en Algérie et ses perspectives, le rôle de la presse dans le développement touristique, des monuments et des musées, la société civile dans le développement touristique, la politique nationale en matière de protection du patrimoine archéologique, entre autres. Des spécialistes, venus de différentes wilayas et de plusieurs pays arabes, prendront part à ce colloque, précise-t-on.

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125 g de farine, 100 g de sucre en poudre, 2 œufs, 40 g de beurre, 40 g de sucre glace, un sachet de levure chimique, un citron, une cuillère à soupe de lait 

Préchauffez votre four à 170°C (thermostat 6). Beurrez un moule à manqué.
Râpez la peau du citron pour en extraire le zeste. Pressez la chair pour obtenir le jus. Réservez, mélangez le sucre avec le zeste et le jus du citron.
Séparez les jaunes des blancs, battez les blancs en neige, les jaunes avec le sucre au citron, puis ajoutez le lait. Versez la farine et la levure, puis le beurre fondu. Mélangez avec une spatule. Incorporez les blancs en douceur à la pâte. Saupoudrez le moule de sucre glace. Quand la pâte est prête, versez-la dans le moule. Enfournez pendant 25 min. dans un récipient hermétique.

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Des morceaux d’agneau coupés de préférence dans l’épaule, 1 chou vert, 200 g de fèves fraîches, 1 c. à soupe de graines de coriandre, 1 c. à café de smen, 3 c. à soupe d’huile, sel et poivre 

Epluchez les fèves, lavez-les et coupez le chou en gros morceaux. Dans le bas du couscoussier, mettez l’huile, la viande, les graines de coriandre, le sel, le poivre et 2 litres d’eau.
Portez à ébullition à grand feu, puis laissez cuire à feu doux pendant 40 minutes. Vérifiez le niveau du bouillon et goûtez-le de temps à autre pour rectifier éventuellement l’assaisonnement. Ajoutez les fèves et le chou. Laissez cuire encore 20 min. Préparez le couscous, ajoutez le smen. Mettez le couscous dans un plat, posez la viande, les fèves et le chou par-dessus et servez chaud.

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Amar Ghoul propose de «réinventer» Novembre et ce, à travers une nouvelle initiative politique à même de «faire table rase du passé» et se concentrer sur le présent et surtout l’avenir de l’Algérie.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Le président du TAJ a bien des idées en tête. Reprenant à son compte une démarche lancée par Saïd Sadi, Ghoul appelle tout simplement à la «réinvention de Novembre», mais certainement pas dans la version voulue par le fondateur et ex-président du RCD.
Un indice de taille confirme cela, l’ancien ministre des Travaux publics qui animait, hier, une conférence de presse dans la perspective du premier congrès du parti qu’il dirige, prévu les 13, 14 et 15 du mois courant, soutient que cette rencontre «sans exclusive» qui devra réunir tous les partenaires politiques, sociaux, économiques, patronat et société civile dans tous ses compartiments, se tiendra «sous le haut patronage du président de la République».
Voilà un préalable qui ne manquera certainement pas de refroidir bien ceux parmi l’opposition qui seraient tentés d’y prendre part. Et Ghoul ne s’arrête pas à cette «appropriation» ou cette «personnalisation» puisque, selon lui, ce conclave devrait accoucher d’un «consensus national» dicté, explique-t-il, par la «situation compliquée» du pays. Car c’est là une démarche lancée, en premier par le FFS depuis 2014 et à laquelle la direction du TAJ avait réservé un «accueil froid» comme le reste de ses pairs de l’allégeance. Et si l’initiative était inspirée du «haut» dont il se réclame ?
Le président du TAJ ne répond pas clairement à cette interrogation même s’il estime qu’elle est motivée par les «développements en interne, dans la région et à l’international, les difficultés, les capacités limitées du pays et l’augmentation et la diversification des aspirations des nouvelles générations».
Pour lui, il s’agira, à l’issue de cette conférence, d’«immuniser le pays des dangers et des menaces qui le guettent, de réaliser un consensus national pour une Algérie nouvelle, de fortifier et de moderniser nos institutions, de concevoir une vision à même de solutionner les problèmes économiques et sociaux du pays et arrêter une vision prospective et globale pour l’Algérie à l’horizon 2050».
Préférant qu’elle se tienne «avant» la prochaine présidentielle, le président du TAJ ne voit pas d’inconvénient à ce que cette conférence nationale se tienne après avril 2019. Une conférence «plus importante» que cette présidentielle.
M. K.

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«C’est parce que l’Etat a donné tout ce qu’il fallait au sport en matière d’infrastructures sportives et c’est parce que les résultats sont en deçà des attentes tant à l’échelle locale que continentale et mondiale, nous allons organiser des états généraux du sport en janvier prochain». L’annonce est de Mohamed Hattab qui était, hier, l’hôte de la wilaya de Bouira.
Le ministre de la jeunesse et des sports qui a longuement écouté les explications du DJS concernant les indicateurs du secteur au niveau de la wilaya, n’était que trop convaincu de la nécessité d’aller vers un tel rendez-vous, surtout, rappelle-t-il, que tout comme la wilaya de Bouira, a bénéficié de près de 300 projets depuis 1999 à nos jours alors que depuis l’indépendance , elle n’en avait eu que 26, de même à l’échelle nationale et à travers toutes les wilayas du pays, les projets durant les 20 dernières années sont de l’ordre de 7 396 projets contre 1 317 entre 1962 à 1999.
Autant dire qu’aujourd’hui, alors que les infrastructures sont en nombre suffisant, force est de constater que les résultats n’ont pas toujours suivi ; bien au contraire.
Aussi, et pour toutes ces raisons, le ministre a indiqué qu’il est nécessaire aujourd’hui d’aller vers les états généraux du sport ; où il sera question d’une rencontre nationale sous le haut patronage de Monsieur le président de la République, et durant laquelle, seront conviés des experts nationaux et les spécialistes afin de faire le diagnostic , l’état des lieux et sortir avec des recommandations pour booster le sport en Algérie et pouvoir faire des projections avec obligation de résultats à moyen et long terme. «Et ce sera, l’un des deux thèmes qui seront abordés lors des états généraux, et sera consacré aux sports dans le futur, comment l’appréhender et se préparer dès à présent pour être compétitif», dira encore le ministre.
Outre le secteur du sport, et c’est parce que le ministère est celui du sport et de la jeunesse, il sera également question, dira encore le ministre Hattab, des états généraux de la jeunesse qui seront organisés vers fin janvier-début février.
Cependant, et contrairement au sport où la parole sera donnée aux spécialistes et autres experts, là, la parole sera plutôt donnée aux jeunes.
Durant cette rencontre nationale, qui sera également sous le haut patronage du président de la République, «nous allons accompagner les jeunes, les écouter et leur donner l’occasion de décider de leur avenir et parler de leurs penchants afin que les infrastructures sportives et de jeunesse qui leur sont dédiées, ne soient plus abandonnées», dira encore le ministre qui ajoute «les jeunes aujourd’hui sont à l’ère de la digitalisation et c’est à eux de décider des activités qui puissent les attirer vers ces infrastructures et les extraire de la rue et ses fléaux».
En somme, l’Algérie avec les moyens colossaux qu’elle a insufflé dans le sport et les infrastructures, avec ces dizaines de stades réalisés, et les 12 OPOW qui seront réhabilités durant l’année 2019, les centaines de piscines olympiques et de tant d’autres salles omnisports et d’infrastructures sportives réalisées à l’échelle nationale, se doit de réclamer des résultats auprès des personnes qui sont à la tête de ces infrastructures, et pouvoir être à l’écoute des jeunes qui constituent la majorité de la population pour réussir à les faire profiter de ces infrastructures et faire des champions de demain et dans toutes les disciplines.
Cela étant, lors de sa visite du stade Opow Rabah-Bitat de Bouira qui est en cours de réhabilitation avec la réalisation d’une troisième tribune de 5 000 places, qui sera fin prête pour que le stade atteigne les 15 000 places ; le ministre a été étonné d’entendre le président de la section féminine de l’athlétisme, lui dire que le directeur de l’Opow refuse l’ouverture des vestiaires aux filles ne serait-ce que pour se changer. Sur place, il prendra la décision de suspendre le concerné de ses fonctions en rappelant que ce comportement est indigne d’un responsable.
De même, le ministre qui a été interpellé par un cadre du sport au niveau de la daïra de M’chédallah, au sujet du directeur de la piscine de M’chédallah qui gère cette infrastructure à sa guise en privant des centaines de citoyens de la commune de ses services. Le ministre a promis de faire toute la lumière sur cette affaire et de sévir si les faits dénoncés par ce cadre sont avérés.
Pour finir, disons que c’est un ministre décidé à sévir contre tout ce qui sent le bricolage et le passe-droit qui s’était rendu hier à Bouira. Espérons que les états généraux qu’il prévoit pour son secteur soient à la hauteur de ses attentes et de ses intentions, car allant toutes dans le sens positif pour le sport national.
Y. Y.

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Dix pays de la Méditerranée occidentale ont adopté, hier, au bout de deux jours de travaux, le projet de mise en œuvre de l’initiative pour le développement durable de l’économie bleue en Méditerranée occidentale. Trente et un projets communs liés aux activités maritimes ont été identifiés et seront lancés prochainement. Une première réunion d’évaluation sur l’avancement des projets sera tenue au premier trimestre 2019. Pour mener à bout ces projets, les parties prenantes de cette initiative ont appelé à la création d’un fonds spécial.

Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – C’est fait. L’initiative pour le développement durable de l’économie bleue en Méditerranée occidentale (Ouestmed) a pris forme hier après l’adoption du projet à travers une feuille de route établie lors de la réunion des ministres des dix pays participants.
Dix pays, l’Algérie, la France, l’Italie, la Libye, Malte, le Maroc, la Mauritanie, le Portugal, l’Espagne et la Tunisie, en présence du représentant de la Commission européenne et du secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, ont réaffirmé leur engagement pour le développement de l’espace marin.

Ces derniers ont réussi à définir six axes prioritaires d’actions communes. Il s’agit des pôles d’activités maritimes, de la biodiversité et la conservation et restauration de l’habitat marin, la consommation et la production durable, le développement de la pêche et de l’aquaculture durable et des communautés côtières, le développement et la mobilité des compétences, la sécurité maritime et la lutte contre la pollution marine. D’ailleurs, selon le SG du ministère de la Pêche français, la mer méditerranéenne est l’une des plus polluées au monde. A elle seule, elle abrite 250 milliards de déchets micro-plastiques et plus de deux tiers du stock de poisson sont surexploités. Ainsi, le directeur de la pêche au ministère de l’Agriculture, Taha Hammouche, a annoncé que 31 projets au total ont été formulés par les parties prenantes. Il a également souligné que ces projets seront lancés prochainement, et qu’il faut trouver d’autres mécanismes de financement, outre les 19 millions d’euros alloués par l’Union européenne pour cette initiative, afin de concrétiser ces projets.
La cagnotte actuelle dédiée à cette initiative s’élève, selon lui, à plus de 300 millions d’euros générés à travers les bailleurs de fonds. Cependant, dit-il, au-delà de ce financement, les parties prenantes ont lancé un appel pour doter l’initiative Ouestmed d’un fonds spécial.
L’Algérie, souligne M. Hammouche, prend part à l’ensemble de ces projets, définis par rapport aux priorités et aux besoins de chaque pays participant ajoutant qu’il s’agit d’un début et que ce ne seront pas les seuls projets qui seront lancés.
M. Hammouche a, également, indiqué qu’une première évaluation de ces projets sera faite au premier trimestre de l’année prochaine pour voir le niveau de leur concrétisation.
La liste des pays prenant part à l’initiative Ouestmed n’est pas close. Les participants ont indiqué que les actions de l’initiative demeurent ouvertes à la participation des autres pays méditerranéens qui partagent les mêmes ambitions.
L’adhésion de nouveaux membres reste, cependant, tributaire de l’accord préalable des membres initiaux.
S. A.

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La réflexion est engagée au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur en vue de permettre au privé d’investir dans le secteur des services universitaires. Dans un premier temps, il sera question de permettre aux opérateurs privés de construire et gérer des résidences universitaires.

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L’Algérie est à la recherche non seulement du développement de son économie, mais également des techniques pour mettre la production de cette économie en conformité avec les normes internationales. Pour ce faire, le ministère de l’Industrie et des Mines lance le mois de la qualité.
C’est à l’Institut national de la productivité et du développement industriel (Inped) de Boumerdès qu’a été lancé ce programme qui durera tout le mois de décembre. Diverses activités liées au management et au développement industriel qualitatif seront organisées à travers le pays.
L’Inped, qui compte des décennies d’expérience dans le concept du développement industrie, particulièrement dans le secteur de la formation des cadres moyens ou cadres dirigeants pour le compte de l’industrie algérienne et que dirige présentement Fouzia Osmani, ne manque, en effet, pas d’arguments pour jouer un rôle moteur dans la recherche de la qualité. Selon la directrice générale de l’Inped, qui a animé une conférence à cette occasion, l’importance de ce mois de la qualité n’est plus à démontrer. «L’importance de l’infrastructure de qualité pour l’économie nationale n’est plus à démontrer et les objectifs assignés à ce mois de qualité est la mobilisation de l’ensemble des acteurs, à savoir pouvoirs publics, opérateurs économiques, universitaires et consommateurs autour de la qualité. Il s’agit également de promouvoir l’infrastructure nationale de qualité et enfin il est utile de vulgariser les actions et programmes de développement de la qualité et de l’évaluation de la conformité entrepris par les pouvoirs publics.»
Détaillant l’infrastructure de qualité (IQ), l’oratrice l’a définie en six concepts. Il est question de la métrologie, de la normalisation et des essais, de la qualité et de l’innovation, de l’évaluation de la conformité y compris la certification et l’accréditation, de la sécurité industrielle et, enfin, de la propriété industrielle.
Sur le plan interne, l’Inped dispense des formations de fond ou complémentaires, dont la qualité est reconnue, aussi bien pour les cadres intermédiaires que les cadres dirigeants d’entreprises – plusieurs ministres et P-dg sont passés par l’Inped —. Le MBA, dans ses trois versions (général, finances, ressources humaines) est destiné aux cadres dirigeants.
Madame Osmani assure que les programmes de formation sont conçus par des compétences algériennes.
Abachi L.

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Après une phase aller à mettre aux oubliettes, 16e au classement avec 10 points, trois points défalqués par la Ligue de football professionnel (LFP) lors de la première journée, le CR Belouizdad a connu son pire début de saison.
Une situation chaotique tant au niveau administratif que technique qui avait, d’ailleurs, poussé les supporters du Chabab à faire des sit-in pour réclamer une meilleure prise en charge du club. Et après le rachat du club par Madar-Holding (ex-SNTA), rachat des actions du CSA/CRB, et l’arrivée de Saïd Allik comme manager général, les choses commencent à bouger dans le bon sens, au grand bonheur des fans.

Aussitôt installé, l’ancien président de l’USMA a commencé par remettre de l’ordre dans la maison du Chabab. Profitant de la trêve hivernale, Saïd Allik a engagé le coach Abdelkader Amrani, l’entraîneur champion d’Algérie en titre. Celui-ci, conscient de la difficulté de la tâche, accepte de relever le défi ; celui de relancer le CR Belouizdad et lui éviter le purgatoire. «Les choses avancent quand même, mais pas au rythme qu’on souhaitait. La situation du CRB est très compliquée. Un tas de dossiers que nous devons régler dans l’immédiat afin de pouvoir avancer sereinement sur les autres aspects que je peux qualifier d’urgent», avait déclaré Allik sur les colonnes de Compétition qui explique que parallèlement à la volonté d’assainir la situation des dettes des anciens joueurs au nombre de 38 qui se sont plaints à la CRL, qu’il considère comme le dossier «le plus compliqué», avec son équipe, il reste persuadé de sauver l’équipe de la relégation. «Ce que je peux dire, est que nous avons hérité d’une situation très compliquée et qu’il va falloir fournir des efforts énormes pour qu’il y ait un aboutissement.

La seule chose sur laquelle je peux être affirmatif, est que tous les moyens seront mis pour sortir le CRB de cette crise». Et pour repartir sur de bonnes bases, la nouvelle équipe dirigeante du Chabab a organisé un stage bloqué à l’Ecole de l’hôtellerie de Aïn Bénian (ESHRA) durant lequel le staff technique compte apporter sa touche. Ayant entamé sa mission dimanche avec sa nouvelle équipe, Amrani est entré dans le vif du sujet en arrêtant un programme adéquat. «Si nous avons annulé le stage prévu en Turquie, c’est pour des considérations purement techniques et administratives. On ne pouvait absolument pas rester sur le programme initial et que les nouvelles recrues rejoignent le regroupement avec plusieurs jours de retard. Nous avons, donc, jugé mieux que changer de lieu de stage qui se déroule à Aïn Bénian», précise Saïd Allik. Côté effectif, plusieurs noms sont annoncés du côté de Laâqiba, mais le manager général du CRB évoque les restrictions budgétaires. «Si nous n’avons pas encore recruté de nouveaux joueurs, c’est parce que nous n’avons pas encore réglé les dettes envers la CRL.

Ce dossier nous prend beaucoup de temps et nous force à dépenser beaucoup d’énergie pour le régler, d’autant plus que sur le plan réglementaire, le CRB n’est pas autorisé à recruter tant que le seuil des dettes au niveau de la CRL ne soit pas baissé au niveau autorisé». Toutefois, des pourparlers sont entamés avec certains éléments susceptibles de renforcer les rangs du Chabab. Pour ce qui des joueurs à libérer, Allik précise que la liste sera arrêtée incessamment. Et c’est Lotfi Amrouche, maintenant dans le staff technique, avec Amrani qui devrait arrêter la liste, selon Allik. «C’est à Amrouche d’en décider. C’est lui qui connaît l’équipe mieux que qui que ce soit.

Il est donc, le mieux placé pour prendre une telle décision». Avec l’arrivée d’Abdelkader Amrani à la barre technique du Chabab, les supporters estiment que l’équipe est en mesure de se relancer…
Ahmed Ammour

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Il était l’une des figures marquantes de ces générations de joueurs qui ont posé les premiers jalons pour que, une dizaine d’années après l’indépendance, la JSK jouisse de l’enviable statut qui est le sien depuis pas loin d’un demi-siècle maintenant. Il en était le charismatique capitaine, l’entraîneur-joueur, le dirigeant puis le sage auquel on demandait conseil lorsque ça ne tournait pas très rond dans la maison kabyle.

Ainsi, Amar Haouchine, celui qu’on appelait affectueusement Dda Amar, s’est éteint dans la journée de dimanche à l’âge de 90 ans après une vie bien remplie, consacrée en grande partie à son club de cœur qu’il rejoignit juste après l’indépendance, lorsque le football avait de nouveau droit de cité en Algérie. Deux décennies plus tôt, comme nombre de Tizi-Ouzéens, alors adolescent, il signait sa première licence à l’Olympique de Tizi-Ouzou (OTO) pour ensuite s’autoriser un court crochet par la France où il s’en est fallu de peu pour qu’il signe à Marseille pour ensuite endosser, donc, le maillot du club de sa ville natale.

Acteur de la grande épopée qui mena la JSK de l’Honneur en Nationale 2 puis en Première division qu’elle ne quittera jamais depuis l’accession en 1969, Dda Amar a joué un rôle prépondérant à partir de sa tour de contrôle au milieu de la défense d’une équipe qui a dû faire face à une adversité qui reste encore dans les mémoires de tous les anciens. Dda Amar est, donc, parti rejoindre ces dizaines de vaillants hommes qui ont écrit en lettres d’or leur nom sur le livre d’histoire d’un club à part. Depuis hier, le vieux capitaine repose auprès d’eux, dans le cimetière de M’Douha où il a été enterré, en présence d’une foule immense.
M. Azedine

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