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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Aïn Defla: 450 cartes Chifa attribuées par la DAS aux personnes démunies atteintes de cancer en 2018

Thu, 12/06/2018 - 14:30

Ces 450 personnes malades et démunies qui viennent d’obtenir la carte Chifa que délivre la Cnas, avec un taux de couverture de 100% percevront en plus une aide mensuelle de 3 000 DA dans le cadre du programme d’aide forfaitaire sociale (AFS) viennent compléter la longue liste des 850 personnes atteintes et adhérentes à l’association El Fedjr présidée par Mme Malika Mekki dont le siège se situe au chef-lieu de wilaya de Aïn Defla.

Selon cette dernière, pratiquement toutes les personnes adhérentes bénéficient maintenant de la carte Chifa qui leur ouvre droit à l’obtention de médicaments gratuitement, médicaments qui coûtent souvent très cher mais indispensables pour lutter contre la maladie. Selon Mme Mekki, n’ont pas eu droit à cette carte les personnes qui ne sont pas en règle avec la Casnos, des personnes qui, de par le passé avaient une activité lucrative mais n’ont pas payé les cotisations dont elles étaient redevables. Comme n’ont pu bénéficier de cette couverture sociale, les personnes relevant de cas exceptionnels telle cette femme atteinte d’une tumeur cancéreuse et que le mari a abandonnée avec ses enfants, sans ressources. Toujours selon la présidente du bureau de wilaya de l’association El Fedjr, sur les 850 malades enregistrés, on compte 554 femmes et 60 enfants de 2 à 16 ans.

On indique que si chez les femmes, ce sont les cancers du sein et du col de l’utérus qui sont les plus fréquents, chez les hommes, ce sont la prostate et le colorectal qui sont le plus touchés. Sur le plan géographique, la fréquence la plus élevée des atteintes tumorales se situe dans les communes de Djelida, Khemis Miliana, Sidi Lakhdhar et autre Tachta dans la daïra d’El Abadia. En ce qui concerne le suivi médical et thérapeutique au niveau de la wilaya, il demeure très faible notamment dans le secteur public. En effet, la wilaya de Aïn Defla a acquis au milieu des années 2 000, un scanner pour chacun des 4 EPSP, El Attaf, Aïn Defla, Khemis Miliana et Miliana à plus de 5 milliards l’unité. A ce sujet, il semble qu’on s’est précipité pour acquérir ces appareils très coûteux sans se soucier de la disponibilité de radiologues. De ce fait, ces équipements sont restés inutilisés bien que opérationnels. Ce n’est que depuis peu, que 2 radiologues ont été affectés dans le cadre du service civil, par le ministère de la Santé et qui usent des scanners de Miliana et de Aïn Defla, tandis que ceux de Khemis Miliana et d’El Attaf, ils n’ont jamais été utilisés depuis leur installation il y a de cela 13 ans.

Quand on sait qu’un examen au scanner avec sa lecture coûte autour de 2 0 000 DA dans le secteur privé, on comprendra que pour les malades sans ressources, fragiles, sous-alimentés et mal logés, qui n’ont, très souvent, même pas le moyen pour se payer un voyage en transport en commun, ce n’est donc pas donné, d’autant plus que la carte Chifa ne couvre pas ce genre d’examens. Il est à noter aussi que malgré les multiples appels à la solidarité avec des malades, appels qu’a lancé à maintes reprises via la radio, l’association n’a reçu en tout et pour tout que 20 millions de centimes de la part de bienfaiteurs alors que ces malades ont besoin de nourriture, de couvertures, d’appareils de chauffage même d’occasion, de lait, de matelas, de poches sanitaires…
Karim O.

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Cela s’est passé un 6 décembre 1961… Décès de Frantz Fanon

Thu, 12/06/2018 - 14:29

Considéré comme l’un des fondateurs du courant de la pensée du tiers-mondisme,  il «crée» le concept de solidarité entre peuples opprimés, qu’on retrouve dans « Masque blanc peau noire ».

Né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France, en Martinique, Frantz Fanon est le troisième d’une famille de huit enfants. Son père est fonctionnaire des douanes et sa mère tient un petit commerce. Il fait ses études secondaires au lycée Schoelcher et a comme professeur Aimé Césaire. Adolescent, il rêve de devenir avocat ou chef d’orchestre.

En 1943, la Martinique vit sous le régime de Vichy avec un gouverneur militaire, l’amiral Robert. Fanon part en dissidence pour l’île voisine de la Dominique, alors possession anglaise, et rejoint les Forces française libres. Après un séjour au Maroc et en Algérie, il débarque à Toulon avec les troupes du général de Lattre de Tassigny. Il est blessé en traversant le Rhin. Démobilisé, il rentre en Martinique, passe son baccalauréat et revient en France où il s’inscrit à la Faculté de médecine de Lyon. Fanon obtient un diplôme de médecine légale et de pathologie tropicale, se spécialise en psychiatrie et passe une licence de psychologie. En 1952, il publie son premier livre « Peau noire, masque blancs ». La même année, il épouse Josie Dublé dont il aura un fils, Olivier, en 1955.

Après avoir été interné à Saint-Alban sur Limagnole (Lozère) dans le service du docteur Tosquelles, un républicain espagnol exilé en France, Frantz Fanon se présente au concours du médicat des hôpitaux psychiatriques. Il souhaite être nommé en priorité en Martinique ou au Sénégal (Il écrira dans ce sens à Senghor). Il postule également pour l’Algérie. Son premier poste sera Pontorson, en Normandie, non loin du Mont Saint-Michel.

En décembre 1953, il arrive à Blida-Joinville. Malgré les résistances de l’administration et de la plupart de ses collègues français, il introduit dans son service des méthodes révolutionnaires. Il « libère » les malades enchaînés- au sens propre- et met un terme à leurs conditions de vie carcérales. Il crée une école d’infirmiers des hôpitaux psychiatriques. Le chanteur Abderrahmane Aziz collabore avec lui. C’est de cette époque que datent ses contacts organisés avec les militants nationalistes.

Après le déclenchement de la lutte de libération nationale, son service sert d’abri aux militants et aux djounoud. Il accueille chez lui et cache les responsables de la wilaya IV, notamment Krim Belkacem et le colonel Sadek.

En juillet 1956, Frantz Fanon écrit une lettre de démission à Robert Lacoste. Cette lettre reste sans réponse. En janvier 1957, il est expulsé d’Algérie avec sa femme et son fils âgé d’un an et demi. C’est durant la fameuse grève des huit jours. Il décide de rompre avec sa nationalité française et se définit, désormais, comme Algérien.

Il rejoint l’organisation du FLN à l’extérieur, à Tunis, où avec Abane Ramdane, il travaille au département information. Il effectue un bref séjour au Maroc où il participe à la création d’El Moudjahid. Il retournera à Oujda en 1959 pour soigner des membres des transmissions de l’ALN.

En 1958, Fanon écrit « L’An V de la révolution algérienne. Sociologie d’une révolution ». Dès 1958, il participe à des conférences panafricaines et en janvier 1960, le GPRA le nomme représentant à Accra (Ghana). Comme le sera plus tard Alger, Accra est alors la plaque tournante des mouvements de libération du continent. A cette époque, il rencontre Amilcar Cabral, Holden Robertto, Félix Moumié, Lumumba.

Il échappe durant cette période à plusieurs attentats au Maroc et en Italie. C’est à cette même époque qu’il entame l’étude du Coran.

En décembre 1960, alors qu’il est en mission à Tunis, on découvre qu’il est atteint d’une leucémie. Le GPRA l’envoie d’abord à Moscou puis à l’hôpital de Bethesda aux Etats-Unis où il meurt le 6 décembre 1961, quelques mois avant l’indépendance de l’Algérie, à l’âge de 36 ans.

De février à mai 1961, il avait écrit « Les Damnés de la terre » qui parait chez Maspero, une semaine avant sa mort.

Frantz Fanon a été enterré à la frontière algéro-tunisienne, en territoire algérien, au lieu-dit Aïn Soltan. Le 25 juin 1965, il a été réinhumé au cimetière de chouhada d’Aïn Kerma (El Tarf).

Fanon laissera derrière lui un héritage inégalable : une pensée clairvoyante et subtile qui reste étonnamment d’actualité plus de cinquante ans après sa mort. Il aura aussi brillé par ses engagements d’un point de vue national et international. Aujourd’hui, un grand boulevard de la capitale et l’hôpital où il a exercé à Blida portent son nom.

Synthèse Babzman

Sources :

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Guelma: Les produits de la ruche à l’honneur

Thu, 12/06/2018 - 14:25

L’exposition du miel de la Kabylie, de la Mitidja… très renommé dans certaines régions du pays attire depuis le début de semaine de nombreux visiteurs, sur la placette de l’emblématique Théâtre régional du centre-ville de Guelma. Elle a été organisée pour présenter exclusivement sur ses étals les produits de la ruche sous toutes leurs formes, leurs couleurs et leurs saveurs.

Au niveau des stands, des apiculteurs, de la ville des Roses, de Chelghoum Laïd, Tizi Ouzou, Boumerdès et Tipasa, ont expliqué pleinement aux visiteurs les bienfaits de l’alliance du miel d’oranger, de gelée royale et de propolis… Autant de professionnels ou d’amateurs exerçant l’apiculture comme loisir, ont démontré leur travail tout le long de l’année, ainsi que la qualité des produits, laquelle sera en vente et la dégustation sur place, exclusivement ce jour-là. « C’est l’occasion exceptionnelle d’échange de connaissances entre les visiteurs et les apiculteurs», estime une enseignante, quinquagénaire, des sciences naturelles dans un lycée de la ville, indiquant que le monde des abeilles constitue un lien entre les hommes et la nature.

L’organisation de l’exposition a été confiée à une association nationale dédiée à l’environnement et aux produits du terroir. Le monde du miel d’abeilles est aujourd’hui admiré par un public éclairé d’amateurs d’apiculture, et très convoité par les adeptes des produits naturels, dont les bienfaits restent peu connus, selon des spécialistes. Cette exposition qui dure une semaine est, donc, l’occasion de faire découvrir au grand public l’univers de l’abeille, et les autres produits de la ruche. Enfin, pour certains visiteurs rencontrés sur les lieux, les prix sont hors de portée des petites et moyennes bourses, «par exemple le litre de miel est compris entre 2 800 et 4 400 DA».

Noureddine Guergour

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ANSEJ de Jijel: 5 861 microentreprises et 15 000 postes d’emploi créés

Thu, 12/06/2018 - 14:20

5 861 microentreprises ont été créées depuis la création de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) totalisant 14 702 postes d’emploi dans différents secteurs d’activités jusqu’au 31 octobre 2018, a affirmé Abdewaheb Zeghbibe cadre au sein de cette instance.

Le même responsable a ajouté que le créneau des services vient en pole position en matière du nombre des projets montés avec 1 251 projets soit un taux de 21,35%, suivi par le secteur agricole avec 937 micro-entreprises montées soit un taux de 15,99%, le BTHP avec 931 projets soit un taux de 15,89%.

Bouhali Mohammed Cherif

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Mostaganem: Les créances de la Sonelgaz s’élèvent à 1,8 milliard de DA

Thu, 12/06/2018 - 14:18

Les créances de la Société de distribution gaz et électricité de Mostaganem s’élèvent à plus de 1,8 milliard de DA, a souligné le responsable de la cellule de communication de la Sonelgaz dans un communiqué.

La SDO est confrontée à de nombreux clients qui n’arrivent pas à honorer leurs engagements pour s’acquitter de leurs dettes en énergie. Les créances impayées se chiffrent à la fin du mois d’octobre à 1,8 milliard de DA et les chiffres augmentent d’année en année puisque à la même période du mois d’octobre 2017, la dette se soldait à 1,7 milliard de DA.Les créances chez les abonnés ordinaires s’élèvent à 852 millions de dinars ce qui représente 47% de la totalité des créances puisque la Fonction publique (administrations et entreprises économiques) ne semble pas être un bon payeur avec une dette estimée à 776 millions de DA et le plus récalcitrant des clients demeure l’APC de Mostaganem avec une créance de 541 millions.

Cette dette a tendance à s’accumuler depuis ces dernières années dans cette municipalité. Cette situation a influé négativement sur le fonctionnement de cette société. Ainsi, après de moult et mises en demeure, la SDO de la wilaya de Mostaganem semble décidée à passer à la vitesse supérieure en ce qui concerne le recouvrement des créances de ses abonnés. La trésorerie est passée au feu rouge donc en situation lamentable en raison des dettes, la direction de la Sonelgaz a décidé ainsi de passer à la vitesse supérieure en optant en pareil cas à la coupure de l’électricité et du gaz pour les mauvais payeurs et aller même jusqu’aux poursuites judiciaires.

A. Bensadok

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Tlemcen: Le massacre continue sur le réseau routier urbain

Thu, 12/06/2018 - 14:14

Mais enfin, jusqu’à quand les pouvoirs publics continueront à tolérer les agressions sur le réseau routier ? N’importe qui peut entamer des travaux sans se soucier de la remise en l’état. Et que dire alors quand ce sont des entreprises publiques qui sont à l’origine de ces dégâts.

A travers l’ensemble de la wilaya, c’est le même constat, le réseau routier se dégrade chaque jour un peu plus, et pour cause, après les travaux effectués sur la voirie par les différentes entreprises étatiques, la remise en l’état n’est plus assurée par les intervenants sur le réseau routier. Il faut souligner que c’est à partir d’une simple demande, auprès des APC, qu’une autorisation de voirie est délivrée aux différentes entreprises, qui, une fois les travaux terminés, disparaissent. Pourtant, il y a quelques années, une circulaire d’Ahmed Ouyahia faisait obligation aux intéressés de la remise en l’état dans les vingt-quatre heures après la fin des travaux. Mais alors, à qui incombe aujourd’hui la responsabilité de cet état de fait ? Faut-il rappeler qu’une grande opération de bitumage était lancée à travers toute la wilaya, tous les axes routiers, y compris les routes et chemins secondaires ont été refaits, à la satisfaction aussi bien des automobilistes que des piétons Cette opération de grande envergure a certainement coûté beaucoup d’argent.

A ce train-là, faute de réaction et de mesures coercitives à l’encontre des auteurs de ces dégradations, le réseau routier ressemblera à ce qu’il était au début des années 1990. Dans la commune de Mansourah, certains citoyens n’en ont cure, la loi, ils l’ignorent, ils défoncent la route sans qu’ils soient inquiétés. Où est donc passée la police de l’urbanisme ? Il suffit de se rendre à Imama (400 logements Bouhannak) pour constater les dégâts. C’est le moment où jamais, les présidents d’APC doivent réagir et sanctionner tous ceux qui portent atteinte à ce bien public, qu’est la voie publique et surtout ne délivrer une autorisation de voirie qu’après un engagement de la remise en l’état. Au carrefour, à proximité du stade et du centre de formation des 400 logements, une crevasse géante s’est formée au milieu de la route après des travaux hydrauliques, un peu plus loin, un petite dalle recouvrant les câbles d’Algérie Télécom s’est effritée depuis longtemps, exposant les automobilistes à un grave danger. Civisme et impunité ne feront jamais bon ménage. Alors…
M. Zenasni

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Mila: Démission du maire de Chelghoum Laïd

Thu, 12/06/2018 - 14:13

Une réunion restreinte a regroupé autour du wali et, tenue au siège même de son cabinet (lundi 26 novembre), 19 des 23 membres élus à l’APC de Chelghoum Laïd dont le P/APC. Cette dite réunion a été provoquée par le responsable de l’exécutif de wilaya, monsieur Amieur Mohamed, dans le but de débloquer une situation conflictuelle qui n’a que trop duré et qui a conduit à une paralysie de ladite municipalité, portant préjudice aux intérêts des citoyens, en premier chef.

Lors de cette réunion donc, toutes les parties en conflit ont campé sur leurs positions, refusant de céder la moindre concession à l’autre, chose qui a poussé le wali à menacer de dissolution, pure et simple, cette dite assemblée si aucun dénouement ne serait trouvé dans les plus brefs délais. Et c’est, apparemment, suite au discours tenu par le premier responsable de wilaya, lors de la réunion en question, que des tractations ont eu lieu entre les uns et les autres et qui ont abouti, en fin de compte, au dépôt de la démission du poste de P/APC, de monsieur Abdelali SAF, en session extraordinaire et en présence de tous les membres du conseil communal et du chef de daïra de Chelghoum Laïd, commune qui connaîtra, prochainement, un nouveau président qui sera issu de la même formation majoritaire, en l’occurrence, le FLN.
A. M’haimoud

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Le rendez-vous électoral d’avril 2019 s’éloigne de plus en plus: Quel scénario pour la présidentielle ?

Thu, 12/06/2018 - 13:59

De nouveaux éléments se mettent progressivement en place dans le monde politique offrant davantage de visibilité dans l’évolution des évènements liés à l’échéance de 2019.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Ces éléments viennent cette fois-ci d’une partie intimement insérée dans les cercles réputés proches du pouvoir et sur lesquels se base ce dernier dans sa démarche décisionnelle. Amar Ghoul vient d’appeler à l’organisation d’une conférence de consensus national inclusive sous l’égide du président de la République.
Officiellement, l’initiative a pour objectif d’offrir un cadre de débat autour de toutes les grandes questions nationales et de réunir tous les Algériens autour d’une même démarche pour «une nouvelle Algérie». Le responsable du TAJ, mouvement politique membre de la coalition présidentielle, réputé pour ne s’avancer que sur les terrains sûrs, explique, ensuite, que la sensibilité de la situation en cours relègue les élections à venir à un plan «secondaire» et ne ferme en aucun cas la porte «aux autres initiatives». Lesquelles ? Contacté, le porte-parole du parti s’est exprimé en ces termes, hier : «Nous entendons, dit-il, beaucoup de rumeurs, de choses qui se disent un peu partout au sujet de la présidentielle, on parle de report, de prolongation du mandat présidentiel en cours, nous, on ne sait rien, mais si les parties que nous invitons à prendre part à cette conférence soulèvent le débat eh bien, nous en débattrons. La porte est ouverte à toutes les discussions car la situation le demande.
Le pays est face à de gros problèmes, économiques, sociaux, il y a la drogue, les harragas, nous devons tous dépasser nos divergences afin de parvenir à réunir toutes les forces existantes.» La même source indique que le cadre officiel offert à cette initiative est le congrès que TAJ s’apprête à tenir et que des invitations officielles ont commencé à être envoyées à tous les «partis agréés, les partenaires économiques, sociaux…»
Amar Ghoul vient-il de fournir les premières réactions recherchées par les initiateurs des appels lancés en faveur d’une prolongation du mandat présidentiel en cours ? Attentifs aux moindres éléments permettant de prendre la température, ces derniers ont, en apparence, matière à moudre. Dans l’entourage de Moussa Touati et de Abderrezak Makri, l’heure était, de toute évidence, à l’attentisme, ces derniers étant toutefois confortés (il y a quelques heures encore) de ne pas avoir enregistré de rejet catégorique de l’option soumise à débat.
L’appel en question était, il faut le dire, au centre de l’actualité ces derniers jours. Les propos du responsable du FNA (Front national algérien) ont été appuyés par le leader du MSP qui a eu à s’exprimer par deux fois sur le sujet au cours de la semaine écoulée.
Intervenant sur sa page Facebook puis sur son compte Tweeter, Abderrezak Makri a insisté sur la nécessité d’entamer des discussions sérieuses sur la situation en cours la jugeant dangereuse au point de nécessiter une réflexion portant sur la possibilité d’un report de l’élection présidentielle. Jusqu’à l’heure, aucun des acteurs politiques en question n’a, cependant, offert d’éléments de réflexion permettant d’entrevoir les bases juridiques ou autres pouvant permettre la concrétisation d’une telle idée.
Selon des sources proches de ces milieux, il semblerait que la réflexion soit portée sur la nécessité de mettre en place une démarche qui permettra de légitimer le fait par consensus. Exactement ce que semble dire Amar Ghoul en filigrane. Non seulement ce dernier fait savoir que la conférence à laquelle il appelle ne ferme pas la porte «à tout ce qui se dit» mais tient à préciser qu’elle se tiendra sous le patronage du président de la République, désireux, en d’autres termes, de voir «l’unification des rangs» s’opérer pour dépasser l’impasse actuelle.
C’est la mission dont semble aussi investi le nouveau responsable du FLN. Propulsé de manière inattendue au-devant de la scène politique, Moad Bouchareb semble incarner l’homme chargé d’opérer un changement de cap qui semble déjà en cours, d’ailleurs. Depuis son arrivée, ce dernier œuvre davantage à la réunification des rangs d’un parti miné par les dissensions internes et semble très peu disposé à s’épancher sur le sujet de la présidentielle. Depuis son arrivée à la tête du FLN, il ne s’est pas exprimé de manière ouverte sur la candidature de Bouteflika, préférant utiliser le mot «soutien».
Au terme de la rencontre qui s’est déroulée mardi après-midi avec un ancien secrétaire général du FLN, Moad Bouchareb a rappelé que «le Président est encore là et que son mandat n’a pas expiré (…)». Sa position tranche de manière très évidente avec celle de Ould-Abbès qui a fait de la présidentielle son cheval de bataille depuis l’été dernier. D’abord prudent, puisqu’il a invité les journalistes à faire la nuance entre un appel à la candidature et la «continuité», il a paru s’emballer quelques semaines avant son départ en annonçant ouvertement la candidature de Bouteflika à un cinquième mandat.
Le RND et les autres membres de la coalition n’ont pas suivi comme à l’habitude, préférant garder une ligne de démarcation évidente. Le président du MPA (Mouvement pour l’Algérie), Amara Benyounès, est demeuré et demeure jusqu’à l’heure le seul membre de la coalition à ne pas s’être exprimé sur les élections à venir, indiquant que le moment ne s’y prête pas. Le fait a été inévitablement perçu et analysé comme étant le reflet des incertitudes qui planent actuellement.
Lors d’une récente sortie, Amara Benyounès a ajouté que «le Président sait sur qui compter lors des moments difficiles». Contrairement à ce qui aurait dû se produire, le débat en cours sur la scène politique s’est écarté de manière très visible de la présidentielle de 2019 en termes de préparatifs et de programmes à présenter. Le consensus recherché pourrait se situer à un autre niveau…
A. B.

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Après six ans d’interruption: Le Maroc et le Polisario reprennent langue à Genève

Thu, 12/06/2018 - 13:49

Après une interruption longue de six ans, le Front Polisario et le Maroc ont relancé les pourparlers, hier, pour se poursuivre aujourd’hui, au Palais des nations de Genève, en Suisse.

M. Kebci – Alger (Le Soir) – S’il est important du fait qu’il constitue une étape importante dans la mesure où il déterminera la suite des événements dans le processus de règlement de ce conflit vieux de 43 ans, il est juste question lors de ce conclave auquel prennent part notre pays et la Mauritanie en tant que pays voisins et observateurs, d’évoquer les prochaines étapes du processus de règlement onusien et brosser un bilan des développements survenus depuis l’échec des négociations de Manhasset aux Etats-Unis, il y a six ans, en 2012 et entamées cinq ans plus tôt, en 2007. Préambule à l’ouverture «d’un nouveau chapitre dans le processus politique», comme le souligne, par ailleurs, la lettre d’invitation adressée en octobre dernier aux deux parties en conflit par Horst Köhler, le représentant personnel du secrétaire général des Nations-Unies pour le Sahara Occidental.
Il s’agit de jauger de la disponibilité du Makhzen à se départir de son refus de ce que prévoit l’ONU dans ses résolutions garantissant au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination, dont celle adoptée en avril 2018 (2414) qui avait appelé les deux parties au conflit à «reprendre les négociations, sans conditions préalables et de bonne foi».
Ce qui est loin d’être le cas puisque le Royaume chérifien a, ces derniers temps, multiplié les manœuvres et autres déclarations via lesquelles il signifie on ne peut plus clairement son refus de toute solution au conflit autre que celle qu’il préconise ; une autonomie du Sahara Occidental sous sa souveraineté ; soit l’exact contraire de l’initiative onusienne. Et pas que cela, les responsables marocains font tout pour bilatéraliser le conflit avec l’Algérie en sus de tentatives de contestation de la légitimité du Front Polisario, en mettant en avant un autre mouvement qui lui serait concurrent.
Ce qui est déjà contraire à l’esprit de l’initiative onusienne. C’est une manière pour eux, soutiennent des observateurs, «de saborder la rencontre d’aujourd’hui avant qu’elle ne commence». Les mêmes observateurs rappellent aussi «les dernières tentatives avortées du Maroc de bilatéraliser le conflit du Sahara Occidental avec l’Algérie».
Ces velléités de Rabat de torpiller cette reprise des pourparlers avec le Front Polisario voilent mal sa crainte de se retrouver dos au mur, surtout que la cause sahraouie a enregistré ces dernières années d’importantes avancées, marquées notamment par les verdicts de la CJUE, établissant la distinction entre le Maroc et les territoires sahraouis occupés. Ceci sans oublier le fait que le Conseil de sécurité de l’ONU a réduit le mandat de la Minurso de douze à six mois afin de sortir le conflit du statu quo. Un statu quo qui, du fait qu’il l’arrange, fait tout pour le prolonger indéfiniment.

Une autre victoire pour le Polisario
A noter que la reprise des pourparlers entre le Polisario et le Maroc intervient le jour même où le Tribunal de l’Union européenne (UE), saisi par le Front Polisario, juge que l’accord sur l’aviation civile conclu en janvier 2018, entre l’Union européenne et le Maroc, est sans application au territoire du Sahara Occidental et à son espace aérien. Une décision à valeurs de victoire «diplomatique» et «juridique» pour le Front Polisario dont il s’est félicité en ce sens qu’elle permet de «dégager un édifice complet de souveraineté: la terre, la mer et l’espace aérien, alors que le pouvoir politique européen s’égare dans des contournements du droit, la juridiction européenne, pour une troisième fois, statue de manière explicite sur la question de souveraineté». Une décision qui montre, aussi, selon le coordinateur entre le Polisario et la Minurso, M’hamed Khadad, «l’amateurisme et l’absence de vision de la Commission européenne qui affirmait ces jours-ci qu’avec le soi-disant procédé d’extension, elle allait apporter la sécurité juridique, et ce, alors qu’elle avait simplement oublié dans son raisonnement qu’il existait un espace aérien sahraoui ! Tout est à refaire».
M. K.

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Produits interdits à l’importation: L’association des commerçants appelle à l’abandon de la procédure

Thu, 12/06/2018 - 13:46

L’interdiction de l’importation de plusieurs produits n’a pas eu l’effet escompté. Le volume des importations est resté le même, estime l’Association des commerçants et artisans algériens (ANCA). Elle appelle à l’abandon de cette mesure et sa substitution par des taxes permettant de protéger la production nationale.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – L’Association des commerçants et artisans algériens (ANCA) avait applaudi, dans un premier temps, la publication de la liste des produits interdits à l’importation. Près d’une année plus tard, elle change d’avis à ce sujet.
Tahar Boulenouar, son président, explique, en effet, que les objectifs annoncés sont loin d’être atteints ni en matière de baisse des importations, ni en matière d’encouragement de la production locale.
La facture de l’importation est restée la même, dit-il, et la production locale n’a pas augmenté menaçant de créer un déséquilibre dans l’offre et la demande. Boulenouar explique qu’au lieu que ça soit le volume des importations qui baisse, c’est le nombre d’importateurs qui a diminué, créant des situations de monopole. D’un autre côté, certains producteurs locaux ont profité de l’occasion pour augmenter leurs prix. Il en conclut que la mesure aura été totalement inefficace puisque, à quelques semaines de la fin de l’année, la facture d’importations avoisine les 45 milliards de dollars et que le volume des produits alimentaires, premiers concernés par l’interdiction, est toujours de l’ordre de 8 à 9 milliards de dollars.

Comment protéger la production nationale ? Le président de l’ANCA propose l’augmentation des taxes tout en mettant en place des mesures d’accompagnement des producteurs locaux pour éviter de déséquilibrer le marché. Tahar Boulenouar propose d’encourager les importateurs à devenir producteurs en leur offrant des facilitations notamment en ce qui concerne les procédures administratives mais également l’accès au foncier qui constitue l’une des plus grandes entraves. Il propose de créer des zones d’activités spécialisées qui regrouperaient les producteurs d’une même filière en abandonnant le schéma actuel des zones industrielles où se côtoient des industries n’ayant aucun lien les unes avec les autres. L’ANCA a, d’ailleurs, installé la commission des importateurs qui aura, entre autres, pour mission de maintenir le contact avec les pouvoirs publics en constituant une force de proposition.
N. I.

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Programme de développement des régions: Des formations «améliorées» pour les cadres et élus

Thu, 12/06/2018 - 13:38

Décentralisation et déconcentration, deux concepts qui reviennent très souvent ces derniers temps dans le discours officiel, l’urgence étant de prendre à bras-le-corps la question vitale du développement des régions. C’est ainsi qu’il est question de formation et des élus et des cadres de manière plus insistante, volet que prendra en charge le ministère de l’Intérieur qui initie, depuis quelques années déjà, des sessions du genre.

A écouter Nouredine Benaïdja, le directeur de la formation au ministère de l’Intérieur, hier sur le plateau de l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3, la formation est à mettre au chapitre des préoccupations majeures tant, désormais, elle vise à l’élargir à «tous les niveaux» entre cadres de l’administration et élus. Un programme a déjà cours dans ce sens mais l’on a pensé, selon le directeur de la formation au ministère de l’Intérieur, à dispenser des formations «améliorées», plus adaptées pour permettre de prendre en charge les questions de développement au niveau local.
L’aspect formation qui s’impose notamment après l’issue de la rencontre gouvernement-walis de la semaine dernière, puis suivant le constat selon lequel, jusqu’à très récemment encore, beaucoup d’élus et de fonctionnaires n’arrivaient pas à saisir la nuance fondamentale entre décentralisation et déconcentration. Ce qui n’est pas en soi surprenant du fait de la complexité des deux concepts qui, il est vrai, se rejoignent, voire se complètent.

C’est un peu ce à quoi s’est attelé à expliquer le directeur de la formation au ministère de l’Intérieur, hier sur le plateau de l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3. La formation qui, comme le soulignait M. Benaïdja, permettra à la longue d’assurer la qualité du service dû aux citoyens, le but ultime recherché par les pouvoirs publics.
«L’instauration de nouvelles méthodes de gestion et l’amélioration de ce qui existe déjà permettront de hausser le développement de nos collectivités locales à des niveaux satisfaisants», a assuré le directeur de la formation au ministère de l’Intérieur avant de s’étaler sur le transfert de compétence vers les collectivités locales, un transfert vers les élus (c’est-à-dire la décentralisation) ou un transfert vers les cadres locaux (la déconcentration), mesures qui nécessitent donc une formation adéquate pour les uns et les autres. Ceci est d’ailleurs soulevé dans le projet du code des collectivités territoriales «qui est en maturation au niveau du ministère», un code à travers lequel sont explicitées les nouvelles prérogatives dévolues au niveau local, commune et wilaya.

Ce qui explique donc l’importance de la formation devant être dispensée en direction de tous les gestionnaires locaux, personnels élus et administratifs, chargés d’assurer la décentralisation et la déconcentration. C’est dans cette optique que le département de Nouredine Bedoui a élaboré une stratégie de formation étalée sur quatre ans, entamée en 2015, et dont la première session, dispensée entre février et mai derniers, a concerné 1 700 élus dont plus de 1 500 présidents et vice-présidents d’APC.
La prochaine session, à laquelle seront conviés 225 élus, devrait être axée sur «une formation plus ciblée» puisqu’elle s’articulera sur le concept de la «démocratie participative».
Azedine Maktour

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Selon la présidente de l’UPIAM: L’intégration dans l’industrie automobile ne dépasse pas les 5%»

Thu, 12/06/2018 - 13:36

En collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Seybouse de Annaba, l’Union professionnelle de l’industrie automobile et mécanique (Upiam) a organisé hier à Annaba les deuxièmes assises de l’industrie portant sur la thème : « Métallurgie, mécanique et verre ». Intervenant après le lancement dernièrement à Sétif de la filière « plastique et caoutchouc », la rencontre de Annaba n’a pas drainé beaucoup de monde. Elle a tout de même permis à la dizaine d’opérateurs présents d’évoquer leurs attentes et les problèmes qu’ils rencontrent dans l’homologation et l’intégration locale aux constructeurs automobiles.
Ainsi, il a été fait état d’une attente dépassant, des fois, les quatre années pour être homologués. Une durée estimée trop longue par le president de la CCI Seybouse de Annaba. Mais l’exigence du standard de qualité du produit requiert ce temps, dira un intervenant. il reste nécessaire, selon un autre.
Un représentant de l’entreprise Ferrovial basée à Laâllelig (Annaba) a relevé la disponibilité de nombre de pièces forgées qui peuvent intéresser les constructeurs automobiles. C’est le cas également d’une unité disposant d’un laminoir à chaud dont les produits (cornières, fer plat…) seront disponibles dans moins d’une quinzaine de jour, et qui est à la recherche de clients potentiels.
Un représentant de la SNVI a évoqué les efforts de son entreprise pour une intégration qui est en développement continu dans ses produits (camions et bus). Elle a déjà permis l’homologation de 5 sous-traitants et 25 autres sont en cours, révèlera-t-il.
Dans sa présentation du comité de filière spécifique à la région de Annaba dans le but d’améliorer le réseau des sous-traitants, la présidente de l’Upiam, Latifa Turki Liot, a détaillé le rôle du comité de filière, les missions et le planning qui y participent. Contairement aux idées avancées ici et là quantifiant le taux d’intégration entre 30 et 40%, elle précisera avec assurance que ce taux ne dépasse pas en vérité les 4 à 5%. D’où, indiquera-t-elle, il reste beaucoup à faire pour arriver à ce taux.
Pour appuyer ses dires, elle citera les dernières déclarations du ministre de l’Industrie estimant que la premiere voiture entièrement intégrée en Algérie ne verra pas le jour avant 20 ou même 30 ans. le représentant de l’Andi, Salim Branki, évoquera le rôle des laboratoires universitaires dans la contribution d’amélioration de la qualité des produits des sous-traitants.
Pour sa part, le Pr Djeghaba vice-président de l’ADPE, avancera la nécessité d’un dénominateur commun entre l’université et les opérateurs. Les résultats de ces travaux et le contenu du contrat de filière feront l’objet d’une présentation en plénière lors de la clôture des assises le 19 décembre courant à Alger, a fait savoir la présidente de l’Upiam.
A. Bouacha

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Oran: Une PME activant dans le tourisme thermal intègre la Bourse d’Alger

Thu, 12/06/2018 - 12:00

La Bourse d’Alger, en partenariat avec le Club des entrepreneurs et des investisseurs d’Oran, a organisé hier à Oran, une journée relative à l’introduction en bourse des PME. Présent, le directeur général de la Bourse d’Alger, M.Yazid Ben Mouhoub, a indiqué que le chiffre d’affaires de la Bourse d’Alger pour les cinq prochaines années atteindra les 10 à 15 milliards de dollars et annoncé l’entrée en bourse dès la semaine prochaine, d’une entreprise de l’Ouest spécialisée dans le tourisme thermal.

Amel Bentolba – Oran (Le Soir) – Pour sa part, Mohamed-Amine Mouffek, président du Club d’entrepreneurs et d’investisseurs (CEI) estime que l’introduction en bourse des PME/PMI peut servir de levier et garantir l’animation pour le dynamisme dont a besoin l’économie nationale et son développement. «C’est un moyen très efficace pour la mobilisation et la démocratisation de l’acte d’investissement. Le gouvernement a jugé utile d’ouvrir aux PME la Bourse d’Alger, pour redynamiser leurs activités», dit-il, précisant que le marché boursier est ouvert aux PME pour un financement supplémentaire à celui des banques. Indiquant que toutes les entreprises qui acceptent d’ouvrir leur capital et vendre leurs actions peuvent intégrer la Bourse d’Alger, précisant qu’environ 35 autres entreprises désirent intégrer la Bourse d’Alger prochainement. Le plus édifiant durant cette rencontre, c’est d’apprendre qu’en Algérie, sur le plan national, seules cinq entreprises font partie de la Bourse d’Alger. Il semblerait que notre pays soit le seul au monde qui compte un nombre aussi bas. La Palestine compte 60 entreprises adhérentes dans sa Bourse, la Tunisie 80… La raison de cette réticence, le directeur général de la Bourse d’Alger l’explique par plusieurs raisons, à savoir que beaucoup d’opérateurs économiques préfèrent activer dans la discrétion, étant donné que leur adhésion à la Bourse d’Alger nécessitera beaucoup de transparence.

«En Algérie, nos chefs d’entreprises ont un lien affectif avec leurs sociétés alors qu’il devrait être uniquement financier». Sans oublier les déclarations des impôts, les informations internes sur leurs entreprises qui devront être connues, de même que ces entreprises préfèrent se rapprocher des banques pour des prêts qui leur sont avantageux. Et, pourtant, dit-il à l’adresse des opérateurs économique retissant «l’entrée dans la Bourse d’Alger peut vous apporter le financement et la notoriété. Parfois, il y a des étrangers qui cherchent où investir en Algérie et les premières sociétés qu’ils regardent, ce sont les sociétés cotées en Bourse car ils savent que ce sont des sociétés performantes et transparentes».
A. B.

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Pourparlers de paix inter-yéménites: La délégation Houthie est en Suède

Thu, 12/06/2018 - 11:56

L’une des initiatives ayant favorisé ces prochaines discussions est la signature du gouvernement en exil à Aden (sud), et des rebelles d’un accord sur l’échange de centaines de prisonniers.

Une délégation des rebelles est arrivée mardi en Suède pour participer à des pourparlers cruciaux avec le pouvoir, visant à trouver les moyens de mettre un terme à la guerre dévastatrice au Yémen. Un avion spécialement affrété transportant le médiateur des Nations unies, Martin Griffiths s’est posé peu avant, avec également à son bord les représentants des rebelles, à l’aéroport de Stockholm. La délégation du pouvoir conduite par le ministre des Affaires étrangères Khaled al-Yemani était attendue à son tour, hier soir. La date du début des consultations en Suède n’a pas été annoncée par l’ONU, mais des sources gouvernementales yéménites parlent d’aujourd’hui. «Nous sommes confiants dans le fait que les deux parties se rencontreront cette semaine en Suède», a déclaré le porte-parole des Nations unies Farhan Haq. «Nous n’avons aucune illusion et savons que ce processus ne sera pas facile, mais nous saluons ce premier pas vital et nécessaire», a commenté mardi, dans un communiqué, le département d’Etat américain, appelant les belligérants à y participer «pleinement et sincèrement», tout en «cessant toutes les hostilités en cours».

Les rebelles Houthis «n’épargneront aucun effort pour faire réussir les pourparlers», a assuré Mohammed Abdelsalam, au nom des rebelles. L’une des initiatives ayant favorisé ces prochaines discussions est la signature du gouvernement en exil à Aden (sud), et des rebelles d’un accord sur l’échange de centaines de prisonniers. Hadi Haig, chargé de la question des détenus au gouvernement, a déclaré que cet accord concernerait entre 1.500 et 2.000 partisans du gouvernement et entre 1.000 et 1.500 rebelles. Il sera mis en oeuvre après les négociations en Suède. Un représentant des rebelles, Abdel Kader al-Mourtadha, a souhaité qu’il soit «appliqué sans problème». La Croix-Rouge internationale a annoncé qu’elle participerait à l’application de l’accord conclu sous l’égide de M. Griffiths qui a multiplié les efforts pour convaincre les protagonistes de participer aux pourparlers en Suède. L’un des principaux objectifs est de trouver une solution politique pour faire cesser le bain de sang et d’éviter que la grave crise humanitaire n’empire au Yémen, menacé par la famine.

Partis en 2014 de leur bastion du nord du Yémen, les rebelles Houthis ont pris le contrôle de vastes régions, dont la capitale et la ville portuaire de Hodeïda (ouest), par laquelle transitent l’aide humanitaire à ce pays pauvre et les importations. En mars 2015, l’Arabie saoudite a pris la tête d’une coalition militaire pour aider le pouvoir au Yémen à stopper la progression des rebelles chiites pro-iraniens. Le MAE des Emirats, Anwar Gargash, dont le pays est un pilier de la coalition militaire, a estimé que les pourparlers en Suède offraient «une occasion décisive pour s’engager avec succès dans une solution politique». «Un Etat stable, important pour la région, ne peut coexister avec des milices illégales», a-t-il toutefois ajouté, notant l’importance de la résolution 2216 de l’ONU qui souligne la légitimité du pouvoir Hadi et exige le retrait des Houthis des secteurs occupés et la restitution des armes lourdes. L’évacuation lundi vers le sultanat d’Oman de rebelles blessés a ouvert la voie aux discussions de Suède.

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La Turquie à la «recherche de la paix»: Une politique étrangère entreprenante

Thu, 12/06/2018 - 11:54

Nous avons reçu ce point de vue du ministre turc des Affaires étrangères, Monsieur Mevlut Cavusoglu, qui développe l’argumentaire de la stratégie diplomatique conduite par son pays dans la région du Proche-Orient, notamment en Syrie.

Cette semaine, Istanbul accueillera deux conférences internationales distinctes sur la médiation, mais liées l’une à l’autre. L’une sera consacrée à l’état d’avancement de la carte des conflits et à la capacité de médiation des membres de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI). La seconde adoptera un vaste éventail et discutera des liens entre le développement durable, la paix et la médiation; des moyens d’accroître l’inclusion des genres et des jeunes dans les processus de médiation; et on y tiendra également une séance de réflexion sur le rôle des grandes données et l’intelligence artificielle dans l’analyse des conflits et de la médiation. On pourrait penser que les conférences sont juste des conférences, mais les conférences d’Istanbul sur la médiation se sont révélées assez influentes pour favoriser une compréhension commune des questions et un programme d’action dans le domaine de la médiation et du règlement pacifique des conflits.

En tant qu’hôte de ces conférences et le seul pays à coprésider les groupes d’amis de la médiation dans trois organisations internationales importantes, à savoir l’ONU, l’OCI et l’OSCE, la Turquie est en mesure de partager les conclusions de ces conférences dans ces organisations internationales.
Le fait est que l’humanité est confrontée à un défi particulier au XXIème siècle. Alors que beaucoup pensaient que le verre était à moitié plein en termes de réalisations en matière du droit international, des institutions, de la démocratie et de l’Etat de droit, de la reddition de comptes, du libre-échange, de l’égalité des sexes et autres, la moitié vide du verre a commencé à se réaffirmer.

Les symptômes sont connus de nous tous et l’on n’a pas besoin de les rappeler. Les guerres commerciales, les nouvelles formes d’exploitation internationale, les compétitions géopolitiques, les guerres par procuration des grandes puissances, la désintégration des États-nations, le terrorisme, la xénophobie, l’animosité contre l’Islam, les inégalités croissantes et l’injustice comptent parmi les tendances actuelles constituant le verre à moitié vide. Les défis de l’humanité sont en train de ronger les réussites et les opportunités de l’humanité. Quel côté l’emportera? La réponse dépend de la façon dont nous relevons les défis, y compris de la mesure dans laquelle nous, les êtres humains, pouvons travailler ensemble poux obtenir des résultats positifs. Un point est clair: à moins que nous ne prenions des initiatives et ne faisions preuve d’esprit d’entreprise et d’humanité, le mal l’emportera. Une attitude attentiste n’est désormais plus défendable. Les options politiques diffèrent de la médiation, à l’usage réel de la force contre les terroristes.

Prenons par exemple la situation en Syrie. L’approche entreprenante et humanitaire de la Turquie a permis de dégager un total de quatre mille kilomètres carrés de deux organisations terroristes, DAESH et PKK/PYD/YPG. Si nous n’étions pas intervenus, notre peuple aurait été continuellement agressé par ces terroristes et une solution politique à la tragédie syrienne aurait été inatteignable. La Turquie fait tout ce qui est en son pouvoir pour soulager les souffrances humanitaires, accueille le plus grand nombre de réfugiés dans le monde, dépense davantage que la plus grande économie du monde en tant que premier pays pour les dépenses humanitaires au niveau mondial. La Turquie négocie également des accords sauvant des dizaines, sinon des centaines de milliers de vies, et promeut une solution politique fondée sur l’intégrité territoriale de la Syrie, pays voisin. J’ai donné l’exemple de la Syrie pour une raison. La Syrie nous démontre une fois de plus que la prévention est importante parce qu’une fois que le feu du conflit a submergé une nation, la seule chose prévisible est qu’il y aura des conséquences imprévisibles pour cet État. Une génération de citoyens sera perdue d’une manière ou d’une autre; l’avenir sera également sombre. Tout le monde, y compris ceux qui se trouvent à des milliers de kilomètres, en souffrira, sous forme de menace terroriste, de choc économique, de migration irrégulière ou de conscience humaine blessée.

Si la prévention et le règlement pacifique des conflits sont d’une importance capitale, nous devons les prendre au sérieux. Cette appréciation motive les efforts de la Turquie dans le domaine de la médiation en tant que coprésident des groupes de médiation de l’ONU, de l’OSCE et de MCI, et en tant qu’hôte d’un programme de formation pour le renforcement des capacités à la médiation et des deux conférences de médiation que nous organiserons à Istanbul cette semaine.

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«Gilets jaunes» en France: Le gouvernement tente d’éteindre l’incendie

Thu, 12/06/2018 - 11:51

Par Chaabane BENSACI

Partout en France, les appels sur les réseaux sociaux à se mobiliser une nouvelle fois ce samedi sont pour l’heure maintenus.

Après le gel d’une taxe à l’origine de la fronde des «Gilets jaunes», le gouvernement français continuait, hier, à lâcher du lest, promettant un bilan de la réforme contestée de l’Impôt sur la fortune, dans l’espoir de conjurer le spectre d’une nouvelle manifestation violente à Paris.
L’annonce mardi dernier par le Premier ministre Edouard Philippe d’une série de concessions sur la taxe carbone ou les tarifs de l’énergie, n’a pas semblé convaincre la majorité des manifestants qui multiplient blocages et rassemblements parfois violents, depuis trois semaines, dans tout le pays. Seuls deux dépôts pétroliers ont été débloqués, tandis que la plupart des «Gilets jaunes «balayaient du revers de la main des «mesurettes» du gouvernement et promettaient de poursuivre leur mouvement.
Partout en France, les appels sur les réseaux sociaux à se mobiliser, une nouvelle fois, ce samedi sont pour l’heure maintenus. Éric Drouet, l’un des plus connus des «Gilets jaunes», a appelé à «retourner à Paris» samedi, «près des lieux de pouvoirs, les Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe, Concorde».
Une perspective des plus inquiétantes pour les autorités, encore sous le choc des scènes de guérilla urbaines – barricades, voitures brûlées, magasins pillés – vues samedi dernier à Paris. Ces images, qui ont fait le tour du monde, ont porté un coup à l’économie et au tourisme.
Quatre personnes sont mortes et des centaines ont été blessées depuis le début des manifestations le 17 novembre et le gouvernement craint aussi une extension de la colère à d’autres secteurs. La situation est tendue dans les lycées et les agriculteurs envisagent, eux aussi, de prochaines manifestations. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, a appelé mardi soir les «Gilets jaunes raisonnables» à renoncer à un nouveau rassemblement parisien samedi, promettant de mobiliser des renforts policiers en nombre si la manifestation avait lieu.
Du côté de l’opposition, le président des Républicains (droite) Laurent Wauquiez a réclamé, hier, une instauration provisoire de l’état d’urgence pour éviter un nouveau «samedi noir». Un débat parlementaire a eu lieu hier à l’Assemblée nationale après une intervention du Premier ministre devant les députés pour défendre son plan de sortie de crise. Avant qu’Édouard Philippe ne prenne la parole, de nombreux ministres étaient mobilisés sur le front médiatique. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a réaffirmé hier que si l’Exécutif ne trouvait «pas de solution» à l’issue de la vaste concertation qui doit être menée jusqu’au 1er mars, il «renoncera» définitivement à la hausse des taxes. M. Griveaux a également entrouvert la porte à un possible rétablissement de l’Impôt sur la fortune (ISF), réclamé par de nombreux manifestants au nom de la justice fiscale, mais seulement après une évaluation par le Parlement, à partir de «l’automne 2019».
Pour les analystes, ces annonces marquent un premier recul pour Emmanuel Macron qui, depuis le début de son mandat en mai 2017, s’était fait fort de ne pas céder à la rue. Mais le président, critiqué pour sa politique économique jugée trop favorable aux plus aisés, est affaibli: sa cote de confiance a plongé de six points à 23%, un nouveau plus bas, selon un sondage. Signe de la tension dans le pays, le président a été hué et insulté lors d’une visite surprise mardi soir à la préfecture du Puy-en-Velay (centre-est), qui avait été incendiée samedi.
De Washington, le président américain Donald Trump a ironisé sur les concessions faites par son homologue français sur les taxes sur les carburants, estimant qu’elles démontraient que l’accord de Paris sur le climat était voué à l’échec.

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Fin de fonctions pour le directeur de l’OPOW de Bouira: Mohamed Hattab s’était-il précipité?

Thu, 12/06/2018 - 11:50

Par Abdenour MERZOUK 

En présence du MJS, un entraîneur a chargé le directeur de l’Opow en lui reprochant d’avoir fermé les portes du stade aux athlètes.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, s’est rendu avant-hier à Bouira pour une visite d’inspection et d’évaluation. Sa décision de relever, illico presto, le directeur de l’Office du parc olympique de wilaya (OPOW) a été au coeur des discussions hier à Bouira. Même si cette décision s’inscrit dans les prérogatives du membre du gouvernement, beaucoup y voient «un excès de zèle». «Le ministre pouvait rentrer à Alger et transmettre l’ordre par écrit et donner plus de crédibilité à la fonction tout en préservant la dignité du cadre», commente un ancien fonctionnaire de la DJS de Bouira. Qu’est-ce qui est reproché au directeur? Telle est la question qui taraude les esprits. En présence du MJS, un entraîneur a chargé le directeur de l’Opow en lui reprochant d’avoir fermé les portes du stade aux athlètes.

Et là, le ministre devait savoir, dit-on, que ce stade est fermé depuis des années pour cause de travaux de réalisation du virage nord. Sur ce stade, la chute d’une toiture avait fait un mort, en l’occurrence le jeune athlète Sissani, prédestiné à un avenir radieux en athlétisme. Sans vouloir défendre le directeur, il faut dire que la responsabilité est celle aussi du directeur de la jeunesse et des sports. L’immobilisme qui frappe ce secteur où des milliards ont été investis est le fruit d’«une gestion approximative». Lors de cette visite, des responsables du club fétiche de Bouira, le MBB, ont publiquement accusé un chef de service des sports d’être derrière le mal qui ronge le sport roi dans la wilaya. Le MJS a esquivé la question en disant faire passer des messages. Il a annoncé la nécessité de passer à un autre mode de gestion du secteur. «L’Etat a consenti pas moins de 868 milliards pour 300 projets.

Au jour d’aujourd’hui il est temps de réhabiliter les structures réalisées, mais laissées à l’abandon pendant une décennie. Le complexe Rabah-Bitat est un exemple édifiant. Nous devons passer au stade de la rentabilisation de ces structures, leur préservation et préparer les ressources humaines qui font défaut dans ce secteur», a-t-il affirmé. Le ministre a aussi annoncé l’organisation dès le premier trimestre 2019 de deux rencontres nationales autour du sport et de la jeunesse. «Les espoirs, les ambitions des jeunes aujourd’hui diffèrent de celles des générations précédentes. Il faut mettre au diapason un secteur qui représente plus de 70% de la population nationale. Nous irons vers des assisses sur le sport aussi pour déterminer un mode de gestion a court, moyen et long terme», a ajouté Hattab. Si en matière de structures la wilaya de Bouira occupe le devant du tableau national, pour la pratique sportive elle régresse d’annéeen année. A l’exception de la lutte où la région de M’Chedallah excelle avec plusieurs champions d’Afrique à l’image de Khellal, aucune discipline sportive olympique n’a réalisé un quelconque résultat digne.

Du côté de la direction, on vantera le karaté et le jeune Abdellaoui de Aïn Alaoui, le jeune Soualah en Taekwondo, le jeune Khendriche en natation mais il faut préciser que ces champions activent dans des structures privées quand les établissements publics leurs sont fermés. Le stade olympique Rabah-Bitat, qui a connu une extension avec le virage nord, est fermé depuis plus de 10 années plus précisément depuis cette décision en 2007 de la FAF d’annuler le recours aux stades neutres en coupe d’Algérie. Depuis, et à ce jour, le terrain en gazon naturel a connu une totale dégradation et ne sert plus à grand-chose. La piscine semi-olympique aussi est exploitée par des sections qui font dans le lucratif. «On paye 20.000 DA par an par enfant et à l’avance.

La section loue un couloir et fait un bénéfice alors que ses statuts précisent que les associations sont à but non lucratif. Tout le monde laisse faire», nous confie un parent. Même constat amer pour la salle omnisports où évolue le club local de handball et l’unique équipe féminine de volley-ball. La situation est plus dramatique ailleurs où les structures sportives, mais aussi de jeunesse, sont devenues des établissements administratifs qui ouvrent et ferment aux heures légales de la fonction publique. «Le peu de structures qui existaient par le passé ont permis de sortir des athlètes et des sportifs de haut niveau, qui ont brillé partout dans le monde.

Aujourd’hui, avec autant d’infrastructures notre sport se meurt et perd de sa verve. La raison est à chercher dans la politique sportive actuelle qui ne privilégie ni le sport de masse ni celui de la performance. Le ministre doit revoir le statut des fédérations des ligues, des associations», nous déclare un ancien cadre en retraite. En parlant de ligue, il est utile de préciser que Bouira est au-devant de la scène avec la destitution du président de la ligue de football de wilaya, ex-président de la commission de la coupe d’Algérie et membre fédéral, Bakiri Noureddine.

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Neuvième prolongation des sanctions: La Russie n’est toujours pas la bienvenue

Thu, 12/06/2018 - 11:44

La Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a décidé mardi à Monaco de maintenir la suspension de la Russie, en cours depuis trois ans et la révélation d’un vaste scandale de dopage, malgré la récente main tendue par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

L’IAAF, dernière institution emblématique à bannir la Russie, choisit donc une ligne stricte, alors que le drapeau russe n’est plus apparu dans une compétition internationale d’athlétisme depuis les Mondiaux de Pékin en 2015. De plus en plus d’athlètes russes sont cependant autorisés à concourir sous bannière neutre. Ils étaient 72 aux Championnats d’Europe de Berlin en août. L’IAAF requiert toujours deux conditions avant la réintégration de la Fédération russe (Rusaf): l’accès aux données du laboratoire antidopage de Moscou, théâtre d’une fraude massive entre 2011 et 2015, et le paiement par la Russie des coûts générés par le traitement du scandale russe. Dans le huis clos d’un salon feutré de l’hôtel Méridien de Monaco, au bord de la plage du Larvotto, le vote des 27 mem-
bres du Conseil de l’IAAF a suivi les recommandations de la «Task Force», dédiée à l’évaluation des progrès russes en matière de lutte antidopage.

Pour la neuvième fois depuis novembre 2015, début des révélations sur un tentaculaire système de dopage institutionnel, la Russie voit sa suspension prolongée. Mais mardi, l’athlétisme russe semblait proche d’un retour après la réintégration en septembre de l’Agence russe antidopage (Rusada) par l’AMA, qui avait émis des critères semblables à ceux de l’IAAF pour un retour russe. «L’AIU (Unité d’intégrité de l’athlétisme) doit nous confirmer avoir reçu toutes les données et les échantillons dont elle a besoin», avant de réintégrer la Russie, a précisé devant la presse Rune Andersen, le chef de la Task Force. Soit l’ordre inverse de l’AMA, qui laisse à la Russie jusqu’au 31 décembre pour lui fournir les données. L’AMA, justement, se rendra de nouveau à Moscou le 10 décembre pour réaliser un audit, a annoncé mardi la vice-présidente de Rusada, Margarita Pakhnotskaïa. L’IAAF exige aussi le paiement des coûts générés par le traitement du scandale, à savoir le fonctionnement de la Task Force qui lui est dédiée, les frais liés aux cas à défendre devant le Tribunal arbitral du Sport (TAS), etc. La Russie a promis qu’elle paierait, mais l’argent n’est toujours pas arrivé, a précisé Andersen.

«La Task Force espère que la Rusaf et les autorités russes vont prendre dès que possible toutes les dispositions nécessaires, l’une après l’autre, pour remplir ces deux conditions», a-t-il poursuivi, indiquant que son unité était «prête à se réunir pour recommander un retour de la Russie dès que ces conditions seraient remplies». «Je ne suis pas surpris, bien qu’il y avait de l’espoir, parce que la Rusaf a fait un énorme travail, a réagi le président de la Rusaf Dmitri Chliakhtine, cité par Interfax.
Le règlement financier de nos dettes exige beaucoup de travail et une étude approfondie. Nous devons établir un certain nombre de documents juridiques, discuter des modalités de paiement. Nous sommes aussi en train de négocier avec l’IAAF sur un éventuel échelonnement de paiement sur six mois».
L’AMA avait été vivement critiquée pour une décision «politique» jugée laxiste, dont le président de l’IAAF Sebestian Coe a tenu à se détacher: «Nous travaillons de près avec l’AMA et d’autres organisations, mais au final, la décision de savoir si c’est le bon moment pour réintroduire une fédération (…) c’est l’affaire du Conseil de l’IAAF». Comme l’AMA avant elle, l’IAAF s’est par contre assise sur l’une des conditions qu’elle avait émise depuis des mois: la reconnaissance par la Russie de l’implication de l’Etat et des services secrets (FSB) dans le système de dopage, se contentant d’aveux à demi-mot. «Nous aurions aimé que la Russie reconnaisse clairement les conclusions du rapport McLaren (…) mais nous devons avancer et travailler sur ce qui nous paraît le plus important, l’accès aux données et aux échantillons», a admis Andersen en marge de la conférence de presse. Plus tôt dans la matinée, l’IAAF a annoncé que Budapest accueillerait les Championnats du monde en 2023, après Doha (Qatar) en 2019 et Eugene (Etats-Unis) en 2021. Lors du gala annuel de la fédération, le Prix d’athlète masculin de l’année a été décerné au Kényan Eliud Kipchoge, recordman du monde du marathon.
La triple-sauteuse colombienne Caterine Ibarguen l’a emporté chez les dames.

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La crise s’invite dans les stades du championnat français: Ligue 1 rattrapée par le mouvement des « Gilets jaunes »

Thu, 12/06/2018 - 11:40

La crise des «Gilets jaunes» s’invite dans les stades du championnat de France, après le report des rencontres de samedi entre Paris et Montpellier, et Toulouse et Lyon, demandé par les autorités et annoncé mardi par la Ligue de football professionnel (LFP). Dans ses deux communiqués successifs, la LFP n’a pas livré le motif des reports. Mais la décision a été prise «à la demande de la préfecture de police» pour PSG-Montpellier et «de la Préfecture de Haute-Garonne» pour Toulouse-Lyon, a-t-elle pris soin de préciser. Paris a été le cadre samedi dernier de multiples incidents liés aux manifestations des «Gilets jaunes», et des appels à une quatrième journée de protestation samedi prochain dans la capitale circulent.

«Afin de pouvoir mobiliser l’ensemble des forces à sa disposition sur les services d’ordre en lien direct avec les éventuelles manifestations revendicatives qui se dérouleront sur Paris le samedi 8 décembre, la préfecture de Police a obtenu, avec le plein accord de la Ligue de football professionnel et du club du PSG, le report de la rencontre prévue initialement ce samedi à 16h au Parc des Princes entre les équipes du PSG et de Montpellier HSC», a indiqué à l’AFP la préfecture de police de la capitale mardi soir. Arc de Triomphe tagué et saccagé, grilles du jardin des Tuileries arrachées, véhicules incendiés, magasins pillés… Les violences du week-end dernier ont également largement concerné le XVIe arrondissement, celui du Parc des Princes. Des échauffourées ont aussi eu lieu à Toulouse, où un manifestant a été grièvement blessé samedi par un tir de flash-ball, selon les pompiers.

Jusqu’à présent, le football français avait été relativement épargné par la crise sociale qui agite le pays depuis plusieurs semaines. Seul événement notable: le bus du FC Nantes a été immobilisé par des «Gilets jaunes», dans la nuit de vendredi à samedi, alors que les joueurs et le staff des Canaris se dirigeaient vers l’aéroport d’Andrézieux-Bouthéon (Loire) après un match perdu à Saint-Étienne (3-0). Dans les stades français, des marques de soutien aux «Gilets jaunes» ont parfois été aperçues, comme au Vélodrome où le groupe de supporters marseillais des South Winners a déployé une banderole «Winners avec le peuple», dimanche lors de la réception de Reims. Mais la tenue de rencontres, du moins au niveau national, n’avait pas été remise en cause avant mardi.

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Projection au FICA du court métrage «Black Spirit»: Esprit vagabond…

Thu, 12/06/2018 - 11:36

Par O. HIND

La salle Ibn Zeydoun a accueilli, mardi, un court métrage algérien bien intrigant et original, signé du réalisateur Chakib Taleb- Bendiab.

Cette projection rentre dans la section «Fenêtre sur court» instaurée depuis l’année dernière par le Festival international du cinéma d’Alger. «Cela nous permet avec les moyens dont nous disposons de découvrir des jeunes talents. Chakib en est un. Mais on a des films, vraiment des petits bijoux. Cela veut dire qu’un festival du film engagé se doit aussi de précéder l’histoire et de dire, ‘celui-là, je vois en lui quelqu’un qui peut arriver ».
Si on avait plus de moyens, on aurait pu, l’année prochaine, ouvrir une troisième salle et consacrer toute une sélection au court métrage et moyen métrage fiction et documentaire et avoir un troisième jury. Mais on ne veut pas se mettre à un niveau d’incompétence. Si nous n’avons pas les moyens de notre politique, eh bien, on ne veut pas retomber vers le bas.
Cette année nous avons choisi cinq films courts métrages pour dire l’avenir et ouvrir des fenêtres sur les jeunes talents. Et j’espère que le film sera très représentatif», dira en préambule Ahmed Bedjaoui, le directeur artistique du Fica. Pour sa part, le réalisateur fera remarquer que son film en est à son 22e festival maintenant et qu’il est «fier de le fêter à Alger».
Et de préciser: «C’est inspiré d’une histoire vraie.» En effet, Black Spirit est en gros, l’histoire d’un anthropologue français qui part dans le désert à la recherche de samouraïs africains, persuadé qu’ils vont bientôt se réunir là-bas. Le film est réalisé tantôt en noir et blanc et tantôt en couleurs. Le film dissémine ça et là quelques éléments pour poser la trame de l’intrigue sans la dévoiler. Alors qu’il tente de persuader un spécialiste japonais de son hypothèse, ce dernier le traite de fou. L’anthropologue arrive dans un hôtel et l’on entend au téléphone la voix d’une femme qui tente de s’enquérir de ses nouvelles en lui conseillant de prendre ses médicaments car il est malade. Arrivé dans le désert il croise un homme et finit par se perdre dans une tempête de sable et au moment où il perd connaissance il est accueilli par un groupe de samouraïs noirs qui le prennent sous une tente pour le soigner.
Est- ce le fruit de son imaginaire ou la réalité? Hallucination ou mysticisme? Nous ne le savons pas. L’esprit vagabond du réalisateur l’est en tout cas.
Assurément. Le film se termine encore plus sur une scène d’hypothèse qui refait l’histoire et nous pousse à penser à nouveau à cette histoire comme un cercle à l’infini, malgré les pistes que l’on peut reconstituer comme un puzzle. Le réalisateur qui laissera au spectateur la liberté d’interprétation n’a pas voulu donner une réponse claire, mais laisser le public à sa guise apporter son cours de réflexion. Un peu déroutant tout de même, ce film a d’orignal ainsi son côté hybride dans le sens où il réunit des nationalités différentes dont les probabilités de se rencontrer à l’écran sont infimes, mais aussi la manière de raconter cette histoire, à la fois basée sur la métaphore ou ellipse et les non-dits.
Une démarche enfin assez épurée au niveau de l’image avec une certaine obsession pour le thriller policier. L’histoire, telle écrite, se veut éclatée et non linéaire et nécessite d’autant plus un travail d’attention de la part du spectateur. Pour autant le calme ne précède jamais la tempête, mais lui succède dans le film de Chakib Taleb-Bendiab, tout comme le noir et blanc ne sert pas le flash-back, mais au contraire la réalité et les couleurs le contraste et l’accent sur la magie du désert qui peut faire perdre la raison ou la mémoire après une forte exposition au soleil. Mais il y a aussi la beauté du sable et ses mystères dont il aurait été un gâchis de ne pas les capter sous l’oeil de la caméra.
Autre originalité dans le filmage est le traveling arrière qui permet de révéler aux spectateurs des détails insoupçonnés qui incitent encore à faire la lecture à l’envers. Des prouesses techniques, formelles, mais surtout philosophiques autour de l’existence humaine. Tel un derwish tourneur qui tourne autour de lui-même jusqu’à l’essoufflement, il y a de cela un peu dans ce film et le réalisateur insistera par deux fois sur le mot «soufi» en faisant allusion à certaines séquences dans son film.
Pour notre part, il y a ce beau plan avant final, lorsque l’anthropologue est allongé par-terre souffrant et laisse échapper une larme alors qu’il est entouré de ces hommes bleus samouraïs. Etaient-ce des larmes de joie, de souffrance ou de soulagement? De délivrance ou de regret? Nous ne le savons pas.
Le réalisateur soulignera que cet homme était surtout en quête de lui -même d’où cet effroi jusqu’au lâcher prise lorsqu’on est à bout de souffle et au prisme de la fin de quelque chose. Ainsi, le cycle de la vie s’apparente à ce mythe des quatre lunes qui entourent le soleil afin de mettre en lumière la force du cosmos qui nous entoure et dont l’épicentre ne peut être que le coeur de l’homme. Pour info, «Akira Kurosawa a été mon inspirateur pour ce film», a indiqué le réalisateur qui a ajouté «pour moi c’est le plus grand réalisateur de tous les temps. J’ai utilisé ce qu’il a toujours enseigné. Il a dit qu’il faut toujours les quatre éléments dans un film, le sable, ça représente la Terre, le vent, l’eau à la fin de mon film et bien sûr le feu que l’on voit au moment de la cérémonie du thé, ce qui représente la renaissance.» Chakib Taleb-Bendiab a aussi révélé que tout le monde a travaillé gratuitement sur ce film. «On avait zéro budget, mais une équipe professionnelle. Et on a beaucoup travaillé.» L’histoire de Black Spirit est basée sur un fait véridique. Yasuke est le nom du premier samouraï africain. Un ancien esclave a été offert au seigneur Hosokawa, au Château de Kumamoto (Japon) en mars 1650.

Ce dernier va créer son propre clan d’esclaves affranchis. Les descendants de ce clan plus connus sous le nom d’Esprits noirs ou Kuro no Seishin en japonais, se disperseront dans toute l’Afrique tout en maintenant le culte du secret pendant plusieurs siècles… C’est du moins ce dont est convaincu notre éminent professeur qui décide d’aller coûte que coûte à leur recherche dans ce film où le métissage est roi. Réalisateur, scénariste et compositeur, Chakib, dont c’est le second court métrage après Sang-froid, se définit comme scénariste avant tout. Il a en effet écrit deux épisodes pour le compte de la série britannique «Go Dark» dont une sur la Syrie. Ils seront visibles d’ici 2020. Le réalisateur envisage de transformer Black Spirit (Esprit noir) en long métrage. Bouillonnant d’idées, on lui fait confiance pour nous surprendre davantage encore avec ses futures productions cinématographiques. Bon vent alors, pour de nouvelles aventures!

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