Par Hasna YACOUB
La réunion d’hier a ignoré totalement la proposition de TAJ. Cela sonne comme une réponse du berger à la bergère qui signifie «on passe l’éponge sur ce faux pas».
L’instance de coordination des partis de l’Alliance présidentielle, qui regroupe le FLN, le RND, le TAJ et le MPA, a tenu, hier, sa deuxième réunion. Encore une, sans les leaders des partis politiques, sans un programme clair ni des actions bien définies. Créée en début du mois de novembre dernier, la «coordination de soutien à M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République», telle que dénommée par ses initiateurs, se voulait un cadre «pour travailler ensemble à l’élaboration d’un programme d’action unifié en prévision de la prochaine présidentielle». Elle s’est suffi, hier d’appuyer le dernier message du chef de l’Etat adressé lors de la réunion gouvernement-walis. Elle a alors dénoncé les «manoeuvres politiques qui veulent déstabiliser le pays» et affirmé être prête à étudier toutes les initiatives dont le but est «l’approfondissement des réformes politiques».
Pourquoi n’a-t-elle donc pas débattu de la proposition faite, il y a quelques jours, par l’un de ses membres, en l’occurrence Amar Ghoul? Si c’est le cas, le communiqué qui a sanctionné la réunion n’en a pas fait état. C’est peut-être pour éluder cette question que les «seconds couteaux» ont été désignés pour la tenue de cette réunion. Amar Ghoul, faut-il le rappeler, a appelé, mercredi dernier, à une conférence avant la présidentielle d’avril afin de dégager «un consensus national» pour faire face à «la situation compliquée du pays». Le président du parti Tajamoue Amal El Djazaïr a expliqué que c’est là un moyen pour l’Algérie «de remédier aux lacunes et écarter les différentes menaces». Si les menaces ont toujours trouvé une explication avec «la main étrangère», de quelles lacunes parle Amar Ghoul? Et quelle situation compliquée? Surtout à un moment où ses «alliés» ne cessent d’évoquer les pas géants réalisés par l’Algérie durant les deux dernières décennies et la sagesse du chef de l’Etat qui a réussi à mener à bon port le pays malgré la crise financière mondiale. Ce faux pas du président de TAJ a été interprété, par de nombreux observateurs, comme un appel au report du scrutin présidentiel. Comment Amar Ghoul peut-il emboîter le pas à Makri du MSP sachant pertinemment que ce dernier a reçu une fin de non-recevoir de l’ensemble des partis de l’Alliance dont sa propre formation politique. Amar Ghoul a-t-il changé de position ou s’est-il juste mal fait comprendre? Quel que soit le cas, il doit des explications à ses alliés. Car un parti qui soutient la continuité ne peut appeler au report de l’élection présidentielle.
Cela revient à ôter à l’Algérie son cachet de pays démocratique. Cela revient aussi à fouler aux pieds la Constitution alors que le président de la République a toujours veillé au respect de la Loi fondamentale et à la défense de la démocratie avec le renforcement des droits de l’opposition et le respect du calendrier électoral. En lançant son initiative, Amar Ghoul a-t-il fait cavalier seul? Tout porte à le croire puisque le président de TAJ avait, en plus de l’Alliance, une nouvelle instance pour consulter ses alliés. La coordination, fraîchement créée, pouvait constituer l’organe idoine pour débattre de l’idée, «intrigante», il faut le reconnaître, de Amar Ghoul. Intrigante car peut-on appeler à une conférence nationale à quatre mois de l’élection présidentielle sans retarder cette échéance? Cela remet en cause la solidité des institutions de l’Etat. L’ancien ministre des Travaux publics a-t-il voulu faire un coup d’éclat ou s’inscrit-il dans l’option de son géniteur le MSP? La question est légitime si l’on rappelle que TAJ est né «de la côte» du MSP.
La réunion d’hier a ignoré totalement la proposition de TAJ. Cela sonne comme une réponse du berger à la bergère qui signifie «on passe l’éponge sur ce faux pas», mais il faut comprendre que seule la coordination et par la voix de ses deux puissants partis, à savoir le FLN et le RND, est habilitée à se prononcer sur une question aussi importante. Et qu’il s’agisse d’organiser une conférence nationale, d’aboutir à un consensus, de réviser la Constitution ou bien de poursuivre sereinement la marche vers la prochaine échéance électorale, la décision doit impérativement être algérienne. Elle doit être une solution viable, crédible, légale et acceptée par tous.
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La Région Auvergne Rhône Alpes et le Consulat général d’Algérie à Lyon, en partenariat avec le Bureau Business France à Alger, organisent La Journée de l’Algérie, qui se déroulera le 31 janvier 2019 à l’Hôtel de la Région à Lyon.
Cette journée se fixe comme objectif de nouer et de renforcer des relations de partenariat entre les entreprises algériennes et les entreprises de la Région Auvergne Rhône Alpes, considérée comme l’un des 4 moteurs économiques de l’Union Européenne.
L’événement sera centré sur plusieurs filières phares, à savoir l’agriculture et l’élevage, les industries agroalimentaires, la maintenance automobile, la plasturgie, l’énergie solaire, le tourisme de montagne et le thermalisme. Des visites de sites, spécialisés sur ces différentes thématiques seront organisées par la Région le 1er février 2019.
Cette Journée permettra d’exposer la conjoncture économique et les opportunités d’affaires qu’offre l’Algérie, de présenter les atouts économiques et industriels de la région Auvergne Rhône Alpes, et d’aborder les potentialités de partenariat dans les filières prioritaires, à travers des tables rondes et des témoignages d’entreprises. Après un déjeuner convivial de networking, l’après-midi sera consacré à des rendez-vous B2B ciblés par secteurs d’activités, entre les sociétés algériennes et françaises présentes.
En amont de cette échéance, du 26 au 30 janvier 2019 se tiendra à Lyon, le salon international de l’hôtellerie et de la restauration (SIRHA), que tous les opérateurs algériens intéressés sont cordialement invités à visiter. Le 30 janvier sera également organisée dans le cadre du SIHRA, une action de promotion de l’Algérie et des produits algériens sur le pavillon de la région Auvergne Rhône
Alpes.
Les entreprises intéressées pour participer à « la Journée de l’Algérie » le 31 janvier prochain peuvent se rapprocher de la mission Economique Business France (alger@businessfrance.fr).
Le nombre de place étant limité, les inscriptions seront sujettes à validation.
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“Il ne faut pas s’étonner que nous récoltions toujours de mauvais scores, et ce n’est pas près de changer s’il n’y a pas de changement de politique”, estime Youcef Boucherim, expert international en TIC.
L’Algérie continue de figurer sur la liste des plus mauvais élèves de la classe dans le monde en termes de débit internet fixe et mobile, selon le classement, pour octobre 2018, de Speedtest Global Index qui met à nu une réalité que les responsables du secteur veulent, pourtant, à tout prix nier. Les données de cet organisme de référence sont sans équivoque et font état, d’emblée, d’un recul de deux points pour l’Algérie qui se retrouve, alors, à l’avant-dernière place mondiale sur 130 pays par rapport à la vitesse de la connexion internet fixe, et à la 121e position sur 124 pays testés en internet mobile. “C’est moche”, attestent les spécialistes du domaine qui déplorent que “l’Algérie soit à la traîne dans le domaine des TIC en général”. Aussi, avec une vitesse établie à 3,84 mégaoctets par seconde (mbps), l’Algérie finit en queue du peloton juste devant le Yémen en dernière position (130), qui dispose d’une vitesse de (2,94 mbps). Les deux pays sont devancés par le Liban avec 6,29 mbps, la Libye 6,50, l’Égypte 6,51, la Syrie
8,89 pour ne donner que ces pays arabes. Au niveau africain, on enregistre également un très mauvais score comparé déjà à nos voisins les plus proches. Avec une vitesse estimée à 8,19 Mbps la Tunisie occupe la 119e place et le Maroc la 101e place avec 13,59 Mbps pour ce qui est du fixe et à la 66e place avec 20,84 Mbps et le Maroc à la 75e place avec 18,19 pour ce qui est du mobile. Les places du podium reviennent à la Norvège avec un débit de 67,17 Mbps, l’Islande 67,05, Singapour 57,28 et le Canada 56,37 pour le mobile. Pour le fixe, Singapour prend le dessus sur la Norvège et l’Islande en arrachant la première place avec 181,47 Mbps. Les Émirats et le Qatar réussissent la performance d’occuper les 7e et 8e places avec respectivement des débits de 52,79 et 51,12 Mbps (mobile) alors que pour le fixe, les Émirats se positionnent à la 51e place avec
34,85 Mbps, le Qatar à la 53e place avec 34,14 Mbps et le Ghana à la 67e place avec 25,11Mbps.
Le satellite lancé par l’Algérie en 2017 toujours inexploité
“Il ne faut pas s’étonner que nous récoltions toujours de mauvais scores et ce n’est pas près de changer s’il n’y a pas de changement de politique”, a soutenu Youcef Boucherim expert international en TIC. Il explique : “Nous devons avoir des contenus algériens, des Data center en Algérie et des sites web hébergés en Algérie comme nous devons exploiter toutes nos potentialités.” L’expert en question fait sans nul doute allusion au satellite lancé par l’Algérie en 2017 qui reste inexploité à ce jour. “Ce sont des solutions de soutien imparables. Le satellite donne une marge importante d’accessibilité à internet, ne serait-ce que pour les zones enclavées et autres”. Spécialiste également du domaine, Farid Farah abonde dans le même sens et soutient : “Il faut laisser les opérateurs avoir leurs propres bandes passantes (câbles marins) pour améliorer la connectivité car ils peuvent s’avérer un très bon complément à ce que fait l’État.” Farid Farah, très didactique comme à son habitude détaille : “Pour le mobile, il existe un manque de canaux fréquentiels en plus d’une surutilisation des données importées qui passent par des câbles sous-marins. Et comme l’Algérie a besoin de nouveaux câbles, il faut mettre les moyens et consentir à davantage d’investissements.” Iheb Tekkour, spécialiste des TIC et très au fait des réseaux sociaux, n’en pense pas moins. “Oui, nous devons reconnaître que nous avons un sacré problème sur les bras qu’il nous faut vite régler si nous voulons réellement nous investir dans le e-commerce et le e-payment et construire une économie numérique.”
Nabila Saïdoun
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L’addiction aux écrans des téléphones portables, des tablettes et des téléviseurs est aujourd’hui, un vrai fléau qui n’épargne ni les adultes, ni les enfants. Ce que les experts qualifient de «très alarmant» a, en effet, un impact négatif sur la santé physique des enfants mais aussi sur leur psychique.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Insistant sur l’importance du besoin relationnel et affectif de l’enfant, Mme Zahra Lakaksa, formatrice en parentalité et consommation, est affirmative : «L’écran ne satisfait pas les besoins affectifs de l’enfant.»
Elle explique que l’enfant se développe par expérimentation et qu’il a besoin d’essayer pour apprendre. «Comment alors un téléviseur ou un autre écran va substituer à ce besoin de
l’enfant ?», s’interroge-t-elle, hier, au forum du quotidien El Moudjahid à Alger.
Selon elle, l’utilisation ou pas des écrans a un impact sur le développement de la personnalité naissante de l’enfant. «L’enfant a besoin de développer ses sens pour devenir soit un adulte et un acteur actif d’une société citoyenne, soit un consommateur, de développer son sens de responsabilité ou bien devenir une victime, de développer sa confiance et de s’affirmer ou bien d’être soumis», détaille-t-elle.
Pour le président de l’association «Attention danger, formons, informons» de France, Karim Naït Medjani, l’écran est devenu, aujourd’hui, un objet qui détruit au lieu d’un objet qui construit.
Opticien de formation, il précise que la lumière bleue que dégagent les écrans des téléphones portables, des tablettes et des téléviseurs stimule des hormones chez l’humain et empêche en premier lieu le sommeil.
Selon lui, les images stroboscopiques diffusées sur ces écrans dérèglent le système visuel et met l’enfant dans un état de sidération.
Notons la différence des sensibilités entre les garçons et les filles, il souligne que les deux n’ont pas le même comportement face à la réception des images et des sons. «Devant ces images rapides et bruyantes, le garçon ne va pas bouger devant l’écran alors que la fille, elle, au bout d’un temps, va chercher le contact humain», explique-t-il.
Karim Naït Medjani affirme ainsi que l’addiction à ces écrans bloque le développement de l’enfant, stagne son imagination et réduit sa relation avec d’autres enfants. Pourtant, poursuit-il, «les professionnels préconisent qu’aucun enfant ne doit être soumis à écran avant sept ans, l’âge où l’apprentissage de la langue a été accompli».
De son côté, le psychologue clinicien et chef de service médicopédagogique à la DAS (Direction des affaires sociales) de Bouira, Lounès Lallem, qualifie ce constat de «très alarmant».
«Face à l’écran, l’enfant est en rupture avec ses parents et passe à côté de ses activités ludiques», dit-il, avant d’ajouter que l’exposition prolongée aux écrans de tous ces appareils électroniques endommage les modalités neurocérébrales de l’enfant.
Pour lui, l’écran est nuisible avant l’âge de cinq ans. «L’enfant peut développer des difficultés de langage de comportement, et ne pas réagir ni aux consignes ni quand on l’appelle», dit-il.
Outre les défaillances visuelles et auditives, les écrans peuvent aussi provoquer un autisme. Les intervenants mettent, ainsi, en garde contre cet autisme acquis à cause de l’environnement. «L’enfant exposé aux écrans peut ainsi présenter les mêmes symptômes d’autisme entre troubles de conduite sociale, isolement et agressivité», explique le psychologue clinicien. Seulement, poursuit-il, «à l’arrêt de l’utilisation des écrans, un changement spectaculaire se produit et les symptômes disparaissent».
Ry. N.
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Le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), enregistre une moyenne de 100 secousses par mois, soit entre 2 à 3 secousses/Jour, ne dépassant généralement pas trois degrés sur l’échelle ouverte de Richter, a déclaré dimanche à Blida, son Directeur général, Abdelkrim Yellès.
« L’Algérie, au même titre que de nombreux pays européens (comme l’Italie et le Portugal), est caractérisée par une activité sismique intense, en enregistrant plus d’une centaine de séismes /mois, dont 90% sont des microséismes(de 2 à 3 degrés), non ressentis par la population », a indiqué M.Yellés, , dans une déclaration à la presse, en marge de la clôture des travaux d’un projet de recherche sur les mécanismes de réduction des risques liés aux séismes, réalisé en collaboration avec l’Union Européenne.
Lancé à l’initiative du CRAAG , en coordination avec l’université Saàd Dahlab de Blida , et en partenariat avec les universités de Porto ( Portugal) et de Pavia(Italie) , ce projet de recherche, dont la première étape a été clôturée aujourd’hui après deux années d’études et de recherches, vise « la mise en place de mécanismes susceptibles de prévenir les risques liés aux séismes, tout en réduisant les dégâts matériels occasionnés par cette catastrophe naturelle », a-t-il expliqué.
Selon Hamoud Beldjoudi, chercheur au niveau du CRAAG, le projet en question aborde notamment le niveau de résistance des vieilles bâtisses aux séismes, en prenant pour modèle la wilaya de Blida.
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Par Mohamed BOUFATAH
Le respect des droits de l’homme est traduit, explique El Habiri, dans la réunion de toutes les garanties concernant le respect de la dignité humaine.
Le directeur général de la Sûreté nationales le colonel Mustapha El Habiri, a affirmé hier, que le principe du respect des droits de l’homme est fondamental pour la Dgsn. «Le souci de se conformer à la Constitution concernant le respect des droits de l’homme est un souci quotidien pour les éléments de la police dans l’exercice de leur mission», a indiqué El Habiri dans un message envoyé à l’occasion d’une journée d’information sur les mécanismes de renforcement des principes des droits de l’homme dans la mission de la police organisée par la Dgsn à l’Ecole supérieure de police d’ Alger.
Le respect des droits de l’homme est traduit, explique El Habiri, dans son message lu par l’inspecteur général de police Hachichi Mohamed Tahar, dans la réunion de toutes les garanties concernant le respect de la dignité humaine. «La personne inculpée est accueillie à présent dans des cellules répondant aux normes. L’inculpé a le droit pendant la période de la mise sous mandat de dépôt à discuter avec son avocat, à la nourriture, à la propreté, au bon traitement, à la prise en charge sanitaire et à la communication avec sa famille», a souligné le Dgsn. «Le respect des droits de l’homme par la direction générale de la Sûreté nationale se manifeste aussi à travers l’importance accordée à la formation en matière des droits de l’homme pour les éléments de la police judiciaire et aux officiers dans leur formation fondamentale et l’implication des médias dans la couverture des missions de la Dgsn», a signifié en outre le colonel Mustapha El Habiri, ajoutant que la Dgsn privilégie dans son travail le principe de la coordination avec les autres corps de la sécurité, tels que la douane et la Gendarmerie.
Intervenant de son côté à cette occasion, la présidente du Conseil national des droits de l’homme(Cndh), Fafa Benzerrouki Si Lakhder a indiqué que la Constitution de 2016 consacre tous les droits de l’homme. «La création du Conseil national des droits de l’homme en Algérie est la meilleure preuve», dira l’intervenante. S’exprimant en outre sur les dépassements enregistrés durant l’année de 2017 en termes des droits de l’homme, Fafa Benzerrouki Si Lakhder a fait savoir que le Conseil a reçu 900 plaintes. «La grande partie de ces plaintes a un rapport avec les verdicts prononcés par des juges», mentionne-t-elle. Au sujet de dépôt des plaintes, la présidente du Cndh a déclaré que le dépôt de ces dernières est désormais possible via la voie électronique.
Pour sa part, la représentante de Meriem Chorfi, déléguée à l’Organe national de la protection des droits des enfants a indiqué dans son intervention que les droits des enfants sont largement protégés en Algérie. «L’Algérie peut se targuer désormais comme étant un pays modèle en la matière», a ajouté l’intervenante. La représentante de Meriem Chorfi a fait savoir en outre que le numéro vert de dénonciation de la transgression des droits des enfants est d’ores et déjà opérationnel. «Il s’agit du: 11-11», a-t-elle souligné.
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Par Ikram GHIOUA
La question qui se pose actuellement est de savoir si ce réseau criminel entend faire des pays du Maghreb une nouvelle destination ou juste des terres de transit?
Plus d’une tonne de cocaïne a été saisie au Maroc, il y a deux jours. C’est ce qui a été annoncé, samedi dernier, par la police marocaine, lors d’une opération menée au niveau de la ville côtière d’El Jadida. Sept personnes, dont l’accusé principal, seront ensuite arrêtées dans le cadre d’une enquête, indique un communiqué du bureau central d’investigations judiciaires. Cette même source précise que la drogue est en provenance de l’Amérique latine. Selon les premiers éléments «les suspects auraient un lien avec un réseau criminel transnational actif dans le trafic international de cocaïne entre le Maroc, l’Amérique latine et l’Europe». Cette saisie intervient sept mois après la saisie d’une quantité aussi importante au port d’Oran.
En effet, plus de 700 kg de cocaïne ont été saisis, le 29 mai, et selon des sources il s’agit «d’une opération de narco-terrorisme et non pas de narcotrafic», devant servir «à financer l’achat d’armes pour déstabiliser l’Algérie». Mais il ne s’agit plus de l’Algérie qui fait face à ce nouveau défi, le Maroc aussi, serait dans ce cas ciblé par une déstabilisation, notamment qu’il s’agit d’un pays mitoyen qui partage des frontières côtières avec l’Algérie. Pourrait-il s’agir donc du même réseau criminel? Fort possible, indiquent des sources très bien informées. Rappelons qu’à ce sujet, le Premier ministre Ahmed Ouyahia avait déclaré le 23 juin, lors d’une conférence de presse que «lorsqu’on voit le flot de drogue qui s’abat sur nos frontières de plusieurs destinations, nous considérons que nous ne sommes pas dans l’excès de qualifier cela d’agression». Le Premier ministre avait bien pesé ses propos, puisque les frontières marocaines sont également une porte par laquelle transitent des quantités énormes de kif vers l’Algérie que l’Armée nationale populaire saisit au quotidien.
La question qui se pose actuellement est de savoir si ce réseau criminel entend faire des pays du Maghreb, une nouvelle destination ou juste des terres de transit? Il s’agit dans ce cas d’un nouveau circuit pour ce réseau, afin de répandre sa marchandise dans le monde et pas seulement en Europe. Selon un rapport de l’ONU «la dernière décennie a vu se développer différentes routes de trafic de cocaïne à destination de l’Europe». Ce trafic «en provenance d’Amérique centrale, le plus souvent via différents pays ouest-africains puis l’Afrique du Nord», ajoute l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime. Que ce soit pour l’Algérie ou le Maroc, derrière la cocaïne saisie se cache un grand réseau d’influence qui ne manque certainement pas de complices, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur.
Selon des sources hautement informées, ce n’est pas la première saisie en Algérie. Il y a quelques années, une quantité aussi importante de plus de 600 kg a été saisie et la plainte a été déposée contre X en l’absence d’indices. C’est pour dire que les côtes des pays du Maghreb semblent être la nouvelle passerelle pour ce réseau dans lequel sont impliqués de haut commis de de l’état et ce n’est pas surprenant que le Maroc dans le cadre de son enquête puisse démasquer de hauts responsables marocains!
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Par Mohamed TOUATI
La réponse sera connue aujourd’hui, les prix avaient sensiblement rebondi vendredi dernier suite à l’annonce de la réduction de 1,2 million de b/j décidée par les «25».
L’hémorragie a été stoppée certes. Reste à savoir si le rebond qu’ont connu les cours de l’or noir n’est pas qu’un feu de paille.
Le baril ayant souvent eu de ces tours de passe-passe insoupçonnés. Déroutants surtout. Le suspense sera sans aucun doute de courte durée. La réponse sera connue aujourd’hui, les prix avaient sensiblement rebondi vendredi dernier suite à l’annonce de la réduction de 1,2 million de b/j décidée par les «25». Un accord auquel ils sont parvenus après d’âpres négociations. Ce qui a eu pour conséquence, après une semaine calamiteuse, de doper les cours.
Le baril de Brent a pris 1,61 dollar pour clôturer la semaine qui s’est achevée le 7 décembre à 61,67 dollars.
Le WTI américain pour livraison en janvier s’est de son côté apprécié de 1,12 dollar pour finir à 52,61 dollars. Pour le moment on en est encore là. Cette euphorie sera-t-elle entretenue? Il n’y a aucune raison valable qui, en principe, devrait la contrarier.
La cohésion au sein de l’alliance Opep-non Opep semble sans faille. Ses membres sont décidés au moins à ce que les prix ne descendent pas au-dessous de leur niveau actuel. La fourchette a été estimée par la Russie, gros producteur mondial et membre influent de l’alliance Opep-non Opep qui a donné son accord pour réduire sa production journalière de 228.000 barils par jour. «Un prix compris entre 55 et 65 dollars le baril de brut est raisonnable tant pour les producteurs que pour les consommateurs» a déclaré le ministre russe de l’Énergie «La décision qui a été prise par (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, Ndlr) permettra d’équilibrer le marché durant le premier et le
second trimestres [de l’année prochaine, ndlr]. Nous espérons au moins maintenir les cours actuels, a souligné Alexandre Novak.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro, dont le pays a été terriblement affecté par la dégringolade des prix du pétrole, s’est lui aussi réjoui de cet accord. «Il va permettre la stabilisation des prix à un niveau juste, juste pour les producteurs, juste pour les consommateurs et juste pour l’économie en général», a-t-il déclaré dans un discours diffusé à la télévision officielle vénézuélienne VTV à son retour à Caracas après une visite à Moscou. Si la fourchette de prix annoncée par le ministre russe convient à son pays il faut savoir que d’autres membres de l’alliance ont certainement besoin d’un prix plus élevé pour assurer leurs équilibres budgétaires. Un baril à 80 dollars ferait probablement l’unanimité.
Pour l’économie nationale cela constituerait une bénédiction. Un tel prix permettrait à l’Algérie de continuer à réduire son déficit commercial et de surtout, moins recourir au financement non conventionnel dès le début de l’année prochaine. «Vu les nouvelles données économiques et l’amélioration de plusieurs indicateurs économiques, à savoir la hausse des recettes fiscales pétrolières, des cours du pétrole et des recettes fiscales ordinaires, il est possible de renoncer au recours au financement non conventionnel à partir de janvier 2019 ou d’y recourir dans une moindre mesure par rapport à 2018», a annoncé le directeur du Trésor, Fayçal Tadinit, devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2019. C’était à un moment où le baril planait autour des 85 dollars. Depuis, il a plongé sous les 60 dollars avant de se redresser vendredi. Quelle direction décidera-t-il de prendre? Réponse aujourd’hui.
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A. E. A.
Une caravane de sensibilisation en direction de la «famille productive», entrant dans le cadre de la Journée arabe de la famille, qui coïncide avec le 4 décembre de chaque année, sillonne depuis hier différentes communes de la wilaya.Selon la chef du service «famille» à la direction de l’Action sociale, Farida Abbès, la caravane est composée d’éléments de l’agence du micro-crédit (Angem), l’agence de développement social (ADS), des associations comme les «Oulémas musulmans» et «Djoussour», de la direction de l’action sociale (DAS), etc.
La commune Messaoud Boudjeriou a été la première à recevoir hier la visite de la caravane de sensibilisation, dit-elle, dont le programme tracé du 9 au 12 décembre prévoit des haltes à Benbadis, aujourd’hui, à Ouled Rahmoune, demain et après-demain à Zighoud-Youcef.
L’objectif du périple est d’apporter le soutien aux familles productives de ces localités déshéritées, surtout en matière économique à l’effet de les pousser à participer dans les programmes de développement de leurs régions, qui sont en général à vocation agricole.
Notre interlocutrice fait savoir que l’opération de sensibilisation a pour but également de les encourager à la conservation de leur milieu de vie, en conformité avec le slogan de la Journée arabe de cette année, dont l’intitulé est «le rôle de la famille dans la préservation de l’environnement».
Ce sont, donc, surtout les familles vivant des conditions difficiles, qui activent dans des métiers traditionnels, qui cherchent à développer et moderniser les produits, qui sont ciblées. Et tout le travail consistera à les sensibiliser à adopter des programmes de développement dans divers domaines de l’agriculture, et aussi dans des métiers ou industries, affirme-t-elle.
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La mobilisation à Paris a fait «beaucoup plus de dégâts» que celle du 1er décembre, a estimé le premier adjoint de la maire Anne Hidalgo.
Les yeux restent braqués en France sur le président Emmanuel Macron, dans l’attente de réponses à la crise des Gilets jaunes, au lendemain d’une mobilisation avec de nouvelles violences et un nombre record d’interpellations. Une semaine après les images d’émeutes qui avaient fait le tour du monde, les manifestants n’ont pas renoncé à défiler dans la capitale française et dans plusieurs villes de province, éprouvées par des débordements et de fortes dégradations.
Au niveau national, la mobilisation de ces Français modestes, née sur les réseaux sociaux et qui entre dans sa quatrième semaine (manifestations, barrages filtrants, sit-in), a réuni 136.000 manifestants, preuve qu’elle ne faiblit pas. A Paris, ils ont été plus nombreux (10.000 contre 8000 le 1er décembre). Pour tenter d’éviter des scènes de guérilla urbaine, les forces de l’ordre ont procédé à un nombre record de 1.082 interpellations à Paris, selon la préfecture. Un bilan en très nette hausse par rapport à la précédente mobilisation (412 personnes interpellées). A Paris encore, barricadée de façon exceptionnelle dans divers quartiers stratégiques, les violences ont été nombreuses: voitures brûlées, vitrines brisées, heurts entre manifestants et forces de l’ordre, tirs de gaz lacrymogène en particulier sur la célèbre avenue des Champs-Elysées…
En pleine préparation des fêtes de Noël, les commerçants ont été nombreux à baisser le rideau samedi.
La mobilisation à Paris a fait «beaucoup plus de dégâts» matériels que celle du 1er décembre, a renchéri Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire Anne Hidalgo.
En province, notamment à Bordeaux et Toulouse (sud-ouest), mais aussi à Marseille (sud-est) et Nantes (ouest), heurts et dégradations ont été importants.
Dans plusieurs villes, des voitures et du mobilier urbain ont été incendiés, des vitrines saccagées et des magasins pillés. Face à un mouvement hors des cadres établis, les regards sont tournés vers Emmanuel Macron, à la recherche d’une sortie politique.
Les Gilets jaunes sont issus majoritairement des classes populaires et moyenne. Cette France des fins de mois difficiles se dit excédée par la politique fiscale et sociale d’Emmanuel Macron. Leur mobilisation est devenue le creuset d’autres contestations françaises (lycéens et étudiants, routiers, agriculteurs, ambulanciers). Emmanuel Macron a été vertement critiqué par une quinzaine de maires et élus des Yvelines (région parisienne) lors d’une rencontre à l’Elysée vendredi, qui ont dénoncé, pendant trois heures, devant lui, sa méthode de réforme «catastrophique» et «inappropriée», rapporte dimanche le quotidien Le Parisien.
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Ce groupement régional, né en 1981 sur un réflexe d’autodéfense face à l’Iran, a perdu, au fil des ans, de sa pertinence.
Les six pétromonarchies arabes du Golfe tenaient hier leur sommet annuel à Riyadh dans un contexte de crises multiples: dispute persistante avec le Qatar, dont l’émir est absent, guerre au Yémen et affaire Khashoggi, du nom du journaliste tué au consulat saoudien d’Istanbul. Malgré ces enjeux, aucune annonce majeure n’est attendue. Sans surprise, malgré l’invitation protocolaire qui lui avait été transmise, l’émir cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani ne sera pas à Riyadh, et le Qatar sera représenté par le numéro deux de sa diplomatie, le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Sultan al-Merrikhi, selon un porte-parole officiel à Doha. Son petit mais richissime pays reste ostracisé par ses puissants voisins que sont l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, qui l’accusent de soutenir des groupes islamistes radicaux et de leur préférer l’Iran. Bahreïn, autre membre du CCG, s’est associé à l’embargo contre le Qatar, avec l’Egypte. En juin 2017, les quatre pays ont rompu tout lien avec Doha -qui ne cesse de rejeter les accusations- et ne semblent pas prêts à desserrer l’étau autour de l’émirat gazier..
Outre les liens diplomatiques, ils ont mis fin à toute relation économique et commerciale avec le Qatar qui, pour sa part, a décidé de quitter en janvier prochain l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dominée par l’Arabie saoudite. «Le Qatar a brûlé tous les vaisseaux qui lui permettraient de reprendre» pleinement sa place au sein du CCG, a dit le chef de la diplomatie de Bahreïn, cheikh Khaled ben Ahmed Al-Khalifa. Le CCG comprend également le Koweït et Oman, qui sont restés à l’écart de la dispute avec Doha. Ce groupement régional, né en 1981 sur un réflexe d’autodéfense face à l’Iran, a perdu, au fil des ans, de sa pertinence. Son secrétaire général, Abdellatif al-Zayani, a indiqué que le 39e sommet du CCG allait «passer en revue les liens avec l’Iran» après le rétablissement de sanctions américaines.
Mais la ligne de fracture est claire au sein du CCG entre les tenants d’une ligne dure à l’égard de Téhéran représentée par Riyadh, Abou Dhabi et Manama, et les adeptes de liens normaux avec l’Iran, comme Mascate et Koweït, sans compter Doha qui souhaite aller plus loin dans les relations avec Téhéran. Le sommet d’une journée doit commencer ses travaux en fin d’après-midi après l’arrivée de toutes les délégations, selon les médias saoudiens.
Le sommet du CCG se tient alors que les belligérants yéménites sont réunis en Suède sous les auspices des Nations unies, pour trouver une sortie de la guerre qui ravage depuis 2015 le Yémen. L’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis sont concernés en premier lieu par ce conflit, étant les piliers de la coalition militaire contre les rebelles Houthis, alliés à l’Iran. Le Qatar est entré à reculons dans cette coalition, avant de s’en retirer.
Les pourparlers en Suède n’auraient pas pu se tenir si Ryad n’avait pas encouragé son allié, le gouvernement yéménite du président Abd Rabbo Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale, à s’y rendre. Les images de dévastation provoquée par les raids aériens de la coalition menée par l’Arabie saoudite au Yémen et celles de la crise humanitaire, décrite comme la pire au monde par l’ONU, ont convaincu les grandes puissances de la nécessité d’accélérer un règlement du conflit. L’Arabie saoudite reste également sous pression, empêtrée dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, tué dans le consulat de son pays début octobre à Istanbul. Ce meurtre d’abord nié puis reconnu par Riyadh embarrasse au plus haut niveau le royaume, d’autant plus que la responsabilité du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a été évoquée dans cette affaire en Turquie et aux Etats-Unis.Le Qatar a tiré indirectement profit des critiques et des pressions subies par Riyadh de la part de nombreux élus américains, qui ne suivent pas le président Donald Trump dans sa démarche consistant à dédouaner le jeune prince héritier saoudien, surnommé «MBS».
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Par Saïd MEKKI
Depuis l’avènement du professionnalisme dans le football algérien en 2010, sur injonction de la toute puissante FIFA, les clubs sont passés du statut d’associations sportives à celui de sociétés sportives par actions (SSPA).
Mais ils n’ont, depuis, pas procédé à l’ouverture du capital social de ces SSPA, laissant, ainsi, les choses traîner jusqu’à mener vers le pourrissement. Le dernier rapport de la Cour des comptes en est la parfaite illustration. De tous les clubs, il n’y en a que quelques-uns qui ont été repris par des Entreprises publiques économiques, alors que l’USM Alger a été reprise par le Groupe Haddad. Avec l’accumulation des dettes, où le président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar, a annoncé récemment que pas moins de 10 clubs seront interdits de recrutement durant ce mercato, il faut bien reconnaître qu’il faut passer à l’action pour l’ouverture du capital et permettre aux «investisseurs» d’aider à la promotion des clubs et, par conséquent, le football national.
C’est la raison pour laquelle, selon les dernières nouvelles, la Fédération algérienne de football (FAF) compte procéder à l’envoi d’une missive aux clubs de Ligue 1, leur demandant d’ouvrir le capital social de leurs sociétés, avant que l’instance fédérale n’intervienne pour solliciter des entreprises publiques et privées dans le but d’investir dans ces clubs et avoir la majorité des actions. Les clubs qui n’ont pas encore de société doivent donc bouger. Là, il est important de signaler qu’en réalité, les clubs professionnels algériens se doivent d’assurer et de respecter les dispositions et les clauses contenues dans le cahier des charges sur le professionnalisme dans notre football.
Accompagnement de l’Etat
L’Etat a accompagné ces clubs dans le processus de mise en place du professionnalisme, en leur octroyant des aides directes et indirectes, mais l’objectif est, désormais, de voir ces clubs, au fur et à mesure, se prendre en charge eux-mêmes et réduire, par conséquent, la charge de l’état. Car, en réalité, lorsqu’on parle de professionnalisme, on parle de concurrence entre «investisseurs» et donc parler strictement «finances» et «commerce».
La recherche des sources et ressources financières incombe aux responsables des clubs, mais, apparemment, ce n’est pas le cas pour tous. Ceci sans parler du cas des «relations clubs pro-club amateur». On se souvient bien que lors de l’ouverture du Symposium sur le football national, il y a une année, le ministre de la Jeunesse et des Sports d’alors, El Hadi Ould Ali, avait, au cours de son allocution, axé son discours sur la nécessité de trouver des solutions pour le renouveau du football national qui se trouve dans un état «critique». Et parmi les recommandations du MJS, «la nécessité pour les clubs professionnels d’ouvrir leur capital social afin de garantir une meilleure rationalisation de l’argent avec une maîtrise parfaite en matière de gestion». «Cela va permettre aux clubs de s’adapter aux conjonctures financières du pays», avait-il dit.
Où est passée la DNCG?
Cela veut, ainsi donc, dire que les clubs doivent trouver les ressources nécessaires pour s’autofinancer, tout en abandonnant les subventions de l’État, conformément au cahier des charges du professionnalisme (l’État s’est engagé toutefois à accompagner les clubs jusqu’en 2018). Or, il se trouve que cette date est bien à l’orée de sa limite. Reste à savoir ce que préconise le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, avec la fin de la date initialement prévue pour le désengagement de l’Etat. Enfin, il est tout aussi important de rappeler que la Fédération algérienne de football se doit également de relancer véritablement et dans la pratique la fameuse direction nationale de contrôle et de la gestion (DNCG) pour aider justement les responsables des clubs à la bonne gestion. On a beau parler de cette direction et demander à ce qu’elle soit mise en place, mais les choses n’ont pas encore dépassé le stade de la théorie, avec tout le désagrément que cela peut engranger. A bon entendeur…
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Par Mohamed BENHAMLA
Une fois ces dettes réglées, le Chabab sera autorisé à recruter dès le prochain mercato d’hiver, qui débutera le 15 du mois courant.
L’affaire des dettes d’anciens joueurs du CR Belouizdad, qui ont eu gain de cause après leur recours à la Chambre de résolution des litiges (CRL) est en voie d’être réglée. La direction du Groupe Madar Holding, actionnaire majoritaire de la SSPA/CRB, a récupéré les états de tous ces joueurs et commencera dès cette semaine à régulariser ceux-ci. Selon le directeur général des Rouge et Blanc d’Alger, il s’agit de régler le cas d’une trentaine de joueurs, alors que le président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar, a indiqué que le Chabab reste le club le plus endetté, avec une somme avoisinant les 12 milliards de centimes.
Une fois ces dettes réglées, le Chabab sera autorisé à recruter dès le prochain mercato d’hiver, qui débutera le 15 du mois courant. Dans un premier temps, les responsables belouizdadis cherchaient à trouver une solution à l’amiable avec ces créanciers, en convenant d’un échéancier. Mais plusieurs parmi ces derniers ont refusé cela, exigeant qu’ils soient payés jusqu’au dernier centime. Cela a poussé, par la suite, les Belouizdadis à trancher, en décidant de payer tout le monde afin de pouvoir passer à autre chose. Après la régularisation de ce cas, les responsables du Groupe Madar Holding passeront à l’assainissement d’autres dettes, notamment celles liées aux impôts, aux assurances et à d’autres créanciers, chose qui va permettre, selon la stratégie des responsables en question, de repartir de zéro la saison prochaine et entamer, de ce fait, la mise en place du «projet» annoncé.
Sur un autre registre, le recrutement au Chabab est toujours en stand-by. Jusqu’à l’heure, seul Sofiane Bouchar a apposé sa signature sur un contrat de 30 mois, en provenance du MCO. L’on a su par des indiscrétions que l’entraîneur Abdelkader Amrani aurait refusé Youcef Chibane (MCO), au motif qu’il n’entre pas dans ses plans de jeu, ainsi que Abdelkarim Zouari (USMBA), étant donné qu’il évolue à un poste où l’équipe dispose déjà d’autres joueurs. Amrani veut, à vrai dire, renforcer sa ligne défensive ainsi que la pointe de l’attaque, soit là où un manque s’est fait sentir de la phase-aller. Amrani ne veut rien laisser au hasard afin d’entamer comme il se doit sa quête du sauvetage de l’équipe du spectre de la relégation, elle qui pointe à la dernière place du classement avec 10 petits points engrangés en 15 journées.
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La SAA, entreprise publique leadeur des assurances en Algérie et AXA Algérie, fruit du partenariat entre le FNI, la BEA et le Groupe AXA, leadeur mondial des assurances, ont signé un protocole d’accord de coassurance et de coopération.
Cette convention signée par les deux entreprises publiques économiques en date du 07 novembre 2018, au siège de la SAA, par M. Nacer SAIS, PDG de la SAA et M. Pierre VASSEROT, CEO d’AXA Assurances Algérie, permet de renforcer les liens entre les deux sociétés et d’ouvrir des perspectives prometteuses en matière de développement et de collaboration.
L’accord a pour principaux objectifs, l’amélioration de la production nationale des assurances, la mobilisation des capacités des deux compagnies et la promotion de l’excellence technique dans l’accompagnement des assurés en matière de couverture et de prévention des risques.
La coopération et la mobilisation des capacités des deux compagnies concernent notamment les domaines suivants :
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Outre le handicap de trois buts à remonter, l’entraîneur français Thierry Froger doit se passer des services de deux pièces maîtresses: le gardien de but Mohamed Lamine Zemmamouche et le buteur-maison, le Congolais Prince Ibara, tous les deux blessés.
L’USM Alger, sèchement battue par les Soudanais d’Al-Merrikh (4-1) lors de la première manche à Omdurman, tentera de réaliser une «remontada», aujourd’hui au stade du 5-Juillet à partir de 19h, en match comptant pour les 8es de finale retour de la Coupe arabe des clubs champions. Même si la mission s’annonce d’ores et déjà compliquée face à un adversaire qui n’est plus à présenter, il n’en demeure pas moins que les Algérois ont des atouts à faire valoir qui pourraient leur permettre de passer l’écueil des Soudanais et de continuer l’aventure dans cette lucrative Coupe arabe. Al-Merrikh aborde cette rencontre affecté sur le plan psychologique suite à son élimination surprise dès le tour préliminaire de la Ligue des champions d’Afrique par les Ougandais de Vipers SC.
«C’est un important rendez-vous qu’on ne doit surtout pas rater. La Coupe arabe des clubs champions est un objectif pour nous et on doit coûte que coûte arracher la qualification. Certes, ce sera très difficile, mais pas impossible. Ce n’est pas évident de remporter le match sur un score de trois buts à zéro, mais on croit dur comme fer en nos chances et avec la présence de nos supporters, on est capables de réaliser l’exploit», a assuré le milieu offensif usmiste Rafik Bouderbal, une manière pour lui d’inciter ses coéquipiers à ne pas baisser les bras.
L’USMA, championne d’automne, reste sur une défaite concédée à domicile en Ligue 1 face à l’ES Sétif (0-1). Outre le handicap de trois buts à remonter, l’entraîneur français Thierry Froger doit se passer des services de deux pièces maîtresses: le gardien de but Mohamed Lamine Zemmamouche et le buteur-maison, le Congolais Prince Ibara, tous les deux blessés. Le club phare de Soustara aura à coeur de rejoindre son voisin, le MC Alger, en quarts de finale. Le dernier match de ces 8es de finale opposera demain le Raja Casablanca (Maroc) à Al-Ismaïly (Egypte). A l’aller, les deux équipes ont fait match nul (0-0).
Six clubs ont assuré jusque-là leur qualification pour les quarts de finale:
MC Alger, Union d’Alexandrie (Egypte), Al-Wasl (Emirats arabes unis), ES Sahel (Tunisie), Ahly Djeddah et Al-Hilal (Arabie saoudite). La finale de la compétition se déroulera en avril prochain à Al-Aïn (Emirats arabes unis) et le vainqueur empochera une prime conséquente de 6 millions de dollars.
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La sélection algérienne de vovinam viet vo dao a outrageusement dominé la deuxième et dernière journée du tournoi international d’Alger, organisée à la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf.
Elle a remporté 19 des 20 finales qui ont été disputées samedi. Un scénario conforme à celui de la veille, puisque là-encore, les athlètes algériens avaient survolé la compétition, avec une moisson de 24 médailles: 10 or, 11 argent et 3 bronze. Un excellent parcours qui les avait dès lors placés en tête du classement général des médailles, loin devant l’Italie, deuxième avec 5 médailles (1 or, 2 argent et 2 bronze) au moment où la Côte d’Ivoire avait complété le podium de cette première journée, avec un total de 5 breloques (1 or et quatre bronze). Outre les 19 nouveaux titres, remportés samedi, la sélection algérienne a bonifié sa moisson de 18 médailles en agent et 11 bronze, ce qui porte son total cumulé à 72 médailles: 29 or, 29 argent et 14 bronze.
De son côté, le podium de cette première édition du tournoi international d’Alger est resté inchangé, avec l’Italie, toujours à la deuxième place, suivie de la Côte d’Ivoire. «La Squadra» a bonifié sa moisson de deux nouvelles médailles samedi (1 or, 1 bronze), alors que Les Eléphants en ont glané quatre (2 argent et 2 bronze). «Le niveau de la compétition était assez élevé, en présence de certains athlètes de renom, venus d’Europe, d’Asie et d’Afrique», a jugé l’international algérien Mechecuegue Oussama, sociétaire de l’Olympique Bourouba, ajoutant que «cette compétition est venue au bon moment» pour l’aider, lui et ses coéquipiers «à préparer les importantes échéances internationales à venir», notamment, les prochains championnats d’Afrique, prévus à la fin du mois en cours au Maroc.
Des propos confirmés par la sociétaire de l’AS Sûreté nationale, Ilham Teboudi, ayant considéré que «la concurrence a été très rude», en se disant «heureuse que les gros efforts fournis pendant la préparation aient porté leurs fruits». Onze sélections étrangères, représentant l’Italie, la Roumanie, la Belgique, la Côte d’Ivoire, la Libye, l’Egypte, le Liban, le Yémen, le Soudan, la Jordanie et le Belarus sont engagées dans ce tournoi. Elles se trouvent depuis mercredi au centre de regroupement et de préparation des élites nationales à Souidania (Alger). A noter aussi la présence du président de la Fédération internationale de Vovinam Viet Vodao, Mai Huu Tin, ayant suivi les débats avec beaucoup d’attention.
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D. B.
Destinés aux travailleurs de la commune d’Oran, près d’une dizaine de logements réalisés au centre-vile, il y a plus de quatre années, n’ont toujours pas été distribués. Une situation qui exaspère de nombreux travailleurs en quête d’un logement depuis plusieurs années. A ce titre, des travailleurs de la commune d’Oran viennent d’interpeller le maire d’Oran pour se pencher, en urgence, sur le problème lié aux logements réalisés par la commune d’Oran, au profit des travailleurs et des cadres de la commune, dans l’angle du Bd de l’Industrie et de la rue Ettabari. Selon des travailleurs de l’APC, « une quinzaine de logements ont été réalisés et achevés, il y a plus de quatre années, mais n’ont, toujours, pas été attribués à leurs bénéficiaires ». Abandonnés, ces logements ont à maintes reprise fait l’objet de vols. En effet, et selon nos interlocuteurs, durant les premières années, en l’absence de gardiennage, des intrus se sont introduits à l’intérieur et ont tout emporté : portes, fenêtres, tuyauterie, lavabos, entre autres. « Alors que des centaines de cadres et travailleurs attendent un logement depuis plusieurs années, des logements neufs sont laissés à l’abandon », affirment nos sources.Ces dernières signalent que si aucune décision n’est prise dans les plus brefs délais, ces logements risquent d’être squattés. Des élus de l’APC, affirment de leur côté, que l’ex wali d’Oran, avait donné son aval aux responsables de la commune pour l’élaboration d’une liste de bénéficiaires ; mais jusqu’à présent rien n’a été fait. Pourtant, il y a plus d’une année, une rencontre exclusivement consacrée au problème des programme de logements des communaux, s’est tenue au siège de l’APC. Cette rencontre regroupant les élus et les membres du Conseil syndical ainsi que le secrétaire général de l’APC et des directeurs de divisions et de délégations communales, avait permis de faire un point de situation sur ces programmes et les dispositions prises pour leur attribution. Selon nos interlocuteurs cette rencontre intervient en application de l’instruction ministérielle n°140 du 20 novembre 2016, émanant du ministère de tutelle et les directives de M. Nour-Eddine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, sur instruction du wali d’Oran, pour débattre de la situation et l’état de logements communaux et les perspectives de leur attribution.
Les présents avaient examiné, au cours de cette séance de travail, tout le programme, en tenant compte du quota déjà réalisé ou en voie d’exécution. « Il faut que les travailleurs communaux, les plus nécessiteux comme ceux qui vont prendre leur retraite, soit des prioritaires à ces logements. Nous allons frapper à d’autres portes pour que les travailleurs aient leurs logements», avait déclare le maire d’Oran. De son côté, le secrétaire général du Conseil syndical était optimiste et a affirmé que : « ce dossier est certes épineux à contrario des années précédentes où tout était clair vu le nombre satisfaisant de logements. Cette fois-ci, nous avons un nombre restreint de logements pour un grand nombre de travailleurs communaux nécessiteux. On s’attendait au moins à 105 logements prêts, ce qui n’est pas le cas, vu que seulement 64 sont disponibles »The post Réalisés au profit des communaux: Des logements en attente d’attribution depuis plus de quatre années appeared first on .
J. Boukraâ
La direction des Equipements publics de la wilaya d’Oran a débloqué prés de 7 milliards de centimes pour la réalisation d’une école primaire, dans la localité de Bredeah, relevant de la daïra de Boutlelis. La structure dont les travaux s’étalent sur 12 mois, est composée de 11 classes, 1 salle des professeurs, 2 bureaux et 5 logements d’astreinte. Une fois ouverte l’école permettra de mettre un terme à la surcharge des classes dans cette localité et éviter de longs déplacements pour les élèves. Pour rappel la daïra de Boutlelis va réceptionner, prochainement, plusieurs projets d’utilité publique. Parmi ces projets 2 établissements scolaires primaires dans chef-lieu de la daïra et dans la commune de Misserghine.La réception de ces 2 groupes scolaires, avant la fin d’année, va permettre d’alléger la pression et faire face à la surcharge des classes. Le secteur de la Santé sera aussi renforcé par la réception d’une salle de soins à Haï Ennaib. De même qu’une annexe communale sera ouverte à Hai El Hachem, dans la commune de Boutelis.
Plusieurs autres opérations d’aménagement urbain ont été retenues pour différentes communes relevant de cette daïra, notamment la commune de Misserghine, afin d’améliorer le cadre de vie des habitants. Entre autres opérations la réhabilitation de la voirie dans les cités El Wiaam’ et Haï Rabah’ pour lesquelles une enveloppe de 20 millions de DA a été débloquée.
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H. B.
La note complète a été donnée aux structures hôtelières oranaises ayant assuré l’hébergement des participants à la cérémonie de béatification des 19 religieux, dont les festivités se sont déroulées à la Basilique Notre Dame de Santa Cruz’ ce samedi. Mobilisées depuis vendredi, date d’arrivée des premiers participants jusqu’à la mi-journée de dimanche, ces structures hôtelières, à l’instar de l’hôtel Liberté’ ou de la Résidence hôtelière Jasmins’ ont, en effet, su relever, avec brio, ce défi en assurant « une qualité de service aux standards internationaux », comme l’ont souligné des témoins rencontrés en marge de l’évènement de béatification. Les deux structures suscitées avaient, en effet, assuré l’hébergement et la restauration de différentes délégations venues de l’étranger mais aussi de l’intérieur du pays ( journalistes, religieux de l’église catholique et imams). L’hôtel Liberté’ a même offert un dîner gastronomique aux saveurs locales (un couscous oranais) en l’honneur des participants. Avec un management aux standards internationaux, l’hôtel Liberté’ s’est spécialisé dans les séjours touristiques et d’affaires. Facilement accessible, par le 3ème périphérique, Liberté Hôtel Oran’ est à 10 mn de l’Aéroport Ahmed Ben Bella et à 5mn du port d’Oran. La ligne de tramway le relie au centre-ville, en 15 mn. Construit en R+12, dont 10 étages sont occupés par les chambres et suites. L’hôtel dispose également d’un parking au sous-sol pouvant recevoir 45 véhicules. Pour sa part, la Résidence hôtelière Jasmins’ propose des appartements parmi les plus beaux d’Oran, équipés et aménagés pour vous s’y sentir comme chez soi, affirme les responsables de l’établissement. Ces prestations, a-t-on souligné, sont aussi bien adaptées aux vacances en famille, qu’aux séjours d’affaires. D’une superficie de 50 m² à 120 m², les 62 appartements meublés sont climatisés et insonorisés. En prévision des Jeux Méditerranéens 2021, Oran pourra ainsi compter sur ses multiples atouts hôteliers.The post Cérémonie de béatification des 19 religieux: Oran fait valoir ses atouts hôteliers appeared first on .
Rachid Boutlelis
Malgré les instructions du wali quant à l’affichage des listes des bénéficiaires de logements sociaux avant la fin de l’année en cours, de nombreuses communes font face à un véritable casse-tête pour confectionner leurs listes, à cause à la fois des travaux inachevés et du nombre très élevé des demandeurs de logement par rapport aux quotas réalisés. C’est le cas des communes de la corniche oranaise et plus particulièrement Aïn El-Turck et Bousfer. A ce titre, des responsables de famille de la localité de St Germain, dans la municipalité d’Aïn El-Turck, qui tentent de survivre dans des conditions précaires dans des habitations rudimentaires, se sont rapprochés du Quotidien d’Oran pour exprimer leur inquiétude quant à leur hypothétique relogement. Les représentants de ces familles de mal-logés se rendent régulièrement au siège de l’APC et celui de la daïra pour attirer l’attention des responsables concernés à travers des regroupements. Un membre du comité de quartier de ladite localité a fait remarquer, à ce sujet, « que l’arrêt des travaux du projet de réalisation d’une cité 300 logements sociaux du quartier d’El Bahia, à mi-chemin du village de Cap Falcon, qui ont été lancés en 2011 par l’ex-wali d’Oran, M. Boudiaf en l’occurrence, inquiète grandement les familles postulantes ». Notons, en effet, que le lancement de ce projet de 300 logements sociaux a suscité une grande satisfaction chez ces familles, qui ont malheureusement désenchanté une année après en apprenant l’arrêt des travaux suite à la défaillance de l’entreprise chargée de la réalisation. « A ce jour, soit six années après leur subit arrêt, les travaux n’ont toujours pas redémarré. Les familles du vieux bâti, qui ont déposé des demandes de logement auprès des services concernés, ne savent plus à quel saint se vouer », a encore déclaré le représentant du comité. D’une source proche de l’APC d’Aïn El-Turck, on apprend que « les travaux de ce projet, qui se sont arrêtés à hauteur d’un taux d’avancement d’un peu plus de 20% et ce, suite à la défaillance de l’entreprise réalisatrice, devront recevoir l’aval du contrôle technique (CTC) afin d’être relancés. Au cas où ils ne répondraient plus aux normes, ces logements devront faire l’objet d’une opération de démolition pour être reconstruits par la suite ». En attendant le verdict, les familles postulantes devront prendre leur mal en patience. A Aïn El-Turck, un quota de 500 logements sociaux sera bientôt réceptionné. Ce quota sera attribué aux mal-logés de la daïra d’Aïn El-Turck. Il est fort probable que la faible offre du quota de logements sociaux, face à la forte demande, constituera un véritable casse-tête pour les responsables locaux. En effet, la demande s’amplifie encore au gré des familles sinistrées, venues de différentes régions du pays, notamment de l’Oranie, qui se sont installées dans les bidonvilles, essaimés à travers la contrée côtière d’Aïn El-Turck et dont les plus importants sont répertoriés dans le chef-lieu. Le projet de réalisation d’une cité de 500 logements sociaux ne sera vraisemblablement pas en mesure de satisfaire la demande considérable des familles postulantes qui dépasse les 4.000. Il faut signaler qu’outre les habitants des bidonvilles et les demandeurs de logement ayant déposé des dossiers, il y a plusieurs années, de nombreuses familles squattent des biens communaux notamment le théâtre de verdure de Trouville et des centres de colonies de vacances. Des familles qu’il faudrait aussi reloger pour permettre à la municipalité de récupérer ses biens. Pour cela, la daïra d’Aïn El-Turck a un besoin pressant de nouveaux programmes de logement à même de prendre en charge une partie des demandeurs, dont certains attendent un logement depuis plusieurs années.The post Des quotas de logements en deçà des attentes à Aïn El-Turck: La confection des listes des bénéficiaires pose problème appeared first on .