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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 8 hours 33 min ago

Mérabet révèle que 80% des consultations d’urgence se font par des médecins généralistes: Appel à la création d’une spécialité en médecine de famille

Tue, 01/08/2019 - 10:10

Le président du SNPSP, Dr. Lyès Mérabet, a évoqué, hier, la nécessité de créer une nouvelle spécialité en médecine générale ou en médecine de famille qui répond aux besoins en matière de Santé publique en soins primaires.
À ce propos, il recommande la nécessité d’un encadrement spécifique adapté à cette spécialisation et le rôle majeur du médecin généraliste dans sa pratique: « Il apparaît donc nécessaire de créer cette spécialité car, aujourd’hui, le rôle du médecin généraliste est devenu indispensable dans nos structures sanitaires», a-t-il ajouté.  Tout en soulignant, également que 80% des consultations se font par les médecins généralistes au niveau de nos structures de santé. Celui-ci dénonce, clairement une pénurie immense de médecins généralistes dans les structures médicales.
Le même responsable a plaidé pour la concrétisation de cet objectif sur le terrain : « Nous demandons donc que toutes les procédures et démarches pour la création de cette spécialité soient concrétisées malgré qu’on a constaté qu’il y avait une lenteur dans la concrétisation de la démarche ! », déplore-t-il, et accuse de ses propos certains « lobbies »  de blocage derrière ce projet.
Outre cela, l’invité du Forum du Courrier d’Algérie estimera que cet objectif  pourra se concrétiser à l’avenir,  «notamment avec l’annonce faite, dernièrement  par  le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, à propos de l’ouverture d’une nouvelle spécialité de médecine de famille à l’université et  à la prochaine rentrée universitaire».
 Mehdi Isikioune

DR. MÉRABET ASSURE de LA DISPONIBILITÉ DU VACCIN ET DES MESURES EN COURS POUR ENDIGUER LA PROPAGATION DE L’ÉPIDÉMIE
La rougeole en Algérie ou «la grande interrogation !»
Intervenant, hier, le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le Dr. Lyès Mérabet a qualifié l’épidémie de la rougeole qui a sévi en Algérie ces derniers temps comme étant un «grand point d’interrogation» le fait que celle-ci  continue sa progression et faite des victimes malgré que toutes les mesures, pour pallier l’apparition de cas de rougeole, ont été prises, notamment la vaccination protégeant, les individus contre cette maladie. L’intervenant a rappelé, dans ce sens,  que la rougeole est une maladie à prévention vaccinale.

En ce sens, il a estimé que le vaccin, utilisé actuellement  est un vaccin trivalent (rougeole- oreillons-rubéole) réaffirmant, d’autre part,  que cette vaccination n’élimine pas la maladie : «Elle atténue les symptômes de la maladie et elle protège le malade contre les complications respiratoires et neurologiques, notamment la méningite qui est une maladie grave et mortelle», a-t-il précisé encore. Et de rappeler ainsi que la rougeole est une maladie virale grave extrêmement contagieuse.
Mérabet est revenu, aussi à cette occasion, sur les cas d’épidémie de la rougeole après l’apparition du virus dans certaines wilayas du pays, tout en mettant, dans ce contexte  la nécessité d’alerter les cas suspects visant à endiguer l’ampleur et  la propagation de cette épidémie.
Mehdi I. 

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Categories: Afrique

Voyage à bord d’une rame à Alger: L’incivisme hante le tramway plus qu’il ne sert les usagers

Tue, 01/08/2019 - 09:57

Tant de gens, algérois et même d’autres régions du pays, de passage dans la capitale, commençaient à affluer, en ce dernier jour de vacance d’hiver, en début de matinée du samedi dernier, dans un climat glacial, pour se rendre, via le tramway, à leurs occupations. Tout le monde convergeaient vers la Station principale de ce tram : les Fusillés, (ex-ruisseau). Le rythme grouillant, les pas pressants, le boulevard avait du mal à contenir tout le monde et les bambins, en vacances, étaient eux aussi au rendez-vous, pour prendre le tramway et, pour certains d’entre eux, s’amusaient à monter pour descendre à la prochaine station.

Sous les grands arbres, qui bordent la place, des jeunes et moins jeunes, des femmes et des hommes, des enfants, en groupes et en famille, pour certains et solitaires, pour d’autres, se rendaient sur place, pour rejoindre chacun la destination final de son parcours, par le tramway, ce moyen de transport que les algérois et autres ont vite fait d’adopter. Pour cette dernière journée de vacances d’hiver, il était prévisible que le nombre de personnes qui devaient emprunter le tram était important. Un afflux qui s’est manifesté, au niveau des guichets de vente du fameux ticket, pour pouvoir accéder à ce transport.

Les agents de contrôle étaient à leurs postes, un casse tête au quotidien, pour eux. Trois agents assurant la vérification de la validité des tickets, sur le quai, ne perdaient pas de vue, cet afflux de passagers, car parmi eux, et ils le savent, « il y a toujours des malins qui ne veulent pas payer leur place» nous lance l’un d’eux. Contrôler les titres de transport et repousser « les harraga», ceux qui ne se lassent pas de tenter de passer par les maillons du filet des contrôleurs, est la tâche quotidienne de ces agents. Il faut le dire, réussir à mettre les pieds sur le quai, c’est un parcours du combattant, avec tant de personnes, toutes pressées de se voir contrôler, pour accéder au quai, alors que le tramway n’avait pas encore siffler pour annoncer qu’il rentrait en quai.

Manque de civisme, chez certains qui, souvent engendre des désagréments, voire des situations pénibles, notamment pour les vieux et vieilles et les femmes enceintes. Non loin, trois personnes, d’une vingtaine d’années, ont était rappelées à l’ordre, juste devant la petite file d’attente qui s’est formée, en un laps de temps record. Affichant une mine désagréable, en tentant de passer le mur des contrôleurs, ces derniers les ont invitées à rebrousser chemin pour aller acheter le ticket, comme est l’usage. Sans insister, quelques pas en arrière, ils se sont dispersées entre la foule derrière, peut-être pour tenter, un peu plus tard, de monter dans le tramway sans débourser les 40 Da . Et la matinée du voyage n’a fait que commencer! Sur place, une fois sur le quai, l’on pouvait ressentir le vent glacial souffler, la mer n’étant pas loin, l’odeur de la mer, bleue agitée, nous parvenait jusque là, à cette espace découvert, les quais, où tout le monde attendait l’arrivée du tramway, pour échapper au froid.

Entre la foule, les visages de certains enfants dégageaient une joie, celle d’être contents et émerveillés de découvrir, pour la première fois, ce transport «moderne» qu’ils n’ont vu, jusqu’à ce jour, que dans les dessins animés, les livres ou les jeux et, en ce samedi, ils ont été bien gâtés par leurs parents et proches. Non loin, un homme d’une quarantaine d’année, attire notre intention, il ne cessait de regarder sans cesse, sa montre, sans manquer de chuchoter « je vais être en retard », oubliant que l’aiguille du tramway, elle n’est pas encore arrivée, pour annoncer son entrée en quai. Soudainement tous les regards se tournent, la Ram du tramway s’annonce et dans les temps, comme c’était affiché sur le panneau électronique, que l’homme qui regardait sa montre, ignorait son existence. Au bord de cette Ram, dont sa longueur est de 43,91m, desserte l’agglomération de la région est d’Alger reliant la station des Fusillés à celle de Dergana, en traversant les communes, d’Hussein Dey, El Magharia, El Harrach, Bab Ezouar, Bordj El Kiffan avant d’atteindre la dernière : Dergana.

Les portes du TRAM s’ouvrent sur nous
Avant même que les portes du tram ne s’ouvrent, le mouvement des citoyens sur le quai s’agite, et complique davantage, d’abord la descente des passagers, arrivés à destination finale,-terminus- pour que les autres puissent y accéder. Et c’est là le point noir, le manque de civisme est frappant, pour bon nombre de ces citoyens, quand d’autres s’efforcent de libérer le chemin. Tout le monde se bouscule pour pouvoir monter, alors que d’autres s’éloignent, en ayant un pincement au cœur, de voir que le manque de civisme, persiste à faire défaut, et non loin, d’autres s’emploient à user de leurs coudes, pour se frayer un chemin, n’épargnant personne sur «son exploit » même pour s’arracher une place, avant un vieux ou une vieille.

Les places pour personnes aux besoins spécifiques sont prises en premier, souvent !
Avant que le Tram ne reprenne son parcours, vers Dergana, une nouvelle situation se présente, celle qui ne peut nous laisser en froid. Alors que parmi les passagers assis, des jeunes, notamment, en aucun moment de ce voyage n’ont daigné céder, cordialement et poliment leur siège, à un vieux qui s’efforçait, sur sa canne, à pouvoir se tenir debout, les poids des années de labeurs et de jours pénibles ont eu raison de lui. Mais, heureusement une jeune fille a vite fait de se lever, pour inviter, âmmi Echeikh à s’asseoir, et même là, les jeunes garçons sont restés en marbre, ni le respect pour le vieux, ni la galanterie pour cette jeune fille sont des valeurs à leurs yeux, dans les espaces publics.

Lors de la courte halte du tram, à son arrêt, à une de ses stations, une personne à mobilité réduite, un homme, monte à bord, sans réussir à passer à travers les nombreux passagers à bord, pour parvenir, là où les places lui sont réservées, que d’autres personnes, en forme, occupent, souvent sans scrupules. Après des efforts pour parvenir, à sa place, une mère de famille s’adresse à celui qui faisait semblant de ne pas voir, «cette place est réservée aux handicapés ! », avec une mine de grincheux, il se lève, sans dire un mot, même pas pour inviter celui qui devait s’asseoir, à prendre sa place.

Le tram…reprend son trajet et les choses ne s’arrêtent pas là!
Au bout de quelques minutes seulement, une jeune fille en colère lança en direction de deux jeunes passagers «une femme ne peut pas être respecté dans cette société, un peu de civisme, on n’en a marre ». La solidarité se manifeste, net un groupe de jeunes filles, des étudiantes, sans nul doute, se rapprochent d’elle, en signe dissuasif aux jeunes «déséquilibrés» Pour la femme, en général, et les jeunes filles, en particulier, monter dans le tram «c’est une bataille au quotidien des valeurs contre le manque de civisme et des comportements de violences contre la femme», disait, à basse voix, l’une d’elle à une autre. À cet instant, du fond du wagon, une voix sonore, émanant des hauts parleurs du tram retentit, informant les passagers, ce tram part à «destination Café Chergui» et le Prochain arrêt Tripoli, Thaâlibia».

Un temps limite pour remplir un bocal de Monnaie !
À l’arrêt de la station la Glacière El Harrach, d’autres passagers montent et ceux qui faisaient partie du voyage, à notre départ, descendaient, et au départ, de cette station, au milieu de la foule, surgit une petite fille subsaharienne, munie d’un bocal en plastique, sourire sur les lèvres, demandaient l’aumône, avec un regard qui ne laissait personne indifférent. Et c’est entre deux arrêts, qu’elle décide de descendre, contente d’avoir pu gagner quelques dinars, peut-être pour acheter quelque chose de chaud, en ce samedi glacial.

Les contrôleurs à la chasse des sans-tickets… la galère
Toute infraction à une règle, a ses conséquences, et c’est ce qui semble échapper à ceux et celles qui même après avoir réussi à se faufiler, pour échapper aux contrôleurs, sur les quais, s’obstinent à refuser l’amende de 200 Da, au passage-surprise des agents de contrôle, à l’intérieur du Tramway. Il n’y a pas un jour qui passe sans que cette situation ne se présente, et en ce samedi, nous y étions, et ce n’était pas facile, pour ceux en charge de faire respecter la réglementation. Faisant semblant d’être en règle, en affichant, un ère insoucieux, à l’écoute «de contrôle» que lance les agents, un jeune, ne dépassant pas les 25 ans, son regard levé, au plafond de tramway, les écouteurs dans les oreilles, n’y échappe pas, sans ticket, à la demande des contrôleurs, il ne l’avait pas.

Tentant d’avancer un argumentaire, qui ne tenait pas la route, car, selon la réponse du contrôleur «il te faut un ticket, avant de monter, et là, je suis obligé de te demander de payer l’amende». Ce que le jeune refusa, avec instance, avant qu’il ne se rende compte de la situation «ridicule» dans laquelle il s’est mis et que tout le monde attendait de voir la fin de cette histoire. Alors qu’il aurait, dans la norme, déboursé 40 DA pour son déplacement, ce jeune a fini par payer les 200 DA de l’amende.

Le rendez-vous prisé des pickpockets !
Tel nous l’avons pu constater durant d’autres voyages à bord du tramway, les pickpockets continuent à sévir, en faisant semblant de monter, dans le tramway, ils profitent de ces quelques secondes, pour en faire des victimes, au moment des bousculades dont nous avons fait part plus haut. S’emparer d’un sac, d’un téléphone portable, d’un bijoux ou d’un portefeuille, c’est la chasse à laquelle se livrent des voleurs qui, souvent ne sont pas inquiétés, de voir leur sale besogne mise en échec par les citoyens ou certains policiers même, qui souvent, sont sur la route adjacente, au tramway, pour assurer la circulation des véhicules.

Un laisser-aller, encourageant ces pickpockets à développer des astuces plus subtiles, dans leurs agressions silencieuses. Leurs complices déclenchent un mouvement de panique et de foule, en stimulant des disputes ou en lançant des alertes «balak, balak, serrak(attention au voleur :NDLR)» pour qu’ils arrivent à en faire plus de victimes. La fin n’était pas heureuse pour un jeune homme, dont les poches étaient totalement vidées, ce dernier ne sait pas rendu compte de ce qui se pass’est, et le voleur lui a tout pris, en quelques secondes avant de quitter le tramway.

Mohamed Amrouni

Un autre sans ticket insulte, menace et agresse même un agent de contrôle du tram, sous les yeux, non loin, d’un policier!
De retour de Dergana, vers la Station des Fusillés, arrivé à l’arrêt de celle-ci, la , plus importante, à cette heure de la matinée, il était plus de 11h, nous assistons à une scène hallucinante. À notre descente, nous sommes directement confronté à une dispute entre un homme ne dépassant pas la cinquantaine, tentant de rejoindre le quai pour prendre le tramway un contrôleur qui l’interpelle, pour lui montrer le ticket d’accès. Refusant de s’y soumettre, en exhibant son ticket, il lance à l’agent de contrôle «je ne te montre rien» et avec l’insistance du contrôleur, à la surprise de tout le monde, le fraudeur bouscule, insulte, puis lance son poing à l’agent de contrôle, qui, lui, ne faisait que son travail.

La scène s’est déroulée, non loin, d’un policier en poste, debout sur la chaussée de la route de circulation de voitures que des citoyens ainsi que le contrôleur ont interpellé, pour qu’il face respecter l’ordre. Il n’en fut rien. Il s’est contenté de leur lancer « je ne suis pas apte à intervenir». Le contrôleur a pris son mal en patience, au moment où l’autre continuait à lui lancer des menaces «je reviendrais te faire ton compte», après avoir été interdit, en fin de compte, à accéder au quai pour prendre le Tramway. Il semble que les comportements d’incivismes ont encore, de beaux jours devant eux, et les citoyens et citoyennes révoltés contre cet état de fait, continueront à faire de la résistance, tantôt pour corriger et tantôt pour ne pas se laisser drainer, par le recul de nos valeurs dans la société.

M. A.

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Dr. Lyès Mérabet, PDT du SNPSP, accuse des Lobbies d’être derrière la crise du système de santé algérien: «Le secteur public est démantelé au profit du privé»

Tue, 01/08/2019 - 09:53

Et dire que les choses pour le secteur de la Santé en Algérie allaient du bon pied à la fin des années 60 et début des années 70, au lendemain de la période post-indépendance, où on a commencé à asseoir un système de Santé à travers la naissance des premières infrastructures hospitalières, la formation du personnel médical et paramédical, l’accès aux soins gratuits pour le citoyen… etc. C’est ce qu’à expliqué, hier, Dr. Lyès Mérabet, président du Syndicat national des praticiens de la Santé publique, invité du Forum du Courrier d’Algérie, pour faire le diagnostic du système de Santé national.

«Ce qui était impossible avant, a été donc rendu possible grâce à la manne financière générée des suites de la nationalisation des hydrocarbures. Prenons le cas du corps médical: alors qu’on était au lendemain de l’indépendance à peine à 350 médecins algériens, 70 pharmaciens et une centaine de médecins-dentistes, aujourd’hui, des milliers de blouses blanches sont formées par l’État et mises à la disposition du secteur», indique le conférencier. Pour un capital aussi riche, toutefois, qui profite aux pays étrangers avec notamment la saignée dans les hôpitaux causée par l’exode de plus en plus de médecins algériens vers l’Europe et l’Amérique à défaut d’un bon environnement de travail qui assure à la fois sérénité au médecin et prestation de qualité au malade.

Cette tendance a pris cours jusqu’aux années 80, où «des efforts en matière de structuration, de formation et de réglementation juridique pour encadrer le système de Santé, régir son fonctionnement et situer les responsabilités et les missions des uns et des autres ont été fournis et que nous avions soutenus», a expliqué Docteur Mérabet, qui exerce sa profession à Meftah (Blida) depuis les années 90, pendant la période d’ouverture au multipartisme durant laquelle le syndicat, qu’il dirige, a pris naissance.

Fin des années 80 et début 90, l’Algérie, comme tout le monde le sait, a traversé une grave crise sécuritaire sous l’insurrection du terrorisme, qui a failli renverser les fondements de la République. D’où une situation de marasme qui a touché tous les niveaux de la vie du pays, et notamment sur le plan financier. Cet état de fait a amené les responsables à procéder à des coupes budgétaires qui ont impacté négativement le fonctionnement du secteur de la Santé en particulier. «J’avais vécu cette période de l’horreur en plein exercice de mon métier que je n’ai quitté qu’en 2007. Et puis malgré le climat d’insécurité qui régnait, le système de santé continuait à couvrir et à assurer les soins aux malades. Les gens subissaient des interventions chirurgicales, les femmes accouchaient, les enfants se faisaient vacciner et la santé scolaire fonctionnait. C’est pour vous dire qu’il y avait un système de santé debout, bien construit, avait des objectifs et était fourni par un personnel médical et des responsables bien formés.

«La réforme hospitalière a ruiné le système de santé ! »
Qu’en est-il de la situation aujourd’hui ? «Malheureusement, il y a un recul et un relâchement à tous les niveaux. En 2004, c’est vrai, un programme de réforme hospitalière a été mené. Aujourd’hui, la question essentielle est de dire qu’est ce qui a été fait depuis. Quels étaient les objectifs attendus à travers cette réforme ? A-t-on fait le bilan pour pouvoir dire que ça a marché ou non ?», s’interrogeait notre invité, comme pour illustrer le marasme dans lequel se débat le secteur à l’heure actuelle.

Il n’y a qu’à rappeler en effet le climat général prévalant dans les hôpitaux du pays, la gestion chaotique de l’épidémie de choléra ou encore les mouvements de grèves qui ont paralysée des mois durant ce secteur aussi sensible que stratégique. «En tant que professionnel et au nom du syndicat que je représente, ce qui était toujours notre position, les réformes engagées n’étaient pas dans le sens de consolider le système de santé mais pour le démanteler. Regardez la situation aujourd’hui. Les choses sont allées dans le mauvais sens», déplore le président du SNPSP.

Qu’est ce que l’Algérie aura-t-elle à gagner à «démanteler» le système au lieu de le consolider ? Plus loin, le syndicaliste au même temps que le médecin qu’il est sait de quoi il s’agit et ce qui se trame derrière cette entreprise qu’il dit être «méthodique» et qu’il met sur le dos de lobbies financiers qui courent derrière le gain pécuniaire. «La démarche a commencé par dénaturer l’image de la structure publique par rapport à celle du privé. L’équation est simple : lorsque l’on veut investir dans un secteur comme la Santé, qu’on soit à l’échelle individuelle ou d’un groupe, on commence à prospecter sur le marché. C’est pour savoir si l’activité fait travailler et peut générer des profits : C’est cela le privé et l’arrière pensée se situe à ce niveau», analyse Dr. Merabet qui donne les raisons d’une telle démarche qui met à sac plus qu’elle ne sert la santé publique et encore moins des soins aux citoyens.

Le marasme dans les hôpitaux «profite au privé»
Ainsi, selon ce syndicaliste, dénaturer l’image de la structure publique peut s’opérer à travers, cite-il comme exemple, des coupes budgétaires drastiques au secteur public. En résultat immédiat, la structure de santé aussi bien que le corps médical se retrouve dans l’impuissance d’offrir des soins aux malades. N’a-t-on pas vu en effet des patients refoulés à la porte d’entrée d’un établissement de santé sous prétexte qu’il y a manque de tel matériel médical, de médicaments ou encore l’absence du médecin de garde ? Le cas le plus frappant était la parturiente de Djelfa décédée, elle est son bébé, septembre 2017. Une affaire qui a choqué l’opinion publique et a démontré la crise dans le secteur public.

Du coup, il y a comme ce qu’appelle Mr. Merabet, «un conditionnement des citoyens» à de telles habitudes. Et dire que ce même citoyen cotise pour la Sécurité sociale et ouvre droit de fait à des soins gratuits et de qualité. Et qui profiterait d’une telle situation de marasme dans les hôpitaux ? « Le secteur privé évidemment, car celui-ci ne peut pas évoluer en face d’une structure publique performante. Donc il lui faudrait démanteler le secteur public pour aspirer à l’émancipation», regrette-il. Et qui seraient derrière cette entreprise ? «Cette démarche a été motivée par l’opportunité offerte par un ancien ministre, notamment l’activité complémentaire entre le public et le privé.

Il faut savoir qu’à chaque fois, il y a des professeurs, chefs de service, qui sont derrière. Il y a parmi eux certains qui, par enchantement, se retrouvent juste après dans des structures privées où d’importants investissements sont placés. Cette activité complémentaire lucrative était même élargie aux praticiens, aux médecins spécialistes et hospitalo-universitaires, comme consacré jusqu’à aujourd’hui depuis une ordonnance de 2006», explique l’orateur.

«Avant c’était honteux d’orienter un patient vers le privé»

D’ailleurs, dans la nouvelle loi sur la Santé adoptée mai 2018 au parlement, regrette davantage le président du SNPSP, «le ministre Mokhtar Hasbellaoui «a défendu farouchement le maintien de l’activité complémentaire qui n’est pas interdite par la loi, certes, mais elle n’est pas non plus autorisée». C’est ce qui a donc laissé croire au Docteur que la situation dans le secteur public répond à un objectif bien précis, si non celui de «la mainmise des lobbies financiers sur le secteur de la santé publique». Il en veut pour preuve encore à l’absence de la formation continue, celle à même qui pourrait assurer au médecin des connaissances nouvelles des domaines à la lumière de l’évolution du cours de la médecine.

Farid Guellil

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Education – les élèves subissent les grèves à répétition des syndicats: Otages d’un mal chronique

Tue, 01/08/2019 - 09:35

Par Saïd BOUCETTA

Soyons sérieux, en quoi la ministre de l’Education nationale peut-elle être une interlocutrice sur le dossier du pouvoir d’achat? Rien que de poser la problématique du niveau de vie en tant que question spécifique à une catégorie de travailleurs, relève de la mascarade syndicale.

Après un premier trimestre plutôt calme, malgré les menaces de débrayage lancées, ici et là, le secteur de l’Education nationale renouera avec la protestation à l’échelle nationale, dans deux semaines. Six syndicats qui s’étaient retirés de la charte d’ethnique, avant les vacances, ont pris, hier, la résolution de durcir le ton (lire, l’article de Massiva Zehraoui). A l’appui de leur «coup de semonce» une plate-forme de revendications aux contours flous et sans consistance est brandie par les syndicats autonomes. Il y est question de libertés syndicales «bafouées», du pouvoir d’achat en baisse, de formation imparfaite des enseignants, du niveau des élèves en chute libre et autres points plutôt régionaux et sans aucune incidence avérée sur le fonctionnement de l’institution éducative.

L’intersyndicale qui brandit ainsi son arme préférée au visage de la ministre veut brouiller les pistes en soulignant sa volonté de dialogue «sérieux» avec la tutelle. Soyons sérieux, en quoi la ministre de l’Education nationale peut-elle être une interlocutrice sur le dossier du pouvoir d’achat? Rien que de poser la problématique du niveau de vie en tant que question spécifique à une catégorie de travailleurs, relève de la mascarade syndicale. Cette dernière doit pourtant savoir qu’il est absolument exclu d’envisager une hausse des salaires des fonctionnaires. Les enseignants qui en font partie sont justement épargnés par la règle d’un remplacement sur cinq décidé par les pouvoirs publics. Bien au contraire, l’éducation recrute.

Ce qui revient à dire que la charge de travail ne pèse pas plus lourd que les années précédentes. L’argument de la baisse du pouvoir d’achat peut être recevable, mais dans le cadre d’un large mouvement intersyndical englobant tous les fonctionnaires du pays. Pareil mouvement a été initié, mais n’a eu aucun effet sur le terrain. La grève lancée par l’intersyndicale en novembre dernier a été un lamentable échec.
Les syndicats qui ont perdu sur ce tableau, entendent réinvestir le corporatisme sur une question qui n’a visiblement aucune chance d’aboutir, tant la problématique est bien plus complexe. La revendication du «niveau de vie» s’est posée, il y a quelques années et le gouvernement y a répondu par une hausse généralisée des salaires en 2012, avec un effet rétroactif à partir de 2008.

De fait, l’argument de l’intersyndical de l’éducation ne tient pas la route. Et en prenant en otage des millions d’élèves, elle ne fait rien d’autre que de pourrir l’atmosphère dans un secteur qui a surtout besoin d’apaisement pour pouvoir poser les fondations d’une réforme sérieuse. A ce propos justement, la question du niveau des enseignants et des élèves est posé par les syndicats comme relevant exclusivement de la responsabilité de la tutelle. Or, lorsqu’on sait le comportement de nombreux enseignants et la quasi-généralisation de la pratique des cours de soutien rémunérés, on est amené à responsabiliser ces syndicats qui, visiblement, refusent de prendre position sur le commerce juteux que sont devenues les activités extrascolaires des enseignants.

Ce serait dévoiler un secret de Polichinelle que d’affirmer que beaucoup d’enseignants ont fait fortune (lire en page 2, l’article de Abdenour Merzouk), sur le dos des parents d’élèves. Parler de la baisse du niveau, doit s’accompagner d’une autocritique nécessaire de la part des syndicats. Or, l’on n’a pas l’impression que les syndicats soient dans une logique de dialogue. Ils sont plutôt dans le rapport de force avec l’administration qu’ils accablent de tous les maux, sans tenir compte de leur responsabilité dans la perturbation des trois paliers du système scolaire, ces dernières années.

La posture, visiblement, inconsciente des responsables syndicaux et la ritournelle de la grève qu’ils agitent pour un oui ou pour un non, cachent, en fait, très mal, une volonté de nuire à la démarche de la ministre de l’Education nationale. Bien qu’il soit inadéquat de trouver un motif politicien dans l’ensemble des syndicats, aujourd’hui en colère, il reste qu’à voir de plus près, il y a dans l’attitude de certains syndicalistes, une tendance avérée à user de l’argument syndical pour torpiller la réforme de l’école. On en a pour preuve, la petite mascarade montée par le Cnapest qui a organisé une journée de protestation à Alger pour une histoire d’incompatibilité d’humeur entre deux enseignantes. Son stratagème a échoué, mais s’il l’a tenté, c’est parce qu’il avait réussi, l’année dernière à Béjaïa et Blida.

Soyons donc sérieux et admettons que les 21 et 22 janvier prochains ne sont rien d’autre qu’une opération test pour les syndicats qui veulent jauger leur capacité de mobilisation avec l’objectif d’aller vers un mouvement autrement plus dur dans le courant du deuxième trimestre.
La nature des revendications et le discours dominant au sein de l’intersyndicale plaident pour un scénario catastrophe.

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Malgré les difficultés financières: Raouya confiant

Tue, 01/08/2019 - 09:31

Par Hasna YACOUB

Le ministre des Finances estime que les entreprises algériennes sont en mesure de relever le défi de la croissance économique hors hydrocarbures, tant sur le plan interne qu’externe, en ciblant davantage les marchés extérieurs.

Difficile, mais pas impossible. C’est ce qu’a déclaré, hier, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya en parlant de l’année 2019. Sans user de paraboles ou autres métaphores, le grand argentier du pays a déclaré: «L’année 2019 sera une année difficile.» La réalité ne peut être dissimulée: l’Algérie subit de plein fouet les effets d’une crise économique mondiale. La baisse du prix du baril, dont les ventes constituent la principale source financière de l’Algérie, a vidé les caisses de l’Etat. Mais une année difficile ne veut pas dire une année insurmontable.

«Les entreprises algériennes sont en mesure de relever le défi de la croissance économique hors hydrocarbures, tant sur le plan interne qu’externe en ciblant davantage les marchés extérieurs», a renchéri le ministre, confiant que les objectifs inscrits dans la loi de finances 2019, seront atteints, à savoir la rationalisation des dépenses, le renforcement des recettes budgétaires et un taux de croissance hors hydrocarbures de 3,2%.

M.Raouya qui participait à une journée d’information sur les dispositions de la loi de finances 2019 et leur impact sur l’entreprise, organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), a estimé que l’effort budgétaire accru, qui a consacré en 15 ans plus de 30.000 milliards (mds) de DA à l’investissement dans les infrastructures, portera ses fruits. Il a, encore une fois, assuré que l’économie algérienne, malgré la conjoncture financière difficile, «fait toujours preuve de résilience». L’assurance de Raouya a vite trouvé échos auprès du président de la Caci, Mohamed Laïd Benamor.

Ce dernier a exprimé la détermination des industriels à relever les défis de la croissance du pays. M.Benamor qui dit soutenir le choix du gouvernement de recourir au financement non conventionnel pour couvrir son budget, exprime cependant ses préoccupations quant à la dépréciation du dinar et au coût des transferts sociaux, qu’il juge trop élevés. Il a ainsi appelé le gouvernement à ne pas hésiter à recourir au ciblage des subventions. Il a également appelé à l’adoption d’un dispositif «plus courageux» de lutte contre le marché informel. L’intervention du représentant de la direction générale des douanes est également venue appuyer les déclarations du ministre.

Puisque Ibrahim Abalou, le directeur de la législation, de la réglementation et des régimes douaniers a, en présentant les principales décisions prises, visé la promotion des exportations. Il s’agit notamment de l’octroi du feu vert aux exportations de fruits, légumes et autres produits périssables, la mise en place de structures et d’espaces dédiés à l’exportation, l’allégement des contrôles des autres marchandises, ainsi que la mise en place d’une «Brigade Export» chargée exclusivement du contrôle des marchandises destinées à l’exportation.

En prenant la parole, le directeur de la législation et de la réglementation fiscale à la direction générale des impôts (DGI) Kamel Touati, a choisi de faire dans la didactique, en détaillant aux participants les dispositions fiscales de la loi de finances 2019. Le directeur général des Impôts, Mustapha Zikara a rappelé que la loi de finances 2019 ne contenait aucune nouvelle imposition, tout en prévoyant des mesures d’encouragement à la production locale et des réductions des droits de douane et de TVA, afin d’encourager l’industrie naissante.

Mustapha Zikara a enfin annoncé que sa direction était sur le point de finaliser le processus d’informatisation. «2019 sera l’année du déploiement massif de la solution informatique au sein de la DGI», a-t-il promis. Il a fait savoir que 22 centres des impôts sont actuellement connectés au système d’information de l’administration, baptisé «Djibayatic», en attendant l’élargissement de la plate-forme numérique pour contenir une cinquantaine de centres à court terme.

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4ème hausse consécutive des prix du pétrole en 2019: La fougue du baril!

Tue, 01/08/2019 - 09:29

Par Mohamed TOUATI 

Les cours de l’or noir continuent d’être portés par la baisse de 1,2 million de barils par jour décidée le 8 décembre dernier par l’alliance Opep-non Opep.

Un baril à 60 dollars dans les tout prochains jours? Oui c’est très possible! Et peut-être même dans les toutes prochaines heures. La probabilité est en tous les cas grande pour que cette barre symbolique soit atteinte, voire même dépassée. Tellement les prix du pétrole ont le vent en poupe et affichent une fougue insoupçonnée en ce début d’année. Hier, ils ont affiché, en cours d’échanges, une hausse consécutive en 2019. Vers 15h00 à Alger le baril de Brent de la mer du Nord qui sert de référence au pétrole algérien s’échangeait à 58,20 dollars enregistrant un gain de 1,20 dollars par rapport à la séance de clôture de la semaine passée qui s’est achevée le 4 janvier. Soit un gain de plus de cinq dollars depuis le début de la nouvelle année.

Le baril de «light sweet crude», référence américaine du brut, avançait de son côté de 60 cents à 48, 56 dollars vers 15h30. Ce sursaut aussi inattendu que spectaculaire du baril n’est pas dû au fait du hasard. Les cours de l’or noir continuent d’être portés par la baisse de 1,2 million de barils par jour décidée le 8 décembre dernier par l’alliance Opep-non Opep. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses 11 alliés dont la Russie, ont conclu cet accord qui doit courir jusqu’à fin juin pour faire face à la vertigineuse chute des prix qui a vu le baril dégringoler de plus de 25 dollars après avoir atteint plus de 85 dollars au mois d’octobre.

Cette initiative couplée à la baisse de l’offre saoudienne de plus de 400 000 barils par jour en décembre a servi de déclic au rebond du baril qui n’est vraisemblablement pas en position de refaire marche arrière. «C’est censé être l’année où l’Opep, en partenariat avec la Russie, s’empare du marché haussier en prouvant son engagement à réduire l’offre de 1,2 million de barils par jour au cours des six prochains mois, voire plus si nécessaire, afin de faire remonter les prix après la chute de 40% de l’an dernier» estime l’expert Barani Krishnan sur le site spécialisé Investing.com. Selon les statistiques dont dispose l’Opep, le marché doit s’équilibrer en ce début d’année.

«Selon les chiffres dont nous disposons, nous avons un excédent d’environ 26 millions de barils, contre 340 millions de barils au début de 2017», avait déclaré le 23 décembre le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis lors de la 101ème session du Conseil ministériel de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep) qui s’est tenu au Koweït. «Je pense que nous pouvons facilement nous accommoder de cet excédent et atteindre un marché équilibré en un ou deux mois, soit au cours du premier trimestre de l’année prochaine», a assuré Suhail al-Mazrouei, qui assure aussi la présidence du cartel.

Dans le cas contraire, les 25 ont en effet prévenu qu’ils serreraient leurs vannes davantage si le marché ne venait pas à s’équilibrer pour permettre aux cours de rebondir à un niveau satisfaisant qui ne nuirait pas à leurs économies. «Les producteurs sont prêts à reconduire l’accord ou à augmenter les réductions si le marché ne réagit pas», avait affirmé le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis. Les cours de l’or noir ont bénéficié aussi de signaux encourageants pour la croissance mondiale en provenance de Chine et des États-Unis, à commencer par la reprise des négociations entre Pékin et Washington, annonciatrices d’un apaisement entre les deux grandes puissances. Ce qui doit donner davantage de vigueur au baril.

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L’incivisme nourrit la dégradation du cadre de vie à Annaba: Une clochardisation rampante

Tue, 01/08/2019 - 09:26

Par Wahida BAHRI

Il n’y a pas d’autres mots pour décrire l’état des lieux dans cette wilaya qui peine à redorer son blason d’or.

En effet, parler est une chose et passer à l’acte est une autre chose. À Annaba tous les acteurs en charge de sa gestion conjuguent la machine du développement locale au pronom impersonnel «on va faire». Ce «on» qui nourrit une indifférence à l’origine d’un incivisme devenu chronique. C’est là, une aubaine pour des responsables qui, chaque jour, vaquent à leurs intérêts personnels, laissant pour compte une wilaya ravagée par une dégradation sans précédent, au point de faire perdre aux Annabis le goût d’apprécier leur environnement.

Faute d’une politique rigoureuse dans la gestion de leurs circonscriptions de compétences, les élus locaux des différentes communes de la wilaya de Annaba, ont indirectement cautionné l’incivisme citoyen. Depuis le chef-lieu de la commune de Annaba, Sidi Amar et El Bouni jusqu’à Chétaïbi, Oued El Aneb en passant par Aïn El Berda et Berrahal entre autres communes, le décor est repoussant. Constructions anarchiques défigurant l’aspect urbain de toute la wilaya. Celle-ci qui, en l’absence des services de l’Etat, voit chacun agir comme bon lui semble bafouant en toute impunité les lois de la République. Un constat auquel s’ajoute la prolifération des saletés, déformant de jour en jour les communes de la wilaya.

Le constat est plus que visible à l’oeil nu, il suffit de faire un tour dans une quelconque commune, pour constater l’indifférence et le laxisme de gestionnaires occupés à «fouetter d’autres chats». Autre constat amer, l’agression pernicieuse contre le milieu environnant. Il n’y a qu’à visiter certains quartiers et cités pour découvrir des amoncellements d’ordures ménagères à chaque coin, agressant les regards et les narines des passants et des habitants qui en sont à l’origine par manque de civisme.

Annaba qui illustrait l’exemple de meilleure ville du pays, est devenue une wilaya défigurée, repoussante et infréquentable, à cause de la prolifération de la saleté et la défectuosité de ses routes et ses trottoirs. Situation alourdie par l’incivisme d’une population livrée à elle-même.
En somme, il s’agit d’une wilaya où tout un chacun est responsable de lui-même et se soumet aux lois qu’il impose. Des lois le moins que l’on puisse qualifiées de mutilantes à plus d’un égard. Millénaire qu’elle fut, la wilaya de Annaba, est le parfait exemple de l’abandon.

Narguée par des élus qui prétendent oeuvrer pour son développement, cette circonscription de l’est du pays, semble faire l’objet d’un oubli et absence de conscience de gestion. Sinon, comment expliquer cet état des lieux déplorable, de par l’agression continue de l’aspect urbain, l’environnement et du cadre de vie? En dépit des timides efforts enregistrés pour tenter de remédier un tant soit peu à la situation, cela reste insuffisant. Une carence retenue à l’actif notamment d’élus communaux.

Ceux-là, qui en dehors de leurs propres intérêts, c’est celui de leurs partis respectifs qui occupent la majeure partie de leurs activités communales. À Annaba, il n’est un secret pour personne que cet état de fait, détonne sur l’activité partisane à la faveur de telle ou telle échéance électorale. Des rendez-vous que l’on s’applique à préparer des années durant. Telles les législatives, puis les sénatoriales et en cette période, c’est la course pour le siège de l’APW. C’est dire que la politique à Annaba est devenue un phénomène.

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L’APW vient de voter le projet: Tizi Ouzou veut gérer ses ports

Tue, 01/08/2019 - 09:26

Par Kamel BOUDJADI

Les élus ont jugé que cette infrastructure peut aisément impulser une nouvelle dynamique à l’investissement et à l’économie de la région.

L’Assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou vient de voter une délibération portant création d’une entreprise de gestion des ports de Tigzirt et d’Azeffoun. La décision annoncée lors du dernier conseil de wilaya est une réponse à une demande formulée depuis quelques années par plusieurs parties dont l’association des pêcheurs et les commerçants activant dans ces espaces de loisirs et de villégiature.

En effet, sur place, les pêcheurs jugeaient que la gestion de ces espaces était très difficile en l’état actuel des choses. Confiés à l’entreprise de gestion de la wilaya de Béjaïa, ces deux ports de la wilaya de Tizi Ouzou sont, selon les pêcheurs, trop éloignés. Leur gestion, ajoutent-ils, nécessite une entreprise qui soit sur place. Ces derniers estiment que la gestion de la partie «eau» ne pose pas autant de problèmes que la partie infrastructure de loisir. Cette dernière serait mieux gérée si elle était entre les mains des concernés directs.

Toujours au chapitre de la reprise des infrastructures économiques, la même assemblée a décidé de repêcher l’idée d’aménagement d’un port sec pour la wilaya de Tizi Ouzou. L’idée est vieille de quelques décennies, mais jusqu’à présent, les opérateurs économiques activant dans la région n’ont pas de lieu de stockage de leurs marchandises. Pour l’instant, ces derniers recourent aux ports secs de la capitale et d’autres villes nécessitant plus de moyens de locomotion et donc plus de frais.
C’est pourquoi, les élus ont jugé que cette infrastructure peut aisément impulser une nouvelle dynamique à l’investissement. C’est d’ailleurs une demande maintes fois émise par les investisseurs. Il y a deux décennies, ces derniers ont été entendus et un projet de port sec a été adopté et inscrit pour la wilaya de Tizi Ouzou. Même l’assiette foncière avait été réservée au niveau de la zone industrielle d’Oued Aïssi, une dizaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu.

Mais, hélas, l’idée ne fera pas long feu car le projet sera enterré et vite oublié. Pour assurer sa remise aux calendes grecques, l’assiette foncière qui lui avait été réservée a été transformée en gare routière intercommunale. La décision a été fortement critiquée par les opérateurs économiques qui allaient en bénéficier, mais en ces temps-là personne ne les avait écoutés. Le projet a été donc effectivement enterré, mais pas oublié. La demande allait au contraire se faire plus persistante. Récemment, celle-ci a été réaffirmée lors de la rencontre organisée par le wali avec les opérateurs économiques et réaffirmée lors de la rencontre qui a suivi à l’APW sur l’investissement.

Enfin, cette nouvelle de la reprise de l’idée du port sec suscite déjà des espoirs du côté des investisseurs déjà sur place ainsi que ceux qui ont le projet en gestation. Mais, ces derniers préconisent une autre idée qui viendrait renforcer le rôle du port sec. En effet, le stockage à grande échelle de marchandises est déjà une très bonne opportunité économique, mais qui serait encore plus rentable si la ligne ferroviaire déjà opérationnelle est exploitée. Ces derniers jugent très bénéfique si cette dernière est renforcée d’un train de transport de marchandises qui relierait ce port aux différents ports maritimes du littoral national. Un train de transport marchandises serait la cerise sur le gâteau pour de nombreux investisseurs.

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AADL: l’effondrement d’une dalle dans un chantier fait trois morts

Tue, 01/08/2019 - 09:23

Une dalle de béton s’est effondré dans un chantier de construction de logements AADL à Rahmania (banlieue Ouest d’Alger) causant la mort d’au moins trois ouvriers, rapporte le site d’information Alg24 citant des informations de la protection civile.

La dalle, qui s’est effondré vers 7h ce matin, a provoqué l’ensevelissement de cinq personnes. Tout d’abord, les éléments de la Protection Civile ont fait sortir deux personnes qui sont grièvement blessés, puis les trois autres ouvriers qui n’ont malheureusement pas survécu.

Selon les informations du site d’information, le chantier de Rahmania appartient à une société turque chargée de construire des logements de la formule AADL.

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Dangereuse prolifération du phénomène des cours payants: Les « maîtres » du déclin

Tue, 01/08/2019 - 09:17

Par Abdenour MERZOUK 

Même si le choix de faire ou non des cours reste un acte individuel, personnel et une liberté d’agir pour les parents, eu égard à la prolifération du phénomène à l’approche de chaque examen de fin d’année, il est utile d’attirer l’attention, de dénoncer le caractère lucratif et de refuser qu’il porte atteinte à une profession que beaucoup ont choisie par amour. C’est notre façon de rendre hommage à nos enseignants qui resteront à jamais des exemples pour leur humilité, leur sens du devoir…

Les mutations sociales subies par la société dans la totalité de ses remembrements, n’ont pas épargné l’école. Les valeurs et la noblesse qui étaient le maître-mot chez nos enseignants d’antan, ne sont qu’un vain souvenir évoqué avec nostalgie. En 1965, un maître d’école était un notable, un dignitaire, celui qui sait tout. Il était respecté au même titre qu’un maire, voire plus. Un proviseur de lycée avait les mêmes honneurs qu’un wali. Aujourd’hui, des inspecteurs font office de chauffeurs clandestins, de revendeurs de voiture… «Monsieur le professeur» a laissé place à «Ya Cheikh». Des enseignants sont au service de quelques riches qui les «invitent» chez eux pour assurer des cours à leurs enfants.

Le système éducatif algérien aura eu le mérite ces dernières années d’avoir inventé un enseignement particulier qui n’existe nuelle part ailleurs. Les cours payants se développent et concernent désormais même les enfants scolarisés dans les premiers paliers. Ce qui il y a quelques années touchait les élèves des classes d’examen du cycle secondaire et moyen intéresse aussi les enfants scolarisés en cinquième, voire première année du primaire. Sous l’oeil passif des chargés du secteur, des enseignants louent des garages, des sous-sols, des structures publiques et quelquefois leurs domiciles pour y exercer sans souci. «Les enfants qui s’entassent dans des locaux sont en danger. La sécurité des biens et des personnes est un devoir pour l’autorité.

Les commerces informels sont combattus, n’est-ce pas une activité lucrative non déclarée et qui de surcroît met en péril des vies humaines avec la complicité de parents inconscients?» s’interroge un père qui n’a pas les moyens d’inscrire son enfant. «Moi je compte sur l’école publique. Le ministère doit offrir les moyens aux professeurs qui font convenablement leur travail et ils sont nombreux» ajoutera notre interlocuteur. Les règles élémentaires qui régissent le volume horaire, la nécessité pour l’enfant d’avoir des moments de loisirs et de repos, sont bafouées et remplacées par une course après les cours.

Toutes les matières sont concernées par cette façon de faire qui a laissé émerger un comportement nuisible dans le secteur. Les élèves nantis n’accordent plus d’importance aux séances collectives dispensées en classe puisque le soir ils disposent de professeurs particuliers. Ce comportement influence le reste du groupe et les classes ont fini par devenir une simple escale obligatoire. «La surcharge, la démission collective, le manque de moyens, l’influence extérieure rendent notre travail pénible. Au lieu de dispenser des connaissances, nous passons la majeure partie du temps à faire le guet» commente Hamid un prof de français. Voulant avoir son avis sur le thème des cours payants, notre professeur reste catégorique. «Même si de nombreux parents me le demandent, Je ne ferai jamais ce travail parce qu’il s’agit d’une histoire de conscience.»

Nous apprendrons aussi que certains éducateurs, qui n’ont de relation avec l’éducation que par l’appellation, n’hésitent pas à réduire telle une peau de chagrin les leçons et le savoir à dispenser obligatoirement dans le cadre des programmes annuels pour «chasser» et reconvertir les élèves en clients potentiels. S’agissant des prix, nous saurons que le barème varie d’un prof à un autre, d’une matière à une autre. Le plafond serait 2500DA/mois par candidat dans un groupe réduit à 12 élèves, 3500 DA/mois pour les matières dites essentielles comme les sciences, les maths et la physique quand le nombre est de six élèves.. Plus le nombre est important, moins le prix est élevé. La moyenne admise dans le milieu reste un groupe de 30 enfants et plus pour 1000 DA/mois par enfant.

«Le ridicule qui ne tue pas» a fait que certains professeurs de lettres arabes et de philosophie, deux matières qui ont intégré le domaine ces dernières années en plus de l’anglais, très pointilleux sur la mixité, oublient le temps d’un cours dans un garage leur intransigeance sur la nécessité de séparer les garçons des filles. La remise à niveau qui reste un acte pédagogique reconnu mondialement obéit à des critères.

Le nombre d’élèves, le diagnostic des lacunes, la spécificité du savoir à dispenser, le choix de l’horaire, l’étude du statut psychopédagogique de l’apprenant… sont autant de paramètres à prendre en compte dans cette remise à niveau. Ne dit-on pas que la préparation d’un cours commence par l’étude du public? Pour pallier ces conditions élémentaires, les enseignants spécialistes des cours, puisqu’il en existe, trient les candidats en ne prenant que ceux qui ont déjà une base intéressante. N’importe quel professeur pourra assurer un très bon résultat avec une classe regroupant des apprenants capables d’avoir un 12 en physique, en maths ou en sciences. Le choix des trois disciplines est volontaire puisque ces trois matières restent les plus demandées. Que donnent ces vendeurs du savoir aux élèves? Certains sont spécialistes et bénéficient d’une publicité gratuite, laquelle renommée se construit d’année en année grâce au bouche-à-oreille.

«Tel professeur est excellent.» Ce professeur exerce dans un établissement étatique dont les résultats ne différent pas de ceux des autres établissements où les professeurs ne sont pas excellents. L’excellence n’est en fait qu’un travail que les enseignants ne peuvent pas effectuer quotidiennement, eux qui sont conditionnés par un programme, des délais et des tests. «La majorité de ceux qui font ces cours se limite à de longues séries d’exercices et des applications que nos prédécesseurs faisaient seuls ou en groupe lors des préparations des examens avec les fameux Bordas» nous dira un professeur du lycée Mira qui ajoute «en classe normale, le temps n’est pas suffisant pour pareil travail. C’est là l’unique différence entre ce que font les donneurs de cours et ce que doit faire un enseignant en classe». Un apprenant en passe de subir une évaluation en fin d’année laquelle déterminera peut-être son avenir est une proie facile au surmenage et à des accidents cérébraux.

La pression exercée par les parents qui n’exigent plus le bac seulement, mais une bonne moyenne pour faire médecine ou ingéniorat, des professions libérales, accentue le risque. Des établissements privés sont venus dispenser le savoir dans des conditions matérielles largement meilleures que celles du secteur public. Finalement, ces écoles sont devenues des centres de recyclage aux retraités. Un enseignant parti en retraite après plus de 25 ans d’exercice ne peut plus donner. Il rejoint les établissements privés juste pour le salaire qu’on lui remet quelquefois dans une enveloppe. Un enseignement informel avec une bâtisse pour plusieurs niveaux et des âges différents, des structures sans espace pour la pratique sportive… La faute et la responsabilité incombent aux responsables du secteur d’abord, aux parents ensuite.

La décision d’offrir la chance aux élèves aux résultats insuffisants et pour laquelle des sommes énormes ont été réquisitionnées n’a pas eu l’effet escompté. «Les associations de parents d’élèves doivent s’immiscer dans ce problème au lieu de se limiter à condamner les actions des professeurs. C’est à ces associations de combattre ce phénomène de société qui reste un signe ostentatoire des écarts sociaux qui scindent la société algérienne depuis l’avènement de l’économie libre» commente un professeur. Les élèves qui fréquentent un établissement toute une semaine évitent de s’y rendre pour venir combler leurs lacunes le soir ou les jours de repos. Les professeurs qui gagnent pécuniairement beaucoup plus en formant eux-mêmes leurs groupes n’adhèrent pas à l’initiative. Devant ces deux facteurs, l’administration est restée les mains croisées, approuvant implicitement ce qui se passe dehors.

La frange sociale qui aura, avantagé et participé au développement du phénomène des cours reste celle des médecins. En effet et selon un sondage, la grande majorité des élèves, qui suit ces cours est constituée de fils ou filles de docteurs, de directeurs. Rares sont les enseignants qui inscrivent leurs enfants. Ce rejet montre s’il le fallait que les plus proches du secteur savent pertinemment que ces cours restent inutiles quand l’enfant suit une scolarité normale. Quand il évolue dans un cadre propice l’enfant peut assimiler les programmes et avancer. «Comment un professeur accepte-t-il de donner des cours particuliers aux mêmes élèves qu’il a en classe, du moins certains?» s’interroge une dame qui périodiquement, rend visite aux professeurs de sa fille inscrite en terminale. «Mes moyens financiers ne me permettent pas de lui payer des cours, mais ses résultats sont à ce jour excellents. Inchallah, elle me donnera la joie en fin d’année avec le bac.» N’est-ce pas là un exemple concret.

Il y a quelques années et juste après l’apparition du phénomène, les meilleures moyennes au bac ont été réalisées par des filles scolarisées en internat au lycée Hamza, des candidates qui n’ont jamais suivi un cours hors de l’enceinte du lycée. Même si le choix de faire ou non des cours reste un acte individuel, personnel et une liberté d’agir pour les parents, il est de notre devoir d’attirer l’attention sur le phénomène, de dénoncer son caractère lucratif et de refuser qu’il porte atteinte à une profession que beaucoup ont choisie par amour.

C’est notre façon de rendre hommage à nos enseignants qui resteront à jamais des exemples pour leur humilité, leur sens du devoir… Ces syndicats qui foisonnent et qui ne ratent aucune occasion de s’attaquer à la ministre qui montre une bonne volonté de sauver l’école algérienne, ont du pain sur la planche si réellement ils pensent à l’avenir de l’école. Voilà un dossier qui mérite l’attention de tous.

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Syrie: Les autorités se préparent au retour des compagnies aériennes

Tue, 01/08/2019 - 09:13

Les autorités s’attendent à l’augmentation du trafic aérien à destination de la Syrie dans un avenir proche.

Les autorités syriennes sont à pied d’oeuvre pour la reprise prochaine des activités du transport aérien civil dans l’ensemble du territoire national après le retour de la stabilité dans le pays et le retour des diplomates étrangers, ont rapporté hier des médias locaux. Le ministère syrien des Transports a demandé aux opérateurs de transport aérien de suivre toutes les procédures et de veiller à ce que les aéroports du pays soient prêts à recevoir prochainement des vols des compagnies aériennes nationales et étrangères, a indiqué l’agence russe Sputnik.

Les opérateurs du secteur ont été invités également à mieux se préparer à faire face à toutes les situations et à fournir les meilleurs services aux passagers. Les autorités s’attendent à l’augmentation du trafic aérien à destination de la Syrie dans un avenir proche, en prévision d’une intensité de l’exploitation des aéroports syriens.

La seule compagnie étrangère opérant des liaisons aériennes régulièrement depuis et vers la Syrie est la Fly Baghdad (irakienne), alors que la compagnie nationale Syrian Arab Airlines opère aujourd’hui sur cinq aéroports civils à Damas, Alep, Qamishli, Lattaquié et Deir Ezzor. Le ministre syrien des Transports, Ali Hammoud, a déclaré dans ce contexte que son département discutait avec les partenaires russes du développement du port de Tartous, afin de pouvoir recevoir des navires transportant de lourdes charges et de poursuive les travaux de modernisation de l’ensemble des aéroports syriens ainsi que la création de nouvelles infrastructures aéroportuaires.

Lors d’une allocution devant l’Assemblée du peuple syrien portant sur la plan du ministère des Transports pour relancer le secteur, M. Hammoud a déclaré que le ministère négociait avec la partie russe de l’extension du port de Tartous, afin de recevoir des navires de transport de lourdes cargaisons et de la construction de nouveaux quais profonds.

Le ministre syrien a souligné, en outre, que «la compagnie nationale Syrian Arab Airlines avait obtenu un certificat de sécurité de l’Organisation mondiale de l’aviation et que la Syrie avait prouvé qu’elle était toujours prête à représenter le plus haut niveau de travail aérien technique et professionnel». En réponse aux interrogations des parlementaires, le ministre syrien des Transports a affirmé que le nombre d’appareils de la flotte de transport de la compagnie publique était de cinq et sera bientôt renforcée par l’acquisition de deux nouveaux appareils à grande capacité, afin d’exploiter de nouvelles lignes.

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JSK – MOB: Un derby au goût de Yennayer

Tue, 01/08/2019 - 09:12

Par Kamel BOUDJADI

La JSK prépare intensément la rencontre de vendredi prochain à Tizi Ouzou face au MO Béjaïa. Oubliée la victoire face à la JSS et place à la préparation de ce derby kabyle qui coïncide, par ailleurs avec la célébration du Nouvel An amazigh.

Tous les ingrédients semblent donc réunis pour une soirée footballistique passionnante devant un plat de couscous bien garni au poulet. Les spectateurs s’y préparent, de leur côté, pour une fête certaine car les supporters des deux équipes sont des fans des deux côtés.

Un rendez-vous festif
Toutefois, sur le tapis vert, les choses se présentent autrement car les deux équipes ne laisseront pas s’échapper si facilement une occasion de glaner le maximum de points. Les Canaris visent les trois points de la victoire pour se rapprocher davantage du leader mais également bien sûr pour confirmer la courbe ascendante des résultats. Avec un effectif très motivé grâce à la précédente victoire à Béchar, la JSK ne voudra rien de moins qu’un autre exploit. Les Canaris sont donc devant la nécessité de décrocher la timbale sans aucune concession.
Aussi, la configuration de cette rencontre, très attendue par les supporters, est nettement différente de la précédente. Face au MOB, les camarades de Renaï n’ont pas d’excuse parce qu’ils jouent à l’intérieur de leurs bases. L’autre spécificité de la rencontre est qu’elle se déroule avec l’apport supposé des nouvelles recrues intégrées lors du mercato d’hiver. Il semblerait d’ailleurs que Benchaïra est pressenti comme titulaire à son poste. Si l’on se fie aux confidences, Franck Dumas aurait bien l’intention de compter sur ce joueur pour relier les deux compartiments défensif et offensif.

Conditions favorables
Le retour du MCA au carré du premier peloton va certainement rendre plus serrée la course à une place qualificative aux coupes africaines. Mais cela ne semble pas perturber pour autant les Canaris qui s’estiment en mesure de s’éloigner des poursuivants directs comme ils viennent de le faire à l’issue de la 16ème journée.
En tout état de cause, la course est relancée et les pronostics sont ouverts à toutes les supputations.
Au fil des journées, les clubs prétendant à cette course aux compétitions continentales vont se battre même avec les griffes. Les duels seront de plus en plus passionnants. De son côté, la JSK veut rester en dehors de cette configuration, en faisant un de ses objectifs de rattraper l’USMA qui montre des signes d’essoufflement ces dernières semaines. La chose ne semble plus impossible, vu l’écart en points qui vient de se rétrécir.
C’est pourquoi donc, les camarades de Soued, qui a épaté par sa dernière prestation, vont se donner à fond pour arracher ces trois précieux points du derby. La bataille sera rude car les Mobistes sont décidés à effacer leur dernière piètre prestation à domicile et surtout pour s’éloigner de la zone de danger. A la 9ème place, le MOB n’a plus le droit au faux pas car il risque de se retrouver dans la zone de la relégation.

Quelques réglages dans l’effectif…
Jusqu’à hier, la direction de l’équipe kabyle ne semblait pas avoir clôturé la campagne des recrutements. Selon les déclarations du président Cherif Mellal, le technicien français pourrait encore bénéficier d’un autre recrutement si le besoin se faisait sentir. En tout cas, même si l’on ne cite pas de nom, il n’en demeure pas moins que les radars de la JSK tournent encore à quelques jours de la clôture du mercato d’hiver. Du côté de l’Ouest, les contacts avec Tabti sont, selon nos informations, officiellement rompus. Cherif Mellal n’est pas content du comportement de ce joueur de l’USMBA qui a fait perdre beaucoup de temps à la JSK. Le dossier de sa venue est donc définitivement clos. Ce remue-ménage n’apparaît cependant pas que dans le sens des arrivées. Le sens des départs montre aussi des signes positifs. L’on évoque ainsi avec insistance, l’imminence de la libération d’Uche. Des sources affirmaient hier qu’un accord aurait été trouvé, à l’amiable, avec ce joueur, qui n’a pas donné satisfaction.

La fête dans les gradins
Si du côté du terrain, les choses sont serrées, ce n’est pas le cas sur les gradins du 1er-Novembre. Tous les ingrédients laissent prévoir une fête grandiose. Les supporters, qui ont épaté par leur comportement lors de la première période du championnat, ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils veulent poursuivre leur révolution des moeurs dans les stades algériens.
Après avoir banni la violence durant la première phase, les supporters se préparent à accueillir les visiteurs avec les honneurs. Comme ils l’ont fait avec les supporters et les dirigeants les clubs venus cette saison à Tizi Ouzou, l’accueil sera chaleureux pour les Béjaouis.
La direction, qui a enclenché cette nouvelle dynamique après le retour des supporters, poursuit également sa politique d’ouverture des gradins à d’autres franges de la société. Ainsi, vendredi, un grand espace sera réservé aux familles qui viendront assister à la rencontre face au MOB. Jamais dans les annales du football algérien, la gent féminine n’a pu assister aux rencontres, à cause surtout de la violence verbale qui règne dans les tribunes. Venir en famille et entendre des chants pleins d’obscénités est une chose inconcevable pour un Algérien. Mais au stade du 1er-Novembre, les familles ont assisté au match et les supporters ont respecté leur présence. Pour beaucoup, la présence des familles est un facteur positif dans la lutte contre la violence, contrairement à l’idée reçue.

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Elle était le porte-voix des femmes malheureuses: Zohra nous a quittés il y a 24 ans

Tue, 01/08/2019 - 09:10

Par Kamel BOUDJADI

Ce jour-là, Aguemoune grelotait de froid sous les flocons blancs de la neige qui tombait depuis la nuit. Le paysage était habillé d’un linceul blanchâtre pour accompagner sa fille de trente-deux printemps à sa dernière demeure pour un repos éternel. C’était un 9 janvier. Zohra s’en allait laissant derrière elle un trésor de chants et poésies pour la postérité.

En effet, Il y a vingt-quatre ans, jour pour jour, s’en allait la chanteuse Zohra après une courte carrière artistique, mais très riche d’amour entre elle et ses fans, très nombreux en Kabylie et dans l’émigration. La jeune diva naissante disparaissait dans un tragique accident de circulation en France. Selon les témoignages, Zohra est morte alors qu’elle se rendait de Paris où elle avait animé un gala, pour Marseille. Le destin voulait complètement autre chose; elle n’arrivera pas à destination.

En route, la jeune fille de 32 printemps mourut dans un accident effroyable. La nouvelle a vite fait le tour de la Kabylie et de la France où elle avait un large public. Un véritable deuil a été décrété par les mélomanes tellement la jeune chanteuse a, en l’espace de quelques années seulement, conquis les coeurs. Elle sera enterré dans le silence glacial comme il n’en existe que dans ces villages couverts de neige. Sur les hauteurs du Djurdjura, à Larbaâ Naït Iraten, les sifflements du vent portaient sur leurs ailes une âme qui a tout donné et n’a reçu que peu de bonheur dans sa vie.

Le chanteur Rabah Ouferhat, du même patelin qu’elle, décrivait «une fille très timide issue d’une famille manquant beaucoup de moyens. Elle a vécu une enfance difficile, elle n’avait pas connu la joie à cette époque comme les autres filles de son âge. Elle a quitté l’école très tôt. Elle avait un penchant pour la chanson, ajoute-t-il. «Elle m’a maintes fois demandé conseil déjà tout au début, mais ce n’était pas facile à cette époque d’encourager une fille vers la chanson», raconte Rabah Ouferhat.

Zohra est née en 1962 a Aguemoune, dans la commune de Larbaâ Naït Iraten. Elle mènera une jeunesse des plus perturbées. Après un premier mariage raté à l’âge de 18 ans, elle contractera une deuxième union qui ne durera non plus pas longtemps. Zohra reprendra sa liberté avec la charge de deux filles. Elle trouvera finalement réconfort dans le monde de l’art et de la chanson. Son passage à la chanson sera matérialisé par l’enregistrement d’un premier album qui sortira en 1982. Ce fut un véritable coup de maître.

Les chansons rencontreront un franc succès. La jeune fille d’Aguemoune s’imposera vite comme l’une des voix les plus admirées et écoutées. Les prévisions ne seront pas déçues car Zohra composera des chefs-d’oeuvre. Ayen, Ayen, lwerd Ifsan, zerâgh ur mgiregh ara resteront des hymnes à la condition féminine de cette époque-là dans la société kabyle. Elle lèguera à la postérité un recueil de 36 chansons dédiées au mal vécu par les femmes. Malgré les années qui passent, Zohra est encore présente dans les mémoires et les coeurs.

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Cinuvers et la littérature: Humanbook au rendez-vous

Tue, 01/08/2019 - 09:06

Par O. HIND

Humanbook ou les hommes-livres, est une manifestation organisée par le collectif Cinuvers qui a donné rendez-vous à ses habitués samedi dernier en entrant bien comme il se doit cette nouvelle année 2019.

Le concept est simple, nous confie l’un des cofondateurs de Cinuvers, Khalil Redouane Madani: «Chaque personne se dénude de sa personnalité et se met dans la peau d’un livre. Elle essaye de donner envie aux gens de découvrir et de lire un livre, tout en présentant un petit synopsis, en parlant de la profondeur et le style d’écriture de ce dernier comme une vraie note de lecture à présenter aux lecteurs. Une sorte de fiche de lecture humaine en somme.

Chaque personne est une forme de fiche de lecture humaine qui partage avec les autres leurs coups de coeur littéraire» et d’ajouter: «Il y a eu beaucoup d’Amine Maâlouf, du Dostoïevski, de Stephen King, de Oscar Wild de la science-fiction… Nous faisons cela une fois par mois. Il y a, en fait, deux rencontres littéraire de ce genre par mois, à l’issue desquelles on élira le livre du jour qu’on va décortiquer. Ce sera le livre du mois». Evoquant les projets de l’année, Khalil avoue que ce qui importe aujourd’hui est «le retour en force du ciné-club.

Nous sommes en train de travailler là-dessus avec une toute autre approche que nous sommes en train d’entreprendre. Ça avance assez bien. Peut-être d’ici un mois ou deux, le ciné-club reviendra. Mais le ciné-club n’est jamais mort…» le prochain rendez-vous cinéma, que parrainera cette fois Cinuvers, aura lieu le 19 janvier à l’Esaa (Ecole algérienne supérieure des affaires). En réunissant une somme d’intervenants, évoluant dans le métier de la réalisation, production, acteur et critique, le but de cette conférence, soulignera notre interlocuteur est de faire découvrir tous les métiers en rapport avec le cinéma». Bref, littérature, jeu de société et littérature sont au menu actuellement du collectif Cinuvers en attendant de «trouver le moyen pour organiser une rencontre cinématographique».

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Tiaret: Des éleveurs mis en garde

Tue, 01/08/2019 - 08:57

El-Houari Dilmi

L’inspection vétérinaire de la wilaya de Tiaret maintient l’état d’alerte à son niveau maximum, après la détection de plusieurs foyers de fièvre aphteuse. En effet, la vigilance est de mise surtout que les éleveurs réclament le vaccin pour protéger leurs cheptels contre les épizooties mortelles de fièvre aphteuse et de la peste des petits ruminants qui font des ravages dans plusieurs régions du pays.

L’inspecteur vétérinaire et ses équipes sillonnent tout le territoire de la wilaya depuis plusieurs jours pour apporter aide et conseils aux éleveurs en proie à une grande inquiétude. En attendant les résultats des analyses du laboratoire de référence et la fourniture de la quantité nécessaire de doses de vaccin aux éleveurs dans une région qui compte l’un des plus importants cheptels ovins et bovins du pays avec plus de 2,2 millions de têtes, l’inspection vétérinaire et la direction des services agricoles montent la garde.

L’inspecteur vétérinaire, M. Kouadria Mehdi, en faisant le tour des éleveurs dans les communes à risque, n’a pas manqué d’attirer l’attention sur la « triche » que certains éleveurs pratiquent en déclarant un nombre gonflé de bêtes mortes pour bénéficier de l’indemnité de l’Etat. « Tout éleveur pris en train de tricher sera sanctionné et sa carte d’agriculteur retirée », a menacé l’inspecteur vétérinaire.

Pour rappel, trois foyers suspectés de fièvre aphteuse ont été détectés, la semaine dernière, à Chehaïma, Takhmaret et Mellakou, sans aucun cas signalé de peste des petits ruminants (PPR), selon l’inspection vétérinaire.

En attendant, les prix des viandes rouges continuent de flamber, certains consommateurs préférant carrément les bouder de peur de contracter des maladies.

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Dzaïr TV: un producteur s’immole au siège de la chaîne de télévision

Tue, 01/08/2019 - 08:56

Le producteur Youcef Goucem s’est immolé hier au sein du siège de la chaîne de télévision privée Dzair TV, rapporte le site d’information Interlignes Algérie

Youcef Goucem, à la tête de l’entreprise de production GoFilm, et qui réclamait à la chaîne de télévision appartenant au groupe d’Ali Haddad d’être payé depuis de nombreux mois, est actuellement en salle de réanimation dans un hôpital à Douera.

Le litige en question concerne un programme de télévision diffusé sur la chaîne du Groupe Media Haddad « Il n’arrêtait pas de réclamer son argent depuis des mois, mais les responsables de la chaines se foutaient de lui » précise une source proche du producteur à Interlignes Algérie.

Le média, qui a rencontré un témoin de la scène, raconte ce qui est arrivé « Youcef est sorti très énervé du bureau du directeur fraîchement installé Abrous Outoudert et s’est précipité vers la salle d’eau avant de ressortir mouillé de produit inflammable (probablement essence), auquel il a mis feu » 

Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les causes de cet incident, précise le site web d’information.

Pour rappel, le groupe Media d’Ali Haddad connait des difficultés financières depuis quelques années. A de nombreuses reprises, les employés de l’entreprise ont subi des retards de paiement.

Yasmine Dorbane

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Education : une grève et des rassemblements le 21 janvier

Mon, 01/07/2019 - 22:48

Mohamed.K

Les six syndicats autonomes de l’Intersyndicale de l’éducation, réunis ce lundi à Alger, ont appelé les travailleurs de secteur à une journée de grève pour le lundi 21 janvier, ainsi qu’à des rassemblements de protestation devant les directions de l’éducation des wilayas.


Selon plusieurs responsables syndicaux, cette décision est un premier avertissement à la tutelle.


L’Intersyndicale de l’éducation est composée de six syndicats autonomes qui sont le Conseil national des enseignants du secondaire et du technique (Cnapest), le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapeste), l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), le Conseils des enseignants des lycées d’Algérie (Cela) et le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE).


Les syndicats en question, rappelons-le, ont annoncé récemment leur retrait de la charte d’éthique signée avec le ministère de l’Education depuis 2015.


Une charte qui avait permis d’éviter des perturbations dans le secteur de l’éducation, notamment depuis de le début de l’année scolaire en cours. Samedi dernier, la ministre de l’Education, Nouria Benghabrit, avait anticipé sur ce mouvement en précisant qu’un appel à la grève est « un manquement à la relation qui lie le ministère et les syndicats ».


Selon elle, la relation du ministère avec les syndicats était « sereine » et « continuait à l’être ». Benghabrit avait même menacé de recourir à des ponctions sur salaires en cas de débrayage.


Ainsi, après l’accalmie qu’a connue le secteur ces derniers mois et en dépit des appels au dialogue avec les partenaires sociaux, la situation risque de s’enliser et de connaître des dérapages, alors que la tutelle tablait sur une année scolaire sereine et stable dans tous les paliers.


Pour rappel, l’Intersyndicale s’est retirée en décembre dernier de la charte d’éthique signée il y a trois ans, en signe de protestation, et avait menacé de lancer des actions de débrayage.


Les responsables de ces syndicats ont annoncé également le boycott de toutes les rencontres officielles organisées par la tutelle aux niveaux national et local.


Cette décision extrême a été prise pour protester contre le mode de gouvernance du secteur adopté par la tutelle qui, selon un communiqué des syndicats, n’a pas respecté ses engagements. « Nous dénonçons la manière avec laquelle le ministère de l’Education agit avec les syndicats aux niveaux local et national. Cette manière n’est pas conforme au contenu de la charte d’éthique qui donne la priorité au dialogue social.


De plus, le ministère exerce des pressions et entrave l’activité syndicale, à travers l’annulation du travail avec les PV, le refus d’octroyer des sièges aux syndicats, les entraves à l’action des syndicalistes et le recours à la justice pour résoudre les conflits sociaux », avaient expliqué les responsables desdits syndicats dans leur communiqué diffusé le jour même de leur décision de retrait de la charte.


Les leaders des six syndicats regrettent aussi le fait que le ministère recoure à de fausses promesses concernant la gestion des grands dossiers, notamment ceux des œuvres sociales et du statut.


Les dernières décisions du ministère de l’Education, portant surtout sur l’obligation de rattrapage des cours durant les week-ends et la question des arrêts maladies, sont aussi critiquées.

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L’opération débutera au deuxième semestre 2019: Vers la commercialisation de l’électricité solaire au profit de Sonelgaz

Mon, 01/07/2019 - 22:15

Alors que le groupe Sonelgaz a toujours eu le monopole en matière de production électrique, il semblerait que celui-ci devra, dès le deuxième semestre de 2019, faire appel à des entreprises privées pour acheter la production électrique générée par les panneaux photovoltaïques. Ainsi, quelques entreprises, notamment privées, entameront, dans quelques mois, la commercialisation de l’électricité générée par les panneaux photovoltaïques au profit de Sonelgaz.

Cette commercialisation de l’énergie électrique générée par les panneaux photovoltaïques interviendra au second semestre de 2019, et répondra aux exigences d’un cahier des charges qui sera alors proposé aux acteurs de ce nouveau domaine que l’on qualifie de prometteur. Ces derniers injecteront donc leur production dans le réseau de la société nationale de l’électricité et du gaz. Selon les explications, cette transaction obéira à un contrat qui liera les parties, à savoir les producteurs et Sonelgaz sur une période de 22 ans, avec à la clé une période d’amortissement de 4 ou 5 ans, ce qui confèrera près de 17 ans de bénéfices à ces opérateurs.

Rappelons que Sonelgaz dispose déjà d’une filiale pour la production de l’énergie électrique à partir du solaire et parvient à atteindre des taux d’intégration appréciables dans ce créneau inédit. Toutefois elle est tenue, par les textes officiels, de passer à l’étape supérieure, c’est-à-dire contracter des partenariats avec des investisseurs dans le photovoltaïque.

Parmi les entreprises pressenties pour cette nouvelle aventure, citons le Groupe industriel Condor qui produit ses propres panneaux. Le vaste territoire du Sud algérien est qualifié de gisement particulièrement riche pour l’exploitation de l’énergie solaire. Des expériences concluantes sont d’ailleurs citées à ce titre dans quelques localités comme El Meghaïer, à quelques encablures de l’oasis Tolga, à Biskra. Des écoles de formation, à l’instar de Royal School, dispensent des formations qualifiantes dans le domaine relatif à l’énergie solaire et au photovoltaïque et dont les équipements requerront, à l’avenir, une maintenance rigoureuse.

Pour rappel, les pouvoirs publics algériens ont affiché leur détermination à développer les potentialités nationales en énergies renouvelables, notamment le solaire, pour contribuer au renforcement des capacités de production d’électricité pour une meilleure réponse aux besoins des citoyens en la matière. D’ailleurs, le programme national des énergies renouvelables algérien prévoit une introduction progressive des sources alternatives, notamment le solaire avec ses deux branches (thermique et photovoltaïque), dans la production d’électricité sur les 20 prochaines années.

Dans cette perspective, la production d’électricité à partir des différentes sources d’énergies renouvelables, que l’Algérie compte développer sur la période 2011-2030, serait de 22 000 mégawatts à l’horizon 2030, soit 40% de la production globale d’électricité. Sur les 22 000 MW programmés pour les deux prochaines décennies, l’Algérie ambitionne d’exporter 10 000 MW, alors que les 12 000 MW restants seraient destinés pour couvrir la demande nationale.

Lamia B.

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Violence dans les stades : Le huis clos a montré ses limites, le fichier national tarde à voire le jour

Mon, 01/07/2019 - 22:10

Lors de la première édition des états généraux sur le sport clôturée avant-hier à Alger et organisée par le MJS, un atelier spécial a été consacré au pertinent dossier de la violence dans les infrastructures sportives. Il s’avère que jusque-là, tous les remèdes essayés pour endiguer ce fléau qui ne cesse de prendre des dimensions alarmantes n’ont pas donné leurs fruits.

A la tête de ces mesures qui continuent d’être mises en œuvre, on peut citer le huis clos. Ce dispositif, appliqué depuis déjà plusieurs années et auquel aucun club n’a échappé, a montré ses limites. Dans la foulée, les responsables ne semblent pas faire l’effort pour trouver d’autres règles dissuasives et extrêmes. Les observateurs pensent d’ailleurs que le barème des sanctions doit être revu et s’il faut frapper fort, les responsables ne devront pas hésiter. Ce n’est d’ailleurs pas en infligeant quelques matches à huis clos et des sanctions financières que cela va mettre un terme au problème de la violence.

Le risque devient encore énorme avec l’entame de la deuxième partie de la saison, où l’enjeu devient plus important. Un stade de football est un lieu de spectacle et il ne devrait pas être un lieu dangereux. Beaucoup de personnes évitent d’aller au stade parce qu’ils ne savent pas ce qui peut les attendre là-bas. Ce lieu est devenu le meilleur endroit pour exprimer le mal-être des jeunes. Le stade est devenu un défouloir, un cadre pour exposer un mal-vivre général et cela n’est pas interdit puisque la Constitution assure la liberté d’expression.

Ce qui est interdit, c’est de toucher à l’intégrité physique des gens et à l’infrastructure. Et pour justement combattre les énergumènes des stades en Algérie, les autorités publiques ont songé à un autre procédé consistant à l’établissement d’un fichier national qui prive les personnes y figurant d’assister aux rencontres de football. Il s’agirait certainement d’une minorité qui provoque les événements et la plupart d’entre ces pseudo-supporters s’extirpent des sanctions. Seulement, cette action est loin d’entrer en vigueur. On est même tentés de dire qu’il faudra encore patienter des années durant pour y arriver. En attendant, l’installation de caméras de surveillance, la mise en place de stadiers suffisamment formés pas des supporters, peuvent constituer d’autres palliatifs. Les récalcitrants, ceux reconnus coupables de violence et fauteurs de troubles doivent être interdits d’accès à tous les stades du pays. Cela se fait à travers le monde et permettrait la diminution sensible du nombre des voyous dans un stade.

Il faut dire que le combat contre la violence dans les infrastructures sportives est censé être l’affaire de toutes les parties. De l’Etat, des organisateurs des rencontres, du comité de supporters, des dirigeants de club et des joueurs également. En attendant aussi, l’on continue à croiser les doigts.
H. S.

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Aït Yahia Moussa – Riche programme de commémoration: Dire aux jeunes la bataille du 6 janvier 1959

Mon, 01/07/2019 - 21:59

Six (6) janvier 1959 – 6 janvier 2019. Soixante ans, jour pour jour, que la célèbre bataille du 6 janvier 1959 a eu lieu. Pour commémorer cet événement, la Kasma des Moudjahidine et l’APC d’Aït Yahia Moussa ont tracé un programme «pour rappeler aux jeunes générations l’engagement indéfectible de la région dans la lutte armée pour le recouvrement de l’indépendance».

Après un rassemblement devant la mairie, la procession a pris le chemin du carré des martyrs «6 janvier 1959», à Vougarfène, à quelque quatre kilomètres de l’ex-Oued-Ksari. En plus des autorités locales, étaient présentes les autorités civiles et militaires et des figures révolutionnaires. Après le dépôt d’une gerbe de fleurs et l’observation d’une minute de silence à la mémoire des martyrs de la révolution, en général, et ceux de la bataille, en particulier, des intervenants sont revenus sur cette bataille ayant marqué la révolution par, non seulement, le nombre de martyrs tombés au champ d’honneur, mais aussi par les pertes au sein de l’armée coloniale. «C’était comme un tremblement de terre. Des hélicoptères appelés en renfort arrosèrent les habitations avec du napalm. C’était un crime contre l’humanité. Même si la région connut d’autres batailles, il n’y pas eu pire que celle du 6 janvier.

Les soldats français crurent mater la révolution en éliminant de hauts responsables qui voulurent se rencontrer à Tizra Aïssa, plus précisément dans la maison natale de Krim Belkacem. Mais Si Moh Nachid et ses hommes purent les extirper de cette zone et les accompagner jusqu’au Djurdjura. L’opération aurait été une parfaite réussite si des harkis ne les avaient dénoncés auprès de l’armée française, peu avant le début de cette importante réunion. Ce jour-là, les moudjahidine donnèrent du fil à retordre à l’une des armées de l’Otan les plus aguerries et supérieure en hommes et en armes», racontera un rescapé de cette grande bataille.

D‘autres témoignages poignants corroboreront les propos de dernier. Ils étaient nombreux à vouloir prendre la parole. Chacun voulait raconter un fait ou une anecdote sur cet épisode révolutionnaire, le plus important toute la région. Du côté des civils, on parle de dizaines d’habitations détruites, avec à l’intérieur des bêtes et des provisions, et de plusieurs blessés, brûlés. Juste après cette bataille, ce fut la ruine pour les montagnards qui n’avaient plus rien à manger. Les Français s’étaient alors acharnés contre la population civile. C’était aussi une manière pour eux de couper définitivement la logistique que donnaient les civils aux Moudjahidine. Depuis cette importante bataille, la région d’Aït Yahia Moussa fut déclarée zone interdite. Il y eut non seulement l’installation de camps militaires partout mais aussi de postes avancés. «Trois mois après cette bataille, une autre a eu lieu, le 5 mars 1959 à Tachtiouine», racontera un autre moudjahid. Pour cette grande bataille, selon les chiffres dont nous disposons, l’armée française avait mobilisé 32 000 hommes de troupe, 32 avions de chasse et une grande artillerie. Devant l’ampleur des blessés et des morts, les combats tournèrent au corps à corps dans les oliveraies de Vougarfène, alors que les avions survolaient toute la région afin de resserrer l’étau sur les Moudjahidine, qui devaient arriver en renfort des villages voisins, tels Tafoughalt, Tarikht, Imzoughène et même de Maâtkas.

On compta 385 martyrs tombés au champ d’honneur ce jour-là, alors que l’armée française perdit de nombreux soldats, dont le nombre reste indéterminé à ce jour. «Des hélicoptères ne cessèrent de transporter les morts et les blessés vers l’hôpital de Tizi-Ouzou, mais on ne savait pas exactement leur nombre», se rappellera un ex-combattant. Le fait saillant de cette importante bataille fut la capture du lieutenant Chassin et du capitaine Garazziani, sinistre tortionnaire de Louisette Ighil Ahriz et de nombreuses autres Moudjahidate dans les prisons de l’Algérois et les centres de torture. C’était peut-être cela qui enragea les soldats en recourant à toutes formes d’extermination. Ce massacre reste gravé dans la mémoire collective. On croit savoir qu’un film sera réalisé pour ouvrir cette page glorieuse du parcours héroïque soldats de l’ALN. «Un exemple de bravoure et de courage à méditer et à prendre en exemple à chaque fois qu’il faudra défendre cette patrie arrosée par le sang d’un million et demi de martyrs», insiste un ancien maquisard.

Amar Ouramdane

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