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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Yennayer décrété «Haram» et succession d’insultes contre Tamazight: Inacceptable!

Wed, 01/09/2019 - 09:47

Par Hocine NEFFAH

Il est clair que les voix discordantes de Hadjar, Salhi et l’association des Ouléma pêchent dans des eaux troubles, après qu’ils eurent perdu leur «sale guerre». Ils agissent telle une bête blessée.

L’Algérie s’apprête à fêter le Nouvel An amazigh, une fête estampillée du sceau de Yennayer. Cette fête ancestrale qui a été durant des siècles célébrée et ancrée dans le subconscient collectif de l’Afrique du Nord en général et de l’Algérie en particulier, semble déranger les tenants de la pensée réactionnaire et mortifère des islamistes de tous bords.
Yennayer, puisque c’est de ce référentiel identitaire et historique qu’il s’agit, n’échappe pas aux tirs groupés des ankylosés vêtus de l’habit de la religion musulmane en la pourfendant davantage à travers des vétillés colportées à l’importe-pièce dans le but d’imposer leurs schèmes et leurs prismes, somme toute anachroniques et en déphasage avec le processus historique dans sa diversité et ses contradictions.

L’association des Ouléma musulmans algériens rejoint la cohorte des salafistes en décrétant la fête de Yennayer «haram». C’est la sentence annoncée par le président de la commission des fatwas, Al-Abidine Ben Hanafia en l’occurrence. A suivre cet «oracle» dépourvu de la force divine, ce qui en résulte ressemble à une vindicte contre tous ceux et toutes celles qui fêtent et célèbrent cette tradition ancestrale de nos aïeuls. La fatwa prononcée par ce quidam précise encore que «les Algériens doivent utiliser le calendrier lunaire au lieu de suivre les infidèles dans leur utilisation du calendrier solaire», a affirmé le responsable de la commission de la fatwa au sein de l’association des Ouléma musulmans algériens présidée par Abderrazak Guessoum.

Cette posture est non seulement erronée, mais elle est surtout contraire aux valeurs universelles de la différence, la pluralité civilisationnelle et historique. Pour ainsi dire, l’association des Ouléma fait dans le déni historique et identitaire d’un peuple, mais le plus grave, c’est que toute cette «démonstration» qui ressemble à des élucubrations est régentée par la seule lecture religieuse.
On aurait compris cette attitude raciste voire fasciste si elle avait été portée par les salafistes et les variantes multiples de la mouvance islamiste qui font dans le négationnisme et le déni identitaire et civilisationnel ancestral de l’Algérie via sa composante amazighe, mais quand ce sont des structures agréées et légalisées par l’Etat qui s’adonnent à ce genre d’attaques frontales contre la Constitution du pays, cela pose un sérieux problème de nuance et de démarcation quant à ces comportements racistes, monolithiques et fascistes même.

Il y a comme une espèce de campagne sciemment orchestrée par les «rentiers» et parasites de la scène politique et sociétale qui sont dépouillés d’outils politiques pour se faire recycler en recourant à l’opprobre et l’insulte primaire contre la composante amazighe dont la Loi fondamentale a bel et bien scellée son sort en tant que langue nationale et Yennayer comme fête nationale chômée et payée.
C’est une consécration instituée et constitutionnalisée. Alors qu’on entend des vocifératrices émanant de ceux qui sont censés respecter les lois de la République comme c’est le cas pour Abdelkader Hadjar, ambassadeur d’Algérie en Tunisie de surcroît, qui s’attaque d’une manière abjecte et saugrenue à la composante amazighe en faisant fi de la Loi fondamentale en la réduisant à une espèce de texte de pacotille.

Il semblerait que Hadjar a du mal à se redéployer sur le plan politique, lui qui faisait de l’arabisation effrénée et sans démarche rationnelle et efficace, n’a pas omis de s’attaquer à la variante identitaire amazighe et les «manipulations exercées par la France pour bloquer le processus de l’arabisation engagé en Algérie», une manière de répliquer contre la reconnaissance de tamazight comme composante et langue nationale et officielle. L’attitude de l’ambassadeur devrait appeler à une réaction du ministère des Affaires étrangères quant à ses devoirs de représentant diplomatique de l’Algérie et qu’à ce titre il est astreint à respecter scrupuleusement la Loi fondamentale de la République.

Hadjar se joint à la néophyte et hurluberlue Naïma Salhi, une députée par inadvertance, qui s’est donné une «mission» de dénigrer et proférer des insultes exécrables à l’encontre de la variante amazigh. Ces propos haineux contre Massinissa et à travers lui à l’histoire plusieurs fois millénaire de l’Algérie, impose une ferme attitude de l’APN, jusqu’à lui retirer son immunité parlementaire. Cette dame foule aux pieds une dimension essentielle de l’identité de la nation et suscite, par ses propos, des haines dont le pays doit s’en passer. Naïma Salhi est une criminelle politique et doit payer pour ses écarts de langage dangereux et injustifiés.

Il est clair que ces voix discordantes et défaitistes pêchent dans des eaux troubles après leur avoir enlevé leur cheval de bataille dans leur promotion politique. Il est impératif que l’Etat use de ses instruments légaux pour mettre un terme à ces agissements qui portent atteinte à la Constitution et au socle constitutionnel de la République. Du salafisme au racisme, la déferlante rétrograde de la pensée conservatrice, Yennayer et l’amazighité de ce peuple foncièrement attaché à ses valeurs ancestrales, ne cessent d’être la cible des attaques des tenants de l’archaïsme et de la régression ambiante.

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Categories: Afrique

Le passeport algérien 88ème mondialement selon un nouveau classement

Wed, 01/09/2019 - 09:41

Encore un mauvais classement pour le passeport algérien! Après le Passport Index en décembre dernier, voici le Henley & Partners Passport Index!

Selon le Henley & Partners Passport Index, le passeport algérien, qui permet d’aller dans 50 pays sans visa, est classé 88ème, il gagne tout de même une place par rapport à 2018.

Sur le plan continental, l’Algérie est classée 25ème, derrière Madagascar, les îles Comores et la Guinée Equatoriale, et juste avant l’Angola, la République Centrafrique et l’Egypte.

Le passeport le plus puissant au monde selon Henley & Partners est le passeport japonais qui permet d’accéder à 190 passeports sans visa, suivi par celui de Singapour et celui de la Corée du Sud ex-aequo avec 189 pays sans visa.

En bas du classement, on retrouve les passeport syrien (103ème-32 pays) , le passeport afghan et celui d’Iraq (104ème ex-aequo, 30 pays sans visa)

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Categories: Afrique

Nouvelle mise en garde du chef d’état- major aux généraux à la retraite: Gaïd Salah intransigeant

Wed, 01/09/2019 - 09:21

Par Hasna YACOUB

Le regard sombre, plus glaçant que jamais et un air intraitable, Ahmed Gaïd Salah met en garde tout le monde. Personne n’a le droit de porter atteinte à l’Algérie, ni à son armée. Et ceux qui s’aventurent à le faire, devront assumer la responsabilité de leur geste devant la justice.

L’histoire se souviendra des positions des uns et des autres. Celle de Ahmed Gaïd Salah sera également imprégnée dans sa mémoire. Le chef d’état-major a choisi des termes fermes, sévères et très durs mêmes pour rappeler la position de l’Armée nationale populaire (ANP) vis-à-vis de la chose politique. C’est là le troisième rappel à l’ordre de l’institution militaire, en un laps de temps très court. Après un sévère réquisitoire rendu public par le ministère de la Défense nationale sur son site, un éditorial publié par la revue El Djeïch, la voix de l’ANP, c’est le vice-ministre de la Défense qui décide de parler. Fait rarissime qui dénote de la gravité de la situation.

De «la grave dérive» comme il l’a soulignée, hier, au troisième jour de sa visite à la 2ème Région militaire (Oran). Le regard sombre, plus glaçant que jamais et un air intraitable, Ahmed Gaïd Salah met en garde tout le monde. Personne n’a le droit de porter atteinte à l’Algérie, ni à son armée. Et ceux qui s’aventurent à le faire devront assumer la responsabilité de leur geste devant la justice. C’est là en résumé le message qu’a tenu à faire passer, de nouveau, le général de corps d’armée à certains généraux à la retraite devenus «trop bavards». Il s’agit plus précisément du général à la retraite, Ali Ghediri.

Tenu par l’obligation de réserve, une règle que se partagent les armées du monde entier, ce gradé de l’institution militaire a préféré transgresser la loi en publiant trois articles de presse dont un appel au chef d’état-major lui demandant de prendre «ses responsabilités historiques» face à ce qu’il a qualifié de «grave situation» du pays. A cet appel, une réplique tranchante du vice-ministre Gaïd Salah «certains individus et parties, mus par des ambitions démesurées et animés par des intentions sournoises ont pris l’habitude, à l’approche de l’échéance électorale présidentielle, de tenter de préjuger, sans véracité, des prises de positions de l’institution militaire vis-à-vis de l’élection présidentielle, et s’arrogent, même, le droit de parler en son nom par tous les moyens, notamment les médias».

Accusant l’«ancien soldat» au sein de l’ANP d’avoir des «intérêts personnels» et des «ambitions démesurées», le chef d’état-major poursuit sa réponse pour avertir: «l’Armée algérienne n’a pas de leçons à recevoir d’individus qui n’existent que par les cercles qui les commanditent». Le chef de corps d’armée confirme donc que Ali Ghediri n’est que la voix d’un groupe d’individus qui appellent à l’intervention de l’armée dans le champ politique. Mais ces derniers ne font pas le poids pour pouvoir déstabiliser l’institution militaire.

Une institution «professionnelle qui oeuvre sans répit, à rendre la conduite de ses personnels militaires avec leurs différents grades et diverses responsabilités, une source d’inspiration et un exemple à suivre sur le chemin de la droiture sur lequel s’appuie l’ANP dans sa démarche qui constitue le fondement de son caractère légaliste et républicain, respectueux de l’ordre constitutionnel». Dans sa mise en garde à l’égard des généraux à la retraite, Gaïd Salah ne mâche pas ses mots: «Ces individus se sont permis de s’autoproclamer porte-parole de l’institution militaire et d’être asservis à des parties qui n’accordent aucune considération aux intérêts suprêmes de l’ANP sachant que porter atteinte à l’Armée de n’importe quelle façon possible, constitue, assurément, un tort contre l’Algérie et son peuple.» Il finira son intervention par une avertissement à l’adresse de tout le monde en disant que c’est l’intérêt national que l’ANP a toujours défendu, continue de défendre et défendra toujours.

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Categories: Afrique

Sports traditionnels: Ce tourisme oublié…

Wed, 01/09/2019 - 09:18

Walid AÏT SAÏD

C’est un tourisme d’un autre genre et que l’on ne trouve que chez nous. Que de dollars qui nous échappent sous le nez!. Que de traditions qui se perdent au fil du temps! L’association «sauver l’imzad» a décidé de sévir…

Connaissez-vous le Baroud, Takouba, Anef, Tabilente, Maâbza, El Matreg, Tachkoumet…? Sûrement pas! Pourtant, ce sont les noms des sports millénaires bien de chez nous. La culture algérienne est riche, même en matière de sport. Une richesse qui est un produit touristique prêt à être consommé pour faire rentrer une manne de devises des plus considérables.

Mais ce tourisme d’un autre genre et que l’on ne trouve que chez nous est…oublié. Que de dollars qui nous échappent sous le nez, que de traditions qui se perdent au fil du temps! L’association «sauver l’Imzad» a décidé de lancer une opération «commando» pour sauver ces arts berbères. Elle a dans ce sens organisé un séminaire au nom très évocateur; pratiques des sports traditionnels et tourisme culturel. «Laisser se perdre ces richesses incommensurables, accumulées pendant des millénaires, serait insensé.

Si elles ont relevé ce défi et ont pu être véhiculées depuis la nuit des temps jusqu’à nous, c’est tout simplement parce qu’elles contenaient des valeurs et des vérités qui ont pu être transmises de génération en génération», souligne la présidente de l’association «Sauvez l’imzad». «Les pratiques sportives traditionnelles font partie de cette masse énorme d’histoire commune. Ensemble nous allons participer à préserver cette aventure commune», s’est engagée cette Dame de la culture. Un engagement qui ne saurait être une promesse sans lendemain de la part de cette «Dame de fer» qui a réussi à sauver l’art musical qu’est l’imzad. Pourtant, la mission n’était pas aisée.

Quand elle avait décidé de relever le défi, il ne restait que deux artistes qui jouaient de ce violon traditionnel 100% féminin. Mais grâce à l’école qu’elle a créée, Dar el imzad, et surtout la détermination des femmes de la région de l’Ahagar, cet art touareg est connu mondialement. Plusieurs jeunes artistes ont adopté cet instrument de leurs coutumes ancestrales. On y vient du monde entier juste pour être bercé par cette douce sonorité dans les belles nuits étoilées du Sahara algérien. Pour dire l’importance de cette culture, que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

«Le tourisme culturel durable est un levier qui saura allier la tradition et la modernité au bénéfice des valeurs de l’humanité des hommes», met en avant celle qui est considérée comme la protectrice des traditions. Quand on voit l’engouement populaire, ainsi que la participation des experts nationaux et étrangers on ne peut être que confiant quant à l’avenir de ce tourisme qui jaillira au milieu du désert. La révolution du tourisme culturel est en marche…

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Categories: Afrique

Sonelgaz investit «plus encore»: 2400 milliards de DA dans l’énergie propre

Wed, 01/09/2019 - 09:15

Par Abdelkrim AMARNI

«Ce plan d’investissements sur 10 ans est prévu pour réaliser tous nos projets d’investissements, dont 380 mds DA au titre de l’exercice 2019.»

«Le Groupe Sonelgaz prévoit d’investir un montant de plus de 2 400 milliards de dinars (mds DA) à l’horizon 2028», a indiqué hier à Alger son P-DG, Mohamed Arkab.
«Ce plan d’investissements sur 10 ans est prévu pour réaliser tous nos projets d’investissements, dont 380 mds DA au titre de l’exercice 2019», a précisé Arkab en marge de la cérémonie de signature d’une convention-cadre entre Sonelgaz et le groupe public mécanique AGM.

Selon lui, la Banque nationale d’Algérie (BNA) avait accordé au Groupe plusieurs crédits à long terme, accompagnés d’avantages, à l’effet de permettre à Sonelgaz de poursuivre ses investissements à l’horizon 2020. Les investissements de ce Groupe avaient atteint 311,5 mds DA en 2017 contre 26,96 mds DA en 2000.
Cette annonce vient s’ajouter au prochain lancement de la production de 50 mégawatts d’énergie électrique en hybride dans le sud du pays, selon une technologie qui associe énergies renouvelables (solaire, éolienne) et combustible fossile, sera lancée prochainement dans le sud du pays, a révélé lundi le P-DG de Sktm (Sharikat Kahraba wa Takat Moutajadida), une filiale de Sonelgaz chargée des énergies renouvelables.

Chahar Boulakhras a affirmé que ces nouveaux projets de valorisation énergétique solaire et éolienne pour la production de l’électricité dans le sud du pays visent à réduire la dépendance des centrales électriques du Sud de l’énergie fossile et le coût du transport de cette énergie, ainsi que la mise à la disposition du citoyen des zones les plus reculées du pays de l’énergie électrique. La réduction de la consommation de gasoil des turbines et des générateurs de production d’électricité conventionnelle, contribue à diminuer l’émission de gaz à effet de serre et la pollution, a expliqué le P-DG de Sktm.

Afin de réduire le nombre des centrales électriques à gasoil, «un appel d’offres a été lancé pour la réalisation et l’équipement en panneaux solaires de ces centrales de production d’énergie à base de combustible fossile», a fait savoir le même responsable. La production énergétique en Algérie provient à 70% des centrales alimentées par les gaz et gasoil et 30% d’énergies propres et renouvelables. Il signalera que l’Algérie s’est fixée pour objectif de réduire et inverser graduellement cette tendance par des actions concrètes basées sur le développement à grande échelle des énergies renouvelables.

Il a également indiqué que l’Etat favorise la production nationale et l’intégration du produit local dans la fabrication des panneaux et autres installations photovoltaïques et, partant, de souligner: «Notre défi actuel est d’assurer la maintenance et la réparation du matériel et sensibiliser aux bonnes pratiques de pérennisation des projets par leur appropriation par les populations locales.»
Sktm, dont le siège social est à Ghardaïa, a été créée en 2012 afin de prendre en charge la production d’électricité conventionnelle pour les réseaux isolés du Sud et des énergies renouvelables dans tout le pays.

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Accès au logement LPP: De nouvelles modalités introduites

Wed, 01/09/2019 - 09:13

Par Madjid BERKANE

La revue à la hausse du salaire maximal va permettre à de nombreuses catégories de postuler au logement LPP.

Les conditions d’accès au logement public promotionnel (LPP)viennent d’être allégées. L’accès a cette formule a été étendu à d’autre catégories sociales. Le salaire maximal requis pour postuler à cette formule n’est plus limité à 12 fois supérieur ou égal au Salaire national minimum garanti (Snmg), mais à trente fois supérieur ou égal à ce dernier. C’est ce qui ressort en tout cas du décret exécutif publié hier au Journal officiel. Cette modalité- tant attendue- va permettre à de nombreuses personnes de postuler à cette formule destinée jusqu’ici essentiellement aux couches moyennes.

Pour rappel, les salariés touchant un salaire supérieur à 12 fois le Snmg sont exclus jusque-là de toutes les formules de logements prévus par l’Etat. Cette nouvelle modalité que le gouvernement n’a pas expliquée dans le présent décret est du point de vue économique, soulignent les observateurs, tout à fait logique. Le pouvoir d’achat des Algériens a subi un sacré coup ces dernières années. Par ailleurs, le décret publié au Journal officiel fait part de deux nouvelles modalités. Il s’agit d’abord de l’exclusion «des postulants nationaux résidant à l’étranger, inscrits régulièrement auprès des représentations diplomatiques et consulaires et dont les revenus dépassent l’équivalent de trente fois le Snmg».

Sans donner d’explications, le décret en question laisse deviner que ces personnes-là peuvent se permettre l’acquisition des logements en Algérie. Il faut dire à ce propos que les personnes pouvant faire partie de cette catégorie doivent être minoritaires. Les salaires en France, à titre d’exemple, ne sont pas aussi importants. L’autre modalité prévue par ce décret est la possibilité de permettre désormais aux Algériens résidant à l’étranger ayant un revenu supérieur à six fois le Snmg de postuler à cette formule. Cette modalité est louable à plus d’un titre. Elle va permettre en effet à une large catégorie de la communauté algérienne établie à l’étranger de bénéficier d’un logement selon la formule LPP.

Au sujet de cette modalité, il y a lieu de noter que le Trésor public va s’offrir une manne importante en devise. La demande sur le LPP est très forte de la part des Algériens établis à l’étranger. Selon le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, le nombre de postulants a dépassé les 20.000. «Les postulants sont issus de 93 pays.», a fait savoir récemment Temmar dans une déclaration à l’APS. A noter que l’accès au logement LPP a été décidé suite à une décision du président de la République. Cette décision a été prise au début de l’année 2018. Pour expliquer les conditions d’accès à cette formule, le gouvernement a dépêché Abdelwahid Temmar dans de nombreuses capitales dans le monde.

Les conditions d’accès à cette formule sont,entre autres, la non-disposition pour le postulant et sa conjointe sur le territoire national d’ un bien à usage d’habitation, à l’exception d’un logement de type F1 ou un lot de terrain à bâtir. Le postulant et sa conjointe ne doivent pas aussi avoir bénéficié d’une aide financière de la part de l’Etat pour construire un logement. Le dossier de demande d’acquisition d’un logement promotionnel public devra être transmis par le postulant à l’Entreprise nationale de promotion immobilière (Enpi).

Le postulant devra constituer un dossier comprenant une demande d’achat du logement, une copie de la pièce d’identité nationale, un certificat de résidence à l’étranger et une déclaration sur l’honneur signée par le demandeur et légalisée au niveau du consulat du pays de résidence, attestant qu’il n’a pas bénéficié, ni lui ni son conjoint, d’un logement public, d’un lot de terrain ou d’une aide financière de l’État pour l’acquisition d’un logement ou dans le cadre de l’autoconstruction d’un logement.

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Grève des syndicats autonomes de l’éducation: Nouria Benghebrit invite au dialogue

Wed, 01/09/2019 - 09:10

Par Massiva ZEHRAOUI

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a indiqué que les négociations seront ouvertes à partir de demain, «dans le but de réfléchir à des solutions quant à éviter ce débrayage».

En réaction à l’appel des syndicats à une grève le 21 janvier prochain, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, affiche sa prédisposition au dialogue. «Les portes du dialogue sont toujours ouvertes», a-t-elle indiqué hier à Alger lors d’un point de presse en présence du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.
Dans ce sens, des négociations seront ouvertes à partir de demain, «dans le but de réfléchir à des solutions quant à éviter ce débrayage».
Evoquant par ailleurs le retrait de certains syndicats autonomes de la charte d’éthique éducative, Nouria Benghebrit a été explicite «cette démarche ne pose nullement problème, dans la mesure où c’est un droit consacré par la Constitution».
Rappelons que l’intersyndicale de l’Education nationale composée de six syndicats a annoncé après concertation qu’une grève allait être observée à la date du 21 du mois en cours.
Les représentants du Satef, CLA, Snapest et autre…ont ainsi averti que ce débrayage ne marquerait que le début d’une série d’actions de protestation. Ils se sont dits eux aussi, dans l’attente d’un dialogue ouvert, suivi de garanties concrètes. Et que seulement dans le cas où l’ensemble des protestataire est satisfait, «la grève pourrait ne pas avoir lieu».
Le discours de Nouria Benghebrit s’est axé ces derniers jours sur la nécessité de partager les points de vue des syndicats et ceux de la tutelle pour arriver à éviter de potentielles perturbations au niveau des établissements scolaires du pays.
Cette grève se veut une réaction à la politique de la tutelle qui continue d’ignorer les nombreuses défaillances qui émaillent le secteur, avaient soutenu les syndicats. Dans ce registre-là, les représentants syndicaux ont mis l’accent sur leur résolution quant à obtenir satisfaction aux revendications principales. Elles ont trait au dossier de la retraite, à la préservation du pouvoir d’achat, mais encore, la loi de travail et la liberté d’exercer le droit syndical.
Les syndicats sont montés au créneau depuis des semaines. Evoquant un bilan assez négatif de la situation du secteur de l’éducation nationale, ces entités syndicales ont affiché une certaine appréhension pour le devenir des écoles algériennes. Le niveau des élèves qui ne cesse de se dégrader, les problèmes liés à la formation des enseignants, ainsi que la gestion de certains dossiers sont autant de «défaillances» soulevées depuis un moment maintenant.
Après plusieurs avertissements, l’action n’a donc pas tardé à suivre. Les responsables du département de l’éducation décident de s’ouvrir au dialogue, mais cela évitera-t-il une crise qui semble se rapprocher de plus en plus?

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Erdogan s’en prend à Bolton venu discuter du retrait américain

Wed, 01/09/2019 - 09:07

Le conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton, venu à Ankara discuter du retrait américain prévu de Syrie, a essuyé hier l’ire du président turc Recep Tayyip Erdogan pour avoir défendu une milice kurde syrienne que la Turquie entend mettre en déroute. Les désaccords entre les deux pays portent sur les Unités de protection du peuple (YPG), partenaires de Washington dans la lutte contre le groupe terroriste Etat islamique (EI) mais considérées comme «terroristes» par Ankara qui menace depuis plusieurs semaines de lancer une nouvelle offensive pour les déloger du nord de la Syrie.

Lors d’un déplacement en Israël dimanche, M. Bolton avait déclaré que le retrait des Etats-Unis de Syrie, annoncé le mois dernier par le président Donald Trump, serait notamment conditionné à des garanties concernant la sécurité de leurs alliés kurdes. Ces propos «sont pour nous inacceptables et impossibles à digérer», a déclaré M. Erdogan lors d’un discours, peu après la fin d’un entretien à Ankara entre M. Bolton et un haut responsable de la présidence turque, Ibrahim Kalin. «Alors que ces gens sont des terroristes, certains disent ‘Ne touchez pas à ceux-là, ils sont kurdes ». (…) Ils pourraient aussi bien être turcs, turkmènes ou arabes. D’où qu’ils viennent, si ce sont des terroristes, alors nous ferons le nécessaire», a lancé le président turc. «Nous allons très bientôt passer à l’action pour neutraliser les groupes terroristes en Syrie», a-t-il insisté.
Le quotidien américain New York Times a publié lundi une tribune de M. Erdogan présentant la stratégie turque pour «stabiliser» la situation en Syrie et y éliminer les «racines» de la radicalisation après le retrait américain. M. Trump a annoncé en décembre le retrait des quelque 2.000 soldats américains, prenant de court les alliés de Washington.
La Turquie, qui menace de lancer une nouvelle offensive dans le nord de la Syrie pour en éliminer les YPG, a envoyé ces dernières semaines des renforts militaires à la frontière syrienne. M. Kalin a affirmé la semaine dernière que les autorités turques attendaient d’obtenir de M. Bolton, venu avec le chef d’état-major Joseph Dunford et l’envoyé spécial pour la coalition internationale James Jeffrey, des détails sur le plan de retrait des Etats-Unis.
Depuis l’annonce de Donald Trump, le gouvernement américain multiplie en effet les messages destinés à gommer l’impression initiale de départ précipité.»Nous quitterons (la Syrie) à un rythme adapté «, a ainsi tweeté M. Trump lundi.

Le flou qui entoure ses modalités et son calendrier ont poussé la Turquie à surseoir à l’offensive qu’elle semblait sur le point de déclencher mi-décembre. Il n’est pas encore clair si les Etats-Unis vont aussi se retirer de l’espace aérien syrien et, le cas échéant, si la Russie, alliée du régime syrien, va permettre à Ankara de mener des raids aériens en territoire syrien. L’EI «est actuellement à 350 km de la frontière turque. Comment est-ce que l’armée de l’air turque est censée les atteindre? Sans le feu vert de Moscou, cela est impossible», explique un expert turc.

A l’issue de pourparlers en Russie fin décembre, Ankara et Moscou avaient annoncé vouloir «coordonner leurs actions» en Syrie après le retrait américain. La Turquie sera en mesure d’éradiquer l’EI si elle peut opérer sans entrave dans l’espace aérien syrien, mais d’autres experts sont sceptiques.»Pour que la Turquie réussisse cet exploit, elle aura besoin d’un soutien important de l’armée américaine, à tel point que cela reviendrait à un maintien de l’armée américaine en Syrie», affirment-ils.

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Syrie: Daesh fait 32 morts chez les FDS

Wed, 01/09/2019 - 09:06

En quatre mois de combats, la progression des FDS a été ralentie à plusieurs reprises par le mauvais temps pendant lequel les terroristes ont profité pour lancer des attaques meurtrières.

Le groupe Etat islamique (EI) a lancé ses combattants et kamikazes contre une force arabo-kurde soutenue par Washington dans l’est de la Syrie, des contre-attaques meurtrières illustrant la capacité de nuisance des terroristes. Les raids éclairs menés par l’EI dimanche soir à la faveur d’une tempête de sable ont tué 23 combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS), tandis que neuf terroristes ont péri lors de ces assauts, a annoncé hier l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Appuyée par les frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par Washington, la force arabo-kurde des FDS a lancé en septembre une offensive contre l’ultime réduit de l’EI dans la province orientale de Deir Ezzor, à la frontière avec l’Irak.

En quatre mois de combats, la progression des FDS a été ralentie à plusieurs reprises par le mauvais temps pendant lequel les terroristes ont profité pour lancer des attaques meurtrières contre des positions des FDS. Dimanche soir, l’EI a encore une fois eu recours à ce procédé. «Utilisant deux kamikazes, l’EI a lancé des contre-attaques meurtrières contre les FDS sur
plusieurs axes, notamment dans les villages de Soussa et al-Chaafa», a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. Les affrontements ont duré toute la nuit, mais dès lundi matin les FDS sont repartis à l’assaut, récupérant les positions perdues, a précisé M. Abdel Rahmane. «En raison de ses effectifs réduits, l’EI n’a pas réussi à consolider son contrôle sur ces positions», a-t-il souligné. Malgré les nombreux revers essuyés ces derniers mois, les combattants kurdes et arabes ont conquis l’immense majorité du bastion, acculant les derniers membres de l’EI dans un territoire de plus en plus réduit.

Samedi, les FDS ont pris le village d’Al-Chaafa, a rapporté l’OSDH. Les terroristes tiennent toujours les villages de Soussa, de Baghouz et des zones agricoles alentours, selon l’OSDH. «Les lignes de défense de l’EI se sont effondrées. Les terroristes ont recours aux snipers et aux attaques éclairs», a précisé
M. Abdel Rahmane, précisant que ce sont principalement les mines enfouies par l’EI qui ralentissent l’avancée des FDS. Selon des experts, les terroristes acculés sont des combattants déterminés, conscients qu’ils n’ont plus rien à perdre. Avant l’effondrement de l’EI dans ce dernier réduit, la coalition internationale évaluait à 2 000 le nombre de terroristes présents dans le secteur, notamment des combattants étrangers et des hauts commandants. Depuis septembre, les combats ont tué plus d’un millier de terroristes, contre 602 combattants des FDS, selon l’OSDH. Quelque 367 civils, dont 130 enfants, ont péri dans les violences, d’après la même source.

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes territoires en Syrie et en Irak, l’EI a vu son «califat» auto-proclamé se réduire comme peau de chagrin. Mais l’organisation continue de démontrer sa capacité à frapper fort avec des attentats meurtriers dans des pays de la région mais aussi à l’étranger. Outre son réduit dans l’est, l’EI est déployé dans un secteur du désert syrien qui s’étend du centre du pays à la province de Deir Ezzor. C’est là où des affrontements sporadiques les opposent aux forces du régime syrien.

Avec l’implication de groupes de puissances internationales et régionales, le conflit continue encore aujourd’hui de se complexifier. Le président Donald Trump a ainsi annoncé le 19 décembre un retrait des quelque 2 000 militaires américains déployés en Syrie pour soutenir les FDS. Depuis, Washington n’a toutefois eu de cesse de souligner que ce désengagement se fera lentement et qu’il prendra en compte les intérêts de ses alliés. Mais les FDS, une alliance dominée par la principale milice kurde de Syrie, les Unités de protection du peuple (YPG), a été prise de court. Elle a alors amorcé un rapprochement avec les autorités syriennes, pour faire face à une éventuelle offensive de la Turquie.

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Ils sont soit en panne, soit sans liquidités: À quoi servent les DAB ?

Tue, 01/08/2019 - 22:54

Les distributeurs automatiques de billets (DAB), notamment de certaines banques étrangères, ne remplissent plus leur rôle. À Alger, rares sont les DAB qui répondent aux sollicitations des clients. La nuit ou les week-ends, ces DAB sont soient en panne ou en manque de liquidités. D’aucuns s’interrogent sur l’opportunité de se munir d’une carte interbancaire quand on sait que les distributeurs ne fonctionnent pas. D’autres s’interrogent sur la nécessité d’installer des DAB dans les villes lorsqu’on est souvent obligé de faire la queue devant les guichets.

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Hausse des frais d’inscription dans les universités pour les étrangers: Les étudiants algériens en France ne baissent pas les bras

Tue, 01/08/2019 - 22:46

Par Samia Lokmane Khelil

La mobilisation des étudiants algériens en France contre le projet de hausse des frais d’inscription dans les universités, pour les étrangers, ne faiblit pas. Passées les vacances de Noël, ils comptent se faire entendre à nouveau en organisant des rassemblements afin d’obliger le gouvernement français à faire machine arrière.

Ces manifestations se tiendront dans le cadre d’une coordination formée par l’Union des étudiants algériens de France (UEAF) et plusieurs autres organisations d’étudiants étrangers, principalement d’Afrique et d’Amérique latine.

Mohamed Bouzid, président de l’UEAF de l’université de Paris 13 annonce par ailleurs la tenue de nouvelles assemblées générales qui serviront à sensibiliser davantage les étudiants français. Un premier rassemblement s’est tenu au début du mois de décembre devant le siège du Panthéon à Paris. Depuis, les étudiants étrangers ont reçu de nombreux soutiens.

Le dernier en date émane de nombreuses personnalités (universitaires, journalistes, artistes) qui ont mis en ligne une pétition où ils accusent le président Emmanuel Macron et son gouvernement de vouloir construire “un mur d’argent” pour empêcher les jeunes maghrébins et africains d’aller étudier en France. “Le gouvernement affirme vouloir attirer des étudiants des pays émergents, Chine, Brésil, Russie, et inciter au contraire les étudiants du Maghreb et d’Afrique francophone (qui représentent 45% des étudiants étrangers en France) à étudier dans des programmes implantés dans leur pays d’origine. Cette sélection selon la richesse et l’origine géographique est insupportable.

C’est un coup porté à la francophonie comme institution et à la solidarité que nous devons aux autres pays de cet espace linguistique. C’est aussi un coup porté au français comme langue d’enseignement dans le monde”, soulignent-ils dans une tribune publiée il y a deux jours dans le Journal du Dimanche.
Parmi les signataires de la pétition figurent Lyllian Thuram, ancien footballeur et président de la fondation Éducation contre le racisme, les actrices Isabelle Adjani et Juliette Binoche, le réalisateur Cédric Klapish et le philosophe Georges Didi-Huberman. Dans leur esprit, le projet intitulé “Bienvenue en France” comporte une forme d’escroquerie.

“21 000 bourses seulement sont prévues, pour 340 000 étudiants étrangers à l’heure actuelle. La plupart d’entre eux ne peuvent absolument pas se permettre ni de payer ces droits, qui représentent pour leur budget des sommes considérables, ni de grever leur avenir en s’endettant auprès des banques. C’est donc tout simplement à leur rêve d’étudier en France que cette mesure met fin”, déplorent les pétitionnaires.

Les mêmes critiques ont été exprimées par les responsables des universités françaises il y a quelques semaines. Ils avaient également demandé au gouvernement de surseoir à son projet d’augmenter les frais de scolarité estimant que “les étudiants internationaux contribuent au développement de la France et à son rayonnement dans le monde”.

Mais en dépit de ces appels, les autorités de l’Hexagone ne semblent pas vouloir revenir sur leur décision. La ministre de l’Enseignement supérieur, Dominique Vidal, a voulu calmer le jeu en affirmant que les étudiants déjà en France ne sont pas concernés par la hausse des frais de scolarité.  Dans l’opposition, beaucoup reprochent au président Macron de vouloir freiner l’arrivée des étudiants maghrébins et africains qui constituent d’après lui, un réservoir migratoire. Il aurait, selon des indiscrétions, tenu ce discours en recevant des députés de sa majorité en décembre dernier. Mais l’Élysée a démenti.

S. L.-K.

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Draa Ben-Khedda (Tizi-Ouzou): Deux morts et 03 blessées dans une collision

Tue, 01/08/2019 - 22:37

Une collision entre trois véhicules a causé la mort de deux personnes et trois blessés ce mardi matin à Tizi Ouzou. L’accident est survenu sur la RN 12 dans la commune de Draa Ben-Khedda, à une dizaine de kilomètres à l’Ouest de Tizi-Ouzou, rapporte un communiqué de la protection civile.

Les victimes, un homme de 34 ans et une femme de 32 ans, décédés, ont été évacuées vers le CHU de Tizi-Ouzou. S’agissant des blessés, trois hommes, âgés de 23, 37 et 52 ans, deux d’entre-eux ont été évacués vers l’EPSP de Draa Ben-Khedda et le troisième vers le Chu de Tizi-Ouzou, indique la même source.

Rédaction Web

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Le CPI qu’il a inauguré est abandonné après sa visite: Tayeb Zitouni victime d’une filouterie à Tamanrasset

Tue, 01/08/2019 - 22:16

Officiellement inauguré le 18 février 2018 par le ministre des Moudjahidine, le centre de proximité des impôts (CPI) de Tamanrasset est toujours hors service. Tayeb Zitouni s’est fait donc filouter par la direction des impôts qui, de connivence avec les autorités de wilaya, s’est permise d’organiser une inauguration avec des équipements de bureau prêtés de la direction de l’emploi, dont le siège est attenant au CPI. La mise en scène a superbement marché. Le ministre a même laissé un message élogieux sur le livre d’or ouvert à l’occasion, croyant que cette dispendieuse infrastructure contribuera à “l’amélioration du service public”.

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Le président de la République met fin aux fonctions du wali de M’sila

Tue, 01/08/2019 - 20:43

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a mis fin aux fonctions du wali de M’sila, Meguedad Hadj, a indiqué mardi un communiqué de la Présidence de la République.

« Conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution, Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a mis fin aux fonctions de Monsieur Meguedad Hadj, wali de M’sila », a-précisé la même source.

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réunion de l’instance dirigeante du FLN: Le congrès réunificateur remis aux calendes grecques ?

Tue, 01/08/2019 - 20:36

La rencontre ne s’est prononcée ni sur la présidentielle et encore moins sur le congrès extraordinaire.

C’est dans une relative discrétion que l’instance dirigeante du FLN s’est réunie samedi dernier. Les rares informations qui ont filtré de ce conclave, présidé par Moad Bouchareb, éludent, par hasard, la question de l’élection présidentielle.
Lors de la réunion tenue au siège du FLN, le coordinateur de l’instance de coordination, Moad Bouchareb, s’est notamment félicité des résultats des élections sénatoriales. L’ex-parti unique, qui se trouve sans instances légales depuis le mois de novembre dernier, a réalisé un “score” historique lors du scrutin du 29 décembre dernier. Il a raflé 31 sièges sur les 47 en jeu. Le poste de Tlemcen est remis en jeu après les violences qui ont émaillé le scrutin dans cette wilaya.

Contrairement à l’enthousiasme affiché lors de sa désignation, l’instance de transition, qui gère le FLN, ne donne aucune indication précise quant à la tenue du “congrès unificateur”. Un communiqué laconique, publié sur la page du parti, précise seulement que ce rendez-vous organique devra être “à la hauteur du FLN”. Mais il ne précise ni la date ni le lieu de la tenue d’un rendez-vous aussi important. Si les signes d’une rébellion ne sont pas encore perceptibles, puisque la direction du FLN semble bénéficier encore d’une période de grâce, le mode de choix des délégués qui participeront au congrès risque de faire des remous. Aux élections, choisies par Ould Abbes comme mode de sélection des délégués, l’actuelle direction a pris une autre option. Les congressistes vont être triés par la direction du parti parmi les militants des mouhafadhas et des kasmas.

Pourtant, après la désignation de l’actuelle direction, des consultations tous azimuts ont été présentées comme la panacée qui devait sortir le vieux parti de la crise qui le mine depuis plusieurs années. Moad Bouchareb a fait le buzz en recevant des figures mythiques du FLN, à commencer par l’ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier a même créé l’événement en se faisant accompagner par des militants et des caméras de télévision.
Dans le sillage de ces rencontres, le président de l’APN a rencontré d’anciens opposants aux anciens secrétaires généraux du parti. C’est le cas de Salah Goudjil et d’Abderrahmane Belayat, deux caciques du vieux parti, qui ont constitué des directions parallèles de ce parti ces dernières années.

En revanche, la rencontre de samedi ne semble pas avoir abordé la présidentielle. La question est désormais laissée à la coordination des partis “de la majorité” dont le travail est coordonné par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. La preuve est que depuis plusieurs jours, toutes les formations politiques proches de la Présidence se sont murées dans un silence qui en dit long sur leur incapacité à connaître les intentions d’un Abdelaziz Bouteflika qui ne tardera pas à convoquer le corps électoral.

Ali Boukhlef

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Les algériens fêtent Yennayer à travers le monde: Une authenticité historique et culturelle

Tue, 01/08/2019 - 20:34

De Montréal à New York, de Londres à Bruxelles, de Madrid à Paris, Marseille, Lyon, Lille, Nantes…, des centaines d’associations ont élaboré des programmes de festivités culturelles et artistiques pour la célébration de Yennayer 2969.

La communauté algérienne à l’étranger se prépare à fêter avec éclat le nouvel an amazigh Yennayer 2969, correspondant au 12 janvier 2019. De Montréal à Québec, d’Ottawa à New-York et Philadelphie, de Londres à Bruxelles, de Madrid à Paris, Marseille, Lyon, Lille, Nantes…, des centaines d’associations ont élaboré des programmes de festivités culturelles et artistiques.

En raison du caractère festif de l’évènement, les soirées musicales dominent “imensi n’Yennayer” (le dîner de Yennayer), marqué par la convivialité, le partage et la joie. Paris, où la diaspora algérienne est fortement présente, va vibrer au rythme des chansons des célèbres artistes Aït Menguellet, Idir et Mohamed Allaoua qui animeront, le 12 janvier en soirée, un méga concert à l’hôtel Arena, situé à Bercy, dans le 12e arrondissement. Hamid Ouchène, Ouahab, Sayah Hamid et Omar Salas se produiront à la même date au Royal Est, dans le 10e, tandis que Zeddek Mouloud sera en spectacle à la salle Alliance de Reims, dans la région Champagne-Ardennes (51), Akli D. à Nancy (Meurthe-et-Moselle), Malika Doumrane et Mourad Soumam à Nantes, en Haute-Bretagne.

En plus de la traditionnelle réception de Yennayer à la mairie de Paris, celles de Lyon, Marseille, d’autres villes célèbreront l’évènement en présence de leurs maires : Anne Hidalgo, Gérard Colomb, Jean-Claude Gaudin… Il serait fastidieux d’énumérer toutes les cérémonies et spectacles prévus à cette occasion, en nombre très important et partout dans le monde, comme ce spectacle de Zayen, le 12 janvier à la maison de la culture Ladvi de Prague (Tchéquie), et l’exposition de peinture de Lyazid Chikden dans la même ville, ou encore les festivités prévues au collège de Maisonneuve à Montréal (Canada).

On sent une ferveur extraordinaire chez les Algériens de l’étranger qui renouent, à travers Yennayer, avec leurs racines et leur culture ancestrale qui les réconcilient avec leur histoire authentique. Ils apprennent fièrement à leurs enfants que Yennayer marque le jour de l’an du calendrier agraire utilisé depuis l’antiquité en Afrique du Nord. Ils leur font découvrir que l’an 2969, qu’ils célèbrent cette année, a pour point de départ l’an 950 avant J.-C., qui correspond à la date où le roi berbère Chachnaq fut intronisé pharaon et fonda la 22e dynastie qui régna sur l’Égypte jusqu’à 715 avant J.-C.

À l’instar des autres peuples d’Afrique du Nord, les Algériens n’ont jamais cessé de fêter Yennayer, symbole d’authenticité historique et culturelle, alors que les États tergiversent encore sur la reconnaissance officielle de cette date, à l’exception de l’Algérie qui a proclamé, en décembre 2017, Yennayer comme fête nationale et journée chômée et payée. Les Marocains ont déjà demandé à leurs autorités d’aller dans le même sens. Selon certaines informations, l’on s’attend à ce que cette date de Yennayer 2019 soit aussi l’occasion pour nombre d’institutions publiques de porter l’inscription en tamazight sur leurs frontons, en droite ligne de la constitutionnalisation de tamazight comme langue officielle, jalon important sur le chemin de la réconciliation des Algériens avec leur profondeur historique et leur diversité culturelle.

C’est dans la fraternité, le respect mutuel et le vivre-ensemble que Yennayer doit être célébré. C’est aussi dans le même esprit que toutes les composantes de la culture algérienne doivent être reconnues et assumées par tous, sans exclusive et sans déni. C’est à ce prix que chaque Algérien se sentira reconnu dans sa personnalité et qu’il aimera celles de tous ses compatriotes. C’est par ces valeurs que s’érigent les grandes nations et prospèrent les pays.

A. B.

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Ali Mebtouche, président de l’association “sauvons la casbah”, à “liberté”: “Pour sa restauration, il faut une volonté politique”

Tue, 01/08/2019 - 20:31

Ali Mebtouche, président de la fondation “Sauvons La Casbah”, revient, dans cet entretien, sur le projet de rénovation de La Casbah, à l’heure d’une polémique entourant Jean Nouvel, l’architecte devant chapeauter ces travaux de restauration, tout en déplorant le “manque de volonté politique”, qui aurait pu sauver, partiellement du moins, l’ancienne Citadelle…

Liberté : Que pensez-vous du choix de l’architecte français Jean Nouvel pour la restauration de La Casbah ?
Ali Mebtouche : Nous sommes ni pour ni contre, mais ce que je peux dire, c’est qu’en tant que fondation, nous sommes dans l’ignorance totale. Il y a quelques jours, j’ai assisté au dîner organisé par la wilaya d’Alger. Pour vous dire la vérité, moi, jusqu’à présent, je ne sais rien du tout. J’ai réuni le bureau de la fondation quelques jours après ce dîner. Tout le monde était unanime pour me dire que Jean Nouvel était de renommée mondiale. Mais au-delà-de cela, nous n’avons aucune donnée, nous ne pouvons vous donner de plus amples informations, parce que nous sommes logés à la même enseigne que vous.

Les autorités doivent fournir des explications. Je ne peux pas me permettre d’aller demander des explications à Valérie Pécresse. C’est au wali de réunir les gens concernés, c’est-à-dire la fondation et les associations qui gravitent autour de La Casbah, pour en débattre. Il faut qu’il nous explique ! Pour revenir à Jean Nouvel, comme je l’ai dit, ce n’est pas n’importe qui, il est de renommée mondiale. Mais dites-nous qu’est-il venu rénover ? Je ne peux pas me prononcer tant que je ne sais pas ce que ce monsieur est venu faire. Mais s’il met la main à la pâte pour la sauver, je suis pour.

Certains sont contre l’idée que cet architecte prenne en charge le projet, parce qu’ils voient en cela une réappropriation de La Casbah par la France…
Ils ont raison ! Mais dites-leur qu’il ne faut pas qu’ils fassent la queue à l’ambassade de France pour avoir leurs visas. Qu’ils prennent des décisions. Vous savez ça fait quarante ans que je ne n’ai pas fait de demande de visa. C’est pour ma dignité.

De votre côté, menez-vous des actions concrètes pour essayer de participer à ce projet de réhabilitation ? Avez-vous des propositions ?
Il y a eu un article dans un journal faisant état d’une association d’architectes qui a élevé une protestation. Moi je suis contre. Ces architectes, jusqu’à présent, n’ont rien fait. Ils ont laissé La Casbah mourir et se détériorer. Le grand problème qui se posera pour sa réhabilitation, c’est la densité humaine. Vont-ils déloger les habitantss pour entamer les travaux de réhabilitation ? Si oui, où vont-ils les emmener ? L’autre problème, ce sont les constructions illicites. La loi 98-04  interdit les constructions modernes, afin de préserver le cachet de La Casbah.

Quels seront aussi les moyens de cette reconstitution ? Sera-t-elle à l’identique ? Nous avions proposé à l’État de reconstituer à l’identique les maisons qui se sont effondrées, de façon à “caler” les constructions avoisinantes. Parce que le problème de La Casbah est qu’elle a été construite comme un jeu de dominos. Dans tout ça, je ne peux pas me prononcer sur un problème technique. Je ne suis ni ingénieur ni architecte. Je suis au même titre que vous. Concernant les matériaux de construction, je pense que Jean Nouvel saura lesquels il faudra utiliser. Parce que le parpaing n’est plus d’actualité, le ciment 450 non plus.

L’autre ennemi de la population, c’est l’eau. Avant 1962, l’eau n’existait pas dans les maisons. Il y avait des robinets que les propriétaires ouvraient de 10h à 11h. Mais maintenant, tout le monde a introduit l’eau à l’intérieur des bâtisses, ce qui a énormément fragilisé les constructions. En outre, certaines gens ont volontairement détruit leurs maisons afin de bénéficier de logements ailleurs. Quand j’étais le président de la “Fondation Casbah”, la première chose que j’ai découverte en étudiant le tissu urbain de la Casbah, c’est que 80% des bâtisses étaient des propriétés privées. J’ai lancé un appel via les journaux pour les réunir. La réunion s’est tenue en 1993 à la salle Ibn Khaldoun en présence de 687 familles avec leurs actes notariés. Elles ont accepté de restaurer leurs maisons, à condition, d’une part, d’élaborer un cahier des charges, et d’autre part, que l’État les aide. Je m’étais déplacé à la Cnep pour demander qu’on accorde des prêts aux propriétaires avec un taux bonifié.

Le directeur de la banque de l’époque avait accepté. Je m’étais même réuni avec le wali qui m’avait assuré qu’il demanderait aux APC de nous donner un million de dinars par bâtisse. Mais vu que nous n’avions pas de structure, nous avons alors créé l’Association des propriétaires d’immeubles de La Casbah (Apic). Mais ce n’était pas suffisant. Tout le monde ne pouvait pas dire je suis propriétaire. Nous avons dépêché deux membres de la fondation, qui se sont rapprochés des Domaines, du Trésor et de la conserverie. Nous avons recensé tous les propriétaires dans un recueil. Nous en avons donné une copie au wali et au P/APC de La Casbah. Il y a une dizaine d’années de cela. Toutes les données sont au niveau des autorités concernées. Mais il n’y a rien eu depuis.

Vous savez, cela fait 40 ans que nous grattons les murs de Dar es-Soltane, avec des budgets colossaux. C’est pour cela que je reviens à la volonté politique qui est inexistante. Tout ce qui était en notre pouvoir en tant qu’association, nous l’avons fait. Pourquoi l’administration n’a-t-elle pas recensé les propriétaires ? Si nous nous l’avons fait, ils peuvent le faire aussi.

Selon vous, comment en est-on arrivé là ?
Il y a le laisser-aller de l’administration, pour ne pas dire sa complicité. L’administration a tourné le dos à La Casbah qui est quasiment devenue un ghetto. Elle se détériore chaque jour davantage. Les remèdes appropriés n’ont pas été apportés à temps. Il y a également le problème des matériaux utilisés pour retaper certaines maisons. Pour restaurer La Casbah, il faut une volonté politique, qui, selon moi, n’a pas été affichée jusqu’à présent. Je vous parle de La Casbah d’Alger, mais vous savez que toutes Les Casbahs d’Algérie, celles de Dellys, de Tlemcen ou de Constantine, qui représentent notre histoire, sont en voie de disparition. Parce que nous ne leur avons pas accordé d’intérêt. Nous avons tourné le dos à notre histoire.

Outre sa sauvegarde, pour moi il est essentiel de préserver également l’âme de La Casbah et son cadre de vie. Ses traditions, ses artisans et son cachet. Il y a des bâtisses qui arborent des fenêtres en aluminium. Tout cela est contraire à la loi. Mais où est l’État dans tout ça ? La loi 98-04 interdit de modifier les constructions ou de procéder à des extensions. Mais son application ne s’est pas faite ! À notre niveau, nous avons signalé ces maisons qui ont été restaurées avec des moyens techniques nouveaux. Cependant, je les comprends un peu, ils ne peuvent pas venir du jour au lendemain détruire les économies de quelqu’un qui a voulu protéger sa famille. Mais il y a une loi.

Nous avons tenté de préserver La Casbah avec un ancien ministre qui a étayé les maisons avec du bois blanc. Peut-être a-t-elle sauvé la cité en faisant cela ? Mais ce n’était que provisoire ! Dernièrement aussi, des personnes sont venues retirer la faïence des fontaines. Celle qui existait avait des siècles ! Sincèrement, nous ne comprenons pas la démarche des autorités. On a également refait le dallage des escaliers, lequel est complètement décalé. Actuellement, sur les réseaux sociaux, des visites guidées de la Casbah sont proposées, moyennant 1 000 ou 2 000 DA. Tout cela doit être géré et organisé par l’État. Je suis pour le tourisme, mais pas dans ces conditions. Il faudrait ouvrir une école de tourisme et de guide, qu’on pourrait domicilier.

Vous avez dit qu’il n’y avait pas de volonté politique pour préserver La Casbah. Pensez-vous que même avec ce projet de réhabilitation qui coûtera 26 milliards de dinars, les choses resteront les mêmes ?
Nous ne savons pas si cette personne est venue spécialement pour restaurer La Casbah ou toute la baie d’Alger. Je voudrais aussi parler des architectes algériens, qui auraient dû se soucier de La Casbah bien avant. Ils ont lancé une pétition mais elle aurait dû être faite il y a un an ou vingt ans ! Je n’ai pas le droit au chapitre, mais eux c’est leur métier. Y a-t-il eu un architecte qui a élevé une protestation sur la démolition de La Casbah ?

Si vos propositions avaient été prises en considération, aurait-on pu sauver La Casbah ?
Nous aurions sauvé La Casbah, mais partiellement. Nous n’avons pas la prétention d’être parfaits. Nous n’en serions pas là s’il y avait une volonté politique.

Par Yasmine AZZOUZ

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Alors que le président gabonais est toujours convalescent au Maroc: Putsch militaire avorté contre Ali Bongo

Tue, 01/08/2019 - 20:28

Âgé de 59 ans et dont la famille est au pouvoir depuis 1967, le président du Gabon, Ali Bongo, est hors circuit depuis le 24 octobre 2018, victime d’un accident vasculaire cérébral.

Hospitalisé en Arabie saoudite, il est en période de convalescence au Maroc. Des militaire gabonais ont tenté hier matin, sans succès, de déposer le président Ali Bongo du pouvoir, en s’emparant du siège de la radio-télévision publique, avant leur arrestation quelques heures plus tard, ont rapporté les médias locaux. Les militaires, auteurs de ce putsch avorté, ont fait irruption au siège des médias publics à l’aube et ont annoncé la mise en place d’un “Conseil national de restauration”, en se présentant sous la dénomination du “Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité”, selon le message qu’ils avaient diffusé dans la radio.

“Une fois encore, une fois de trop, les conservateurs acharnés du pouvoir, dans leur funeste besogne, continuent d’instrumentaliser et de chosifier la personne d’Ali Bongo Ondimba sous le regard complice de la haute hiérarchie militaire”, ont-ils affirmé, estimant que le message du nouvel an du président Bongo n’a fait que renforcer “le doute sur sa capacité à assurer la fonction de président de la République”. Mais la réaction des fidèles du président et de la hiérarchie militaire était rapide. “Le calme est revenu, la situation est sous contrôle”, a indiqué le porte-parole du gouvernement, en milieu de matinée, après que des soldats des troupes d’intervention rapides (GIGN) sont intervenus pour reprendre le contrôle de la situation et arrêter les cinq militaires putschistes.

Il s’agit d’un groupe de “plaisantins” et la hiérarchie militaire ne les reconnaît pas, a précisé la même source, a rapporté l’AFP. Pourtant, cette tentative de putsch est loin d’être une plaisanterie de mauvais goût contre un président malade et incapable de gérer les affaires du pays.  “Nous sommes partisans de tout ce qui peut amener le Gabon à changer, à obtenir l’alternance. Nous le disons depuis 2016, il faut que le Gabon change dans le sens du peuple”, a déclaré Claye Martial Obame Akué, le porte-parole de la Coalition pour la Nouvelle République, le parti de Jean Ping, qui appelle Ali Bongo à quitter le pouvoir, a rapporté RFI.

“Au regard de la situation politique, je crois que nous pouvions redouter cette situation que nous avons vécue ce matin, parce que, personnellement, j’avais constaté qu’il y avait des crispations.  Et même au sein du pouvoir, il y avait des antagonismes”, a expliqué pour sa part Marc Ona, une figure politique gabonaise, ajoutant à RFI que “ce que l’on peut redouter, c’est une tension et une certaine confusion qui s’installe où les uns et les autres font régler des comptes aux adversaires. Je crois aussi que le gouvernement a bien compris qu’il y a un ras-le-bol des Gabonais à tous les niveaux.

Et maintenant que ce ras-le-bol se fait sentir même au niveau de la garde républicaine, là je pense qu’il faudrait qu’au niveau national et international, on se penche sur le cas du Gabon avant qu’il ne soit trop tard.
Nous sommes en train de frôler l’irréparable”. Dans tous les cas, cette tentative de prise de pouvoir constitue un signal fort au Gabon pour un président qui s’accroche à son poste et dont l’entourage essaie de le maintenir à tout prix, au vu des importants intérêts en jeu.

Lyès Menacer

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Medias – Interférences des ondes radiophoniques: Tigzirt à l’heure espagnole !

Tue, 01/08/2019 - 20:26

L’accès aux chaînes radios nationales ou locales depuis le littoral de Tigzirt est quasiment impossible, celui-ci étant brouillé par des interférences radiophoniques étrangères, principalement espagnoles.

En dépit des améliorations apportées ces dernières années par les pouvoirs publics dans le domaine de la radiodiffusion, beaucoup de citoyens de cette ville et des villages environnants, situés sur les côtes méditerranéennes, se plaignent toujours de ces ondes «envahissantes», qui empêchent une écoute normale des programmes nationaux. Bien qu’ils reconnaissent que l’introduction des chaînes nationales via la fréquence FM ait quelque peu amélioré la qualité de l’émission, les amateurs de la radio font état de tracasseries quotidiennes, voire de l’impossibilité de suivre les programmes radiodiffusés locaux ou nationaux à cause des interférences avec des chaînes émettant depuis la péninsule ibérique.

Ces dernières, émettant en langue espagnole, entrave l’accès aux locales à longueur de journée. Pour les citoyens, l’intervention des services de la communication est plus que nécessaire car le problème date de toujours, soit depuis la création des chaînes radio nationales. «Je ne suis pas trop ‘’radiophile’’, mais je ne peux pas m’en passer en voiture. Malheureusement, lorsque j’allume le poste radio à Tigzirt, je finis toujours par l’éteindre à cause de ce problème d’interférences.

C’est vraiment dérangeant», se plaint un quinquagénaire. Comme ce dernier, ils sont nombreux à faire part de leur exaspération, notamment les femmes au foyer : «Il y a une petite amélioration, certes, mais le problème n’est pas réglé pour autant. Il y a des jours où les chaînes espagnoles perturbent toutes les chaînes nationales. C’est frustrant, car j’y suis accro», regrette une autre auditrice. En fait, le problème des interférences avec les ondes des radios espagnoles s’est toujours posé dans cette région.

Les anciennes générations en témoignent : «Avant l’arrivée des satellites et des paraboles, nous ne pouvions pas écouter la chaîne TV algérienne. N’était la presse écrite, on se sentirait coupés du monde tant l’information locale et nationale peinait à nous arriver», raconte un senior rencontré dans un café dans la ville. «Il n’y a pas longtemps, les télés installées dans les cafés maures ne transmettaient que des chaînes espagnoles. On se croirait en Espagne», ajoute-t-il, avant de lancer un appel pour régler définitivement défaillance.

Akli N.

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Bordj Okhriss – Monoxyde de carbone: Six personnes sauvées in extremis

Tue, 01/08/2019 - 20:23

Six personnes victimes d’une intoxication au monoxyde de carbone ont été sauvées d’une mort certaine, hier au petit matin, par la Protection civile.

Les victimes, âgées entre 7 et 46 ans et issues d’une même famille, ont été trouvées au bord de l’asphyxie et dans un état critique à leur domicile familial, sis à la cité du 5 juillet, au niveau de la commune de Bordj Okhriss, affirment des sources locales. Souffrant de maux de tête et de vomissements, les dix victimes ont été évacuées vers les urgences de la polyclinique de Bordj Okhriss. Nos sources précisent que leurs vies ne sont plus en danger.

A noter, enfin, que le maire et le chef de la daïra de Bordj-Okhriss se sont déplacés vers cette polyclinique afin de s’enquérir de leur état de santé.

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Categories: Afrique

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