Par Chaabane BENSACI
Voici une semaine, Youssef Chahed, accusé de tous les maux et auquel on reproche une opération «mains propres» contre la corruption qui mine les efforts de son gouvernement, a jugé nécessaire de clarifier la donne.
Comme le veut Dame nature, l’érosion agit toujours lentement et sûrement. C’est ce qui semble caractériser le parti,politique Nidaa Tounès, fondé en 2014 par le candidat Béji Caïd Essebsi qui, soutenu par Ennahdha de Rached Ghannouchi a récupéré l’élan né de la révolution de 2011 pour, à la fois, tenter la nouvelle expérience de la «démocratie à la tunisienne» et, en même temps, réhabiliter un certain pan du courant du néo destour. Sauf que, depuis la désignation de Youssef Chahed comme chef du gouvernement et l’arrivée impromptue de Hafedh Caïd Essebsi comme directeur exécutif de Nidaa Tounès, les tensions sont vives.
En 2016, il y eut déjà l’épisode Mohsen Marzouk, parti avec armes et bagages, fonder un autre parti, non sans avoir dénoncé l’opération main basse de HCE sur le parti. Nombre de caciques de l’ancienne famille dirigeante, sous Zine el Abidine Ben Ali, ont suivi Marzouk, au grand dam du chef de l’Etat qui n’en a pas tiré les enseignements utiles.
Lorsque les ambitions de Chahed se sont télescopées avec celles de son propre fils, il a pris la mesure des enjeux, se défendant, d’abord, de pencher pour l’un ou pour l’autre, avant de faire contre mauvaise fortune bon coeur et d’apporter un appui manifeste à son héritier légitime.
Voici une semaine, Youssef Chahed, accusé de tous les maux et auquel on reproche une opération «mains propres» contre la corruption qui mine les efforts de son gouvernement, a jugé nécessaire de clarifier la donne.
Il s’est publiquement mis en réserve de la prochaine élection présidentielle, conformément au gage qu’il aurait, dit-on, donné à Ennahdha en échange de son appui au sein de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP). C’était là couper l’herbe sous les pieds de HCE qui n’a eu de cesse de dénoncer une ambition désormais évanouie.
Chahed a été lapidaire, néanmoins, dans l’entretien accordé à la télévision tunisienne, quand il a constaté que «Nidaa Tounes n’existe plus», dans sa version originelle si l’on comprend bien le message. Il se justifie par le fait que le parti n’est plus que l’ombre de lui-même, soumis aux appétits féroces de prébendiers et de «corrompus qui ferraillent contre sa politique de moralisation de l’économie et de la société».
Le fait est que la chute de Nidaa se poursuit inexorablement car, mardi dernier, six députés ont claqué la porte d’un parti où ils se sont retrouvés embarqués par la fusion conclue avec l’Union patriotique libre.
Le bloc parlementaire de Nidaa Tounès qui comptait 86 élus, au lendemain des législatives de 2014, n’a plus désormais que 46 députés et rien ne dit que la saignée soit tarie. En octobre, l’UPL qui fusionnait avec Nidaa s’en prenait violemment à Youssef Chahed et réclamait son départ, assorti d’un changement radical de l’équipe gouvernementale, confortant les voeux de HCE. Mais plusieurs de ses élus avaient déjà manifesté leur réprobation et averti des risques que cela ne manquerait pas d’entraîner.
Et ce qui devait arriver arriva puisque la Coalition nationale, créée par Youssef Chahed, composée d’indépendants, a depuis accueilli des dizaines de démissionnaires de Nidaa Tounès, Machroü Tounès et, aujourd’hui, de l’UPL, au point de se positionner comme le second parti tunisien derrière… Ennahdha.
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«Les auteurs de ces discours sont minoritaires, mais il faut mettre un terme à leurs agissements nocifs pour l’avenir», a-t-il affirmé, promettant de «sévir contre eux par l’application de la loi» adoptée en 2018.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a conduit hier à Nouakchott une marche contre «les discours haineux et l’extrémisme» véhiculés sur les réseaux sociaux entre les différentes communautés du pays, une manifestation boycottée par l’opposition.»Non à la haine, non au racisme, non à l’extrémisme et à l’incitation à la violence», ont scandé les manifestants lors de cette marche, à l’appel du chef de l’Etat, sur une dizaine de kilomètres dans le centre de la capitale, selon les médias qui ont rapporté l’évènement.
Le président Ould Abdel Aziz, qui manifestait pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2008, était à la tête du cortège en présence des membres du gouvernement. La journée de mercredi a été décrétée «chômée et payée» pour cette marche qui a réuni des «centaines de milliers de personnes», selon les organisateurs. Les manifestants portaient des pancartes et banderoles magnifiant l’unité et la cohésion ethnique de la Mauritanie, un message relayé par des slogans diffusés en boucle sur des écrans géants mobiles, avec des images de personnes de couleurs différentes s’embrassant.
La population mauritanienne se compose de communautés arabo-berbère, haratine (descendants d’esclaves de maîtres arabo-berbères, dont ils partagent la culture) et afro-mauritanienne, généralement de langue maternelle d’ethnies subsahariennes (Peuls, Soninkés…). Cette marche répond à de virulentes polémiques qui agitent les réseaux sociaux en Mauritanie, notamment sur la messagerie WhatsApp, entre activistes des communautés arabo-berbère et haratine. L’opposition, conviée à la manifestation, l’a boycottée, estimant que «cette marche ne saurait constituer une solution» aux maux la justifiant. Elle a appelé à un «dialogue national qui en débat et dégage des solutions pérennes».
«Votre message est clair, il dit votre engagement pour la nation, votre attachement aux valeurs unitaires de votre passé, aux projets de société pour le présent et l’avenir», a déclaré le président Ould Abdel Aziz, lors du meeting à la fin de la marche. «Les auteurs de ces discours sont minoritaires, mais il faut mettre un terme à leurs agissements nocifs pour l’avenir», a-t-il affirmé, promettant de «sévir contre eux par l’application de la loi» adoptée en 2018, qui réprime les «discours haineux, racistes et violents».
Il a toutefois reconnu l’existence dans le pays de «disparités sociales et économiques, comme partout dans le monde, où il existe des riches et des pauvres», mais estimé que «le remède à cela se situe dans l’enseignement. Je le répète: l’enseignement, l’enseignement».
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Depuis son entrée en vigueur, le 18 décembre, la trêve a été globalement respectée par les belligérants, selon les services de l’ONU.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu hier une réunion sur le conflit yéménite en vue de discuter sur le déploiement d’une nouvelle mission de 75 observateurs chargés du suivi de l’accord de trêve conclu en décembre dernier entre les belligérants à Stockholm. La réunion du Conseil de sécurité intervient au moment où l’envoyé spécial de l’ONU, Martin Griffiths, intensifie les démarches pour rassembler de nouveau les parties en conflit, le Mouvement Ansarullah (Houthis) et le gouvernement reconnu par la communauté internationale, autour de la table des négociations avant fin janvier.
Les 15 membres du Conseil de sécurité examinaient hier la proposition du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, d’engager une nouvelle mission d’observation internationale au Yémen pour surveiller le respect de l’accord de trêve entre les belligérants obtenu lors du round de Suède, a-t-on indiqué. Il est question de déploiement d’une mission composée de 75 observateurs épaulés par du personnel administratif et de sécurité, ont précisé des médias, citant une lettre adressée par M. Guterres au Conseil de sécurité. Les observateurs internationaux sont appelés à surveiller le respect par les parties du cessez-le-feu et le redéploiement mutuel des forces présentes dans la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, Saleef et Ras Isa», a-t-on indiqué.
Depuis son entrée en vigueur, le 18 décembre, la trêve a été globalement respectée par les belligérants, selon les services de l’ONU, qui ont dépêché pour l’instant une équipe réduite constituée de 16 observateurs dirigée par le général néerlandais, Patrick Cammaert, en vertu d’une résolution adoptée le mois dernier après l’accord de trêve conclu à Stockholm. Le Conseil de sécurité doit prendre une décision sur la nouvelle mission d’observation d’ici le 20 janvier, date à laquelle s’achève le mandat de la première équipe, ont signalé les mêmes sources.
Dans ce contexte, l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies a réclamé, dans un rapport présenté aux membres du Conseil, des «ressources et des moyens suffisants nécessaires pour assurer la sécurité du personnel de l’ONU, notamment des véhicules blindés, des infrastructures de communication, des avions et un soutien médical approprié». Appelant les pays voisins du Yémen à aider les observateurs en «assurant la liberté et la rapidité des mouvements… depuis et vers le Yémen», Martin Griffith a entrepris d’intenses démarches ces derniers jours en vue d’organiser ce mois-ci une nouvelle série de pourparlers entre les parties belligérantes.
A la veille de la réunion du Conseil de sécurité consacrée aux efforts onusiens pour trouver une issue au conflit au Yémen, M. Griffiths s’est rendu au cours du week-end à Sanaa, la capitale yéménite aux mains des troupes Houthis, avant d’avoir rencontré en début de semaine en Arabie saoudite les dirigeants yéménites. L’émissaire de l’ONU s’est déplacé également à Riyadh, où il a rencontré mardi le président Abd Rabbo Mansour Hadi. Durant cette réunion, M. Griffiths a appelé les autorités yéménites à consolider la trêve à Hodeïda, port stratégique de l’ouest du Yémen, où transitent l’essentiel de l’aide humanitaire destinée aux populations du pats.
L’envoyé spécial de l’ONU espère réunir toutes les parties en conflit d’ici la fin du mois de janvier, peut-être au Koweït, pour un suivi des accords obtenus lors de négociations à Stockholm et d’aborder le règlement définitif du conflit qui a fait plus de 10 000 morts et a causé une grave crise humanitaire au pays dont plus de 20 millions souffrent de la famine.
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Par Wahib AïT OUAKLI
«En 2021, les JM boucleront leurs 70 ans», dira Mohamed Hattab, ajoutant que «nous voulons que l’évènement soit inédit».
Ce fut une journée à la fois particulière et inoubliable marquant à jamais l’histoire de la capitale de l’Ouest, El Bahia-Wahrane. Au début du mois de juillet de l’année passée, les Oranais, se préparant pour la 19e édition des JM 21, ont accueilli l’emblème de cette rencontre sportive régionale qui n’est toutefois pas des moindres. Ce jour-là, l’enceinte abritant le siège du comité préparatoire s’est offert un nouveau look. Un tableau électronique géant a été mis en place dans cette enceinte située dans le boulevard de l’ALN, ex-Front de mer. Aussi, un chronomètre a été mis en marche dès l’arrivée de l’emblème méditerranéen qui a été déposé par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, les autorités de la ville d’Oran et celles de la ville espagnole de Tarragone. L’enjeu est capital. Depuis, aucun répit n’a été accordé aux organisateurs.
À Oran, tout comme à Alger, très précisément dans le département de Hattab, on ne jure que par les JM 21 et leur bonne tenue. El Bahia ne cède pas au relâchement. Ses autorités sont ardentes allant droit au but, se préparer activement, tout en passant à la vitesse supérieure, pour abriter dignement ces Jeux de notoriété internationale. La course contre le chronomètre du Front de mer est lancée. le wali d’Oran ne fait pas mine grise en tenant à coeur les travaux du complexe sportif devant accueillir, en 2021, les représentants des pays méditerranéens. Une armada de mesures est prise.
Les autorités locales mettent l’accent sur la réalisation des nouvelles infrastructures sportives, touristiques et autres, ainsi que la mise à niveau de celles existantes et ayant besoin d’une grande opération de toilettage. «Nous serons prêts une année à l’avance», a confié à L’Expression le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya d’Oran, Badredine Gharbi. C’est une affaire de coeur. Mais le pragmatisme l’emporte toutefois. «En 2021, les JM boucleront leurs 70 années», dira Mohamed Hattab ajoutant que «nous voulons que l’évènement soit inédit».
«Oran, grâce aux grands progrès qu’elle est en train de réaliser dans les différents domaines, n’a rien à envier aux autres villes du Bassin méditerranéen», a-t-il expliqué. Les yeux sont depuis, le mois de juillet 2018, rivés sur les projets du complexe sportif olympique, mais également sur le projet du village méditerranéen devant accueillir plus de 4000 sportifs. On ne badine pas avec l’image du pays, ni encore moins avec l’image de la ville méditerranéenne d’Oran devant servir de tremplin pour relancer des activités, sportives, économiques, touristiques etc. L’affaire n’est pas si simple, mais pas du tout impossible.
Le complexe sportif de l’est de la ville d’Oran repose sur deux infrastructures implantées au niveau de la commune de Bir El Djir. Les travaux ont été relancés après avoir connu quelques couacs pour diverses raisons. «Aucun motif ne justifie un quelconque retard», dira sans cesse le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, en se rendant aux moins deux fois par semaine dans le chantier. Tantôt, il rassure en garantissant la livraison des chantiers avant même la date prévue de la rencontre, très souvent il met la pression sur les entreprises en charge de la réalisation. Les travaux du complexe sportif, dont principalement le stade de 40 000 places, avancent à pas de géant malgré les petits retards rattrapés. Le wali d’Oran, mettant la pression sur l’entreprise, ne lâche pas en soulignant que le «chantier sera livré, lors du premier semestre de l’année à venir».
La direction de l’équipement ainsi que celle de la jeunesse et des sports d’Oran tempèrent les ardeurs en rassurant que la wilaya sera au rendez-vous, toute belle et bien équipée. «Les travaux ont franchi les seuils de 85%», dira à L’Expression Badredine Gharbi. Idem pour le directeur de l’équipement, Mustapha Banouh. Il rassure en affirmant que «le gros oeuvre est désormais achevé, en attendant de se tourner vers le terrain du stade recouvert d’une pelouse en gazon naturel». Sa réalisation a été confiée à une société franco-algérienne, celle-là même qui avait refait totalement la pelouse du stade du 5-Juillet à Alger.
Telle qu’elle a été engagée la société chinoise, les autres équipements du complexe sportif, à savoir, le stade d’athlétisme de 4 200 places, la salle omnisports de 7 000 places et le complexe nautique, composé de quatre piscines, seront réceptionnés en fin de l’année 2019. Le village méditerranéen, d’une capacité d’accueil de près de 5 000 lits, sera réceptionné pour fin 2020, soit une année avant le grand rendez-vous. El Bahia est transformée en grand chantier ouvert. Pas moins de sept sites sportifs ont été lancés. De vastes travaux de réhabilitation et de mise à niveau sont menés. Selon Badredine Gharbi, ces travaux concernent le Palais des sports Hammou Boutelilis, le centre équestre d’Es-Senia, le club de tennis de Saint-Hubert, le stade Ahmed-Zabana, la piscine olympique de Mdina Djedida et de l’Institut national de formation supérieur des cadres de la jeunesse et des Sports de Aïn El Türck.
L’argent ne manque pas. Pour peu que les projets lancés avancent. Le département de Hattab mise gros en mettant le paquet. En effet, une enveloppe financière de pas moins de
48 milliards DA a été dégagée par les pouvoirs publics en vue de mettre au point le complexe sportif, Village méditerranéen et la remise à l’état neuf des autres édifices sportifs suscités. Le ministre de la Jeunesse et des Sports n’abdique pas, il ne lâche pas, il ne se relâche pas non plus. «Nous voulons en faire une manifestation historique», a-t-il affirmé ajoutant que «je suis très satisfait des progrès réalisés, notamment au niveau des chantiers du complexe sportif et du Village méditerranéen». «Le stade d’Oran avance très bien», a-t-il dit expliquant qu’«il sera livré au début de l’année prochaine».
Le ministre a été conforté par les éloges des membres de la commission technique du Comité international des JM qui se sont rendus récemment à Oran en effectuant la première visite d’inspection. Les membres de la commission ont été affirmatifs dans leurs dires en ayant supervisé les préparatifs de la capitale de l’Ouest devant abriter le rendez-vous méditerranéen de 2021.Le premier examen a été donc subi avec brio, passé avec succès par les organisateurs de cet évènement. Le président de la commission technique du Cijm, Bernard Amsalem, a, dans ses déclarations, rassuré les autorités locales leur soulignant que «les travaux sont sur la bonne voie».
«Les installations sportives et hôtelières ainsi que les équipements de transport dont dispose la capitale de l’Ouest du pays prédisent un franc succès à la 19e édition», dira Bernard Amsalem. Plus loin, il a ajouté que «la qualité de toutes les installations sportives et hôtelières que prépare Oran pour abriter la manifestation sportive méditerranéenne fera des JM 21 la meilleure depuis la création des Jeux en 1951». Localement, les préparatifs techniques avancent à la faveur de l’installation du Comité d’organisation des JM présidé par le directeur général, Mohamed El Morro, une personnalité sportive ayant prouvé ses prouesses dans la gestion du mouvement sportif local.
Pour le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, les JM 2021 constituent une phase importante visant à confirmer le retour de l’Algérie au-devant de la scène et prouver qu’elle était capable d’organiser de grandes manifestations sportives, sachant qu’il y a quelques semaines, Alger a abrité les Jeux africains de la jeunesse. «La 19e édition des JM constitue un rendez-vous important à ne pas négliger dans tous ses volets. Pour les Oranais, se mettant entièrement de la partie, il s’agit des Jeux olympiques des pays du Bassin méditerranéen, d’où la mobilisation du maximum de bénévoles pour assurer une organisation de premier ordre de la manifestation. Entre 2500 et 3000 bénévoles se mettront de la partie», dira encore une fois le directeur de la jeunesse et des sports, Badredine Gharbi. Autrement dit, ne rien laisser au hasard.
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Par Saïd MEKKI
Deux représentants algériens en compétitions africaines inter-clubs seront en appel dès demain, en déplacement. Pour le compte de la première journée de la phase des poules de la Ligue des Champions, le CS Constantine se déplacera en Tunisie pour donner la réplique au Club africain.
En Tunisie toujours, et dans le cadre du match-aller des 16es de finale bis de la coupe de la CAF, le NA Hussein-Dey donnera la réplique aux Libyens du Ahli Benghazi, dans une rencontre qui ne sera pas de tout repos.
Club africain – CS Constantine, demain à 18h
Le Club africain disputera sa première rencontre de phase des poules de la Ligue des champions face au CS Constantine, demain au stade olympique de Sousse à partir de 18h. C’est l’arbitre gabonais Eric Arnaud Otogo Castane qui dirigera cette rencontre aller entre les deux clubs maghrebins. Le CS Constantine évolue dans le Groupe C aux côtés du Club africain, du TP Mazembe (RD Congo) et d’Al Ismaily (Egypte). Initialement prévue au stade de Radès, cette rencontre a été délocalisée a cause de la fermeture de ce stade pour travaux pour quelques semaines.
D’autre part, le stade d’El-Menzah à Tunis n’est également pas disponible pour des travaux d’aménagement. Ce qui explique, d’ailleurs, la délocalisation, dimanche dernier, du derby de la capitale tunisienne entre l’ES Tunis et le Club africain à Sousse également. L’entraîneur du CSC, Denis Lavagne, dont le vécu sur le plan continental reste un atout important pour le champion d’Algérie en titre, dira concernant cette rencontre: «Nous sommes sur une bonne dynamique avec cinq victoires de suite, on doit en profiter pour enchaîner un autre succès face au Club africain. On sait bien que l’adversaire va essayer d’imposer son style de jeu. Nous avons une bonne défense qui tiendra le coup, tout en profitant des espaces qu’ils vont laisser pour les surprendre», a affirmé l’entraîneur français du CSC.»
Le club tunisien a procédé depuis mercredi à la vente des billets pour ce match aux guichets d’El-Menzah, et ce, jusqu’à demain matin. Les Algériens ont bénéficié d’un quota de 2000 billets. Côté adverse, le coach du Club Africain, Ellili, ne pourrait compter sur les services de son joueur Al Ayadi, suspendu. Par contre, il pourrait compter sur le retour de son capitaine Wissam Yahia ainsi que des deux étrangers Sarsko et Koumbari, sans oublier le defenseur Djaziri.
Ahly Benghazi (Libye) – NA Hussein-Dey, demain à 15h
Le représentant algérien en Coupe de la CAF, le NA Hussein-Dey, croisera le fer demain avec les Libyens du Ahli Benghazi, en terre tunisienne pour le compte du match-aller des 16es de finale (bis) de cette compétition. Programmé initialement au stade Mustapha-Ben Jannet à Monastir, ce match aura lieu finalement le même jour, mais au stade Chadly Zouiten à Tunis à partir de 15h. Les clubs libyens sont contraints de recevoir leurs adversaires dans les deux compétitions africaines interclubs à l’extérieur en raison de la situation sécuritaire qui prévaut au pays. Il s’agit de la dernière marche avant de rentrer dans la phase des poules. La délégation algéroise, composée de 28 personnes, dont 21 joueurs, se trouve depuis mardi en Tunisie.
Le coach du NAHD, Mohamed Lacète, ne pourrait compter sur les services de son expérimenté milieu de terrain, Hocine El-Orfi, blessé, ainsi que la nouvelle recrue, le Camerounais Landreau N’tanko. Raison pour laquelle, la direction du club a demandé à la FAF de libérer les quatre joueurs olympiques convoqués au stage de l’EN U23, à savoir Yaïch, Lekdja, Azzi et Belaid. Le gardien de but du Nasria, Kheireddine Boussouf déclare: «Contrairement aux deux précédents tours, cette fois-ci, nous défierons une équipe bien habituée aux compétitions africaines. Notre adversaire n’étant plus à présenter, puisqu’il a déjà rencontré l’USM Alger et l’ES Sétif.
Nous allons donc visionner des matchs de cette équipe la veille de la rencontre pour prendre en considération les orientations et les consignes de l’entraîneur pour arracher un bon résultat dans ce match aller.» C’est dire combien les joueurs du NAHD sont bien concentrés sur ce match-aller au cours duquel ils ambitionnent de réaliser un résultat positif pour aborder le match-retour décisif, prévu le vendredi 18 janvier au stade du 5-Juillet à 17h45.
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L’Egyptien a devancé son coéquipier sénégalais Sadio Mané et un autre buteur du championnat anglais, le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal) lors de cette remise des prix à Dakar.
L’attaquant égyptien Mohamed Salah (Liverpool) a remporté avant-hier, pour la deuxième année consécutive, le Prix du meilleur joueur africain de l’année, décerné par la Confédération africaine de football (CAF) à Dakar. Mohamed Salah, qui faisait figure de favori, a devancé son coéquipier sénégalais Sadio Mané et un autre buteur du championnat anglais, le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal) lors de cette remise des prix dans la capitale sénégalaise. Il devient ainsi le quatrième joueur à remporter ce trophée deux fois d’affilée, après les Sénégalais El Hadji Diouf (2001, 2002), le Camerounais Samuel Eto’o (2003, 2004) et l’Ivoirien Yaya Touré (2011, 2012).
Diouf et Eto’o assistaient à la cérémonie. «Je dédie ce prix à mon pays, l’Egypte», a brièvement réagi le lauréat, devant le président de la CAF, Ahmad Ahmad, et le président libérien George Weah, lui-même ancien footballeur de légende et unique Africain à ce jour, à avoir remporté le Ballon d’or mondial. Le Prix de la meilleure joueuse de l’année est revenu à la Sud-Africaine Chrestinah Thembi Kgatlana, meilleure buteuse de la CAN féminine 2018, et également distinguée pour le plus beau but marqué cette année sur le continent.
Le sélectionneur français du Maroc, Hervé Renard, a été désigné pour la troisième fois entraîneur de l’année pour une équipe masculine. Le titre de meilleur entraîneur pour une équipe féminine est revenu à Desiree Ellis, sélectionneuse de l’Afrique du Sud, finaliste de la CAN-2018 et privée de titre par le Nigeria aux tirs au but. Le titre de meilleure équipe féminine a d’ailleurs été décerné au Nigeria, tandis que la Mauritanie a été distinguée parmi les équipes masculines.
Le Prix du meilleur président de Fédération a été remis par le président de la FIFA, Gianni Infantino, au Marocain Fouzi Lekjaa. «C’est toujours un plaisir d’être en Afrique», a déclaré Infantino, actuellement en tournée en Afrique de l’Ouest, saluant «un continent qui vit le football avec passion, avec coeur, avec émotion». Le Prix du meilleur jeune joueur de l’année a été attribué à l’arrière latéral marocain du Borussia Dortmund (Allemagne), Achraf Hakimi.
Le meilleur Onze de l’année a été aussi désigné, où on trouve l’international algérien de Manchester City, Riyad Mahrez.
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13 sportifs ont été retenus pour bénéficier de séances d’entraînement supplémentaires au niveau du centre fédéral de préparation des jeunes talents de tennis à Oran, dont l’ouverture aura lieu avant la fin du mois de janvier.
Ces sportifs, âgés entre 12 et 18 ans et faisant tous partie des différentes sélections nationales des jeunes catégories, disposeront de six heures d’entraînement supplémentaires par semaine sous la houlette de formateurs désignés par la Fédération algérienne de tennis (FAT) et ce, en plus de leurs séances habituelles dans leurs clubs respectifs, a indiqué à l’APS le président de la Ligue régionale, Tedjini Djemaï. Le centre fédéral en question sera implanté au niveau du complexe sportif de l’ASPTT d’Oran Kacem-Elimam, sis au quartier d’El Hamri, souligne-t-on. Les préparatifs vont bon train, au niveau de ce complexe qui dispose de 7 courts de tennis pour accueillir les jeunes talents, même si un problème d’éclairage se pose avec acuité, puisque hormis le court principal, les six autres courts sont dépourvus d’éclairage, a encore fait savoir Tedjini, assurant au passage que des efforts sont consentis par son instance, pour y remédier dans les prochains jours.
L’ouverture du centre se fera par le directeur technique de la FAT. Il s’agira du premier d’une série de six centres du genre implantés, outre Oran, à Alger, Blida, Annaba, Biskra et Tlemcen, rappelle-t-on. Les centres fédéraux des jeunes talents figurent dans le programme du président de la FAT, Mohamed Bessaâd, qu’il avait présenté à l’assemblée générale, avant son élection à la tête de la fédération début 2017. Ce projet vise à relancer une discipline ayant marqué le pas depuis plusieurs années, selon la même source. A la FAT, l’on mise sur une préparation adéquate des joueurs de l’Equipe nationale en vue des prochains rendez-vous, notamment les Jeux méditerranéens, prévus à Oran en 2021, a-t-on encore indiqué de même source.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, avait annoncé, il y a quelque temps, que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a débloqué une enveloppe financière de l’ordre de 4 milliards DA pour assurer une préparation de haut niveau aux athlètes algériens, appelés à défendre les couleurs nationales lors du rendez-vous méditerranéen, tout en exigeant des différentes fédérations des résultats conséquents lors de cette manifestation régionale.
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Un hommage sera rendu samedi à Courbevoie (près de Paris) aux artistes algériens Djamell Allam et Rachid Taha, tous deux décédés en 2018, à l’occasion de la célébration de l’An amazigh. Le chanteur kabyle Djamel Allam est décédé le 15 septembre dernier à Paris à l’âge de 71 ans et le rock star Rachid Taha trois jours avant aux Lilas (près de Paris) à l’âge de 60 ans, rappelle-t-on.
La célébration du jour de l’An amazigh, Yennayer 2969, est organisée par l’ambassade d’Algérie en France, en partenariat avec l’association «Au fil des cultures».Le long de la journée, plusieurs activités culturelles et artistiques sont au programme qui comporte des expositions, concerts, ateliers et projection du film «Fadhma N’soumer» du réalisateur Belkacem Hadjadj (2014). Les organisateurs ont prévu un concert qui sera animé par Rabah Asma, Samir el-Assimi et cheb Dali. Une part des rentrées de cette cérémonie sera versée en faveur d’une association humanitaire d’aides aux enfants malades.
La fête de Yennayer, célébrée le 12 janvier de chaque année, a été officiellement intégrée dans le calendrier des fetes nationales algériennes, à la faveur de la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, du 27 décembre 2017. Elle est chômée et payée. Par ailleurs, un mégaconcert «1, 2, 3 Kabylie» est prévu dans la soirée et qui mettra sous les projecteurs, à la salle Accor Hotels Arena de Bercy, trois légendes de la chanson kabyle Idir, Aït-Menguellet et Allaoua.
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Farid Haddouche
Les habitants de la commune d’Ouled Rached, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Bouira, vivent un moment d’angoisse intense suite à la disparition depuis samedi dernier d’un adolescent, le petit Mouloud Zerdoudi. Ce dernier n’a pas été vu depuis ce jour-là, d’après les indications données par des membres de sa famille. Son père que nous avons joint au téléphone a précisé que son fils disparu avait quitté le domicile familial très tôt dans la matinée de samedi dernier pour se diriger vers le marché hebdomadaire qui est situé au chef-lieu de wilaya, Bouira. Mais, il n’est plus retourné à la maison. Sa famille et des citoyens volontaires se sont lancés à sa recherche.Pour le moment, aucun signe favorable de retrouver le disparu n’est établi, tandis que les recherches se poursuivent dans le but de réconforter un tant soit peu son père qui nous a paru grandement éploré. Par ailleurs, les réseaux sociaux se sont mis de la partie en publiant sa photo et des numéros de téléphone, en cas où une personne aurait vu le disparu ou aurait des informations à communiquer le concernant.
Les activistes des réseaux sociaux n’ont pas tardé à se manifester, afin d’apporter secours à cette famille qui ne désire que retrouver son fils sain et sauf.
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F. H.
L’hôtel Sofy de la ville de Bouira vient d’abriter un séminaire sur l’importance de la communication dans le développement de l’investissement. Organisé par l’agence de communication et de publicité, IDUS EVENT, en collaboration avec le Forum des chefs d’entreprises (FCE), ce séminaire a porté sur le thème de «L’investissement et la communication». M. Mohamed Sayoud, dirigeant d’un cabinet de conseils et d’études sino-algéro-allemand, Invest Design Consulting, et expert en investissement industriel, interviendra pour faire part de l’importance de la communication dans l’investissement. Il dira à cet effet : «A l’heure de la diversification des moyens de communication, nous avons remarqué que nos entreprises n’investissement pas ou très peu dans la communication, alors qu’il y va de la croissance de leurs produits et services que les promoteurs soient portés d’investir dans la communication qui est le moteur de l’économie». Les jeunes entrepreneurs présents à ce séminaire se sont demandés quelle est la part des techniques de l’information et de la communication (TIC) dans l’investissement. «Il s’agit de construire une vraie histoire de marque pour un producteur, ce dernier se doit d’investir dans la communication qui portera sa marque de fabrication et son image de marque au plus haut». Par contre, des créateurs ont soulevé les difficultés qu’ils rencontrent quant à la commercialisation de leurs produits.Ce à quoi le consultant répondra : «Avant tout, il faut s’assurer que le produit est de bonne qualité, avec un packaging respectant les normes requises, avant de parler des difficultés rencontrées quant à sa commercialisation. Ensuite, c’est le marketing qui prendra le relais par une action de communication. Comme faire appel aux médias dont la télévision est considérée le premier média des annonceurs. Il y a aussi la presse écrite et digitale». L’expert en investissement industriel conseillera aux promoteurs présents à ce séminaire, notamment les jeunes qui viennent de lancer leurs affaires, d’ «exploiter les stands des foires nationales, c’est à moindre frais, et pour ceux qui sont plus ambitieux à conquérir le marché européen et hors pays, ils doivent participer aux foires internationales avec des displays et des présentoirs respectant les conditions nécessaires».
En somme, puisque tout le monde considère que la communication est un vrai moteur de croissance pour l’économie, donc, les entreprises doivent investir un peu plus dans la communication pour accroître leurs produits et soigner leur image de marque.
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F. H.
La directrice de la maison de la culture Ali-Zamoum, Mme Saliha Cherbi, a tracé tout un programme pour la célébration de Yennayer 2969, placé cette année sous le thème «Yennayer, une date, une histoire, un repère». Ainsi, les festivités se tiennent depuis le 08 jusqu’au 12 janvier 2019 à la maison de la culture, en collaboration avec le mouvement associatif de la wilaya de Bouira. Au programme, une conférence portant sur le thème «Yennayer ou la datation du temps par les bio-indicateurs», animée par M. Abdenour Abdeslam.Un concours de la meilleure dictée en tamazight au profit des collégiens. Il y aura aussi l’ouverture de l’atelier de contes, un montage poétique entre le troubadour Si Mohand Ou M’hand et Ch’eikh Mohand Ou l’Hocine, qui sera présenté par M. Mohamed Ghobrini. Un concours de la meilleure robe kabyle à travers le défilé de mode, une mise en scène produite sur la célébration de Yennayer chez les habitants de la wilaya de Bouira. Un concours du meilleur plat traditionnel est également programmé. Une visite au village Tessala de Haïzer sera programmée au profit des invités hors wilaya, qui sera suivie d’un spectacle de chants religieux de la troupe de Haïzer et la troupe de Taghzout.
Au cinquième jour de cette manifestation, qui coïncidera avec la date phare du 12 janvier, une conférence sur Tajmaït sera donnée par d’illustres orateurs. Un concours de la famille en or sur le patrimoine culturel immatériel amazigh au profit des familles de la wilaya de Bouira. La clôture de ces journées se fera en apothéose par la production d’un gala artistique qui sera animé par le chanteur Hacene Ahres, un autre spectacle humoriste de Djamel Zireg et un hommage sera rendu au chanteur Ali Chikhi, et la remise des prix pour les lauréats des concours organisés au cours de ces activités.
Par ailleurs, l’arch Ath Yaala organise également sa première édition de Yennayer 2969 dans la commune d’El Esnam, à une dizaine de kilomètres à l’est de Bouira. Plusieurs activités sont prévues, il s’agit de parades d’enfants avec des habits traditionnels, d’une conférence sur «la philosophie amazighe dans la fête de Yennayer : les dimensions philosophiques et symboliques» qui sera animée par M. Saïd Melekche. D’autres conférences seront également données par MM. Abdelwahab Fersaoui et Djamel Bahloul. Une grande waâda viendra honorer l’évènement.The post La maison de la culture et l’arch Ath Yaala fêtent Yennayer appeared first on .
Le doute persiste sur l’avenir de l’Intersyndicale de l’éducation nationale qui a appelé à une grève le 21 du mois en cours. Après la sortie du Cnapeste, qui n’a pas signé l’appel à la grève en invoquant des raisons organiques internes, c’est au tour de l’Unpef de se désengager de l’Intersyndicale en proposant une séance de travail avec la ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, les 9 et 10 janvier.
L’information a été donnée, mardi à Alger, par la ministre qui annonce le lancement des concertations avec le partenaire social pour examiner les préoccupations socioprofessionnelles soulevées récemment par les syndicats du secteur. Accompagnée du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, Mme Benghebrit, qui a inauguré nombre d’établissements scolaires à Alger, a indiqué que ces concertations permettront l’examen des dossiers soumis par le partenaire social au ministère, affirmant que les portes de son département «sont toujours ouvertes». Après avoir exprimé son «regret» quant au désengagement de quatre syndicats de la charte d’éthique éducative, signée en novembre 2015, la ministre a qualifié de «droit constitutionnel» la grève annoncée par ces syndicats, qu’elle a appelés à œuvrer au «rétablissement de la confiance qui devrait être basée sur la vérité».
Pour rappel, le Collectif des syndicats autonomes du secteur de l’éducation avait appelé, lundi, à une grève d’une journée le 21 janvier, laquelle sera suivie de sit-in devant les directions de l’éducation à travers tout le territoire national.
Mme Benghebrit avait salué samedi passé la proposition de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation d’organiser une rencontre les 9 et 10 janvier en cours pour examiner les dossiers déposés, réitérant à ce propos son engagement au dialogue et à la concertation avec tous les acteurs sociaux en vue de résoudre les problèmes soulevés à même de préserver la stabilité du secteur.
Les préoccupations de ce collectif sont essentiellement liées aux « restrictions à la liberté de l’exercice syndical, outre l’atermoiement des responsables du ministère de tutelle quant à la prise en charge des dossiers et réclamations soulevés, et la réalisation des engagements contenus dans les procès-verbaux signés». Ils concernent particulièrement les «statuts et les œuvres sociales» du secteur, selon le communiqué du syndicat. La rencontre prochaine avec l’Unpef renforce les doutes sur la cohésion qui règne au sein de l’Intersyndicale et la capacité réelle de cette dernière à mener un mouvement de protestation d’envergure au cours de l’année scolaire actuelle 2018/2019, qui sera marquée par l’organisation de l’élection présidentielle. Sur ce point, l’Intersyndicale avait annoncé, le 11 décembre dernier, le boycott de toutes les rencontres et activités organisées par la tutelle.
Pour rappel, à l’approche de l’élection présidentielle d’avril 2004, le CLA et le Cnapeste ont réussi, après plus de deux mois de grève, à arracher une augmentation de salaire historique. La crainte de perturber le bon déroulement de cette échéance électorale a amené le gouvernement d’Ahmed Ouyahia à faire des concessions aux syndicats qui sont parvenus à paralyser la quasi-totalité des lycées d’Algérie.
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Écrit par Samir Mouloud
Une stèle à l’effigie du roi de Numidie, Massinissa, sera inaugurée samedi prochain à Alger, à l’occasion de la célébration du Nouvel an amazigh 2969. Le secrétaire général du Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad, et le président de l’APC d’Alger-Centre
, Abdelhakim Bettache, procéderont à l’inauguration de cette stèle, à la placette de Tafourah (Alger). Une commission avait été chargée de la sélection des artistes appelés à réaliser cette œuvre. Elle est composée de Mustapha Bouamama, directeur de l’Ecole des beaux-arts d’Alger, Zerka, de l’Ecole des beaux-arts d’Alger, et Boulekhrissat, de l’Ecole des beaux-arts de Sidi Bel-Abbès, et d’autres membres spécialistes de l’histoire et des beaux-arts, ainsi que l’historien Mohamed El Hadi Harache, spécialiste de l’histoire antique et enseignant à l’université d’Alger.
Ainsi la réalisation de l’œuvre a été attribuée à trois artistes sculpteurs, Abboud Djamel de Bouira, Djerdi Belkacem et Mazigh Tighilt de Tizi Ouzou, tous anciens élèves de l’Ecole des beaux-arts d’Alger. La statue est d’une hauteur totale de 5,80 m, socle compris. Le coût de sa réalisation, qui englobe également l’aménagement de la placette Massinissa, est estimé à 25 millions de dinars, dégagés par la wilaya et l’APC d’Alger-Centre.
Massinissa, ou Masnsen (en tamazight), né vers 238 av. J.-C. et mort en janvier 148 av. J.-C., était un roi berbère, fils du roi Gaïa, petit-fils de Zelalsan. Il fut le premier roi de la Numidie unifiée.
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Écrit par Maya H.
L’économiste et professeur des universités Abderrahmane Mebtoul a passé hier au peigne fin la situation économique nationale. Lors de son passage hier à l’émission radiophonique «L’invité de la Rédaction» de la Chaîne III
, l’expert souligne que «l’Algérie traverse une crise de gouvernance qui risque de se transformer en crise financière d’ici 2022, si des mesures adéquates ne sont pas prises», tout en précisant que le «défi est réalisable». A ses yeux, l’Algérie, dans un monde digital qui se développe de façon vertigineuse, doit impérativement suivre ce développement de la connaissance, rappelant l’importance de la ressource humaine dans le développement économique. Pour l’investissement, il énumère quatre obstacles auxquels s’imposent, dit-il, des solutions efficientes : bureaucratisation et centralisation, un système financier non performant et un système socio-éducatif non adapté à l’environnement global.
La bonne gouvernance que l’expert préconise «se vérifie dans la vision et les convictions des vrais acteurs et leurs capacités réelles à entreprendre les actions appropriées et engager la société dans la voie de l’efficacité et de la modernité fécondes et intelligentes». A une question liée aux projections de la Banque mondiale annonçant 2,3% de croissance en 2019 contre 2% prévu dans son précédent rapport sur les perspectives économiques mondiales, Pr Mebtoul dira que «la réussite des réformes institutionnelles et l’optimalisation de la dépense publique impliquent plus de décentralisation, à ne pas confondre avec la déconcentration qui renforce la bureaucratisation ainsi que de nouvelles formes de protection sociale».
A ce sujet, l’institution de Bretton Woods est formelle. «L’Algérie devrait décélérer à 2,3% du fait de la diminution progressive des dépenses publiques, qui avaient connu une augmentation considérable l’année dernière», précise-t-elle dans la note consacrée aux perspectives économiques de la région Mena, accompagnant ce rapport. Sur sa lancée, l’économiste a également relevé la nécessité de bien définir les priorités. «L’on devra différencier stratégie et tactique en ce monde turbulent et instable, supposant des stratégies d’adaptation tant internes que géostratégiques avec la quatrième révolution mondiale économique qui s’annonce entre 2020 et 2030».
Et d’ajouter : «L’Algérie n’a pas d’autres choix que d’accélérer les réformes structurelles, microéconomiques et institutionnelles, condition de la stabilité macroéconomique, si elle ne veut pas épuiser ses réserves de change et aller au FMI horizon 2022». Evoquant l’industrie automobile, le Pr Mebtoul souligne qu’en 2018, l’Algérie a enregistré 3,5 milliards de dollars de sorties de devises en importations de pièces CKD/SKD. Ce chiffre risque encore d’augmenter à 10 milliards de dollars, c’est l’équivalent de 40% des recettes de la Sonatrach, si on prend un cours de 60 dollars le baril. Enchaînant, il souligne qu’aucun pays au monde n’a dix constructeurs d’automobile. «Chaque pays a deux ou trois marques et surtout un cahier des charges précis, avec des objectifs de taux d’intégration et d’exportation, suivi de bonifications graduelles». Des solutions en vue ? «Réorienter cette politique qui est extrêmement dangereuse et qui porte atteinte à la sécurité nationale », ajoute, sentencieux, l’universitaire.
Par ailleurs, Abderrahmane Mebtoul a annoncé qu’il a été désigné chef de la délégation algérienne au Sommet de la société civile des deux rives de la Méditerranée, qu’abritera Marseille le 24 juin prochain, où l’Algérie abordera le dossier «le plus important» portant sur la transition énergétique, soulignant le rôle pivot que joue l’Algérie en Afrique et en Méditerranée. Un rôle, soutient-t-il, appelé à être consolidé à travers des réformes structurelles.
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Écrit par ABDELKRIM TAZAROUTE
Anis Djaad n’a visiblement pas été influencé par le cinéma algérien et, partant, par les cinéastes algériens. Pas un plan, pas une séquence et encore moins un sujet déjà traité dans la filmographie algérienne. C’est à peine si nous pensons à «L’Homme qui regardait les fenêtres», de Merzak Allouache, réalisé en 1986, dans la manière dont le récit est mené. Mais la ressemblance se limite à cela. Par contre, nous pensons particulièrement au cinéaste autrichien Michael Haneke…
Anis Djaad a commencé sa carrière en tant qu’assistant stagiaire dans le film «França ya França», de Djamel Belloud, en 2003. Depuis, il ne rêve et ne vit que pour le cinéma qu’il a découvert jeune dans les cinémas de Bab El Oued. Son aventure avec le cinéma s’est malheureusement arrêtée avec la dissolution de l’Entreprise publique de production audiovisuelle (Enpa) mais le désir y est gardé secrètement. Il bifurque vers le journalisme en tant que reporter et il écrit en images. Il découvre l’Algérie profonde et les histoires des hommes dans leur errance. Anis Djaad s’est avéré un talentueux journaliste et, après quelques années d’exercice, il a alimenté une chronique de politique internationale dont quelques-unes ont été reprises par le presse internationale.
Quelques années après, il écrit le scénario de «L’odeur du violon» et bénéficie d’une résidence d’écriture. La voie est tracée pour d’autres scénarii, mais Djaad adapte le scénario «L’Odeur du violon» en roman. Il ne s’arrête pas en si bon chemin, écrivant des scénarii et un autre roman.
En 2011, il est l’auteur du scénario «Le Hublot» et il obtient le Premier prix au concours qu’avaient organisé les Rencontres cinématographiques d’Alger. Anis Djaad cherche un producteur et soumet son projet filmique, un court-métrage fiction d’une vingtaine de minutes, au ministère de la Culture pour l’obtention de l’aide publique à la production.
Anis Djaad quitte la presse écrite pour le cinéma en 2012, année de la production de son premier film «Le hublot.
HISTOIRE DE JEUNES
Un plan large ouvre le film «Le Hublot». On y voit deux jeunes adossés à un mur. Ils sont hittistes et ont du temps à perdre vu qu’ils sont sans boulot. Les journées sont longues et il n’y a qu’un bon joint qui peut leur faire passer le temps.
En un plan, le réalisateur installe sa thématique. Les deux jeunes accèdent à la terrasse de l’immeuble où ils habitent et là, tranquillement, ils peuvent fumer en regardant la mer, leur seule évasion.
«Qu’aurions-nous fait sans cette vue sur la mer ?», dit un des protagonistes. «On se serait jeté dans le vide», lui répond désabusé l’autre, son ami d’infortune.
Anis Djaad travaille au moyen de plans larges. Dans un troisième plan, un des jeunes se retrouve avec son père dans la cuisine. Il demande sa part d’un plat de pâtes et le père lui dit méchamment que quand on se lève à midi on ne cherche pas à manger à midi trente. En quelques répliques, le réalisateur annonce le premier conflit de son film. Il y a peu de dialogues dans le cinéma de Anis Djaad, mais beaucoup de regards expressifs et de silences qui en disent long. Il n’y a pas de femme dans «Le hublot», sinon elle est présente par le biais d’Internet et dans le rêve d’un des deux jeunes. C’est, en somme, le regard du cinéaste sur la société algérienne où la femme est absente de l’espace public. La femme est sublimée et elle est respectée.
Les deux personnages principaux du film en parlent avec respect, surtout quand il s’agit d’une hypothétique fiancée ou de la maman. Les jours s’égrènent péniblement en rêves et réalité amère, sans perspective. Le pays se construit et les travaux d’un nouvel immeuble sont venus obstruer l’unique vue sur la mer des deux jeunes. Le cauchemar s’installe et l’un d’eux n’en peut plus, il se jette dans le vide. Son ami le pleure. La fin du film reste ouverte même si d’emblée, elle se veut dramatique.
«Le Hublot» est une chronique d’une mort annoncée. Le cinéaste Anis Djaad place la première pierre de son œuvre naissante. Il veut scruter l’insoutenable exil intérieur, l’incommunicabilité et les rêves brisés. Comment vivre sa jeunesse dans un pays où les espaces d’expression sont absents ? Comment peut-on évoluer normalement sans un travail et sans voyage, sans expérience de la vie ? Djaad n’y répond pas, mais ouvre une brèche pour un débat autour des jeunes d’une manière sobre et efficace. Son cinéma est sans artifices, direct presque illustratif. Le cinéaste passe à une étape supérieure dans son art de raconter la vie, une tranche de vie, celle d’un potentiel retraité dans «Passage à niveau», qu’il réalisera en 2014 et avec lequel il obtiendra beaucoup de prix dans des festivals internationaux.
LE TEMPS QUI PASSE
Avec la même rigueur artistique et presque la même thématique, celle de l’exil intérieur, Anis Djaad plante son décor dans l’univers des cheminots pour nous conter l’histoire d’un gardien de passage à niveau. Le cinéaste connaît parfaitement le monde des cheminots grâce à ses oncles maternels. Il les a côtoyés et a voyagé en train.
Le réalisateur Anis Djaad n’a visiblement pas été influencé par le cinéma algérien et, partant, par les cinéastes algériens. Pas un plan, pas une séquence et encore moins un sujet déjà traité dans la filmographie [MD1] algérienne. C’est à peine si nous pensons à «L’Homme qui regardait les fenêtres» de Merzak Allouache, réalisé en 1986, dans la manière dont le récit est mené. Mais la ressemblance se limite à cela.
Par contre, nous pensons au cinéaste autrichien Michael Haneke, notamment à son film «Amour», avec un excellent Jean-Louis Trintignant. Nous retrouvons dans «Passage à niveau» cet intérêt particulier pour le détail et le rythme imposé au récit tout comme nous subissons avec une émotion certaine la déchéance physique et psychologique du personnage principal, incarné par Rachid Benallal, troublant de crédibilité.
Dans «Le Passage à niveau», Anis Djaad se livre à une exploration de l’homme dans ses limites de résistance aux aléas de la vie. Son personnage limite ses mouvements et ses efforts. Il marche à peine et juste quand il le faut. Lorsqu’il doit fermer le passage à niveau, une lampe à la main la nuit, où en mettant sa tenue réglementaire, le jour, avec un chapeau même quand il vente.
Dans sa chambre, il peine à mettre ses chaussons et, dans un geste machinal, il prépare sa tasse de café et allume sa cigarette. Il n’a rien à faire qu’à attendre le signal qu’il reçoit à partir du téléphone pour qu’il ferme ou ouvre les barrières du passage à niveau. Anis Djaad filme en filigrane cette solitude, la détaille et lui donne un sens. Elle ronge l’homme, qui s’est habitué à vivre avec. Aussi, le jour où il reçoit sa notification de retraite, il est perdu. Il rejoint son compagnon, un homme qui ne vit pas loin des rails et qui passe son temps à boire et à fumer, un sans-abri et sans-boulot. Chacun vit dans son monde, dans son exil intérieur.
Avec un superbe travelling arrière, le réalisateur de «Passage à niveau» met fin à sa trame. La caméra dans son mouvement montre les deux personnages du film à l’intérieur d’un tunnel. Pas besoin de paroles, seule la musique accompagne cet effet magique du cinéma.
VOYAGE SANS FIN
Dans son dernier opus de sa trilogie sur l’exil intérieur, Anis Djaad convoque l’exil, le vrai, effectué par une famille algérienne voilà vingt ans et celui vécu intérieurement par les membres de la famille. Il y a Keltoum, seule à travailler dans un centre hospitalier, le mari, le fils et sa femme et la sœur de Keltoum, alitée et en convalescence dans un hôpital. Le décor est planté avec le même rythme narratif et des plans larges, presque des plans séquences pour raconter l’histoire de la dernière volonté de la sœur de Keltoum : aller se recueillir sur la tombe de sa mère en Algérie.
La mise en scène de Djaad est toujours aussi sobre. Ses plans sont minutieusement préparés et ils défilent selon le rythme choisi par le réalisateur. Un rythme lent qui agresse et qui reflète toute la peine vécue par les protagonistes de «Voyage de Keltoum». Seule Keltoum est dans l’action, les autres subissent les événements qui leur arrivent.
Ils sont présents-absents, comme déconnectés d’une réalité qu’ils n’ont pas souhaitée. Ils feront le reproche à Keltoum : «C’est à cause de toi que nous sommes-là, que nous vivons cette situation.» La caméra capte, dans un plan serré, le visage de Keltoum, toute sa peine y est reflétée. Elle réfléchit et se décide à faire le voyage en Algérie et à exaucer le vœu de sa sœur.
Anis Djaad avait écrit «Sans vous», un autre court-métrage sur la thématique de l’exil intérieur. «Sans vous» conte l’histoire d’un vieil émigré qui a construit sa maison au pays après tant d’années d’exil et de privation, dans l’espoir de voir un jour ses enfants venir y passer des vacances, en vain. Pour des raisons personnelles, Anis Djaad n’a pas pu réaliser son film. Actuellement, il est en phase de repérages de son premier long métrage intitulé «Hadjer».
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Écrit par Sara Kharfi
Sorti en Algérie il y a quelques jours aux éditions Ostowana, l’album «Trab Project» est aussi disponible, depuis le 13 novembre dernier, sur les plateformes numériques. Composé de 11 titres qui ont leurs racines dans les origines du Raï, dans le mode «trab», cet album s’ouvre sur les univers et les esthétiques musicales qu’affectionne l’artiste Mehdi Laifaoui. Dans cet entretien, il revient sur l’élaboration de ce disque, sur les morceaux qui le composent et sur son parcours jalonné de rencontres.
Reporters : «Trab Project» est un projet/album autour du mode «Trab». Pourriez-vous revenir sur l’atmosphère générale de cet album où l’on peut déceler deux singularités : le «Trab» comme fil conducteur et une écriture (un texte) ?
Mehdi Laifaoui : A la base, je voulais monter un projet autour de la musique raï, des morceaux des années 1970/80 (de Boutaïba Sghir, Drissi El Abassi, Khaled etc.), avec des musiciens. Quand j’ai commencé à réfléchir sur le choix des morceaux, je me suis dit pourquoi ne pas essayer de composer des choses dans le sens, dans cet esprit-là rétro, mais en même temps avoir toutes mes influences. C’est comme ça que j’ai commencé. Il y a d’ailleurs eu une journaliste française qui m’a dit «le Raï au goût du monde» et j’ai trouvé l’expression bien.
Donc, c’est vraiment avec toutes mes influences, toutes les choses que j’aime, ça veut dire la musique latine, afro-américaine, africaine, orientale aussi… Il y a tous ces mélanges-là mais le fil conducteur c’est trab, le mode, qui est un mode pentatonique qu’on utilise dans la musique bedouie. Pour ce qui concerne le texte, la musique bedouie c’est du texte, c’est comme le chaâbi. Après justement le raï est devenu une musique on peut dire légère avec textes légers, mais il y a certains morceaux où il y a plus de sens, il y a des morceaux comme «Sid el hakem» où il n’y a pas beaucoup de texte mais il y a une profondeur et une grande sensibilité juste avec deux, trois mots.
Mais lorsqu’on écoute un cheikh ou une cheikha, il y a tout un background, un monde qu’ils nous transmettent, des codes (parfois). Pour ce qui vous concerne, vous nous transmettez quelque chose de moderne, urbain, différent…
Oui, parce qu’il y a de l’électro, il y a beaucoup de musiques du monde. J’ai 24 musiciens dans le disque, de nationalités différentes (des Espagnols, Algériens, une chanteuse américaine, des Brésiliens, Tchèques, un Italien…) et l’idée était de faire ce dont j’ai envie. Ce n’était pas calculé en fait. Cependant, il y a un morceau que je voulais qu’il soit un peu plus dans les tendances d’aujourd’hui et c’est «Mchit». C’est un morceau super électro. Sinon, sur cet album, il y a aussi deux duos avec deux superbes chanteuses : «Sayidati» avec une chanteuse cubaine qui cartonne actuellement, Yilian Canizares, et «Passion» avec la jeune et brillante chanteuse Emmy Ham.
Il y a aussi des collaborations avec Zinou Kendour, qui m’a arrangé quelques morceaux comme «Mchit» et on a travaillé ensemble sur l’arrangement d’autres morceaux. J’ai fait les arrangements de pratiquement tous les morceaux («Nar», «Fatati», «Nas Lil», «Kuiti») ; j’ai composé, arrangé et fait les textes. Il y a par contre le morceau «Dzaïr», qui est écrit et composé par Hakim Aït Aïssa et arrangé par Fayçal Hamza.
Justement, c’est un morceau quelque peu différent par rapport au reste des titres de l’album, qui incarne, à bien des égards, ce qui se faisait musicalement au début des années 2000…
Parce que ça a été fait en 2003. C’est un morceau de Hakim Aït Aïssa que j’ai chanté, on l’a enregistré en 2003, on ne l’a jamais sorti jusqu’à aujourd’hui. Il a pris de l’âge, mais pour le fond, dans ce que dit le texte, malheureusement il n’y a pas grand-chose qui a changé.
«Sar Li Sar» est un autre morceau intéressant par sa proposition : une ballade sentimentale, incarnant une autre époque (fin 1990 début 2000) du raï sentimental, quelque chose de classique…
C’est une ballade et c’est moi-même qui ai fait les arrangements. Ils y a trois musiciens sur ce morceau : la pianiste Agathe Di Piero, Christian Fromentin et Willy Quiko, qui sont des musiciens qui viennent du monde du classique en France. Ça a pris une couleur un peu classique, très acoustique, un peu sombre, c’est un morceau un peu sombre. Le clip aussi est en noir et blanc dans un endroit sombre.
Le titre «Rayi» ouvre sur une autre de vos influences : le gnawa.
C’est vraiment un clin d’œil à toute ma jeunesse, de mon adolescence jusqu’à mes 27/28 ans, où j’étais vraiment à fond sur la musique gnawa. Après, je ne fais pas partie des gens qui se focalisent sur un seul style, j’ai toujours été un électron libre. J’ai toujours écouté le raï, j’écoutais Khaled, et j’écoutais surtout Mami et Sahraoui.
L’autre singularité sur ce disque est votre technique vocale qui est mise au service de l’univers que vous nous proposez. La voix est un instrument et ça s’entend. C’est beaucoup de travail ?
Je chantais depuis toujours, mais depuis 2011, je fais partie du groupe Radio Babel Marseille, qui est un combo de voix avec un beatboxer. On fait toute la musique avec notre bouche, notre voix est comme un instrument, donc automatiquement j’ai travaillé ma voix. Avec ce groupe, j’ai fait presque 500 concerts depuis 2012/2013, c’est énorme ! Les chanteurs qui font beaucoup de scènes ont des voix qui ont du vécu comme on dit, je ne dirais pas que j’en suis là mais je travaille beaucoup ma voix, j’essaie aussi de m’ouvrir et d’écouter autre chose.
Je suis curieux et la curiosité m’amène à écouter autre chose. Mes influences ne sont pas que techniques ou que dans le raï, j’écoute beaucoup Mohamed-Tahar Fergani, qui est pour moi, techniquement, le meilleur chanteur algérien de tous les temps. J’ai aussi d’autres influences comme Youssou N’dour, Salif Keita, Camarón (dans le flamenco), etc. Donc tout ça se mélange dans ma tête et il en ressort quelque chose qui me ressemble et m’appartient.
Vous chantez aussi en arabe classique dans les morceaux «Fatati» et «Sayidati». Quelle a été votre démarche ?
Ce sont des textes que j’ai utilisés du patrimoine de Nizar Qabbani. Personnellement, j’aime beaucoup la poésie de Nizar Qabbani, je suis fan depuis le lycée, et j’avais envie de faire ça mais en mode raï, c’est-à-dire que j’essaie d’utiliser la technique vocale raï mais en chantant en arabe classique. C’est un exercice qui m’a amusé et c’est sur «Fatati» où je procède vraiment à cet exercice. «Sayidati» est plutôt un morceau posé, avec juste un guembri, une guitare, et une batterie qui joue légèrement. D’ailleurs, je voulais remercier aussi Karim Ziad, à la batterie, et qui est sur toutes les batteries du disque.
Et pourquoi Nizzar Qabbani et sa poésie ? Parce que ça épouse les thèmes de l’album que sont les amours déçues et un peu de mélancolie ?
Oui, et aussi la nostalgie un peu, «El ghorba» (l’exil)… Tout se mélange. Quand j’écris, je ne m’arrête pas pour reprendre, je corrige peut-être deux ou trois mots mais je ne me censure pas ; soit je garde tout, soit je ne garde rien. Je voulais aller sur du texte, sur du fond. Il y a aussi un artiste qui me donne vraiment le ton de la musique, c’est Youcef Boukella et son disque «Salam», que j’ai écouté, réécouté, chanté… il y a beaucoup d’influence de Youcef Boukella.
Comment avez-vous composé cet album ?
Ça a longtemps cogité dans ma tête avant de tout mettre en place, et quand j’ai commencé à bosser dessus, ça a pris deux ans pour le finir. Avant de commencer à jouer, je ne voulais pas monter le projet, j’ai fait tout seul à la maison, j’ai maquetté tout, j’ai fini, et après les musiciens sont venus poser leur univers. Il y avait plus que 11 titres, j’ai choisi ceux que j’ai trouvés aptes à sortir maintenant, mais sinon j’ai presque fait un double album. Là justement je me penche sur le 2e album.
Comptez-vous élargir votre recherche dans le cadre de ce projet ?
Toujours dans le cadre de «Trab Project», j’ai un projet avec la chanteuse égyptienne Hend Raoui (chanteuse du groupe Orange Blossom). Ce sera un projet autour de tout ce qui est pentatonique. Elle va notamment interpréter la musique nubienne, et pour ma part je vais élargir mon travail et entreprendre une recherche sur les musiques du sud algérien. Par ailleurs, ce que je veux faire avec «Trab Project», mon rêve, c’est de monter le groupe live d’ici et de l’emmener partout dans le monde. Je veux aller vers quelque chose d’authentique.
Vous avez fait partie et vous faites encore partie de différents projets musicaux, mais pourquoi ce n’est que maintenant que vous vous lancez dans un projet personnel ?
Avant je n’avais pas envie de faire quelque chose tout seul. J’étais toujours en mode groupe, je me considérais comme un chanteur de groupe. Pour moi, la musique c’est le partage, c’est comme une équipe de foot, je peux être le chanteur, le buteur de l’équipe mais sans le reste, je ne peux rien faire. Là, j’arrive à un âge où je me dis que j’ai fait le tour musicalement, que je suis épanoui dans ce que je fais, donc j’avais envie de faire un truc seul. C’était le moment.
Justement, pourriez-vous revenir, même brièvement, sur votre parcours ?
J’ai fait partie du groupe Harmonica. Il y avait une équipe magnifique dont je peux citer le bassiste Belkacem qui est resté jusqu’au bout, Karim Torki avec lequel je suis toujours en contact et qui fait partie actuellement d’un super projet en France. Il y avait de super musiciens et ce sont les premiers qui m’ont permis de jouer sur des scènes, de vraies scènes. Ce qui m’a attiré dans ce groupe, c’était qu’il avait vraiment un truc à lui, ça s’appelait Raï-Tergui -je cite d’ailleurs le saxophoniste Sid-Ahmed qui chantait un peu raï.
C’était un mélange très beau, très original. La première cassette était vraiment très originale. Après, j’ai été recruté par maâlem Ben Aïssa dans Diwan Dzair, et là, j’ai vraiment connu ce que c’est que la musique en mode professionnel. En 2003, on a été invité en France par Youcef Boukella et je suis resté. De là, j’ai commencé à jouer en France. J’ai joué un peu avec Ifrikya, le groupe de Karim Ziad, avec aussi un groupe qui s’appelait Nechwa, avec Yazman (avec Malik Ziad).
Et après, j’ai rencontré Radio Babel Marseille, et ça marche pour nous, le projet a décollé, on a eu le prix Sacem en France, on a joué dans les plus gros festivals en Europe, et ça continue, on sort le troisième disque cette année. Il y a eu aussi Saba, avec Malik Ziad et Agathe Di Piero, un projet autour de compositions et une musique assez recherchée.
Comment vous projetez-vous dans votre musique ? Musiques du monde, musiques actuelles ?…
Il y en a plein que l’expression «Musiques du monde» dérange. D’ailleurs, je me souviens qu’une fois, Cheikh Tidiane Seck a dit pourquoi vous dites «Musiques du monde» ; pour lui, c’est comme si il y avait EUX et il y a le MONDE. Moi, je ne me préoccupe pas de ça, ce n’est pas à moi de mettre ma musique quelque part. Ce que j’ai dit en France et en Europe, c’est que c’est de la musique maghrébine, donc je situe un endroit géographique, je dis aussi «World-Music Nord-africaine».
«TRAB PROJECT» : Raï et origine(s)
«Trab Project» est le premier album solo de Mehdi Laifaoui. Composé de 11 titres («Sayidati», «Fatati», «Sar Li Sar», «Nas Lil», «Dzaïr», «Nar», «Passion», «Rayi», «Tu m’as rendu fou», «Mchit», «Kuiti»), le disque est disponible en Algérie (éditions Ostowana) depuis quelques jours, et également sur les plateformes numériques depuis le 13 novembre 2018. Selon Mehdi Laifaoui, «Trab» est un «jeu de mot», en tout cas un mot qui comporte au moins deux sens : à la fois relatif à la terre (trab en arabe) donc à «l’origine», mais aussi au mode pentatonique qu’est le trab, une forme/esthétique du raï, qui traverse tout cet album.
Outre le morceau «Nas Lil» qui incarne réellement le trab, le disque propose des titres qui sont la somme des influences de l’artiste et son travail d’écriture. En attendant des concerts en Algérie, Mehdi Laifaoui entamera une tournée en France (10 concerts) et en Suisse au mois d’avril, et animera un concert-événement le 10 mai 2019 à la Cité de la musique de Marseille.
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Écrit par Nadir Kadi
L’écrivain romancier et journaliste Abdelkader Hammouche a récemment publié, aux éditions Barkat, un nouveau roman intitulé «Les Intérêts supérieurs». L’auteur, qui s’est fait notamment connaître du grand public avec son précédent ouvrage intitulé «Amel», revient cette fois avec un récit de fiction, mêlant la «raison d’Etat», les services secrets, les soupçons d’espionnage, le chantage mais aussi la naïveté puis la détermination du personnage principal Nesrine.
En effet, roman relativement court, le récit «imaginaire», qui se place dans l’Algérie des années 1990, «bien avant que les services n’aient été restructurés», souligne Abdelkader Hammouche dans la note de l’auteur, fait découvrir au lecteur une semaine de la vie de Nesrine, une étudiante en langues étrangères âgée de 23 ans, dont le fiancé, de nationalité française, est soupçonné par les services secrets algériens de se livrer à des actes d’espionnage. Ainsi, et sans révéler les détails d’une histoire partagée en sept chapitres, décrivant les sept jours accordés à Nesrine pour «faire son choix», la jeune femme embarquée par des agents se faisant passer pour des policiers se voit offrir un marché : travailler durant six mois pour les services secrets, ou plus exactement pour les «intérêts supérieurs du pays», en échange de sa liberté.
L’ouvrage captivant est rythmé par l’apparition, tour à tour de plusieurs personnages venant en aide à Nesrine, Nawal son amie, Kamel Lassel, un journaliste au quotidien Alger Matin, ou encore un président d’association de défense des droits de l’homme et avocat, Maître Kouder. L’écrivain Abdelkader Hammouche, présent samedi dernier à la libraire des Beaux-Arts d’Alger centre pour une vente-dédicace du roman, a ainsi laissé entendre à propos du récit développé dans son cinquième roman, qu’il s’agit également, par certains aspects, d’une sorte de retour en arrière, d’une plongée dans un passé récent où ce type de démêlées avec les services secrets pouvait avoir lieu. Il affirme à ce sujet qu’«il y a une partie réelle et une partie imaginaire. Mais très sincèrement, moi-même, je ne fais plus la distinction, l’embryon de départ aurait pu être un fait réel. Ensuite, cela reste une œuvre romanesque».
Anciennement journaliste, notamment au quotidien Alger Républicain, Abdelkader Hammouche fut lui-même confronté à une «expérience» rappelant celle vécue par le personnage principal. «A cette époque, j’avais écrit un article sur la relation entre l’Algérie et l’Espagne sur la question du gaz. Mon article, très critique, n’avait apparemment pas été apprécié. J’ai été arrêté et c’est là que j’ai entendu pour la première fois l’expression «les intérêts supérieurs du pays» que «je n’aurais pas protégés», confie l’auteur.
Il précise aussi, à propos du lien pouvant exister avec l’ouvrage et son propre vécu, que «je reste allergique à toutes ces notions récurrentes qui deviennent des obstacles à la liberté (…) Je me suis toujours posé la question sur ce que signifiaient les intérêts supérieurs du pays (…) Cela est-il une ligne rouge que nous ne devons pas franchir ?» L’histoire développée dans le roman «Les Intérêts supérieurs» apparaît par ailleurs comme une défense des droits des femmes. En effet, l’un des reproches faits à Nesrine étant notamment d’être fiancée à un étranger.
Et à ce titre, l’auteur, dans une réponse s’appliquant également à ses précédents textes, nous précisera, samedi dernier en marge de la vente-dédicace, «je me considère comme un féministe, je l’ai toujours été depuis l’âge de 17 ans. J’ai même été le premier journaliste homme à travailler dans le journal de l’UNFA». Il souligne à ce sujet qu’«en fait, j’estime que la condition féminine est dans une situation désastreuse. Nous assistons à une érosion des droits des femmes et, en tant qu’écrivain, j’estime qu’il est de mon devoir de dénoncer cela».
* Ouvrage actuellement disponible
en libraire, au prix de 400 dinar
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A. El Abci
Des travailleurs remerciés par l’entreprise Construb-Est de Constantine, à la fin de leurs contrats, au nombre de 27, ont assiégé dans la matinée, hier, leur direction située au niveau de la zone industrielle « Palma », exigeant la réintégration à leurs postes d’emploi, en considération que les projets de logements sont toujours en activité.Selon le secrétaire général de la section syndicale de l’unité de Constantine, M. Ahmed, les 27 travailleurs auxquels a été signifiée la « fin de contrat », sont des couvreurs et des ferrailleurs, qui manquent affreusement au niveau des chantiers et sont très demandés. Et d’expliquer, dans ce sillage, que la direction générale de l’entreprise est basée à Annaba, avec des unités comme celle de Constantine qui, en plus de ses chantiers intra muros, en a aussi à Mila, Skikda et Jijel. En tout cas,ce matin, ajoute-t-il, les concernés ont été surpris de se voir éloignés de leur lieu de travail, pour cause de fin de contrat, sans avoir reçu aucun avis dans ce sens, alors que la réglementation stipule que cela doit se faire dix jours à une semaine avant.
Et d’ajouter qu’une plainte des travailleurs en question a été déposée à l’inspection du travail. « Et moi-même en tant que secrétaire générale de la section syndicale, j’ai pris contact avec le directeur de l’unité locale et aussi la direction générale d’Annaba, sans avoir pu leur arracher une réponse. Chacune d’elle renvoie la balle à l’autre, ce qui fait qu’aucun de mes interlocuteurs n’a daigné prendre ses responsabilités, relatives à cette situation. Bien évidemment, les travailleurs congédiés étaient très en colère.
Il a fallu les calmer et les faire revenir à de meilleurs sentiments, à l’effet d’éviter des dérapages toujours possibles », dit-il. « Et ainsi, nous sommes arrivés à les faire disperser dans le calme et ce, après la tenue d’un sit-in de protestation, devant la direction de l’unité de la zone industrielle, qui a duré plus de deux heures », ajoute notre interlocuteur. « C’est de la hogra », criaient-ils, « nous voulons être réintégrés même dans les autres chantiers ».L’entreprise Construb-Est emploie plus de 5.000 travailleurs en tout, dont 443 au niveau de l’unité de Constantine.
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Écrit par Amina Guerroudj
Le chanteur rai Houari Manar a été, inhumé, hier au cimetière d’Aïn El Beïda, à Oran. La dépouille mortelle a été accompagnée à sa dernière demeure par une foule nombreuse composée de ses proches et une forte présence de ses fans après avoir accompli la prière du mort à la mosquée d’Aïn El Beïda.
En marge de la cérémonie funéraire, de nombreux témoignages ont souligné la bonté et la générosité du chanteur disparu qui s’impliquait dans de nombreuses actions caritatives et apportait sans relâche son aide et son soutien aux plus démunis. Les présents ont également exprimé leur indignation face à la campagne de dénigrement et aux commentaires haineux qui ont pris une grande ampleur sur les réseaux sociaux. Houari Manar, très apprécié par la nouvelle génération de mélomanes de raï, est décédé, lundi dernier à 17H30, d’une crise cardiaque suite à des complications post-opératoires d’une opération de liposuccion à la clinique Sidi Yahia de Hydra.
Par ailleurs, la famille du défunt a déclaré qu’elle était choquée et outrée par le comportement scandaleux de la clinique Sidi Yahia. En effet, la clinique a laissé filtrer des photos et des vidéos de l’agonie de leur fils largement diffusées sur les réseaux sociaux. A ce sujet, le gendre de la famille, «Kader 111», a d’ores et déjà annoncé qu’un dépôt de plainte et des poursuites judiciaires sont entamées à l’encontre la clinique pour non-respect de l’éthique et de la vie privée.
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Les hélicoptères de l’UASN/DGSN sont désormais dotées de caméras latérales sophistiquées pour retrouver les conducteurs téméraires sur les routes.
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